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Aïe...Bobo [Liv]

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Arkadiusz Kowalski

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MessageSujet: Aïe...Bobo [Liv] Aïe...Bobo [Liv] EmptyLun 20 Juin 2011 - 7:28

La journée avait bien commencé, comme il se devait. D’ailleurs, elle avait très bien terminé aussi. Comme quoi, le vieil adage signifiant que « Tout commence bien, tout finit bien » est véridique. Du moins, il s’était vérifié ce jour-là pour notre cher jeune homme.
Vers minuit, Arkadiusz pouvait enfin rentrer chez lui. Sa profession au restaurant était difficile, les horaires étant très étendus, malgré le fait qu’il soit deux chefs, mais cuisinier n’était pas juste un métier à ses yeux, mais bien une véritable passion. Autant dire qu’il était prêt à vivre chaque pénibilité et à tout supporter du moment qu’on le laissait exercer cette passion particulière. Mais la fatigue se faisait déjà sentir alors qu’il rentrait tranquillement chez lui. Le dernier bus était déjà passé et il dût rentrer à pied, n’ayant pas été assez rapide pour se changer et se rendre à l’arrêt avant l’heure fatidique du dernier passage. Arek trainait des pieds, se dirigeant comme il le pouvait dans l’obscurité. Certaines lampes des rues qu’il empruntait étaient éteintes ou cassées. De toute évidence, ce n’était pas très accueillant et le jeune homme pressa le pas. Ce n’était pas un froussard, il n’avait pas peur du noir, mais plutôt des silhouettes se dégageant dans la pénombre… Le quartier était mal famé la nuit, voilà pourquoi il avait toujours préféré prendre l’autobus plutôt que d’emprunter ses chers petits pieds fatigués. Rapidement, il passait à travers rues et ruelles, se faufilant comme un félin, évitant les rencontres qui pourraient être malencontreuses. On lui avait déjà volé son portable…Il y avait eu plus de peur que de mal, les agresseurs ne l’ayant pas touché, mais il préférait ne pas tenter le diable et revivre cette expérience. Malheureusement pour lui, il n’avait pas de chance ce soir-là. Alors qu’il était déjà non loin de son immeuble, il sentit une main le saisir par le bras. Un homme venait de le tirer en arrière et l’avait plaqué contre le mur d’un bâtiment voisin. Arek n’eut le temps de ne faire aucun geste qu’il aperçut la lueur d’une lame de couteau tendu vers lui. La voix de son interlocuteur retentit alors, résonnant dans le silence de la nuit : « Vide tes poches. »
Le jeune homme, le souffle court, légèrement coupé par le choc contre la paroi, s’exécuta. Après tout, il n’avait rien mis à part un téléphone portable, un billet de bus, et une pièce de vingt centimes. Il les tendit à son ravisseur qui les fourra simplement dans sa poche. Impossible de voir son visage, pourtant Arek se concentrait intensément, afin de retenir ses traits. Visiblement, il n’était pas seul car une seconde voix envahit. Une voix roque et désagréable. « Je suis sûr qu’il t’a pas tout donné…Joue pas au malin mon gars ! » L’autre rejoignit son acolyte, saisissant Arek par le bras à son tour. Il le frappa au visage, avant de lui fouiller les poches vivement. Malheureusement, le cuisinier eut un mouvement de défense instinctif, ce qui déplut fortement à ses agresseurs. L’un tenta de lui envoyer un coup de couteau bien placé, mais la lame ne s’enfonça pas dans la chair, elle glissa simplement le long du bras, coupant le long de celui-ci. Une longue trace sanguinolente s’était dessinée sur l’avant-bras, alors que le jeune homme avait déjà la lèvre fendue par la gifle reçue quelques secondes plus tôt. A cet instant, le jeune homme faillit devenir invisible, afin de fuir la situation, mais rien ne se produisit...

Arek ne se souvient pas de ce qui s’était passé par la suite. Il ne sait ni pourquoi les ravisseurs ont quitté les lieux, ni même comment il s’est retrouvé aux urgences. Le fait était qu’il saignait intensément du bras, d’une manière on ne peut plus inquiétante, et qu’une infirmière avait déjà essayé d’arrêter l’hémorragie due à cette coupure. C’est alors que l’urgentiste chargé de le soigner pénétra dans la pièce. C’était un visage familier…
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D. Liv Peterson

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MessageSujet: Re: Aïe...Bobo [Liv] Aïe...Bobo [Liv] EmptyLun 20 Juin 2011 - 10:03

Évidemment, c'était toujours le soir tombé que les cas entraient en trombe à l'hôpital. Accidents de voiture, règlements de compte, alcooliques tombant en coma éthylique, à qui il fallait faire un lavage d'estomac. Rien de bien plaisant quand le soleil partait dormir. Ce soir n'était pas une exception. J'avais passé toute la soirée à opérer un patient qui avait, par accident, passé son pied sous la tondeuse. J'avais dû recoudre ce que j'avais pu et amputer le reste. Cela n'avait pas été très plaisant pour moi, mais ce l'était encore moins pour mon patient, qui avait perdu trois orteils lors de l'accident. Au moins, il n'avait pas de grosse artère de sectionné, c'était déjà cela. L'homme s'en était tiré, mais il aurait probablement une peur bleue des tondeuses dans le futur, j'étais prête à parier sur cela. Quand je sorti finalement de la salle d'opération, j'aperçu la fille de l'homme, qui faisait du jardinage pendant que son père s'occupait de la pelouse. Elle s'approcha de moi, les yeux remplis d'eau. Elle avait à peine 16 ans, la pauvre, elle avait du avoir la frousse quand le pied de son père s'était fait déchiqueter. À ce que j'avais compris, c'était elle qui avait du l'amener jusqu'à l'hôpital en voiture, n'ayant pas appeler d'ambulance sur le coup. Je la trouvais courageuse pour son âge. Mais maintenant, elle n'attendait que des nouvelles de ma part. Elle avait peur, cela se voyait dans ses yeux. « Ton père va bien. » Je lu le soulagement dans ses yeux, et c'était tout à fait compréhensible. De ce que j'avais pu lire, la jeune fille avait perdu sa mère lors de la pluie de météorite en 2007. Il ne lui restait donc que son père, le fait de le voir en sang l'avait totalement déstabilisé. Mais il allait s'en sortir, et un gros poids venait de tomber de ses épaules. « Je peux le voir ? » demanda-t-elle timidement. Je lui souris doucement et l'amenai avec moi. « Oui, bien sûr. Mais il dort encore, il doit se reposer. Tu peux rester avec lui, il sera content de t'avoir à ses côtés à son réveil, j'en suis certaine. » J'amenai la fillette à l'étage supérieur et lui montrai la chambre où son père dormait profondément. Elle entra dans la chambre et je l'entendis renifler. « Merci... » murmura-t-elle tout doucement, avant d'aller s'asseoir au côté de son paternel. Je ne savais pas si c'était à moi qu'elle disait merci ou bien si c'était à quelqu'un de plus haut, qui avait jouer en sa faveur. Je refermai la porte derrière moi et juste au moment où celle-ci fut complètement fermé, mon bipper sonna. Un nouveau cas venait d'arriver, comme quoi je n'avais jamais une petite seconde de répit dans cet hôpital. Je jetai un coup d'oeil à l'horloge du couloir: 1h17. Déjà ? Oui, l'opération du père de la jeune fille avait été longue, mais à ce point ? Mais de toute façon, qui étais-je pour me plaindre du temps quand j'avais des devoirs à remplir ? Je redescendis aux urgences et on m'indiqua qui avait besoin de moi. J'entrai dans la salle où était le jeune homme. Patty, une infirmière, s'occupait du bras de l'homme lorsque j'arrivai. Il semblait avoir perdu beaucoup de sang. Je m'approchai et elle recula, reconnaissant mes compétences. La plaie était profonde et surtout longue, j'allais devoir le recoudre. Mais avant, lui injecter un peu de morphine ne ferait pas de tord. « Je suis le Dr. Peterson. C'est moi qui vais m'occuper de vous. » Je jetai alors un coup d'oeil au visage de mon patient, n'ayant vu que son bras jusqu'à présent. Je fus surprise de reconnaître le visage du jeune homme. Toutefois, je ne pouvais lui donner un nom. Où l'avais-je déjà croisé ? J'étais certaine de l'avoir déjà vu quelque part, mais je ne pouvais pas retrouver où c'était et cela m'énervais. Je fouillai dans les tréfonds de mes souvenirs pour avoir une petite idée de où je l'avais croisé, mais en vain... « Vous pouvez me dire votre nom ? » Peut-être étais-ce le fait que son oeil droit était enflée qui faisait que j'avais de la difficulté à la reconnaître...
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Arkadiusz Kowalski

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MessageSujet: Re: Aïe...Bobo [Liv] Aïe...Bobo [Liv] EmptySam 16 Juil 2011 - 1:13

Terminer à l’hôpital à cette heure-ci n’avait rien de réjouissant, surtout que la plaie qui courait le long de son bras l’empêcherait forcément de travailler normalement quelques temps. La douleur qu’il y ressentirait le ralentirait certainement dans toutes les tâches qu’il avait l’habitude de faire. Même émincer des herbes lui paraitrait compliqué ! Il détestait cette idée. La cuisine, c’était son travail, sa passion, sa vie et il ne pouvait pas se voir faire autre chose que cela, il ne voulait pas non plus prendre un arrêt maladie. On avait besoin de lui au restaurant, il était vraiment indispensable, surtout depuis que la nouvelle équipe avait été mise en place. Il n’avait pas encore eu le temps de tout coordonner.
Lorsque le médecin entra dans la pièce, il désira directement lui faire part de son inquiétude et lui poser la question fatidique, est-ce que ça l’empêcherait de bouger le bras pendant quelques temps, mais ce fut sans compter sur le fait que le visage de l’urgentiste lui soit familier. C’était une femme de près d’une trentaine d’années. Elle était plutôt grande et blonde et il lui semblait bien l’avoir déjà vu auparavant. Pourtant, il ne parvenait pas à se souvenir d’où il la connaissait… Elle lui demanda son nom, il resta un instant à l’observer avant de ne baisser les yeux, gêné. Intimidé comme un petit enfant. Cela ne se fait pas de dévisager les gens comme il venait de le faire, de plus, cela peut donner une mauvaise idée quant à ses intentions et ses pensées.
Il finit finalement par lui répondre doucement. « Arkadiusz Kowalski… mais on m’appelle Arek, c’est plus simple. » Son nom à consonance très polonaise n’avait rien de simple et il maudirait presque ses parents de ne pas l’avoir laissé changer de prénom lorsqu’il avait dix-huit ans. Il posa ses yeux sur la blessure qu’on venait de lui désinfecter, après lui avoir enlevé soigneusement la chemise. L’infirmière avait craint que des bribes de vêtements y soient restées et que cela puisse produire une grave infection dans les jours à venir, voilà pourquoi elle avait appelé un médecin pour qu’il prenne en charge notre brave cuisinier. Ce dernier leva de nouveau le regard vers la jeune femme, lui offrant un léger sourire. « J’ai l’impression qu’on s’est déjà rencontrés….Pas vous ? »
Question assez osée pour quelqu’un de timide comme lui, mais il ne parvenait pas à se défaire de l’idée qu’il l’avait déjà vue et il voulait vraiment se souvenir d’elle.
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MessageSujet: Re: Aïe...Bobo [Liv] Aïe...Bobo [Liv] EmptyLun 25 Juil 2011 - 3:39

Pourquoi n'étais-je pas capable de mettre un nom sur son visage. J'avais toujours eu une bonne mémoire pourtant, pourquoi me faisait-elle défaut aujourd'hui ? L'heure particulièrement tardive avait peut-être quelque chose à voir là-dedans. De toute façon, il ne servait à rien de s'acharner. Lorsqu'il me dirait son nom, s'il en était capable, j'aurais un éclair de génie, voilà tout. Et le problème serait régler. « Arkadiusz Kowalski… mais on m’appelle Arek, c’est plus simple. » Boum ? Éclair de génie ? Problème résolu ? Rien de tout ça ne m'avait atteint. Avec un nom comme ça, quelque chose aurait dû allumer dans ma tête... Peut-être que nous ne nous étions jamais rencontré, alors... Ou du moins, pas parler. Pourtant, j'étais certaine de lui avoir déjà adresser la parole. « J’ai l’impression qu’on s’est déjà rencontrés….Pas vous ? » Un sourire apparu sur mes lèvres, contente de ne pas être seule avec cette obsession de savoir qui était cette personne devant moi. C'était tellement dérangeant que j'avais très hâte que cela cesse. C'était comme écouter une chanson et ne pas trouver le titre. On le sait, il est sur le bout de notre langue, mais impossible qu'il sorte. C'était la même chose avec ce monsieur Arek. Son visage m'était étrangement familier, mais j'étais incapable de trouver le lieu de notre rencontre. « Oui, tout à fait. J'ai exactement le même sentiment que vous... Pourtant je ne - » Fête ? Non. Restaurant ?..... Oui ! C'était ça ! C'était le chef cuisinier, celui que j'avais demandé à voir quelques fois, pour le complimenter sur sa nourriture, qui était excellente, d'ailleurs. « - attendez, vous ne seriez pas le chef de ce restaurant en ville ? J'ai oublié le nom, par contre... » Ayant toujours un doute sur son identité, et au cas où je me serais complètement trompée, j'avais préféré ne pas ajouter: et j'étais la groupie qui venait vous voir en vous félicitant sur votre nourriture ! Maintenant que j'étais presque certaine de qui il était, je tirai une chaise près de son lit, pour voir l'état de son bras. S'il était cuisinier, il allait en avoir besoin, et le plus tôt serait le mieux. De plus, je n'avais pas envie qu'il souffre encore plus longtemps, surtout à cause de mon incompétence à mettre des noms sur des personnes - et même des endroits - que j'avais développé ce soir.
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