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ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn

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Katharina Laurens

It's Katharina Laurens
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MessageSujet: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptySam 25 Juin 2011 - 2:49

Je m’endormais debout. Plusieurs jours que je n’avais pas dormi plus d’une heure et demi d’affilée. A l’hôpital, on nous apprenait à dormir dès que nous avions une minute, dès que nous n’étions pas de garde mais que nous devions rester sur place. Je commençais à y être habituée mais le rythme commençait à me tirailler les nerfs, j’avais grand besoin de vacances. Pour couronner le tout, c’était il y a quelques jours qu’Isobel et moi nous étions disputées, j’aime me souvenir que la dernière fois ou nous avons passé la nuit ensemble, nous nous sommes disputées… quoi qu’il en soit, plusieurs jours, plusieurs nuits passées sans ma tendre me manquait. J’avais aussi grand besoin de la retrouver. Je n’avais pas spécialement faim, juste envie de dormir ou de profiter de ma petite-amie. Je bénéficiais d’un repos de 24h complet avant de reprendre à l’hôpital, je pourrais donc passer la nuit avec ma Isobel et la suivante, je pourrais l’attendre après la danse et nous pourrions manger tranquillement et toutes les deux à la maison… je n’ai jamais été aussi heureuse de pouvoir ne serait-ce que m’allonger à ses côtés. Libérée, je décidais de l’appeler : « Bonsoir ma chérie, je rentre enfin. Je prends le métro et j’arrive. » Isobel voulait venir me chercher et je la remerciais, ne chipotant pas une seule seconde. Je décidais de l’attendre dehors, il faisait trop chaud pour ne pas en profiter. Je fis mon discours habituel sur les dangers de la cigarette à un passant qui fumait nonchalamment devant l’hôpital en attendant qu’Isobel vienne me chercher. « Elle en jette celle-là ! » « Eh, vous ne vous en tirerez pas aussi facilement, savez-vous la probabilité de… » Ah, celle-là. Je reconnus immédiatement le gros cylindré d’Isobel, une mercedes e550 noir cabriolet, j’esquissais un sourire. « Encore un doc’, je suppose. » « Non, une danseuse. » Répondis-je avec un air agaçant de miss je-sais-tout. Le type fronça les sourcils, me demandant implicitement comment je le savais. « C’est ma petite-amie. » Ses sourcils restèrent figés au même endroit. « Ma femme quoi. » Un mouvement imperceptible de ses yeux. « La fille avec qui je m’envoie en l’air ! Oh ! » Je levais les yeux au ciel avant de me presser vers la voiture, coincée entre un camion de livraison et une moto. J’en profitais pour me ruer vers elle de façon à ne pas embêter Isobel en la faisant se garer sur un parking blindé. Je jetais mon sac sur la plage arrière et « sautais » du moins enjambais rapidement la portière pour atterrir sur le siège en me cognant contre la poignée. « Aieuh. Ça fait toujours mieux dans les films. » Je détachais une poignée de cheveux coincée dans cette fameuse poignée. M’approchant d’Isobel, je déposais un tendre baiser sur ses lèvres, m’attachant. « Tu sais ce que j’ai envie de faire ? Prendre un bon bain. Je rêve d’un bon bain ! » Je m’appuyais sur l’appuie-tête. « Tu viendrais avec moi ? » Demandais-je doucement comme si il s’agissait de m’aider à plier le linge. Je déposais une main sur sa cuisse, regardant la route et le camion s’en aller. « Ça va ? C’était bien la danse, aujourd’hui ? Tu as mal quelque part ? » Je profitais d’un stage que j’avais fait en kinésithérapie comme prétexte pour soulager quelque peu et certes de manière éphémère, des douleurs de dos mais aussi pour la toucher. Un contact physique avec l’être aimé, de quelque manière que ce soit est primordial dans un couple.
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Isobel Williams

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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptySam 25 Juin 2011 - 3:39

Interminable. Le temps pendant lequel j'avais été privée de ma petite amie m'avait paru interminable. Après l'horrible attenta qui avait fait rage au coeur de la ville, Katharina avait été contrainte de faire des heures supplémentaires. Elle n'était pas rentrée à la maison plusieurs jours et avait dormi sur place. Les débris de l'attenta étaient toujours bien présents. Il y avait eu des tas de blessés, des morts et tous les esprits étaient marqués. Le jour de l'attenta, j'étais au studio de danse en pleins répétions lorsqu'on est venu nous annoncer qu'une voiture avait explosé dans le centre ville. Katharina était sur les lieux ce jour-là. Je me demande toujours comment elle fait pour faire face et avec force aux situations extrêmes. Je serais incapable d'en faire autant. Wellington essayait de se remettre doucement de ce drame terrible. Était t-il réellement possible de se remettre d'un tel évènement ? Certains vivent encore avec des séquelles de la pluie de météorites.

Il était un peu moins de dix-neuf heures quand je reçus un appel de Katharina, celle-ci m'annonçait qu'elle rentrait à la maison en transport. La pauvre, elle devait être exténuée, les derniers jours avaient dû être intensif. Elle n'avait probablement pas beaucoup dormit. Je lui envoyais alors un message pour lui annoncer que je passais la chercher. Hors de question de la laisser prendre les transports ! De plus, je quittais le studio, j'étais donc tout à fait disponible pour venir la chercher. J'arrivais quelques minutes plus tard devant le grand hôpital de Wellington. Je m'arrêtais juste devant tandis-ce qu'un grand sourire se dessinait sur mon visage en apercevant ma bien aimée. Elle se précipita vers la voiture, jetant son sac à l'arrière avant d'enjamber la portière pour se placer sur le siège avant - « Aieuh. Ça fait toujours mieux dans les films. » - dit t-elle après s'être cognée contre la poignée. J'esquissais un léger sourire en la voyant tirer des mèches de cheveux de la poignée - « Ça va ? » - répliquais-je d'une voix toute mignonne afin de m'assurer qu'elle ne se soit pas fait trop mal - « Si ça fait toujours mieux dans les films, c'est parce qu'ils peuvent refaire les scènes. Je suis certaine que les acteurs se cognent et tombent aussi avant de faire la prise parfaite. » - Elle s'approcha de moi et nous échangeâmes un baisé. Cela m'avait manqué. J'avais été privée de bisous et de câlins pendant plusieurs jours, c'est un crime ! - « Tu sais ce que j'ai envie de faire ? Prendre un bon bain. Je rêve d'un bon bain ! Tu viendrais avec moi ? » - Elle posait une main sur ma cuisse - « C'est une possibilité... » - dis-je l'air faussement hésitante. Katharina savait très bien que je viendrais avec elle. Je n'allais pas la lâcher d'une semelle ce soir. Je voulais profiter de ma petite amie et aussi la chouchouter, elle le méritait bien, non ? Elle avait vingt-quatre heures de repos et je comptais bien à ce qu'elle se repose - « Ça va ? C'était bien la danse, aujourd'hui ? Tu as mal quelque part ? » - « Oui c'était bien, fatiguant, mais bien. Je ne serais pas contre un petit massage... d'ailleurs je suis sûr que toi aussi tu en as besoin. » - Je déposais un nouveau baisé sur ses lèvres - « Tu m'as manqué. » - soufflais-je avant de me redresser et de démarrer. J'avais hâte de me retrouver seule à la maison avec elle. Je projetais une petite soirée tranquille chez nous, rien qu'elle et moi, faisant des choses complètement banales, mais cela me plaisait.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptySam 25 Juin 2011 - 4:23

« Ça va ? » « Ouais... » Peu de chance que je réponde par la négative. Mais ne serait-ce que demande me faisait plaisir, Isobel se souciait de moi, se souciait comme jamais personne ne s'était autant souciée de mon bien-être. Je l'aimais pour ça, parce qu'elle était amicale, sympathique et qu'elle m'aimait moi. Malgré son air faussement hésitant, je ne m'inquiétais pas, Isobel viendrait et nous passerons de source sûr une bonne partie de la soirée dans ce bain à nous enlacer et nous embrasser. Nous n'avions pas de problème pour communiquer mais le contact physique me manquait, ses lèvres sur les miennes me manquait, son corps chaud sur le mien aussi et notre intimité, bien entendu. Je voulais tout simplement l'enlacer dans mes bras. « Oui c'était bien, fatiguant, mais bien. Je ne serais pas contre un petit massage... d'ailleurs je suis sûr que toi aussi tu en as besoin. » J'esquissais un sourire. « Bien entendu... » Ses lèvres se posèrent de nouveau sur les miennes. « Tu m'as manqué. » Souffla t-elle alors qu'elle redémarrait la voiture en direction de notre chez nous. Je me contentais de sourire, de garder ma main sur sa cuisse et de fermer les yeux simplement quelques secondes, d'infimes secondes pour reposer mes yeux mais je me rendis compte que je me réveillais alors qu'elle garait la voiture. Je me raclais la gorge et m'étirais en ouvrant les yeux comme un chaton endormi. « J’espère que tu n'as pas eu d'embouteillages, tu as dut t'ennuyer... » Je passais une main dans mes longs cheveux emmêlés, déplaçant ma raie. J'avais hâte de me débarrasser de mon jean et mon débardeur pour me détendre en compagnie de ma petite-amie. J'enjambais une nouvelle fois la portière en tant que flemmarde pathologique et attrapais mon sac au passage. Nous entrâmes ensuite dans l'immeuble ou nous possédions un loft à un étage. Un petit loft douillet, épuré et moderne. « Je vais faire une lessive. » Annonçais-je tandis que je portais mon linge sale jusqu'à la pièce adéquate, une sorte de cellier aménagé dans une pièce un peu plus grande qu'un placard. Je déposais mon linge dans la machine et la lançait, me décidant finalement à me dénuder pour laver les vêtements que je portais, par la même occasion. Je cherchais rapidement de quoi me mettre sur le dos et attrapais une serviette que j'enroulais autour de ma taille à l'image d'une robe bustier et décidais qu'en tenue adéquate, le bain serait tout à fait d'actualité. Me dirigeant vers la cuisine, j'ouvrais le frigo et cherchais quelque chose à manger mais ne fus tentée par rien en particulier, manger un yaourt ou de la charcuterie ne me tentait pas particulièrement dans un bain. Je cherchais donc le tiroir au trésor qui contenait mes encas pour le travail et y attrapais une barre au chocolat et un paquet de M&M'S avant de chercher du regard Isobel. Je me rendis dans la salle de bain, n'ayant pas vu ma petite amie et ouvris les robinets, déposant mes encas sur la chaise de la salle de bain que je rapprochais des rebords. J'attendis quelques secondes avant de plonger mes pieds dans l'eau chaude, me brûlant rapidement mais restant dans la chaleur ambiante que m'offrait la salle de bain, alimentée par le flot d'eau chaude qui s'écoulait des robinets. « Je t'attends ! » Criais-je. « Tu croyais que j'allais oublier ? » Je ris, bien qu'étant seule à trouver finalement ma plaisanterie drôle. J'en profitais pour m'allonger dans la baignoire, commençant à supporter la température de l'eau sur mon corps. « Vite Izzie... hum, je risque de m'amuser... toute seule... Oh oui ! » Heureusement que nous étions seules... heureusement que personne n'était rentré pendant que je faisais couler le bain.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptySam 25 Juin 2011 - 5:25

Nous arrivâmes en bas de notre immeuble après plusieurs minutes. Le voyage avait été relativement court, mais Katharina avait déjà eu le temps de s'endormir. Je souriais en voyant cette image de ma petite amie, elle était tellement mignonne endormie ainsi. La pauvre, elle me semblait exténuée et j'étais persuadée qu'elle ne ferait pas long feu ce soir. Je ne lui en voudrais pas. Je m'estimais déjà suffisamment heureuse de pouvoir m'endormir dans ses bras ce soir. Elle ne ré-ouvrit les yeux que lorsque j'arrêtais la voiture, me garant sur une place disponible - « J'espère que tu n'as pas eu d'embouteillages, tu as dut t'ennuyer... » - dit t-elle avec faiblarde et endormie, ce qui lui donnait un air d'autant plus adorable. J'esquissais un sourire, attendrit par ma petite amie - « Non pas eu d'embouteillage, mais tu t'es endormie comme un petit bébé. » - Je me demandais comment elle avait fait pour tenir plusieurs jours à ne dormir que quelques heures par ici et par là. Nous sortîmes de la voiture et j'activais l'alarme avant que l'on se dirige vers le hall de l'immeuble. Arrivé dans notre bel appartement elle m'annonça qu'elle allait faire une lessive, transportant son linge jusque dans le cellier. Je la laissais faire tandis-ce que je me débarrassais de mon sac à main et de mes chaussures. J'avais l'impression d'être comme on dit « deux de tensions ». Les entraînements d'aujourd'hui m'avaient épuisée, mais je n'allais pas m'en plaindre. C'était de la bonne fatigue - « Je t'attends ! Tu croyais que j'allais oublier ? » - fit t-elle entendre de la salle de bain. Un sourire se dessina sur mon visage tandis-ce que je me dirigeais dans la salle de bain - « Vite Izzie... hum, je risque de m'amuser... toute seule... Oh oui ! » - ajouta t-elle. Elle savait comment me faire venir plus vite au moins. Je m'adossais à l'encadrement de la porte, lançant un regard malicieux à ma femme - « Hum... intéressant.... J'aimerais bien voir ça, cela dit, je préfère participer... » - dis-je, m'avançant, faisant glisser ma robe le long de mon corps. J'y allais lentement, délicatement, sachant très bien que Kate ne se générait pas pour me « mater ». Je n'avais aucun gène à me déshabiller devant elle. C'était ma copine. Je ne portais pas de soutien gorge, ce qui lui permettait d'admirer immédiatement ma poitrine. Je retirais alors mon dernier sous vêtement, me penchant, attrapant ma robe et ma culotte pour les mettre dans le bac à linge sale. J'attachais mes longs cheveux chocolat et puis j'entrais enfin dans la baignoire. L'eau était chaude, peut-être légèrement trop pour moi, alors j'entrais lentement. Je me collais contre ma petite amie, me faisant une place entre ses jambes, mon dos contre sa poitrine. Je caressais son bras, fermant les yeux un instant - « Je t'ai un jour pour moi toute seule, je compte bien profiter de toi... dans tous les sens du terme. » - dis-je d'une voix douce. Je laissais passé un moment de silence, profitant de cet instant avec Katharina, de sa présence qui était bien trop rare, surtout ces derniers temps. Si seulement elle savait comme il m'était difficile de le supporter, enfin, je ne lui laisserais jamais entendre.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptySam 25 Juin 2011 - 11:32

« Hum... intéressant.... J'aimerais bien voir ça, cela dit, je préfère participer... » Isobel se tenait à l'encadrement de la porte, m'adressant l'un de ses nombreux sourires plein de malice. Je ris tandis que mes mains étaient plongées dans le paquet de M&M'S. Elle s'avança telle une séductrice pleine de ressources et fit glisser sa robe le long de son corps avec une sensualité que je connaissais, une lenteur et une délicatesse, des qualités propres à une femme, voilà pourquoi j'aimais les femmes. Je dessinais du regard ses formes, ses contours et admirais la courbure de son dos, imaginant sa poitrine à mesure que sa robe descendait le long de son corps, laissant apparaître une poitrine dénudée, je sentis de drôles de sensations à l'intérieur de mon corps, une sensation de chaleur mais à la fois d'excitation. Je connaissais bien tout ceci pour en avoir réellement découvert la teneur dans ma relation avec Isobel. C'est alors que cette perfide séductrice retira son dernier sous vêtement, se penchant pour mettre ses vêtements dans le bac à linge sale alors que j'admirais ses jolies fesses rondes et parfaitement dessinées par la danse. Se glissant dans le bain, j'en profitais pour éteindre le robinet alors que son corps se posait tout naturellement dans l'eau, son dos sur ma poitrine et ses cheveux brillamment attachés dans son cou. J'en profitais pour faire de même. Elle caressa doucement mon bras. « Je t'ai un jour pour moi toute seule, je compte bien profiter de toi... dans tous les sens du terme. » J'esquissais un sourire, admirant son cou immaculé, nu et magnifique, j'y déposais un tendre baiser. Après quoi je fis quelques mouvements circulaires de mes mains pour aider la mousse à se former, mousse de savon que je rassemblais autour de la poitrine de ma femme. Je caressais tendrement le bout de ses seins, remontant lentement vers son visage et déposais une main sur son sein gauche comme pour la réchauffer dans un acte qui n'a aucune arrière-pensée simplement pour partager avec elle une certaine intimité puisque je doute que sa poitrine soit accessible à n'importe qui. Puis, je descendis mes mains vers son ventre, l'enlaçant cette-fois ci. « Tu m'as manqué mon amour... » Murmurais-je en soufflant dans son oreille. Je n'étais pas particulièrement affective verbalement mais j'avais découvert avec Isobel que j'aimais non seulement l'être mais aussi qu'elle le soit envers moi. J'apprenais de nombreuses choses, à aimer entre autre mais aussi à accepter que l'on puisse m'aimer vraiment. En plus d'aimer cela, je faisais des efforts ne serait-ce que pour lui montrer qu'elle valait quelque chose, qu'elle attirait mon attention puisque Jackson lui avait ôté tout estime d'elle. « Tu es tellement belle... » Ajoutais-je dans un regard admiratif et inutile. Je déposais ma tête dans le creux de son épaule et y déposais de nouveau un baiser, cherchant derechef ses lèvres, voulant l'embrasser, voulant frôler, mordiller, aimer ses belles et délicieuses lèvres que j'aimais tant...

J'ai peur, constamment peur, de plus en plus peur qu'elle me quitte. Cela fait plusieurs mois que je m'inquiète, que je redoute le moment ou elle va m'annoncer que je devrais partir de chez nous, de chez elle pour qu'un type minable puisse prendre ma place, parce que le sexe d'un homme lui manque, parce qu'être avec un homme lui manque, parce qu'elle en a assez, tout simplement... si seulement j'avais eu le courage d'insister pour le lui dire, de lui dire que non seulement cela était important pour mais en plus qu'il était vital qu'elle me rassure, que oui, oui je voulais qu'elle me le dise, qu'elle me dise qu'elle m'aime jusqu'à ce qu'elle m'endorme, qu'elle m'explique les raisons qui font qu'elle m'aime tant qu'elle le prétend... Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais soudainement plus confiance en son amour mais une chose, je ne doutais pas du mien.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyDim 26 Juin 2011 - 2:12

Elle déposait un tendre baisé sur mon cou, ce qui me provoqua un léger frisson. Elle aida la mousse à se former avant de la rassembler autour de ma poitrine, puis je sentis ses doigts caresser le bout de mes seins. Elle remonta lentement vers mon visage alors qu'une main restait posé sur mon sein gauche. J'aimais ses caresses et nos moments d'intimité. Nous n'avions rien partagé ses jours derniers et je me réjouissais de cet instant-là à passer avec ma compagne. Ce que je m'étais ennuyée d'elle. J'avais détesté passer mes soirées seules. Ce loft était beaucoup trop grand pour une personne. J'en ressentais d'autant plus la solitude. Je crois que le pire était d'aller me coucher dans un grand lit froid, toujours seule, de ne pas avoir les bras de Kate autour de moi. Oui, je n'avais pas honte de le penser : Je n'aimais pas être seule et dormir seule. J'avais besoin de ma copine à mes côtés. Rien de plus normal quand on est amoureux. J'essayais de profiter de l'instant présent, mais je ne pouvais m'empêcher de me rappeler que nous n'avions qu'un jour. Un jour et ensuite elle retournerait à l'hôpital, elle ferait des heures pas possible. Alors derechef, je me retrouverais seule dans ce grand appartement. Cette réflexion me gâchait un peu le moment. Je savais qu'il était préférable de ne pas y penser, mais je ne pouvais m'en empêcher. Je refusais de lui avouer ma souffrance de son absence. Je ne savais pas comment Kate le prendrait. N'aurais-je pas l'air pitoyable si j'avouais me sentir délaissée ? Que me dirait Kate ? Je frémissais au contact de ses mains sur mon corps. Celle-ci descendit sur mon ventre, elle m'enlaçait désormais et je me sentais si bien dans ses bras. Jamais les bras d'un être m'avaient offert tant de confort et de sécurité - « Tu m'as manqué mon amour... » - J'aimais entendre ces mots. Katharina n'était pas particulièrement affective, mais je remarquais de jour en jour ses efforts. Les petites marques d'affection qu'elle m'offrait se faisaient de plus en plus naturelles. J'avais besoin de l'entendre me dire ses choses là. J'étais heureuse de ne pas être la seule en manque de l'autre. Kate n'est pas démonstrative de ses émotions, du coup, cela me donne l'impression qu'elle vit mieux la situation que moi. Son travail ne lui permet peut-être pas de trop penser au manque. Lorsque je danse, j'essaie de ne pas y penser, mais quand je rentre à la maison et me retrouve seule, tout me revient - « Tu es tellement belle... » - J'esquissais un sourire. Les compliments de Kate me rassurait, me faisait chaud au coeur. Elle essayait de reconstruire petit à petit ce que Jackson avait brisé. J'avais du mal à entendre les compliments, je m'en sentais presque gênée, avant de rencontrer Jack, je n'étais pas ainsi. J'avais plus confiance en moi et les compliments ne me gênaient pas autant. Je me décalais légèrement, la tête tournée sur le côté de façon à voir ma jolie petite amie - « Je t'aime. » - soufflais-je avant de l'embrasser, entremêlant ma langue avec la sienne dans un baisé harmonieux et tendre.

Oui, je l'aimais tellement. Comment le lui faire comprendre ? Comment lui montrer à quel point je l'aimais ? La dispute de la dernière fois me revenait alors. Katharina m'avait fait part de ses craintes et j'avais été incapable de la rassurer. J'étais consciente que mes paroles n'avaient pas arrangé la situation. Ma petite amie ne me dirait rien. Elle ne voulait pas paraître faible ou fragile. Kate était une femme forte, un pilier sur lequel je pouvais me reposer. C'était elle la personne forte du couple et je me sentais si pitoyablement faible à côté d'elle. Je ne voulais qu'elle sache aussi qu'elle pouvait se reposer sur moi. Cela devait se faire dans les deux sens. Nous sommes un couple. Plusieurs minutes étaient passées sans que l'une ou l'autre ne parle. Je repris la parole : « Tu es bien silencieuse. A quoi tu penses ? » - C'était bien la seule personne à qui je posais cette question. J'entendais les pensées de tous, sauf celles de ma tendre. C'est le comble hein ? Je ne savais pas ce qui se passait dans sa tête. Dans un autre sens, c'est peut-être ce qui m'avait aussi attiré. Elle était différente des autres.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyLun 27 Juin 2011 - 10:22

Je la sentis frissonner sous mon baiser, sensations que je pouvais sentir dues à notre proximité. J’aimais sentir son corps frémir sous mes caresses, la sueur se former sur son front à mesure que nous nous adonnions à des plaisirs charnels qu’elle seule et moi partagions comme nous le faisions si bien. Je m’enivrais de l’odeur florale et naturelle de ses cheveux chocolats puis de sa douce et merveilleuse peau dont la texture me faisait penser à de la soie, une peau que j’aimais caresser, embrasser et admirer sous les premières lueurs de l’aube lorsque je dois me réveiller, prenant soin d’étendre mon réveil avant qu’il ne la réveille, me laissant le loisir de l’admirer, de fantasmer et de laisser son corps magnifique imprégner mes yeux comme une étoile brillante, suintant d’une beauté irréelle et chaude encadrée par une crinière sauvage couleur chocolat, brillante comme les étoiles qui brillent dans mes yeux… « Je t'aime. » Souffla-t-elle de ses lèvres parfaites avant de m’embrasser, d’entremêler sa langue avec la mienne dans un baiser à son image, tendre et amoureux, doux et parfait. Ses baisers étaient pour moi comme un moyen d’échapper au quotidien, à la routine de par leur intensité et leur caractère irréel car magnifiques. Je sentis mon souffle s’accélérer à mesure que nos langues se caressaient mais terminais de manière naturelle notre échange. Je laissais alors le silence s’installer, m’imprégnant de cet instant en compagnie de ma petite-amie, la serrant un peu plus dans mes bras, admirant, autant que faire se peut les parcelles de son corps qui m’étaient visuellement accessibles. « Tu es bien silencieuse. A quoi tu penses ? » J’esquissais un sourire silencieux. « Tu dois être bien frustrée. Les seules pensées qui doivent compter pour toi sont les seules que tu ne peux entendre. » Me moquais-je tendrement, embrassant de nouveau son cou. Je poursuivais. « Si tu ne m’entends pas, c’est pour une bonne raison, dieu ne veut pas que tu les découvres et donc, que je te les révèle. » Je ris. « Tu aimerais bien savoir… mais je vais te décevoir, je ne pense à rien en particulier si ce n’est que ça faisait longtemps que je n’ai pas eu autant de temps à t’accorder. Passer du temps avec toi m’avait manqué, tout simplement. » Je jouais sur la carte de l’honnêteté et laissais soudainement une main se balader le long de son corps, jouant de mes doigts sur sa peau à travers l’eau, caressant ses membres musclés et me redressant quelque peu. Je me perdis soudainement dans mes pensées, à fantasmer sur de beaux souvenirs et ne me rendis pas compte une seule seconde que je finissais par utiliser ma mémoire holographique, mon regard se perdant dans un horizon inexistant tandis qu’un sourire se fendillait sur mes lèvres à mesure que je revoyais nos premiers baisers échangés… ses premiers baisers avec une femme. La première fois qu’elle m’avait tenu la main, qu’elle m’avait embrassé, caressée… ce don me permettait de revivre à chaque fois que je le désire tout ce que je désire… Et d’observer ce qui se passe à côté, de voir les deux enfants jouer près de nous tandis que nous nous embrassions, ce couple à la table derrière nous échanger quelques blagues et notre baiser interminable et magique ne jamais prendre fin… je ne comptais plus le temps, perdue dans ses souvenirs et ne voulant surtout pas partir, utilisant mon pouvoir sans m’en rendre vraiment compte comme émerveillée par ce moment si particulier, par ces moments que j’affectionnais tant… admirant le magnifique collier qu’elle arborait ce jour-là, son sublime décolleté d’où je savais que pontait un soutien-gorge blanc que j’avais découvert le soir même ainsi qu’une intimité des plus belles… je l’aimais tant mais rien, non rien ne m’indiquait qu’elle ne finirait pas par se lasser un jour ou l’autre de ma personne, de notre rythme de vie, de mon rythme de vie et de toutes ses choses qui font que nous serions peut-être condamnées à finir l’une sans l’autre puisqu’on ne peut contrôler l’amour, son amour car le mien, jamais ne s’éteindrait parce que là réside le vrai amour. Et je crois au vrai amour, à celui qui dure toujours car même si une personne déclare ne plus aimer, il est fort probable que si ses sentiments ont étés sincères, que cette personne retombe dans les bras de la personne qu’elle a aimé mais je ne voulais pas risquer de tester cette hypothèse de peur de ne jamais voir revenir la femme de ma vie, mon âme sœur.
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Isobel Williams

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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyLun 27 Juin 2011 - 11:50

« Tu dois être bien frustrée. Les seules pensées qui doivent compter pour toi sont les seules que tu ne peux entendre. » - Et comment ! Oui, cela me frustrait énormément. Je pouvais entendre des tas d'inconnus penser à des choses totalement inintéressantes, mais j'étais incapable d'entendre celles de ma tendre. La vie est parfois vraiment, vraiment injuste. J'en soupirais, exaspérée que mon pouvoir ne soit d'aucune utilité avec Katharina. A quoi bon lire dans les pensées, si je pouvais rien savoir sur les siennes ? - « Oh oui, c'est terrible, tu ne peux pas savoir à quel point ! » - dis-je avec légèreté, bien que ce soit vrai - « Si tu ne m'entends pas, c'est pour une bonne raison, dieu ne veut pas que tu les découvres et donc, que je te les révèle. » - dit t-elle en riant - « Pfff, c'est complètement idiot comme théorie. » - répondis-je faussement exaspérée par sa réponse. Enfin, je l'étais un peu, mais ce n'était pas plus mal ainsi. Lire dans les pensées n'est pas toujours agréable. On apprends certaines choses que l'on aurait préféré ignorer. Oui, certaines pensées peuvent faire souffrir lorsqu'on les entend. C'est un don avec ses bons et mauvais côtés - « Tu aimerais bien savoir... mais je vais te décevoir, je ne pense à rien en particulier si ce n'est que ça faisait longtemps que je n'ai pas eu autant de temps à t'accorder. Passer du temps avec toi m'avait manqué, tout simplement. » - finit t-elle par me dire. Je souriais, satisfaite d'avoir une réponse et contente de ce que j'entendais - « Tu rigoles, comment est-ce que ces pensées pourraient me décevoir ? » - J'esquissais un sourire - « Tâchons de profiter au mieux du temps qu'on à ensemble. Ça me manque beaucoup aussi... » - ajoutais-je, le ton de ma voix un peu plus triste sur la fin de la phrase. Je crois que Katharina n'avait pas conscience du manque que je ressentais. J'avais beau le dire de temps en temps, elle était loin de savoir à quel point elle me manquait. La présence d'une personne ne m'a jamais autant manqué que celle de Kate. Je partais quelque peu dans mes pensées tandis-ce qu'un nouveau silence s'était installé entre nous. Tournant la tête pour regarder la femme magnifique qui partageait ma vie, je remarquais alors qu'elle n'était plus vraiment là. Les doux yeux de ma copine étaient perdus dans le vide, comme sous hypnose. Je savais que trop bien de quoi il s'agissait. Comme moi, Katharina avait été touchée par la pluie de météorite. Ma copine avait développé un don qui lui permettait de revivre des évènements passés. Un sourire s'était fendu sur son visage ou était t-elle remonté ? Apparemment, elle visitait des souvenirs agréables - « Kate ! Kate ! » - Appelais-je inquiète. J'avais horreur qu'elle se serve de ce pouvoir. Cela n'avait rien d'un jeu et pouvais causer de graves troubles. J'avais peur de ce qui pourrait lui arriver si elle en abusait. Cet état « second » était impressionnant, effrayant. Comment ne pas se mettre à paniquer lorsque je la vois saigner du nez et que ses yeux virent au rouge ? Elle savait très bien que je détestais la voir utiliser ce pouvoir, seulement, cela ne l'empêchait pas de s'en servir quand même. J'avais beau lui faire des scènes, cela n'y changeait rien - « Hé oh, reviens avec moi ! » - Je haussais le ton, la bougeant un peu pour qu'elle cesse de visiter le passé - « Putain Kate ! Tu ne m'écouteras donc jamais ? Tu sais que je déteste quand tu fais ce... truc ! » - Ajoutais-je, fâchée. Elle ne se rendait pas compte que cela m'inquiétait ?
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyLun 27 Juin 2011 - 22:50

Alors que nous nous embrassions et que je nous observais assise à la même table, l'air rêveur, une voix résonna alors dans mon souvenir, une douce voix rythmée par des accents inquiets, fous que je connaissais bien. « Kate ! Kate ! » Je sentis mes lèvres se fendiller en un sourire amusé par ses angoisses -inutiles- dont je me passerais volontiers, tout allait bien, tout irait bien pour moi. « Hé oh, reviens avec moi ! » Ajouta la voix lorsque je me sentis bousculée, toute réalité s'effaçait à mesure que je reprenais connaissance. Je ne fus ni déboussolée, ni attristée parce qui se passait car lorsque je me réveillais, c'était avec ma copine dans les bras. « Je n'ai jamais été qu'avec toi quand y réfléchit. » Répondis-je dans un sourire encore plus amusé que le précédent. « Putain Kate ! Tu ne m'écouteras donc jamais ? Tu sais que je déteste quand tu fais ce... truc ! » J'étouffais un rire dans ses cheveux avant de croiser son regard agacé. C'est qu'elle s'inquiétait vraiment pour moi, adorable. « C'est si bon... vivifiant. » Répondis-je d'un air rêveur avant de retomber dans ses yeux fous. « Ne sois pas fâchée après moi... » Ajoutais-je dans un murmure inquiet à mon tour, fronçant les deux sourcils sur mes yeux tristes. J'approchais mon visage du sien pour murmurer : « Pas d'inquiétudes. Quand je rêve, je ne rêve que de toi. Tu es la seule personne dont je veuille me souvenir... » Excepté mon frère mais, nous parlions là des amours, de la personne qui occupait mon cœur, qui habitait mon âme et qui possédait ma chair, mon sang et mes entrailles, qui, par la moindre blessure pouvait me geler l'estomac, par le moindre mal, me déchirer le cœur... je n'aimais pas à moitié, je n'aimais rien à moitié, pour moi, c'était tout jusqu'à la moelle des os ou rien du tout. « Ne sois pas fâchée... » Répétais-je en caressant soudainement son visage de ma main chaude et trempée. Je me sentais presque obligée de me justifier, de préciser, de m'aventurer sur un terrain dangereux rien que pour la calmer, pour l'apaiser, lui prouver jour après jour que c'est elle et personne d'autre et que rien ni personne ne pourrait stopper mon amour grandissant, que je le laisserai me dévorer toute entière, moi et mon univers rien que pour ses beaux yeux... mais j'ignorais comment exprimer tout cela ? Je n'avais pas non plus envie de passer pour une idiote, une niaise, une stupide, je ne voulais rien briser, ni notre étreinte, ni notre amour et encore moins son estime pour moi. « De toutes celles que j'ai connu, tu es la seule que j'écoute. J'en ris mais je devrais plutôt avoir honte de moi car il te suffit de me dire d'arrêter pour que je me précipite d'exécuter... tu es quelqu'un d'intelligent, de futé et de bons conseils... alors en fin de compte non, non je n'ai pas honte de faire ce que tu me dis... Jamais personne n'a eu cette emprise sur moi, saches-le. » Je la regardais dans les yeux, semblant vouloir transpercer les tréfonds de son âme. Je ne suis pas douée pour les belles paroles, pour les discours livresques inspirés par la littérature comme un certain Wyatt Matthews, non, moi je ne suis pas tape à l'œil, moi je ne cherche pas à impressionner une fana de littérature, une fille aussi fleur-bleue que son copain, je suis moi et personne d'autre. « Je suis désolé si je t'ai fais peur trésor... » Continuais-je dans un murmure tendre, embrassant délicatement son cou immaculé. « Je suppose que je me suis perdue en cours de route, tout simplement... mais je suis médecin, il ne peut rien m'arriver. » Terminais-je en jouant des épaules, prenant un air invincible. La théorie était stupide et prétentieuse mais lorsqu'on sauve chaque jour des vies, qu'on connait les risques, il nous semble fou d'imaginer que nous pourrions nous retrouver à la place de nos patients, sur la table et mourants surtout. Je n'étais pas mourante et je ne le serai jamais, ô grand jamais. « S'il y avait de quoi s'inquiéter, occupons nous de toi, tu as l'air tendue... » Évidemment qu'elle l'était ! Elle s'inquiétait... Ma feinte n'était pas sans raison. J'entrepris de passer mes mains sur ses épaules et de masser d'éventuels muscles endoloris et plus tendus que je l'imaginais. Je ne feintais plus et m'inquiétais réellement à mon tour, demandant d'un air de reproche. « Depuis quand es-tu tendue comme ça ? Tu t'es pourtant bien étirée ce matin, n'est-ce pas ? » J'appuyais soudainement sur ses muscles tendus, ne cherchant plus à la soulager, lui faisant probablement mal mais voulant à tout prix découvrir le problème et si elle ne parlait, médicalement parlant. Je me redressais dans le bain, ne cherchant plus à la prendre dans mes bras mais à me reculer pour l'examiner un peu, mettant une main sur son ventre et l'autre sur le haut de son dos. « Putain Izzie, ça fait longtemps que tu as ça ??! »
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyMar 28 Juin 2011 - 4:13

Je rêve ! Elle s'était mise à sourire, comme si la situation l'amusait ! Il n'y avait pas de quoi se « fendre la poire ». Elle affirmait qu'elle n'avait jamais été qu'avec moi, esquissait un deuxième sourire plus amusé que le premier. Elle se fichait de moi ? Je m'inquiétais et elle, elle prenait la chose avec légèreté, comme si il ne s'agissait de rien du tout - « C'est si bon... vivifiant. » - dit t-elle, rêveuse alors que je râlais derechef : « Tu te fous de moi Kate ? C'est ça ? Ce n'est pas la peine de sourire comme ça ! » - J'étais en colère et j'avais toutes les raisons de l'être - « Ne sois pas fâchée après moi... Pas d'inquiétudes. Quand je rêve, je ne rêve que de toi. Tu es la seule personne dont je veuille me souvenir... » - Je suis une émotive par nature. De ce fait, lorsque quelque chose ne me plait pas, je peux me mettre à râler très vite, la tristesse m'amène aux larmes et la joie à sourire. Dans le cas présent, je m'étais énervée. La façon dont Katharina prenait les choses m'énervait d'autant plus. Pas d'inquiétudes, pf, parle pour toi ! Essayait t-elle de me séduire avec ses belles paroles ? D'échapper à une scène ? Pourtant, elle n'allait pas l'éviter. Je n'étais pas contente du tout ! Elle me répétait de ne pas être fâchée - « Je suis fâchée ! Tu le sais pourtant que je ne veux pas que tu te serves de ça, tu le sais ! Tu ne m'écoutes pas. » - répondis-je alors - « De toutes celles que j'ai connu, tu es la seule que j'écoute. J'en ris mais je devrais plutôt avoir honte de moi car il te suffit de me dire d'arrêter pour que je me précipite d'exécuter... tu es quelqu'un d'intelligent, de futé et de bons conseils... alors en fin de compte non, non je n'ai pas honte de faire ce que tu me dis... Jamais personne n'a eu cette emprise sur moi, saches-le. » - Je lui lançais un regard fâché, un regard qui s'adoucissait à mesure qu'elle s'expliquait et surtout, ses yeux me fixaient, me transperçait et j'en étais comme hypnotisé. Elle était tellement magnifique et je l'aimais tellement - « Ah oui ? Pourtant tu viens de recommencer à jouer avec ton pouvoir. Je ne veux pas que tu le fasses, ça me fait peur et je m'inquiète pour toi. » - Ma voix se faisait plus douce et j'affichais un minois tout tristounet. J'étais un peu déçue qu'elle se soit encore servie de son pouvoir, parce que je lui avais déjà dit plusieurs fois de ne pas le faire. Enfin, il est vrai qu'elle l'utilisait de plus en plus rarement avec moi. J'espérais qu'elle n'attende pas que j'ai le dos tourné. Je devais lui faire confiance sur cela - « Je suis désolé si je t'ai fais peur trésor... » - continua t-elle, embrassant mon cou. C'était trop facile pour elle de se faire pardonner. Comment résister à ses paroles et à ses baisés, aux expressions de son visage qui me suppliaient de lui pardonner - « Je suppose que je me suis perdue en cours de route, tout simplement... mais je suis médecin, il ne peut rien m'arriver. » - « Tu n'es pas invincible Kate ! » - J'avais de nouveau haussé le ton, agacée, exaspéré par sa réplique - « Que tu le veuilles où non, tu es tout aussi vulnérable que moi, que les autres. Le fait que tu sois médecin n'y change rien, tu es humaine avant tout, pas un super héros. » - Et encore, les super héros, ils peuvent mourir aussi, non ? - « S'il y avait de quoi s'inquiéter, occupons nous de toi, tu as l'air tendue... » - « C'est ça, change de sujet... je ne suis pas tendue du tout. » - mentis-je. Je m'étais tellement inquiété et énervée qu'il y'avait de quoi être tendue. Elle passa ses mains sur mes épaules afin de me masser doucement. J'aimais ses massages, ils me faisaient énormément de bien - « Depuis quand es-tu tendue comme ça ? Tu t'es pourtant bien étirée ce matin, n'est-ce pas ? » - « Je ne sais pas, je n'ai pas l'impression d'être plus tendue que d'habitude. AIE ! » - Elle appuyait sur mes muscles tendus, ce qui était loin d'être agréable, c'était même plutôt douloureux. Elle se reculait et m'examinait. Je soupirais persuadée qu'il n'y avait pas de quoi. Je sentis une de ses mains passer au niveau de mon ventre tandis-ce que l'autre était placée sur le haut de mon dos - « Putain Izzie, ça fait longtemps que tu as ça ??! » - « Quoi ? De quoi tu parles ? Arrête tu me fais peur. »
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyMer 29 Juin 2011 - 9:40

J'éclatais de nouveau de rire, voir Isobel s'énerver était une expérience à vivre, elle était tellement drôle, voulant se montrer autoritaire avec sa voix de velours cassée, agacée alors qu'elle restait dans mes bras et fâchée tandis qu'elle n'arrêtait pas mes caresses sur son visage. Elle avait si peur... ses accents fous m'amusèrent encore quelques secondes avant de reprendre mon sérieux tandis qu'elle semblait peu à peu abandonner son apparente colère. « C'est ça, change de sujet... je ne suis pas tendue du tout. » En totale contradiction avec la tension qu'exprimaient ses muscles. « Je ne sais pas, je n'ai pas l'impression d'être plus tendue que d'habitude. AIE ! » Me répondit-elle sous l'effet de la douleur. Je ne m'excusais pas, ce n'était pas de ma faute si elle avait mal, je ne faisais que vérifier après tout. Je lui en voulais, comment avait-elle put maltraiter autant son corps ? J'arrêtais de masser ses épaules et remontais mon bras sur mon visage ou je rangeais une mèche rebelle. « Quoi ? De quoi tu parles ? Arrête tu me fais peur. » Je me rattachais immédiatement les cheveux et inspirais un grand coup avant de repasser mes deux mains sur son épaule droite, une autre sur la gauche pour comparer et de la redresser en passant une main sur son ventre, sa peau nue. « C'est toi qui m'inquiètes. » J'appuyais sur son épaule droite, quitte à lui faire mal pour examiner un peu plus, approchant mon visage mais me fiant plutôt à mon toucher. Je n'étais pas kinésithérapeute mais les internes en médecine ont tendance à être complet sur tous les domaines pour gérer n'importe quelle complication. « T’as une rougeur, enfin, je pensais que ça en était une mais non. Tu t’es fait une belle entorse ! » Je détestais découvrir ce genre de choses à propos de ma petite-amie, autant que de l’imaginer souffrir, cette idée même me faisait de la peine. Je décidais néanmoins de m’expliquer, embrassant ma petite amie dans le cou, gardant ma tête à peine posée sur le coin de son épaule, enlaçant sa taille, du moins son ventre. « Ne t’inquiètes pas, c’est juste une foulure. Le bain, c’est fini chérie. » Je la poussais légèrement et sortais avant de m’essuyer rapidement les pieds et d’enfiler une serviette de bain. J’en profitais également pour dévisser le fond de la baignoire, de sorte de la sortir du bain chaud. « Je vais chercher un truc dans mon sac. » Je descendais et manquais de glisser sur les marches, pieds humides, me rattrapant à la rambarde avant de ramener des bandages qui me restaient d’un kit de secours que j’avais oublié de remettre à l’hôpital. Remontant dans la chambre, je déclarais. « Je ne vais pas appliquer de glace, l’enflure a déjà diminué et je pense pas qu’il ait déchirure des ligaments. Je vais te mettre un bandage pour soulager les ecchymoses et les ligaments. » Je déroulais le tissu et déclarais, sourire en coin. « Minimum 24h de repos. Si ça fait plus mal que tu ne veux bien le dire, ce sera entre 48 et 72h mais je pense plus 24h bien que j’espère plus. » Rester à la maison voulait dire, pas d’entraînements, donc une perte de vitesse mais en même temps, elle n’allait pas être pénalisée pendant une longue période… « Pas de chichis, je te ferai un papier et si tu veux contester, je demande à un copain kinésithérapeute de t’immobiliser plus longtemps. » Je me dépêchais d’installer un bandage sur le haut de son bras. Son épaule était touchée mais en partie à cause du haut de son bras. J’hésitais à mettre une attèle, la blessure n’était pas grave mais la perspective de dorloter ma petite amie était tentante. Je reliais le bandage à son épaule en passant sous son aisselle. « T’es magnifique comme ça. » Me moquais-je en l’embrassant dans les cheveux.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyMer 29 Juin 2011 - 11:44

« Arrêtes de rire ! » - Dis-je énervée, alors que ma petite amie était encore en train de pouffer. J'aurais aimé être prise au sérieux, mais les expressions et les éclats de rire de Kate prouvaient qu'elle ne me prenait pas au sérieux. Je soupirais, vivement agacée. Elle m'énervait ! J'ignore pourquoi j'étais encore dans ce bain, collé à elle, ne repoussant même pas ses caresses. Pfff. Tricheuse ! Pensais-je dans mes pensées. Je n'arrivais même pas à lui faire la tête plus de cinq minutes. C'était tout à fait lamentable. Elle m'affirma s'inquiéter pour moi. Pourquoi ? C'était idiot, j'allais bien. Etre tendue n'était pas une grave maladie, ça arrive à tout le monde. Je la laissais m'examiner, après tout si ça pouvait la rassurer, pourquoi pas. Je grimaçais encore de douleur lorsqu'elle passait derechef ses mains sur mes épaules. Je regrettais soudainement de l'avoir laissé m'examiner. Impatiemment, j'attendais qu'elle me dise ce qui n'allait pas chez moi. Elle m'avait inquiétée avec son « Izzie, ça fait longtemps que tu as ça ? » - « T'as une rougeur, enfin, je pensais que ça en était une mais non. Tu t'es fait une belle entorse ! » - M'expliquait t-elle enfin. Une entorse ? Comment ça une entorse ? C'était impossible ! Bon oui, j'avais eu un petit accident en danse lors d'un porté, mais cela ne valait pas une entorse. C'était rien du tout. D'ailleurs, ce n'était tellement rien que je n'en avais pas parlé à Katharina. Je m'étais dit que les douleurs passeraient et qu'il n'y avait pas de quoi s'en faire. Une des filles m'était tombé dessus lors d'un porté à plusieurs. Kate allait très certainement ne pas être contente si je lui racontais cela maintenant. J'étais persuadée qu'elle dirait que j'aurais dû lui en parler. Elle m'embrassait dans le cou et je fus prise d'un nouveau frisson. La tête de ma copine était à peine posée sur le coin de mon épaule et je sentais ses bras m'enlacer Je n'avais pour rien au monde envie que cela ne cesse. Pourtant, elle prisa cette intimité : « Ne t'inquiètes pas, c'est juste une foulure. Le bain, c'est fini chérie. » - « Hé non.... » - dis-je déçue, une expression de fillette sur le visage. Elle dévissait le fond de la baignoire afin d'évacuer l'eau et sorti la première. Je boudais. Elle m'annonça qu'elle allait chercher quelque chose dans son sac tandis-ce que je sortais à mon tour de la baignoire. J'attrapais une serviette et m'essuyait avant de m'enrouler dedans, comme si je portais une robe bustier. Je me dirigeais dans la chambre où Katharina me rejoignit - « Je ne vais pas appliquer de glace, l'enflure a déjà diminué et je pense pas qu'il ait déchirure des ligaments. Je vais te mettre un bandage pour soulager les ecchymoses et les ligaments. » - C'était elle la pro après tout. Je n'allais pas contester son examen. Cependant, l'idée d'avoir un bandage ne me plaisait pas. Je n'allais quand même pas être obligé de prendre un arrêt ? Je n'avais pas le temps de prendre un arrêt. Il y avait encore du travail avant le prochain spectacle et celui-ci était imminent. Ce n'était pas du tout le moment de loupé des répétitions. Je n'avais pas envie d'être en retard sur les autres filles - « Minimum 24h de repos. Si ça fait plus mal que tu ne veux bien le dire, ce sera entre 48 et 72h mais je pense plus 24h bien que j'espère plus. Pas de chichis, je te ferai un papier et si tu veux contester, je demande à un copain kinésithérapeute de t'immobiliser plus longtemps.» - Je soupirais. J'avais horreur de rester à la maison à ne rien faire en plus. 24h c'était déjà trop long, alors 72h ça relevait carrément du cauchemar - « Oh non ! Je ne vais quand même pas rester à la maison à ne rien faire ! 72h ? Non mais t'es malade ! 24h ça ira hein. » -dis-je en ricanant nerveusement. Elle s'employait à installer le bandage, alors que j'avais toujours ma bouille d'enfant mécontente. Un bandage, pf, je détestais cela, moi qui bougeais beaucoup. J'avais horreur de rester à ne rien faire ou de rester sur place. Quand j'étais petite, ma mère disait que j'étais une véritable pile électrique. Je bougeais, je dansais, impossible de rester le cul sur une chaise trop longtemps. Elle reliait le bandage à mon épaule et je lui laissais un regard tristounet tandis-ce qu'elle se « moquait » de moi. Magnifique ? N'importe quoi. Elle embrassait mes cheveux et je répliquais : « C'est pas marrant... » - moue boudeuse - « Moi qui voulais m'occuper de toi cette nuit... » - dis-je avec un air malicieux, limite pervers. Quoi ? J'avais dit plus tôt que je voulais profiter d'elle dans tous les sens du terme. Je ne l'avais pas vu depuis des jours, la fatigue ne m'empêchait pas de vouloir lui sauter dessus, profiter de son corps de rêve. Enfin avec un bandage j'allais devoir revoir le programme de ma soirée. Je lançais un regard à ma copine. Elle était divine dans sa serviette. Je ne rêvais que d'une chose la lui retirer pour admirer les courbes parfaites de son corps.
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyJeu 30 Juin 2011 - 4:24

« Oh non ! Je ne vais quand même pas rester à la maison à ne rien faire ! 72h ? Non mais t'es malade ! 24h ça ira hein. » « Je te connais trop bien. » Laissais-je entendre dans un rictus. « J’te préviens, d’ici 24h, c’est moi qui décide de ton sort. » Ajoutais-je avec fierté. Le pouvoir ne s’obtient pas par la force mais par le savoir. J’hésitais à inventer n’importe quoi, histoire de la faire se reposer à la maison plus longtemps mais étais lucide ; ce serait la pénaliser et ça, c’est totalement injuste. Je me contentais alors de fantasmer pour une chose dont je n’aurais jamais le courage de faire.

Sa bouille mécontente me faisait craquer, ma petite-amie était à la fois à mourir de rire et à la fois aussi craquante qu’adorable, j’étais probablement influencée par mes sentiments. « Moi qui voulais m'occuper de toi cette nuit... » Son regard était significatif, elle me décrocha un nouveau sourire alterné par de la compassion et du regret. Je m’asseyais sur ses genoux et nouais mes bras autour de son cou, prenant soin de ne prendre appui sur sa foulure, j’ignorais si elle minimisait la douleur mais d’après ce que j’avais constaté, il n’y avait rien de grave et cela ne nécessitait que 24 malheureuses heures. « Ne t’en fais pas, ce n’est pas contre-indiqué. » Murmurais-je en l’embrassant tendrement sur ses lèvres. Oui, elle pouvait exactement faire tout ce qu’elle voulait si elle ménageait son épaule. Néanmoins, je décidais d’en profiter. « Mais étant donné l’état de ton épaule… » Je pris un air empreint de fausse compassion. « C’est moi et moi seule qui devrais m’occuper de toi… » Ajoutais-je dans un souffle. Isobel savait pertinemment comment s’y prendre, elle n’avait d’ailleurs pas mis longtemps à comprendre comment les choses marchaient, elle savait comment me satisfaire mais je voulais, pour une fois, avoir l’occasion de lui faire plaisir et de lui montrer encore et encore à quel point être avec une femme présentait des avantages. Ce fut les gargouillements de mon ventre qui me rappelèrent à l’ordre. J’éclatais de rire. « On échappe pas à sa condition humaine. » Une idée me traversa l’esprit. « J’ai une idée. » Annonçais-je et frôlais son bras en la prenant volontairement pour une handicapée. « Restes-ici, j’ai peur que tu te froisses l’autre épaule. Ce soir, ça va être grignotage, massages et tout ce que tu voudras. » Je lui fis un clin d’œil avant de partir dans la cuisine avec la ferme intention de ramener des choses aux allusions coquines comme des fraises et de la chantilly, de l’alcool avec mes mélanges douteux, j’annonçais en bas de l’escalier : « Pendant ce temps, appelles la compagnie, dis leur que ton doc t’as préconisé 24h de repos. » J’en rajoutais une couche, tant pis, ça l’obligeait à ne pas se défiler.

Arrivée dans la cuisine, je fus ravie de constater la présence de fraises et de chantilly que je déposais sur un plateau transparent mais brisais mon fantasme lorsque je découvrais du fromage, un nouveau paquet de M&M’s et du saumon fumé. Tant pis pour la soirée coquine ! Je mis quelques toast à griller et découpais un morceau de beurre que je disposais dans une coupelle, déposant des tranches de saumon sur celle d’à côté, alignant les toasts. Ce fut lorsque je bougeais le paquet de M&M’s que je découvrais la présence d’un chocolat à moitié entamé… je l’emmenais aussi et eus la flemme de préparer un cocktail, je lui évitais une indigestion et ramenais une bouteille de jus d’orange avec deux verres. Le tout tenait très mal dans le plateau et je manquais de tout renverser tous les cinq mètres. Je m’arrêtais même en chemin pour manger un morceau de fromage, histoire d’alléger le plateau de quelques grammes, je m’en persuadais, c’était pour la bonne cause. Ramenant le plateau en haut, je le déposais sur le lit, renversant le jus, fort heureusement contenu par la brique. La vision d’une petite-amie en serviette me donna quelques idées mais j’évitais, inutile de réveiller une libido qui réagit au quart de tour. Je savais que je manquais à Isobel et voulais lui faire plaisir. « Ce soir, c’est soirée entre filles. On fera tout ce que tu voudras, je te vernirais même les ongles de pieds, si tu veux. » J’ouvrais grand les yeux pour lui montrer à quel point l’idée de la dorloter était excitante. Pour le moment, l’appel de la nourriture ne pouvait me distraire. Je m’allongeais sur le lit, en serviette et débouchais la chantilly que je déposais dans ma bouche avant de regarder ma compagne d’un air incompris. « Ben quoi ? Je m’assure qu’elle fonctionne. »
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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyJeu 30 Juin 2011 - 5:07

« J'te préviens, d'ici 24h, c'est moi qui décide de ton sort. » - Elle prit un air fier qui m'agaça au plus haut point. Je détestais que l'on décide pour moi. Ce serait 24h de repos et pas une de plus ! Je me fichais de cette maudite foulure et de la douleur. Elle était supportable. J'avais très bien vécu avec avant que Katharina ne le remarque. Je regrettais soudainement qu'elle l'ait remarqué. Elle allait être infernale maintenant ! Bref. Il était impossible que je reste à la maison plus de 24h. Je ne pouvais pas un point c'est tout ! J'avais beaucoup de travail et vraiment autre chose à faire que de me la « couler douce » ici. Et puis, rester ici voulait dire rester seule, devoir supporter l'absence de Katharina qui passerait le plus clair de son temps à l'hôpital. Non, il n'y avait vraiment pas moyen que ce repos se prolonge. Je comptais bien le lui prouver, capable de mentir au besoin. J'étais déterminée à ne pas me laisser faire. La perspective de devoir m'arrêter de travailler et de rester à la maison relevait pour moi de l'enfer - « C'est ça. » -lâchais-je hargneuse. Elle était très certainement la seule à se réjouir de la situation. Je n'avais pas de quoi en être heureuse. Le bandage me gênait déjà. Je ne supportais pas de ne pas être libre de mes mouvements. Derechef, je soupirais.

« Mais étant donné l'état de ton épaule... C'est moi et moi seule qui devrais m'occuper de toi...» - Perspective qui me déplaisait tout autant que le reste. Je ne dis pas que je n'aime pas que Katharina s'occupe de moi, bien sûr que si. De plus, elle savait parfaitement s'y prendre et nos ébats étaient tous plus merveilleux les uns que les autres. Seulement, je ne me voyais pas la laisser tout faire et ne rien faire. C'était complètement égoïste. Moi aussi je voulais lui donner du plaisir, m'occuper d'elle. Hors de question que les choses ne se passent que dans un sens. Elle embrassait tendrement mes lèvres, assise sur mes genoux et ses bras autours de mon cou. Je faisais quand même la tête. Tout mon programme de la soirée était ruiné à cause d'une épaule ! Pourquoi cette idiote m'était tombée dessus déjà ? Je fus tiré de mes pensées par les gargouillements du ventre de ma compagne. Je riais - « Restes-ici, j'ai peur que tu te froisses l'autre épaule. Ce soir, ça va être grignotage, massages et tout ce que tu voudras. » - Je soupirais encore, agacée qu'elle me traite comme une handicapée et que cette situation semble la réjouir. Encore une fois, il n'y avait pas de quoi en sourire. Surtout, qu'elle ne serait pas là bien longtemps pour s'occuper de moi, puisqu'elle passait sa vie à l'hôpital. Elle me demandait d'appeler la compagnie, chose dont je n'avais pas du tout envie. Je retardais l'échéance à demain matin, de toute façon, personne ne répondait au téléphone le soir là-bas. Alors qu'elle quittait la pièce je hurlais : « JE SUIS PAS UNE HANDICAPÉE ! » - Je m'allongeais sur le lit, boudeuse - « Et puis c'est pas la peine de te réjouir de la situation. Ce n'est pas marrant du tout. » - dis-je plus doucement. Katharina ne l'entendrait pas, mais c'était plus des pensées formulées à voix haute pour moi-même - « Ça craint. » - ajoutais-je.

Elle réapparut dans la chambre quelques minutes plus tard, plateau en main. J'allais me venger sur tous ses petits toasts au saumon fumé. Elle savait à quel point jamais cela. Mes yeux se mirent à « briller » en se posant sur les fraises et la chantilly. C'est par ça que je commencerais ! - « Ce soir, c'est soirée entre filles. On fera tout ce que tu voudras, je te vernirais même les ongles de pieds, si tu veux. » - Kate était vraiment la seule à trouver cette perspective existante. Non pas que je n'aime pas me faire dorloter, mais j'avais l'impression d'être traitée comme une malade ou une handicapée. Katharina en faisait vraiment trop. Elle s'allongeait à mes côtés et débouchait la chantilly qu'elle déposait dans sa bouche. Je levais les yeux au ciel - « Sans commentaires. » - Je lui arrachais presque la chantilly des mains pour en mettre sur mes fraises. Je croquais dans une fraise. Humm délicieux. J'en fermais même les yeux - « Tu vas donc céder à tout mes caprices ce soir ? » - dis-je, l'air intéressée - « Je suis tellement malheureuse avec ce bandage. Regardes-moi. Je veux un chat... » - J'esquissais un grand sourire. Nous avions déjà eu la conversation il y'a quelque temps et Katharina était tout à fait contre cette idée.
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn ISOBEL/KATHARINA ▬ and I’m gonna make your head burn EmptyJeu 30 Juin 2011 - 10:09

« Tu vas donc céder à tous mes caprices ce soir ? » « ça s’pourrait, en effet. » Répondis-je dans un sourire en coin, ne cédant pas à la tentation de l’embrasser. Je la vis s’empiffrer de fraises et fis de même avec le chocolat et le fromage, j’adorais les mélanges. « Et t’as pensé à moi en plus… » J’agitais le paquet de M&M’s sous son nez et l’ouvrais, tout sourire avant de plonger goulument ma main et de m’empiffrer à mon tour, oui, m’empiffrer, bouchées trop grosses, poignées prétentieuses, M&M’s tombant de ma main… J’adorais m’empiffrer, de tout et n’importe quoi tant qu’il y ait du sucre et du gras, oh oui j’adorais. « Je suis tellement malheureuse avec ce bandage. Regardes-moi. Je veux un chat... » Elle eut presque réussi à m’attendrir avec son sourire mais le mot « chat » avait tout brisé. Je manquais de m’étouffer avec un morceau de chèvre et soupirais, hésitant presque à céder car rien n’est de trop pour la satisfaire, satisfaire la femme de ma vie. « Tu sais, va falloir faire des concessions dans ce cas parce qu’un chat c’est pas câlins sur commande, c’est surtout recharger la gamelle, changer la litière… non pas que ça me dérange mais j’aurais moins de temps à te consacrer… et puis, ça griffe, ça pleure, ça hurle… » Tiens, voilà quelque chose qui me paraissait familier. Cependant, le regard tendre de ma belle me faisait craquer, je décidais de prendre les devants et de poser le plateau par terre, lui retirant les fraises de la bouche, lui ôtant la nourriture des mains pour laisser négligemment ma serviette tomber sur le sol. Je posais les mains sur mes hanches et pris un air provocateur en prenant soin de me figer quelques instants pour susciter en elle quelques envies. Et puis, je m’approchais, lentement, dansant, en profitant pour exprimer le langage le plus beau de l’homme : le langage du corps. J’aimais tant la danse… mais jamais je n’oserais lui dire que j’aurais préféré être danseuse… que ça me manquait, qu’à chaque fois que je la voyais sur scène, sous l’admiration se cachait une pointe de jalousie… « Je t’aime. » Murmurais-je, fourrageant sur ma femme, l’embrassant, retirant sa serviette en ne quittant jamais son corps de mes lèvres, la caressant, amoureuse et attentionnée que j’étais. La nuit tombait durant nos préliminaires, notre prélude à l’amour et j’en profitais pour échapper quelques larmes silencieuses, quelques larmes qui ne tombaient jamais, n’ayant de cesse de m’inquiéter de l’avenir de notre relation.

Parce que la vie est ainsi. Bonheurs éphémères, déceptions, douleurs inextricables et rancunes. Mais, parfois, il faut souffrir pour en apprécier les couleurs et ma couleur se nommait Isobel. Elle était rougeoyante, rayonnante et douce à la fois, cette couleur sentait le miel et les roses fraîches, douce comme la soie et rassurante. Je n’avais jamais apprécié les couleurs avant de rencontrer Isobel, je n’avais jamais pris le temps de les admirer à leurs justes valeurs et j’en avais découvert les saveurs à force d’aimer, à force de comprendre la vie, à mesure qu’elle envahissait mon esprit, mon corps et mon âme et que je ne pouvais dès lors imaginer ne serait-ce qu’une seule seconde ce que serait ma vie sans elle. Cependant, je regrettais chaque jour de l’avoir séduite, rien que pour une seule raison pour une seule et stupide raison, sa sexualité. Une hétérosexuelle ne peut se leurrer indéfiniment, les gens avaient du mal à croire en sa relation avec moi, elle était si belle, si charmante, si parfaite en tous points ! Ces vérités insolentes jamais ne viendraient empourprer le creux de mes lèvres ne serait-ce que pour agacer mon arrogance, jamais elles ne viendraient perturber ma prétention, non, jamais elles ne pourraient être formulées à voix haute, jamais exprimées…
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