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The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV]

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Noah A. Donovan

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MessageSujet: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMer 27 Avr 2011 - 14:23

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The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] Tumblr_lidagj0ODB1qa6jj3o1_500

Cela faisait maintenant deux semaines que je vivais avec Dirk. Il s'occupait de moi, et c'était la personne qui comptait le plus pour moi. Je ne connaissais personne d'autre, certes. Mais je le ressentais ainsi. Nous étions liés au delà d'une simple rencontre hasardeuse, c'était beaucoup plus fort que ça, c'était comme une évidence qui m'était apparue à la seconde ou je l'avais aperçu : je ressentais cette attirance au plus profond de mon être, ce besoin d'être près de lui, cette confiance mutuelle. Dirk m'avait appris quelques trucs, quelques mots. Je commençais tout juste à me sentir à l'aise dans ce monde, à prendre mes marques. J'ignorais encore tout un tas de choses, mais le jeune homme s'évertuait à m'en apprendre plus chaque jour. Je commençais à prendre conscience du monde extérieur, ainsi que de moi-même. Mais la plupart des concepts m'échappaient encore. Cependant ma curiosité naturelle l'emportait désormais sur ma peur de l'inconnu, et naïvement je pensais que les personnes qui vivaient au dehors ne pouvaient m'atteindre, étaient comme lui. Je me croyais en permanence sous sa protection et c'est pour cela que mes frayeurs s'étaient dissipées.

Aujourd'hui Dirk travaillait. Je ne saisissais pas encore ce que cela signifiait exactement, mais ce que je savais c'est qu'il partait pour me laisser seule chez lui, et revenait quand le soleil – cette grosse boule de feu – se couchait. J'étais assise sur le canapé, observant la pièce qui m'était devenue familière au fil des jours. Et puis l'ennui me gagna, m'agaça. Je me levai pour tourner en rond, puis m'avançai jusqu'à la porte. Je tentai de tourner la poignée comme le faisait Dirk, mais celle-ci ne céda pas, elle était verrouillée. L'agacement me tourmenta jusqu'à ce que je décide de passer par la fenêtre, une fois sur le rebord, je sautai au dehors, atterrissant sur mes pieds, agilement. L'air frais de l'extérieur emplit mes poumons, et la liberté qui s'offrait à moi me donna un sentiment d'excitation. J'allais découvrir le monde, partir à l'aventure, et je serais fière de montrer à Dirk que je suis capable de me débrouiller dans la jungle du dehors. Pour les autres, j'aurais l'air sauvage, sans doute. Mes cheveux étaient coiffés – par Dirk – mais je les avais ébouriffés par manque d'aise. Je portais un jean – déchiré au genou gauche – ainsi qu'un pull un peu grand pour moi – je nageais véritablement dedans. J'étais pieds-nus, ainsi je pouvais sentir la terre sous mes foulées, l'herbe coupante déchirer mes talons et les graviers égratigner ma peau. Mais cela n'était rien, comparé à l'agréable sensation de liberté que m'offrait ce contact avec la nature, je me sentais revivre. J'aimais être protégée dans la maison, avec Dirk. Mais quand il n'était pas présent, le renfermé me donnait la nausée. Je décidais de courir, traversant les pâtés de maisons, à une allure essoufflante. Je cherchais à dépasser mes limites, car jusque là cela se limitait aux engins de la salle de gym, ou m'emmenait occasionnellement Dirk. Mais j'avais besoin de plus.

Après avoir parcouru quelques kilomètres, je me retrouvai en ville. Je dévisageais chaque être vivant, découvrant leurs traits et leurs expressions, leurs gestes et leurs habitudes, avec intérêt sincère. Je vis une vitre de l'autre coté de la route, ressemblant à celle de chez Dirk, mais en beaucoup plus grande. Je traversai sans me soucier de la circulation, une voiture faillit me percuter de peu, et elle klaxonna avant d'accélérer en rugissant. Je me ruai contre le mur, enfouissant mon visage entre mes paumes. Mon rythme cardiaque accéléré ralentit au bout de quelques minutes, le temps que je reprenne mes esprits. Une femme sortit de la boutique doté de la vitrine que j'observais depuis un moment, et me tînt la porte. J'entrai sans même la remercier, ne connaissant pas encore les formules de politesses, ni même les intentions de celle-ci. Une odeur forte de café envahit mes narines, une odeur que je connaissais bien car Dirk buvait de cette boisson tous les jours. Je jetais des regards alentours, intriguée et émerveillée par cet environnement. Perdue, je restai plantée là. Quelques personnes me bousculèrent, rouspétant. L'endroit était plutôt bondé, et l'angoisse pris la place de la curiosité innée dont je faisais preuve. Je me sentis alors oppréssée, mais je ne savais pas comment sortir de cette situation. J'étais bousculée de toute part, et effrayée par l'inconnu.
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Charlie H. Matthews

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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyJeu 28 Avr 2011 - 9:11

Je ne prétends pas détenir les clés du bonheur. Mais en tous cas, ce n'était pas ici. Pas sur cette planète où les gens ne faisaient aucun cas de moi. Ce qui me manquait le plus c'était sans doute le fait que à Naharda, j'étais une déesse vivante. Ici personne ne me voyait. J'étais comme invisible aux yeux des autres. J'avais l'impression d'être totalement seule malgré mes petites rencontres. Mon cynisme éloignait les quelques âmes qui avaient voulu se tourner vers moi. J'aurais du garder mes distances, rester en Inde. La vie était dure mais j'avais caché mon véritable caractère et j'avais appris ce qu'était l'amitié. En arrivant à Wellington, je croyais retrouver ma soeur et mon impériale hégémonie. Mais rien. Du tout. Le néant. Et je me sentais tellement vide d'avoir gouter une gorgée de l'ivresse d'être moi et de ne pouvoir le montrer à personne. Enfin, il était trop tard pour ne le montrer à personne. Ma femme de chambre me détestait déjà... J'avais tellement besoin de quelque chose pour résister. Un mec, une souffre-douleur, quelque chose à casser... Il me fallait quelque chose que je ne trouvais pas.

Je me plongeais à me noyer dans ma physique quantique et mes mathématiques. Mais rien. Je me sentais encore plus mal de voir ses chiffres tracés de la main de Zkunerai. Comment une princesse pouvait-elle manquer de tant de chose en ayant tout. Je ne me privais de rien, j'avais les moyens. Mais la vie était vide et ma solitude était la seule proie de mon égoïsme. A cet instant, j'étais assise sur le banc où j'avais rencontré Mead... Ambre. Les images défilaient devant mes yeux et la colère montait. J'aurais du être plus insistante. Mais ça ne servait à rien de la braquer ! Et puis j'étais tellement dégoutée par la façon dont ça c'était fini. Elle m'avait laissée seule avec juste son numéro et l'adresse d'un café. D'accord, la tarte aux pèches était délicieuse, n'empêche ! J'hésitais un peu puis refermais mon portable. Lui envoyer un texto, ça faisait fille qui cherche une amie. Très peu pour moi les lamentations et les supplications. Bon d'accord, j'aime me lamenter sur mon sort...

Je me lève et me dirige vers le café en question. Il me faut du glucose... Et aussi du chocolat. D'accord, c'est la même chose... Cependant, je vois bien une parte de tarte, deux de gâteau au chocolat et un café très serré pour me mettre encore plus en colère. J'entre dans la pièce joliment décorée de façon un peu vintage. Je m'assied tranquilement et commande mon overdose de sucre. Quelle idée débile j'ai eue de venir sur Terre, j'aurais peut-être dû abandonner et mettre celui que j'aimais en sécurité plutôt que d'accepter de le perdre, que nous le perdions, pour sauver sa fiancée. Parfois, mes choix me semblent fous et beaucoup trop irréfléchi. De toute façon, il ne m'aurait jamais aimée comme il l'aime elle, Meadow. A sa place, j'aurais été pareille. Elle était parfaite. Aujourd'hui, elle n'était que le débris de ce qu'elle devait être pour l'équilibre de mon monde. Soudain, une jeune femme que je reconnaitrais entre mille entra avec fracas dans la salle.

Encore une fois, l'apparence était la bonne, mais cette fois, l'attitude était bancale. Elle, la plus agile des gardes du corps de mon père (qui n'avait pourtant pas pu le sauver) était ballotée par le va et vient des clients et des serveuses. Je tentais d'attirer son attention, même si je ne l'appréciais pas. Elle m'aiderait sans doute pour Maedow, par respect pour mon père. Finalement, je me levais et la tirait brutalement, la forçant à s'assoir à ma table. Tu te fous de moi, Bomer ! Reprends-toi on dirait une droguée, t'es en présence de ta Princesse alors change d'attitude!


C'est trooooooooooop nul --"
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyJeu 28 Avr 2011 - 11:33

Les personnes qui se trouvaient là, me bousculaient sans me prêter aucune attention. Je recevais des coups de coudes en tout sens, et je dû prendre une profonde inspiration pour ne pas céder à la panique. L'angoisse montait et je compris pourquoi Dirk préférait que je reste à la maison. Il prenait toujours soin de ne pas me brusquer, voulait toujours me protéger, était bienveillant. Mais ici, les gens se fichaient royalement de comment je me portais, et ne se doutaient pas à quelle point je pouvais être dangereuse. La peur pouvait faire faire aux êtres les plus sensibles des crimes redoutables. Et c'est la raison pour laquelle le premier homme qui m'avait abordé était mort. Dirk m'avait appris certaines notions importantes de la vie, mais confrontée au monde extérieur, rien n'était plus pareil.

Soudain, alors que désorientée je tremblais de frayeur, on me tira brusquement par le bras et j'en eu le souffle coupé. Une jeune femme me tenait d'une poigne bien déterminée, et m'obligea à m'asseoir à sa table. Je ne la connaissais pas, je découvrais ses traits pour la première fois, j'en étais persuadée. La dévisageai, tentant de percer le mystère de son visage, mais rien. Elle semblait sûre d'elle, et son allure était arrogante - « Tu te fous de moi, Bomer ! Reprends-toi on dirait une droguée, t'es en présence de ta Princesse alors change d'attitude ! » - Je plissai les yeux, tentant de décoder ses paroles. Mais il existait des milliers de mots, et j'en connaissais tout au plus qu'une petite trentaine. Je ne saisissais pas ce qu'elle voulait me dire, ce n'était pas comme avec Dirk – que je comprenais instantanément, sans avoir besoin de prononcer le moindre mot. Je saisissais ce qu'il désirait me dire par moi même, au plus profond de mon être. Et ce n'était décemment pas le cas avec la jeune femme qui m'avait violemment abordé - « Bomer ? » - répétais-je mécaniquement. C'était le seul mot que je retins de la phrase, celui qui semblait le plus important. Pourtant je n'en saisissais pas plus le sens. Je plongea mes deux yeux verts dans son regard ténébreux, cherchant la moindre chose qui pourrait me mettre sur la voie de son identité. Niet. J'avalai ma salive avec difficulté, puis tentai d'échapper à son regard. J'essayais de percevoir quelles étaient ses intentions envers moi. J'étais effrayée, je voulais partir, m'enfuir et courir à toutes jambes loin de cet enfer. Je voulais le retrouver, retrouver Dirk, et retrouver sa protection.

C'est alors que mon estomac se mit à gronder, la nourriture était abondante ici, et je ne vis plus que ça. Je ne comprenais pas mon interlocutrice, mais je comprenais l'appel du chocolat. Je saisis un des part de gâteau et la fourra sans mâcher dans ma bouche. J'avais des joues de hamster. J'avais été trop gourmande et la part ne tenait pas dans ma bouche, alors je plaça mes mains devant celle-ci. J'ingurgitai finalement la friandise avec satisfaction. La demoiselle en face de moi semblait ébahie. Interrogative, je la regardai innocemment.

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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMar 3 Mai 2011 - 8:56

Vous allez rire, mais j'étais contente de retrouver quelqu'un de chez moi. Un petit peu de la chaleur de Naharda revint dans mon coeur. Après tout, combien de fois nous étions nous amusées avec Ambre, à faire des sales tours à la protégée de note père. En même temps, c'était normal, il était à nous et il l'avait recueillie. Il fallait qu'elle paye les minutes qu'elle prenait à notre père. En plus, elle avait toujours été tellement idéalisée. C'était la fillette modèle, puis la garde du corps la plus attentive... Qu'est-ce que ça pouvais m'énerver. Je me souviens combien la langue d'une enfant peu être méchante. Et la mienne avait été plus dure que celle d'une vipère au sujet de cette brune. En plus, elle avait toujours eu un problème avec le style de cette fille. D'abord elle était pâle comme le derrière des gardes royaux (si si, j'avais vérifié avec Mead') et puis elle manquait de classe. Même si elle avait eu la même éducation que nous à peu de chose près, elle était plus proche de l'animal que de la Princesse, croyez-moi.

Quand je la tirais à ma table elle prit une mine tellement abrutie que je ne pus réprimer une réplique sèche. En temps normale, cette pimbêche aurait répondu avec hypocrisie, réplique acide derrière des battements de cils et les titres qui me revenaient. Mais là... RIEN. Je la dévisageais comme elle m'observait. Elle finit par lâcher un "Bomer" interrogatif. Là je crus vraiment, mais vraiment que j'allais m'évanouir. Pas elle aussi ! Pitié !!! Est-ce que Naharda comptait si peu, est-ce que notre passé était pour toujours effacé ? Que s'était-il donc passé ? Pourquoi me souvenais-je tout alors que chaque être qui aurait du me connaitre me regardait en étrangère ? Le pire, c'était encore cette amnésie de tout ce qui les concernait. Qu'on veuille oublier la peste de service d'accord, mais qu'on cherche à se perdre soi-même... Je ne saisissais pas le pourquoi du comment, mais je trouverais. Je la fusillais du regard puis tenta de remettre de l'ordre dans mes informations.

Alors que j'étais plongée dans mes pensées la sale garce loucha sur mon délicieux gâteau. La seule chose qui restait pour me consoler. Je dois dire que la découverte du chocolat était la meilleure chose qui me soit arrivé sur Terre. Sous mes yeux ébahis elle me piqua une part entière et l'enfourna dans sa bouche. Oh mais c'est pas vrai ! Je hurlais littéralement. La seule fois où j'avais élevé la voix à ce point, c'était quand une cousine éloignée m'avait fait tomber dans une fontaine du parc. J'avais bien faillit la noyer ce jour-là... Étrangement, on n'a jamais revu cette branche de la famille par la suite. T'es vraiment qu'un chien, Bomer ! Tu le sais ça ! Dire que Père a perdu tant de temps à tenter de faire de toi une femme ! Je crois que si mes iris océans avaient pu tuer, elle aurait déjà été raide. J'attrapai le reste de mon autre part et lui envoyai à la figure. Tiens petit cochon, régale-toi ! J'en ai assez de tout ça ! J'avais presque les larmes aux yeux de colère, de dépit et d'orgueil. Elle me blessait tellement ! Elle saccageait mes souvenirs du temps où le ciel était bleu et où j'étais une fillette distinguée. Je relevais la tête :Qu'est-ce que tu fais encore là ? T'as pas d'autres gens à aller voler ? Son Père, une partie de sa vie, son gâteau au chocolat.. Que voulait-elle lui prendre encore ?!
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMer 4 Mai 2011 - 9:53

La jeune femme semblait énervée, enfin elle avait un peu de cet air qu'arborait Dirk quand je faisais quelque chose qui ne lui plaisait pas. Comme quand j'avais collé cette tartine sur sa fenêtre afin de cacher les deux idiots du village. Mais chez la jeune femme, cette expression était plus sévère encore. Quand j'avalai la part de gâteau – qu'est-ce que c'était bon ! - la jeune femme hurla, oui un son strident sortit de sa bouche, un son que je n'aimais guère - « Oh mais c'est pas vrai ! » - Elle hurlait vraisemblablement comme une furie - « T'es vraiment qu'un chien, Bomer ! Tu le sais ça ! Dire que Père a perdu tant de temps à tenter de faire de toi une femme ! » - Je la dévisageai, les yeux ronds. Je reconnus quelques mots dans sa phrase, des mots que Dirk m'avait enseigné. Les mots 'chien', 'père' et 'femme' se distinguaient du reste. Mais quand je me rappelai leur signification, je ne compris pas quel lien il pouvait y avoir entre eux - « Chut. » - répondis-je. Dirk m'avait appris ce mot en me disant que c'était mon issue de secours, du moins en me le faisant comprendre. Quand je ne saisissais pas ce que l'on me disait, il me suffisait de dire 'chut' et la personne se tairait. C'est ce qu'il m'avait assuré. Puis la jeune femme, prise de colère, me jeta l'autre part de gâteau à la figure - « Tiens petit cochon, régale-toi ! J'en ai assez de tout ça ! » - Lentement, je m'essuyai le visage à l'aide de ma main, tremblante, et me sentant humiliée. Je sentais que ce geste n'était pas sympathique, et je lui en voulait. Cette fois c'était bon, je voulais partir. Je désirais m'enfuir, le plus loin possible de cet être, rentrer à la maison. C'était amusant au début, mais là j'étais en proie à la panique, perdue, et en besoin de soutien et de protection. La brune en face de moi releva la tête et lança - « Qu'est-ce que tu fais encore là ? T'as pas d'autres gens à aller voler ? » - Je ne saisissais pas ce qu'elle voulait dire, et je ne cherchais plus à comprendre. Tout ce que je savais c'était que son ton était désinvolte, et agressif. Je serrais les poings, posés sur le rebord de la table. Tendue, je la fusillai du regard. Je lui en voulait d'être aussi cruelle avec moi, il fallait m'apprivoiser, être tendre et compréhensive avec moi. Et la jeune femme faisait tout pour que je me sente mal à l'aise. Je sentais qu'elle voulait me faire du mal. Dans ce genre de situation, je savais que ça pouvait vite dégénérer. Je la fixai, et une angoisse me parvînt au creux de la poitrine. Je voulais me libérer de cette tension. C'est alors qu'en fermant les yeux, je libérai cette dose d'adrénaline. Je me concentrais sur ses voies pulmonaires, et les serrai, les serrai, les serrai ... jusqu'à la priver d'oxygène, jusqu'à se qu'elle s'écroule et m'implore. Jusqu'à ce qu'elle soit faible et ne puisse plus m'atteindre.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMer 4 Mai 2011 - 10:53

Bon d'accord... Il y avais de grande chance pour que Bomer prenne pour tout le monde. Je dois avouer que ma crise était insensée et carrément digne d'un hystérique. En même temps comprenez bien que ça faisait trois ans et demi que je vivais une horreur... Imaginez-vous loin de votre havre de paix, loin de votre famille, de vos amis,... Loin de ce que vous connaissez. Et puis être traité comme le commun des mortels quand on sait pertinemment que notre sang est noble. Vous voyez la situation ? Puis d'un coup, vous retrouvez des gens vous avez chéris et qui ne vous reconnaissent pas. Des gens que vous avez détesté et fait plié qui vous pique votre gâteau comme le ferait votre meilleure amie -sauf que là, le regard idiot et perdu de la Bomer faisait peur-. Bref... Et puis il y avait eu ce chut là ! Comment pouvait-elle imaginer que ça me ferait taire. Elle me connaissait pourtant, je n'étais pas du tout du style à la fermer quand on me le demandais. justement, je criais encore plus fort. Jamais on ne m'avait interdit de parler quand je le voulais !

Je répète qu'il est probable que ma réaction était disproportionnée. N'empêche, je ne m'attendais pas à une réplique de cette ampleur non plus. Enfin, si je m'y attendais. LA petite voix reconnaissable entre toutes résonna à mon oreille. Zkunerai Je fermais les yeux en murmurant son prénom. Ses mots étaient secs mais plein de tendresse. un peu comme c'était avant. Avant qu'il rencontre Meadow et qu'ils se fiancent. Quand je l'avais pour moi et qu'il avait pu faire ressortir ce qu'il y avait de meilleur en moi. Je serrais les dents. pourquoi me répétait-il de prendre une immense respiration ? pourquoi voulait-il que j'inspire comme pour plonger sous l'eau ? J'ignorais encore la véracité de ce sixième sens mais pour le coup, j'aurais du suivre la voix de l'homme que j'aimais. Idiot d'aimer un mort pas vrai , Et bien pourtant, il veillait toujours sur moi. Je pris une grande goulée d'air en feignant l'exaspération. Lénora me regardait avec des yeux de braises qui très sincèrement auraient fait fuir n'importe qui. Mais pas moi. Non pas moi. j'étais une Xzavier, je n'avais peur de rien.

On dit du courage que c'est le surnom de l'imbécilité et la peur de l'instinct de survie. C'est sans doute exact. si j'avais eu peur, je serais partie et jamais je n'aurais ressenti ce qu'était la mort. C'est effroyable de sentir la vie s'échapper sans rien pouvoir y faire. La pression était tellement forte sur ma poitrine. je m'accrochais à cette bouffée d'air, à la voix de Zkunerai. Elle se faisait de plus en plus lointaine. Je jetais un regard à Bomer. Son regard impitoyable était rivé sur moi. C'était elle ?! Alors que j'avais l'impression de me noyer, je repris courage, je résistais comme je pouvais, roulée en boule sur la banquette. Personne ne semblait rien remarquer. Je me relevais péniblement, la tête me tournait tellement. Mes idées se brouillaient mais rien ne m'empêcherait de la regarder en face, d'affronter une dernière fois le monde avant de mourir. Là, je fis quelque chose qui du la surprendre. Plutôt que de l'implorer des yeux, je la toisais avec un air de défi. La pression se relâcha un peu puis repartit à l'attaque. Rien à faire, je préférais mourir avec honneur que de vivre en ayant supplié cette femme.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyVen 6 Mai 2011 - 9:46

Mes membres étaient crispés, ma concentration demeurait inébranlable. Je ne voulais pas la tuer, seulement l'éloigner, me protéger, comme l'aurait fait Dirk s'il avait été présent. Jamais je n'aurais voulu sa mort, ni la sienne ni celle de personne. Je détestais faire souffrir les autres, peut-être car je les voyais comme Dirk, ne connaissant quasiment que lui. Et j'aimais sincèrement Dirk, lui faire du mal était inconcevable, le blesser serait comme me blesser. Il était une partie de moi, je le ressentais. J'étais liée à lui d'une façon que je n'imaginais même pas. Pourtant je maintenais la prise que j'avais sur la jeune femme. Quelque chose me disait qu'elle n'était pas quelqu'un qui me voulait du bien. Elle ferma ses paupières, et murmura quelque chose - « Zkunerai » - Je la vis inspirer de l'air avant que mon attaque parvienne jusqu'à ses poumons. J'ignorais qu'est-ce que c'était que Zkunerai, mais je m'en fichais quelque peu. La seule chose qui importait c'était elle, et la distance entre nous. Et celle-ci se recroquevilla contre la banquette, elle s'accrochait. Elle se releva comme un combattant au combat, un cavalier que l'on aurait détrôné de son cheval, résistant alors qu'il n'avait plus rien pour se battre. Elle me regarda en face, et malgré mon envie de la heurter, de la blesser, de l'éloigner, elle m'affronta. Elle me jeta un regard défiant, comme si elle me provoquait afin que j'y aille plus fort encore. Je relâchai la pression malgré moi, car ce que je faisais je n'en était pas vraiment consciente, et la maîtrise m'échappait totalement. Tout reposait sur mes émotions, mes affects, mes états d'âme. La vie de cette femme dépendait de mes ressentis, et voilà ce qui était le plus dangereux. Car elle, elle ne faisait rien pour calmer le jeu, courage ou stupidité, quoi qu'il en soit elle me faisait face. Elle c'est ce qui m'obligea à continuer, je re-scellai mon emprise sur sa gorge, obstruant ses voies respiratoires. Mais soudain, je me sentis fatiguée, accablée de fatigue oui. Je me sentis partir, lâchant ma prise. Mes mains devinrent moites, et ma vue floue. Le bruit environnant devînt sourd, et une douleur se nicha au centre de mon crâne. J'étais tellement faible, tellement las. J'abandonnais, sans pouvoir rien y faire. C'était le moment qu'il fasse son apparition, qu'il vienne me sauver, m'aide à me relever, comme il l'avait si bien fait lors de notre rencontre. Mais il demeura absent. Pourtant l'espoir incertain me poussa à souffler dans un dernier soupir, avant que je sombre - « Dirk ... » - Je sentis des larmes dévaler mon visage, des pleurs semblables à ceux d'un enfant. Détresse et tendresse se mêlaient, et moi je m'évanouissais.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptySam 7 Mai 2011 - 23:53

Allait-ce finir ? Je n'en pouvais plus. Je luttais pour ma vie, la voix de Zkunérai me disais de respirer, de savourer chaque molécule d'oxygène. Mais comment était-ce possible ? J'avais l'impression que ma poitrine allait exploser sous la pression, que mes poumons allaient être écrasé par cette étreinte invisible et d'autant plus mortelle. Ce qui me choquait le plus, c'était le manque de réaction des gens. Ils me regardaient mourir sans bouger. Seulement parce que dans mon regard on lisait que je n'abandonnais pas ? Peu importait... Il n'empêche que ces êtres abjectes, ces humains me laissaient étouffer sous leurs yeux imbéciles. La colère monta et je sentis que mes pensées s'obscurcissaient et les images se voilaient. Lentement, elle parvenait à ses fins. Mon dernier regard fut chargé de défi, même si elle gagnait. Mourir, je m'en fichais. Je n'avais plus rien à faire sur cette planète, même si mon orgueil prenait un coup d'une fin aussi prématurée. Mais ce que je ne pouvais accepter, c'était mourir de la "main" de Bomer.

Mon cœur manqua un battement, mon esprit s'éloignait de moi, de mon corps. Je n'avais plus vraiment de sensations : je suppose que j'étais affalée sur la table. Puis soudain, je sentis l'air revenir, le sang ralentit dans mes veines repartir douloureusement. Mais j'étais à nouveau d'attaque. Enfin, à moitié. Mes poumons se remplissaient prudemment. Malgré ce que je pouvais montrer, j'étais terrorisée de perdre à nouveau ce qui faisait la vie. J'entendis cette folle murmurer un prénom, mes mains tremblaient. Je relevais lentement la tête et réalisait qu'elle sombrait. J'écarquillais les yeux. J'avais tenu suffisamment pour l'épuiser !! Je manquais de sauter de joie mais mes mouvements étaient encore un peu fébriles. Je bus une gorgée de café pour me remettre.

J'hésitais. Je pourrais payer ma commande et m'en aller. La laisser là et sans doute deviendrait-elle une bête de foire. J'appuyais mon menton dans ma main. Mais en même temps, si je faisais ça, je risquais qu'elle révèle certaines choses qu'elle ne devait pas révéler... Je soupirais et commençais à la secouer doucement. Bomer ! Bomer ! Bravo, belle démonstration de force, mais là ça suffit, tu vas finir par avoir des problèmes. Tu tiens vraiment à te faire disséquer ? Je ne pus m'empêcher un sourire un peu cruelle, l'idée était alléchante... Mais on risquait de découvrir certaines anomalie, genre le nombre de chromosome... Je soupirais. Tu veux une part de gâteau, qu'on discute ? Je frissonnais. cette idée était vraiment nulle mais je ne pouvais pas la laisser là pleine de chocolat. Avant, viens avec moi dans les toilettes qu'on arrange ça. J'entrainais cette fille qui me faisait de plus en plus penser à une enfant vers la partie réservée aux dames. En voyant notre reflet dans la glace, elle couverte de gâteau, moi pâle comme un linge et les cheveux un peu en bataille, j'éclatais de rire. C'était nerveux sans doute.


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Noah A. Donovan

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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMer 11 Mai 2011 - 1:08

Je n'aimais pas cette sensation. La sensation d'abandon, de solitude, de terreur face à l'inconnu. Je sombrais, c'était le flou, le vague, le rien. Je me retrouvais seule, dans le noir, comme attendant que quelqu'un me trouve durant une partie de cache-cache, mais cette fois-ci ce n'était pas drôle. Que savais-je de cet état ? Allais-je me réveiller ? Sortir de cette inquiétante léthargie ? Ou bien avais-je rêvé le monde ? Est-ce que la réalité était ici, parmi les ombres et le spectre de mon unique être ? Ma conscience demeurait incomplète, j'ignorais tellement de choses. Je voulais retrouver Dirk, la seule personne en qui j'avais confiance. Je voulais retrouver la lumière, et je préférais un soleil brûlant que cette froideur et ce vide effrayant. Soudain, alors que mes membres douloureux me paraissaient lourd et faibles, je sentis des spasmes me ranimer, provenant d'une volonté extérieure. Doucement, je revenais à moi - « Bomer ! Bomer ! Bravo, belle démonstration de force, mais là ça suffit, tu vas finir par avoir des problèmes. Tu tiens vraiment à te faire disséquer ? » - D'une battement de cils, j'ouvris mes paupières fébriles. La même jeune femme se tenait au dessus de moi, avec ce même sourire peu rassurant. Je me relevai, brusquée pas sa présence, difficilement - « Tu veux une part de gâteau, qu'on discute ? » - Je la dévisageai, interrogative, me demandant si désormais ses intentions étaient malveillantes ou au contraire bienveillantes. Étonnamment, elle semblait plus calme et plus soucieuse à mon égard. Mais est-ce que cela appartenait au domaine du paraître ? Ou était-elle sincère ? - « Avant, viens avec moi dans les toilettes qu'on arrange ça. » - Elle m'entraîna alors dans un endroit petit et carrelé. La pièce était beaucoup moins chaleureuse qu'avant. Quand j'aperçus mon reflet ainsi que celui de la jeune femme dans le miroir, je fus instantanément attirée par celui-ci. Je m'approchai de la glace, puis me touchai le visage comme pour m'assurer que c'était bien moi. Dirk m'avait expliqué ce qu'était un reflet, ce qu'était le moi, mais je n'avais pas réellement saisis. Au tout premier regard furtif envers mon propre reflet, j'avais de surprise bien faillis briser son miroir. J'appréhendais déjà cette figure représentative de moi-même, plus facilement désormais. Mais je ne comprenais pas comment je pouvais me trouver à la fois dans mon corps, et en face de moi-même. Je me mis ensuite à fixer le reflet de la jeune femme, puis quand celle-ci éclata de rire je sursautai. Le rire ne provenait pas de la jeune femme en face, mais de celle qui se trouvait à mes cotés. Et à cette découverte, mon coeur prit un rythme cardiaque quelque peu accéléré.
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Charlie H. Matthews

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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyLun 16 Mai 2011 - 1:20

Elle ne me rendait vraiment pas la vie facile. Et puis, c'était nouveau ce silence ! D'habitude, elle parlait déjà peu mais là, c'était un peu comme si on lui avait déconnecté les cordes vocales, ça avait le don de m'énerver. Elle avait vraiment l'air d'une... d'une... enfin, vous savez d'une quoi, en train de contempler son reflet dans la glace comme une demeurée. Elle était couverte de chocolat, muette et abasourdie devant son image. Et puis c'était ridicule ce sursaut quand j'éclatais de rire devant le débile de la situation. Je croisais les bras sur la poitrine en secouant la tête d'un air dépité. Tu comptes te le visage dans combien de temps , Que je saches si j'ai le temps d'aller en cours et de revenir avant que tu aies fini. Je la regardais un instant, elel ne semblait pas vraiment décidée à bouger, je soupirais puis d'un coup m'exclamais Bouge ! Je plaquais mes mains sur mes joues, inspirant au cas où à fond. Le système beugue ou quoi ? Faut que tu te grouille, là, on va nous piquer la table. tu abuses franchement Bomer ! T'as quel âge ?! Allais ! Mais pourquoi je me tues à essayer de te parler ? je m'en fiches en fait. Fait gaffe à toi. Pas que je m'en soucies mais Meadow et moi pourrions être en danger si jamais tu vends la mèche... Et avec le nombre de neurones qui fonctionnent encore dans ton crâne de piaf, c'est pas impossible que tu le fasse malgré ton super-méga-entrainement de mes fesses ! Je lui tournais le dos et sortit des toilettes de ce petit café.

Dire que j'étais rentrée en me disant que j'allais faire une pause... J'avais presque atteint la table pour payer que je m'arrêtais. Une petite voix me parlait. encore, Zkunerai... Me force pas à l'aider pitié... pourtant, je devais le faire, pour ne pas me mettre moi dans les ennuis. Si jamais on remarquait cette crétine "zombifiée" dans les toilettes, ça risquait de dégénérer. Franchement, ça commençais à me mettre les nerfs à vifs ces gens qui oubliaient tout dés qu'ils faisaient un petit voyage dans l'espace. Jamais on ne m'avait prévenue que je devrais secouer ma sœur et materner cette... Cette voleuse de père... Bref. Je retournais dans les toilettes. Elle n'avait pas beaucoup bougé. Encore heureux qu'elle n'était pas partie. J'allumais le robinet et appuyait sur la nuque de Lénora pour lui mettre les joues sous le jet. C'était peut-être risqué vu ses réactions mais advienne que pourra. J'inspirais à fond histoire de garder de la marge en cas de nouvelle stragulation. Autant rester sur mes gardes avec cette folle.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMar 17 Mai 2011 - 9:48

Je demeurais immobile, le regard fixe posé sur les reflets de mon corps et de celui de la jeune femme, en me demandant si c'était vraiment nous, ou bien d'autres personnes. La brunette à mes coté s'impatienta, et croisa les bras. Elle secoua la tête, et je me mis à faire pareil : bras croisés, mouvement de tête - « Tu comptes te le visage dans combien de temps , Que je saches si j'ai le temps d'aller en cours et de revenir avant que tu aies fini. » - Je le dévisageai, sans mot dire. Exaspérée, elle soupira puis cria - « Bouge ! » - Elle plaqua ses main sur ses joues et inspira à fond. Je fis également de même, car même si j'avais désormais plus conscience de moi et des autres, je trouver le principe du 'mime' assez amusant. Je me rendis alors compte que mes joues collaient, et en les retirant je m'aperçus que mes doigts étaient pleins de chocolat, la texture marron du gâteau que j'avais mangé auparavant - « Le système beugue ou quoi ? Faut que tu te grouille, là, on va nous piquer la table. tu abuses franchement Bomer ! T'as quel âge ?! Allais ! Mais pourquoi je me tues à essayer de te parler ? je m'en fiches en fait. Fait gaffe à toi. Pas que je m'en soucies mais Meadow et moi pourrions être en danger si jamais tu vends la mèche... Et avec le nombre de neurones qui fonctionnent encore dans ton crâne de piaf, c'est pas impossible que tu le fasse malgré ton super-méga-entrainement de mes fesses ! » - J'avais reconnu un mot, le dernier, le mot 'fesse'. Dirk me l'avait expliqué quand j'étais tombé une de ces nombreuses fois ou j'avais tenté de mettre un pantalon en levant les deux jambes en même temps. Je me mis à toucher mon derrière, puis ris de bon coeur. La jeune femme n'était plus là, elle venait de sortir. Je me tournai vers la porte attendant qu'elle réapparaisse. Une femme entra dans les toilettes, une femme mûre aux cheveux blonds. Elle me dévisagea avec un air hautain, puis se dirigea vers un cabinet. Je m'accroupis pour regarder en dessous, mais avant que j'eus pu voir la femme la porte principale s'ouvrit. La belle brune réapparus, et marcha jusqu'au robinet. Je me plaçai pour l'observer, puis elle appuya sur ma nuque et mon visage fut trempé en un rien de temps. Un peu surprise, je voulu me débattre, mais je trouvai vite quelque chose de divertissant dans ce nettoyage, et quand la jeune femme me lâcha je relevai la tête. Je lui cracha un jet d'eau à la figure – j'avais pris soin de la remplir sous le jet comme avec un réservoir de pistolet à eau – et je m'esclaffai dans un bruit sonore et communicatif.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyJeu 19 Mai 2011 - 22:51

Je soupirais en posant la main sur la poignée de la porte, je n'avais pas envie de l'aider ! Pourtant, c'était la seule solution. Une femme tirée à quatre épingle entra en me bousculant. Je lui envoyais un regard rageur. Manquait plus que des vieilles filles commence à me rentrer dedans. Cette journée était vraiment de plus en plus catastrophique. J'aurais encore préféré me retrouver sur un champ de bataille que dans ce petit café. Il ne faut jamais se fier aux apparences, j'aurais du le savoir. Cet endroit semblait si paisible. Pourtant, en y regardant de plus près, il y avait un tas de gens différents. Des personnes qui dans la même pièce, pouvaient exploser l'une contre l'autre au moindre mot, au moindre geste. Des jeunes dans un coin semblaient prêts à lancer des morceaux de gâteaux à un vieillard endormis la bouche ouverte. Je jetais un coup d'oeil à ma table où mon sac de cours était toujours abandonné. J'avais mon portable et ma carte de crédit sur moi, il n'y avait rien à voler. J'inspirais et entrais dans la toilette. Je devais avoir l'air ridicule.

Le spectacle à l'intérieur l'était encore plus que moi plantant devant la porte des WC en hésitant. Cette timbrée était à plat ventre et regardait sous la paroi. Sans doute là où la pimbêche quarantenaire était entrée. Je grimaçais et inspirant un grand coup en prévision d'un attaque, je l'attrapais avec force et la mettait de force sous le jet d'eau. Mon cœur manqua un battement quand je la sentis se crisper. Aie, aie, aie... Bizarre. Rien ne se passait. Je passais ma main en grimaçant sur ses joues, enlevant les marques de chocolat. Quel gâchis... Ce gâteau était délicieux. Il fallait vraiment que j'apprenne à maitriser mes pulsions, mes réactions violentes. Je levais les yeux au ciel. Pas facile de changer une façon de vivre et de réagir qu'on suit depuis sa plus tendre enfance. Je regardais l'eau redevenir claire et je la retirai par son col pour la redresser.

Quand nos regards se croisèrent, je vis une lueur de malice traverser ses pupilles et avant que j'ai eu la moindre chance de m'écarter, elle m'aspergea en faisant jaillir un geyser de sa bouche. J'étais tellement choquée et surprise que dans un premier temps, je restais sans voix. Mes lèvres formaient un o parfait. Elle commença à rigoler et étonnamment, je trouvais la situation tellement stupide et enfantin que je ne pus retenir mes rires. Je l'attrapais et commençais à l'arroser. Le robinet était toujours ouvert et quitte à être mouillée, autant qu'elle le soit elle aussi. Comment se pouvait-il que je me retrouve à faire une bataille d'eau avec cette fille que je haïssais ? Je pense que ça me faisais du bien, de relâcher la pression enfin, après tant d'épreuves. Et puis, j'avais toujours été un as à ce jeu. Meadow perdait à chaque fois et finissait à moitié noyée. Lénora parvenait aussi à me mouiller et je criais sous les jets glacés, mais elle avait vraiment des techniques de gamine... C'est là que la harpie sortit de sa toilette, je me figeais recevant un jet de la Bomer. Je mis la main sur son épaule pour la forcer à s'assoir par terre. Excusez-nous, le robinet fuit, il est fermé mais ne s'arrête pas, on vient juste d'arrêter le jet qui montait vers le plafond... Bonne journée. Quand elle sortit en me tournant le dos, j'en profitait pour lui envoyer un jet d'eau léger dans le dos. Je tirais la langue. Mais qu'est-ce qui m'arrivais ? C'était tellement... tellement pas digne de moi de me comporter de la sorte. Je reportais ma colère sur mon ennemie. Bon ! ça suffit ! On se sèche et on dégage avant qu'il y ait d'autres problèmes. Je fermais le loquet de la porte principale et commençais à me sécher avec les petites serviettes à main et le séchoir à air chaud.
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MessageSujet: Re: The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] The real fear is something like a reminiscence of the great terrors of the past. [PV] EmptyMar 24 Mai 2011 - 9:22

Alors que je tentais de passer ma tête sous la porte du WC, afin de voir ce que faisait la personne qui était à l'intérieur, une force m'attrapa pour me mettre sous le jet d'eau. C'était la même jeune femme que tout à l'heure. Elle frottait mon visage avec entrain, me débarbouillant. Quand elle me releva en me tirant par le col, et que je l'aspergeai d'eau avec malice, elle resta muette et surprise. Même si je me méfiais toujours, elle semblait vouloir m'aider alors pourquoi ne pas m'amuser avec elle ? Je rigolais sans retenue, et elle m'accompagna de son rire cristallin. Elle m'attrapa et commença à m'arroser en retour. Une bataille d'eau extrêmement drôle et rafraîchissante s'en suivit, argumenté d'éclats de rires. Pendant cet instant, une certaine complicité s'installa et c'est à ce moment précis que je décidai que quoi qu'il arrive, je lui accordais ma confiance. Soudain la dame qui semblait peu aimable, sortit de son toilette, et ma camarade d'enfantillage me força à m'asseoir par terre, sa main sur mon mon épaule - « Excusez-nous, le robinet fuit, il est fermé mais ne s'arrête pas, on vient juste d'arrêter le jet qui montait vers le plafond... Bonne journée. » - Je pouffai sans comprendre, rien qu'à voir la tête que tirait la vieille femme. Quand celle-ci sortit des toilettes en nous snobant, la brunette lui cracha un jet d'eau dans le dos et finit par tirer la langue. Je ris alors en me relevant - « Bon ! ça suffit ! On se sèche et on dégage avant qu'il y ait d'autres problèmes. » - lança-t-elle à mon adresse. Je la suivit, sage comme une image, mais arborant toujours un rictus amusé en pensant à la scène qui venait de se dérouler. Quand nous nous fûment séchées, nous sortîmes enfin des toilettes. En retournant vers la table ou reposaient les affaires de la jeune femme, je la regardai et me désignai - « Lénora. » - Je savais qu'elle connaissait mon prénom, mais je désirais connaître le sien. Je posai ma main sur son épaule pour la désigner et lui demander à ma façon son nom. Je lui lança un regard interrogatif, attendant une réponse.
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