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SEASON FINALE △ the Ballad of Booth

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Katharina Laurens

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MessageSujet: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptySam 4 Juin 2011 - 12:44

SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  11060501075325788
Informations complémentaires et indications :
■ jeudi 2 juin 2011 aux alentours de seize heures en plein centre-ville devant Livingscorp, ciel dégagé, 27°C.
■ deux personnages vont mourir durant cette intrigue; vous ne pourrez pas les sauver, leurs destins sont scellés, pas d'actes héroïques donc. les deux personnages n'auront pas le temps d'arriver à l'hôpital
■ pour les blessés, merci de respecter les deux propositions données précédemment. voir le listing dans le sujet explicatif de l'intrigue
■ n'hésitez pas à jouer en état de choc ou en panique, ce ne sera que plus réaliste
■ l'explosion de la voiture fera brûler l'unique voiture de devant, elle finira par exploser un peu plus tard. Les objets présents dans cette voiture vous donneront l'impression qu'il y a des enfants à l'intérieur... comme vous pouvez le voir sur la photo montage c'est une voiture de police, attention aux forces de police qui pourront croire que les enfants de leurs collègues attendent dans la voiture
■ respectez les consignes des ordres de police, sinon... à vos risques et périls. au risque que Dirk Grant vous massacre


AMBRE WEASTHON as Meadow Xzavier (one of the princesses in Naharda) - 14H38

« Tu sais, j’ai arrêté le crack. » Annonçais-je, fière de l’annoncer, admettant avoir un problème avec la drogue. « Bon, j’ai abandonné la fac puisque je ne suis plus le cursus depuis des mois… » Je baissais la tête, je n’en étais pas fière et l’état ‘sobriété’ dans lequel j’étais me rendait toute lucidité, un état que je devais affronter pour grandir et prendre de bonnes décisions. « Tu sais tout ça et tu l’acceptes, je sais mais, laisse-moi finir, s’il te plait. » Ajoutais-je en entremêlant mes doigts dans les siens, accoudée à l’oreiller, ne quittant pour rien au monde son regard bleuté que j’aimais tant. « Tout ça va changer. Tout ça va changer parce que j’en ai envie, tu me donnes envie de changer et de devenir une personne bien, je vais me mettre à étudier sérieusement, je ne vais rater aucun entraînement et… » Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, signe qu’il n’était pas utile que je finisse mon discours, néanmoins, je ne cherchais rien à prouver, juste à lui montrer que la gamine qu’elle avait connu avait fini par murir et sortir de son cocon. Il était temps. « Je m’excuse sincèrement… non pas pour les réticences que j’ai eu mais… à propos du fait de ne pas t’avoir fait confiance car voilà où nous en sommes... je suis fière de tout ça, fière d’être enfin avec toi car c’est ce que je voulais depuis si longtemps… » Les yeux brillants comme dans un mauvais film à l’eau de rose, le mielleux de mes paroles ne semblait ni l’ennuyer ni la gêner, elle buvait mes paroles, s’accrochant à chaque mot comme de peur d’en manquer ne serait-ce qu’un seul de sa bien-aimée. Nous savions que chacune éprouvait pour l’autre des sentiments bien que cela n’avait pas été dit explicitement. Ce soir serait le grand soir, le grand soir pour une fleur-bleue comme moi, le soir ou je lui dirais que je l’aimais, que je l’aimais vraiment et que je n’imaginais plus ma vie sans elle et que ses longs mois à me languir d’elle avaient étés les pires de toute ma vie. Je l’aimais… comme je n’avais jamais aimé personne. Prise d’une pulsion, les yeux pétillants, je repris immédiatement la parole. « Allons en Louisiane chez des amis à moi. J’ai toujours lé clé de leur maison de vacances, c’est près de la mer… je veux me pavaner à tes côtés sur la plage pour montrer que je n’ai pas honte de t’aimer. » La jeune femme accepta sans contester, adepte des escapades imprévues et totalement improvisées. Nous nous embrassâmes avant de nous rendre au Starlight nightclub pour laisser à ma tendre l’occasion de prendre quelques jours de congés.

TOMMY MCFADEN (gunman's conference Livingscorp) - 15h33

J’ai élaboré ce plan depuis des mois ; je l’ai tout d’abord pensé, étudié puis réalisé. Et toute cette démarche me semblait irréelle jusqu’à mon réveil ce matin. C’est en mettant les pieds par terre que j’ai enfin compris ce qui ce allait se produire aujourd’hui. Peut-être auriez-vous pensé qu’en prenant conscience de la gravité de la situation, j’aurais pu faire volte-face. Il n’en est rien. Je n’ai jamais été aussi déterminé à mourir qu’aujourd’hui et rien, ni même le soleil éclatant qui se reflétait sur ma voiture, ni les rires de mes voisins qui avaient mis au monde leur deuxième enfant ne pouvait me dissuader de mettre un terme à mes jours. Personne, non personne ne se doutait une seule seconde de ce que je comptais faire, de ce qui allait bouleverser leur vie. J’ai été placé durant un temps en hôpital psychiatrique après avoir tiré dans le plafond en verre de Livingscorporation, après avoir pris en otage des citoyens à cette conférence… j’en suis sorti et on m’a laissé tranquille. J’ai écopé des charges qui m’incombaient et ainsi évité les procès que les victimes m’avaient collé, c’est ça l’Amérique. Les plus riches survivent et les pauvres crèvent. Ce schéma aussi grossier que possible ne s’appliquait hélas pas à toutes les situations, j’en étais la preuve vivante. Christina était riche mais mourut tout de même malgré la qualité de ses soins, laissant derrière elle un mari meurtri… et pour moi, le seul coupable à punir se nommait Livingscorporation, nommé plus communément « Livingscorp ». Un organisme de recherche de privé qui avait financé un mémorial il y a quelques temps, une preuve aussi hypocrite que le coup-bas mené d’une main de maître qui avait consisté à nous cacher qu’une pluie de météorites allait s’abattre dans l’Etat. C’est dans cet état de haine de rancœur que j’assommais le chauffeur de madame Cassidy Weasthon qui était comme ses habitudes l’indiquaient sur mon calepin, entrain de téléphoner à 15h40 derrière les poubelles. Je m’habillais rapidement en enfilant ses vêtements et pénétrais dans la voiture qui allait dans vingt minutes précises être la dernière demeure de notre scientifique préférée… J’étais, contre toute attente, serein, un sourire s’était même bien que faiblement, dessiné sur mon visage dont les traits finirent par enfin s’étirer, rendant à mon front une expression de plénitude que je n’avais pas éprouvé depuis longtemps. Justice allait bientôt être rendue. 15h56 , la portière arrière s’ouvrit rapidement, je remontais immédiatement la vitre qui me séparait de ma passagère, inutile de louper mon cou, de me trahir ou encore d’hésiter. D’après un article, moins on en sait sur la victime, plus il est facile de la tuer. Ainsi, je pris le choix de ne pas la regarder une dernière fois, la perspective de sa mort à elle-seule suffisait à m’apaiser. Je respirais un grand coup et attendis quelques secondes, le temps que sa voix détestable m’ordonne d’aller dans un endroit où nous n’irions jamais, sans fermer les yeux. Plus que quelques secondes… adieu la vie… cela représente si peu quand on y pense. Christina allait m’en vouloir… mais elle finirait par me pardonner et se réjouir de ma présence à ses côtés… c’était fini.

AMBRE WEASTHON as Meadow Xzavier (one of the princesses in Naharda) - 15H47

« Ambre, Ambre Weasthon. » Répétais-je à l’accueil, constatant que l’hôtesse d’accueil n’était pas plus avancée avec ce détail. « Weasthon. Weasthon comme Cassidy Weasthon. » Froncement de sourcils, elle ne comprenait pas. Bon sang ! Quelle gourde elle faisait avec son air stupide et peu mature pour le poste qu’elle occupait… « C’est ma tante. » « Oh, vous êtes sa nièce. » Pas de temps pour les sarcasmes, j’étais pressée et follement amoureuse… « Bingo ! C’est bien sa voiture là ? Celle qui vient d’arriver devant le parvis ? » Sa tête se pencha un instant sur le côté, je la vis regarder rapidement le planning. Comme elle semblait aussi peu à l’aise avec la parole que la compréhension, j’ajoutais. « Je la prends. » « Pardon ? » « La voiture, le chauffeur quoi. Elle doit bien en avoir d’autre, là j’ai absolument besoin d’un chauffeur, c’est le rush en ville, pas moyen d’avoir un taxi à moins de siffler comme un camionneur. » « Vous voulez… la voiture… je ne sais pas… madame Weasthon en a besoin, elle va arriver d’une minute à l’autre et… » « Cassidy a plusieurs voitures avec chauffeur, pas moi. Appelez-en un autre, ils vont accourir. J’ai un vol dans trois quart d’heures, j’ai besoin de la voiture. En fait, j’ai pas besoin de votre permission. » Compris-je enfin, il était temps. « Dites-lui seulement merci de ma part ! » Je la laissais en plan, pouffant comme une adolescente en quête d’adrénaline et satisfaite par le simple fait de tenir tête à une pauvre standardiste. Tenant fièrement par la main la jeune femme que j’aimais, je nous dirigeais vers la voiture que nous allions prendre d’une minute à l’autre. 15h55 Ma tendre entra dans la voiture la première, se jetant sur les fauteuils arrières aussi excitée que moi à l’idée de partir ensemble dans un week end prolongé et imprévu. « Mince, j’ai oublié un truc ! Je devais laisser un message pour Cassidy, c’est important. Je reviens. » Je rouvris rapidement la portière et me retournais. « Je t’aime, Everleigh Sullivan. » Annonçais-je sans rougir une seule fois, lui souriant et refermant la voiture, courant vers Livingscorp, atteignant presque le hall… 16h00
Je me suis rarement demandé quand j’allais mourir. Comment, c’était simple, je l’avais déterminé depuis longtemps, je ne voulais pas souffrir, je voulais mourir de tristesse en pleurant devant Titanic ou dans mon sommeil après une sieste trop prolongée au bord d’un lac. Le sang, la douleur… toutes ses choses m’effrayaient… je ne voulais pas souffrir. Il y a quelques mois de cela, j’aurais décrété vouloir mourir rapidement et sans douleur, le plus vite possible, avant de passer la barre des vingt-cinq ans. Aujourd’hui , je vous répondrais que je ne veux pas mourir maintenant mais, que je veux comme la plupart des personnes censées de ce monde, vivre, vieillir et mourir aux côtés de ma bien-aimée. J’ai enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps… l’amour. Cette chose aussi instable sur laquelle on bâtit tels des inconscients épris et fous une vie. Au fond, peu importe la manière dont on meurt, cela importe peu, la seule chose que je pourrais vous dire c’est… pas maintenant.
KATHARINA LAURENS (house surgeon) - 16H11

« Kate, là ! » Indiquait une interne dans mon service pour ce jour en indiquant l’écran plat accroché en haut du mur de la salle d’attente. Une voiture piégée venait d’exploser devant Livingscorp, un organisme de recherche privé avec lequel nous n’aimions pas collaborer, nous ne le faisions jamais, à ma connaissance. Je me tournais alors vers les patients dont le regard était rivé sur l’écran, l’émotion se lisait sur leurs visages et les images terrifiantes d’une chose qu’on n’espérait pas voir de sitôt venaient de jeter un froid dans l’assemblée… « La police est déjà là ? » « J’en sais rien… en tout cas les journalistes si, quelle bande de… » « Laurens, au centre-ville ! Perkins, logistique ! » Ni une, ni deux, je courrais dans l’ambulance désignée pour me conduire avec quelques personnes –très peu cela dit car deux autres accidents de la route (banals pourtant mais graves) mobilisaient les chirurgiens et tous étaient entrain d’opérer actuellement dans des opérations à risques. Ne restait que les internes et quelques résidents. « Vont établir un périmètre de sécurité. Va falloir être prudent… sait pas quel est le code d’urgence, doit quand même y aller… » « La police est déjà là ? » Demandais-je prudemment, sentant la tension monter d’un cran. D’une part, il y avait l’adrénaline, l’envie et l’excitation à l’idée d’arriver sur un scène ou je pourrais dominer de par mes connaissances la situation (supervisée tout de même par mes aînés) et d’un autre côté l’effroi que suscitait ses mots : voiture-piégée. Pas de place pour les froussards ! Les moins solides restaient à l’hôpital en attendant les ambulances, nous, nous en étions, dans le vif de l’action d’autant plus que l’on dénombrait déjà de nombreuses victimes… blessures graves , légères, aucune idée, tel était le problème… « Le protocole, docteur Laurens ! » « Je sais... je vais assurer. » Répondis-je, enfilant mes gants, me préparant à voir l'horreur sous mes yeux. « Vous n’êtes pas infaillible. Vous êtes douée mais bon sang ! Suivez le protocole, compris ? Si jamais, je vois que vous continuez à n’en faire qu’à votre tête, c’est direct’ dans l’ambulance et vous ne toucherez plus à rien jusqu’à nouvel ordre. » Ma résidente était stressée... on l'était tous. On ne savait pas à quoi s'attendre... lorsque le véhicule s'arrêta, nous nous forçâmes tous à respirer un bon coup avant de sortir en trombe du véhicule, ne sachant même pas ou donner de la tête sans même avoir franchi un pied dehors...
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Johéline McBride

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyDim 5 Juin 2011 - 6:20

Elle roulait sur Lincoln avenue, gardant les yeux rivés sur la voiture face à elle. Les mains crispées sur son volant, elle s'impatientait. Elle suivait depuis quinze bonnes minutes, la voiture d'un suspect, McFaden. Ce dernier avait été récemment interpelé suite à la fusillade lors de la conférence à Livingscorp. Et Johéline était certaine qu'il préparait un mauvais coup. Elle en avait parlé à son coéquipier qui avait dit qu'elle s'en faisait trop. Mais la jeune femme était certaine qu'un mauvais coup se préparait. Elle avait demandé à feuilleté le dossier de McFaden et elle avait découvert que sa défunte femme qui avait été tué lors de la pluie de météorites, était née un 2 juin. Aujourd'hui, cette femme aurait eu trente-six ans. Et si le suspect voulait se venger, c'était le jour idéal. C'est pour cette raison qu'elle était passé au commissariat. Même si elle était en congé, elle ne pouvait pas retirer cette appréhension de son esprit. Mais au poste, on lui expliqua que les patrouilles disponibles étaient occupées ailleurs. D'accord. Cela sous entendait qu'elle devait s'en occuper toute seule. Elle reprit donc sa voiture et elle avait dans l'optique de se rendre chez McFaden, histoire de lui parler un peu et éventuellement de le convaincre de ne rien tenter s'il avait quelque chose à l'esprit. Et c'est en tournant dans la rue du suspect, qu'elle vit sa voiture débouler devant elle, à vitesse normale. Elle s'engagea alors sur la même route. Elle ne suivit un moment avant de le voir prendre la direction de Livingscorp. Alors ça s'était une très mauvaise chose...Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle avait une très mauvaise impression.

Elle chercha rapidement son téléphone portable dans son sac qui était posé sur le siège passager. Elle fouilla à l'intérieur d'une main, tandis que la seconde était posée sur le volant, suivant la berline de McFaden. Elle attrapa enfin son portable. Elle pianota dessus pour composer le numéro du poste. La sonnerie retenta trois fois avant qu'une voix féminine se fit entendre. « Commissariat de Wellington? » « C'est McBride, passe moi le chef Connor. » Un silence se fit entendre. La policière répéta: « Le chef Connor, c'est important! » La femme à l'autre bout du fil reprit la parole. « Désolée mais il n'est pas disponible. » « Bon sang Kendricks, arrête de faire chier, passe moi Connor! » La tonalité se tut. Jo' fronça les sourcils. Elle jeta un œil à son téléphone. * Appel terminé * Punaise!! Johéline poussa un juron avant de recomposer le numéro. Elle retomba directement sur le répondeur du standard. Super! Elle releva les yeux sur le véhicule face à elle. Il venait de franchir un feu vert mais il passa au rouge juste après, et la voiture devant elle, s'arrêta. Une nouvelle fois, un juron sortit de sa bouche. Elle était coincée. Elle vit la voiture de McFaden tourner au coin de la rue, disparaissant de son champ de vision. Elle reprit son téléphone en main. Elle composa à nouveau un numéro et échoua sur le répondeur de son petit-ami. « Dirk, je sais que tu vas croire que je délire mais jsuis sure McFaden prépare un mauvais coup, il va à Livingscorp, je vais le suivre. Demande à une patrouille de venir, stp. » Elle raccrocha, laissant retomber son téléphone dans son sac. Dès que le feu passa au vert, elle reprit la route. Elle sortit son arme de service et le coinça à sa ceinture de jean. Elle arriva rapidement sur l'avenue où se trouvait le grand bâtiment de Livingscorp. Elle ne trouva pas la voiture de McFaden. Elle roula sur l'avenue sans voir sa voiture. Elle soupira, se garant sur le côté, face au bâtiment. Elle jeta un œil à son portable mais ce dernier était en panne de batterie. Génial! Elle ne savait même pas si le message avait été transmit à son petit-ami. Elle resta derrière le volant. Il devait être dans les environs. Elle aperçu près de l'entrée de Livingscorp, une limousine et une voiture de police juste devant. Tiens....

Elle retira sa ceinture de sécurité. Elle allait sortir quand elle aperçu McFaden, en costume à l'avant de la limousine. Mais la vitre ne resta pas longtemps baissée. A quoi jouait-il?! Elle sortit du véhicule, claquant sa portière. Elle avança rapidement vers elle quand la limousine explosa. Elle fut projetée en arrière. Elle percuta une voiture qui venait, passant au dessus du toit pour atterrir de l'autre côté du trottoir. Johéline fut plongée dans le noir quelques secondes. Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, elle vit plein d'éclats voler au dessus d'elle, dans un tourbillon de poussière. Elle grimaça, sentant une vive douleur dans la poitrine. Elle referma les yeux. Du sang coulait de sa bouche. Elle avait quelques coupures sur le visage, un morceau de taule planté dans sa cuisse et une plaie sur la tête. Sur le dos, elle tenta de se redresser mais n'y arriva pas. Elle gémit à ce geste qui lui procura une douleur dans tout le corps. Elle se tourna sur le côté, essayant de prendre appui sur ses mains. Elle recracha un peu de sang qui tacha le bitume. Elle avait l'impression de se sentir dans une bulle. Les sons lui parvenaient avec difficulté. Johéline n'arrivait pas à se redresser. Elle se sentit à nouveau perdre pieds.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 6 Juin 2011 - 3:21

C'est une belle journée. Je me rends compte que depuis que je suis avec Wyatt, je suis capable de savourer les belles journées comme celle-ci. Je n'ai jamais sût ce qu'étais le bonheur, maintenant, je le sais. Certains penseront que je suis une idiote et niaise, mais vous savez quoi ? Je m'en fiche ! Je suis enfin capable de respirer à pleins poumons. Je me sens enfin en vie. Finalement, je ne l'étais pas vraiment avant Wyatt. Oui, il y'a clairement eu un avant Wyatt et puis il y'a maintenant. Quand je repense à ce qu'étais ma vie avant, je me demande comment j'ai fait pour la supporter. Cela me parait tellement médiocre maintenant que j'ai ce que j'ai. Je n'étais qu'une pauvre fille perdue, renfermée sur elle-même et ayant perdu espoir en la vie, n'ayant plus le courage de me battre contre une malédiction qui me rongeait tout entière. J'étais... désespérée, probablement tout aussi désespérante pour le monde extérieur. C'est fou de penser à quel point ma relation avec Wyatt et cet amour m'avait aidéz à me relever. Wyatt m'a sauvé, j'en suis convaincue. Il est vrai qu'il m'arrive toujours d'être perdue et c'est normal, on est tous un peu perdus parfois, mais ce que je veux dire, c'est que depuis qu'il est là, je ne me laisse plus abattre. J'ai de l'espoir et je crois que que bonheur existe vraiment. Alors, je ne peux pas le perdre, je ne veux pas le perdre. J'ai dit que ma vie était nulle avant Wyatt ? Elle serait bien pire que ça après lui, si il en disparaissait.

J'arrivais en marchant près de Livingscorp. N'ayant aucun cours aujourd'hui, j'avais travaillé jusqu'à 15h30 à la librairie. Wyatt et moi avions prévu de nous retrouver plus tard, vers seize heures afin de rentrer ensemble. C'est incroyable le temps qu'on perds quand on à pas de véhicule, mais j'avais fini par m'y habituer. Trois mois plus tôt, ma voiture avait brûlé lors de l'effroyable carambolage qui s'était produit la nuit du blackout. Un souvenir qui dans ma tête était toujours très présent. Les images de ce chaos me revenaient parfois. J'avais de la chance de m'en être sortie, beaucoup avait été gravement blessés ce jour-là. Je me trouvais sur le trottoir face à Livingscorporation, remarquais un véhicule avec chauffeur qui patientait devant l'entreprise. Je relevais la tête lorsque je vis Wyatt sortir de l'établissement, souriant lorsque je le vis. Je décidais d'attendre ici qu'il me rejoigne, n'ayant qu'une hâte, l'embrasser et le serrer dans mes bras. Dire que désormais, je pouvais le toucher sans craindre de lui faire du mal. Il était temps !

Mes réflexions furent interrompues par le bruit de l'explosion de la voiture garée devant Livingscorp. Ce bruit m'était trop familier et me replongeait dans le chaos que j'avais déjà vécu lors du carambolage. Les lieux me rappelaient quant à eux la fusillade qu'il y avait eut lors de la conférence de Livingscorp. Aucun cri ne parvient à sortir de ma bouche, mon manque de réaction témoignait du choc que j'étais en train de subir. Cette voiture venait d'exploser en plein centre-ville. Un attenta ? D'autres voitures aillaient t-elles aussi explosé ? En réalité mes pensées étaient beaucoup plus concentrées sur autre chose. Wyatt avait disparu de ma vue. Je l'avais vu quelques secondes avant de l'explosion, non loin de cette voiture qui en explosant avait pu emporter Wyatt avec elle. Je refusais de penser à la possibilité que Wyatt soit...
J'aurais dû courir, hurler, faire quelque chose, mais encore une fois, je me retrouvais bloquée, prisonnière de ma tétanie et incapable de réagir. Les yeux rivés sur la scène, les larmes coulaient sur mon visage sans que je m'en aperçoive. Mon corps s'était mit à trembler et je respirais avec difficulté. Très vite, j'eus l'impression de manquer d'air, j'essayais d'inspirer et de respirer, faisant des bruits peu discrets. Je sentis mon coeur se serrer et me laissais tomber à genoux sur le sol, bien que consciente, mais totalement sous le choc. J'avais l'impression d'avoir perdu toutes mes forces. Je n'arrivais plus à respirer... Je ne pouvais plus respirer...

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 6 Juin 2011 - 8:29

La vie prend souvent de drôles de tournants. On se réveille comme tout les matins, on fait ce que l'on a à faire. On s'enfile des tasses de cafés pour tenir le coup. On pose notre regard sur ce qui nous entoure, ceux qui nous entourent. Et puis, on finit par remercier le ciel de nous avoir doté généreusement. Ce jour là, les choses allaient à nouveaux subir des chambardements. L'harmonie qui régnait au commissariat - évidement tout est relatif - allait à nouveau en prendre pour son grade. C'était un jeudi d'apparence calme, en plein mois de Juin. Une belle journée en perspective, en perspective.

« Grant , dans mon bureau ! »

La voix tonitruante du Chef était venue brisée ma conversation téléphonique avec l'une de mes taupes. Raccrochant le combiné, je m'étais vu forcé d'obéir à cet impératif, trainant quand même du pied. J'appréhendais ce qu'il avait à me dire. J'espérais qu'il ne me donne pas de travail supplémentaire, le soir même j'avais un truc à faire. En rapport avec mon identité secrète. Armé d'un courage sans limite, je poussais la porte de ce maudit bureau, croisant des doigts pour que l'entretient ne s'éternise pas.

***

Succession de contres temps. D'obstacles au bon déroulement de mon planning. Je n'aimais pas faire d'écarts. Tout était réglé à la minute près.

« Hey Grant, l'officier Nichols a lâché son post, il est allé récupérer les gosses des équipiers , t'peux reprendre l'examen du dossier du " Tueur Roux " »

- Sérieusement Finley : tu m'emmerdes ! ( je soupirais et poursuivais) Et je le récupère où ? Sur son bureau ?

Il était 15h50 , mes pas m'avaient mené au bureau de la " standardiste ". Je m'y étais rendu à contre coeur. Habité par la sensation étrange de lui devoir des comptes. Elle avait été si importante dans ma vie. Mal à l'aise, je m'étais posté face à elle, demandant à ce qu'elle me restitut le dit dossier : « Commissariat de Wellington? » Je lui fis signe de se magner , elle , de me taire : « Désolée mais il n'est pas disponible. » Elle raccrocha , esquissant un sourire en ma direction et me tendit l'enveloppe. Je lançais un bref merci, passant mon chemin. Je ne voulais en aucun cas m'éterniser et devoir reprendre la discussion là où elle s'était arrêtée.

Mes yeux parcouraient les écrits à la recherche du moindre indice me permettant d'avancer. C'était une belle journée en perspective, en perspective.

« Grand Dieu , une explosion a eu lieu devant le siège de Livingscorp...ÉTAT D'ALERTE ...Grant, Hopkins, Jefferson , Stuart , j'vous veux sur les lieux dans moins de cinq minutes ! INSTALLEZ UN PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ »

Ces mots avaient résonné avec une puissance telle que nous avions déserté les lieux avant même qu'il n'ait pu finir son speech. Attrapant mon flingue , le fourrant dans son étui que je passais sous mon bras, j'entrepris de quitter le commissariat. Enfourchant ma Ducati, je sortis mon cellulaire du blouson que je portais, remarquant au passage un appel en absence, je composai le numéro de ma messagerie :« Dirk, je sais que tu vas croire que je délire mais jsuis sure McFaden prépare un mauvais coup, il va à Livingscorp, je vais le suivre. Demande à une patrouille de venir, stp. »
Stupéfait , j'appuyais sur pédale d'accélérateur , putain de merde, où est-ce qu'elle était allée fourrer son nez , encore ?!

***

Les rues défilaient à allure folle , mes pensées étaient toutes dirigées vers mon ex coéquipière qui se sentait l'âme d'une wonderwoman.Qu'est-ce qui lui était passé par la tête de vouloir à nouveau jouer les enquêtrices de choc ?
Des cris me parvinrent, une fumée aveuglante. Cette chaleur étouffante remontant d'une carcasse de voiture. Cette limousine en feu. Et puis...la voiture Z859 immatriculée WELL878 95541 , la même qui était attribué à l'officier Nichols. Bordel !
Mes pas s'étaient pressés en direction de l'ambulance. Les secouristes à bord allaient m'aider à mettre en place le plan de délimitation. Je devais sécuriser les lieux , en évacuant d'abord les alentours. Me dirigeant d'un pas décidé vers une petite brunette , je lançais montrant ma plaque :

- Inspecteur Dirk Grant M'dame ! Vous êtes médecin ?

Elle acquiesça déclinant son identité, une certaine Katharina Laurens, en d'autres circonstances , j'aurai certainement été enchanté de faire sa connaissance, seulement dans l'urgence...:

- Suivez bien mes instructions : essayez de mettre à l'abri le plus de monde possible. N'approchez surtout pas de cette voiture et ...( je la vis , prête à agir)...bon courage alors !.

Un regard entendu et je disparaissais derrière des passants en fuite. Mais où était passé Johéline ?
En faite, j'étais tout aussi perdu. C'était une première pour moi. J'avais peur de perdre tout mes moyens.




Dernière édition par Dirk James Grant le Mar 7 Juin 2011 - 23:24, édité 1 fois
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Aedan Z. Wooley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 6 Juin 2011 - 12:11

Qu'est ce que je foutais en ville ? Bonne question. Je n'en sais rien. J'ai eu envie de quitter les quatre murs qui me sert de baraque et parce que j'en avais marre d'entendre mon père geindre face à une rediffusion d'un match de football où l'équipe qu'il soutient a perdu. Je trouvais cela trop stupide. Lui, assis devant la télé, déjà bourrée de si bonne heure et s’égosiller face à des joueurs en petit short court. Ma hantise, ouais, ça serait de lui ressembler finalement et de finir comme lui. Seul, alcoolique, avec un monde ruine. On peut dire que j'avais emprunter la bonne voie pour finir comme lui. Les chiens font pas des chats, enfin façon de parler vu qu'il n'est pas vraiment mon père, enfin c'est la génétique qui le dit. Mon oeil accroche une voiture, on dirait celle de Line quand elle est venue me chercher une fois, le soir de nos retrouvailles si je puis dire cela comme ça. Je tourne la tête par réflexe et je reconnais Line. La jolie et grande Line. C'est plus la petite enfant que j'ai connu. Ah ! Ca non. Je crois que je mettrais du temps à m'y faire ... ça me fait bizarre voilà tout. Elle a une tête sérieuse alors je me dis qu'elle doit être occupée ou énervée, enfin peu importe, je m'enfout, je la quitte du regard et continue ma marche. Je tourne au coin de la rue, la main dans les poches et me dirige vers un petit café. J'ai faim, j'ai rien mangé encore et mon monstre d'estomac se plaint en une complainte de grognement.

Seulement un grognement résonne, un grognement plus lourd, plus assourdissant qui fait trembler le sol et ça provient pas de mon estomac. Je reconnais un bruit d'explosion, et c'est pas un petit bruit comme les cocktail molotov que je m'amusais à faire à L.A. Non celui-là c'est un gros. J'entends déjà des gens paniqués courir vers moi pour se mettre à l'abri. Et moi, Line, elle me revient à l'esprit et d'un coup, le sang me monte au crâne, se pourrait-il que ... ? Oh merde non ! Oh merde non ! J'ai déjà perdu un McBride moi. Non. Non. C'est pas possible. Je suis pas médecin, je suis pas policier, je suis rien moi. J'ai aucune aptitude pour ce genre de situation mais mes jambes, elles courent. Ouais. Elles courent vers le bruit de l'explosion avec mon coeur qui bat à la chamade parce que ouais, je flippe. Je flippe grave. J'ai pas envie de perdre un autre souvenir de gosse que j'ai. Parce que vous savez moi, j'ai que ça pour me rattacher, pour tenir à la surface, ma vie de gosse. Même si je suis plus tout à fait pareil, même si je fais celui qui ressent rien, qui s'enfout de tout et surtout d'elle. Le faite est que j'ai pas envie de revivre l'épisode Ryan version petite soeur. Je me rue vers l'accident me faisant percuter par des gens paniqués qui ne demande que l'asile d'un abri sûr, je le vois à leurs regards qu'ils sont grignotés par la peur. Je le suis aussi sauf que je vais dans le sens contraire. Et là, c'est la fête, je me reçois des coups de coudes dans les côtes, des paires de claques dans la face, on me marche dessus, je fais de mon mieux pour ne pas tomber sur le sol, sinon je risque de me faire piétiner. Je gueule, je fais des poings et des mains pour me faufiler un passage, même minime à travers la masse de gens affolés. Je sens déjà un goût de fer envahir ma bouche, un con m'a frappé au visage. Tiens, je te rends ton coup, parce que moi, j'ai pas que ça à foutre, je dois aller voir, je dois aller la voir. Je veux être sûr qu'elle va bien parce que je sais pas... parce que c'est important. Finalement, un gars plus costaud que moi -et c'est pas bien difficile de l'être plus que moi- me percute et me projette contre le coffre d'une voiture en arrêt. Ma tête heurte la ferraille. Putain de merde ! Salopard ! Et voilà déjà que la foule me happe et m'avale, mon corps heurte le sol, je sens des paires de pieds qui me piétinent. J'ai mal alors pour sauver ma peau et pas finir en bouillie, je me hisse sur le coffre à l'abri de l'océan de fou qui courent dans tous les sens.

Je grimpe sur le toit de la bagnole et me tient debout. Je regarde la scène enfumée et aperçoit la voiture de police aperçue tantôt, la voiture devant elle est en feu alors je la cherche du regard, paniqué, c'est vrai, je l'avoue. Je cherche et je cherche. Je la trouve, étendue sur le sol essayant de se relever. Et puis, je sais pas, un réflexe incontrôlable ou je sais pas un truc du genre. Ca sort de mes tripes et ma bouche s'ouvre « LINE ! LINE ! » mais ma voix ne semble pas parvenir à ses oreilles alors je descend en hâte de ma tour de guet et me rue avec difficulté vers elle, me recevant au passage des coups encore et encore. Finalement, j'opte pour la solution de dernier recours, mon pouvoir. Mon corps devient vite brûlant et les gens s'écartent pour ne pas me toucher. Ils sont tellement fou et paniqué qu'ils ne tiquent pas sur moi, tant mieux et je progresse rapidement vers ma cible, Line. Crevé, je tombe à genou à ses côtés, la flamme tantôt allumée s'éteint aussitôt. D'une main hésitante, je l'oblige à s'étendre complètement sur le dos « Line ! Line ! Reste étendue ! C'est Aedan ! Hey Line, tu m'entends ? » Je sais pas trop si elle est consciente ou en état de choc alors de mon corps j'essaie de faire barrage aux derniers fous paniqués dont on est sur la trajectoire. Je sais pas quoi faire, je suis pas docteur ni rien. Je suis rien moi. Alors j'hurle à l'aide, j'appelle un docteur parce que des secours vont pas bien tarder non ? Et puis, ça a l'air grave ce qu'elle a. « Line ! Reste avec moi hein ! Des secours vont arrivés ! Tiens bon » Je suis rien moi. Je sais pas quoi faire. J'en ai marre d'être rien, moi.
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 5:09

Sortant en trombe de l'ambulance, je me fis immédiatement arrêtée par ce qui semblait être un policier parmi la cohue, du moins, c'est ce qu'indiquait son uniforme, néanmoins, il jugea nécessaire de me montrer sa plaque, s'annonçant de lui-même : - Inspecteur Dirk Grant M'dame ! Vous êtes médecin ? Je répondis du tac au tac, non pas par surplus de confiance en moi, seulement parce que nous étions formés pour ordonner nos idées rapidement : « Katharina Laurens, oui, service de chirurgie, je peux donc m'occuper des traumas graves. » - Suivez bien mes instructions : essayez de mettre à l'abri le plus de monde possible. N'approchez surtout pas de cette voiture et ... Je n'écoutais pas le reste de ses imbécilités et le dévisageais, incrédule avec mon kit de survie précaire, arquant un sourcil, pressée et surtout ahurie. « Inspecteur... » Je fronçais les sourcils et regardais son insigne de plus près. « Grant. Je suis médecin, mettre à l'abri le plus de monde possible c'est votre job, pas le mien. On a un protocole. Nous devons d'abord évaluer rapidement les blessés avec de la couleur, c'est chiant, donc j'ai pas que ça à faire de mettre à l'abri qui que ce soit. Faîtes votre travail, je fais le mien, merci. » Je le poussais par l'épaule pour le devancer et me rendre d'avantage sur les lieux pour établir un diagnostic rapide. Dieu seul sait à quel point nous aurions eu besoin de Liv pour coordonner tout, c'était son travail ! Les gens couraient dans tous les sens, certains filmaient même la scène comme témoins de la fin du monde, si l'heure n'était pas aussi grave, je me serai bien laissée aller dans l'art du sarcasme... tout le monde criait, courrait, hurlait... il fallait rapidement que je calme mes yeux avant d'agir. Je pris donc un souffle et m'apprêtait à me diriger vers les voitures en feu mais les démineurs devaient d'abord évaluer le risque d'une seconde bombe dans le périmètre, immédiatement, je me dirigeais vers une marre de sang tandis que certains citoyens vomissaient à la vue du sang et des blessures. « Line ! Line ! Reste étendue ! C'est Aedan ! Hey Line, tu m'entends ? » Je posais immédiatement mes genoux à terre, presque crier pour que ces deux personnes m'entende à cause du chaos... « Je suis médecin ! Poussez-vous. » Dis-je en repoussant le jeune homme de l'épaule alors qu'il faisait barrage pour éviter que la pauvre femme se fasse piétiner. Il avait de l'idée ! Je criais donc à son attention : « Faîtes la même chose sur votre amie et moi pendant que je regarde ! » Je ne pouvais pas bouger la jeune femme, un morceau de taule était planté dans sa cuisse, une plaie baignait sa tête dans son propre sang, je ne fis donc pas attention aux multiples coupures sur son visage, ces blessures là étaient superficielles. « Vous vous appelez Line, c'est ça ? Line, je suis médecin, je m'appelle Kate, je vais vous demander de m'écouter et faire ce que je vais vous dire, clignez des yeux pour me répondre. » Mes mains gantées touchèrent prudemment sa cuisse que j'évaluais, visage impassible. Cette qualité qu'était de camoufler mes émotions ne me faisait pas défaut au travail puisque l'expression faciale était une chose rudimentaire dans ce domaine, inutile de l'inquiéter par un froncement de sourcils, un plissement de lèvres. « Line, ne bougez pas, ne bougez surtout pas, ça pourrait aggraver l'état de votre cuisse. Ne tentez pas de vous relever ! » J'ouvrais rapidement la mallette de secours et collais un auto-collant rouge sur le haut de la jeune femme, ce protocole indiquait un ordre à suivre pour les secours. « C'est juste un code couleur pour nous permettre de nous repérer. » Je cherchais des compresses et les appuyais sur la blessure pour éviter qu'elle ne perde tout son sang. C'est là que je remarquais son uniforme... comme quoi même l'uniforme le plus simple à distinguer reste invisible lorsque l'esprit de l'homme est accaparé par autre chose. Je regardais rapidement sa blessure à la tête et m'approchais de son visage. « Votre blessure à la tête est bénigne mais le choc a été violent. Vous aurez probablement envie de vomir ou vous cracherez du sang, ne vous inquiétez pas. Je vais revenir dès que possible, je dois évaluer les autres blessés. En attendant, je vous donne une dose anesthésiante. » Ajoutais-je en lui montrant l'aiguille, toujours expliquer à la victime la démarche à suivre. Inutile de préciser qu'elle risquait de perdre sa jambe, j'injectais de la morphine dans la veine de son avant bras. Je me relevais et me fis bousculer, bousculant le jeune homme et remarquais qu'il avait été bien amoché. J'attrapais une petite lampe de ma poche et attrapais son visage, nous mettant dans une posture peu confortable mais surtout bancale. Regardant rapidement l'état du jeune homme, je lui collais un auto-collant vert sur son torse. « Code-couleur, c'est pour faciliter notre travail. Restez avec elle, continuez à faire ce que vous faites. Si elle vomit ou crache du sang, pensez à basculer sa tête sur le côté pour éviter qu'elle ne s'étouffe. Ne la bougez surtout pas ! Ne l'obligez pas à parler ! Moins elle parlera, mieux ce sera. Par contre, vous, ne cessez jamais de lui parler, jamais avant que les secours n'arrivent. Si ça s'empire... » Comment formuler la fin de la phrase ? Pas de temps pour y aller avec des pincettes ! « Hurlez docteur Laurens, j’essaierai de venir rapidement. » Impossible de savoir ou arrêter son regard... je courrais sans m'arrêter, faisant le parcours du combattant pour rechercher un membre des forces de l'ordre... et puis je retrouvais le type, le type qui m'avait prit pour une infirmière ou un truc du genre. « Hey vous ! Grunt, Grount ! » Impossible de me souvenir de son nom, je ne précisais bien entendu pas qu'une de ses collègues risquait de perdre sa jambe, cela le perturbait et l’empêcherait de faire son travail correctement. « Les démineurs sont arrivés ? Le périmètre est-il sécurisé ? J'ai besoin d'accéder à la voiture en feu ! Putain EH OH ! » Je n'étais pas entrain de l'agresser ! Seulement, je devais hausser le ton parce que personne ne s'entendait en raison des gens qui hurlaient à la mort. « LE PÉRIMÈTRE EST-IL SÉCURISÉ ? OU SONT LES DÉMINEURS ???? »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 10:10

Il était 15h45 lorsque je fus congédié. Ma journée avait non seulement été épuisante mais aussi barbante que répétitive. Une seule chose cependant me faisait apprécier la vie à la juste valeur de la personne qui me donnait envie de la vivre. Une femme, une femme fatalement irrésistible, incroyablement douce et d'une étonnante gentillesse, une femme désintéressée, fort heureusement pour elle puisque je n'avais rien de matériel à offrir ni même un quelconque statut social. Je n'étais le fils de personne, personne ne connaissait mon père ou presque et tout le monde ignorait que ma défunte mère l'était. Nonobstant j'étais désormais l'homme de quelqu'un, d'une femme en particulier et j'en oubliais dès lors que j'en étais le fidèle serviteur, l'homme épris, le chien de compagnie. Je l'aimais et bien que cette perspective emplissait ma vie de couleur, nul ne pouvait nier que je rentrais dans le moule, devenant niais et commençant à voir la vie de tant de manières différentes. Je divaguais sans arrêt et fus soulagé de constater à quel point l'esprit se repose lorsqu'il pense à l'être qu'il aime et non à ceux qu'il a perdu bêtement en voulant jouer les héros. Je n'étais plus un quelconque héros. J'étais le sien et quelque soit mes faiblesses, je le resterai. Ce que j'avais accompli mais surtout ce que je n'avais pas accompli ne semblait aucunement compter pour elle tant elle était heureuse de l'homme que j'étais, surtout de l'homme que je m'efforçais de devenir. Elle était loin d'être l'une de ses filles de joies qu'on prenait dans les toilettes d'un vulgaire fast-food à l'image de ce qu'elles étaient et du moment que nous comptions passer ensemble, elle représentait là tout le charme et l'attrait que peut symboliser la femme dans toute son excellence et je découvrais, jour après jour des sentiments et des émotions qui m'avaient quittés depuis longtemps. La jalousie par exemple, j'en découvrais les délices et les supplices, le simple fait de la voir rire avec un autre, de la voir traîner avec un autre et de remarquer son air crispé lorsque je m'adresse à une autre... à tous ses plaisirs frivoles qui rythment nos vies et qui pourtant font le quotidien de tous ses hommes...

C'est ainsi que je sorti du bâtiment, tout sourire aux lèvres, souriant pour aucune raison apparente, bras ballants et cheveux dans le vent. Vous devez suivre un traitement médicamenteux, la dépression est une maladie Wyatt. Tous des charlatants ses médecins. J'eus l'idée saugrenue de me rendre au cabinet de mon psy à 38$ de l'heure pour lui balancer ma joie en plein visage. Jaymee était mon remède contre la dépression, ses baisers contre la déprime. J'eus soudainement envie de jouer du saxophone dehors, là, sur le parvis de Livingscorp jusqu'à m'en faire péter les poumons juste pour jouer autre chose que du blues, jouer un peu de jazz, pourquoi pas faire un bœuf avec des musiciens inconnus dans une scène que l'on voit régulièrement dans les films, vous savez celle ou un musicien ou un chanteur commence à jouer/chanter et qu'il est suivi par une horde de gens fous de son espèce. Bien entendu, il s'agirait là de jouer et non de remuer du popotin en levant les bras comme un de ses films stupides comme High School Musical ou un truc du genre. Je me mis alors à rire, levant la tête, laissant mon regard redescendre de lui-même vers la belle limousine qui se tenait devant l'organisme. Dieu seul sait à quel point je déteste ce genre de voiture, d'une part parce qu'elles prennent trop de place et inutilement, ensuite parce qu'elles sont trop tape à l’œil et dès qu'un passant en voit une, il est tellement sûr qu'elle appartient à une célébrité qu'il reste devant comme un idiot, téléphone en main prêt à dégainer le flash histoire d'aveugler une star de la télé-réalité ou que je sais-je encore histoire de dire 'vous voyez, ils sont comme tout le monde ! moches !' et bien je te verrais bien moi, espèce d'abruti être agressé dans la rue, flash dans les yeux... je levais donc les yeux au ciel en remarquant qu'une personne s'était approchée pour regarder de plus près avant de tourner les talons, pressée.
C'est là que je la vis, toute apprêtée, magnifique sous le regard du soleil, m'attendant en face comme une épouse comblée et heureuse devenir chercher à pied son tendre mari et pour la première fois de ma vie, je ne m'étais senti aussi heureux de rentrer dans les conventions. Un jour, peut-être, elle sera mienne, légalement et jamais je ne pourrais rendre aussi fier mon cher père que je n'avais pas vu depuis des lustres. Et puis il y eu un bruit assourdissant, un choc si monstrueux que je me sentis projeté en arrière, jambes tremblantes qui ne portaient plus mon pauvre corps, je me cognais violemment la tête par terre et ce fut le noir total. A mon réveil, les gens hurlaient, pleuraient, criaient tandis que la voiture qui avait explosé brûlait dans un brasier incontrôlable, la voiture de police garée devant brûlait quant à elle aussi en partie et de nombreuses ambulances commençaient à investir les lieux. Je me touchais la tête et sentis un liquide se mélanger entre mes doigts. Premiers réflexes; je clignais des yeux machinalement, prononçais deux trois mots et bougeais rapidement les orteils. Rien de grave, une petite commotion, quoi que je ne suis pas médecin. Pas de blessures autres dans le corps, peut-être une ou deux coupures lors de ma chute, j'avais du tomber sur des gravas ou autre chose de ce genre. Je me sentis néanmoins paralysé, paralysé par le choc ou la peur, je l'ignorais, j'entendais tout, je voyais tout, du moins le ciel et la fumée, percevais les cris déchirants et eus soudainement la nausée, une profonde nausée ce qui me força à me relever, je rendis alors sur le parvis jusqu'au fond de mes tripes alors que l'odeur du sang sur mes mains ajoutait à l’horreur une touche de monstruosité. « Jaymee ! » Hurlais-je, mes lèvres agissant plus vite que mes pensées. Bon sang ! Avait-elle avancé ? Était-elle... Je me relevais brutalement, retombant aussitôt sur les genoux. Mes jambes ne me portaient plus. « Aaaaaah ! » Exclamais-je sous la douleur d'un crac. Mes genoux saignaient, de simples coupures, je pense, rien d'insurmontable, je me relevais une seconde fois, plus lentement et restais figé devant l’horreur pendant que mes genoux tremblaient, ma respiration saccadée me donnant le rythme pour courir, je m'élançais... je me sentis voler. Littéralement, je courrais jusqu'à ne plus pouvoir m'arrêter, ayant l'impression de franchir toute limite humaine alors que j'enjambais, genoux en sang les barrières des agents de la sécurité, me faufilant à travers la foule, ne sentant qu'à moitié les gens en contresens me rentrer dans les côtes, ne voyant plus qu'une silhouette se distinguer au loin, courant vers elle et sans jamais m'arrêter, saisissant son corps et remarquant au passage son étrange posture mais ne m'en souciais plus, remontant son corps, la portant à bout de bras par la taille et le dos, nous emmenant un peu plus loin de l'agitation, loin de la foule en délire mais à pas plus de cinq mètres de là non plus, la plaquant violemment contre le mur de ce qui semblait être une banque, tout en la portant encore et encore de sorte de former une cage protectrice autour d'elle... j'eus pour la première fois de ma vie... une montée d'adrénaline.
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Johéline McBride

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 10:33

Elle n'avait pas eu le temps de réagir, pas eu le temps de se mettre à couvert. Cette explosion avait surpris tous ceux qui étaient présent sur les lieux y compris Johéline. Elle s'était décidée à aller voir McFaden. Elle traversait la rue quand elle fut projetée quelques mètres plus loin en arrière. Elle avait perdu connaissance quelques secondes. Et quand elle rouvrit les yeux, elle fut happée de plein fouet par une douleur horrible dans tout le corps. Par réflexe, elle tenta de se relever mais elle n'y parvenait pas. La blessure à sa cuisse, était très très douloureuse. Elle ne pouvait pas voir la blessure, mais cela lui faisait terriblement mal. Elle n'arrivait toujours pas à percevoir le moindre bruit ou la moindre parole, tout lui parvenait parvenir dans une sorte de bulle. C'était très désagréable. Mais la policière commençait à comprendre ce qui venait de se passer. Elle avait eu raison de se méfier. McFaden venait de faire sauter la berline garée devant Livingscorp. Elle n'arrivait pas à y croire, que ce type ai pu commettre un attentat de ce genre. Toutefois une vive douleur à la cuisse lui fit perdre le fil de ses pensées. Elle leva les yeux à nouveau, ayant beaucoup de mal à les garder ouvert. Elle aperçu une ombre au dessus d'elle, puis le visage d'Aedan. « Line ! Line ! Reste étendue ! C'est Aedan ! Hey Line, tu m'entends ? » Elle le voyait remuer les lèvres mais ne comprenait strictement rien à ce qu'il pouvait lui dire. « Line ! Reste avec moi hein ! Des secours vont arrivés ! Tiens bon » Elle porta une main tremblante sur sa tête. Elle sentit du sang sur ses doigts, qui glissa entre ses phalanges. Elle ne se sentait pas très bien. Elle avait l'impression de tomber dans un puits sans fin. Elle posait parfois son regard sur Aedan qui semblait paniqué. Est-ce que cela voulait dire qu'elle était mal en point? Lui qui semblait toujours si sûr de lui d'ordinaire...Dirk allait encore lui dire qu'elle avait merdé... « Vous vous appelez Line, c'est ça ? Line, je suis médecin, je m'appelle Kate, je vais vous demander de m'écouter et faire ce que je vais vous dire, clignez des yeux pour me répondre. » Elle tourna doucement la tête vers la jeune femme qui s'était posée au dessus d'elle. Elle l'observa, ne l'ayant jamais vu jusqu'ici. Mais elle aperçu l'uniforme sur son dos, un médecin. Elle la trouvait vraiment jolie...C'était idiot de penser à cela. Mais n'entendant rien de ce qu'elle pouvait dire, elle se contentait de l'observer. Et elle lui inspirait confiance, même si elle voyait bien dans ses yeux qu'elle était concentrée sur sa tache. Johéline laissant échapper un cri de douleur quand elle sentit les mains de la brunette sur sa cuisse. Elle gémit à ce geste. « Line, ne bougez pas, ne bougez surtout pas, ça pourrait aggraver l'état de votre cuisse. Ne tentez pas de vous relever ! » La pression se relâcha et elle se sentit à nouveau perdre pieds. Elle ferma les yeux en sentant une légère pression sur sa poitrine. « C'est juste un code couleur pour nous permettre de nous repérer. » La policière savait qu'elle devait garder les yeux ouverts et restait consciente le plus possible. Elle avait déjà vu des accidents, elle avait aidé les secours. Elle savait que plus elle perdait de sang, comme en ce moment là, plus elle risquait de perdre pieds et de sombrer dans l'inconscience. Elle serra toutefois les dents quand elle sentit de nouvelles douleurs à la poitrine. Elle ouvrit les yeux. Elle aperçu le médecin qui regardait la plaie à sa tête. Elle planta ensuite son regard dans le sien. « Votre blessure à la tête est bénigne mais le choc a été violent. Vous aurez probablement envie de vomir ou vous cracherez du sang, ne vous inquiétez pas. Je vais revenir dès que possible, je dois évaluer les autres blessés. En attendant, je vous donne une dose anesthésiante. » Jo' observa la seringue qu'elle lui montrait. La jeune femme avait horreur des piqûres et cela depuis qu'elle était toute petite. Mais elle ne sentit même pas la piqûre. Elle ne pouvait pas rester ici. Elle ne supportait pas de ne pas bouger. Mais plus elle bougeait et plus elle avait mal à la jambe. Elle gémit à nouveau à son geste. Elle ferma les yeux, gémissant. Une douleur la fit tressaillir. Elle sentit du sang dans sa gorge, coulant hors de sa bouche. Ce n'était pas bon...pas bon du tout. Elle n'avait pas envie de mourir maintenant. C'était trop tôt. Elle avait du mal à garder les yeux ouverts, c'était devenu impossible.


Dernière édition par Johéline McBride le Mer 8 Juin 2011 - 12:01, édité 1 fois
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 11:45

Les gens hurlaient, se précipitant dans tous les sens tandis-ce que je ne bougeais pas. J'étais agenouillée, là au sol. Je pouvais très bien me faire écraser par une horde de gens complètement apeurés. Cette scène avait un air de déjà vue. Je me revoyais à la conférence de presse de Livingscorps, je me souvenais du bruit du coup de feu, du mouvement de foule qui s'en était suivie, des coups que j'avais reçus, tombant et me faisait écraser par des personnes cherchant à s'échapper. Les gens réagissent toujours de la même manière. Ils pensent en premier à sauver leur peau, quitte à laisser derrière eux des inconnus. Je ne me relevais pas, pourtant je savais que resté ici n'était pas la chose la plus intelligente à faire. Je pouvais de nouveau me faire écraser tant les gens étaient en panique. Je savais que je devais courir, m'éloigner de toute cette pagaille, mais j'avais l'impression d'être cloué sur le sol. Dans le fond, qu'importe ? Je venais de voir l'explosion d'une voiture et Wyatt disparaître sous mes yeux. Il était trop proche de cette voiture pour ne pas avoir été touché. Je sentais une boule se former à l'intérieur de mon ventre et mon coeur se serrer davantage, profondément. Je ne pouvais pas supporter de le savoir mort, c'était trop horrible et cela m'anéantissait au plus profond de mon être. Il m'était impossible de vivre dans un monde où Wyatt n'était plus et je compris alors l'importance qu'il avait prit. Sans que je m'en aperçoive, il était devenu la personne la plus importante à mes yeux. Il était le centre de mon monde, un véritable pilier et sans lui, c'est tout mon univers qui s'écroulait. Oui, mon univers s'écroulait et je ne pouvais plus respirer. Je fermais les yeux essayant de me calmer. Est-ce que je portais la malchance ? Fallait t-il toujours que quelque chose me tombe sur la tête à chaque fois que j'étais un peu heureuse. Je l'avais tellement été ces derniers temps que je tombais de haut. Je repensais aussi aux récents événements. Nous arrivions à la moitié de l'année et je m'étais déjà retrouvée au coeur d'une fusillade, d'un carambolage et maintenant ça. Je devais vraiment avoir le don pour me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. C'est ça ou j'attirais les drames. Ce n'était pas faute de vouloir avoir une vie calme et paisible loin des drames. Tout ceci, c'était trop pour une personne. Les cris des gens résonnaient dans ma tête, tel un son déchirant, foudroyant. J'avais l'impression que la guerre avait éclaté en ville.

Soudainement, mon corps se soulevait du sol et je me laissais entraînée. Je n'eus aucune réaction, encore choquée par toute cette vision d'horreur. La voiture qui avait explosé, les précédents drames qui me revenaient à l'esprit et Wyatt qui avait disparu (pour ne pas dire mort). Je le croyais vraiment mort. J'étais pour ainsi dire complètement à l'ouest. On me plaquait violemment contre le mur. Je grimaçais à cause de la douleur que cela avait provoqué au niveau de mon dos. Ma respiration était quant à elle toujours difficile. Je relevais les yeux vers Wyatt, n'ayant même pas réalisé que c'était lui. J'étais trop concentrée sur le fait de le croire mort et tout le chaos dans lequel je me trouvais - « Wyatt ? » - Laissais-je enfin entendre, comprenant qu'il n'était pas mort. Je fermais les yeux un instant. Mon manque d'air me faisait peut-être divagué. J'imaginais peut-être Wyatt face à moi alors qu'il ne l'était pas. Je respirais lentement, ré-ouvrit les yeux avant de poser mes mains sur le visage de mon petit ami, comme pour m'assurer qu'il soit bien réel. Des larmes coulaient encore le long de mes joues. Pendant plusieurs minutes, j'avais réellement cru qu'il était mort, que je ne le reverrais plus - « Je croyais que... Est-ce que tu vas bien ? Tu es blessé ? » - Il formait une sorte de cage protectrice autour de moi, ne me permettant pas de voir grand-chose, comme voir si il était blessé quelque part, cependant, j'aperçus du sang au niveau de sa tête. J'avais marqué très peu de pause entre mes paroles et parlait avec un débit accéléré. J'avais du mal à reprendre mon souffle - « Il va y avoir d'autres explosions ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Tous ses hurlements... Je ne veux pas que ça recommence... Je veux pas que ça recommence... il faut pas que ça recommence... Je... Je n'arrive pas à respirer.... » - Je me mis à paniquer, craignant maintenant une autre explosion. Combien de voitures avaient été trafiqués ? Est-ce que quelqu'un avait mis aussi un explosif dans un bâtiment. J'avais peur... très peur. Autant que lors de la pluie de météorite, du carambolage, de la conférence. Oui, je paniquais et il m'était cette fois-ci impossible de respirer convenablement. Mon angoisse montait davantage à mesure que je sentais l'air me manqué et plus j'angoissais, plus j'avais du mal à respirer.


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D. Liv Peterson

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 11:58

Chaque journée est différente. Certaines sont plus difficiles que d'autres. Quelque-unes n'en finissent pas et parfois, il y en a qui sont, au contraire, mystérieusement calme. Il est impossible de prévoir qu'une journée sera plus difficile qu'une autre...
J'espérais fortement que cette journée ne serait pas trop terrible. La veille, j'avais dormis pendant un petit cinq heure avant d'être réveillée par mon téléphone. On avait besoin de moi, un accident de voiture s'était produit en bordure de la ville avec cinq passagers à son bord. Les parents étaient en mauvais état, mais c'était les enfants qui avaient besoin de plus de soin. J'avais donc délaissé le creux de mon lit pour faire ce que je faisais le mieux: sauver des vies.
Au volant de ma voiture, j'essayais des nouvelles techniques de respiration pour aérer mon cerveau. Aucune idée si cela allait fonctionner ou pas, j'avais vu cela dans un article sur internet. J'espérais pouvoir récupérer un peu de sommeil avec cette méthode. Bien sûr, il y avait toujours le café pour m'aider à me réveiller, mais je n'avais jamais été très fan du goût. Même avec beaucoup de sucre et beaucoup de crème, il restait un petit goût amer par dessus lequel je n'avais jamais réussi à passer. J'en prenais de temps à autre quand il m'en fallait absolument, mais je préférais les moyens naturels pour avoir un esprit éveillé. Mais pour l'instant, je devais me concentrer sur ma conduite, je n'avais pas envie qu'il m'arrive quoi que ce soit ce matin. Un accident de voiture était déjà assez, je n'avais pas besoin d'en créer un autre. Tourner à gauche. Stop. Ligne droit pendant un kilomètre. Encore à gauche. Feu rouge. Ligne droite. À droite pour entrer dans le stationnement. Carte d'accès, rapide bonjour à Sam qui surveillait la barrière à l'entrée. Fermer le moteur, barrer les portes, entrer dans l'hôpital. La routine, quoi.
Malheureusement, ce n'était jamais la même chose une fois que j'avais passé les portes de l'hôpital. Je me dépêchai pour aller me changer, il fallait que je sois rapide, le sort d'une fillette de 8 ans dépendait de moi.

« Elle est toujours inconsciente. Son épaule est disloquée et elle a une hémorragie interne au niveau de l'estomac. Elle a aussi des fragments de vitre partout sur le visage et sur le côté gauche, c'est elle qui a subit le plus gros choc. » J'écoutai l'ambulancière me décrire l'état de la fillette. J'allais devoir m'occuper de l'hémorragie au plus vite, ensuite à son visage. Pour ce qui était de son épaule, les ambulanciers avaient déjà fait un bon travail en la replaçant du mieux qu'ils pouvaient. J'allais devoir m'assurer que tout était en place, mais cela pouvait attendre. La petite sur la civière, elle entra dans le bloc opératoire où tout se jouerait sous mes mains.
Ce ne fut qu'en fin d'après-midi que je pu sortir du bloc. L'était de la petite s'était stabilisé. Je m'étais assurée que l'artère qui avait exploser lors de l'accident allait bien cicatriser, puis j'avais dû enlever tous les morceaux de vitre un à un qui s'était incrustés dans son visage et dans ses bras. Avec tous les petits morceaux que j'avais réussi à récolter, j'était presque certaine que j'aurais pu reconstruire la vitre dans son entier. L'opération avait été longue, mais je savais pertinemment que la journée n'était pas finie. Des collègues s'était occupé des deux jumeaux qui, bien que moins gravement blessé, avaient aussi eu besoin d'attention. Quant aux parents, une infirmière avait pu s'occuper d'eux. Je devais maintenant aller les voir pour leur parler de l'état de leur petite fille. En sortant du bloc, j'aperçu les parents assis dans la salle d'attente. L'infirmière aurait dû les amener ailleurs, pour qu'ils se fassent examiner, mais ils avaient probablement insister pour rester, comme la majorité des parents faisaient
« Bonjour. Je suis le docteur Peterson. C'est moi qui s'est occupée de votre fille. Elle va bien pour l'instant. Son état est stable, mais il faut qu'elle se repose... » Tout en parlant, mon regard se leva vers l'écran de télévision situé dans la salle d'attente. Je n'avais jamais très bien compris pourquoi c'était le bulletin de nouvelle qui passait, mais en voyant les ambulances et la voiture en feu juste en face de ce que je savais être Livingscorp, mon coeur s'emballa. Je détestais ce genre d'évènement. En face de moi se trouvaient toujours les parents de la petite fille, qui avaient les yeux remplis de larme et le coeur gros, se sentant coupable de ce qui était arrivé à leurs enfants. Mais tout mon esprit était concentré sur la petite tête brune que je venais de voir passer à la télévision. Kate était vraiment sur les lieux ? Elle n'avait jamais vraiment vécu de situation comme celle-ci, qui avait donc décidé d'envoyer les résidents et les internes sur les lieux ? J'ajoutai quelques phrases à l'intention des parents, qui retournèrent ensuite à leurs sièges, attendant le feu vert pour aller voir leur fillette. Pour ma part, je devais aller donner un coup de main avec les blessés en ville.
« Peterson, on a besoin de vous ici ! » me cria le chef du département en me voyant courir vers une autre ambulance qui se dirigeait vers les lieux. « Non, c'est là-bas qu'on a besoin de moi. Ces étudiants vont avoir besoin d'un coup de main. » Sur ce, les portes de l'ambulance se fermèrent.

Arrivée sur les lieux, je m'empressai de prendre une trousse médicale et me lançai dans la foule. La plupart des gens que je croisais n'avaient rien, ils étaient simplement hystériques, apeurés par l'éventualité d'une seconde explosion. Y en aurait-il une autre ? Je n'en avais pas la moindre idée et je n'avais pas le temps de m'en préoccuper. Des gens avaient besoin de mon aide.
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Jordan E. Blackwell

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 13:09

Si seulement j’avais su ce qui allait se passer, je ne serais surement pas venue sur les lieux, à cet endroit. Des émotions aussi fortes ne pouvaient être bonnes pour personne et surtout pas pour moi. Pour moi, c’était une journée bien simple je m’étais levée pour allez travailler, des shooting photo que je devais faire pour quelques personnes. Ça avait pris quelques heures sans plus et ensuite j’étais allez me prendre un café et c’est là que tout rentrait en ligne de compte. Je n’étais pas assez proche pour avoir eu des problèmes lors de l’explosion, mais le bruit avait été assez fort que je n’avais eu d’autre choix que de l’entendre.

J’étais de nature beaucoup trop curieuse et dans de telles occasions on ne regrette pas de traîner son appareil photo un peu partout. C’est exactement ce que je faisais, parce que je savais que de l’avoir avec moi allait se montrer utile. On ne sait jamais sur qui où quoi est peu tombé. Le bruit avait attiré mon attention comme un bon nombre de personnes, je sortais en vitesse du café pour observer ce qui se passait. Plus loin, je pouvais voir de l’énorme fumée noire qui s’évadait vers le ciel et je pouvais parfaitement entendre des cris de panique. Il y avait foule, mais je voulais voir, je voulais gens avoir plus et c’est pour cela que je me faufilais à travers les gens. C’est dans ce genre de moment, que j’oubliais que j’étais enceinte et que je me devais de faire attention. Je ne pensais pas et je me jetais en plein cœur de l’action.

Après un petit moment, je finis par me rendre là où tout le monde était. J’avais mon appareil entre les mains et je regardais une fois de plus, la vie à travers cet œil magique. Devant moi, il y avait une voiture de police qui était en feu, je pouvais voir des gens que je connaissais, mais pour le moment je ne me préoccupais pas d’eux, surement que cela allait venir. Je prenais des photos de la scène, j’en voulais le plus possible et après quelques minutes je finis par cesser d’en prendre. Qu’est-ce que je faisais là? À un moment, je finis par ma maudire intérieurement d’être venu me tirer dans la gueule du loup. Mettre ma vie en danger ne me dérangeait pas, mais mettre celle de mon enfant en jeu était un peu plus grave. Je ne savais pas ce qui se passait et je ne savais pas non plus si une prochaine explosion allait être à venir.

Je sentais la nervosité monter en moi alors que j’observais autour si je pouvais partir. Je m’étais faufilée, mais repartir était surement nue tâche encore plus difficile. Un soupire de ma part alors que je portais distraitement ma main contre mon ventre, personne ne savait encore et surement que j’aurais droit à des sermons si cela était le cas. Je pouvais voir au loin Jaymee, Liv et quelques autres personnes que je connaissais. Il y avait du sang, des blessés et un tas de personnes qui souffraient.

    Qu’est-ce qui se passe ici?


Je reprenais quand même mon appareil entre mes mains au cas où j'allais trouver quelque chose de cohérents, cela m'étonnais de ne pas voir plus de journalistes mais ce n'est pas tous le monde qui a envie de risquer sa vie pour quelques photos. En même temps, je ne risquais pas que le mienne en étant ici. Le fait est que j'étais simplement incapable de partir, je voulais rester, aider les autres et regarder ce qui allait se passer.
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Aedan Z. Wooley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMer 8 Juin 2011 - 21:05

Je suis pris d'une envie de la secouer comme un prunier pour la réveiller ou je sais pas la ramener à moi, mais je le fais pas. Oui. Parce que j'ai beau être rien du tout, je sais, par logique, que ça ne ferait qu'aggraver les choses encore. Les cris qui s'échappent de partout me percent les tympans mais c'est comme si je les entendais dans un état second parce que mon toute mon attention est posé sur Line qui git à terre. Je suis paralysé alors que c'est pas moi qui a un morceau de taule dans la jambe et mon incapacité me sidère, me cloue sur le sol. Je la regarde et je sais pas quoi faire. Nos regards se croisent à un moment donné mais je dis rien, je garde le silence. Puis une main me sort de ma léthargie et me pousse, m'éloigne de Line. Je grimace un peu, le geste de l'inconnue réveille des douleurs qui jusqu'à ici ne s'étaient pas manifestées sûrement les coups que j'ai encaissé en venant ici. Je commence à riposter, merde quoi. Pour qui elle se prend ? La touche pas ! « Je suis médecin ! Poussez-vous. [...] Faîtes la même chose sur votre amie et moi pendant que je regarde ! » Je pousse un grognement et m’exécute. De toute façon, que cette femme l'aie dit ou pas, je l'aurais fait. Je suis pas un crétin, merci. Je reporte mon attention sur ce qui nous entoure, alerté par la moindre personne qui se fondrait vers nous tout en essayant tant bien que mal de garder un oeil sur ce qu'elle lui fait la madame doctoresse. Ouais je veux voir moi. Autour de moi, il n'y a que désolation, sang, cris, panique, pleurs, hurlement de douleur. Tout tourne un peu trop vite pour moi, ma tête tangue un peu. Un peu comme quand je plane mais de façon plus douloureuse ouais. J'ai mal et ma vue est parfois floutée mais je tiens bon. Un mec fonce sur nous, il cours fuyant son propre corps en feu. Mec, tire-toi. Viens pas vers nous. Il vient. Merde. Alors je le pousse pour dévier sa folle course, il embrase mon avant-bras droit avant de dévier et courir se rouler sur l'herbe plus loin. Putain c'est un vrai bordel. Pire que ce que j'ai vu L.A pendant des tremblements de terre, pire que nos jeux avec mon ancien gang de balancer des cocktail molotov dans le ghetto du gang adverse. Pire que tout cela. Je la vois du coin de l'oeil injecter un truc à Line, je crois que c'est peut-être un anti-douleur ou un truc du genre, j'aime pas les piqûres. Ca me rappelle la période où j'étais un sujet d'expérience, à L.A, juste pour faire plaisir à Helena. Arf. Je me fais bousculer de partout et en se relevant, j'heurte la doctoresse, je me retourne quand elle m'observe, sortant à l'aide d'une petite lampe de poche, je tente de me dégager d'elle, j'ai pas besoin de soin, j'ai l'habitude d'être amoché mais déjà elle me tient le menton avec fermeté et m’ausculte avant de me plaquer un machin vert sur le torse. Putain mais garde-le ton truc, je vais très bien. Faut pas gaspiller du temps avec moi, j'ai l'habitude des coups dans la face. Je vais pas crever.

« Code-couleur, c'est pour faciliter notre travail. Restez avec elle, continuez à faire ce que vous faites. Si elle vomit ou crache du sang, pensez à basculer sa tête sur le côté pour éviter qu'elle ne s'étouffe. Ne la bougez surtout pas ! Ne l'obligez pas à parler ! Moins elle parlera, mieux ce sera. Par contre, vous, ne cessez jamais de lui parler, jamais avant que les secours n'arrivent. Si ça s'empire... Hurlez docteur Laurens, j’essaierai de venir rapidement. » J'acquiesce et déjà je me baisse près de Line, arrachant le truc vert qu'elle m'a collé sur le torse pour le balancer, le reste je m'en fiche. Têtue ! Line essaie de bouger et gémit de douleur face à son essai inconscient de bouger. Quelle grosse têtue, bordel ! Comme son frère ! Un filet de sang s'écoule de sa bouche. Avec douceur j'essaie de l'immobiliser « Hey Line ! Arrête de gigoter. La doctoresse a dit qu'il fallait surtout pas que tu bouges, alors t'écoutes. Te la joue pas tête brûlée. Ecoute, bordel. On a déjà perdu un McBride, ne nous fait pas un remake » Je dis assez fort pour masquer la pagaille qui nous entoure. C'est peut-être pas convenable ce que je dis mais je le pense. Son entêtement ne lui coûtera pas que la vie mais aussi le chagrin de toute une famille qui a déjà perdu un enfant. Alors bon sang, arrête de faire ta têtue ! De mon index, j'essuie le liquide rougeâtre qui s'écoule de sa bouche. J'ai son sang sur ma main. Je grimace un instant. J'en ai vu des corps ensanglantés, dont j'ai été la cause ou non. Je n'ai jamais été touché plus que ça, je m'en foutais mais royalement. Mais aujourd'hui, je me sens écoeuré par ce spectacle et j'ai l'impression d'être fissuré, que ça me touche. C'est bizarre, c'est désagréable, ça fait mal, ça me peine. Ouais ça me peine de la voir agoniser et de ne rien pouvoir faire. Alors sa main, je la prend, doucement, j'ai peur de lui faire mal. Je dois lui parler. Je sais pas trop quoi dire alors j'ouvre la bouche puis instinctivement ça sort tout seul.

« Hey Line ! Tu te souviens ? Quand on faisait de longue balade à vélo. Tu montais sur le guidon de mon vélo ou de celui de Ryan. Et puis on allait sur le grand terrain vague, qui n'existe plus maintenant. C'était notre endroit à nous. On avait notre petite cabane qui ressemblait à rien mais c'était notre QG. Oh et puis tu te souviens les bonbons qu'on a chipé chez l'épicier ? Ton père a piqué une crise de colère et même moi j'ai eu droit à la fessée. Heureusement, Ryan a fait en sorte que tu y échappes. Et puis c'était marrant l'été, qu'on allait se baigner dans la rivière au bout de la ville, on y allait en cachette car c'était hors du périmètre que nos parents nous avaient donnés. Tiens bon Line ! T'as pas le droit de lâcher tout le monde ici et puis je viens juste de revenir, ça serait vache de ta part de te tirer, donc reste ici. Si tu vois Ryan, dis lui que tu reviendras plus tard pour le rejoindre. Te tire pas, parce que je te jure que je viendrais cracher sur ta tombe, tu reposeras pas en paix, crois-moi. Ton frère suffit, suis pas son exemple. Hein ? Line ? Bats-toi ! » Moi je suis pas doué pour ce genre de truc. De ma main libre, j'essuie les gouttes de sueurs qui perlent son front après m'être débarrasser de son sang sur mon t-shirt qui est trempé déjà du mien. Puis je reprend ma main, je l'ai dit je suis pas doué pour les trucs comme ça et puis mon avant-bras, il brûle. Cet idiot qui courait m'a bien brûlé...Je refoule un grondement de douleur, garde sa main dans la mienne et j'attends. J'ouvre la bouche et je raconte tout plein de connerie. Je parle du gars qui courent dans tous les sens en hurlant, je raconte qu'un petit garçon blessé à la tête vient de retrouver sa mère, je raconte qu'un homme vient d'être extirpé de sa voiture et qu'il respire. Parce que dans cet enfer, y'a aussi du bon. Et moi je lui décris le bon pour qu'elle s'échappe un peu de l'enfer de douleur qui l'emprisonne. Allez accroche-toi, Line.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyJeu 9 Juin 2011 - 8:55

« Wyatt ? » J’eus l’impression d’entendre le messie me souffler à l’oreille, la regardant comme on regarde l’une des sept merveilles du monde. Un sourire tendu se dessina sur mes lèvres. Je ne me souvenais qu’à peine des quelques minutes précédentes mais me remémorais avec une précision étonnante chaque détail de son visage et de son expression corporelle, ayant soudainement peur qu’elle soit dans ce qu’on appelle un « état de choc », elle parlait et quelques secondes après l’avoir attrapée dans mes bras, ce qui était très bon signe. Je repris donc mes esprits, fronçant les sourcils, la grondant comme un enfant. « Que diable faisais-tu agenouillée en plein milieu de la rue ?! Tu aurais pu te faire piétiner ! » Je dû répéter une seconde fois, me rendant compte que je ne m’entendais moi-même pas en raison des bruits assourdissants extérieurs, extérieurs parce que dans cette position, il me semblait que Jaymee et moi étions seuls au monde. « Je croyais que... Est-ce que tu vas bien ? Tu es blessé ? » Oui, je me suis écrasé la tête contre le sol, éclaté les genoux en retombant et probablement les rotules en sautant comme un kangourou par-dessus les barrières de sécurité et très certainement brisé une ou deux côtes en courant comme un fou à contresens. « Tout va bien. Ce sont des égratignures. » Elle s’inquiétait pour moi, elle avait donc conscience des choses, sa lucidité ne m’avait jamais autant rassuré. Mes sourcils se froncèrent lentement lorsque je distinguais de longues larmes sur le creux de ses joues, je voulus les essuyer d’un revers de main mais mes bras étaient déjà occupés et il était bien plus utile de la porter contre moi plutôt que d’essuyer un peu d’eau. « Il va y avoir d'autres explosions ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Tous ses hurlements... Je ne veux pas que ça recommence... Je veux pas que ça recommence... il faut pas que ça recommence... Je... Je n'arrive pas à respirer.... » Je la dévisageais sans rien comprendre. « Parle moins vite, je ne comprends rien du tout, reprends ton souffle sinon tu vas devenir bleue et ça, ça fout les chocottes. » Je n’avais pas perdu mon inimitable sens de l’humeur, c’était bon signe aussi. J’avais déjà eu affaire à des situations critiques dans mes différentes réalités, une de plus n’était rien comparé à la longue liste mais désormais une femme, la femme que j’aimais se tenait dans mes bras, visiblement très perturbée, les choses étaient donc totalement différentes. Il était facile de se sauver soi-même ou de sauver les autres mais dès qu’il s’agissait de l’être aimé, tout de suite, ça changeait la donne. « Regarde-moi. Regarde-moi, ne regarde que moi. » Hurlais-je, la forçant à ne pas me quitter des yeux. « Je suis là et je vais tout faire pour que ça aille, tu pourras pleurer tout ce que tu veux chez moi mais ici tu dois rester lucide et calme alors respire un bon coup et fais-moi confiance. » Ce n’était pas une mauvaise idée en soi, le problème c’est que je n’avais rien d’autre en stock, les promesses inutiles, non merci, je suis pas médecin mais je fus tout de même tenté par faire une chose qui ne me ressemblait pas face à la détresse de ma femme. « Tout ira bien, je… je te le promets. » Mentis-je en ne quittant pas ses yeux, le plus sincère du monde, m’en voulant de lui promettre ça alors qu’il était possible que l’on meure tous deux dans une explosion en quelques secondes. Elle avait l’air de manquer tellement d’air, j’hésitais à la relâcher mais vu son état, ses jambes ne la porteraient pas… il fallait rapidement que je trouve une idée… une idée folle. J’approchais mes lèvres et déposais un tendre baiser sur les siennes, un tendre et bref baiser (car si elle manquait vraiment d’air, inutile de l’empêcher de respirer), histoire de la déconcentrer quelque peu. « Désolé, j’ai rien d’autre en stock pour t’aider… t’as écrasé des fraises contre tes lèvres ou un truc du genre ? » Demandais-je pour la distraire, après avoir senti un truc fruité contre les miennes, peut-être était-ce moi après tout, le principal était de la rassurer pour lui assurer de respirer tranquillement.
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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyJeu 9 Juin 2011 - 9:59

Autour de moi : l'effervescence. L'hécatombe . Le 11 Septembre , revisité. Les passant aux regards ébahis , le visage imprégné d'une peur jamais connue, jamais égalée . La question qui martelait sans cesse mon esprit : qui a fait ça ? Qui a osé ?

Et ce message de Johéline que je me rememorais , "jsuis sure McFaden prépare un mauvais coup ", bien évidement ! Attrapant mon cellulaire , je composais le numéro du capitaine McBride qui s'était vu obligé de rester superviser au commissariat.

- Chef , ici c'est l'anarchie, on ne m'écoute pas , j'aurai besoin de renfort.
- Vous êtes un grand garçon Grant, ne venez pas pleurnicher dans mes pattes dès la première difficulté que vous rencontrez ! Vous parlez d'anarchie attendez de voire ce qui se passe ici même !

Quel gros .... me mordant jusqu'au sang , pour résister à la tentation de tout lui révéler, je succombais, parlant à voix haute, tentant de perçer le brouhaha qui règnait autour de moi :

- Monsieur , j'ai reçu un appel de Jo...

Percuté par un fuiyard , je reprenais position :

-....Johéline enfin.... l'inspecteur...votre fille Chef, elle a exploré une piste sans en avoir parlé a Connor ! D'après ses dires, il s'agit de McFaden !

A l'autre bout du fil, je n'eu vraiment le temps d'entendre quoique ce soit, il n'y avait déjà plus de tonalité. Alors encore une fois de plus, je m'élançais tombant à nouveau sur cette Katharina McLaurens , « Hey vous ! Grunt, Grount ! » , j'ignorais ses appels, trop occupé à tirer sur des barrières , soigneusement mise à ma disposition par le personnel de Livingscorp, en attendant l'arrivée de mes collègues. C'est une fois, le tout mis en place que je saissisais : Grount ? Charmant, faudrai que je pense à changer de nom, songeais-je à cet instant. Un tantinet irrité par toute cette foule en panique : « Les démineurs sont arrivés ? Le périmètre est-il sécurisé ? J'ai besoin d'accéder à la voiture en feu ! Putain EH OH ! « LE PÉRIMÈTRE EST-IL SÉCURISÉ ? OU SONT LES DÉMINEURS ????» . Je posais enfin mes yeux sur elle, croyait-elle vraiment qu'il était de mon ressort de m'occuper de ce genre de chose ?

_ Mademoiselle Laurens, je suis inspecteur , pas démineur , pas officier : INSPECTEUR alors si vous tenez tellement à ce que le périmètre soit sécurisé : il faut y mettre du votre...Oh mais j'oubliais vous êtes MEDECIN ce n'est pas vot' boulot !

J'esquissais quelques pas et rebroussais chemin :

- Et mon nom c'est GRANT . GRANT. Etonnant que vous soyez incapable de retenir une syllabe vous qui êtes passée par la case médecine ! Faites ce que vous avez à faire, je fais ce que j'ai à faire !

Johéline . Putain mais où est-ce qu'elle se trouvait ?

- Vous : la grande blonde munie d'un appareil photo , vous faites quoi là ?
 
Un périmètre de sécurité ? Un périmètre de sécurité ? Me fallait du temps pour cela . Contrairement à ce que j'avais bien pu balancer à ce médecin : j'étais bel et bien là pour en établir un seulement, j'étais à la recherche de ma petite amie et tant que je ne l'avais pas trouvé , je ne pouvais aisement me mettre à jouer les " balises ".
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyJeu 9 Juin 2011 - 12:00

« Je... Je ne sais pas. » - répondis-je, dans le vague. Alors qu'il m'avait demandé ce que je faisais agenouillée au milieu de la rue, ajoutant que j'aurais pu me faire piétiner. Il avait raison. C'était idiot, mais je n'avais su faire autrement. Mes jambes avaient été incapables de me tenir debout. Il m'assurait que tout allait bien, juste quelques égratignures. Est-ce qu'il me rassurait ou est-ce que c'était vrai ? J'avais tellement peur de le perdre. L'espace de quelques minutes ça avait été comme si il était perdu à jamais. C'était tout comme si on m'avait arraché le coeur après me l'avoir piétiné. La peine que j'avais ressentie était si immense. Wyatt était bel et bien là devant moi. Il était vivant. N'empêche que pendant un instant bien trop long à mon goût, je le croyais mort. Je n'avais jamais ressenti de souffrance plus horrible qu'à ce moment là. Oui, il n'y a rien de pire que de perdre un être aimé, dans mon cas, ma raison de vivre. L'oxygène me manquait et je paniquais davantage à chaque seconde. Je ne me sentais pas en sécurité. Une autre explosion pouvait survenir à n'importe quel moment, emportant bon nombres de vies y comprit celle de Wyatt et la mienne. C'est lorsqu'on se sens vraiment en danger qu'on s'aperçoit à quel point on tient à la vie - « Parle moins vite, je ne comprends rien du tout, reprends ton souffle sinon tu vas devenir bleue et ça, ça fout les chocottes. » - C'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Je n'arrivais pas à reprendre mon souffle et je me mit à trembler - « Regarde-moi. Regarde-moi, ne regarde que moi je suis là et je vais tout faire pour que ça aille, tu pourras pleurer tout ce que tu veux chez moi mais ici tu dois rester lucide et calme alors respire un bon coup et fais-moi confiance.. » - Je plongeais alors mon regard vert dans les yeux de mon petit ami. J'essayais de me concentrer sur lui et sur lui uniquement. Il fallait que j'ignore les hurlements déchirants, les cris de souffrances et tout le reste. J'essayais de me convaincre que nous étions seuls au monde. Oui, il n'y avait plus que lui et moi. Lui et moi - « Tout ira bien, je... je te le promets. » - Comment pouvait t-il me le promettre ? Une voiture allait peut-être exploser dans la seconde qui allait suivre et emporter nos vies avec elle. Cependant, je décidais de lui faire confiance. L'espace de ses bras était rassurant. J'étais protégée. Ce qui m'inquiétait en revanche c'était que lui ne l'était pas. « Respire Jaymee » me dis-je à moi-même, reprenant tout doucement mon souffle. Je n'avais jamais fait une crise de panique aussi intense. Je ne quittais pas ses yeux. Ce regard que j'aimais tant, dont j'étais follement amoureuse. J'étais follement amoureuse de tout chez cet homme. C'est alors qu'il approcha ses lèvres des miennes avant d'y déposer un tendre baisé. Je ne m'y attendais pas, mais cela eut le don de me faire oublié le reste, l'endroit même où nous étions - « Désolé, j'ai rien d'autre en stock pour t'aider... t'as écrasé des fraises contre tes lèvres ou un truc du genre ? » - La réplique de mon petit ami me décrocha même petit sourire. Ecraser des fraises sur mes lèvres quelle idée ! Enfin, il n'avait pas tort, j'avais mangé une glace à la fraise sur le chemin. C'était mes préférés. A mesure que je pensais à autre chose qu'à l'attenta, je retrouvais mon oxygène. L'idée de Wyatt de me déconcentrer et de parler d'autre chose se révélait donc plutôt efficace - « J'ai mangé une glace à la fraise... » - Je marquais une légère pause - « Oh non, je suis désolée, tu n'aimes pas ? » - m'inquiétant du fait que le goût de mes lèvres avaient pu être déplaisant pour lui si il n'aimait pas les fraises - « Vraiment désolée. » - Je restais hypnotisée par son regard. Il fallait qu'il me parle, qu'il me raconte n'importe quoi pour que je me concentre sur autre chose que la situation actuelle - « Euh... ok j'arrive à mieux respirer, il faut... il faut que je reste calme... racontes moi, n'importe quoi. Tiens, dis-moi ce qu'on fera ce soir. » - Je ne savais même pas ce qu'il adviendrait de nous d'ici ce soir, mais j'avais besoin de rêver un peu de m'imaginer ce que pourrait être cette soirée, même si ce n'allait pas être réelle.
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Johéline McBride

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyVen 10 Juin 2011 - 1:50

Est-ce qu'elle avait été imprudente? Peut-être. Elle avait pourtant demandé des renforts. Elle avait appelé le commissariat. Mais cette cinglée n'avait même pas transmit son appel. Et elle ne pouvait pas laissé McFaden seul. La policière était certaine qu'il avait une idée en tête. Et elle s'en voulait à présent de ne pas avoir réagi plus vite. Cela aurait probablement évité bien des souffrances... D'ailleurs, la piqûre d'anesthésie commençait à faire effet. Elle se sentait bizarre, comme si elle flottait dans les airs. Elle sentait beaucoup moins la douleur à sa jambe, même si elle était encore présente. Elle observait le ciel qui avait prit une teinte étrange, un bleu mêlé d'orange. Elle voyait encore des morceaux d'affiches brûlées qui voletaient dans la poussière qui s'élevait encore dans l'air. D'ailleurs la policière avait du mal à respirer...Est-ce à cause de cette fumée ou à cause de cette douleur à la poitrine qui faisait mal il y a encore quelques minutes. La jeune femme ne voulait plus rester allongé mais elle sentit une pression sur ses épaules. Elle avait vraiment du mal à respirer et le sang dans sa bouche n'arrangeait rien. Elle reporta ses yeux bleus alors qu'un nouveau filet de sang avait coulé de son cuir chevelu jusqu'à l'arête de son nez. Johéline observait Aedan. Elle remarqua une nouvelle fois qu'il ne semblait pas au mieux de sa forme. Il devait être blessé lui aussi alors que faisait-il avec elle? Elle le vit à nouveau bouger les lèvres. Et elle entendit un léger sifflement dans ses oreilles puis la voix lui paru un peu plus distincte, sauf qu'elle n'entendait pas tout. « … gigoter. La doctoresse ... tête brûlée...McBride...» Est-ce qu'elle était une tête brûlée? Oui on dirait...Sauf que si elle avait prévu ce qui s'était passé, elle aurait prit davantage de précaution. Là, elle avait été aux premières loges et avait cette désagréable sensation d'avoir été écrasé par un poids lourd. Elle reporta son regard sur Aedan qui posa l'un de ses doigts près de sa bouche. Elle aurait bien voulu lui parler, mais elle en était incapable. Elle avait encore du sang dans la bouche. Aedan avait une tête bizarre, il grimaça. Est-ce qu'il avait mal quelque part? Elle, elle sentait de moins en moins son corps. Elle ne savait pas si c'était bon signe ou non. Elle avait froid et tremblait un peu, à moins que ce soit à cause de ses blessures et du choc de l'explosion. Elle sentait ses oreilles qui bourdonnaient un peu...mais elle entendait un peu mieux. D'ailleurs elle avait entendu des sirenes d'alarmes, des cris et des craquements, lors d'un feu de boutique. Elle se souvint alors qu'elle avait aperçu une voiture de police juste en face de la limousine. Elle devait le dire. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortait. Elle serra les poings alors qu'elle se sentait de plus en plus envahi par une torpeur généralisée. Elle ferma les yeux avant qu'Aedan ne prenne l'une de ses mains pour la garder dans la sienne. Elle reposa ses yeux bleus sur lui. « Hey Line ... à vélo. Tu montais sur le guidon … Ryan. Et puis on allait sur le grand terrain vague, qui n'existe plus maintenant. C'était notre endroit …. Oh et puis tu te souviens les bonbons qu'on a chipé chez l'épicier ? Ton père a piqué une crise de colère... Et puis c'était marrant l'été, qu'on allait se baigner dans la rivière au bout de la ville, on y allait en cachette … Tiens bon Line ! … Si tu vois Ryan... Hein ? Line ? Bats-toi ! » Elle fronça un peu les sourcils. Elle avait beaucoup de mal à rester consciente. Sa blessure à la tête et surtout à sa cuisse saignaient abondamment. Le sol était taché du liquide rougeâtre. Elle se souvenait de cet accident quand elle sortait de l'école. Sa mère était venue la chercher. Elles marchaient tranquillement quand un chauffard avait grillé un feu. Il avait renversé une petite fille, juste à trois mètres d'elles. Jo' se souvenait encore du bruit de l'impact et surtout cette petite fille étendue dans une marre de sang... Elle ne se souvenait que par miracle, cette fillette avait réchappé à cet accident et d'ailleurs elle enseignait dans l'école maternelle devant laquelle on l'avait renversé. Johéline commençait à être fatiguée. Elle avait du mal à garder les yeux ouverts...Elle se sentait de plus en plus faible...Elle ferma les yeux, juste quelques secondes mais elle perdit connaissance alors que son rythme cardiaque ralentissait.
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Lysianna P. Hanson

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyDim 12 Juin 2011 - 3:25

    Une explosion … rien de tel pour « égayer » une journée ensanglantée. Notre brunette était en train de courir pour retourner à son travail. Elle avait dû aller à la banque voir son conseiller pour le café qu’elle dirigeait. Elle avait laissé son lieu de travail aux mains de ses employés dont elle faisait confiance. Cependant, elle ne voulait pas les laisser seuls trop longtemps, alors, elle se dépêcha. Elle marchait vite, alternant entre marcher et courir. Elle râlait aussi tout en cherchant son téléphone. Elle le savait : elle aurait dû rester coucher, mais non, il a fallu qu’elle se lève, qu’elle éteigne son réveil et qu’elle se lève en grognant pour se laver et se préparer à aller au travail comme tous les jours. Elle avait prit cette habitude de faire touts ces choses … d’être dans sa propre routine.

    Aujourd’hui, ça allait être une journée assez étrange et secouée en émotion. La jeune femme marchait rapidement dans Livingscorp. C’est alors que quelque chose de fou se produisit : une explosion. Effrayée, Lysianna sursauta et vit avec effroi une voiture mise en cendre. Elle sentit son cœur s’affoler. Elle vit le feu se propager avec horreur. De plus, l’explosion a fait des blessés, certainement des morts. Du coin de l’œil, elle vit la police s’activer à protéger les gens. Elle vit même Dirk. Elle serra la mâchoire. Elle, qui était de l’autre côté de la rue, va faire un truc de fou : empêcher le feu se propager. Elle n’avait pas l’étoffe d’une héroïne, mais elle sait que les choses qui se passent n’arrivent jamais par hasard …


    Flash Back

    « Maman … pourquoi as-tu décidé d’être militaire ?
    - Pour protéger les gens
    - Pourquoi t’es pas flic alors ?
    - Parce que … j’ai voulu être militaire et aider les personnes dans le monde
    - T’es une héroïne alors !!!!
    - Et bien, c’est pas tout à fait ça. Je voulais des personnes qui en avaient le plus besoin. Il n’y a pas de héros dans le monde. Si les évènements doivent se passer ainsi, alors c’est comme ça et pas autrement. Il faut juste faire en fonction des évènements et faire en sorte de ne pas aggraver la situation. Un jour, tu comprendras »


    Fin du Flash Back

    Lysianna regarda ses mains. Le souvenir de cette discussion lui vint en mémoire, puis la pluie de météorites. Pinçant ses lèvres, elle se précipita vers la voiture enflammée. Elle ne devait pas se faire voir. Elle contourna l’obstacle, se cacha le plus possible aux yeux des autres et de ses mains, elle fit en sorte que le feu cesse de se propager. Cependant, c’était dur. Elle n’avait pas l’habitude d‘une telle ampleur. Serrant ses dents, elle mit son courage et sa détermination dans cet ouvrage des pus délicats. Elle observait aussi les situations du coin de l’œil. Elle voulait surtout se cacher de Dirk … il risquerait de la tuer sur place pour ne pas l’avoir écouté. En attendant, elle sentit qu’elle parvenait à dissiper un peu le feu

    « Regardez !!! Le feu semble se dissiper !!!! Mais … il agit bizarrement !! Que font les pompiers !!!! »

    Lyse entendait les spectateurs de ce désastre narrer les agitations du feu. Lyse grognait entre ses dents et pensait qu’elle devrait tenir jusqu’à l’arrivée des pompiers …

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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 13 Juin 2011 - 5:55

Bon sang, allait-il daigner tourner la tête ? Était-il sourd ? Je continuais à hurler Grount jusqu'à ce qu'il fasse attention à moi, trop occupé à tirer sur des barrières, je fronçais alors les sourcils, m'apprêtant à commenter mais l'heure n'est toujours pas au sarcasme alors je me mordais la lèvre attendant que l'envie de parler se dissipe. _ Mademoiselle Laurens, je suis inspecteur , pas démineur , pas officier : INSPECTEUR alors si vous tenez tellement à ce que le périmètre soit sécurisé : il faut y mettre du votre...Oh mais j'oubliais vous êtes MEDECIN ce n'est pas vot' boulot ! Je le dévisageais bouche-bée, m'apprêtant à répondre aussi franchement que lui lorsqu'il me fit faux bond pour amorcer quelques pas dans la direction opposée, je me préparais à le cogner au niveau des épaules pour qu'il fasse de nouveau attention à moi, ce qu'il fit de lui-même. - Et mon nom c'est GRANT . GRANT. Etonnant que vous soyez incapable de retenir une syllabe vous qui êtes passée par la case médecine ! Faites ce que vous avez à faire, je fais ce que j'ai à faire ! « Mais on s'en fout de votre nom, pas la peine de HURLER pour ça et pour info c'est DOCTEUR Laurens puisque vous vous voulez jouer à ce jeu... » petit merdeux, ses mots me brûlaient les lèvres mais rappelons qu'il s'agit d'un inspecteur de police et donc d'un con abus de lui-même qui n'hésiterait pas à me coffrer dans le simple but de me prouver qui fait la loi. N'avais-je pas crié assez fort pour qu'il se retourne vers une grande blonde ? Je me retenais de lui envoyer ma trousse en pleine figure et m'interposais entre elle et lui, sans aucune gêne. « Bon sang ! Si je vous demande si le périmètre est SECURISE c'est pour pouvoir ACCEDER à la voiture, vous voyez pas qu'il y a des blessés là-bas ?! » Comme pour le prendre d'avantage pour un abruti, je désignais la carlingue de l'appareil du doigt pour lui montrer qu'une jeune femme agonisait sous un débris de ferrailles et de ce qui semblait être un morceau de moteur, et dont la chevelure blonde et magnifique brillait sous le soleil éclatant d'un mercredi de juin.

Je suis médecin, je n'ai pas de temps pour épiloguer ou attendre qu'un abruti fasse son travail, j'ai prêté sermon et mon devoir est d'aider les gens, or, en restant ici comme une idiote, je manque à mon devoir. Sous pression, j'ai aussi d'avantage l'impression de perdre plus de temps que de raison, alors, décidant de ne pas suivre les indications de la police -et d'ailleurs quelles indications?-, je décide de n'en tenir qu'à moi-même, faisant faux bond à l'inspecteur et à la blonde, prenant sur moi-même pour ne pas révéler à celui-ci qu'une de ses collègues agonise elle aussi avec de la ferraille dans la cuisse et me précipite vers les barrières de sécurité, bousculant dans ma course une jeune femme. « Regardez !!! Le feu semble se dissiper !!!! Mais … il agit bizarrement !! Que font les pompiers !!!! » « Mais dégagez bon sang ! Vous êtes trop près... » Après l'avoir bousculais, je la poussais volontairement vers les agents de sécurité qui commençaient à affluer. « Poussez-vous ! » Me retournant, je me fis surprendre par les flammes qui avaient recommencer de plus belle. J'enjambais malgré tout la barrière de sécurité alors qu'un agent tentait de m'arrêter. « Sortez immédiatement du périmètre ! » « La ferme ! Il y a une personne coincée là-bas... » Je m'empressais d'aller vers celle-ci avant qu'on ne me retienne et eus quelques secondes d'hésitations avant de faire quoi que ce soit au vue du sang qui s'était répandu sur une bonne surface, je n'en avais jamais vu autant. « Je suis le docteur Laurens, je vais vous examiner, comment vous appelez-vous ? » « Ambre... » Murmura t-elle entre deux vomissements de sang. J'ignorais si quelqu'un m'avait suivi mais parlais à voix haute par habitude et pour ne rien oublier. « Protocole traumas multiples. » Je collais la couleur rouge à un endroit de son corps avant d'écouter l'état de son cœur et de prendre son poul. « Tatychardie et tension faible, blessure poitrine, tête. » « Comprends pas... vous savez. » Je restais figée quelques instants avant d'acquiescer de la tête, que pouvais-je faire, dire, autre ? Je savais, indubitablement qu'elle n'en avait que pour quelques heures si elle était chanceuse à vivre, ou alors elle serait une miraculée mais amputée des deux jambes à partir du bassin... « Température 35,2°, merde, pas de sérum dans cette foutue mallette ? » « P-p-ourqu-quoi ?» Je respirais un bon coup avant de mettre une main sur sa poitrine et d'approcher mon visage du sien, je devais lui expliquer ce que je faisais, en général, ça aide les patients. « Pour éviter l'hypothermie. » Je ne suis pas chirurgien ! Je ne peux pas faire grand chose... je me sentis soudainement si impuissante... je m'aperçus alors que j'étais entrain de jurer depuis tout à l'heure, un flot incompréhensible d'insultes et d'interjections inutiles. « Ev-Ev...y est... m-morte... Evy... morte... mo-morrte... » « Pardon ? » Je tentais de stopper hémorragie au niveau de son abdomen tandis que la carrosserie lui compressait les jambes, formant un garrot sur celles-ci. « Voit-ture... était dans dans la voi-voiture... » Je me tournais alors rapidement vers le brasier et fus déstabilisée par le volume des cris, me reconcentrais automatiquement sur la jeune femme. Je devais absolument en sauver un... « Tenez bon ! » Superbe. Rien de plus inutile à dire Kate ? Je me récitais alors tous les protocoles et toutes les interventions de fortuites susceptibles de m'aider mais je ne pouvais pas faire grand chose avant que la jeune femme ne soit sortie d'ici... ce n'était qu'une question de minutes... « Trépanation ! Trépanation... je ne peux pas faire une trépanation dans cet endroit... » Bon sang, vous consultez votre biper ou pas ? Je continuais de biper tous les internes présents et les chirurgiens non présents, pourquoi pas... je transpirais à grosse goutte alors que la pression de la main d'Ambre se faisait de moins en moins forte, je lui tapotais le visage, l'obligeant à me parler alors que son activité cérébrale ralentissait. Je n'ai pas les compétences pratiques pour le faire... le sol tournoyait autour de moi et la chaleur écrasante m'étouffait... je n'avais pas le temps, tant pis pour le protocole ! « Ambre, vous m'entendez ? Je vais... ouvrir... votre crâne pour soulager l'hypertension et... Ambre, Ambre ! UNE PERCEUSE, QUELQU'UN A UNE PERCEUSE ??! Avec quoi, merde merde, merde ! »
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D. Liv Peterson

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 13 Juin 2011 - 8:33

Le chaos régnait devant Livingscorp, cela était indéniable. Premièrement, il y avait des débris de voiture un peu partout, ainsi que des milliards de morceaux de verre sur le sol. Ensuite, la place était remplie de bruit. Cela était très différent de la salle d'opération où les seuls bruits étaient les bips constants des machines ainsi que le peu de conversation que nous entretenions. Par éthique, personne ne détaillait ses fin de semaines lors d'une opération. Finalement, c'était toutes la population rassemblée, la plupart blessés, qui rendait l'atmosphère encore plus stressante. Chacun avait besoin de soin et je ne savais pas où donner de la tête. Un à la fois... me dis-je dans ma tête. Cela serait plus simple.
Un tour rapide de la place du regard et j'avais déjà repéré un bon nombre de blessé. Toutefois, ceux qui avaient réellement besoin de mes compétences se faisaient plus rare. Je m'avançai vers une jeune femme blonde, qui était étendue sur le sol, un morceau de tôle planté dans la jambe. J'aperçu alors le code qu'elle avait sur elle. Rouge. Parfait, j'allais enfin pouvoir être utile. Je m'agenouillais près de la jeune femme, qui semblait de moins en moins forte. « Je suis le Dr. Peterson, je vais vous aider, d'accord ? Restez avec moi... » J'ouvris la mallette que je traînais toujours avec moi et en sortie un garrot. Rapidement, je le serrai autour de la cuisse de la jeune femme. « Cela vous empêchera de perdre plus de sang et surtout d'infecter votre jambe. » Le morceau de métal semblait être inséré très profond. J’espérais pour elle qu'il n'avait toucher aucun gros vaisseau sanguin, sinon elle aurait des problèmes à s'en remettre. Je l'aurais opéré sur le champs, histoire de lui éviter des complications avec le morceau de tôle, mais les conditions n'étaient pas les bonnes. Elle devait aller à l'hôpital. Là les gens seraient en mesure de la soigner. Je fis signe à un ambulancier d'approcher avec une civière. Il ne fallait pas trop la bouger. La flaque de sang sous sa tête m'apparut alors. Je me tournai vers le jeune homme à ses côtés. Il pourrait m'en dire plus sur son état. « Vous savez si elle a été inconsciente ? Elle a probablement fait une commotion si sa tête a frappé le sol lors de l'explosion. Il ne faudrait surtout pas qu'elle ait des vertèbres de fracturées. » Je touchai doucement son cou, faisant de mon mieux pour ne pas trop appuyer. Je cherchai aussi, par la même occasion, et fus surprise de le trouver aussi bas. Elle avait besoin d'aller à l'hôpital, et au plus vite. Avec la quantité de sang qu'elle avait perdu, une transfusion serait nécessaire. Les ambulanciers arrivèrent enfin, après s'être frayé un passage dans la foule. Ils prendraient la jeune femme en main. Pour ce qui est du jeune homme, il avait un auto-collant vert, donc pas besoin de mes services. D'autres pressaient plus. Je me relevai et empoignai ma mallette. Un scan rapide des alentours et j'aperçu Kate. Qu'est-ce qu'elle faisait si près de la voiture ? Elle se faisait engueuler par les gens qui avaient établi un périmètre, mais cela ne semblait pas la déranger. « Eh merde ! » Je me dirigeai vers elle, recevant moi aussi les foudres de l'agent. J'avais envie de lui dire ce que je pensais de lui et de son incapacité à sauver des vies, mais je n'avais pas de temps à gaspiller. Il avait beau être massif, ce n'était pas avec ses gros doigts qu'il allait recoudre quelqu'un. « Ambre, vous m'entendez ? Je vais... ouvrir... votre crâne pour soulager l'hypertension et... Ambre, Ambre ! UNE PERCEUSE, QUELQU'UN A UNE PERCEUSE ??! Avec quoi, merde merde, merde ! » Avoir une perceuse était une chose, la brancher en était une autre. Toutefois, c'était ce qu'il fallait pour soulager la pression dans le crâne de la jeune femme, à ce que j'avais pu comprendre. Un scalpel ne suffirait pas pour passer au travers des os. « Il faut la sortir de là, autrement on n'y arrivera pas. » Ses jambes étaient coincés, je n'étais pas certaine que nous puissions y arriver. Sauf que... Le pouvoir que j'avais développer depuis la pluie de météorite ne n'avait jamais été d'un grand secours. La télékinésie, c'était utile de temps à autre, mais c'était plutôt par paresse que je l'utilisais. Par exemple pour fermer les lumières de mon appartement, pour approcher la télécommande que je l'oublie sur la table, des petites choses banales. Serais-je capable, avec un peu de volonté, de soulever ce qui écrase les jambes de la jeune femme alors que Kate pourrait la tirer de là. Je n'étais pas certaine d'y arriver, mais il valait mieux tenter que de rester là à attendre, les bras croiser. « On va essayer un truc, d'accord ? Je ne garantis pas que cela va fonctionner, par contre. Prends là sous les aisselles pendant que je soulève ce truc. » Sans même attendre qu'elle soit prête, je me mis à la tâche. Cela allait-il fonctionner, je n'en avais pas la moindre idée.
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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyLun 13 Juin 2011 - 22:23

« J'ai mangé une glace à la fraise... Oh non, je suis désolée, tu n'aimes pas ? » Je ris, nous concentrer sur autre chose était la meilleure chose à faire, du moins pour elle. A l'origine, je me serai démené pour aider les secours en bon altruiste que j'étais mais ma perception des choses avait quelque peu changé depuis qu'une femme était entrée dans mon cœur. Je ne voyais plus qu'elle et fermait mes oreilles pour n'entendre plus que son souffle. Bien que mes sens soient affectés par mes nombreux voyages, il s'avère que je peux aisément me concentrer sur des sons et des choses, objets parce qu'il faut une grande concentration pour voyager de réalité en réalité, de ce fait, la respiration de mon étudiante rythmait la mienne, elle bougeait, je bougeais, elle me regardait, je la regardais sans souffrir pour le moment de la porter à bout de bras, la souffrance n'était rien comparé au fait de la savoir en sécurité et je ne pouvais dès lors plus m'éloigner d'elle car je ne pensais qu'à elle et rien qu'à elle. « Si j'aime, c'est.. original, je pensais plutôt à du gloss à la fraise à vrai dire, Hailey en mettait tout le temps quand elle était petite et elle prenait un malin plaisir à me faire des bisous tout le temps, j'ai fini par me cacher dans un placard si bien que je n'ai pas réussi à en sortir jusqu'à ce que ma mère me trouve... » Dis-je tout sourire, l'ai rêveur en songeant à une enfance que j'avais finalement perdu en voulant la sauver, la balance des choses n'est pas toujours aussi équilibrée que l'on croit. « Euh... ok j'arrive à mieux respirer, il faut... il faut que je reste calme... racontes moi, n'importe quoi. Tiens, dis-moi ce qu'on fera ce soir. » Il fallait que je trouve rapidement de quoi l'occuper, je décidais de me rabatte sur la soirée que j'avais prévu de passer avec elle. « Et bien, ce soir, tu devais venir chez moi, je t'aurais supplié de rester pour la nuit et on aurait mangé des nouilles chinoises de chez Wong que j'ai acheté ce matin en partant au boulot et, voyons... ah si, je sais. » Je ne quittais pas son regard et un sourire se fendit sur mon visage, l’œil taquin, je dis. « Et puis, j'avais une surprise pour toi. Je suis parti acheter des DVD dans le petit magasin, tu sais, celui qui est au coin de la rue ou j'habite... j'ai pris plein de films pour filles, le vendeur m'a assuré qu'ils plairaient à mon petit-ami... bref, quoi qu'il en soit j'ai pris des comédies romantiques rose-bonbon... » Je pouffais, étant sérieux en plus. « On n'en a pas vraiment parlé mais... Je doutais que tu aimes les films d'horreur à la Saw... quoi que, on sait jamais, derrière ce joli petit minois se cache peut-être une dangereuse psychopathe... » J'attrapais sa main que j'embrassais, et puis, j'avançais mon visage dans l'espace confiné qu'offraient mes bras et ajoutais d'une voix de velours qui se voulait séductrice. « Je t'aurais au bout de la première demi-heure de film, charmé en affichant mes magnifiques abdos.... » Je restais impassible bien que joueur, Jaymee savait que je n'étais pas musclé même si bien dessiné de nature. « Provoquée jusqu'à ce que tu me supplies de te faire l'amour et j'aurais bien entendu accepté par pure générosité... » Laissais-je entendre en souriant. Je caressais ses pommettes de porcelaine, me perdant dans ses magnifiques yeux et ne pouvais me résoudre à la quitter un jour. Mais nous ne décidons pas quel chemin prendra nos vies, il s'avère que rien n'est gagné d'avance et qu'on est bien souvent déçu par ce que la vie veut nous offrir. Je ne demandais qu'une chose : laissez-là moi. Dire que nous aurions put être heureux ensemble depuis si longtemps... dire que je l'avais regardé que comme une amie durant tout ce temps, dire que j'avais été insensible à ses charmes, l'ayant regardé comme on regarde un autre... Je l'aimais tellement... Peut-être qu'Ely subsistait toujours dans ce monde mais elle n'était plus du mien et je devais l'oublier comme elle m'avait oublié... jamais Ely n'avait été aussi douce que Jaymee, jamais elle n'avait été aussi attentionnée, aussi compréhensive... oui, Jaymee était ma perle rare et dès lors, dès que cette pensée fut formulée dans mon esprit, le chemin devint alors clair : nous devrions nous fiancer...
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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMar 14 Juin 2011 - 2:46

Décontenencé, complétement à la ramasse pour la toute première fois de ma chienne de vie. Je me sentais totalement inutile à jouer les " encadrants " . Avec la sensation de déception qui s'emparrait de moi plus j'avançais , plus je criais , plus je ne faisais rien. Cette doctoresse avait raison :« Bon sang ! Si je vous demande si le périmètre est SECURISE c'est pour pouvoir ACCEDER à la voiture, vous voyez pas qu'il y a des blessés là-bas ?! » Je me sentais atrocement bon à rien. Et le regard qu'elle dardait sur moi , en disait long sur ce qu'elle pensait . Mes yeux suivirent la direction qu'elle pointait du doigt , effectivement , il y avait des blessés , et alors ? Dommage collateral, c'est la merde ici qu'est-ce que je peux bien y faire ? pensais-je . Les médecins , sous pretexte qu'ils peuvent sauver des vies , se croient tout permis. Je ressentais une hargne étrange envers la demoiselle même si je savais pertinement qu'il s'agissait là d'un comportement de rigueur. Dans un grognement , je la laissais partir retournant mon attention sur la " photographe " occupée à jouer les reporters en pleine situation cocasse : Je vous donne trois minutes pour passer de l'autre côté de ces barrières, passé ce délai : je vous coffre !Ca n'était certainement pas un excès de zèle mais il fallait qu'elle se mette à l'abris après tout rien ne garantissait qu'une seconde explosion n'ait pas lieu ou que cet enfoiré de McFaden ne débarque avec un attirail de terrosiste en puissance. Je n'attendis pas de connaitre son avis et me dirigeais vers l'emplacement d'où provenait cette " sauvage" de Laurens, qui d'ailleurs ne respectait aucune des consignes que j'avais formulé...avais-je formulé des consignes ? Bon sang , erreur de débutant , je rebroussais alors chemin courant à en perdre haleine , arrivant bien assez vite face à une camionette siglé " Wellington News " contre laquelle je toquais de toute mes forces. Une journaliste tirée aux quatres épingles en sortit , un micro à la main , je freinais son entraint : - Vot' mégaphone, tout de suite !Elle s'executa sans broncher , à mon grand étonnement. Je me saissisais de l'objet en actionnant le bouton " on " par intermittence : " JE DEMANDE A TOUT CEUX OU CELLES QUI VEULENT JOUER LES HEROS DE RESTER EN DEHORS DU PERIMETRE DE SECURITE QUI VIENT D'ETRE MIS EN PLACE ! " , je vérifiais que les personnes aux alentours aient compris le message et poursuivais : " A L'ATTENTION DU DOCTEUR LAURENS , J'ESPERE QUE VOTRE INSOLENCE PORTERA SES FRUITS " commentaire totalement inutile mais je me sentais de le faire , uniquement pour titiller ce petit brin de femme à fort caractère. Tandis que je faisais signe à deux de mes collègues de surveiller les limites , je prenais la decision de m'aventurer à quelques pas du départ de l'incendie . Une vision s'offrit à moi : un homme accroupit au dessus d'une masse de cheveux qui me semblait si familière. Johéline ? Du sang s'écoulait autour. Là , j'avais atteint un certain degré , cette pourriture de McFaden mourrait de mes mains si l'explosion ne l'avait pas déjà fait. Je m'élançais vers ma petite amie qui gisait presque inerte sur le sol , ne faisant pas attention à l'homme qui lui tenait délicatement la main. Paniqué , je ne voulais surtout pas qu'elle meurt , j'avais fait des projets , je voulais tellement de choses et ...MERDE. Mes mains se saissirent de son visage avec douceur tandis que je m'assurais qu'elle était encore parmi nous : " Ma belle , ouvres-les yeux , ne t'endors pas " , je tournais le regard vers cet inconnu qui ne m'inspirait aucune confiance et crachais : Vous êtes qui vous ? Tout compte fait, j'm'en fiche : c'est bon, je suis là maintenant , vous pouvez partir !
Je l'accorde, j'aurai pu m'adresser à lui en des termes moins secs et plus amicales, j'aurai dû le remercier , m'inquièter pour son bien être lui qui sembalit aussi blessé que ne l'était Johéline, seulement je ne pouvais pas : lui, il avait été là pour elle. Une partie de moi éprouvait une jalousie malvenue par ce temps là.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMar 14 Juin 2011 - 3:32

« Si j'aime, c'est.. original, je pensais plutôt à du gloss à la fraise à vrai dire, Hailey en mettait tout le temps quand elle était petite et elle prenait un malin plaisir à me faire des bisous tout le temps, j'ai fini par me cacher dans un placard si bien que je n'ai pas réussi à en sortir jusqu'à ce que ma mère me trouve... » - dit t-il avec un grand sourire, sourire que je lui rendais aussitôt. J'essayais de visualiser la scène, Wyatt se cachant de sa petite soeur et de ses redoutables bisous collant à la fraise. Je n'avais hélas pas d'anecdotes aussi amusantes à raconter sur mon enfance puisque je ne m'en souvenais pas. Je n'ai pas l'impression d'avoir été réellement enfant un jour. Lorsque les gens repensent à cette époque de leur vie, un mot leur vient à l'esprit : Insouciance. Ils le disent tous en parlant de leur enfance : « C'était le bon temps, nous notre seul souci était d'apporter des bonnes notes et nous n'avions simplement qu'à vivre notre vie d'enfant ». J'ignore ce qui avait animé les onze premières années de ma vie, peut-être qu'elles avaient été heureuses et que j'étais insouciante moi aussi. En tout cas, ma mémoire ne me permettait pas de me souvenir de cela. En revanche, je rappelle très bien du reste. A onze ans, j'étais une petite fille amnésique, perdue et apeurée. J'étais loin de l'insouciance, toujours à m'en faire pour tout et ne comprenant pas réellement ce que je faisais là. Je me demandais sans cesse qui étaient mes parents, pourquoi je n'étais pas avec eux et d'où je venais - « Et bien, ce soir, tu devais venir chez moi, je t'aurais supplié de rester pour la nuit et on aurait mangé des nouilles chinoises de chez Wong que j'ai acheté ce matin en partant au boulot et, voyons... ah si, je sais. » - Je balayais toutes mes pensées lorsque Wyatt reprit la parole, me décrivant notre soirée parfaite - « Et puis, j'avais une surprise pour toi. Je suis parti acheter des DVD dans le petit magasin, tu sais, celui qui est au coin de la rue ou j'habite... j'ai pris plein de films pour filles, le vendeur m'a assuré qu'ils plairaient à mon petit-ami... bref, quoi qu'il en soit j'ai pris des comédies romantiques rose-bonbon... » - Je pouffais moi aussi, lorsqu'il dit que le vendeur avait assuré que les films plairaient à son petit ami. J'essayais d'imaginer sa tête lorsque le vendeur lui avait dit cela. Au moins, les paroles de Wyatt réussissaient à me détendre et j'en oubliais presque le lieu. Je ne me concentrais que sur lui, ses paroles, son regard. Je savais que si je détournais les yeux pour observer les alentours, la panique s'emparerait de moi, voyant tous ces gens bléssés, le sang et les cris - « On n'en a pas vraiment parlé mais... Je doutais que tu aimes les films d'horreur à la Saw... quoi que, on sait jamais, derrière ce joli petit minois se cache peut-être une dangereuse psychopathe... » - « Bien sûr, en fait je porte juste un masque de gentille fille timide, pour cacher le fait que je suis une monstrueuse folle psychopathe. Tu devrais te méfier. » - dis-je avant de pouffer, preuve que je m'étais détendue. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit de me mettre à rire. A cet instant précis, une personne était peut-être en train de perdre la vie, d'autres devaient souffrir dans des douleurs atroce tandis-ce que certains pleureraient, s'inquiétant du sort d'un être aimé - « Je plaisante, tu as bien fait. J'aime bien les films romantique pour filles, parce que même si la plupart du temps, c'est loin d'être des chef-d'oeuvre, ça détend. Désolée, de te contraindre à regarder ça. » - Je me doutais bien que Wyatt n'était pas un fan de films romantique. Il avait embrassé ma main avant d'avancer son visage près du mien. D'une voix de velours par laquelle j'étais totalement charmée, il reprit : « Je t'aurais au bout de la première demi-heure de film, charmé en affichant mes magnifiques abdos.... Provoquée jusqu'à ce que tu me supplies de te faire l'amour et j'aurais bien entendu accepté par pure générosité...» - Il se mit à sourire, caressant mes pommettes. Heureusement, je n'étais plus aussi mal à l'aise qu'au début. Wyatt et moi étions ensemble depuis février et je sortais peu à peu de ma carapace. Il m'aurait dit ça au début de notre relation, j'aurais très certainement été super mal à l'aise. Je me souvenais de la façon dont il me troublait peu de temps avant que nous soyons un couple. Comment ne pas être impressionné par ce qu'il était et par son charme ? J'esquissais un petit sourire en coin - « Non, à mon avis, tu m'aurais charmé et provoqué, puis j'aurais finalement fini par céder. Et cela bien sûr par pure générosité. » - dis-je avec malice. Je soutenais son regard, ne pouvant détacher mes yeux de ceux de mon petit copain. En vérité, il n'avait pas tort. J'étais beaucoup trop sensible à ses charmes et surtout amoureuse. Il m'était donc impossible de lui résister. J'étais heureuse de ne plus être contrainte de le faire. Les trois premiers mois de notre relation avaient été difficiles, car nous ne pouvions nous toucher. Maintenant que j'avais appris à mieux maîtriser mon pouvoir, je pouvais me permettre de le toucher. Je n'allais pas me priver de contact avec lui. C'était tellement bon d'être un couple normal. Je n'avais plus à m'inquiéter sans arrêt de lui provoquer un malaise ou bien pire en touchant sa peau. Cette pensée me fit sourire légèrement. Bien sûr, je me méfiais toujours un peu, mais aujourd'hui, je ne laissais plus ce pouvoir me contrôler. J'avais repris le dessus. Il était temps ! J'avais vécu quatre années repliée sur moi-même, évitant tous les contacts physiques avec les autres. Je n'avais plus à le faire, bien que je ne me montre pas vraiment tactile avec les gens, juste avec Wyatt, mais Wyatt avait pris une place spécifique dans ma vie. - « Je dois avouer que j'aime beaucoup ton programme... » - ajoutais-je avec douceur. Tout allait mieux jusqu'au moment où je réalisais que nous ne sortirions peut-être pas vivant d'ici. La peur me saisissait de nouveau. La soirée que m'avait décrite Wyatt était parfaite, mais je réalisais que cela n'arriverait peut-être jamais - « ... Mais soudainement, les images que je visualisais de cette soirée se dissipent de mon esprit et alors que j'essayais d'ignorer les hurlements, je les perçois de nouveau. J'ai tellement peur Wyatt. Quel genre de monstre a pu piéger une voiture en pleine ville ? Il a ou ils ont peut-être posé des explosifs ailleurs et on ne le sait pas. » - laissais-je entendre, l'angoisse se ressentait de nouveau dans ma voix. Je retenais de nouvelles larmes. Je réalisais qu'avec ma peur, je risquais aussi d'être un danger pour Wyatt. Je n'avais aucun contrôle sur ce sentiment qui - je l'avais appris - était un déclencheur de mon pouvoir - « Et tu sais ce qui est triste ? C'est que même si par chance on s'en sort, rien ne sera plus jamais comme avant. Il y'a des choses qu'on oublie jamais. » - Je marquais une courte pause, reprenant mon souffle. Oui, dans l'esprit des habitants de Wellington, ce nouvel évènement dramatique resterait présent. Personne n'avait oublié la pluie de météorites, la fusillade à livingscorp ou encore le blackout - « Il va y avoir beaucoup de pertes et il y'a peut-être des gens que je connais là-bas... mais ce dont j'ai le plus peur, c'est de te perdre toi et tout à l'heure, j'ai cru que je t'avais perdu... »
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Aedan Z. Wooley

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMar 14 Juin 2011 - 10:20

Si vous vous demandez à quoi ressemble l'enfer, venez, rejoignez-nous et voyez toute cette désolation, cette inertie alors que la raison s'envole de ces corps paniqués. Ils ont peur, ils sont effrayés, ils sont blessés, ils souffrent. Et moi, je suis au milieu de tout cela, pleinement conscient. Et par moment, je voudrais juste partir de cet endroit, retourner dans ma chambre encore emprunte de mes posters d'enfant, mon père n'y a pas touché. Juste partir d'ici, comme j'ai toujours eu l'habitude de faire car moi, je m'en foutais de tout et advienne que pourra. Tout m'était égale. Lors de l'explosion, je serais venu jeter un oeil par curiosité puis je serais repartir tranquillement, rien à foutre, avec mon éternelle nonchalance. Le monde est rempli de noirceur, il y a pire que cela donc ça ne valait pas la peine que j'y accorde un minimum de mon attention pas vrai ? Sauf si cela pouvait me servir mais non, je n'y voyais aucun bénéfice. Voici comment je réfléchis et agis. Seulement voyez-vous aujourd'hui, je suis en plein milieu de cette tumulte, de mon plein gré, à tenir la main d'une fille qui a pourtant compté il y a des années de cela, aujourd'hui ? je sais pas trop. Force de constater que si je suis là, à ses côtés, c'est qu'elle compte, même un minimum. Et moi, ça m'agace, moi, ça me fait chier ouais. Les liens, y'en a plus que marre, ça se tisse sans que tu puisses y faire quelque chose. Puis finalement, vous savez, l'enfer, c'est juste voir quelqu'un à qui tu tiens souffrir et que tu peux rien y faire justement. Mon regard se pose sur elle, à épier le moindre de ses soupirs, sa main repose dans la mienne, elle tremble et moi je voudrais faire quelque chose. Ryan, aide-nous bon sang. Son visage exprimait une douleur visible. Voyant qu'elle semblait me quitter et partir, je reprenais un flot de parole illogique juste histoire de la retenir. Parce qu'elle a pas le droit de nous faire un remake de Ryan, je commence à saturer moi de ce genre de chose. Puis là ce type. Ce blond qui apparaît en uniforme, le même que Line. La touche pas. Il dépose des mains tendrement sur son visage et au son de sa voix, je sens que c'est bien plus qu'un ami, qu'un collègue de travail, je ne suis pas dupe, j'ai appris à observer les gens, les gens entre eux surtout. Un grognement sourd s'échappe dans ma gorge pendant qu'il m'agresse et me hurle dessus. Oh dude. Oh dude. On me parle pas à moi comme ça, uniforme ou pas, j'en ai rien à branler. C'est maintenant qu'il arrive, le prince charmant ? Laisse-moi rire. « Ferme ta gueule, mec et occupes-toi d'elle. » Je lâche la main de Line avant de lui caresser le dos de la main puis je me lève pour aller chercher la doctoresse. Je sais ce qu'il faut faire moi contrairement à lui, pris sur mon orgueil pour y aller de moi-même alors que j'aurais préféré rester à ses côtés, mais l'énergumène ne m'aurait pas écouter, ça se voit dans son regard. Ca va chier. Dans le tumulte, j'essaie de protéger mon avant-bras brûlé afin que les gens qui me foncent dessus ne me fassent pas plus mal que j'ai déjà. D'un regard alerté, j'observe les alentours et je la trouve, à des mètres de moi, j'enjambe une personne à terre et retrouve la doctoresse, je la retourne vers moi en lui prenant l'épaule, pas de la façon la plus douce mais qu'importe, je pense que nous n'avons pas le temps pour les règles de bienséance. « La fille avec le morceau de taule dans la cuisse, elle s'est évanouit y'a quelque minutes ! » Je dis. Là voilà prévenue. Je me poste à côté d'elle, déviant dès que je peux les personnes qui la dérange dans ce qu'elle fait actuellement, histoire de servir mais surtout histoire qu'elle termine vu ce qu'elle est entrain de faire pour aller voir Line. Aider, c'est pas mon but, c'est seulement qu'elle puisse aller voir Line. Et moi, à mon plus grand désarroi, j'ai qu'une chose en tête,retourner auprès d'elle. C'est quoi ce bordel ? Et puis ... Merde ... Elle a un petit ami ? Enfin je veux dire, c'est normal après tout vu comment elle est. Ouais. Mais alors pourquoi j'ai une sensation de déception sur le bout de la langue ? Foutaises. Je dois avoir été détracté par cet évènement. J'attends que la doctoresse me suive, je l'attends. Grouille.
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Cassidy M. Weasthon

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptySam 18 Juin 2011 - 1:00


    J’avais arrêté de compter le nombre d’incompétents qui m’arrêtaient sur le chemin. Pour aller de mon bureau à la sortie, je mettais d’ordinaire 10 min, là ca en faisait bien 10 de plus. Mon chauffeur devait déjà m’attendre devant la boutique. C’était son boulot de l’attendre, mais je n’aimais pas être en retard, surtout pour rien. Aux yeux des binoclards de Livinscorp tout était toujours urgent question de vie ou de mort. Tout ça pour un papier à signer pour commander des calepins. J’exagérais peut être un peu, mais l’idée était là. J’arrivais dans le hall, Matt me précédait comme souvent. En passant devant l’accueil, je me fis de nouveau accostée par le réceptionniste. Ca commençait à bien faire.

    - Melle Weasthon ! Melle Weasthon, attendez !
    - Quoi ?! J’en ai marre d’attendre, je suis attendue. Votre histoire ne peut pas attendre ?
    - Votre voiture…
    - N’est pas là ? Je m’en doutais. Est-ce qu’il y a encore des employés compétents quelque part dans cette fichue ville ???
    - Non, c’est votre nièce, elle…

    Le réceptionniste ne put achever sa phrase qu’une explosion déchira l’air. Ca venait de l’entrée… Enfin, du trottoir ou un truc du genre, en tout cas, c’était tout près. Matt avait couru vers moi pour me plaquer au sol et me protéger des débris qui volaient partout. Je restais sans bouger pendant une minute. Une très longue minute durant laquelle… durant laquelle…

    Voiture… Nièce… Oh mon dieu !

    - AMBRE !!!!!!!!!!!!

    Je me dégageais bien vite des bras de Matt, qui chercha à me garder en sécurité. Mais je ne pouvais pas tenir en place. Ambre était mon bien le plus précieux. C’était le seul spécimen qui pouvait vraiment faire avancer mes recherches. Je m’étais battue pour en avoir l’exclusivité, je ne pouvais pas laisser une explosion détruire toutes ses années de travail !

    Je courrais dehors. C’était le chaos. Matt me rattrapa et me tira par la taille.

    - Melle Weasthon, c’est vous qui étiez visée, vous ne pouvez pas rester là.
    - Lâchez-moi ou je vous vire !!!!!!!!

    Je me débattais comme un diable, même si je voyais bien que c’était inutile. On entendait déjà les sirènes de pompiers qui arrivaient bien vite. Je regardais autour de moi complètement choquée par ce qu’il s’étiat passé.

    - Ce n’était pas ma voiture, Matt, n’est ce pas ? Ce n’était pas ma voiture et Ambre n’était pas à l’intérieur.
    - Essayez de l’appeler…
    - Vous avez raison.

    Mon portable était dans la poche de mon jean. Je le sortais et composais le numéro, mais je tombais de suite sur la messagerie. Matt m’entraina à l’écart, et je me laissais faire ne sachant pas vraiment quoi faire d’autres. Ca s’agitait autour de l’épave. La police intervint, les pompiers également. Je suivais toute la scène. Soudain, j’entendis son nom… Quelqu’un l’avait vu. Quelqu’un s’approcha en courant, criant son nom.

    - Oh mon dieu, non !!!

    Je courrais à nouveau, bousculant cette fois tout ce qui était dans mon passage, ne voyant personne autour de moi. Une fois l’épave atteinte, Ambre apparaissait devant moi… Je me mis à genoux devant elle.

    - Ambre, ca va aller, je suis là. Ambre ! ON VOUS A DEMANDE UNE PERCEUSE, BANDE D’INCAPABLES !!!!!!!!!! GROUILLEZ VOUS, NOM DE DIEU !!!!

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MessageSujet: Re: SEASON FINALE △ the Ballad of Booth SEASON FINALE △ the Ballad of Booth  EmptyMar 21 Juin 2011 - 4:42

Si elle savait... mais elle ignorait et nul ne pouvait lui en tenir rigueur. Jamais personne ne découvrirait la vérité, non jamais et ce n'était pas moi qui allait la révéler. Comment lui avouer l'homme que j'étais, l'imposteur que j'étais et le passé dont je m’accommodais chaque jour en l'apprenant au fur et à mesure ? « Non, à mon avis, tu m'aurais charmé et provoqué, puis j'aurais finalement fini par céder. Et cela bien sûr par pure générosité. » J'esquissais un faible sourire. Ma feinte semblait avoir fonctionné. J'y ai pensé. Je n'en suis pas fier mais, je n'en ai pas honte. J'ai pensé à rompre, me briser, la briser... lui dire au revoir. Partir ou mourir, je n'ai que l’embarras du choix. La culpabilité commençait à me ronger, lui mentir sans cesse, ignorer qui je suis... oserais-je tenter le diable ? Oserais-je m’accommoder d'une vie qui ne m'appartient pas ? « J'ai tellement peur Wyatt. Quel genre de monstre a pu piéger une voiture en pleine ville ? Il a ou ils ont peut-être posé des explosifs ailleurs et on ne le sait pas. » Ma réaction fusa. « Qui te dis qu'il s'agit d'une voiture piégée ? » Je soupirais, c'était idiot. « Bon, d'accord, je ne vais pas te mentir, ça a tout l'air d'une voiture piégée. C'est le propre de l'Homme. Espérer que la conclusion la plus sordide soit faussée, que nous n'ayons pas toutes les données. » « Et tu sais ce qui est triste ? C'est que même si par chance on s'en sort, rien ne sera plus jamais comme avant. Il y'a des choses qu'on oublie jamais. Il va y avoir beaucoup de pertes et il y'a peut-être des gens que je connais là-bas... mais ce dont j'ai le plus peur, c'est de te perdre toi et tout à l'heure, j'ai cru que je t'avais perdu... » « Quoi ?! J'entends pas grand chose, et je me casse la voix à crier. Ah, me perdre mais non, ne t'inquiètes pas, j'ai connu pire. » Répondis-je sans me soucier de lui révéler une partie de mon passé. Fronçant les sourcils, je tournais la tête sur le côté afin de voir si la route était dégagée. La police tentait de calmer la foule tandis que la plupart courraient à travers les rues, nous laissant un peu d'espace. « Je ne sais pas quoi te dire... juste de te calmer... ? Pas le temps pour paniquer, compris ? Tu feras ce que tu veux chez moi mais là, j'ai besoin que... tu sois forte, du moins que tu essaies de l'être, c'est... » Une question de vie ou de mort... ce que je n'ajoutais pas, bien entendu. Mes bras commençant à céder, je plissais les lèvres, essayant de la caler d'avantage contre moi pour la porter encore mais mon corps céda avant moi, me faisant fléchir les jambes et vaciller très légèrement sur le côté avant de me rattraper, lèvres toujours pincées, exprimant une gêne. « Je vais te poser, je reste avec toi. » Ayant un engourdissement dans les bras, je décidais de la reposer, la calant néanmoins toujours contre la bâtisse, mes bras encadrant sa tête et ses épaules, couvrant quelque peu la vision d'horreur sur les côtés adjacents. Je tentais une nouvelle feinte. « Je crois avoir cassé ton téléphone, celui que tu m'as offert. Je n'arrive plus à lire les textos, à appeler, à l'allumer même... j'ai fais tout ce que j'ai put mais je n'arrive pas à brancher mon chargeur dessus... tu sais, mon ancien chargeur, il ne se branche pas dessus, j'ai dut casser quelque chose, je ne sais pas... si celui-là ne passe pas, celui qui était dans la boîte non plus... » Impossible de l’utiliser ! Satané téléphone, satanée technologie ! Pourquoi mon ancien chargeur ne passait pas dessus ?! Parce qu’à chaque téléphone, son chargeur ? La bonne blague… je soupirais rien qu’à cette perspective mais, en voyant le visage de Jaymee, je tentais une nouvelle approche. « Bon okay, mes bras. » Désignais-je en l’attirant contre moi, nous poussant de nouveau contre la bâtisse dans un câlin fort et tendre à la fin. Une étreinte pleine de sentiments qui se voulait rassurante. Peut-être le fait de se sentir en sécurité l’aiderait à se calmer ? J’ignorais totalement comment la rassurer, je ne m’étais jamais soucié d’une personne telle que Jaymee dans une situation comme celle-ci. Au fond, il est bien plus facile de s’occuper d’un blessé physique que d’un blessé moral car on sait en principe dans quel état se trouve la victime et quoi faire pour y remédier, tandis qu’un blessé moral… on ne sait jamais comment vont les choses ni si elles guériront un jour…
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