COLLATERAL DAMAGE
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Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you

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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 17 Avr 2011 - 5:26

Wyatt & Jaymee

Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you 272076JLRP03

Les blessures avaient cicatrisés peu à peu, ne laissant plus qu'une fine marque sur ma jambe gauche. C'était tout ce qui restait de cette horrible nuit, mais les souvenirs étaient encore bien présents dans ma tête. L'autre nuit, je me suis réveillée en sursaut après un cauchemar, me sentant presque brûler vivante à l'intérieur de ma voiture. Les blessures avaient en effet disparus, mais je restais marqué par cet évènement. Le chaos, les cris, les flammes, les explosions, je me souvenais de tout. De la peur aussi, de la peur que j'avais ressenti ce soir-là. J'ai pensé ne pas pouvoir m'en sortir, heureusement pour moi, pour nous, nous étions saints et saufs. Nous étions chanceux. J'avais appris un peu plus tard que la ville avait été victime d'un blackout. Pendant quelques heures nous nous étions retrouvés dans le noir total. Une multitude d'accidents avaient été recensé le même soir. Oui, ce blackout avait créé une sacrée pagaille à travers Wellington.

Je m'avançais doucement vers le perron, vêtue d'une robe simple et de couleur clair. Mes cheveux bruns étaient lâche et ondulaient dans mon dos. Je frappais quelques coups à la porte, bien que la musique qui provenait de la maison m'indiquerait qu'il ne m'entendrait pas. « Il », Wyatt, mon petit ami. Dans quelques jours, je pourrais me dire qu'il l'était depuis deux mois. Cette idée me rendait heureuse, être avec lui me rendais heureuse. Cependant, le tableau était loin d'être parfait. Il y avait toujours mon secret et le fait que je ne puisse pas le toucher. Vous ne vous imaginez pas à quel point c'est terrible de ne pouvoir l'embrasser. Je rêvais de pouvoir me permettre des gestes tendres avec lui, comme le font les couples normaux. Etant donné que je n'étais pas normale, il serait difficile de faire de notre histoire quelque chose de normal. Mais je m'étais promis d'arranger les choses. J'en avais fini avec mon désespoir légendaire. Il fallait que ma vie change. Que je prenne le contrôle. A la fondation isis, ils sont très doués pour nous soutenir et nous redonner l'espoir. J'étais fière d'y avoir enfin mis les pieds et d'y être retournée plusieurs fois. Ils pouvaient beaucoup m'aider, mais si j'avais envie de me battre, c'était pour lui, pour nous. Mon discours vous parait peut être idiot, vous devez penser que suis devenue niaise, car trop éprise d'un homme. Ma relation avec lui m'avait relevé... un peu comme si je me sentais plus vivante désormais, moi qui avais cessé d'y croire, de croire en tout. Je me permettais d'entrer à l'intérieur de la maison, la porte n'était pas fermée à clef. J'avais eu cours ce matin, mais mon après-midi était libre. Munie de sacs avec des plats, j'avais décidé de passer chez Wyatt. Il était toujours en arrêt après son accident lors du blackout. C'est son bras qui était blessé et sous bandage. J'avais donc décidé de lui tenir compagnie pour la journée, si il le voulais bien. Je m'avançais dans le salon, guidée par le son du saxophone. On ne pouvait pas nier que Wyatt était un très bon musicien. Je m'arrêtais et m'accoudais à l'embrassure de la porte l'écoutant et le regardant jouer. Je ne pris la parole qu'une fois qu'il eut arrêté de jouer - « Bonjour toi. » - dis-je d'une voix douce, un sourire dessiné de mes lèvres. Quand je voyais Wyatt, c'était le meilleur moment de ma journée. Les soeurs de mon petit ami ne semblaient pas être là. Je m'avançais vers lui, me souvenant encore une fois que je ne pouvais pas l'embrasser pour lui dire bonjour. Combien de temps se satisferait t-il de ma simple présence et de mes regards langoureux ? - « Je me suis permis d'entrer, c'était pas fermé à clef et je t'ai entendu jouer... »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 17 Avr 2011 - 8:33

Can't take my eyes off of you
Je devais en faire le moins possible, histoire de ne pas avoir de séquelles, les assurances sont chères et les complications aussi, par conséquent. Il parait que j'ai la santé fragile, il parait. Peu importe, me prélasser toute la journée sur le canapé pour éviter d'étirer mon bras me fatiguait, vous connaissez le topo : moins vous en faites, plus vous êtes fatigué. De plus, mon arrêt se terminait d'ici une semaine donc je pouvais, largement me permettre de faire quelques mouvements. Saisissant mon saxophone que je n'avais pas touché depuis des mois, je repris plaisir à faire résonner les notes suaves et rondes de l'instrument, profitant de l'absence de mes sœurs pour, comme disait ma mère 'en mettre plein les oreilles'. Soufflant comme un malade, retrouvant les plaisirs de la musique, je devins rapidement rouge et me réjouis du blues qui en sortait, de la musique qui m'enchantait les oreilles et surtout de l'inspiration qui paraissait me revenir à mesure que mes doigts appuyaient sur les touches dans une improvisation des plus inspirées. Je n'entendis donc pas la porte s'ouvrir et la personne qui s'accoudait à l'embrasure de la porte. J'ignorais l'heure qu'il était mais, m'en fichais éperdument, je prenais mon pied ! Et puis, essoufflé, je m'arrêtais et remarquais qu'une belle jeune femme me dévisageait. « Bonjour toi. » Me dit-elle de sa voix douce que j'aimais tant, un sourire se dessina alors sur mon visage. « Excusez-moi mais, vous devriez vous en aller, si ma petite-amie vous voie ici, vous lui ficherez des complexes. » Dis-je d'un air charmeur, tout sourire aux lèvres, faisant semblant de la 'mater' de haut en bas. Les sacs qu'elle apportait avec elle me mirent l'eau à la bouche car l'odeur vint me chatouiller les narines, mon ventre gronda. « Et tu m'apportes à manger ! Tu es vraiment la femme parfaite. » Dis-je dans un regard tendre, m'approchant pour saisir ses sacs, saxophone sur le torse, cognant dans l'embrasseur et la repoussant avec mon instrument. « Pardon... » Et puis je caressais mon saxophone. « Et merde. Désolé... » Gêné, je me débarrassais de l'instrument que je remettais dans sa housse, j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux, c'était mon bébé en quelque sorte, un soutient infaillible à tout épreuve et un ami sur lequel compter jusqu'à la fin. « Je me suis permis d'entrer, c'était pas fermé à clef et je t'ai entendu jouer... » « J'espère que ce que tu as entendu t'as plu. Désolé, je suis pas très présentable. » Confessais-je en descendant mon regard sur ma tenue, une chemise courte déboutonnée en haut et pas rentrée dans mon pantalon, ce qui me donnait un air débraillé en plus de ma crinière décoiffée qui avait bel et bien repoussé. Mes pieds étaient nus. Depuis quand accordais-je de l'importance à mon apparence ? Je suppose que c'est un des mystères de l'amour...

Je saisissais ses sacs avec lenteur mais, précision, commençant à peine à prendre le coup pour ne pas établir de contact. Je savais toutefois que nos corps pouvaient se rapprocher si un tissu assez épais recouvrait nos peaux... ainsi j'attendais le moment avec impatience, moment ou nous serions tous deux sûrs de pouvoir le faire, excité comme un gamin de pouvoir ne serait-ce qu'enlacer ma petite-amie. Je suppose qu'elle m'avait suivi -ou non- vers la table à manger ou je déposais les sacs, je présumais qu'ils étaient pour nous, pour qui d'autre ? « Tu m'as apporté quoi ? » Demandais-je en accentuant sur le dernier mot, affamé et l'œil pétillant, ravi pour un rien, satisfait par le simple fait qu'elle m'eut apporté à manger, plus heureux que jamais par l'idée même de manger avec elle. Je retirais les plats du sac plastique, attendant son aide pour les ouvrir, allant chercher des assiettes, des couverts, le nécessaire. Pour moi, le repas était sacré, le repas se faisait sur une table. J'étais un goinfre, certes dans la mesure ou je mangeais beaucoup mais, je n'étais pas rendu au point de me jeter sur la nourriture. Néanmoins je jouissais des plaisirs d'avoir un salaire confortable et fixe tous les mois pour manger à ma faim, j'avais d'ailleurs pris du poids même si je restais fin. Déposant les couverts sur la table, je ne pouvais m'empêcher de jeter des regards amoureux à la jeune femme. Jaymee ne méritait pas de manger avec les doigts, n'est-ce pas ? Ainsi donc, je lui donnais des couverts pour qu'elle puisse manger correctement. Ces futilités m'étaient venues à l'esprit depuis que je partageais la vie d'une femme et tout ça, ce n'était rien que des casses-têtes ! Mais bon dieu, qu'est-ce que ça faisait du bien de se prendre la tête pour des stupidités de ce genre plutôt que sur ses questions existentielles ! « Comme ça on a pas cours aujourd'hui ?»
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 17 Avr 2011 - 11:48

« Excusez-moi mais, vous devriez vous en aller, si ma petite-amie vous voie ici, vous lui ficherez des complexes. » - m'adressa t-il, un air charmeur et un sourire tout aussi charmant. Je me disais toujours qu'il exagérait lorsqu'il parlait de moi. J'avais tendance à me trouver quelconque, sauf quand j'étais avec Wyatt. J'avais l'impression contraire lorsqu'il s'adressait à moi, lorsqu'il me regardait. Il était clair qu'il était loin de me trouver banale. J'esquissais à mon tour un sourire, amusée. J'aurais été nettement plus mal à l'aise il y'a quelques semaines. Je n'étais pas habituée à ce genre de phrases - « Et tu m'apportes à manger ! Tu es vraiment la femme parfaite. » - dit t-il en s'approchant de moi, m'offrant un de ses doux regards - « C'est vrai... tu en as de la chance. » - répondis-je dans un nouveau sourire. J'étais loin d'être la femme parfaite, mais j'essayais de faire de mon mieux, d'être pas trop mal. Son saxophone sur le torse, il cogna dans l'embrassure de la porte, me repoussant, s'excusant immédiatement - « Ce n'est pas grave. » - Puis, il caressa son saxophone, comme un objet précieux. Ce qui était le cas à ses yeux. Il rangeait son instrument avec précaution avant de reprendre la parole : « J'espère que ce que tu as entendu t'as plu. Désolé, je ne suis pas très présentable. » - Sa chemise était déboutonnée en haut, non rentrée dans son pantalon. Ses cheveux étaient quand à eux décoiffés. J'étais bien contente qu'ils aient repoussés. J'avais une préférence pour cette longueur là plutôt que plus court. Oui, Wyatt avait un peu une allure débraillée, mais il ne me déplaisait pas pour autant, cela ne l'empêchait pas d'être toujours aussi sexy - « J'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu. C'est pour ça que j'ai attendue que tu finisses, je voulais t'écouter. » - Je marquais une courte pause, affichant un sourire en coin - « Quant à ton allure... ça te donne un air plutôt sauvage, c'est pas si mal en fait. » - avouais-je avec douceur et malice. Je n'étais pas qu'une fille réservée, je savais ne pas l'être quand je me sentais bien. Ce qui était le cas avec mon petit ami. Il attrapait mes sacs avec précision, ayant pris cette triste habitude : Nous devions éviter les contacts. Comme il me l'avait promis, il ne l'avait pas reparler de cette histoire, chercher à en apprendre davantage. Il devait sincèrement tenir à moi pour s'accommoder de cela. La plupart des hommes se seraient contentés de partir, n'est-ce pas ? Mais Wyatt n'était pas eux. Je le suivais vers la table du séjour où il déposa mes sacs de nourriture - « Italien. » - répondis-je - « Ce que je préfère. » - Il sortait les plats des sacs, puis je me chargeais de les ouvrir tandis-ce qu'il dressait la table. Un vrai petit couple ! Cette image de nous me plaisait. Si vous m'aviez dit il y'a un an, je ne vous aurait pas cru. Oui, qui aurait pu imaginer à cette époque que Wyatt était celui que je voulais ? Que j'éprouverais tous ses sentiments pour lui, que sa présence serait aussi bienfaitrice pour moi - « Comme ça on a pas cours aujourd'hui ? » - me demanda t-il. Je m'avançais doucement vers lui, tentant de croiser son regard, pensant encore une fois à l'envie de contact avec lui. Je créais une petite proximité, l'empêchant ainsi de continuer à mettre la table tranquillement. Ce que je pouvais être embêtante ! - « Non. Tu pourras profiter de ma présence toute l'après-midi, car elle t'est entièrement consacrée... » - Avouez qu'il était bien plus agréable de passer l'après-midi ensemble, plutôt que chacun dans notre coin. Je ne manquais pas une occasion de profiter d'un peu de temps à passer avec lui, avec le travail et mes études ce n'était pas forcément évident. J'étais libre pour la journée et il était en arrêt, il aurait été stupide de ne pas saisir cette occasion. Je plongeais mes prunelles vertes dans les siennes, réjouit à l'idée de passer cette journée avec lui - « Enfin... si tu veux bien de moi, évidemment... » - finis-je par ajouter.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMar 19 Avr 2011 - 10:00

« J'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu. C'est pour ça que j'ai attendue que tu finisses, je voulais t'écouter. » Je n'avais jamais vraiment joué à proprement parler, de saxophone à l'étudiante. Je n'étais pas du genre prétentieux, vantard à me mettre à jouer pour impressionner la galerie, ayant bien conscience de ne pas être le meilleur dans ce domaine mais, surtout ne désirant pas attirer l'attention sur moi. Bien que ma vie avait changée, il arrivait, de temps à autre -rarement, cela dit- qu'une personne me fixe, intriguée et engage la conversation ou non, me signifiant que l'on se souvenait de mon visage car on l'associait à celui d'une jeune femme qui était morte, il y a quelques années de cela. Bien que Wellington était une grande ville et que les meurtres étaient nombreux, il s'avère que l'on retient quelques visages, parfois ceux des autres et parfois le mien... quoi qu'il en soit, elle affirma avoir apprécier ce qu'elle avait entendu, ce qui me décrocha de nouveau un regard amusé, inutile de me demander si elle jouait, je lui faisais confiance, un peu trop, peut-être. « Quant à ton allure... ça te donne un air plutôt sauvage, c'est pas si mal en fait. » « Sauvage ? Tu as dû voir mes pieds nus, dans ce cas. » Répondis-je doucement, baissant la tête vers mes orteils que je bougeais, comme pour me confirmer qu'ils étaient nus et qu'ils reposaient sur le sol froid de la maisonnette. Elle m'indiqua ensuite que la nourriture était italienne, celle qu'elle préférait, un détail que j'ignorais, je répondis, amusé, d'un air faussement las. « Évidemment, qui ne le sait pas. » Elle m'aida alors à mettre la table, naturelle et aussi avenante que possible. La petite amie dont ma mère aurait rêvé : avenante, bienveillante, polie, brillante, bien élevée, charmante aussi bien physiquement que moralement... parfaite en tous points. Alors que cette réflexion me sautait au visage comme saute l'huile sur le feu -inventer des expressions, mon passe-temps favori !-, elle profita de cet instant pour s'avancer vers moi, croisant mon regard, créant cette proximité que j'aimais tant, que l'on ne pouvait briser mais, qui rendait tout cela excitant, dans un jeu permanent auquel ni l'un ni l'autre ne pouvions céder, malheureusement... sa présence m'empêcha de finir de mettre les couverts. « Non. Tu pourras profiter de ma présence toute l'après-midi, car elle t'est entièrement consacrée... Enfin... si tu veux bien de moi, évidemment... » Comment résister à ce regard si doux et si aimant ? « J'espère que tu as emmené de quoi étudier parce que les anti-douleurs m'endorment comme tu le sais, je ne risque de ne pas être très actif... d'ailleurs, t'es même pas obligée de rester après manger mais, je sais que tu as pitié de moi et je t'en suis reconnaissant puisque je ne savais même pas quoi manger ce midi. » Échappais-je en lui tournant le dos pour m'assoir en face d'elle, si affamé que je pouvais me jeter sur les boites sans même réfléchir à la quantité d'épices ni même au goût. Je nous servis des verres d'eaux avant de prendre l'une des deux boites, repoussant l'assiette sur le côté. « Bon appétit ! » Ni une, ni deux, je plongeais ma fourchette dedans et entrepris de savourer chaque bouchée, satisfaisant le grondement de mon estomac qui s'estompait à mesure que je l'aidais à se remplir, tous deux ravis de nous nourrir et de profiter d'une culture culinaire que nous apprécions. Je me demandais si elle s'était ennuyée ce mois-ci en me rendant visite. Mes antalgiques ayant tendance à m'endormir à chaque fois que nous nous trouvions sur le canapé, dans un endroit un tant soit peu confortable. Valait mieux s'endormir dans le canapé que sur la table. En parlant de table, je me rappelais avoir oublié mes cachets. Me levant sans la prévenir - ne prenez pas cet acte pour de l'impolitesse, je n'ai jamais aimé parler pour ne rien dire, préférant de loin m'en tenir au strict minimum depuis que j'avais été réveillé dans cette réalité, faisant donc des efforts considérables pour satisfaire ma petite amie -, je revins aussitôt et déposais la petite boîte sur la table, avalant deux cachets, regardant, joyeusement le fond de la boîte. « Presque plus rien. Ça veut dire que je vais bientôt pouvoir travailler au lieu de glander ici. » Dis-je joyeux. Glander ne me déplaisait pas, bien au contraire mais, glander en ayant les mouvements quelques peu réduits dont certains interdits commençait à m'agacer, remplaçant l'ennui par l'agacement. « Et la fac, sinon ? Rien de croustillant à me raconter ? Les potins du campus ? Qui a couché avec qui, je veux tout savoir. » Ajoutais-je dans un seul souffle, les yeux grands ouverts, faisant un effort pour lui montrer que je m'intéressais à elle, à sa vie en insufflant à mon intérêt une dose d'humour, lui montrant à quel point je savais que son univers était superficiel et en étrange contradiction avec elle, lui démontrant une nouvelle fois à quel point je la connaissais.
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 20 Avr 2011 - 2:37

« J'espère que tu as emmené de quoi étudier parce que les anti-douleurs m'endorment comme tu le sais, je ne risque de ne pas être très actif... d'ailleurs, t'es même pas obligée de rester après manger mais, je sais que tu as pitié de moi et je t'en suis reconnaissant puisque je ne savais même pas quoi manger ce midi. » - J'esquissais un léger sourire. Oui, ses anti-douleurs avaient tendance à l'endormir, mais je ne lui en voulais pas. Ce n'est pas par pitié que je venais lui tenir compagnie pendant sa convalescence. J'avais simplement envie d'être avec lui, même si il s'endormait au bout de vingt minutes. Inutile d'avouer que j'aimais le regarder dormir. Cela fait peut-être un peu psychopathe ou femme follement éprise. Je comptais donc bien rester après le déjeuner. Ce n'était pas tous les jours que j'avais une après midi de libre. Je voulais être là pour lui, prendre soin de mon Wyatt - « Tu sais très bien que je veux rester avec toi-même si tu t'endors. » - répondis-je doucement. Nous prîmes ensuite place à table. Je lui adressais à mon tour un bon appétit avant de commencer à me servir. Je remarquais alors que j'avais une faim de loup. J'avais pourtant pris un petit déjeuner ce matin. Peut-être étais-ce l'odeur qui s'échappait des sachets qui me éveillait autant ma faim ? Je pris une première bouchée avec lenteur - « Presque plus rien. Ça veut dire que je vais bientôt pouvoir travailler au lieu de glander ici. » - me dit mon copain se rasseyant après avoir été cherché sa boite de médicaments. Il était en arrêt depuis trois semaines et son bras blessé ne lui permettait pas de faire trop de mouvements. Je me doutais bien que cela ne devait pas être très agréable. J'espérais que mes visites rendaient sa convalescence moins pénible. J'affichais un air réjouit sur mon visage, heureuse de le savoir rétablit pour bientôt - « Encore une petite semaine et tu auras retrouvé la forme. » - dis-je avec le sourire. Il m'avait dit qu'il reprenait la semaine prochaine. Ce qui me fit penser à autre chose. J'ignorais quel poste il occupait au sein de Livingscorp. Nous ne nous étions pas vraiment étendus sur le sujet. Je savais qu'il travaillait pour Cassidy, puisque je l'avais aperçu le jour de la conférence. Ce qui me rappelait qu'il était blessé ce jour-là, bien avant que la pagaille commence. Je ne lui avais pourtant jamais posé la question, jugeant que si il ne m'en parlait pas, c'est qu'il n'en avait pas envie. Je ne souhaitais pas le mettre mal à l'aise. J'avais moi aussi des choses que je n'avais pas envie d'évoquer - « Mais si tu me dis que ta patronne t'as manqué, je n'y croirais pas. Cette femme me fait penser à un mélange entre une sorcière et un vampire. » - Je fis semblant de frissonner. Je ne la connaissais pas, juste de vue. Il ne suffisait que d'un coup d'oeil pour remarquer sa froideur et son air hautain. Je n'avais pas vraiment l'impression que c'était quelqu'un de vrai et de sincère. J'étais beaucoup trop méfiante et mon instinct me disait qu'il fallait se méfier de cette femme - « Sérieusement, je l'ai vu qu'une fois et elle à l'air... diabolique. » - ajoutais-je - « Et la fac, sinon ? Rien de croustillant à me raconter ? Les potins du campus ? Qui a couché avec qui, je veux tout savoir. » - Je riais légèrement. Wyatt savait très bien que je n'étais pas friande des potins et rumeurs. Certaines venaient à moi de temps en temps, mais je me fichais bien de tout cela. La fac était simplement mon lieu d'étude. J'avais un univers bien à moi à l'extérieur de cela - « Je vais te décevoir, mais j'ai rien de vraiment croustillant. Qu'est-ce que les étudiants peuvent être ennuyants. » - dis-je avec ironie, soupirant, riant de nouveau. Je lui lançais un regard pétillant avant de me concentrer de nouveau sur mon plat. J'avalais de nouvelles bouchées, restant silencieuse un moment, puis reprit la parole : « Tiens, j'ai enfin reçu le versement de l'assurance pour la voiture. Ce qui me permettra pas encore d'en acheter une autre. » - Véhicule qui avait fini en flammes au croisement de Lincoln et Harvey avenue - « J'ai essayé de chercher une voiture d'occasion, mais en fait, j'y connais absolument rien en voitures... J'ai plus de chances de me faire arnaqué qu'autre chose. » - En résumé, j'aurais besoin de l'aide de quelqu'un qui y connaissait plus de choses que moi. Wyatt ne conduisait pas, mais on à toujours tendance à plus arnaqué une femme seule qu'un homme avec une femme. Les vendeurs tous des profiteurs.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 24 Avr 2011 - 9:30

« Tu sais très bien que je veux rester avec toi-même si tu t'endors. » Répondit-elle doucement avec ce regard bienveillant que j'aimais tant. Je n'avais pas pour habitude de parler pour ne rien dire ou bien même d'exprimer mes sentiments ou ce que je ressentais bien que Jaymee me donnait l'envie, naturellement de le faire, d'être sincère et démonstratif. Le chemin était dur cependant mais, je prenais le temps de savourer le début de notre relation car le début est toujours... magique, dénué d'intempéries, rythmé par l'idéalisation que l'on se fait de l'autre et la satisfaction d'être avec un être qui à priori nous veut autant qu'on le veut. J'ignorais comment faisait la jeune femme, pour me supporter s'entend. Appréciait-elle mes longs silences ? Mes siestes improvisées et répétitives ? Je ne dormais pas beaucoup la nuit et les calmants contribuaient donc à me fermer les yeux quelques temps sur le canapé lorsque, comme un vieux couple, nous nous allongions sur celui-ci pour regarder des feuilletons sans intérêt ou bien des films pour filles que mes sœurs accumulaient ici comme du petit pain et qui devaient probablement plaire à ma petite-amie -ou bien elle faisait semblant- puisqu'elle était une fille et les filles aiment les films pour filles, n'est-ce pas ? Tout ce qui est Sandra Bullock, Julia Roberts c'est ce qu'elles aiment, non ? J'ignorais ce qu'aimait vraiment une femme à part l'argent et le sexe. Il s'avéra que Jaymee m'aimait moi et c'est finalement tout ce qui comptait. « Encore une petite semaine et tu auras retrouvé la forme. » J'acquiesçais de la tête, engloutissant mon repas avec délice, savourant tout de même à peine les saveurs, trop affamé pour me délecter de chaque bouchée. « Mais si tu me dis que ta patronne t'as manqué, je n'y croirais pas. Cette femme me fait penser à un mélange entre une sorcière et un vampire. » « C'est exactement la réflexion que je me faisais. » Répondis-je, amusé par elle, ma petite-amie et le mot me fit derechef esquisser un sourire intérieur. « Je vais te décevoir, mais j'ai rien de vraiment croustillant. Qu'est-ce que les étudiants peuvent être ennuyants. » « Oui, tous les étudiants sont vraiment d'un rasoir... » Échappais-je, l'œil taquin en fixant en biais mon étudiante. « Tiens, j'ai enfin reçu le versement de l'assurance pour la voiture. Ce qui me permettra pas encore d'en acheter une autre. » « Ils n'ont pas trop tardé pour une fois, étrange vu tous les accidents qu'il y a eu... ah oui ? » Terminais-je, comprenant rapidement qu'en plus d'avoir perdu sa voiture, son assurance ne lui permettait pas d'en racheter une nouvelle. M'arrêtant de manger quelques instants, je me perdis une nouvelle fois dans le fil de mes pensées, soucieux du confort de celle-ci. Pourquoi me souciais-je autant d'elle ? Parce qu'elle n'avait pas l'air d'en avoir besoin, voilà pourquoi ! Parce qu'elle ne se plaignait jamais, qu'elle pensait aux autres avant de penser à elle et que, par dessus tout, son naturel altruiste me rappelait à ma vraie nature, comme le retour aux sources que j'attendais depuis si longtemps.

« J'ai essayé de chercher une voiture d'occasion, mais en fait, j'y connais absolument rien en voitures... J'ai plus de chances de me faire arnaqué qu'autre chose. » Cela me rappelait que je n'avais pas mon permis, du moins dans cette réalité ! Bon dieu, n'avais-je été qu'un bon à rien ici ? Je me sentis las rien qu'à cette pensée. J'avais fais le choix de rester, alors à quoi bon repousser inutilement les formalités qui feraient de moi un homme ? Le seul hic ? Le prix, je remboursais à peine les dettes que j'avais accumulé, m'étais fait plaisir en me rachetant quelques chemises aux prix abordables, une paire de chaussure et des pantalons de costume, le plein dans la cuisine, plein que je promettais de faire depuis si longtemps ! « Je peux t'aider si tu veux. Je m'y connais. » Ajoutais-je, sûr de moi avant me traiter intérieurement d'idiot. Je n'y connais strictement rien ! Moi et les voitures, ça faisait deux ! Ça changeait du stéréotype n'est-ce pas ? En revanche, j'adorais la moto mais je n'en avais jamais bricolé. Je n'aimais pas particulièrement la vitesse mais me souvenais avoir participé à des courses illégales dans ma folle jeunesse. Contrairement à mes copains, non pas pour impressionner les filles mais pour remporter le grand prix et couvrir l'une d'elle comme je savais le faire. A l'époque c'était tout ou rien, ma 'proie' devenait ma reine et était couverte de la tête aux pieds. Les filles étaient le plus souvent vénales et dès que je me retrouvais à sec, elles me quittaient... Avec Ely, ça avait différent, pour la première fois... et sa pensée vint me remplir de tristesse et je grimaçais alors, le cœur secoué, puis, je ramenais mon esprit à sa place. « Enfin je m'y connais un peu, on peut avoir une voiture à un bon prix et je bricolerai un peu, comme il me reste une semaine... » Dans quoi m'aventurais-je... « J'en ai déjà bricolé, je m'en sors pas mal. » Stop, stop ! « Mes copains pensent que je me débrouille pas mal. » Espèce d'idiot !
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyLun 25 Avr 2011 - 2:29

« Oui, tous les étudiants sont vraiment d'un rasoir... » - me dit t-il l'air taquin. J'aimais cette expression sur son visage et je lui répondis par un sourire. Que n'aimais-je pas chez lui ? Wyatt me plaisait tant et plus les jours passaient, plus j'avais l'impression que cet attachement que j'avais pour lui grandissait. Je suis tombée amoureuse une seule fois dans ma - jeune - vie, mais je n'ai jamais connu la passion, où les grands sentiments que l'on décrit en littérature ou dans les films - « Ils n'ont pas trop tardé pour une fois, étrange vu tous les accidents qu'il y a eu... ah oui ? » - Oui, je n'avais pas à me plaindre, je n'avais pas trop attendu. Mon assurance devait être efficace ou alors j'avais été chanceuse. Enfin, pour ce qu'ils m'avaient remboursé... - « Je peux t'aider si tu veux. Je m'y connais. » - dit t-il sûr de lui. Cependant, la légère grimace qu'il avait affichée l'espace d'un instant ne m'avait pas échappé. Je suis assez observatrice, ce genre de détails ne m'échappe pas - « Qu'est-ce qu'il y'a ? » - demandais-je spontanément, mais avec douceur. Que voulait dire cette grimace ? Que quelque chose n'allait pas ? Cette idée me poussait à m'inquiéter, vous savez comme je suis - « Enfin je m'y connais un peu, on peut avoir une voiture à un bon prix et je bricolerai un peu, comme il me reste une semaine... J'en ai déjà bricolé, je m'en sors pas mal. Mes copains pensent que je me débrouille pas mal. » - ajouta t-il. Je ne lui en avait pas spécialement parlé pour qu'il me fasse cette proposition, peut-être pour qu'il m'aide à faire mes choix, mais je ne le connaissais pas bricoleur. Tous les hommes ne le sont pas forcément, n'est-ce pas ? C'est comme si on disait que toutes les femmes sont forcément douées en cuisine. Nous avions sûrement encore des tas de choses à découvrir l'un sur l'autre. Nous ne savions pas tout de l'autre, mais j'avais très envie de le découvrir davantage chaque jours. Je souriais à sa proposition. Aies-je déjà dit que j'avais de la chance d'avoir un copain comme lui ? - « C'est vrai ? Je ne disais pas ça pour ça, mais j'aimerais beaucoup avoir ton aide. C'est vraiment très gentil de ta part d'avoir pitié de moi, pauvre femme qui n'y connais absolument rien. Je t'emmènerais tous les jours au travail avec pour te remercier. » - répondis-je souriante. Il n'avait pas de voiture et les transports, c'est toujours assez pénible. Peut-être ne voudrais t-il pas que je lui serve de taxi chaque matin, peut-être se finirait t-il par se lasser de me voir chaque jour ? L'idée qu'il puisse se lasser de moi me fit perdre mon sourire un instant. J'avais l'impression que je ne pourrais me lasser de lui, mais qu'adviendrais t-il si c'était lui qui en avait marre de moi ? D'une femme qu'il ne pouvait ni embrasser, ni toucher. Pourquoi pensais-je à cela maintenant ? Pourquoi me posais-je toujours autant de questions au lieu de profiter du moment présent ? Je revenais à moi après avoir été ailleurs un instant, les expressions de mon visage montrant que j'étais préoccupée par quelque chose - « Seulement, tu n'es pas censé passer cette dernière semaine à te reposer plutôt qu'à bricoler, mon cher petit ami ? » - J'esquissais un léger sourire aux lèvres. J'aimais pouvoir l'appeler ainsi. Je saisis ma fourchette et continuais de manger, profitant de cet instant de silence. Un silence qui n'avait jamais été dérangeant lorsque j'étais avec lui. Nous n'avions pas systématiquement besoin de dire quelque chose. Notre quotidien peut paraître ennuyeux, les silences, les siestes sur le canapé, nos conversations sur tout et rien, pourtant, je n'arrivais jamais à m'ennuyer avec lui. Ce que je préférais c'est l'instant où je pourrais me permettre de me blottir dans ses bras - « Je ne savais pas que tu aimais bricoler des voitures. Est-ce qu'il y'a encore d'autres surprises que je pourrais découvrir sur toi ? » - demandais-je un air malicieux, réellement intéressée parce que j'avais encore à découvrir sur mon petit ami.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyLun 25 Avr 2011 - 10:05

« Qu'est-ce qu'il y'a ? » Me demanda l'étudiante, bienveillante et visiblement très au taquet, ce qui m'agaça. Parce que, d'une, je n'avais pas l'habitude qu'on surveille le moindre de mes mimiques et de deux parce que ça me donnait l'impression d'être un assisté. Je l'ignorais donc, répondant d'un geste ferme de la main que tout allait bien. Néanmoins, je devais être un sans cœur pour ne pas être touché de voir qu'elle faisait attention à moi, ce qui n'était pas sans me déplaire non plus qu'il me fallait m'y habituer. « C'est vrai ? Je ne disais pas ça pour ça, mais j'aimerais beaucoup avoir ton aide. C'est vraiment très gentil de ta part d'avoir pitié de moi, pauvre femme qui n'y connais absolument rien. Je t'emmènerais tous les jours au travail avec pour te remercier. » « Femme, je sais comment te sortir du pétrin mais, j'aime marcher, tu sais. » Répondis-je doucement, le plus sérieux du monde. Je n'aimais pas particulièrement l'exercice mais la marche et le basket, si. Ça ne me dérangeait pas plus que ça, en fait, j'avais besoin de ma marche quotidienne. S'en plaindre était facile mais au fond, j'aimais cette autonomie, cette liberté car je partais quand je voulais sans être importuné par les aléas de la circulation, j'allais à mon rythme, bref, j'aimais la marche sauf lorsqu'il s'agissait de s'enfiler des kilomètres pour atteindre le centre-ville pour finalement arriver en retard. « Seulement, tu n'es pas censé passer cette dernière semaine à te reposer plutôt qu'à bricoler, mon cher petit ami ? » « Si par bricoler, tu entends passer du temps avec moi, peut-être reviendras-tu sur tes positions. » Je lui rendis son sourire, installant finalement le silence pour nous permettre de nous nourrir et moi de rassasier mon estomac qui criait famine alors que j'engloutissais à une vitesse hallucinante mon plat, de peur qu'on ne me le retire de la bouche, qu'il ne m'en reste plus ou pire, qu'il soit le dernier de toute ma vie. L'heure du repas était aussi crucial que le repas en lui-même. Pas de repas du midi à seize heures, pas de repas du soir à vingt deux heures. Un dîner, des repas, des vrais, on s'assoit à table et on mange. Je détestais sauter les repas et je n'avais pas honte d'être ce qu'on appelle plus communément une « grosse bouffe ». Nous terminâmes alors les plats alors que je bâillais -déjà-, sentant les calmants ou la fatigue elle-même me submerger. Je priais pour avoir le temps de prendre un dessert avant de m'endormir. « Je ne savais pas que tu aimais bricoler des voitures. Est-ce qu'il y'a encore d'autres surprises que je pourrais découvrir sur toi ? » « Bien évidemment mais ne prends pas cet air réjoui, des choses peuvent te déplaire. » Répondis-je, mystérieux et amusé, allant chercher dans la cuisine quoi manger. Je dis, à voix haute. « Fruits ou... fruits ? » Je soupirais, rien dans le frigo. J'apportais donc la coupelle de fruits ou se battaient deux bananes et une orange en duel. Je piochais une banane, trop flemmard pour l'orange et plus satisfait par la constance de la banane. Je fis donc descendre la peau, mangeant cette-fois ci avec lenteur car sentant la sensation de satiété me gagner. J'avalais rapidement mon verre d'eau. « Ça te déranges si on regarde un truc dans ma chambre ? En fait, je viens de me souvenir qu'hier, j'ai cassé le ressort du canapé. » Me rappelais-je en pensant au trou formé par le ressort cassé. Si Jaymee et moi savions que nous ne pouvions plus nous toucher, elle saurait immédiatement que ma demande n'avait rien de pervers ou de la ruse de l'homme pour faire monter la fille dans sa chambre avant d'essayer de coucher avec elle par tous les moyens. Si je lui proposais ma chambre, c'était tout aussi simple; le confort de mon lit me manquait. Je rêvais de poser la tête sur mon oreiller et de fermer les yeux. « En fait, je me suis allongé dessus et en me redressant, quelque chose à cassé... c'est vrai je t'assure ! Tu me vois sauter dessus comme un gamin ? » Demandais-je entre deux bouchées de la banane, imaginant très bien qu'elle pouvait m'imaginer sauter dessus pour rien en souriant comme un enfant à l'approche de Noël. « Sinon, tu as emmené des devoirs ? » Demandais-je, taquin à la prononciation de ce mot, lui signifiant qu'elle était sous statut étudiant et moi non. « Café, thé, autre ? » Proposais-je alors que moi non, ne voulais rien et commençais à débarrasser la table.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyLun 25 Avr 2011 - 11:05

Wyatt se contenta de répondre à mon interrogation par un geste de la main, me signalant qu'il allait bien. Il était certainement las de mon inquiétude fréquente. Mais mon intention était bonne. J'avais le droit de m'en faire pour les gens qui me tenaient à coeur, non ? Il fallait que j'arrête de m'en faire autant. Je finirais vielle avant l'âge. Enfin bref - « Femme, je sais comment te sortir du pétrin mais, j'aime marcher, tu sais. » - Je savais qu'il aimait marcher et de toute façon étant sans permis, il n'avait pas trop le choix. Comme je n'avais plus de voiture non plus, j'étais forcée de marcher et de prendre les transports. La partie marche ne me gênait pas tant que ça. En plus, les beaux jours étaient revenus c'était donc agréable. Seulement, je n'étais pas fan des transports et j'avais tendance à rêvasser lorsque je marchais, mes écouteurs aux oreilles. Enfin, il m'arrive souvent de rêvasser, même en cours, parfois quand je suis avec mes amis ou même avec Wyatt. Je suis là et l'instant d'après y'a plus personne. On m'avait déjà fait la réflexion - « Je sais ça. Je trouverais un autre moyen de te remercier. » - dis-je en souriant. Bien que je connaissais Wyatt, il ne me demandait rien en retour. Ce qui est plutôt rare, maintenant on a plus rien sans ne rien donner en retour - « Si par bricoler, tu entends passer du temps avec moi, peut-être reviendras-tu sur tes positions. » - Wyatt était un grand garçon et si il me proposait de bricoler, c'est sûrement qu'il se sentait assez en forme pour le faire - « Tu sais comment t'y prendre avec moi. » - Je laissais passé un silence et reprenait : « En fait, c'est moi qui te rends service. Cela fera passer ton ennui et ta semaine plus rapidement. » - Je terminais mon assiette doucement et dans le silence total. Après tout, ce n'est pas bien joli de parler la bouche pleine, n'est-ce pas ? Wyatt avalait son plat à vive allure, me faisant pensé un peu à un loup affamé. Nos assiettes se retrouvaient vides et le jeune homme montra des premiers signes de fatigue. Déjà ? Les médicaments faisaient effets plus rapidement que dans mon souvenir. C'est-à-dire il y'a quelques jours - « Bien évidemment mais ne prends pas cet air réjoui, des choses peuvent te déplaire. » - me dit t-il avec son air mystérieux. Je crois que c'est ce côté de sa personnalité qui me plaisait. Le mystère qu'il l'entourait m'attirait comme un aimant. Et puis, je n'étais pas la seule à garder un secret, de ce fait, il me comprenait - « Je suis censée avoir peur ? » - demandais-je amusée à mon tour. Il me proposa ensuite un dessert, en fait, je n'avais pas trop d'options et décidais de piocher moi aussi une banane - « Ça te déranges si on regarde un truc dans ma chambre ? En fait, je viens de me souvenir qu'hier, j'ai cassé le ressort du canapé. En fait, je me suis allongé dessus et en me redressant, quelque chose à cassé... c'est vrai je t'assure ! Tu me vois sauter dessus comme un gamin ? » - J'émit un rire léger tout en retirant la peau de ma banane. J'essayais vraiment de m'imaginer Wyatt entrain de sauter comme un gosse fou sur le canapé. Cette image me donnait envie de rire. J'avalais quelques morceaux de banane et attendis fini mes bouchées pour parler - « Je suis sûre que tu as sauté dessus. » - dis-je en plaisantant avant de terminer ma banane - « Ça ne me dérange pas. » - De toute façon, le lit de Wyatt serait certainement plus confortable qu'un canapé. Le fait de me retrouver dans sa chambre ne me dérangeait pas. Il n'y avait derrière sa phrase aucune proposition, de toute façon faudrait t-il encore qu'on puisse se toucher - « Sinon, tu as emmené des devoirs ? » - me demanda t-il en me taquinant, me rappelant que je n'étais qu'une étudiante et que lui ne l'était pas. Je me relevais avant de répliquer : « C'est pas très sérieux, mais non. » - j'étudierais ce soir en rentrant chez moi. Je préférais faire cela la nuit, lorsque la ville était endormie et que le silence régnait. Je n'avais pas tellement de choses à faire, je m'étais déjà bien avancée sur mon travail. Et puis, je n'avais pas besoin de beaucoup de sommeil. Je ne demandais ni café, ni thé et l'aidais à débarrasser la table, comme si j'avais toujours habité ici. Je connaissais à peu près la cuisine. Une fois que nous eûmes fini, je me tournais vers lui - « Allons-y » - Je regrettais de ne pouvoir le prendre par la main pour l'accompagner jusqu'à la chambre. Comme toujours, je devais éviter ses contacts là. Une pensée qui réussit à me rendre triste en un instant. Je baissais la tête et m'arrêtais lorsque nous arrivions devant sa chambre.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMar 26 Avr 2011 - 4:01

« En fait, c'est moi qui te rends service. Cela fera passer ton ennui et ta semaine plus rapidement. » « Ah oui ? » Répondis-je doucement, amusé par son assurance et ses douces intonations. Et puis elle paraissait amusée par l'histoire du canapé et je tentais d'afficher un air outré par son manque de compassion. « Je suis sûre que tu as sauté dessus. » « Si toi tu penses ça, tu imagines ce que vont penser mes sœurs ? » Je préférais ne pas imaginer et je supposais qu'elles allaient imaginer que j'avais invité une jeune femme sur ce canapé et ni elles ni moi ne voudrions en parler et nous resterions dans le silence jusqu'à ce que quelqu'un crève l'abcès. « C'est pas très sérieux, mais non. » « Oh. » Répondis-je, bouche ouverte, faussement choqué. Je n'avais jamais porté beaucoup d'attention aux devoirs pour la bonne raison que mes notes suivaient bien que j'avais franchi un cap en entrant à l'université avec la masse de travail à faire. Fort heureusement pour moi, les choses allaient dans mon sens, étaient simples, avaient un but et de ce fait, le travail à faire me paraissait être un jeu d'enfant.

L'étudiante ne demanda ni café ni thé et m'aida volontiers à ranger la vaisselle comme si elle eut toujours habité ici, nous étions un peu comme un vieux couple, un vieux couple aimant qui avait ses habitudes et ses préférences. La notre était de nous affaler sur un canapé ou un lit pour nous regarder sans rien dire, discuter de tout et de rien, regarder et/ou lire quelque chose. Jaymee me correspondait tout à fait, elle se plaignait jamais de mes silences, de mon esprit vagabond et des expressions impassibles. Elle ne me reprochait pas de ne pas sourire assez, si bien que je me forçais jamais et que les sourires venaient tout seul, naturels et de plus en plus fréquents, je me sentais revivre. « Allons-y » Me dit-elle dans un signal qui m'indiqua qu'elle était prête à monter. Marchant derrière elle par habitude -on ne passe pas devant une femme, sauf ses sœurs, auquel cas on peut en profiter pour les bousculer afin de passer devant elles, surtout devant la cadette- et nous arrêtant devant la porte de ma chambre ou sagement elle baissait la tête. « Tu pouvais rentrer, tu sais. » Échappais-je avant d'ouvrir la porte, nous faisant entrer dans mon antre. La fenêtre était ouverte, aérant la chambre, laissant tout de même échapper l'odeur de la cigarette froide alors que les draps, propres avaient étés changés quelques jours plus tôt après m'être débarrassé de draps sales qui avaient finis dans la poubelle. Mon bureau était en bazar, de nombreuses feuilles de papiers s'étalaient négligemment sur la surface ainsi que des livres ouverts et/ou mal rangés d'où pointaient des auto-collants et des marques-pages de couleurs. Des feuilles abîmées étaient déchirées sur lesquelles étaient représentées des choses et d'autres, des dessins d'arbres et de décors de l'Angleterre ou j'avais étudié, des moments figés de mes autres réalités qui me revenaient parfois en mémoire, me réveillant en pleine nuit pour me faire dessiner le passé... et puis une jeune femme qui me revenait de temps en temps dont le visage de porcelaine était dessiné sur de nombreuses feuilles couvertes par le bazar qui régnait sur ce bureau alors que la poubelle, pleine de papiers débordait... seul point positif, vivre avec des femmes m'obligeait à prendre soin de mon linge ainsi, le linge sale était déposé dans une corbeille de linge au bout du couloir. En me tournant sur le côté, je remarquais que mon étagère à livres était elle aussi sur le point de craquer alors que certains livres étaient posés en hauteur, sur le côté et bourraient à chaque emplacement possible les étagères. Le lit était fait de manière asymétrique, les draps un peu plissés mais la couette déposée et les oreillers en place. En somme, une chambre dans laquelle je pouvais à peu près inviter Jaymee à entrer.

« Désolé, c'est un peu... le bazzar. » Dis-je en désignant la chambre, plissant les lèvres alors qu'une pile de chemises et de pull neuf sous emballage et bon marché s'étalait sur mon unique chaise. Chaque mois, je tentais de refaire ma garde robe, lassé de devoir laver mes deux pauvres chemises tous les deux jours pour aller travailler. Mes problèmes étaient simples, d'une part, je détestais faire les boutiques, de l'autre je ne savais pas assembler les couleurs. On m'avait fait la réflexion au travail après avoir assorti un pantalon gris et un pull gris et le lendemain une chemise jaune avec un pull violet. Bon marché, j'avais dut les jeter rapidement et heureusement. Je tentais de ranger mes affaires, bourrant mon armoire, elle aussi comme tout -je n'étais pas adepte du tri-, prête à craquer. « Ce sont des nouveaux vêtements que j'ai acheté mais, je n'ai pas encore eu le temps de les essayer, en plus je ne connais pas ma taille... »
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMar 26 Avr 2011 - 5:05

« Tu pouvais rentrer, tu sais. » - Je relevais la tête, sortant de mes pensées. Je le suivais alors à l'intérieur de la pièce. Une odeur de tabac froid se faisait sentir, mais j'avais fini peu à peu par m'habituer à l'odeur du tabac, si bien que cela ne me surprenait pas trop. Wyatt fumait comme un pompier, il fallait bien que je m'y fasse bien que j'espérais qu'il finisse par se passer de cette saleté. D'ailleurs, Wyatt n'était pas le seul à fumer beaucoup, Jeremiah était pareil. Je balayais la pièce du regard. Une chambre d'homme en désordre. Je n'étais quant à moi pas forcément maniaque, mais pas bordélique non plus. Disons que le rangement était correct. Je m'avançais près du bureau de Wyatt où étaient laissés des papiers en vrac, des livres ouverts, et des feuilles arrachées, déchirées. Je me demanderais toujours comment il arrivait à se retrouver parmi tout ce fouillis - « Désolé, c'est un peu... le bazzar. » - Je me tournais vers lui et esquissais un sourire. Oui, c'était effectivement pas très bien rangé, mais je n'étais pas là pour inspecté les lieux - « Tu rigoles, pas du tout. » - dis-je de façon ironique en regardant la poubelle pleine à craquer - « T'en fais pas, ce n'est pas grave. » - ajoutais-je plus sérieusement. Mon regard se perdit une nouvelle fois sur le bureau en désordre, s'arrêtant sur des dessins qui traînaient parmi d'autres feuilles. Je poussais du doigt quelques papiers pour regarder l'un des dessins. Celui-ci représentait une jeune femme. Est-ce que ce dessin était de Wyatt ? Et qui pouvait être cette femme ? Je ne permis pas de toucher à quoi que ce soit d'autre, après tout, il n'apprécierait certainement pas que je fouine. Je n'étais pas certaine que cela me plaise que l'on fouine dans mes écrits ou mes dessins. Il y avait des choses assez personnelles. Il y avait des dessins que je n'avais faits que je ne monterais probablement jamais à personne. Cet art, comme celui de l'écriture était un moyen pour moi de m'exprimer, d'exprimer mes émotions. Je dessinais pas des arbres ou des maisonnettes, bien que j'avais une mémoire visuelle impressionnante, me permettant de dessiner une personne ou un lieu sans l'avoir en face de moi. Dommage que ma mémoire ne soit bonne qu'à me souvenir de ce genre de choses et non à me rappeler mon passé oublié. J'avais montré à Wyatt certains de mes dessins, ceux qui étaient présentables - « Ces dessins sont de toi ? » - demandais-je en me retournant vers lui, remarquant la pile de vêtements disposés sur la chaise. Wyatt n'était vraiment pas un adepte du rangement, ni du tri - « Ce sont des nouveaux vêtements que j'ai acheté mais, je n'ai pas encore eu le temps de les essayer, en plus je ne connais pas ma taille... » - Je souriais, amusée. Comment ne pouvait t-il pas connaître sa taille ? Je m'avançais et m'asseyais sur son lit - « Tu n'as qu'à essayer maintenant, comme ça tu pourras me montrer. » - répondis-je en riant légèrement. Je disais ça plus pour plaisanter, pensant bien qu'il n'allait pas jouer les mannequins, une idée qui moi ne me dérangeais absolument pas.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMar 26 Avr 2011 - 8:02

Je ne remarquais même pas qu'elle regardait mes dessins et ignorais qu'elle avait repoussé les papiers du doigts pour y regarder de plus près. « Ces dessins sont de toi ? » Je tournais la tête dans sa direction, trop occupé à ranger -ou bourrer- mon armoire. « On peut dire ça comme ça. » Répondis-je, aussi vague que peu concerné par ce que je considérais être des gribouillages réalisés pour la plupart du temps au saut du lit aux environs de trois heures du matin. « Je ne dessine pas aussi bien que toi, je dois l'avouer. » Ajoutais-je dans un sourire complice alors que la soudaine envie de fumer commençait à me démanger. Le fait de la voir sur le lit me motiva à attendre encore un peu car l'idée de l'asphyxier ne m'intéressait pas vraiment. « Tu n'as qu'à essayer maintenant, comme ça tu pourras me montrer. » « Très drôle. » Elle avait de ses idées ! Elle s'attendait peut-être à ce que je fasse le mannequin et en profiter pour me mater en douce comme on dit ? Fait tout à fait légitime. Elle était ma petite-amie et c'était tout à fait normal bien qu'un peu flatteur, je dois l'avouer, de plus, je n'avais rien à cacher, je n'étais aucunement pudique et elle m'avait déjà vu nu, moi et mon engin alors ce n'était pas un torse-nu qui pourrait la choquer, bien au contraire. « T'étais sérieuse ? » Dis-je tout de même, on ne sait jamais. En profitant pour m'occuper et ainsi penser à autre chose que la cigarette et -pas faute d'avoir des rendez-vous à l'hôpital en raison de mes poumons défectueux-, sourire aux lèvres, saisissais le premier emballage qui me tombait sous la main. « Apparemment, je ne sais pas associer les couleurs. » Dis-je alors que je retirais l'emballage d'une chemise noire que je déposais sur la chaise. « On va voir si c'est ma taille... » Je ne faisais pas attention à la taille, à vrai dire, dès que le prix me paraissait intéressant, j'achetais et peu importe... je ne savais pas quelle était ma taille et celle-ci variait selon les enseignes et pour tout vous dire, je n'ai jamais eu la faculté des femmes à voir, au premier coup d'œil si tel ou tel vêtement me va rien qu'en jetant un coup d'œil à la couture, à la forme des épaules ou aux boutons. Quoi qu'il en soit, je déboutonnais ma chemise, restant quelques instants torse-nu, m'observant dans le miroir posé à côté qui me permettait -de par ma taille- de me voir en intégralité. Un achat quelque peu superficiel mais, qui s'avérait nécessaire dans l'organisme dans lequel je travaillais.

« Je devrais penser à faire un peu de sport... » Dis-je en observant mon torse sur le miroir. J'étais plutôt fin de carrure bien que mes épaules à elles-seules me donnaient l'allure masculine dont j'avais besoin. Je n'étais pas gros mais, j'étais le genre mou, cependant. Mon torse était plat, tout comme mes pectoraux mais, je suppose qu'il vaut mieux ça à un ventre rebondi n'est-ce pas ? J'enfilais la chemise noire qui accentuait mon corps fin, la boutonnant jusqu'en haut et repliant le col pour voir de quoi j'avais l'air. Je la sentais un peu large des épaules mais ça ne me choquait pas, un vêtement reste un vêtement et ça finirait par rétrécir au lavage non ? « Je suis moche. » Dis-je finalement en me passant une main dans les cheveux, hilare de la scène que je trouvais des plus amusantes. Ma petite-amie était sur le lit à me contempler alors que moi je me pavanais devant le miroir en m'observant sous toutes les coutures. Je la déboutonnais, la jetant sur la chaise avec désinvolture. J'enfilais alors un pull beige qui m'allait comme un gant, du moins qui ne semblait ni trop grand, ni trop petit. « T'en penses quoi ? » Demandais-je alors que j'ignorais totalement que dans le dos se dessinait des étoiles avec un magnifique motard cousu derrière, un motard dur à cuir avec un banda et le haut de sa moto. « Je l'aime bien, il est simple, ça ira tu crois ? » Puis je me tournais vers elle. « Qu'est-ce qu'il y a ? »
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMar 26 Avr 2011 - 10:07

« On peut dire ça comme ça. Je ne dessine pas aussi bien que toi, je dois l'avouer. » - me dit t-il dans un sourire. Ceux eux qui avaient vus mes dessins disaient que je dessinais plutôt bien. Je souriais alors à mon tour. Jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais que Wyatt savait dessiné. Oui, comme je me l'étais tout à l'heure, j'avais sûrement encore beaucoup de choses à apprendre sur lui - « Arrêtes, j'ai pas tant de talent que cela. » - dis-je avec modestie. J'avais un petit manque de confiance en moi, on ne pouvait pas le nier. Je n'avais et ne faisais rien d'exceptionnel d'après moi.
Installée sur le lit, je lui lançais un regard pétillant, plaisantant sur le fait qu'il pourrait faire ses essais devant moi. Un spectacle qui n'aurait rien de désagréable pour mes yeux. Après tout, il n'y avait aucun mal à cela ? Wyatt était officiellement mon petit ami. J'étais éprise et en plus, je le trouvais très à mon goût physiquement. Je ne crois pas que j'avais un type particulier d'homme. Dans le fond peut importe puisque Wyatt me plaisait - « T'étais sérieuse ? » - me demanda t-il. Pensait t-il vraiment que je pouvais être sérieuse ? J'avais pourtant ri, ce qui prouvait que je plaisantais - « Apparemment, je ne sais pas associer les couleurs. » - « Dans ce cas, je vais pouvoir t'aider. Je m'y connais. » - Ouais, enfin je m'y connaissais juste un peu. Je n'étais pas une adepte de la mode, je ne connaissais pas toutes les tendances, mais je savais à peu près quelles couleurs on pouvait assembler et ce qu'il fallait éviter - « Enfin, je suis pas une experte... mais je connais un peu. » - Il retirait l'emballage du premier vêtement - « Tu as vraiment acheté tout ça sans savoir si ça t'irait ou pas ? » - La plupart des gens savent leur taille où si ils l'ignorent ils essaient. Les tailles changent selon les enseignes. Je ne partais jamais avec un article sans être sûre que cela m'irait. Je me demandais depuis combien de temps Wyatt avait tout cela sur sa chaise. Le temps pour les échanges n'était pas indéterminé de huit à quinze jours selon les boutiques. Le jeune homme commença à déboutonner sa chemise, la retirant et laissant apparaître son torse nu, attirant toute mon attention - « Je devrais penser à faire un peu de sport... » - Il n'était certes, pas très musclé, mais son ventre et ses pectoraux étaient plats. Ils avaient des épaules masculines, même si il restait assez fin. Il me plaisait comme cela. Je préférais cela plutôt que de me retrouver avec un homme tout en muscle. Je l'admirais ainsi quelques instants, ne prenant pas conscience qu'il pouvait m'avoir vue, ce qui à coup sur me mettrais mal à l'aise. Mon regard perdue sur son torse d'homme, je rêvassais un moment à mes mains se balada sur celui-ci, touchant sa peau. J'en oubliais de répondre à ce qu'il avait dit, du moins si cela nécessitait une réponse - « Tu es très bien comme tu es. » - dis-je un peu à l'ouest avant de me reprendre. Je n'allais tout de même pas me mettre à baver quel genre cela me donnerait ? - « Alors tu l'enfiles cette chemise ? » - Je souriais. Il mit alors cette chemise noire qui me paraissait légèrement trop large pour lui - « Je suis moche. » - « Jamais. » - Il n'y avait aucune chance qu'il soit moche à mes yeux - « Elle est juste un peu trop large au niveau des épaules. La taille en dessous aurait été parfaite. » - Il retirait la chemise, me laissant une nouvelle fois admirer son torse avant d'enfiler un pull de couleur beige. Cette fois-ci le vêtement était à sa taille, mais le dessin qui était cousu au dos du pull me fit sourire - « T'en penses quoi ? » - Wyatt ne faisait vraiment pas attention à ce qu'il achetait. De toute évidence, il devait détester passer du temps dans les magasins - « Je l'aime bien, il est simple, ça ira tu crois ? » - Sur ces mots, je pouffais de rire. Il n'avait vraiment aucune idée de ce qu'il y avait sur son dos - « Qu'est-ce qu'il y a ? » - me demanda t-il, voyant bien que j'étais en train de rire. Je me reprenais puis me levait, lui faisant face, m'approchant de lui - « Il y'a un magnifique motard dessiné au dos. » - murmurais-je - « Regardes. » - ajoutais-je en désignant le miroir.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 27 Avr 2011 - 0:30

« Tu es très bien comme tu es. » « Très drôle. » Répondis-je, ne pensant pas une seule seconde à ce qu'elle puisse être sérieuse. « Jamais. Elle est juste un peu trop large au niveau des épaules. La taille en dessous aurait été parfaite. » « Dommage, je l'aimais bien cette chemise. » Et puis, alors que je m'admirais, elle pouffa de rire, qu'est-ce qui pouvait l'amuser autant ? « Il y'a un magnifique motard dessiné au dos. Regardes. » « Un quoi ?! » Répondis-je, ahuri alors qu'elle s'avançait vers moi pour me montrer, me tournant de sorte que je puisse voir mon dos. C'est là que je réalisais le magnifique dessin qui ornait le pull que j'aimais tant. Je comprenais alors ce qui pouvait la faire rire et ris derechef. « Quand un vêtement est plié, comment peux-tu savoir s'il y a quelque chose derrière ? » Ajoutais-je, hilare pour ma défense, me remettant torse nu en déposant le pull. Je soupirais, prenant une pile de pull que je déposais sur la chaise, prenant une mine de chien battu. « Ils étaient dans la même pile, pf. Je déteste les boutiques, ça ne tiendrait qu'à moi j'irais à Livingscorp en t-shirt. » Je m'assis sur le lit, déçu. « Toi, qui est une femme... tu peux m'expliquer ce que vous trouvez d'excitant à faire les magasins ? Vous vous agglutinez devant un rayon et essayez des vêtements mille fois essayés, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de plaisant dans tout ça. » Non, je ne voyais vraiment pas. Faire les boutiques était pour moi un calvaire, essayer des vêtements l'était encore plus, déjà qu'on passait la moitié de notre temps à attendre derrière une file qu'une cabine puisse se libérer et l'autre à attendre de passer à la caisse. Les journées de soldes étaient très productives. Le mystère qui entourait les femmes était une question on ne peut plus intéressante. Je me relevais alors pour remettre le pull que je portais en premier lieu, prenant soin de l'observer lui aussi sous toutes les coutures. Celui-ci n'avait aucun motif ce qui me rassura, normalement je n'avais pas dû me tromper les autres jours en allant au travail. Me rasseyant sur le lit, je me jetais en arrière contre les oreillers, sentant la fatigue me gagner à mesure que je m'enfonçais dans le matelas. « Voilà une question à laquelle nous devrons réfléchir après ma sieste... » Ajoutais-je, amusé, bâillant. « Je plaisante, je suis même pas fatigué... juste... un... » Il est fou de voir à quel point le sommeil peut vous gagner. « Petit coup de barre... » Je me redressais pour profiter un peu de ma petite-amie, essayant d'ouvrir grands les yeux et de m'étirer pour réveiller mon esprit endormi et mes muscles au repos. Elle était debout, devant le miroir et je pouvais apercevoir son dos dans le reflet de celui-ci. Taquin, je dis : « Toi aussi, tu pourrais peut-être amener des vêtements la prochaine fois, histoire que je te donnes moi aussi quelques... "conseils". » Dis-je, amusé en utilisant mes doigts pour former des guillemets. Et puis je m'attardais sur le bas de son corps, pensant à sa jambe qui avait été blessée durant un carambolage qui avait eu lieu à l'intersection d'une rue. Je la fixais pendant quelques secondes. « Au fait, ça va mieux ta jambe ? » Demandais-je avec une franche curiosité mais un profond intérêt pour son état de santé. Elle n'était pas du genre à se plaindre, c'était donc difficile de savoir si elle en souffrait. Mais c'est une qualité que j'appréciais. La plupart des filles sont des pleurnicheuses, des geignardes, des casse-pieds mais la mienne de fille était dépourvu de cette tare. Ce n'était en rien une casse-pied et je mourrais à cet instant précis de la toucher et pourquoi pas de lui faire l'amour puisque la situation s'y prêtait; la maison était vide, le moment intime et bien choisi et la jeune femme plus qu'attirante. Mais malheureusement une pensée me revint aussitôt; si nous ne pouvions pas toucher comme nous le désirions, le sexe était à proscrire et cette conclusion me démoralisa. J'avais beau préféré être en couple avec elle que pas du tout et ça devait faire un peu plus de deux mois -déjà- que nous étions ensemble et je dû avouer qu'une absence de sexe commençait à me poser problème. Fort heureusement autant sa personnalité et son caractère que son physique me plaisait mais, malgré tout l'amour physique me démangeait quelques fois... et dire qu'elle passait son temps à être parfaite, ignorant l'effet qu'elle me faisait parfois ni les gestes qui m'excitaient... dire qu'elle n'avait pas conscience de sa propre beauté, c'est d'un comique...
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 27 Avr 2011 - 3:30

Je m'arrêtais de rire doucement, mais mon sourire ne me quittait pas - « Quand un vêtement est plié, comment peux-tu savoir s'il y a quelque chose derrière ? » - ajouta t-il, retirant le tee-shirt et se retrouvant de nouveau torse nu. Je baladais de nouveau mon regard sur celui-ci, ce qui devait se remarquer puisque je n'étais plus assise derrière lui, mais debout à ses côtés. Il prit un air de malheureux en prenant une pile de pulls pour les déposer sur la chaise - « Ils étaient dans la même pile, pf. Je déteste les boutiques, ça ne tiendrait qu'à moi j'irais à Livingscorp en t-shirt. » - Il s'essaya sur le lit, tandis-ce que je me tournais vers lui, restant debout - « Toi, qui est une femme... tu peux m'expliquer ce que vous trouvez d'excitant à faire les magasins ? Vous vous agglutinez devant un rayon et essayez des vêtements mille fois essayés, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de plaisant dans tout ça. » - Comparé à certaines filles, je ne faisais pas les boutiques très souvent. D'ailleurs, je n'avais pas tellement d'argent à dépenser dans les vêtements et mon armoire était déjà suffisamment remplie. Je n'étais donc pas une folle de shopping, bien que je sache apprécier les moments où j'en faisais. Après tout, cela faisait des sorties sympathique entre filles. Ma dernière virée shopping avec Phila n'avait pas été désagréable - « Je suppose que c'est plus un truc de filles, tu ne peux pas comprendre. » - dis-je avec ironie. Certains hommes - rares certes - ne trouvaient pas désagréable d'aller dans les boutiques. Wyatt faisait partie de la majorité, ceux qui n'aimaient pas du tout cela. Je me souviendrais qu'il me faudrait éviter de l'y emmener avec moi - « Tu sais, ça peut ne pas être si désagréable que cela, ça dépend de la personne avec qui tu y vas. » - C'est certain que seule, cela n'avait rien d'amusant, ni d'excitant - « Bon et pour tes pulls, tu peux te faire rembourser ou les échanger... enfin si tu as le ticket de caisse et si tu n'as pas dépassé le délai. » - Il s'était alors relevé pour remettre le vêtement qu'il portait à l'origine. La séance d'essayage était terminée, dommage... Il s'installa de nouveau sur le lit, se jetant en arrière sur les oreillers. Il montra un premier signe de fatigue en baillant, je savais alors qu'il ne tarderait pas à s'endormir - « Je plaisante, je suis même pas fatigué... juste... un... Petit coup de barre...» - « Menteur. Je sais que tu vas essayer de résister avant de tomber dans un profond sommeil. » - Il se redressa, me lançant un regard avant de dire : « Toi aussi, tu pourrais peut-être amener des vêtements la prochaine fois, histoire que je te donnes moi aussi quelques... "conseils". » - dit t-il amusé, me faisant sourire à mon tour - « Très drôle. » - Je savais bien qu'il n'était pas sérieux. Il ne l'était vraiment pas hein ? A moins qu'il veuille profiter du spectacle : Moi dans le rôle du mannequin. Enfin je ne pensais pas être si agréable que cela à regarder, mais il était mon petit ami et apparemment, je lui plaisais - « Au fait, ça va mieux ta jambe ? » - me demanda t-il en fixant celle-ci. Je m'installais à ses côtés sur le lit, me rejetant sur le dos, la tête sur les oreillers - « Beaucoup mieux, comme si de rien était. Il ne me reste qu'une minuscule cicatrice. »

A nouveau, c’est le silence qui s’établissait entre nous, silence dont je profitais pour l’admirer. Plongeant mon regard dans le sien, observant son visage, puis ses lèvres. Je m’approchais lentement de lui, l’incitant à s’allonger de nouveau sur le dos. J’avais envie de le sentir près de moi. Je me fis doucement une place, posant ma tête sur son torse recouvert du pull qu’il portait. Je n’étais pas du côté de son bras blessé, ce qui me permettait de ne pas lui faire mal. Je posais aussi ma main sur son torse, heureuse de pouvoir avoir au moins ça, d’être contre lui – « J'attendais de pouvoir faire ça depuis que je suis arrivée... » - murmurais-je, en ayant qu'une hâte : sentir ses bras m'entourer et me serrer contre lui - « Je ne te fais pas mal au moins ? » - lui demandais-je en me redressant légèrement pour pouvoir regarder son visage. Je voulais m'assurer qu'il était aussi bien installé que moi. J'essayais de croisé son regard bleu-vert. Wyatt avait de ses yeux, j'en étais folle ! Une nouvelle fois mes yeux descendirent sur ses lèvres. Alors que nos visage n'étaient qu'a quelques centimètres l'un de l'autre. Je fermais les paupières un instant, ayant l'envie incontrôlable de l'embrassé. Deux mois que je me retenait, c'était trop dur. J'ouvrais de nouveau les yeux, commençant à dire : « Je... »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 27 Avr 2011 - 10:27

« Je suppose que c'est plus un truc de filles, tu ne peux pas comprendre. Tu sais, ça peut ne pas être si désagréable que cela, ça dépend de la personne avec qui tu y vas. » « En effet. Ça aurait été différent si tu t'étais trouvée une femme. » Dis-je, soulevant l'idée pour plaisanter, sachant pertinemment qu'elle n'était pas intéressée par elles ou bien qu'elle cachait bien son jeu. « Oui mais non. Je ne pense pas avoir le courage de te laisser le bénéfice du doute. » Dis-je, sincère, un sourire poli aux lèvres. C'est une chose que je détestais par dessus tout, faire les magasins était pour moi un véritable calvaire et j'espérais de tout cœur qu'elle ne tente pas de me convaincre d'apprécier cette torture, ce véritable travail qui consistait à bousculer ses pairs pour être la première à mettre la main sur un t-shirt qui finalement trouverait sa copie en face, dans le magasin bon marché qui avait au moins pour avantage de ne pas empester la sueur et dans lequel je ne risquais pas de me faire marcher sur les pieds ou d'être pris pour un employé. Je vous assure, une bonne femme s'était servi de mes bras comme porte-sac croyant que mon travail consistait à lui porter ses achats jusqu'à dans sa voiture. Néanmoins elle m'avait payé, je n'avais donc pas rechigné. « Menteur. Je sais que tu vas essayer de résister avant de tomber dans un profond sommeil. » Me dit-elle alors que je tentais d'ouvrir grand les yeux. « Tu me connais trop bien. Ça me fout les jetons. » Dis-je d'un air faussement anxieux, fronçant l'un des deux sourcils et imitant un frisson. Elle s'allongea alors près de moi, tête sur l'oreiller et m'affirma que ça allait très bien, qu'il ne lui restait plus qu'une minuscule cicatrice, je décidais de lui faire confiance. Si elle ne voulait pas en parler d'avantage, je le respectais. Je n'étais pas du genre à mettre les pieds dans le plat et me contentais de cette réponse. Je profitais du silence qui s'installait pour fermer doucement les yeux, m'affalant d'avantage sur le matelas alors que je sentis une main légère sur mon torse ainsi qu'une tête, mes yeux s'ouvrirent délicatement. « J'attendais de pouvoir faire ça depuis que je suis arrivée... Je ne te fais pas mal au moins ? » « Si, terriblement mais je me plaindrais plus tard. » Répondis-je tout sourire alors que le doux parfum de ma dulcinée me parvenait jusqu'aux narines. J'humais son odeur et m'en délecta alors. Sa tête se redressa alors et je croisais son doux regard que j'aimais tant, ses yeux étaient d'une telle intensité ! Je me sentis troublé quelques instants, perdu dans le lac de ses yeux... Et puis, ils se fermèrent, m'obligeant à cligner des yeux pour me reconnecter à la réalité. Lorsque mes paupières se rouvrirent, je fus de nouveau plongé dans son regard. « Je... » Mais le reste ne vint pas. Que n'arrivait-elle pas à dire ? Qu'avait-elle oublié ? Je me contentais de terminer sa phrase, en tant qu'empêcheur de tourner en rond professionnel que j'étais. « ... Suis tellement heureuse d'être avec toi mon Wyatt... » Dis-je en essayant d'imiter une voix de fille, accentuant sur mon prénom et le pronom possessif, battant des cils avant de rire discrètement. Je fis attention à notre position pour venir serrer la taille de ma bien-aimée afin de l'étreindre amoureusement contre moi, nous rapprochant encore dans un élan d'intimité qui nous était propre. « Je plaisante. » Ajoutais-je quand même avant d'embrasser ses cheveux, fermant les yeux et sentant le sommeil me gagner quelque peu. « Je suis toujours là, je débranche juste mes yeux quelques instants. » Affirmais-je alors que je sentis le matelas se changer en doux et moelleux nuage, la température se réchauffant et mon esprit se permettant de vagabonder ici et là dans la pièce, écoutant le bruit de sa respiration qui me berçait petit à petit... Et puis je sombrais dans un sommeil profond, entendant des bruits sourds puis plus rien, comme déconnecté du monde extérieur et intérieur, je m'adonnais donc à ma séance de sieste habituelle. Les calmants y étaient pour beaucoup bien que l'on pouvait admettre que mon corps en profitait pour récupérer toutes les heures de sommeil que je lui avais volé sans aucun scrupule... J'ignorais l'heure ni le temps que j'avais passé à rêvasser puis à sommeiller mais il me sembla que le soleil avait grandement changé de position lorsque mes yeux se décidaient à s'ouvrir. Je bâillais et commençais à étirer mes pieds puis mes bras avec lenteur, sentant ma bouche pâteuse, une sensation fort désagréable significative du réveil. Je clignais des yeux et dis en tentant de réveiller mon esprit et de me rappeler ou j'avais dormis. « Quelle heure est-il ? J'ai beaucoup dormi ? »
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 27 Avr 2011 - 12:10

« Tu me connais trop bien. Ça me fout les jetons. » - dit t-il l'air effrayé, faisant mine de frissonner. Je ne pus m'empêcher de sourire à cette image. J'avais alors pris place près de lui, ne cherchant qu'une chose : un moyen d'établir un contact. Ce n'est pas simple puisque je m'interdisais de toucher sa peau - « Si, terriblement mais je me plaindrais plus tard. » - répondit t-il, en plaisantant. Du moins, j'espère que s'en était bien une. Je parviens à trouver son regard et m'y perdrais pendant plusieurs minutes, comme hypnotisée par ses deux prunelles. Je quittais un instant ses yeux du regard pour ses lèvres, j'eus le fou désir de les sentir contre les miennes. Je savais pertinemment que je ne devait pas penser à cela. Seulement, j'étais incapable de m'en empêcher. Il était on ne peut plus normal de vouloir ce genre de contact avec lui, c'était mon petit ami et je le désirais comme j'avais désiré auparavant. J'avais appris une chose importante au cours de mes rendez-vous à l'Isis Fondation. Nos émotions influent sur notre pouvoir. Etait t-il possible que ce soit le cas avec le mien ? Je savais que j'avais pu toucher Wyatt à un moment donné sans qu'il n'y ait de catastrophe. L'anxiété pouvait être un potentiel déclencheur de ma malédiction. Autrement dit, tant que je n'étais pas nerveuse, mon pouvoir pouvait ne pas se déclencher. C'était une théorie qui était encore à voir. Ce que je ne comprenais pas, c'est que mon pouvoir avait quand même fini par se déclencher lors d'un second et intense corps à corps avec Wyatt. Je me souvenais parfaitement de ce que j'avais ressenti et cela n'avait rien à voir avec l'anxiété. Au contraire, j'avais eu comme une sensation de plénitude. Peut-être que je ne pouvais toucher quelqu'un que pendant un temps déterminé ? J'avais encore tant de questions à soulever avant de maîtriser tout cela, avant de pouvoir le toucher. Si mon pouvoir dépendait de mes émotions, étais-je au moins capable de me contrôler ? Quoi qu'il en soit, je ne pouvais réprimé cette envie de l'embrasser, plus je la repoussais et plus j'en avais envie - « ... Suis tellement heureuse d'être avec toi mon Wyatt... » - dit t-il pour compléter la phrase que je n'avais pas terminée. Non ce n'était pas cela... enfin si, j'étais heureuse d'être avec lui, mais ce n'était pas ce que j'avais l'intention de dire. Finalement, peut-être étais-ce mieux qu'il finisse ma phrase ? Cela m'éviterait de faire ou de dire des choses qu'il ne fallait pas. J'esquissais un grand sourire suite à son imitation d'une voix de fille. Wyatt me faisait tellement rire par moments - « Oh, mais c'est adorable. On fini mes phrases maintenant. » - répliquais-je avant de rire à mon tour. Je renonçais donc à ce que j'avais eu l'intention de dire. Wyatt précisa qu'il plaisantait, pourtant il devait bien avoir conscience que c'était le cas. Ses bras virent serrer ma taille, me collant davantage à lui. J'aimais ses moments que nous pouvions passer ensemble, cette proximité que nous pouvions établir. Ressentir la tendresse avec laquelle il me prenait dans ses bras. Il embrassa mes cheveux avant de reprendre la parole : « Je suis toujours là, je débranche juste mes yeux quelques instants. » - dit t-il en fermant les paupières. Alors qu'il sombrait dans le sommeil, j'en profitais pour le regarder dormir. J'aimais le regarder se reposer, il me semblait apaisé, tranquille. J'esquissais un léger sourire qu'il ne pourrait, puis reposais ma tête sur son torse. Je me laissais bercer par le rythme de sa respiration, pouvant même entendre les battements réguliers de son coeur. Je fermais les yeux, ne sombrant pas dans le sommeil pour autant. Je n'étais pas vraiment fatiguée. Je voulais juste profiter de chaque instant pleinement, de lui, de sa présence. J'avais toujours peur que ses instants m'échappent sans que je ne le voie venir. Je me sentais si bien dans ses bras que je finis par somnoler légèrement, n'étant pas véritablement endormie, ni complètement réveillée...

J'ouvrais les yeux lorsque je le sentis bouger. M'étais-je finalement endormie ? Apparemment oui - « Quelle heure est-il ? J'ai beaucoup dormi ? » - J'ignorais combien de temps était passé et l'heure qu'il était à présent. Je vous l'ai dit, je perdais la notion du temps avec Wyatt. J'avais l'impression d'être tombée dans mon semi sommeil il y'a deux minutes seulement, mais je me rendais compte que deux heures étaient finalement passées lorsque je jetais un oeil au radio réveil - « Deux heures apparemment. » - répondis-je, me décalant sur le côté, m'étirant un peu - « Je crois que je me suis aussi endormie... » - ajoutais-je, puis j'esquissais mon sourire spécial Wyatt - le plus beau de tous - avant de reprendre la parole - « Tu t'es bien reposé ? »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyJeu 28 Avr 2011 - 0:22

Je réalisais qu'elle était toujours dans mes bras lorsqu'elle me répondit qu'il n'était que deux heures de l'après-midi. Nous avions rapidement terminé le repas du midi et l'heure me semblât donc logique. Tout en continuant à m'étirer les membres, je la laissais se décaler pour qu'elle s'étire elle aussi, écoutant la jeune femme m'avouer qu'elle aussi s'était endormie. « J'aurais bien dormi quelques heures de plus... » Avouais-je avant de voir son doux visage près du mien et un sourire des plus étincelant. Elle me coupa ainsi la parole avant même que je n'eus songé à ouvrir mes lèvres pour lui parler. « Tu t'es bien reposé ? » « Hum quoi ?! Ah dormir, oui oui et toi ? » Répondis-je alors que son sourire m'avait troublé, tout comme ses yeux lorsque je risquais de m'y plonger. Parfois, je m'exerçais à voir jusqu'au fond de ses yeux avec la vive intention de découvrir quelque chose mais perdais à chaque fois ce défi, si troublé que je finissais par cafouiller, enchaîner des mots sans aucune suite logique.

Je baillais et sentis mes yeux s'humidifier alors que je les frottais, comme pour me réveiller. Je me relevais alors brutalement, me donnant le tournis. Lorsque je suis réveillé, je suis réveillé, inutile de traînasser au lit comme un parasite. Je préférais de loin « glander » dans mon jardin que dans ma chambre, au risque de m'endormir et de ne plus pouvoir le faire la nuit tombée, déjà que j'avais le sommeil léger. Jaymee était si belle au réveil ! Je me délectais de sa beauté quelques instants, considérant comme légitime de passer ma journée à l'admirer et/ou à la « mâter » en douce, c'était ma petite-amie, ce n'était donc pas déplacé. Néanmoins je regrettais que nos corps à corps aient commencés et se soient terminés la même nuit. Je rêvais d'une simple nuit d'amour avec elle et d'une occasion pour l'admirer nue en tant que femme des plus magnifique. Malheureusement, il fallait bannir le sexe dans notre relation et c'est sûrement ce qui me pesait le plus. Un homme a des besoins et nul ne sert d'édulcorer cette vérité. Fort heureusement pour elle, nous étions ensemble pour autre chose qu'un simple désir physique, en effet je lui trouvais de véritables attraits, de belles qualités humaines que j'aimais et qui me donnaient l'espoir qu'un jour, je puisse me satisfaire pleinement d'être un homme bon. Pouvais-je la tromper ? Non, je ne pense pas. Il ne faut jamais dire jamais, toutefois, pour quelle raison le ferais-je ? J'avais à mes côtés une femme dont il faudrait être fou pour ne pas vouloir sortir avec. Certes, elle ne me satisfaisait pas sexuellement mais, pour le moment, je me calmais en me répétant inlassablement que le sexe ne fait pas tout dans la vie. Qu'il faut sortir des préjugés de l'homme qui se frustre s'il n'obtient pas ce qu'il considère comme un besoin vital. Cette version me convenait pour le moment mais même au bout de deux mois seulement, je commençais être frustré. D'une part parce que je considère le sexe comme très important dans un relation et de l'autre parce que Jaymee me faisait vraiment envie. Autant sa personnalité que son physique et c'est ce qui me pesait, en fin de compte, le plus. Réaliser à quel point j'avais envie d'elle, d'elle et personne d'autre mais que, malheureusement, la seule femme dont j'avais envie ne pourrait jamais échanger avec moi autre chose qu'une étreinte contrôlée.

« Contrôle surprise. » Lançais-je, taquin et de nouveau de retour dans la réalité. « Parlez-moi du dernier bouquin que vous avez lu, mademoiselle. Faites-moi une analyse des différents protagonistes et des liens qui les unissent. Cela comptera pour le semestre. » Dis-je de mes grands airs sérieux. L'appel de ses lèvres à ce moment me semblât si incontrôlable, si irrésistible... je me rapprochais alors dangereusement d'elle, tremblant de tout mon corps à l'idée de l'embrasser, de la toucher ou bien même de lui faire l'amour. « Oh et puis zut. Que j'en meurs s'il le faut... » Dis-je tel un martyr voué aux enfers. Je passais alors une main le long de son cou, m'arrêtant sur ses épaules, voulant la caresser autre part et fourrageais sur les lèvres pour l'embrasser avec fougue, redoutant le moment ou elle me repousserait... j'en profitais alors pour nous rapprocher, me mettant sur elle pour sentir son corps encore plus proche du mien.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyJeu 28 Avr 2011 - 3:52

« Tu peux te reposer encore, si tu veux. » - lui répondis-je, lorsqu'il me dit qu'il aurait aimé dormir quelques heures de plus. Les médicaments l'assommaient vraiment dis donc - « Hum quoi ?! Ah dormir, oui oui et toi ? » - « hum... je connais quelqu'un qui est encore à moitié endormi. » - dis-je en parlant de lui, un nouveau sourire dessiné sur les lèvres - « Moi ? Oui, j'ai bien dormi... pourtant, je ne pensais pas être fatiguée. » - Wyatt se releva alors en vitesse et je fis une mine boudeuse, ayant l'envie de rester ici à traîner un peu. Je n'étais pas une adepte « glander » au lit après m'être réveillé, en général, je me levais aussitôt les yeux ouverts. J'avais d'autres choses à faire que de traîner. Cependant, avec Wyatt quelques instants à rester là ne m'auraient pas dérangé. Je voulais prolonger ce moment et profiter encore de ses bras - « Oh non, restes encore un peu... juste quelques minutes. » - dis-je en m'apprêtant à le retenir par le bras - « S'il te plait. » - dis-je, mes grands yeux verts le suppliant. Derechef, je me perdais dans une contemplation de mon petit ami, croisant son regard et ne le quittant pas une seconde. Je me mis alors à rêvasser, nous imaginant en train d'échanger un baisé passionné ou rêvant à son corps et à la chaleur de sa peau contre la mienne. Je savais que je ne tiendrais pas encore plusieurs mois à m'empêcher de le toucher. Cela relevait de l'effort surhumain. Les câlins, les baisés et les caresses étaient appropriés pour une relation de couple. Il était navrant de devoir se l'interdire même en couple - « Contrôle surprise. » - dit t-il, m'extirpant ainsi de mes pensées et de mes rêvasseries - « Parlez-moi du dernier bouquin que vous avez lu, mademoiselle. Faites-moi une analyse des différents protagonistes et des liens qui les unissent. Cela comptera pour le semestre. » - Il avait pris alors un air sérieux. En faux professeur il était crédible. Heureusement qu'il n'était pas mon professeur, je passerais beaucoup plus de temps à l'admirer plutôt qu'à étudier. Je ne pus m'empêcher de pouffer, loin d'être aussi sérieuse que lui. Je m'arrêtais de rire, reprenant mon sérieux. S'attendait t-il vraiment à ce que je lui parle du dernier roman que j'avais lu ? Nous avions l'habitude d'échanger sur la littérature, mais j'avoue que j'avais d'autre choses en tête que parlé littérature à cet instant. Wyatt s'approchait dangereusement de moi. Non, ne fais pas cela. Désires-tu me tenter davantage ? Ne vois-tu pas que j'ai envie de tes lèvres depuis tout à l'heure. Éloigne-toi où je risquerais de te sauter dessus, là, maintenant et ce n'est pas raisonnable. Il faisait monter la tension d'un cran. La tentation était bien trop forte pour moi, mais je n'arrivais pas à briser cette proximité - « Wyatt... » - murmurais-je en fermant les yeux. Je ne bougeais pas, observant sa main se diriger vers moi, la sentant glisser le long de mon cou et s'arrêtant sur mon épaule. Il pressa ses lèvres contre les miennes et m'embrassa avec fougue. Incapable de le repousser, je répondais à son baisé aussi fougueusement. Le désir que nous avions refoulé pendant ces deux mois se ressentaient alors. Il se plaça au-dessus de mon corps, nous resserrant davantage. Je passais mes mains sur sa nuque, remontant l'une d'elle jusqu'à ses cheveux, les fourrageant. Bon dieu ! Ce ses lèvres m'avaient manqué. Les baisés de Wyatt était fortement addictif. Lorsque nos lèvres se séparaient, je l'observais, le surveillant pendant un instant, craignant de le voir faiblir, comme la dernière fois que nous nous étions touchés - « C'est pas bien on ne devrait pas faire ça... » - dis-je dans un murmure - « Tu es fou, Wyatt. Tu n'imagines pas ce qui pourrait se passer... » - ajoutais-je, croisant son regard, passant une main sur sa joue - « Mais, j'en avais très envie aussi... en fait, j'aimerais recommencer. » - avouais-je, tremblante de désir, restant silencieuse un instant - « Je pense qu'il est temps que tu saches ce qu'il se passe... »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 1 Mai 2011 - 4:51

L'étudiante me supplia presque de rester dans une supplique des plus désespérée. Elle ajouta même un « s'il te plait » qui me fit immédiatement lever les yeux au ciel, souriant quelque peu. Je n'étais pas habitué aux relations amoureuses et encore moins à ce qu'une femme s'attache autant à moi car aussi aveugle que je puisse l'être, fort est de constater dans le regard de la jeune femme l'attachement qu'elle éprouve pour moi. Un attachement qui me touchait autant qu'il me déstabilisait, remettant en cause ma façon de penser, de vivre et même d'agir au quotidien. Je suppose que c'est là; la magie de l'amour. Se remettre en cause sans que l'autre le demande car on a plus qu'une envie en tête : plaire à l'autre et continuer d'être la personne idéalisée que l'élu de votre cœur imagine. Cette image m'effrayait. Quand Jaymee allait-elle réaliser que je n'étais pas l'homme qu'elle imaginait ? Peut-être serait-elle déçue et peut-être était-ce cette crainte permanente qui me forçait à me remettre en question au delà du simple plaisir de séduction. Quoi qu'il en soit, elle prononça mon nom de ses intonations douces et charmantes ce qui n'eut d'effet que d'accroître mon désir pour elle à ce moment. Elle répondit à mon baiser aussi fougueusement que j'avais entrepris cet acte fou et déraisonné. Néanmoins fier de voir que j'avais survécu, je continuais lorsqu'elle cessa naturellement les caresses de nos lèvres. Elle tenta alors de me faire la morale et par la même occasion de nous faire la morale car, qu'on se le dise, il faut être deux pour échanger un baiser et un seul pour repousser l'autre. Elle murmura que j'étais fou et que je n'imaginais pas ce qui pourrait se passer, ce qui me décrocha un sourire. « Au diable les conséquences ! Nous sommes jeunes, profitons-en ! » Exclamais-je, m'apprêtant à recommencer lorsqu'elle m'arrêta une seconde fois avec une phrase à faire pâlir les morts. « Je pense qu'il est temps que tu saches ce qu'il se passe... » Cela sonnait comme le classique 'il faut qu'on parle', ce qui n'était pas bon mais alors pas bon du tout. Je grimaçais. « Ai-je le choix ? » Exprimais-je sans toutefois attendre une quelconque réponse, me focalisant sur le fait que je ne voulais mais alors vraiment pas du tout savoir. Je compris immédiatement qu'elle parlait de la raison pour laquelle nous ne pouvions pas nous toucher et cela m'évoquait immédiatement une raison qui s'apparentait de près ou de loin au surnaturel, peut-être me trompais-je, certes mais étais-je prêt à prendre le risque ? Sûrement pas ! Je me déplaçais alors sur le côté, reprenant derechef la parole pour la couper net dans son envie de m'expliquer. « Je sais bien avoir dit que tu pouvais m'en parler dès que tu serai prête mais... » Je passais une main dans mes cheveux avant de détendre les muscles de mes épaules tendues. « On est bien comme ça. » Je cherchais son regard, le croisait et ne le quittait plus. Je voulais qu'elle comprenne à quel point je ne désirais rien savoir. Je ne pouvais néanmoins pas l'obliger à ne rien me dire, juste lui faire comprendre que je ne le voulais pas et puis c'est tout. Fronçant les sourcils, je jouais avec ses cheveux pour me distraire. « Je suis bien comme ça. C'est égoïste, le summum même mais, je ne veux pas que notre relation change. Vraiment pas. Je n'ai jamais été aussi bien que maintenant. Je ne veux rien gâcher. » Conscient qu'en plus d'ouvrir mon cœur aux confessions, je faisais également pression sur sa conscience. Peut-être n'était-ce pas plus mal si cela pouvait la dissuader de me le dire... j'avais si peur au fond. Tel un gamin apeuré par la vérité, tel un adolescent qui ne veut pas déménager pour rompre sa petite vie futile qu'est d'aller dans un lycée et d'avoir une petite-amie, ce qui se résume à un schéma pathétique dont il est possible de reproduire les grandes lignes ailleurs... comme un adulte qui ne veut pas quitter son foyer, ses parents... je ne voulais pas que ma vie change car pour la première fois de ma vie : je me sentais vivre, heureux, juste bien pour la première fois depuis très très longtemps. Je suis un être égoïste. Vraiment très égoïste mais, lorsque vous obtenez enfin ce pourquoi tout le monde se bat depuis toujours, considéreriez-vous l'égoïsme comme un acte immoral ? Nous étions heureux ensemble, n'est-ce pas ? Pour m'en assurer, je demandais. « On est heureux, n'est-ce pas ? » Plus les secondes défilaient et plus l'éventualité qu'elle ne l'était pas m'angoissait. Alors, je baissais la tête, cessant de jouer avec ses mèches, cessant de les emmêler et de faire des ronds avec. « T'es pas heureuse ? Je pensais que tout ça nous convenait mais... si t'es pas heureuse... dis-le moi, je le prendrai pas mal. Promis. » Me redressant, je profitais de cet instant de lucidité pour m'assoir, dos vouté avec l'envie irrépressible de prendre une cigarette et de fumer dans ma chambre, geste que je réprimais parce qu'un bout de femme venait me rendre visite de temps en temps et que les discours répétitifs du tabagisme passif commençaient à rentrer.

Je me levais alors pour prendre une cigarette et ouvrais un peu plus grand le velux. J'allumais immédiatement la cigarette et sentais mes mains trembler. Le manque se faisait ressentir, peut-être était-ce aussi un peu de l'angoisse de me faire jeter par la femme qui avait prit une telle place dans mon cœur... au fond peut-être était-ce cela, le problème, s'entend. Je constatais, jour après jour l'importance qu'avait prit l'étudiante et j'avais peur de m'impliquer d'avantage, de me confronter réellement à mes sentiments et d'envisager un quelconque avenir ensemble. Parce que tout fini par foutre le camp. Parce que la vie au fond, ce n'est que désenchantement et dès qu'on entrevoit une quelconque issue, quelqu'un se charge de nous replonger dans l'obscurité. J'avais si peur de la rupture que je finissais par m'imaginer des choses, la fin de notre relation, je devenais paranoïaque... ce qui ne me ressemblait en rien. Je croisais son visage. « Pardon, c'était plus fort que moi. » Dis-je en désignant ma cigarette qui se consumait à vitesse grand V tellement mes bouffées désespérées aspiraient avidement ma dose de nicotine. Je m'empêchais de tousser alors qu'une chose vint se prendre dans mes poumons. 'Je vous avais prévenu monsieur Matthews', que me répétait sans cesse mon médecin. 'Prenez ma place et vous verrez' avais-je souvent envie de répondre... mais, finalement, je me calmais en me rappelant d'après les séries télés que j'avais entrevu en zappant à la télévision que la vie dans le milieu hospitalier n'était qu'une suite invraisemblable de stress et d'angoisses permanentes.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 1 Mai 2011 - 7:11

Il le fallait. Je devais lui parler. Etais-je prête ? Non, je ne le serais probablement jamais. Comment avoué à quelqu'un, surtout à lui ce que j'étais ? Je décidais que le moment était venu... au moins ce serait fait. Je voulais me libérer de ce poids. Oui, c'était peut-être un peu égoïste. Je ne savais pas si Wyatt était prêt à porter cela avec moi, si j'avais le droit de l'impliquer à mon secret. De toute façon, étant mon copain, il le serait forcément un jour. Il se déplaçait sur le côté et je me redressais, tournant la tête vers lui - « Ai-je le choix ? Je sais bien avoir dit que tu pouvais m'en parler dès que tu serai prête mais... On est bien comme ça. » - Je m'étais attendue à toute sorte de réponse, mais certainement pas à celle-ci. Il était difficile pour moi de m'exprimer sur ce secret. Aucun d'entre nous ne semblait être prêt, lui à m'entendre, moi à parler. J'avais tellement peur de lui dire, mais j'avais rêvé à ce qu'il me comprenne et me soutiennes. Il était très dur de vivre ainsi pour moi. Je croisais son regard, restant silencieuse quelques instants, l'écoutant reprendre la parole - « Je suis bien comme ça. C'est égoïste, le summum même mais, je ne veux pas que notre relation change. Vraiment pas. Je n'ai jamais été aussi bien que maintenant. Je ne veux rien gâcher. » - Il était bien comme ça ? Il n'avait jamais été aussi bien que maintenant ? Je ne pouvais y croire. Comment pouvais t-il se contenter d'une relation où il ne pouvait même ni m'embrasser, ni me toucher ? Me désirait t-il si peu en fin de compte - « On est heureux, n'est-ce pas ? » - - Ajouta t-il, alors que je n'avais plus dit un mot. Je fuyais son regard un instant. Etais-je réellement heureuse ? Oui, le fait d'être avec lui me plaisait. J'étais avec un homme pour qui j'avais des sentiments, probablement même déjà amoureuse. Il me donnait le sourire aux lèvres et une bonne raison de me battre, chaque jour, d'être là. Je suppose donc que j'étais heureuse, mais je pouvais l'être davantage. Le bonheur n'était pas parfait. Il ne pourrait l'être temps que cette malédiction me poursuivrait - « T'es pas heureuse ? Je pensais que tout ça nous convenait mais... si t'es pas heureuse... dis-le moi, je le prendrai pas mal. Promis. » - Ouais, ça nous convenait faute de mieux. Nous n'avions pas d'autres choix à vrai dire. Nous voulions être ensemble, mais nous ne pouvions pas nous toucher. Notre histoire était digne d'un livre, peut-être pouvais-je en écrire un roman ? Je relevais mon regard vers lui, tandis-ce qu'il s'était redressé, cessant de jouer avec mes mèches de cheveux. Avait t-il peur de ce qu'il pouvait apprendre à mon propos ? Peur d'être incapable de le supporter ? J'avais peur moi aussi. Je connaissais les risques en lui avouant mon secret... un secret qui pouvait marquer une fin nette de notre relation. Je pris soudainement très peur. Si il y avait une chose que je ne voulais pas, c'était le perdre. Ce qui était bien pire que d'être avec lui sans pouvoir le toucher. Je devais me réjouir de ce que j'avais... le temps que ça durait. J'essayais de ne pas penser au futur, me concentrant sur le présent. L'avenir me faisait lui aussi très peur. Je m'attachais beaucoup à lui, mais je savais que notre relation ne pourrait duré. Combien de temps serait-t-il heureux comme ça ? Il tomberait probablement sur une fille plus désirable et surtout, quelqu'un qu'il pourrait toucher, quelqu'un de plus simple que moi. Je devais donc profiter des instants que j'aimais tant en sa compagnie, de sa personne et on verrait plus tard pour le reste.

Wyatt s'était levé, ouvrant le velux avant de s'allumer une cigarette. C'était une mauvaise manie qu'il avait. Je dois dire que savoir qu'il fumait autant m'inquiétait. Il ne ménageait pas sa santé - « Je le suis. » - dis-je, me faisant enfin entendre. Mes minutes de silence l'avaient sans doute inquiété. Que penser lorsque quelqu'un ne répond pas à une interrogation telle que : Tu es pas heureuse ? Certainement en déduire que c'est effectivement le cas - « Je suis vraiment heureuse d'être avec toi, je t'assure. On est bien comme ont est... mais je dois avouer que c'est très difficile de me retenir de te toucher. » - avouais-je, croisant son regard. J'esquissais un léger sourire, puis me relevait pour m'approcher de lui - « Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour supporter ça, pour te plier à ce que je t'impose. » - Je plongeais mon regard dans le sien - « Laissons les secrets là où ils sont, tu as probablement raison, c'est mieux comme ça et je ne veux rien gâcher non plus. Seulement, le jour où tout ça ne te convient vraiment plus, dis-le moi. » - dis-je en baissant la tête, sentant l'émotion me gagner. Je pris une profonde inspiration et expirait, respirant une bouffée d'air toxique. Je toussais légèrement et reprit la parole : « Ne le prends pas comme une leçon de morale ou quoi que ce soit d'autre, mais... tu devrais arrêter ça. Je me demande même pourquoi ils en vendent encore... enfin sûrement pour l'argent, c'est la seule chose qui intéresse les gens. Bref. C'est dégoûtant, tu devrais essayer de t'en passer. Tu ferais des économies en plus... » - Je savais que ce n'était pas ce que je disais qui y changerait quoi que ce soit, mais je voulais qu'il sache que je m'inquiète. Je ne lui avais jamais rien dit sur le sujet - « En fait, je m'inquiète pour ta santé... » - Je marquais un court silence avant de reprendre : « Je t'agace ? » - Il devait en avoir assez de ma façon de m'inquiéter sans cesse. Je ne voulais pas lui donner l'impression de le surveiller ou d'être trop derrière lui, mais je ne pouvais pas être indifférente non plus.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyDim 1 Mai 2011 - 9:34

Elle m'assura être heureuse avec moi et tenta de m'avoir par les sentiments en déclarant avoir de la difficulté à se retenir de me toucher. Et puis, elle se leva, venant dans ma direction, tentant de découvrir comment je pouvais supporter cela, trouvant probablement invraisemblable de trouver un homme qui accepte de ne pas avoir de relations sexuelles avec sa conjointe et encore plus de ne pas pouvoir la toucher ni l'embrasser. « Laissons les secrets là où ils sont, tu as probablement raison, c'est mieux comme ça et je ne veux rien gâcher non plus. Seulement, le jour où tout ça ne te convient vraiment plus, dis-le moi. » Je fus immédiatement rassuré lorsqu'elle accepta de ne pas me confier la vérité. Je fus pris de remords. Cela comptait-il vraiment pour elle ? Je baissais la tête. J'esquissais un faible sourire, ahuri. « D'accord, si un jour je me réveille en ayant marre de toi, je t'appellerai immédiatement pour te le dire. » Répondis-je en plaisantant, trouvant la possibilité complètement folle. Pouvais-je réellement me réveiller en me disant que cela en était assez ? Possible, mais l'éventualité de la quitter m'était impossible. « Ne le prends pas comme une leçon de morale ou quoi que ce soit d'autre, mais... tu devrais arrêter ça. Je me demande même pourquoi ils en vendent encore... enfin sûrement pour l'argent, c'est la seule chose qui intéresse les gens. Bref. C'est dégoûtant, tu devrais essayer de t'en passer. Tu ferais des économies en plus... » Elle toussota et j'éloignais immédiatement la cigarette de sa direction. « Je le prends tout à fait comme une leçon de morale. Cela dit, je comprends mais... c'est trop dur. Bon, je n'ai pas vraiment essayé mais c'est impossible. » Affirmais-je en faisant de grands yeux, toujours amusé. Pourquoi tout le monde tentait de me faire décrocher de la cigarette ? Si je devais mourir, j'allais mourir et puis c'est tout ! « Je vais pas en mourir, tu sais. Que ce soit ça ou autre chose, bah, peu importe après tout. » J'avalais une très grande bouffée pour lui montrer à quel point je m'en fichais. « En fait, je m'inquiète pour ta santé... » « Ah oui ? » Demandais-je, toujours aussi amusé par la situation, ne prenant pas une seule seconde ma petite-amie au sérieux. Elle me demanda ensuite si elle m'agaçait. Je ne répondis pas, me contentant de lever les yeux au ciel, terminant rapidement ma cigarette au risque de me griller les poumons au passage. Je lui montrais le cendrier dans lequel j'écrasais le mégot, le laissant pourrir avec les autres dans des cendres pourries, jaunâtres et grises. Je reposais le récipient sur le bureau ou une pile de feuilles papier s'effondra sur le sol. « Rhoo. » Me penchant, je tentais de ramasser les dizaines de feuilles éparpillées sur le sol, reconnaissant au fur et à mesure que je les rassemblais le visage d'Ely. Je ne me souvenais même pas avoir dessiné la jeune femme... ces dessins faisaient sûrement partis de mes réveils nocturnes, de mes ébauches sorties tout droit du lit. Son visage de porcelaine se distingua parmi les gribouillis adjacents alors que son corps nu m'attira l'œil. Je ne me souvenais en rien avoir dessiné celui-là. Et le souvenir de cette soirée me revint en tête. « Ça te plait, mon chéri ? Sa voix résonnait dans mon esprit comme un coup de marteau à répétition. Fronçant les sourcils comme à mon habitude, je me perdis dans la contemplation du passé, me raccrochant à la réalité en croisant le regard de ma petite-amie. « Non loin de moi l'envie de te chasser mais, j'ai besoin de rester un peu seul, je crois. » Dis-je, ne souhaitant pas la préserver pour le moins du monde. Les séquences émotions ou l'homme déclare sa flamme à l'amour de sa vie, les fois ou l'on pleure, ou l'on préserve l'autre histoire de ne pas blesser l'être aimé... peu importe, Jaymee savait que je tenais à elle...

Perturbé, je remontais les quelques feuilles ramassées sur le bureau et m'assis sur le lit, préoccupé. Le souvenir de mon ex remontait à la surface et son souvenir était loin d'être un après-midi romantique sur le bord d'un lac non... c'était profondément douloureux. Je me souvins du jour ou elle m'a quitté... du jour ou elle est morte... du jour ou elle ne me connaissait plus... toutes ses réalités qui convergeaient vers celle que j'avais finalement choisi, dans celle ou j'avais tout plaqué pour vivre mon amourette avec l'étudiante. Et si, cette réalité allait conduire à la mort de celle-ci ? Pouvais-je me permettre à nouveau de jouer à Dieu sous prétexte que je ne provoquais rien ? « Je t'appellerai, j'ai... beaucoup de choses à faire, j'avais totalement oublié... » Je respirais par accoups et déclarais ensuite. « Tu dois sûrement avoir du travail à faire. » Je me levais et ouvris la porte, non pas pour la chasser mais cela en avait tout l'air.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyLun 2 Mai 2011 - 4:40

« D'accord, si un jour je me réveille en ayant marre de toi, je t'appellerai immédiatement pour te le dire. » - dit t-il sur le ton de la plaisanterie. Je me contentais de sourire... enfin c'était plus une demie grimace qu'un sourire. La perspective qu'il m'appelle un jour pour me dire qu'il en avait marre, que c'était fini m'effrayait. Je redoutais le moment où cela arriverait, car j'étais consciente que cela arriverait un jour. Nous étions ensemble... pour l'instant, mais l'avenir était très incertain. L'amour est compliqué pour les couples normaux, cela était bien pire pour nous. J'ignorais ce que Wyatt pensais à propos de notre relation, ce qu'il voulait. Wyatt n'est pas le plus expansif des hommes. Pour l'instant, il semblait tenir assez à moi pour se plier aux règles que j'avais fixés. Oui, je redoutais le jour où il ne tiendrait plus assez à moi, lorsqu'il en aurait assez de tout cela, mais je préférais qu'il soit sincère. Cela pouvait être douloureux, mais certainement moins que le mensonge et la trahison - « Je le prends tout à fait comme une leçon de morale. Cela dit, je comprends mais... c'est trop dur. Bon, je n'ai pas vraiment essayé mais c'est impossible. Je vais pas en mourir, tu sais. Que ce soit ça ou autre chose, bah, peu importe après tout. » - Il plaisantait encore, n'ayant absolument pas l'air de me prendre au sérieux. Il avalait une grosse bouffée toxique pour souligner le fait qu'il n'en avait complètement rien à faire. Je laissais échapper un grand soupire d'exaspération - « Va dire ça aux gens qui en sont vraiment morts ou à leurs proches. Tout le monde meurt un jour, c'est vrai, mais tu es pas forcé de précipiter les choses. » - Wyatt tenait si peu que ça à la vie et aux gens qui l'entouraient ? Avions nous si peu d'importance - « Enfin bref, je dis ça, je dis rien. C'est juste que... ça ne m'amuse pas. J'ai pas très envie que tu meurs aussi vite. » - Il termina sa cigarette et écrasais le mégot dans le cendrier, me le montrant avant de le reposer sur le bureau. Une pile de feuilles s'étala sur le sol et je m'empressais de l'aider à ramasser. Je l'aidais à rassembler. Il y avait sur certains papiers des dessins, gribouillis, mais surtout une femme qui revenait, le même visage que sur le dessin que j'avais vu plus tôt. Je lui tendis le tas que j'avais ramassé sans un mot. Qui était t-elle ? Pourquoi l'avait t-il représenter plusieurs fois ? Cela me laissait penser qu'elle était très importante pour lui. Elle devait avoir marqué sa vie ou y avait une grande place. Mes dessins avaient toujours un sens, je suppose que ceux-là aussi. Je restais au sol quelques instants, réfléchissant à tout ça - « Non loin de moi l'envie de te chasser mais, j'ai besoin de rester un peu seul, je crois. » - Je relevais les yeux sur lui. Assis sur le lit avec ses dessins, il me semblait très perturbé. Je ne parvenais pas à comprendre qui elle était pour lui et ce que tout cela voulait dire. Devais-je m'inquiéter ? Mon petit ami avait dessiné plusieurs fois une femme, une femme dont je ne connaissais pas le visage. Une ex ? Une femme qu'il aimait ? Isabel ? Non, je l'avais vu en photo et les dessins n'y ressemblaient pas. Je me décidais enfin à me relever et à parler - « Je vois... » - répondis-je sur un ton triste. J'avais de quoi mal le prendre, non ? Il avait beau dire que non, je me sentais chassée - « Je t'appellerai, j'ai... beaucoup de choses à faire, j'avais totalement oublié... Tu dois sûrement avoir du travail à faire. » - Et en plus, il me mentait Il se levait et ouvrit la porte, me chassant véritablement de sa chambre, de chez lui, ne prenant même pas la peine de m'accompagner jusqu'à la porte d'entrée. J'avançais doucement vers la sortie, baissant la tête et m'arrêtant à son niveau - « Ne mets pas ça sur le compte de j'ai beaucoup de choses à faire et tu dois sûrement avoir du travail. Tu veux juste être seul. Je suis ni aveugle, ni stupide, Wyatt. Je sais bien qu'il y'a quelque chose qui ne vas pas... et qui est t-elle ? » - Demandais-je avec une voix faiblarde, perturbée par cette histoire. Il n'apprécierait certainement pas, il me répondrait encore moins. Mes tendances paranoïaques me revenaient, m'imaginant même qu'il y avait une autre femme. Je m'imaginais toujours le pire. Je croisais son regard - « Je devrais même pas poser cette question, de toute façon j'aurais pas de réponse, je le sais. Et ça ne me regarde certainement pas. » - ajoutais-je, visiblement touchée. Je me sentais chasser sans ménagement - « Seulement... J'aurais vraiment préféré ne jamais voir les dessins. » - dis-je en baissant la tête à nouveau.
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 4 Mai 2011 - 0:59

« Va dire ça aux gens qui en sont vraiment morts ou à leurs proches. Tout le monde meurt un jour, c'est vrai, mais tu es pas forcé de précipiter les choses. » Pour qui se prenait-elle ? Pour ma mère ? Et là, une vérité me frappa au visage. Ne parlant que très peu, l'étudiante ignorait beaucoup de choses sur moi. Elle devait probablement ignorer que ma mère était morte d'un cancer il n'y a pas si longtemps que cela, que je parlais le français couramment et que je comprenais quelque peu l'espagnol. Convenu que j'étais son petit-ami, cela n'empêchait en rien le fait que ma « petite-amie » méconnaissait une grande partie de mon être. « Enfin bref, je dis ça, je dis rien. C'est juste que... ça ne m'amuse pas. J'ai pas très envie que tu meurs aussi vite. » La séquence émotion me fatigua assez vite et je me rendis alors compte que me rappeler au souvenir de mon ex me rendait quelque peu grincheux. Néanmoins l'étudiante ne semblait pas très encline à me laisser un peu de répit et semblait protester rien que par son apparente présence dans am chambre. Ne comprenait-elle pas le concept de « vouloir rester seul » ? Il fallait qu'elle parte, qu'elle déserte ma maison, qu'elle s'en aille ! Je risquais d'être quelque peu agressif, pas habitué pour le moins du monde à avoir quelqu'un dans les pattes pour contrecarrer mes plans. Peut-être cet aspect de la solitude me manquait mais, malheureusement, revenir en arrière impliquait de la déception, de la souffrance et blabla. Voilà pourquoi je n'aimais pas particulièrement les relations. Soit-disant nous sommes libres d'agir et de parler comme nous l'entendons... je ne suis pas d'accord. Dans une relation nous sommes deux et malheureusement, les femmes ne savaient pas s'en aller avec dignité, sans crises, sans larmes, sans toutes ses choses qui me rendaient mal à l'aise. Avais-je envie de la quitter ? Non, pas vraiment à vrai dire mais l'envie de le faire se manifestait à chaque fois que je voyais ma liberté s'échapper. Je voulais être libre de disposer de mon temps, les relations m'effrayaient, inutile de mentir à ce sujet. Quoi qu'il en soit, elle se décida enfin à m'écouter et avança vers la sortie, s'arrêtant à mon niveau. Je la dépassais d'une tête, un peu moins d'ailleurs. Nous faisions environ une vingtaine de centimètres d'écart et je ne pouvais que constater ma position de supériorité lorsque nous étions debout. « Ne mets pas ça sur le compte de j'ai beaucoup de choses à faire et tu dois sûrement avoir du travail. Tu veux juste être seul. Je suis ni aveugle, ni stupide, Wyatt. Je sais bien qu'il y'a quelque chose qui ne vas pas... et qui est t-elle ? » « Tu parles de qui ? » Répondis-je tout simplement, las et fatigué, ne désirant aucunement réagir à ses précédents propos. Vous me connaissez, je n'aime pas parler pour ne rien dire, l'étudiante m'avait quelque peu changé à ce sujet et il fallait que je m'y habitue. Toutefois je n'avais plus envie de fournir un seul effort de ma journée sentant que je commençais à me perdre moi-même dans cette relation. J'avais eu tort d'avoir voulu changer pour elle car je me demandais aujourd'hui qui j'étais. Ce larbin attentionné et fou de sa belle ? Cet homme inconnu qui accepte sans broncher toutes les choses même les plus farfelues venant de sa petite-amie ? Voilà pourquoi les femmes avec qui j'avais entretenu une relation se ressemblaient toutes : superficielles, belles à tomber, faciles... conçues sur le même modèle. On les jette aussi facilement qu'on les prend et personne ne se prend la tête, on évite les larmes, les crises de jalousies aiguës... « Je devrais même pas poser cette question, de toute façon j'aurais pas de réponse, je le sais. Et ça ne me regarde certainement pas. Seulement... J'aurais vraiment préféré ne jamais voir les dessins. » La femme sur le dessins. Je comprenais mieux désormais. Elle avait entrevu son visage, ou son corps, peu importe enfin de compte. Elle voulait savoir de qui il s'agissait... devais-je lui répondre ? Était-ce légitime ? « Tu as raison, ça ne te regardes pas. » Répliquais-je après un moment d'absence, sans sentiments ni rancœurs, toutefois. « Mais, puisque tu n'es ni aveugle, ni stupide, je vais répondre à l'éventuelle question que tu pourrais te poser : je ne veux pas en parler et je n'en parlerai pas. Ça m'apprendra à laisser ce bordel sur mon bureau. Ces dessins ne regardent que moi. Si tu les as vu, c'est entièrement de ma faute. Je t'éviterai donc les comparaisons hasardeuses avec les tiens puisque tu me les a montrés de plein gré. » J'avais bien conscience d'être loin du type qu'elle pouvait apprécier mais c'était moi, une part de moi et je supposais qu'elle ne serait jamais capable de faire avec. Évidemment, rien qu'à voir la façon dont elle baissait la tête, dont elle baissait la voix comme si ces dessins étaient des choses horribles, de terribles secrets, comme si la vue de ce corps nu dessiné faisait de moi un homme pervers et complètement dérangé, un type qui la trompait forcément... « Donc oui, je suis fatigué. » Je tournais la poignée pour ouvrir la porte, la laissant s'ouvrir tout naturellement sous mon élan. N'ayant que dans mon champ de vision le haut de son crâne et ses longs cheveux. « Je te raccompagne. » Dis-je, n'ayant pas le cœur à l'ouvrage mais persuadé que dans le cas contraire, elle me qualifierait de «mauvais petite-ami», la bonne blague... je n'étais l'esclave de personne et je devais chaque jour me montrer tel que je ne l'étais pas, mentir en somme, tout ça pour plaire à une satanée bonne femme qui ne m'acceptait pas tel que j'étais : un homme solitaire ayant besoin de sa liberté et de ses absences pour supporter la réalité dans lequel il n'est qu'un ex-taulard pourchassé par la famille meurtrie dont il a tué un des membres. Pouvait-elle le comprendre ? Non, visiblement j'avais eu une nouvelle fois tort, tort de croire qu'elle pouvait me comprendre mieux que quiconque et regrettais amèrement avoir cédé à la tentation de me mettre en «couple» avec elle. Je lui indiquais donc la sortie de ma main droite, d'un mouvement bref du poignet, m'apprêtant à l'accompagner jusqu'à la porte, attrapant mon paquet de cigarettes et mon briquet pour m'en griller quelques-unes dans le jardin ou sur le pallier -peu importe- ayant bien besoin d'une bonne clope et surtout d'un bon calmant. Il ne m'en restait que quelques-un et j'avais subitement trouvé le moyen de les terminer. Non pas que l'envie de me suicider ai refait surface, juste celle de me détendre et d'oublier pendant un temps ce qui me cause du souci et jamais je n'aurais imaginé que Jaymee pourrait m'en causer, je n'avais pas songé un seul instant qu'elle pourrait être l'une des raisons qui me pousseraient à rester seule, à m'éloigner et à me couper du monde. Je soupirais donc en silence, voulant surtout éviter une nouvelle incompréhension de sa part et surtout une chose qui pourrait me déplaire chez elle, voulant à tout prix préserver l'image que je me faisais d'elle, sans ça...
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you Wyatt/Jaymee ▬ Can't take my eyes off of you EmptyMer 4 Mai 2011 - 2:52

Wyatt était resté silencieux, comme absent l'espace d'un instant. Ce n'est sans aucun sentiment et avec froideur qu'il me répondit, qu'effectivement, tout ça ne me regardait pas. Je me demandais si il était conscient de ce que je pouvais m'imaginer ? Il y'avait les dessins de cette fille et la réaction de Wyatt en les voyant. Etait t-il trop centré sur lui-même ou trop idiot pour comprendre ? Je compris que Wyatt serait loin d'être l'homme qui me rassurerait quand j'en avais besoin. Si il m'arrivait d'être un peu jalouse, d'avoir peur ou de me sentir menacée, m'enverrait t-il me faire voir ? - « Mais, puisque tu n'es ni aveugle, ni stupide, je vais répondre à l'éventuelle question que tu pourrais te poser : je ne veux pas en parler et je n'en parlerai pas. Ça m'apprendra à laisser ce bordel sur mon bureau. Ces dessins ne regardent que moi. Si tu les as vu, c'est entièrement de ma faute. Je t'éviterai donc les comparaisons hasardeuses avec les tiens puisque tu me les a montrés de plein gré. » - Où était le Wyatt pour que j'appréciais ? Le type que j'avais en face de moi n'avait rien d'appréciable. Il n'avait plus besoin de me chasser pour partir, je préférais m'en aller de mon plein gré. Je n'avais pas envie d'entendre ça, de voir ça. C'est fou ce qu'une humeur peut vite changer. Je me sentais déçue, triste... menacée par la simple représentation d'une fille sur un dessin. Je n'étais pas assez débile pour penser que ces dessins ne signifiaient rien, qu'elle n'était rien. Evidemment, Wyatt n'en avait rien à faire que je puisse penser qu'il aimait cette femme. Mes inquiétudes, il n'en avait vulgairement « rien à foutre » apparemment. J'avais été idiote de penser qu'il pourrait me comprendre. Comme si quelqu'un était capable de me comprendre. Au fond, on es toujours seuls - « Evidemment. » - répondis-je avec froideur, ne relevant pas la tête, mais évitant de me mettre à pleurer. Je devais être plus forte, arrêter d'être si fragile, si pitoyable... - « Je te raccompagne. » - dit t-il, plus pas obligation que par envie. Il tournait la poignée de la porte pour l'ouvrir, vraiment impatient que je m'en aille - apparemment - toutefois, je n'avais plus envie de le voir non plus désormais. Je relevais enfin la tête, affrontant les yeux de mon petit ami - « Ne te fatigues pas. Je connais le chemin. » - Le son de ma voix était toujours froid, rien à voir avec ma douceur habituelle. J'avançais la première, me fichant royalement qu'il est décidé de me suivre ou de retourner penser à l'autre femme. Je descendais les escaliers assez rapidement, retrouvant mon sac que j'avais laissé dans le hall d'entrer. J'enfilais mes chaussures et me dirigeais vers la sortie de la maison - « À plus tard. » - lâchais-je, sans aucune expression, toujours aussi rigide. Je ne savais même pas si il m'avait suivie ou pas. Au pire, j'avais parlé assez fort qu'il m'entende de là haut. Je saisie la poignée de la porte et l'ouvrit, quittant la maison des Matthews, refermant derrière moi. Il me ne me restait plus qu'a marcher jusqu'à chez moi. Heureusement, j'habitais le même quartier, quoi que j'aime marcher et cela me fait du bien. Tout compte fait, je n'allais peut-être pas rentrer maintenant.
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