It's Invité
| Sujet: Et on démarre une autre histoire •• Phila && Elijah Jeu 30 Juin 2011 - 4:12 | |
| Un rire s’échappa de la gorge du jeune homme alors que le caractéristique « THE END » apparaissait sur l’écran noir du cinéma, laissant dans la mémoires des spectateurs la dernière image du célèbre comique Charlie Chaplin tirant sa révérence sur cette dernière touche humoristique. Elijah avait encore un sourire amusé sur les lèvres alors qu’il regardait le générique défilé. Les quatre autres personnes qui se trouvaient dans la salle étaient déjà sorties mais il prenait le temps de finir de déguster son pop-corn. Une fois le pot fini, il se leva à son tour et sortit de la salle plongée dans la pénombre. Il longea le couloir du petit cinéma, jetant au passage l’emballage cartonné et sortit de l’établissement, une main dans les poches l’autre tenant sa veste qui n’était pas nécessaire. Le soleil était haut dans le ciel et il faisait chaud. Ce n’était pas une canicule étouffante mais la chaleur était tout de même présente pour ne pas supporter d’avoir quelque chose sur les épaules. Néanmoins, en prévision de ce soir où on annonçait une chute de température de dix degrés, il avait préféré prendre un vêtement avec lui qui pourrait le protéger du froid si ce dernier l’atteignait. Aujourd’hui, alors qu’il n’avait rien à faire, que l’appartement où sa sœur et sa petite-amie (à sœur, lui étant célibataire) et lui habitaient avait été délaissé par les deux jeunes femmes et qu’il n’avait personne pour lui tenir compagnie, il avait décidé d’explorer la ville. Il n’était pas à Wellington depuis longtemps, tout juste quelques jours, pas assez pour faire une semaine, et il avait décidé qu’il était temps qu’il découvre l’environnement où il allait vivre quelque temps. Il avait donc pris ses clés, un peu d’argent et était sorti, direction le centre ville. Il y avait été à pied, préférant marcher avec les écouteurs enfoncés dans les oreilles plutôt qu’il y allait en bus ou en taxi. Quoiqu’ici, à Wellington, les taxis étaient un peu plus rare qu’ils ne l’étaient à New York, sa ville natale. Après cette petite balade de santé où il avait redécouvert les plaisirs de marcher en écoutant ses chansons préférées, il était arrivé en ville. Il devait être dans les environs de midi et il avait donc cherché un endroit où se restaurer. Il n’avait pas cherché longtemps, un bistro lui était tombé dessus et il avait mangé en terrasse. Il avait vu l’animation de la ville, l’avait trouvé reposante par rapport à New York, pensant tout de même que cette dernière lui manquait un peu. Il avait tellement de bons souvenirs de là-bas. Immédiatement, ses pensées s’étaient focalisées sur son professeur de théâtre qu’il n’avait pas vu depuis quatre ans et qui avait eu la bonne idée d’emporter dans ses valises son cœur. Au fond, il n’était pas sûr que cela le dérange, il lui laissait volontiers même si le jeune homme lui manquait profondément. Ayant senti la mélancolie l’envahir, Elijah avait aussitôt changé de sujet dans ses pensées et s’était dépêché de finir de manger pour aller voir les boutiques d’à côté. Il avait longé l’avenue Harvey puis avait traversé pour rejoindre la Lincoln avenue. Dans cette rue, il s’était senti tout de suite à son aise. Il y avait des théâtres, des cinémas, tout ce qui s’approchait de près ou de loin au milieu artistique. C’était à ce moment là qu’en regardant les programmes, Elijah avait louché sur un vieux cinéma qui passait des vieux films (pour rester dans l’ambiance du décor sans aucun doute). Quand il avait vu qu’il y avait une séance qui allait juste commencer, il avait acheté une place. Il adorait les vieux films qui n’étaient pas truffés d’effets spéciaux et où les histoires avaient un peu plus de profondeur que la piscine dans laquelle il se baignait quand il avait deux ans. Vous savez les piscines en plastique où on ne mettait pas plus de trente centimètres d’eau. Et l voilà, deux heures après la fin du film, ravi de sortie. Wellington lui plaisait déjà. Il se sentait rempli d’un nouveau souffle, un peu euphorique de cette nouvelle liberté, nouvelle vie qu’il découvrait ici. Il avait envie de se comporter comme un adolescent qui sort de sa dernière heure de cours de secondaire. S’il avait été jusqu’à la fin du lycée, qu’aurait-il fait ? C’est la question qu’Elijah ne put s’empêcher de se demander. Il aurait certainement crié comme un fou dans les couloirs de l’établissement. Mais comme il ne pouvait décemment pas le faire là, il décida qu’une glace ferait l’affaire. L’été arrivant, il avait repéré une boulangerie qui en vendait. Il se dirigea donc vers l’échoppe mais perdu dans ses pensées, il ne vit pas la collision arrivée. La jeune femme en face de lui à première vue. Ils se foncèrent droit dedans. Le choc fit grimacer Elijah mais les dégâts furent négligeables pour lui. Néanmoins, pour la personne en face de lui qui avait eu la même envie glacée que lui à première, ladite envie glacée finit au sol. Elijah sentit la culpabilité l’envahir aussitôt. « Oh mon dieu, je suis désolé, vraiment désolé. Je ne vous ai pas vu. Le jeune homme se mit à farfouiller dans ses poches et trouva enfin un billet de dix dollars. « Tenez ! Je suis vraiment désolé mais comme on dit, une de perdue, dix de retrouvées. Elijah lui offrit un sourire mi-désolé mi-sympathique, le bras tendu en attendant que la jeune femme accepte son billet en guise de pardon. |
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It's Phila H. Thompson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 777 ♠ multinicks : Tess A. Rider ♠ crédits : Ginny ( ava ) Moi quoi :) ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: Et on démarre une autre histoire •• Phila && Elijah Sam 2 Juil 2011 - 9:21 | |
| Il faisait beau aujourd'hui. J'aimais bien quand il faisait beau comme ça. Cela motive un peu plus à sortir. Même lorsqu'on est un danger potentiel. Je soupirais. J'étais à un feu. En voiture. Je prenais rarement la voiture de ma mer. Mais bon après tout c'était mieux que de marché vingt minutes pour accéder au centre ville. Mais bon bien sur.. Je suis dans un embouteillage. De ce que j'ai compris y'a un accident sur le périphérique de la ville. C'est bien ma veine. J'aurais dû marcher. Finalement... Je met largement plus de temps. Parce que oui ça fait plus d'une demi heure que je patiente sur la route au point mort. Je soupire. Heureusement que j'ai la climatisation. Sinon j'aurais cuit. On aurait retrouvé une Philadelphia cuite au cuire de coccinelle. Enfin réflexion totalement débile qui prouve que je suis en train de mourir d'ennuie dans ma voiture. Mais quelle imbécile. Pourquoi je ne met pas la radio. C'est bien moi de ne pas penser à de telles choses si simple. Je cherche une station avec une bonne musique. Je tombe sur la chanson " Who's that chick " de Rihanna. Je l'aime assez. Du moins pour danser. Je commence à bouger sur la musique. J'ai conscience d'être ridicule. D'ailleurs le papy dans la voiture à coté de moi me regarder avec un air.. " mon dieu j'ai peur " . D'ailleurs en le voyant me relooker de cette façon j'ai arrêté. Je me suis aussi un peu recoiffé. En choisissant d'ailleurs de me faire une queue de cheval haute.
Je dois encore attendre un bon quart d'heure avant de pouvoir redémarrer. Et encore au début ça roule au pas. Puis une fois l'accident passé la route reviens presque fluide. Enfin je vais pouvoir accéder au centre ville. J'en avais marre. Bon je n'avais rien vraiment de prévu. Mais c'était les soldes. Et j'avais une folle envi de dépenser. Vous savez c'est typiquement féminin je crois. Mais bon.. J'avais eu ma paye au journal. Pas très grosse. Mais suffisamment pour le faire plaisir. Sachant que j'avais terminé mes examens alors plus de frais scolaire pendant deux voir trois mois.
Je me garais dans un des parkings souterrains. Au moins ma voiture sera au frais. Et non brûlante quand je la reprendrais. Je sortis en arrivant dans la rue principal. Je vis un marchant de glace. Ah oui une glace ! J'en mourrais d'envi. Je me dirigeais vers celui ci. Je pris une glace italiennes chocolat vanille. Je payais le marchant et en me retournant je percutais une personne. Ma glace finit par terre. Mais j'avais la pisse aujourd'hui ou quoi ? Je n'en revenais.. pas ! Je regardais les dégâts un peu déçue. J'étais bonne à m'en payer une autre. Enfin j'avais de la chance.. Je n'étais pas tâchée. En tout cas la personne.. Elle se sentait vraiment désolée. Il s'excusa. Je lui souris. C'était qu'une glace pas un vase en cristal. J'étais carrément gênée par contre lorsqu'il sortit un billet de 1O dollars.. Oui mais non !!
- Oh non c'est pas la peine. Elle m'a coûté même pas 3 dollars. Ne t'en fait pas.
Ouais je l'avais pas prendre 10 dollars à un garçon parce qu'il m'avait fait tomber ma glace. C'était être voleuse et arnaqueuse. Ce que je n'étais pas. Il allait l'air de s'en vouloir.. Alors je lui envoyais un sourire avant de retourner vers le marchant. Je commandais deux glaces. Je retournais vers lui. Je lui en tendis une. Ok j'étais une peu bizarre. J'offrais une glace à un type que je connaissais pas. Mais bon.. Pourquoi pas après tout.
- Voila. Pour éviter que tu culpabilise.
Oui je le tutoyais. Il m'avait vouvoyais. Mais bon.. Nous avions le même âge cela me faisait bizarre. Et puis j'étais une fille naturelle..Je parlais comme ça à pas mal de personne. |
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