« Bonne soirée, à demain » - dis-je à ma patronne avant de quitter la librairie. Lorsque je mis les pieds dehors, je remarquais que l'obscurité était déjà tombée. Ce soir, j'avais été de fermeture à la librairie et j'étais restée pour aider un peu ma patronne avec l'inventaire. Nous avions pas mal avancé et elle m'avait finalement libéré. Je jetais un coup d'oeil à mon portable pour regarder l'heure. Il était presque vingt-trois heures. Je me dirigeais vers l'arrêt où j'avais l'habitude de prendre le bus, du moins depuis que je n'étais plus véhiculé. Au bout de quatre mois sans voiture, je m'y étais habituée. Je jetais un oeil aux horaires, réalisant que j'avais loupé le tout dernier bus. Je soupirais. C'est dans ces moments-là que ma voiture me manquait vraiment. Marcher ne m'enchantait pas vraiment, surtout pas à la nuit tombée. On ne sait jamais qui l'on peut croiser au détour d'une rue. Il restait le taxi, mais la encore, je n'avais même pas de quoi le payer. Je n'avais jamais d'espèces sur moi. La distance à parcourir de Lincoln avenue à High street était plutôt longue, ça allait me prendre au moins une heure. Je commençais à marcher tandis-ce que mes doigts tapotaient sur l'écran tactile de mon portable. Il fallait que j'appelle Wyatt, il allait certainement s'inquiéter. Il m'hébergeait depuis l'horrible attentat à ma voiture piégé. En y repensant, je frissonnais. Je n'étais pas rassurée depuis ce jour-là. Je me trouvais même incapable de dormir correctement. Comment étais-je encore capable de me tenir debout ? Si les premières semaines, le manque de sommeil ne c'était pas fait sentir, je commençais désormais à être vraiment fatiguée. Je me réveillais fatiguée le matin, même quand je parvenais à dormir à un nombre d'heures raisonnable. En général, je tiens pourtant plutôt bien la fatigue et je n'ai pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil. Je collais mon téléphone à mon oreille, trois sonneries passèrent et je tombais sur la messagerie - « Wyatt. » - Je ne m'annonçais pas, car il reconnaîtrait certainement le son de ma voix - « Je viens tout juste de sortir du travail et... j'ai raté le dernier bus. Je vais donc devoir rentrer à pieds. Tu t'es peut-être endormi... » - Je marquais un court silence tandis-ce que le bruit de mes pas raisonnait sur le sol - « J'espère être là dans une heure. Je t'embrasse. » - Je raccrochais et rangeais le téléphone dans mon sac à main. Je marchais d'un pas accéléré, n'ayant pas de temps à perdre ici. Le cœur de la ville était encore assez animé, ce qui m'inquiétait le plus c'était surtout d'avoir à traverser les ruelles moins fréquentées. Quoi que, je ne savais plus vraiment ce qui était le plus dangereux. Le centre ville ou un attentat avait eu lieu le mois dernier ou les ruelles sombres ? Je ne me sentais absolument pas en sécurité et avait vraiment hâte d'arriver. J'espérais que Wyatt me rappelle, peut-être passé tout le chemin au téléphone, peut importe si tout mon forfait du mois y passait. Entendre la voix de mon homme me rassurerait. Je regrettais qu'il ne soit pas avec son téléphone. J'espérais qu'il me rappelle.
J'avais marché près d'une demi heure. Les lumières et les bruits de la ville se trouvaient loin derrière moi, laissant place à l'ambiance sinistre de ruelles désertes. Je détestais cela. Un peu paranoïaque sur les bords, j'avais peur de tomber sur un type mal intentionné. J'aurais beau crié, ici il n'y avait personne. Des éclats de voix attiraient mon attention et je levais la tête dans leur direction. Une voiture était garée sur le trottoir et des silhouettes masculines se dessinaient à côté. Ils étaient tellement bruyants que je pouvais entendre tout ce qu'ils disaient. J'avais l'impression qu'ils avaient déjà pas mal bu et peut-être pris de la drogue. Décidant de ne pas prendre de risque, je changeais de trottoir pour ne pas avoir à croiser leur chemin. Quoi que, je ne sais pas si c'était vraiment une bonne idée. Un des hommes m'avait déjà remarqué et s'exclamait - « Hé bah alors poupée, on t'effraie... » - Les autres éclatèrent de rire. Je n'osais pas regarder dans leur direction. Je les ignorais alors. Ils passeraient peut-être leur chemin si ils remarquaient que je ne leur prêtais aucune attention. J'accélérais le pas - « Où tu vas comme ça, tu veux qu'on te raccompagne ? » - Je ne répondais toujours pas, j'accélérais encore le pas - « Hé ! Putain tu vas répondre ! » - Commença à s'énerver l'une des voix. Je jetais un regard rapide coup d'oeil en coin pour surveiller leur position. L'un des hommes avait contourné la voiture pour traverser, suivi de l'un de ses amis. Pourquoi ils traversaient ces idiots ? Cherchait t-il vraiment à me causer des ennuis - « Vous foutez quoi là les mecs ? » - demandais une autre voix restée près de la voiture. Ils ignoraient la question de leur copain et se placèrent devant moi. Ils me dépassaient de plusieurs centimètres. A en juger par leurs vêtements, c'était des gosses de quartiers. Un des deux avait le crâne rasé, c'est lui qui s'adressa à moi en premier - « Qu'est-ce que tu fous ici ? T'sais pas qu'il ne faut pas se balader toute seule à une heure pareille, poupée ? » - J'essayais de les contourner, mais ils me barraient le passage. Les palpitations de mon coeur s'étaient accélérées. J'avais peur. Qu'allait t-il m'arriver ? J'étais déjà en train d'imaginer le pire. Le deuxième type avait les cheveux bruns et courts, il reprit la parole : « Hé, Mais t'es charmante t'sais ? T'a pas un num ? J'peux te filer le mien. » - Je regrettais de ne pouvoir me servir de mon pouvoir. Ils étaient deux, plus le type resté dans la voiture - « Ptain, réponds connasse ! » - dit t-il en m'agressant derechef - « Laissez-moi passer s'il vous plait. » - J'essayais de garder mon calme, de ne pas montrer l'angoisse qui m'avait gagné. Le type au crâne rasé s'approchait de moi, prêt à me saisir le bras, je l'évitais - « Mais attends poupée, sois pas si pressée, on va s'amuser. »
Dernière édition par Jaymee McKinley le Mar 5 Juil 2011 - 1:35, édité 1 fois
It's Parker Allen
Welcome to Wellington City ﻬ
♠ courrier posté : 71 ♠ crédits : Mistaken / tumblr ♠ wellington suburbs : Store Lane
Enfants – Hey ! C’est vous le monsieur dont tout le monde parle ? Flash – Je ne sais pas mais, en tout cas, soyez plus prudent à l’avenir les enfants, d’accord ? Enfants – Promis Monsieur Flash !!!
Les enfants, quoi de plus mignons et de plus innocents qu’eux ? Bon, j’admets qu’on trouvait parfois de sacrés garnements parmi eux et que, dans leurs mauvais jours, ils arrivaient encore à être pire qu’un adulte. Mais, malgré ça, les enfants restaient des êtres à part ! Tant cela soit-il pour leur innocence ou pour leur fragilité. Sans compter que, généralement, ils vous étaient les plus reconnaissants, un peu à l’image de ces deux garçons que je venais de sauver d’un hypothétique accident de la route. Encore un chauffeur de camion qui roulait depuis trop longtemps et dont la fatigue avait altéré la perception. Heureusement, il avait eu la sagesse de se ranger sur le bas-côté pour reprendre ensuite la route de manière plus consciencieuse. Bon, à sa décharge, les deux enfants n’avaient pas à jouer sur la rue à une heure aussi tardive mais, je ne suis pas un donneur de leçon. Tant que tout se termine de la meilleure façon possible et que personne n’est blessée, c’est le principal, non ?
Mais, pardonnez-moi, j’oublie de répondre à tous mes devoirs ! Vous êtes nouveau lecteur ou bien vous n’avez jamais entendu parler de moi ? C’est que vous devez être nouveau à Wellington ! Néanmoins, pour faire cela dans les règles de l’art, je me présente : Flash, justicier de cette charmante ville, à votre service ! Cela doit maintenant faire deux ou trois mois tout au plus que j’officie en tant que démon rouge au sein de la cité. En effet, j’ai mis du temps avant de prendre ma décision et d’entrer dans une optique de double vie. Ce n’est pas que l’envie me manquait mais, j’avais besoin de temps pour peser le pour et le contre. Jouer au justicier n’est pas sans sacrifices et sans responsabilités ! De ce fait, je ne pouvais me lancer dans une initiative que j’aurais regretté deux jours plus tard, vous comprenez ? Certes, bon nombre d’entre vous me prendront pour un fou qui essaie simplement de copier un simple héros de bande dessinée. Peut-être est-ce un tant soit peu le cas, je ne peux le nier ! A vrai dire, c’est bel et bien parce que je suis fan de Comics que j’ai décidé de me déguiser comme ce héros connu de tous les amoureux de fictions justicières. C’est parce que mon avenir se porte dans cet art illustré qu’il m’est venu à l’esprit d’utiliser ma faculté de Super-Vitesse sous de tels traits. Mais, est-ce important de savoir si cela est réellement de la folie ou non ? N’est-il pas plutôt judicieux de se demander si je n’apporte pas mal de services à la ville ? N’est-il pas plus intéressant de remarquer que mes talents servent la Justice et le bien-être de tous ces citoyens ? Ce que vous êtes, ce à quoi vous ressemblez n’a pas de véritables importances lorsque l’on y regarde bien. Ce qui est déterminant dans la perception que les autres auront de nous, ce seront nos actes, les actions que nous entreprenons et le but dans lequel nous les réaliserons. Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je ne cherche pas à être un héros, un symbole ou la nouvelle personne de confiance de la ville. Tout ce à quoi j’aspire, c’est de pouvoir aider mon prochain. Aider mon prochain et rappeler aux criminels que leurs méfaits ne resteront jamais impunis ! Nous avons une justice, peut-être pas la meilleure, mais que l’on se doit de respecter pour la sécurité de tous !
Voilà, maintenant vous comprenez pourquoi je parcours les rues de Wellington affublé de ses collants rouges en me déplaçant à la vitesse de l’éclair. Tel un rôdeur solitaire, un protecteur insaisissable, je ne cesse de courir à travers chaque axe de la cité pour trouver le nouveau théâtre d’émeutes quelconques ou de criminalités pour faire taire cette folie comme il se doit. Un devoir que je prends très au sérieux, même s’il m’arrive d’y prendre parfois une forme d’amusement, comme en ce moment d’ailleurs. Courant à toute allure, je dépasse motos et voitures sans la moindre difficulté et ralenti quelque peu le temps de venir saluer un couple au volant de leurs véhicules. Je vois bien qu’ils sont surpris de croiser mon chemin et, d’autant plus, de voir que je me déplace sans le moindre effort à reculons tout en soutenant la vitesse de leur auto. J’avoue que j’aime voir les réactions des passagers avant de repartir à toute allure. Un petit plaisir qui ne sert à rien sauf à me faire sourire ! Après tout, il faut bien trouver des petits instants de détente et de légèreté dans son travail, non ? Bref ! Je continuais donc mon contrôle de routine. Tel que c’était parti là, j’oublierais encore de rentrer afin de me reposer, bien que je ne suis plus à ça près non plus ! Voyez-vous, c’est l’un des points très important lorsque vous devenez justicier. Il est important de prendre soin de vous-mêmes, de veiller à votre santé. Mais celle des autres passait avant tout ! Vous n’êtes qu’à la dernière place en termes de priorité et, ce, tant que vous avez suffisamment de force pour tenir debout. Bon, d’accord, j’exagère peut-être en présentant les choses sous cet angle mais, telle est ma façon de considérer mon état, ma fatigue et ma santé. Après, cela est bien évidemment une question d’interprétation et de propre point de vue. Ne sommes-nous pas libre de penser ce que l’on veut et, ce, de la façon dont on le veut quoiqu’il arrive ? Si ce n’était plus le cas, je pense pouvoir tenir la promesse d’être le premier à lutter pour contrer cette absence de liberté, quelle qu’en soit son origine. Ou, encore, pour permettre à cette jeune femme de retrouver la sienne ! C’était la partie la plus ‘ennuyante’ de mon travail si je puis dire. Non pas de sauver des personnes ou encore de charmantes demoiselles en détresse. Mais bien d’être constamment confrontés à de simples imbéciles essayant de se prouver quelque chose ou à des gosses de riches qui ne connaissaient aucunement la limite entre le bon et le mauvais, croyant que même dans leur amusement, tout leur était du… Enfin, que cela me plaise ou non de ne croiser des individus aussi stupides et malintentionné, mon devoir n’en restait pas moins d’aider cette personne… Pour la seconde fois !
Ils étaient trois ! Trois solides gaillards, dont un laissant ses ‘amis’ s’amuser avec leur victime pendant qu’il attendait, adossé sur le capot de sa voiture en tentant de s’allumer une cigarette. Aussi rapide qu’une ombre imperceptible, je vins saisir son briquet sans qu’il n’ait le temps de se rendre compte de quoi que ce soit pour me retrouver directement dans le dos d’un des deux agresseurs.
Flash – Je vois que l’on a encore besoin de prouver le taux de testostérone qu’on a là où je pense ?
Soupirais-je en saisissant celui qui me faisait dos par l’épaule. Se remettant de la disparition de son briquet, celui en retrait observa la scène de manière dubitative pendant que le troisième repoussa sa future victime sur le côté en sortant un couteau de sa poche. Néanmoins, je fus suffisament rapide pour rattraper ma demoiselle en détresse contre moi, avant qu’elle ne s’échoue sur le sol. Allant visiblement bien, je la quittai du regard pour observer mes deux nouveaux opposants.
Flash – Tu n’as rien d’autres pour me menacer ? Alors là, franchement, vous me décevez les mecs…
Lachais-je avec désintérêt et une pointe de provocation. Certainement très loin d’avoir le niveau d’instruction suffisante pour parler correctement, j’entendis l’homme au couteau simplement grogner pendant que l’autre sorti son poing américain. Quelle futilité…
Flash – Et voilà !
Cela avait duré à peine quelques secondes. Je m’étais jeté sur eux en enchainant une pluie de coups aussi rapides que surprenantes avant qu’ils ne se décident à repartir en compagnie de leur dernier comparse. Je veillais à ce qu’ils montent dans ce satané véhicule et qu’ils prennent la clé des champs. Heureusement pour eux, j’étais d’humeur clémente mais, la prochaine fois, leur route s’arrêtera au commissariat si jamais je les reprends. Un avertissement est largement suffisant pour remettre ses idées à place et veiller à ne plus déraper. Espérons pour leur avenir qu’ils en prendront conscience !
J'ai vraiment tendance à m'attirer des ennuis sans le vouloir. Comment allais-je me sortir de là ? Les choses semblaient être mal parties pour moi. Je croisais le regard du type au crâne rasé, un regard à me glacer le sang. J'avais peur de ce qu'ils étaient capables de faire. Je fermais les yeux un instant alors que je sentais une larme coulé le long de ma joue. Est-ce que mon pouvoir était assez puissant pour les faire s'évanouir tous les deux ? Si je faisais cela, le troisième type en serait témoin. Qu'est-ce qui était le pire ? Qu'ils me violent et qu'ils me tuent où que mon secret soit découvert ? Après tout, si il allait raconter cela à tout le monde peut de gens le prendrait vraiment au sérieux, d'ailleurs, il avait tellement bu avec ses copains qu'il ne s'en souviendrait peut-être pas. Il fallait que je me reprenne. Je pouvais me sortir de là ! Je ré ouvrit les yeux, lorsque surgit de nulle part un homme en costume rouge. D'où venait t-il ? Il s'était placé derrière les deux hommes qui me faisaient face - « Je vois que l'on a encore besoin de prouver le taux de testostérone qu'on a là où je pense ? » - laissa t-il entendre en soupirant, saisissant l'un des hommes. Le troisième sorti un couteau pour menacer mon « sauveur » et moi j'étais figée sur place. On me repoussait sur le côté et je manquais de peu de m'écraser sous le choc. Le justicier en rouge me rattrapa de justesse contre lui. Je restais silencieuse, aucune réaction. J'avais même été incapable de crier, cependant, les larmes avaient encore coulés. Mon sentiment d'insécurité s'amplifiait. Est-ce que tous les hommes étaient devenus fous ? Pourquoi certaines personnes font ce qu'elles font ? Pourquoi s'évertue t-ils chaque jour à être en guerre contre le bien, contre la justice ? Le justicier me quittait des yeux pour s'occuper de mes deux agresseurs. L'un deux le menaçait du couteau - « Tu n'as rien d'autres pour me menacer ? Alors là, franchement, vous me décevez les mecs... » - dit Flash, désinvolte et provocateur. Flash, oui, c'était lui. J'avais déjà rencontré cet homme une fois il y'a quelques temps. C'était la deuxième fois qu'il me sauvait la mise... enfin la dernière fois les choses avaient été différent. Je m'étais moi-même débarrassé de celui qui m'importunait. J'avais paniquée, je l'avais touché et vidé de son énergie. Il s'était écroulé sur le sol et ce flash avait vu toute la scène. Avait t-il fait réellement la liaison entre un quelconque pouvoir et l'effondrement du voleur ? Certainement. Spectatrice de la scène, j'avais l'impression de me retrouver devant une fiction. Les agresseurs, le super héros et la pauvre victime. Il était navrant de constater que j'avais le rôle de la pauvre femme fragile et en détresse. C'était la dernière fois que je rentrerais à pieds à une telle heure. Enfin, cela dit, je n'avais pas eu d'autres solutions. Wyatt n'avait pas de voiture et ne pouvait pas venir me chercher, quant à mes amis et parents, je n'allais pas les déranger à une telle heure, non ? En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Flash s'était jeté sur les deux hommes, enchaînant les coups à une allure hallucinante, surhumaine. Finalement, mes agresseurs se décidèrent à battre en retraite. Ils regagnèrent leur voiture avant de partir.
J'avais eu de la chance. Je n'osais imaginer ce qu'il se serait passé si Flash n'était pas arrivé. Le justicier se tournait vers moi - « Rien de casser ? Vous allez bien ? » - me demanda t-il. Est-ce qu'il se souvenait de moi ? Les justiciers viennent en aide à tant de monde que je me demande si ils sont capables de se rappeler de chacun des visages. Pouvait t-il se souvenir de m'avoir surpris en train de causer un évanouissement à un autre homme ? Étant donné sa position, ce qu'il était, je doute qu'il se mette à parler de ce qu'il avait vu de moi. Du moins, j'osais l'espérer. Je n'avais pas envie de me retrouver en une de tous les journaux et de passer sous des microscopes. C'est pour cela que mon pouvoir devait rester secret - « Je... Je vais bien. » - répondis-je quelque peu désorienté. Les justiciers étaient bel et bien devenue une réalité dans notre monde. Je ne me suis jamais intéressée à ses histoires auparavant. Je n'ai jamais lu de bande dessinée, ni vu les adaptations cinématographique des comics et je n'ai jamais rêvé d'avoir des « dons » comme eux. J'esquissais un sourire faiblard. Je lui étais reconnaissante d'être intervenue, consciente que les choses auraient mal tournées si il n'avait pas été là - « Je vous remercies... » - ajoutais-je alors. Allait t-il disparaître aussi rapidement qu'il était arrivé ? Rien que l'idée de me retrouver derechef seule dans cette rue, dans l'obscurité de la nuit m'effrayait. Je ne voulais pas qu'il s'en aille, car je ne me sentais pas la force de rentrer seule après cette scène. Les trois hommes s'étaient peut-être arrêtés plus loin et je pouvais les recroiser. Je ne connaissais pas Flash, mais sa présence me rassurait quelques peu. Je cherchais son regard, ne pouvant m'empêcher de me demander qui il était. Je suppose que comme moi avec mon pouvoir, il voulait que cette partie de lui reste secrète. Si il révélait son identité de tous les jours, il aurait très certainement tous les journaux à ses trousses. Je pensais à Wyatt à qui j'éviterais de raconter toute cette histoire au risque de passer pour une folle. Connaissant mon copain, il ne croyait pas du tout à toutes ses histoires - « Ne partez pas. » - laissais-je échapper, trop effrayée à l'idée d'être seule à nouveau. J'essuyais enfin les larmes sur mes joues, essayant de me reprendre un peu. Il le fallait - « Enfin, je veux dire ça va aller, je vais rentrer chez moi. Encore merci... » - Je décidais volontairement de ne pas lui demander si il se souvenait de moi. Je ne tenais pas à lui rappeler ce qu'il avait vu ce jour-là, je préférais qu'il l'ait oublié. Je soufflais un bon coup dans l'intention de me ressaisir. J'essayais de me convaincre que ça irait, que j'allais rentré et qu'il n'y aurait pas de problème. N'empêche que j'avais hâte d'être arrivé et de m'enfermer à double tour. Wyatt me prendrait pour une folle.
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