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Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable

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Charlie H. Matthews

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MessageSujet: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptySam 4 Juin 2011 - 11:04

One should always be a little improbable

C'est pas possible ! Mais où ai-je bien pu le mettre ?! Je fouillais mon petit appartement depuis plus d’une heure. Il devait être approximativement 4 heures du matin mais je parvenais pas à trouver le soleil. Je sautais au dessus de mon lit et me jetais sur la commode, dernier espoir. Ma chambre ressemblait à un gigantesque dépotoir avec les vêtements balancés dans tous les sens, les planches et les plans étendus partout ou roulé plus ou moins correctement. Mes crayons chutèrent de ma table de dessin et s'éparpillèrent sur le sol. Je jurais un coup et frappais du poing dans le bois de mon armoire avant d'ouvrir le premier tiroir et de le retourner. Je m'étais souvenu de ce bijou d'une façon vraiment stupide, et maintenant il m'obsédait. Je retournais les dernières caisses de bois et fondis en larmes. C'était pas possible, où était ce maudit bracelet ! Plus je réalisais la bêtise de ma crise, plus je m'en voulais et plus je m'en voulais plus je m'énervais... C'était un cycle sans fin. Mes mains se mirent à trembler et je sentis comme une douce chaleur dans ma nuque. Oh non non non ! Je me laissais tomber sur le sol encombré et tentais de respirer calmement. Je n'avais pas envie d'encore faire exploser des choses et de me faire virer de mon appart'. Mon coeur battait frénétiquement dans ma poitrine et je fermais les yeux en comptant les secondes entre chaque inspiration. Un crocodile, deux crocodiles, trois crocodiles, respire... Mes larmes finirent par se tarir et mon souffle s'apaisa. Maudites crises de colère !

Une fois sûre que je n’allais pas faire exploser ma commode, je me redressais. J'avais beau me raisonner, je mourrais d'envie de mettre ce bracelet. Ce petit bijou en argent que Callen lui avait offert pour sa première fête des mères avec l'aide de son papa. Scott. La puissance monta dans mes mains et je du me concentrer sur le souvenir de Callen pour me calmer. La chaine était simple et portait un petit coeur gravé : Maman, je t'aime. C. sur l'autre face, Scott avait fait graver la date de naissance de Callen et nos noms entrelacés. Lorsque la vie nous avait échappé, je ne le portais pas. Je faillis me remettre en colère. Si je n'avais pas cassé le fermoir et quitter la maison, j'aurais l'objet de mon désir entre les doigts à cet instant. Je retirais le t-shirt géant qui me servait de pijama et enfilais un jeans et un débardeur. La nuit était chaude, presque trop pour cette saison. Je sortis par la fenêtre, le balcon donnais sur une échelle qui menait à la ruelle sur le côté de l'immeuble. Plus je marchais et plus j’accélérais. A la fin, je courrais dans les rues comme une cinglée.

Devant notre chez nous ou plutôt ce qui l'était, je m'arrêtais. Mes épaules étaient raides de l'effort et de stress. Finalement, je trouvais la clé cachée toujours au même endroit et entrait en silence. J'avais à peine refermé doucement derrière moi qu'un flot de sensations me frappa de plein fouet. Le parfum de mon homme était partout, mêlé à celui des rancœurs. La lumière tamisée venant de l'extérieur me rappelait la noirceur de mon existence. Un jouet abandonné m’arracha un sanglot. Il fallait vraiment que j'arrête de pleurer comme ça. Je ne montrais jamais de faiblesse devant les autres,n mais il fallait que je parvienne à me caché cela à moi même. Je me glissais en silence dans le salon, mon regard parcourut la pièce à la recherche du coffret en bois. Il renfermais mon petit trésor, ce qui parviendrait à me faire fermer l'oeil ce soir, ce qui m'obsédait depuis ce rêve. cette nuit, Callen m'était apparu. Il me demandait pourquoi je ne l'aimais plus et quand j'avais voulu le rassurer... Mon fils... Il m'avait dit que j'étais partie comme si je lui en voulait en abandonnant son petit coeur. J'avais directement fait le lien avec son cadeau...
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyDim 5 Juin 2011 - 6:35

L'eau traçait de fins sillons sur ma peau. Chaleureuse, elle m'enveloppait à chaque jet. Intarissable. Ma journée , identique aux précédentes, s'était déroulée sans encombre. Bien au contraire, calme , quoique rythmée par les rires des enfants avec lesquels je travaillais. Je prenais presque plaisir à vivre cette existence. Simple. Sans attaches. Mes yeux fixèrent instinctivement l'anneau que je portais au doigt. Je n'avais pas vraiment eu la volonté de l'enlever. Gardant au fond de moi l'espoir infime qu'elle me reviendrait. Je savais ce souhait onirique, nous n'étions plus les mêmes. Nous n'étions plus deux. Nous avions choisi des chemins si divergents.

Une douleur me prit au bras, dans l'après midi j'étais venu en aide à un jeune suicidaire en guérissant ses blessures. Il s'était lacéré , s'automutilant en guise de punition. Cet adolescent vivait dans les bas quartier, entouré d'un père, d'une mère , tout deux toxicos. Si seulement, il savait qu'autour de lui , bon nombre de gens auraient voulu lui servir de parent. J'aurais voulu. Moi qui avais perdu mon fils. Il aurait eu sept ans. Un sourire s'était imprégné sur mon visage, inconsciemment. Le souvenir du petit bonhomme s'immisça dans mon esprit. Callen , tu feras toujours parti de ma vie.

Attrapant une serviette qui trainait là, je sortais de sous la douche. Il était tard ou plutôt tôt, dans les environs de quatre -cinq heures du matin, la dernière fois que j'avais jeté un coup d'œil à ma montre. Je n'arrivais pas à dormir sans somnifères et manque de bol : je n'en avais plus. Mon rendez-vous avec le médecin étant programmé dans quelques jours, je devais attendre jusque là. Enfilant un bas de pyjama, j'entrepris de me rendre dans la chambre à coucher quand un bruit atypique m'alerta. Il provenait du bas. Étrange, avais-je pensé , j'étais persuadé d'avoir fait les vérifications avant de monter.

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Tant pis, je n'avais plus rien à perdre. Seulement, cet espoir, vous savez celui qui sommeillait en moi me poussa à aller voir.Et si ?

Je descendis alors, il faisait noir. La porte n'avait pas été fracturée. Aucun carreau n'était brisé. Il y régnait un silence de mort. Je me crus devenir fou. Un bref instant son essence était venue caresser mes narines. J'avançais alors d'un pas rapide vers le salon, je ne fus même pas surpris en la voyant. Son corps , matérialisé devant moi. Cette silhouette élancée qu'il m'arrivait si souvent de prendre dans mes bras. D'instinct , j'aurai été poussé à le faire. Je me retins. J'avais appris à la détester, j'avais appris à la condamner. J'avais appris à mes dépends à quel point je l'avais aimé...Charlie.

-Je pourrai savoir ce que tu fais là ?

Comment avait-elle réussi à pénétré chez nous moi ? Mais surtout pourquoi était-elle là ?


Dernière édition par Scott Ross Matthews le Mar 7 Juin 2011 - 7:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyMar 7 Juin 2011 - 2:48

Alors que mon regard faisait le tour de la pièce, mon cœur manqua soudain un battement. J'étais à la maison... Enfin, là où j'avais cru trouver mon chez moi. Il était trop tard pour les regrets et de toute façon, ce n'était pas mon genre. Même si ce soir, j'étais un peu perturbée par mon cauchemar, ma course frénétique et l'air chargé de souvenirs, il n'était pas question de changer d'avis. Mes doigts caressèrent le dossier du divan et je fermais les yeux une seconde. Je devais me rappeler et vite. Avant qu'il arrive. Avant qu'il m'entende. Avant qu'il ne gâche tout encore une fois. Cette maison me manquait mais c'était tellement dur de ne pas y entendre la voix de mon fils, de notre fils qu'il avait abandonné. Je en sais trop pourquoi je m'étais mise cette idée en tête. Je suppose que personne n'aurait rien pu faire... Mais il était avec lui... Pourquoi Callen avait-il péri dans cette maudit chute de météorites ? Pourquoi Scott était-il toujours là ? Horrifiée, je compris que ma pensée était complètement immonde. Jamais je ne pourrais souhaité d'avoir perdu mon âme soeur plutôt que mon enfant. Ame-soeur... C'était bizarre de toujours le considérer ainsi... Pourtant, c'était ce qu'il était, malgré nos différences, nous étions heureux ensembles. Maintenant... Que restait-il de cette histoire ? Deux personnes ravagées. Sauf que lui ne semblait pas atteint... quand j'étais là, il se souciais de ma folie alors qu'il aurait du lui aussi sombrer. Comment pouvait-il ne pas regretter Cal' ?

La colère gronda en moi comme le jour de mon départ. Il n'avait pas à régir ma vie alors qu'il aurait du avoir difficile de garder la sienne hors de l'eau. Mais non, Monsieur l'avocat avait toujours eu les pieds sur terre et un aplomb qui faisait frémir. N'avait-il pas de coeur ? J'ouvris un placard, sur l'étagère du haut se trouvait mon coffret, couvert de poussière. Alors que je tendais la main, un bruit suivi d'une voix sèche me firent sursauter. Je portais mes doigts à l'alliance que je portais sur un lien de cuir autour du cou. Je suis chez moi, t'as pas à me parler sur ce ton et je fais ce que je veux ! C'était sorti tout seul. Mon cerveau n'avait même pas eu le temps d'ordonner à ma bouche une réplique plus réfléchie. Je le toisais du regard. Mes mains tremblaient légèrement. Tout mon corps rêvaient de se retrouver contre le sien, mon âme en revanche avait envie de lui arracher les yeux. Je lui tournais le dos et m'étendis vers mon trésor. Cette position me rendait vulnérable mais je l'imaginais mal me faire du mal. La seule violence entre nous était l'acidité des mots, même si j'avais un désir fou de le frapper jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Je ne parvenais pas à l'atteindre, il me manquait deux millimètres. En temps normal, j'aurais murmuré quelques mots à son oreille et Scott m'aurait aidée. Seulement là, je ne voulais plus de son aide, je ne voulais plus être assez faible pour tomber dans son jeu.

Le bousculant au passage, j'attrapais une chaise et la trainait vers l'armoire. J'en reviens pas que tu laisses tout pourrir dans ma maison. La dernière tablette était pleine de poussière et d'araignée.
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyMar 7 Juin 2011 - 8:42

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Cette proximité soudaine m'irritait. Elle était là, devant moi. Là, où elle se tenait déjà le matin même du jour où elle avait claqué la porte et baissé les bras. Devant moi comme si de rien n'était. Comme si ces trois ans n'étaient pas passés. Comme si elle avait encore le droit d'entrer en ces lieux. "Je suis chez moi, t'as pas à me parler sur ce ton et je fais ce que je veux !". Non, elle n'était plus chez elle. Lors de son départ , elle avait clairement tiré un trait sur nous. Sa vie avec moi et NON ELLE N'ÉTAIT PLUS CHEZ ELLE.

- Tu te trompes.

Je gardais mon calme, serrant la mâchoire tentant de ne pas perdre pied devant elle. Les bras le long de mon corps. Les poings contractés. Rien qu'un seul coup aurait pu me soulager. Je ne pouvais pas. Elle m'était bien trop précieuse. Je ne voulais pas exploser devant elle. Lui cracher ma frustration à la figure. C'est pas l'envie qui manquait pourtant. Alors, je la fixais, d'un regard insistant. Elle, son corps, tirant davantage pour attraper un coffret haut perché sur une étagère. J'avançais d'un pas, rebroussant chemin après mûre réflexion. Quelle se débrouille après tout ! Je n'allais tout de même pas agir comme un époux. Je n'allais pas la protéger. Je n'en avais pas envie mais je le désirais, violemment. Lorsqu'elle se tourna vers moi, les sourcils froncés, je pus distinguer dans ses yeux une lueur étrange, mélange de sentiments contradictoires. Et moi alors ?!
Avec célérité, son épaule vint vite presser contre mon bras, percutant. Aie, je jetai alors un regard à mon avant bras qui saignait. Conséquence stupide de la guérison que j'avais effectué dans l'après midi. Elle se contrefichait de moi et moi, d'elle. Non ?

Attrapant une chaise , elle la traina jusque l'armoire, remarquant au passage combien notre maison était mal entretenue..."tu laisses tout pourrir dans ma maison". S'en était de trop, il fallait que je réagisse.

- Ma maison.

Elle avait un certain culot de se prétendre encore chez elle après tout ce temps à vagabonder je ne sais où. Dans les bras d'autres hommes. Cette idée me mit hors de moi. J'ajoutais , le ton rauque grand signe de nervosité :

- Écoutes, j'ai eu une longue journée alors fais ce que tu as à faire et débarrasses le plancher !

Je m'étais fait violence pour ne pas lui sommer de manière familière de ne plus remettre les pieds ici. Un bon ' dégage de là ou j't'explose la tronche ' n'aurait pas été superflu. Mais je n'y arrivais pas. Vous savez, lui interdire de ne plus revenir. Parce que fielleuse comme elle était, elle m'aurait pris au mot et en toute franchise, j'espérais la revoir. Encore et encore. Être dérangé en plein milieu de la nuit , en faite à n'importe qu'elle heure . La fioriture, elle m'avait bien eu.
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyLun 13 Juin 2011 - 21:50

Je ne sais pas si je pensais trouvé la maison vide ou si j'avais besoin de cette confrontation. Je ne croyais pas avoir imaginer cette rencontre comme facile mais je n'imaginais pas la violence des sentiments opposées et électriques qui s'affrontaient en moi. A chaque fois que nos regards se croisaient, j'avais l'impression que j'allais me jeter sur lui. Seulement la question était : pour faire quoi ? Une part de moi éprouvait un violent désir, presque douloureux. C'était une déchirure d'avoir si longtemps séparés nos deux corps. Le destin nous avait réunis et -même si ça fait cliché- nous avions toujours su que nous étions fait l'un pour l'autre. Pourtant, la vie avait d'autres projets. Aujourd'hui, il était impossible pour nous d'être dans la même pièce sans se déchirer. Je lui jetais un regard noir quand il insista sur le fait que ce n'était plus ma maison.

J'encaissais en silence et revenait vers l'étagère. Cette fois, je ne lui rentrais pas dedans. Je remarquais du sang qui perlait sur sa peau, comme sorti de nul part. Cette vision m'adoucis une seconde seulement. Scott avait le don de tout gâcher, toujours. Il avait brisé ma vie en me faisant croire au bonheur. quel salaud ! Maintenant il osait me dire que je devais dégager de chez lui ?! Cet endroit c'était aussi chez moi ! J'y avais élevé mon enfant pendant que lui bossait comme un abruti dans son cabinet d'avocats débiles. Il avait le culot de me dire que cette maison n'était pas à moi alors que je l'avais choisie pour la barrière qui entourait le jardin, que j'avais fait en sorte que cet endroit devienne un lieu hors du temps et de l'espace pour Callen. S'il avait été ici, jamais mon fils ne m'aurait été arraché. Mais pour une fois il était avec son père. Une flamme brilla dans mes yeux et je tentais de retenir le picotement dans ma nuque. Tu as eu une dure journée ? Pauvre chou ! J'en ai rien à faire de ta journée. La mienne a été un enfer et tout ça c'est ta faute ! Je dégagerais pas ! Si tu en as assez de moi, toi t'as qu'a viré ton joli cul de là ! Moi je reste et je compte bien récupérer ce qui m'appartient et une moitié de cette maison n'est pas à toi ! Je récupérais la boite, l'ouvrant vivement. Mon trésor s'y trouvais, je le glissais vite autour de mon poignet et balançais la boite. Je suppose que ça te dérange pas si je laisse le chantier puisque t'as l'air de t'en foutre.

Je sautais de ma chaise et retombais avec légèreté, le toisant d'un regard impérieux. Mon regard s'attarda sur ses bras. Une seconde, j'eu envie qu'il les noue autour de moi comme avant, qu'il m'embrasse et apaise ma peine. Mais c'était impossible. Jamais plus rien en serait comme avant. Pousse-toi que je passe. J'ai pas envie de te faire encore un bobo. Je désignais son bras avec un sourire.

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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptySam 18 Juin 2011 - 4:17

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Son regard vint alors me couver avec hargne, ses lèvres remuèrent m’offrant une prose pleine de rage démontrant ce que je supposais depuis un certain temps déjà : elle me tenait pour responsable de son malheurs. Je le savais depuis si longtemps mais j’espérais que ce ne soit qu’un mauvais passage. Une période d’essai. Rien de tout cela et puis bordel pourquoi s’évertuait-elle à vouloir garder une place dans ma vie ? Quand enfin je décidais d’aller de l’avant : elle revenait, s’immisçant dans mon champ de vision. Accaparant tout le cadre : depuis maintenant presque dix ans, il n’y avait qu’elle. Il fallait que je l’ampute de mon existence, de manière définitive, du moins : efficace « Mon joli petit cul est resté ici durant tout le temps où tu es partie Charlie le tien en revanche n’appartient plus à ces lieux même si tu y as laissé des souvenirs ». Elle attrapa alors la boite qu’elle recherchait désespérément…lorsque mes yeux se posèrent sur l’objet de son désir, je ne pus réprimer un soupire, elle ne pouvait oublier son passé moi-même je ne le pouvais pas mais peut être devrait-elle ne serait-ce qu’essayer. Puis un léger sourire vint prendre place sur mon visage, ce bracelet, nous l’avions choisi à deux avec Callen lors d’une sortie en l’honneur de la fête des mères, il aimait tellement sa maman. Moi aussi, hélas . « Je suppose que ça te dérange pas si je laisse le chantier puisque t'as l'air de t'en foutre. » Si ça me dérangeait ? Affirmatif. Mais je ne voulais pas créer encore plus de tension qu’il n’y avait déjà, je me retins me pinçant les lèvres : barrant la route aux méchancetés qui ne demandaient qu’à être dites. Une douleur vive me lançait au bras, les lacérations commençaient à prendre forme petit à petit, elles avaient été profondes telles qu’une heure dans cette situation lui aurait coûté la vie, j’étais allé aider l’adolescent avec urgence, sa petite amie pleurant les larmes de son corps en face de moi. Je n’y pouvais strictement rien : j’étais animé d’une envie sincère d’aider mon prochain. Mais mon don, me jouait des tours …augmentant en gravité à chaque fois « Pousse-toi que je passe. J'ai pas envie de te faire encore un bobo » Désignant mon bras, un sourire en coin étirant ses lèvres. A quand remontait la dernière fois que je l’avais vu sourire ? Ce sourire qui – entre autre – m’avait littéralement fait craquer et qui désormais se faisait si rare, en ma présence, du moins. Elle se trompait, le bobo qu’elle m’avait infligé était davantage douloureux et invisible ancré au tréfonds de mon être, pas qu’une vulgaire blessure, plus qu'une mutilation. Je demeurais planté là, amenant mon bras plus près, il me fallait un bandage au plus vite, peut-être même quelques sutures. « Tu es incapable de me faire du mal chaton » je prenais un risque en l’appelant ainsi, un surnom que je n’avais plus eu d’occasion d’utiliser. Elle aimait ça avant, aujourd’hui : elle aurait voulu m’arracher les yeux pour l’avoir prononcé. Je voulais provoquer une réaction vive de sa part, là, à 4 heures du matin. Un duel, un meurtre, peu importe tant qu’il y aurait eu des coups, peu importe tant qu’il y aurait eu des mots. Peu importe tant que je pouvais jouir de sa présence quelques minutes encore. Non, je me dirigeais vers la cuisine prêt à appliquer sur mes plaies un remède, prêt à être suivit si son cœur de pierre le lui disait. Bon sang, je la haïssais vraiment d’être aussi irresponsable. Je me haïssais vraiment d’avoir été assez con pour succomber à son charme. Fausse rebelle, mauvaise épouse : elle n’affichait que des défauts. Crève Charlie, meurs que je puisse vivre à nouveau. Dans cette cuisine équipée, le plan de travail était dans un sale état : des prospectus tronaient dessus, des assiettes lavées mais non rangées. Des bocaux vides. Des photos décrochées du frigo. Il y faisait froid , bizzarement j'y trouvais une contenance. Moi qui m'étais subitement senti chaud quelques minutes auparavants.
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyMar 28 Juin 2011 - 10:32

Comment était-ce possible ? Comment pouvait-on détester un homme jusqu'à en avoir envie de le détruire et en même temps l'aimer d'un amour dévastateur ? C'était ce que je ressentais pour Scott. Il serait toujours l'homme de ma vie. Après tout, c'était lui qui m'avait sortie de la misère qu'était ma vie, il m'avait aidé à me surpasser, à devenir meilleure, plus fiable... Pour ce que cela m'avait apporté... J'ignorais totalement comment gérer mes sentiments contradictoires. Comment apprendre à ne plus voir en lui un protecteur, un ami ? Le pire, c'était que je n'avais même pas besoin de me forcer : je posais les yeux sur lui et ne voyais rien. Un trou noir. Ce vide me brisait le cœur, il m'arrachait les stipes, j'avais envie de hurler, de cogner... Pourvu que ce néant disparaisse. Je réalisais soudain que c'était mon coeur, cette chose noire, inexistante. Il l'avait emporté, il l'avait fait disparaitre. Il m'avait promis que je serais heureuse, il m'avait promis que jamais on ne se séparerait... Pourtant, il y avait eu ce moment où je n'avais plus pu rester. Je n'y arrivais plus, c'était trop dur de le voir, de remarquer en lui certaines manies... Celle que Callen lui empruntait... C'était un calvaire de se souvenir... Je me rappelais d'un film que nous avions vu au cinéma tous les deux : Etrenal Sunshine of the Spotless Mind. Je me souvenais avoir pensé : jamais je ne le détesterais assez pour vouloir que plus rien ne me reste, pas même les petits instants de bonheur, jamais je en veux qu'à sa place, il n'y ai que le vide... Aujourd'hui, c'était pire que tout : il avait disparu mais il était partout, il me faisait souffrir mais je ne pouvais respirer sans lui, j'avais envie de le tuer et de me ruer dans ses bras...

Quand il m'appela chaton, je sentis mon corps entier se révulser. J'avais la nausée, ma tête menaçait d'exploser. Tu ne sais pas ce dont je suis capable. Je savais que mes lèvres tremblaient mais je ne voulais pas qu'il le voit. Après tout, il avait raison, j'avais choisi de partir et de ne jamais revenir. Pourtant, cette saloperie de babiole m'avait ramenée vers cette maison, vers cet homme... Là où resterait toujours mes sentiments, ma compassion et tout ce qui rend une enveloppe charnelle plus humaine. Un picotement naquit dans ma nuque et je sentis mes poils se hérisser. Pas ici ! Pas dans cet endroit où Callen avait grandi ! Je posais les yeux sur le bijou en or blanc et automatiquement, mon don se calma. C'était nouveau autant de contrôle... Je le suivis dans la cuisine, je ne sais même pas pourquoi. Quand nos regard se croisèrent, j'y lus quelque chose d'affreux, quelque chose qui brouilla ma vue. Une unique larme coula sur ma joue et je me ruais sur lui frappant de mes poings fermés sa poitrine, ses côtes, son estomac. Une vraie hystérique. Enfoiré ! Arrête de me regarder comme si j'étais qu'un parasite ! T'es vraiment une ordure ! Je n'arrivais pas à me calmer. Le pire, c'était qu'il ne semblait même pas réagir. Finalement, je m’effondrai à genou sur le carrelage, épuisée, tremblante de colère. Il n'avait pas fallu longtemps, je ne dormais presque plus, mes forces tenaient à un peu de rage et de remord.

Je levais les yeux et remarquais seulement l'alliance à son doigt. Ton bras saigne... Je posais la main sur son avant-bras et y enfonçais mes ongles et cautérisais la plaie, prenant soin que cela soit très lent et douloureux. L'électricité entre nous n'avait pas disparu, je sentais mon cœur battre comme jamais. Je compris alors que j'aimais le détester, que ces conflits me permettaient de rester en vie mais que jamais ne disparaitrais le désir que j'avais pour lui.
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyMer 29 Juin 2011 - 1:43

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J’entendis bientôt sa respiration derrière moi. Je me tournais d’un geste vif, portant mon regard sur elle. Pourquoi cherchait-elle autant le conflit ? Pourquoi n’était-elle pas partie ? Sans que je ne la vis venir, elle s’était élancée sur moi, frappant de toutes ses forces contre mon torse , transformant sa frustration en maux. Elle voulait se défouler ? Peut-être, ses coups me firent un mal de chien. Même si ça n’était pas réellement leurs impacts qui avaient eu cet effet sur moi. J’essuyais cette rafale sans riposter. Je n’avais pas la volonté. Mon cœur s’était emballé sous son contact. Mes veines pulsaient sous ma peau tandis que mon regard l’enveloppait toute entière. Lorsqu’elle s’effondra, j’en fis de même. Mon corps suivait le rythme imposé par le sien, elle semblait si faible, si fragile et si désarmée. Je m’agenouillais. La fraicheur du carrelage m’octroya ce dont j’avais besoin pour calmer ma fébrilité. « Ton bras saigne... » Chuchota-t-elle, transformant sa main en instrument de torture, ses ongles enfoncés dans mon bras, elle cautérisait ma plaie. Comment ? Je ne me posais pas la question. Tout ce qui m’importait à cet instant c’était elle, cette proximité, son souffle si proche. C’est dans ces moments de faiblesses que l’on perd totalement l’esprit, nos pensées se brouillent et on finit pas commettre l’irréparable, dire ce qu’il ne faut pas dire : « Reviens-moi » soufflais-je, tandis que je m’emparais délicatement de son visage. Réalisant une légère pression sur sa joue encore humide. Ses iris bleus me fixaient avec intensité, je pus y lire du désir, de la haine. Pas une seule trace d’amour. Où était donc passé son amour pour moi ? Passé à la trappe ? Dévié vers un autre, peut-être ? Pourquoi donc avais-je ouvert la bouche ? Je regrettais mes paroles devant son absence de réponse. Elle ne m’aimait plus. Du moins, c’était l’impression qui m’habitait sur le moment, m’octroyant une terrible angoisse : si je la perdais elle aussi, définitivement ? Que me resterait-il ? J’avais déjà perdu mon fils. A quoi ma vie se résumerait, si elle aussi en sortait de manière irrémédiable ? Je prenais mes distances, m’éloignant tout à coup. Je détournais les yeux sur un point fixe, tout sauf elle. Elle était une plaie, oui, ma plaie. Cette plaie qui ne voulait décidément pas cicatriser. « Ton silence est éloquent, pars pendant qu’il en est encore temps ». Qu’aurais-je pu énoncer de plus ? Ridicule, je me sentais. Dépourvu de jugeote. Con, d’avoir osé espérer.
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyJeu 30 Juin 2011 - 11:14

Son corps contre le mien. Brûlant. Ses doigts contre ma peau. Mes lèvres tremblantes. Ses veines saillantes. La courbe de son cou. Ses lèvres si proche des miennes. Nos deux corps échoués comme des épaves. Épaves de notre amour perdu. Perdu ? Pas pour moi. Ce sentiment me tue de l'intérieur mais personne ne peut le voir. Pas même lui. Toute ma vie je serais amoureuses de Scott Matthews. Toute ma vie, je rêverais d'être dans ses bras, la tête posée sur son épaule, le cœur battant au rythme du sien. Jamais je ne pourrais aimer avec cette intensité... Je m’accrochais à son regard. Mon souffle se coupa alors que nos yeux se croisaient. Nos âmes étaient brisées. La perte était telle, la souffrance si grande. Comment pourrions-nous nous en remettre l'un sans l'autre ? Pourtant je savais qu'être à ses côtés m'était impossible. J'arrêtais les larmes avec énervement. J'avais essayé de garder mes distances mais à quoi bon. Nous étions là, écroulés dans la cuisine, proches à sentir sa respiration sur ma peau, fébriles. Je manquais un battement de cœur lorsque ses mains se posèrent sur mes joues. J'allais moi-même à la rencontre de ses paumes, logeant mes pommettes contre ses doigts. Reviens-moi J'en avais rêvé... Mais c'était impossible. J'étais moi-même perdue. Même si je l'avais voulu, jamais je n'aurais pu retrouver le chemin vers lui.

Haine. Souffrance. Peine. Son regard me brisa le cœur. Je l'avais blessé dans sa chair en gardant le silence. Mais que pouvais-je dire ? Lui aussi savait très bien que ces mots n'étaient que des fantômes... Quand il recula, ses traits se crispèrent. Il serra les poings et soudain, mon univers s'écroula. Callen avait copié cette attitude lorsqu'il faisait l'enfant gâté. Cette image me poignarda. Je me relevais et le toisais. Non, je ne partirais pas ! Et arrête de changer d'avis toutes les trente secondes !! Je me collais violemment contre lui, enroulant mes bras autour de ses hanches, pressant mon corps contre le sien. Je murmurais à son oreille. Tout est de ta faute... C'est toi qui m'a laissé partir et maintenant, c'est toi qui fait tout pour me garder au loin ! Je posais mes lèvres sur les siennes. Un goût de sang emplit ma bouche lorsque je le mordais. J'aurais du fuir quand je t'ai rencontré... Mais jamais tu ne m'as laissé aucun choix... Je le repoussais avec violence, sentant des picotements dans la nuque. Quand je sentais son corps contre le mien, je savais, je sentais que tout ce qui le gardait attentif, c'était ça. Cette relation de désir et haine. L'espace d'un instant, je le vis comme tous les autres hommes, attirés par mon physique, et ce fut au tour de mon âme de se briser...
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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyVen 15 Juil 2011 - 1:47

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Sa poitrine contre mon torse, son souffle sur mon oreille. J’étais la girouette, elle était celle qui campait sur ses positions ? Le monde ne tournait plus rond, bizarrement, je prenais plaisir à être perdu. « Tout est de ta faute... C'est toi qui m’as laissé partir et maintenant, c'est toi qui fais tout pour me garder au loin ! » Subitement, ses lèvres contre les miennes, un contact agréable suivit d’une douleur vive, elle m’avait mordu la chienne ! Tandis qu’elle me repoussait avec rage, elle m’accusait, me faisait des reproches, je ne lui avais laissé aucun choix ? Vraiment ? Etais-je vraiment si condamnable ? J’étais celui qui pliait sous les remarques et elle alors ? Elle avait été si importante pour moi, elle le demeurait encore. Je n’avais plus rien, il me restait elle. Sa rancœur, la mienne, sa haine, la mienne. J’étais persuadé qu’il y avait encore un nous dans cet immense n’importe quoi dans lequel nous coulions tête la première. « PARS, BORDEL ! PARS ! » Je la fixais avec fureur, hors de moi, elle n’était pas toute sainte dans cette histoire, elle était celle qui m’avait promis des choses, celle qui avait failli à sa parole, celle qui croyait que j’étais le meurtrier de mon propre fils. NON ! Non, je n’étais que l’imbécile qui était allé le récupérer à l’école. Celui qui ne travaillait pas tard ce jour-là. Elle était celle qui avait préféré boucler un dossier assise gentiment devant son bureau, ici, à l’étage. J’avais juste joué mon rôle de père. Je voulais juste être un bon père, moi. Rien d’autre. Un bon père, un bon mari. Apparemment, j’avais échoué. C’est vrai, je m’étais rétamé, lamentablement. Debout, pathétique. Son regard sur moi, horrifié : « Tes choix, tu les as fait toute seule, Charlie » commençais-je la voix devenue rauque : « Tes choix, tu les assumes » je tentais misérablement de contenir le flot de parole qui ne demandait qu’à être libéré : « Tu es une lâche…tu n’as jamais été capable de tenir parole » je la vis serrer les poings tandis qu’un sourire pervers fendit mon visage. Je prenais un plaisir déplacé à la voir souffrir, je ne me reconnaissais pas. Je voulais la pousser à bout, je faisais mon effet. J’étais moi-même à bout , je voulais la giflé, la cogner de toutes mes forces, lui faire autant de mal que ce que je subissais , elle me détruisait cette garce : « Si Callen est mort, c’est parce que tu m’as demandé d’aller le chercher » je la vis sur le point d’exploser , je marquais un temps de pause et ajoutais : « C’est donc de ta faute ». Ca y est, j’ai dégoupillé la grenade, pensais-je à l’instant loin de me douter de ce qui allait m’arriver.« Tu sembles avoir passer à la trappe ce petit détails »
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Charlie H. Matthews

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MessageSujet: Re: Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable Scoot&Charlie ♦ One should always be a little improbable EmptyMar 19 Juil 2011 - 3:21

« PARS, BORDEL ! PARS ! » Rêve ! J'avais de plus en plus de mal à contrôler ma voix, mes larmes et mon pouvoir en même temps. Bon dieu ! J'avais vraiment envie de le tuer ! Et en même temps de le coller contre un mur pour que tout redevienne comme avant : passion et amour... C'était le plus simple. Notre toute première nuit avait été comme ça. C'était sans doute l'instant le plus simple de toute cette relation d'autodestruction. La douleur m'étouffait dés que j'étais à ses côtés mais loin de lui, le monde ne tournait pas. Ma vie semblait engluée dans une sorte de spirale impossible : rester ou partir me tuerait alors je gardais une main sur la porte, un pied dehors et le regard tourner vers ce déchet d'amour qui demeurait... Je me laissais tomber sur une chaise de la cuisine, le défiant du regard. Oh non ! Il ne me mettrait pas dehors ! Jamais ! Pas question mon beau ! Pourtant, il connaissait par cœur les mots blessants, ceux qui me feraient fuir et mourir dans un océan de larmes et de souffrances. Comment peut-on se faire tant de mal, peut)on se pardonner un jour des déchirures si intenses ? J'avais du mal à le croire et pourtant, une part de mon être rêvait de faire la paix, de retrouver cette étreinte chaleureuse, ces lèvres douces sans violences... Ma gorge se serrait, mes doigts crépitaient presque tant j'étais tendue.

Il avait raison... J'avais choisi de le laisser m'embraquer dans cette histoire de mariage, dans cette histoire de sentiments. je n'étais pas du tout comme ça à la fac et pourtant, j'avais complètement accepté de m'en remettre à lui... Il m'avait promis de ne jamais me faire de mal, ça avait été les mots magiques. Quand il avait prononcé cette phrase anodine, ces yeux semblaient si vrais, si francs... Mais tu le savais... Tu savais pertinemment que je n'étais pas fiable... Je suis peut-être lâche mais toi tu es un traitre ! Tu m'avais juré que je serais heureuse, que tu ne me laisserais jamais, que tu ne me blesserais jamais... Scott... Et je te croyais... Mes poings se serrèrent. Je ne m'attendais pas du tout à ce qui viendrait ensuite. Jamais je n'aurais cru qu'un mot puisse faire autant de mal. Jusque là, nous en étions rester à la violence. Là, le coup m’assomma complètement. Oui. J'étais la cause de la mort de mon fils. Tous les deux nous étions coupables... Le monde était coupable, cet monstrueux extraterrestres en étaient la cause...

Je me repliais sur moi-même, heurtée jusque dans mes tripes. Même les larmes s'étaient arrêtées, brisées. Mon corps entier m'abandonnait. Comment avait-il osé sortir cette carte alors que depuis l'accident, la seule chose qui me permettait de ne pas m'effondrer, c'était de rejeter tout sur lui ? En me voilant la face, en dissimulant cette culpabilité, j'étais parvenue à me reprendre en main... Mais entendre ces mots dans la bouche de l'homme à qui j'avais tout donné me ramenait brutalement la vérité. Lentement, je relevais la tête, plongeant dans son regard intense. C'est à ce moment là que tous les meubles de la cuisine hormis la chaise sur laquelle j'étais lovée prirent feu quelques secondes avant d'exploser.
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