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Kate/Izzie ▬ you're mine tonight

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Isobel Williams

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MessageSujet: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 31 Mai 2011 - 10:45




« Vas-y, pointe un restaurant au hasard parmi la liste et on ira. » - lui avais-je dis, le sourire aux lèvres. J'étais réellement heureuse de pouvoir passer une soirée entière avec ma petite amie. C'était tellement rare d'avoir la soirée complète à passer ensemble. Kate avait très peu de soirs de libres. Je lui avais proposé d'aller manger à l'extérieur pour une fois au lieu de rester à la maison. Nous n'étions pas sortis depuis un moment, alors autant en profiter, n'est-ce pas ? Je laissais la jeune femme tirer au sort un restaurant. J'avais eu cette idée, trouvant plus amusant de choisir au hasard, plutôt que d'aller dans un endroit que nous connaissions déjà. C'était bien de découvrir de nouvelles choses parfois. Nous prenions ma voiture, direction la coeur de la ville. Le restaurant ne se situait pas dans les quartiers aisés. Cependant, j'avais vérifié que le quartier ne soit pas trop dangereux, loin de moi l'envie de me retrouver parmi la racaille. Les délinquants m'ont toujours fait peur. Nous arrivâmes à destination après plusieurs minutes. Je garais mon véhicule avant d'en sortir. Je me tournais vers ma copine, lui prenant la main - « Spécialités mexicaines. Ça à l'air pas mal... enfin j'espère que ça l'est. » - dis-je avant de pénétrer à l'intérieur du restaurant. L'endroit était plutôt étroit, assez petit ce qui donnait une ambiance assez intimiste. Le restaurant était assez modeste, loin de tous les artifices des lieux chics. Dans l'ensemble, cela me paraissait plutôt bien. J'avais beau être issu d'un milieu aisé, ce n'est pas pour autant que je ne côtoyais que les quartiers chics. Bref. J'avais téléphoné avant de partir pour réserver une table, histoire de ne pas venir pour ne rien avoir. Enfin, je pouvais toujours essayer de me servir de mon pouvoir. Je refoulais cette pensée. Ce n'était pas bien. Un homme vint nous accueillir - « J'ai téléphoné pour réserver au nom de Williams. » - « Oui, suivez-moi, c'est par ici. » - dit t-il, lançant un regard et un sourire charmeur à ma compagne. Je ne pus m'empêcher d'entendre ses pensées, mais je crois que j'aurais pu les deviner sans avoir à lire dans son esprit. Ma copine lui plaisait et l'avoir dans son lit ne l'aurait absolument pas déranger - « Hé ! » - laissais-je échapper, lorsque je l'entendis penser à mettre ma copine dans son lit. Les hommes sont t-ils tous aussi obsédé ? Il faut dire que Kate est une femme incroyablement belle, sexy et désirable. Elle attire les regards et cela n'a rien d'étonnant. J'étais fière de l'avoir à mes côtés. Je pouvais narguer les autres, car c'était moi qui était avec elle, moi qu'elle aimait et j'étais la seule à pouvoir la toucher... du moins je l'espère bien. Je plaisante. Je fais confiance à ma copine. La base d'un couple est la confiance. Je me demande comment elle s'en était sortie pour gagner ma confiance. Après ma relation avec Jackson, ce n'était pas gagné. Le serveur avait du me prendre pour une folle. Je n'avais pas pu m'empêcher de lâcher ce « hé », mécontente des pensées du jeune homme. Je lançais un regard à Kate (qui devait bien savoir que j'avais entendu les pensées du serveur). Nous nous installâmes à une table, le serveur nous donnant les menus avant de s'éloigner - « Je suis sûr que toi aussi, tu sais à quoi il pensait... c'était pas difficile à deviner. » - dis-je à Kate, un sourire dessiné sur les lèvres - « Tu penses qu'il ferait quelle tête si il nous voyais nous embrasser ? Ça lui remettrait peut-être les idées en place... quoi que je ne sais pas si c'est une bonne idée, il se mettrait peut-être à fantasmer. » - Après tout, quel homme n'a jamais fantasmé de voir deux femmes s'embrasser, se faire l'amour ou même de faire le faire avec deux femmes. Je suis persuadée que la plupart des hommes en rêve. Un sourire était toujours affiché sur mes lèvres, mon regard plongeant dans celui de ma petite amie.
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyJeu 2 Juin 2011 - 10:34

« Vas-y, pointe un restaurant au hasard parmi la liste et on ira. » « Oh là ! Tu ne sais toujours pas dans quoi tu t'aventures... » Il m'arrivait fréquemment de choisir un restaurant situé dans un quartier agité, il faut croire que j'attire la malchance. Notre sexualité nous avait posé quelques problèmes dans les coins défavorisés. L'éducation y est pour beaucoup et les la plupart sont peu ouverts d'esprit, cataloguent les personnes selon leurs préférences sexuelles au lieu de tout simplement les classer par leurs statuts 'pris', 'célibataire'. Nous n'étions heureusement pas dans l'étalage de nos sentiments. Néanmoins, nous nous en étions très bien sorties le peu de fois ou nous avions eu des 'ennuis'. J'ai vécu dans une cité, je sais comment prendre la racaille. En étant médecin, je m'attire également plus l’intérêt que les ennuis. Les soins sont si chers dans ce pays... « Spécialités mexicaines. Ça à l'air pas mal... enfin j'espère que ça l'est. » J'esquissais un sourire, sentant sa main attraper la sienne. Isobel n'avait jamais honte de montrer qu'un lien fort nous unissait et ne me repoussait jamais lorsque j'embrassais ses lèvres en public. « Je suis sûr que ce sera bon, par contre, je ne veux pas savoir ce qui se passe en cuisine... » Répondis-je en riant pendant que nous entrâmes dans le restaurant typique, annonçant la réservation. On nous indiqua le chemin, un homme emboîtant le pas devant nous pour nous y conduire. Isobel que j'admirais depuis que nous étions rentrées changeait de visage et exclamait un qui me fit pouffer derechef. Je posais ma tête sur son épaule en lâchant sa main pour serrer son bras avant de m'assoir en face d'elle. « Je suis sûr que toi aussi, tu sais à quoi il pensait... c'était pas difficile à deviner. Tu penses qu'il ferait quelle tête si il nous voyais nous embrasser ? Ça lui remettrait peut-être les idées en place... quoi que je ne sais pas si c'est une bonne idée, il se mettrait peut-être à fantasmer. » Isobel plaisantait à ce propos parce qu'elle n'était pas de nature à geindre toute la journée. Néanmoins, je savais qu'entendre des pensées toute la journée devait être exténuant, fatiguant, d'autant plus lorsqu'il s'agit de danser et de se concentrer alors que le milieu est propice à la compétition et que certaines doivent mentalement s'insulter toute la journée. Isobel, par le plus grand des hasard n'entendait jamais mes pensées -heureusement pour moi, cela dit-, j'imaginais ô combien cela devait être reposant pour elle d'être avec moi, de me parler sans parasites, de pouvoir se concentrer sur le silence et de se rappeler la réalité... comment agir avec une personne sans répondre à ses interrogations avant même qu'elles ne soient formulées... « Quand tu seras fatiguée, on pourra rentrer. » Annonçais-je en trouvant son regard, sous-entendant qu'elle puisse être exténuée à force d'entendre les autres sans pour autant mettre en avant une quelconque faiblesse, de manière la plus naturelle du monde. Un sourire dessiné sur ses jolies lèvres, je distinguais parfaitement son regard pour connaître ma femme sur le bout des ongles. Je répondis à son sourire en me penchant sur la petite table abimée en bois, approchant mon visage du sien et embrassant tendrement ses lèvres. Un baiser rapide (pas d'étalage de sentiments en public, en somme), tendre et amoureux comme je savais si bien le faire. Le goût de ses lèvres me provoqua une décharge électrique et je me reculais, amusée. Je t'aime. Pensais-je, réalisant qu'elle ne pouvait lire dans mes pensées. J'attrapais sa main alors que je tournais la petite carte vers moi. Une seule carte était posée sur la table, mise dans un socle en plastique de manière assez rudimentaire et trônait au milieu de nous deux. Ce restaurant était sans artifice, brut, un type de restaurant que j’affectionnais pour sa cuisine traditionnelle, peu élaborée mais traditionnelle. Je jetais un regard en biais à ma petite-amie, la matant discrètement tandis que mon buste se reflétait dans un vieux miroir disposé sur un mur adjacent. Je portais un jean évasé au niveau des chevilles, troué au niveau des genoux et des cuisses ainsi qu'un débardeur blanc qui laissait mes épaules et ma nuque aux yeux de tous. Il faisait si chaud que mettre une veste aurait semblé stupide. Néanmoins je l'avais posé sur la chaise, on ne sait jamais en sortant. Mes cheveux étaient détachés, quelque peu ondulés et retombaient négligemment le long de mes épaules, longs et sauvages. Je passais une main dans mes cheveux, me décoiffant sans y prêter attention. Mes cheveux avaient toujours la même allure. J'ignorais ce que le serveur avait put penser mais ne reconnu aucune chose qui avait put le séduire en moi. Je ne comprenais en revanche pas pourquoi il n'avait pas prêté d'avantage attention à ma petite amie bien que ce manque d’intérêt ne me dérangeait pas le moins du monde, Izzie n'est aucunement à partager. Voyant que je m'étais décidée, tournant les yeux de la carte et lâchant la main d'Isobel pour regarder mon bipper qui m'avait semblé bippé, le serveur arriva dans notre direction, nous demandant ce que nous voulions. « Je vais prendre des fajitas... » Annonçais-je avant qu'il ne me réponde. « Avec une sauce ? » De manière peu subtile et tout aussi dégoûtante que le sous-entendu glissé dans la phrase. « Oui... épicée. » Ajoutais-je entrant quelque peu dans son jeu, néanmoins en arquant un sourcil, sarcastique. Il dut se demander si je plaisantais avec lui ou si c'était le contraire. « Épicée ? » Répéta t-il une nouvelle fois. « Très épicée. Et une bière brune s'il vous plait. » Il esquissa un sourire peu convenant à la situation et ajouta un très bien avant de se tourner vers Isobel. Je me fichais royalement de ce type. Néanmoins après le hé de ma petite-amie, je dû reconnaître que le type était peut-être de ceux qui déplaisent à ma petite-amie. Pour lui décrocher un , il fallait tout de même bien avoir des pensées salaces, Izzie n'est pas à sa première expérience d'écoute de pensées déplacées et intempestives. J'attrapais donc sa main sur la table et la serrais fort comme pour lui demander de ne pas faire de scandale.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyVen 3 Juin 2011 - 4:15

« Oh là ! Tu ne sais toujours pas dans quoi tu t'aventures... » - J'esquissais un grand sourire. La dernière fois que Kate avait choisit le restaurant, nous nous étions retrouvés dans un quartier « sensible » de la ville. Il nous était arrivé de nous attirer des ennuis, notamment, c'est vrai à cause de notre sexualité. Je me demande encore pourquoi en 2011, certaines personnes restent si étroites d'esprit. Je suppose que cela dépend de l'éducation et de la culture. Heureusement, nous nous en étions toujours sorti, mais j'avoue que j'ai eu peur quelques fois. On ne sait pas de quoi la racaille est capable. J'ai eu de la chance, j'ai grandi loin de quartiers défavorisés, loin de la racaille dans une banlieue tranquille et sans histoire. J'ai eu une période assez agité et quand j'y pense maintenant, je me dis que j'aurais pu vraiment avoir des ennuis. Je traînais tard la nuit, je buvais, me droguait parfois et j'en passe. Je devais être inconscient. Il aurait pu m'arriver n'importe quoi, il suffit juste de faire une mauvaise rencontre. Kate se mit à pouffer lorsque j'exclamais un « hé ». Les pensées du jeune serveur étaient trop dégoûtantes et c'était ma copine. En quatre ans, j'ai appris à maîtriser mon pouvoir, mais cette fois-ci, je n'avais pas pu m'empêcher de réagir. Vous ne pouvez pas savoir à quel point certaines pensées sont répugnantes, heureusement, j'avais le choix de fermer mon esprit et de rien entendre si je le voulais. J'avais tellement souffert quand mon pouvoir c'était manifesté. J'étais incapable de le contrôler et il y avait toujours des voix dans ma tête, je ne pouvais jamais être au calme. Je pouvais entendre les pensées de tout le monde... sauf celles de Kate. Peut-être que c'est ce qui m'a poussé à aller vers elle dans un premier temps ? La présence de la jeune femme était apaisante. Je dois avouer que désormais, je trouve frustrant de ne jamais rien entendre venant d'elle. Je ne sais pas ce qui peut lui traverser l'esprit. Le mystère reste entier. Je n'entends pas ses pensées et j'ignore pourquoi. Ma copine lâcha mon bras pour s'asseoir en face de moi. Je m'asseyais à mon tour - « Quand tu seras fatiguée, on pourra rentrer. » - « C'est plutôt à toi que je devrais dire cela. » - dis-je en pensant au nombre d'heures de travail qu'elle faisait. Demain elle commençait à cinq heures. Kate avait un rythme de fou et presque plus de vie à côté. C'est très difficile de vivre avec un médecin. Ils sont comme les pompiers et les policiers : On ne les voient jamais. J'ai le rôle de la pauvre femme qui passe la plupart de ses soirées seule, qui mange devant une chaise vide et qui s’endort seule dans un lit dix fois trop grand. Parfois, je me demande comment je fais pour supporter cela... enfaîte, j'ai beaucoup de mal à le supporter, mais je ne dis rien, je fais avec. Les moments que je passe avec Kate sont comme de précieux trésors : magique et rares. Pouvais-je finir par quitter Katharina ? Je refuse d'y songer pour le moment. Je l'aime bien trop, je présume que c'est ce qui m'aide à tenir. Elle m'adressa un sourire avant de se pencher sur la table en bois pour embrasser mes lèvres. Je n'ai pas de problème avec l'affection en public. Je n'ai pas honte de notre relation, de m'afficher avec une femme. Pourquoi aurais-je honte d'embrasser la femme que j'aime ? Il n'y a rien de plus naturel. Je répondis tendrement à son baisé, un discret, rapide. Elle retrouvait sa place et mon regard plongeait derechef dans le sien. A quoi pensait t-elle à cet instant ? Elle attrapait ma main, regardant la carte des menus avant de me jeter discrètement un regard en biais. Mes yeux ne l'avaient pas quitté, je ne pouvais que le remarquer. Je portais un haut bleu décolleté, ainsi qu'un jean serrer et des chaussures à talons. Mes cheveux retombaient gracieusement sur mes épaules. Observant Katharina, je me demandais comment elle faisait pour être aussi simplement sexy. Un rien habillait ma femme, elle pouvait mettre n'importe quoi, elle était toujours belle à mes yeux. C'est ça d'être en couple avec un canon. La jeune femme lâcha ma main afin de regarder dans ses affaires. Je soupçonnais qu'il s'agisse de son bipper. Elle devait toujours avec cette chose sur elle, car elle pouvait être rappelé à n'importe quel moment. Je ne comptais plus les soirées interrompues - « Oh non déjà ? » - dis-je avec une moue boudeuse. Apparemment fausse alerte. Le serveur arriva à notre table afin de prendre commande. Je laissais Kate faire son choix la première - « Avec une sauce ? » - demanda le serveur après avoir entendu la commande de Kate. Il s'était exprimé de façon peu subtile... je dirais même carrément répugnante. Encore une fois, je n'avais pas besoin d'aller lire dans son esprit pour comprendre. J'hésitais un instant à me servir des nouvelles fonction de mon pouvoir pour lui donner une bonne leçon. Ce serait marrant non, si j'influais sur ses pensées, l'obligeant à penser au blondinet de la table d'à côté plutôt qu'a Kate. Je me demandais si cela pouvait fonctionner. Je ne me suis aperçu de cette faculté que récemment - « Je croyais que tu n'aimais pas la sauce... » - lançais-je à Kate, arquant un sourcil, parce qu'elle était rentrée dans le jeu du pervers. Celui-ci se tourna vers moi tandis-ce que Kate attrapait ma main. Quoi ? Je n'allais pas faire de scandale. Quoi que - « C'est possible de commander directement le dessert ? » - demandais-je. J'ai la manie de toujours (ou presque) manger le dessert en premier - « Vous commencez directement par le dessert ? » - répondit t-il, sourire en coin et toujours rempli de sous-entendu - « Je prendrais une coupe de glaces. » - J'accentuais le glacé, comme pour le refroidir un peu, affichant néanmoins un grand sourire, fière de moi. Je montrais du doigt le menu et la coupe dont je parlais. Qui avait engagé un mec comme lui ? Il notait les informations sur un bout de papier avant de prendre congé. On avait le chic pour toujours tomber sur les meilleurs serveurs. Je soupirais. Les hommes... Quand je vois des hommes comme ce serveur, je me dis que j'ai vraiment de la chance d'être avec une femme - « Dis-moi, comment s'est passé ta journée ? » - demandais-je à ma compagne, sourire aux lèvres, lui montrant que je m'intéressais à ce qu'elle faisait. C'est le cas, je m'y intéresse.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptySam 4 Juin 2011 - 9:45

« C'est plutôt à toi que je devrais dire cela. » « T’en fais pas, j’ai vu pire. » Avais-je ajouté en hésitant mentalement entre fajitas et burritos. Je dormais régulièrement six heures par nuit, parfois moins, mais en moyenne six. Je me souvenais d’avoir longtemps été une couche-tard dans ma folle jeunesse et cette me rappela dès lors un tas de souvenirs. Quant à mon unique jour de congé ; le dimanche, je le passais sans conteste avec ma femme bien que je ne manquais pas un footing tôt le matin. Néanmoins, ma femme savait comment me dissuader de partir de la maison ne serait-ce que pour une heure. C’est là, la faiblesse de l’homme si l’on peut dire ou bien la plus belle faculté de ce monde, la plus belle création que l’humanité ait connu. « Je croyais que tu n'aimais pas la sauce... » Dit une voix, la plus belle de toute, me tirant de mes songes. Apparemment, ma femme avait compris aussi les sous-entendus grossiers qu’avait prononcés l’homme et avait peut-être bénéficié de ses pensées. Je me demandais comment son pouvoir marchait, si elle pouvait réellement appuyer sur un bouton off pour décrocher de l’esprit des passants ou s’il s’agissait là plus d’un effort de concentration ou elle entendait malgré tout le brouhaha intempestif sans y prêter une vraie attention, un peu comme s’il s’agissait d’une cacophonie naturelle et prononcée à voix haute. « Bien sûr que si. » Répondis-je plus bas, arquant un sourcil. « Ca dépend quelle sauce. » Ajoutais-je à travers les cils, ne quittant pas une seule seconde son regard. Ce que je faisais à Isobel, j’aimais ça et jamais je ne me forçais, toutes les choses, sans aucune exception. Je ne dirais pas la même chose d’un homme. J’avais détesté ça, de plus, il y a si peu de choses à faire avec un homme… et les seules choses à faire sont toutes plus répugnantes les unes que les autres. Pour rien au monde et même pas pour mille dollars, jamais je ne ferai de fellation… dire que le type osait me demander, il osait me demander si j’aimais ça, je ris, tout bas, exaspérée, par nervosité, c’était d’un ridicule. Ça se voit pas merde ? Je suis gay ! La prochaine fois, je prendrai une pancarte… quitte à se faire accoster, autant que ce soit par une femme… « Vous commencez directement par le dessert ? » Habituellement, nous avions le droit à d’accord, ah pour tout de suite ? Très bien, je n’étais pas familiarisée avec ce manque de tact et de professionnalisme, décidemment, il accumulait les tares. Je n’aimais toutefois pas le ton employé, surtout lorsqu’il s’agissait de s’adresser à un être aussi adorable et inoffensif qu’Isobel. « Je prendrais une coupe de glaces. » Je ris dans une exclamation des plus surprises. Isobel n’était pas aussi douée que moi à ce jeu. Le serveur nota la commande et nous laissa enfin seules alors que je me calmais, m’arrêtant enfin de rire. « Si je n’avais pas compris l’idée, j’aurais pu penser que toi aussi, tu rentrais dans son jeu. » Dis-je un sourire aux lèvres, pensant derechef au sous-entendu monstre que ma femme avait laissé planer dans sa commande, laissant malgré tout au serveur l’occasion de comprendre la vraie idée qu’Isobel avait tenté d’imposer en accentuant sur le côté glacé. Ce fut toutefois moins drôle que si ma femme avait été homosexuelle. Je savais qu’elle jouait dans les deux cours et la perspective qu’elle aille voir des boules de glaces ne m’amusait aucunement. J’avais la preuve qu’elle pouvait aimer les deux sexes, ce qui voulait dire qu’elle pouvait pencher d’un côté comme de l’autre et qu’un jour peut-être, la présence et le corps d’un homme lui manquerait… je respirais un coup, impassible. « Dis-moi, comment s'est passé ta journée ? » « As-tu vraiment envie de te lancer sur ce sujet ? » Répondis-je, un sourire en coin, sachant pertinemment quel effet cela faisait à ma femme lorsque je racontais, comme une passionnée de quoi mes journées se composaient et les détails qui incombaient aux cas que j’étudiais. Elle écoutait cependant toujours comme une élève avide d’apprendre mais je savais, dès lors que son regard décrochait un peu, que son cerveau lui décrochait. Elle n’y pouvait rien ! Elle n’avait pas fait médecine, il était normal de décrocher à un certain niveau, des suites de mots techniques et interminables ne faisaient pas le discours le plus compréhensible du monde. « A vrai dire, je n’ai pas fait grand-chose de ma journée. J’étais au dispensaire le plus clair de mon temps avec un groupe d’ado’ parce qu’une de leur copine avait mal au ventre. Elles soupçonnaient une grossesse et étaient toutes là à jacasser et à commenter. Je l’ai vu gros comme une maison cette histoire. La fille n’était pas enceinte, on lui a donné un antidouleur et elle est repartie, tout simplement. Mais le temps de faire une écho avec le matériel… restrictions budgétaires obligent, on se récupère le vieux matos au dispensaire… » Le serveur apporta la glace à ma petite-amie et ajouta que ma commande arriverait dans quelques minutes. Je terminais ma description par un soupir, sourire malgré tout aux lèvres. Je ne me plaignais pas, j’étais quelque peu sarcastique, parce que j’étais fatiguée et parce que la situation était propice. Les cas comme ça ne font pas les bonnes journées… certes j’avais minimisé les choses, ne lui ayant pas parlé une seconde de l’appendicectomie sur laquelle j’avais été pour lui laisser le loisir de me raconter sa journée à elle. J’aimais entendre les histoires de la troupe, d’une part parce que j’avais l’impression de retourner au lycée et ça, c’est assez drôle quand on passe toutes ses journées avec de grands malades qui vont mourir et de l’autre parce que ce monde de la danse était aussi le mien. Dieu seul à quel point je n’aurais jamais fait médecine si je n’avais pas été virée du New York City Ballet. Les gens avaient du mal à me croire quand ils l’apprenaient –pas de ma bouche cela dit, je ne suis pas une vantarde–, en effet il semble peu probable qu’une interne en chirurgie ait été ballerine de niveau professionnel… je m’étais d’ailleurs fait pas mal d’argent. Le New York City Ballet, c’était quelque chose ! J’avais cependant tout dépensé durant mon année sabbatique, lors de ma période « globetrotteuse ». « Racontes-moi ta journée. Je veux tout savoir des potins. Personne ne s’est révélé bisexuelle en te regardant ? Personne n’a eu de révélation ? » Demandais-je, le plus sérieusement du monde, ne comprenant pas comment aucune de ses filles pouvait passer à côté d’Isobel chaque jour, danser à côté d’elle, se changer à côté d’elle sans rien éprouver… peut-être qu’Izzie me cachait des choses… « Vasy. » Ajoutais-je en désignant la glace devant elle.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptySam 4 Juin 2011 - 11:23

« Bien sûr que si. Ca dépend quelle sauce. » - dit t-elle, me regardant à travers ses cils. Je répondis par un sourire en coin. Est-ce que Kate me satisfaisait sexuellement ? Bien entendu. D'ailleurs, il ne s'agissait pas que de sexe, non c'était bien plus que cela entre nous. Tous nos corps à corps étaient merveilleux, intenses et même Jackson ne m'avait jamais fait l'amour ainsi. Il en avait été incapable. Il y avait une alchimie certaine entre Kate et moi et personne ne m'avait jamais fait l'amour aussi bien. Je me souvenais de Jackson qui même lorsqu'il essayait d'être doux, ne l'était pas vraiment. Je balayais cette pensée de mon esprit, car le souvenir de Jackson me dégoûtait, tout comme le fait de mettre donné à un si parfait connard. Je me demande comment j'avais pu être séduite par lui à un moment. Passons. Il n'y à pas à dire faire l'amour avec une femme et le faire avec un homme est une chose tout à fait différente, mais le mieux, c'est de le faire avec quelqu'un qu'on aime et j'aime Kate. Vous ne savez pas à quel point et je crois qu'elle ne se l'imagine pas non plus - « Si je n'avais pas compris l'idée, j'aurais pu penser que toi aussi, tu rentrais dans son jeu. » - Elle souriait et je lui rendais son sourire. Oui, c'est vrai le sous-entendu que j'avais lancé était énorme. En y réfléchissant, je me demandais si l'autre pervers avait vraiment compris ce que je voulais dire ? Peut-être s'était t-il plus focalisé sur les boules de glace que sur le côté glacé. Enfin bref. J'interrogeais ma copine sur sa journée, sujet bien plus intéressant. Je hochais la tête en signe d'approbation lorsqu'elle me demandait si j'étais certaine de vouloir me lancer sur le sujet. Bien sûr que je l'étais ! - « A vrai dire, je n’ai pas fait grand-chose de ma journée. J’étais au dispensaire le plus clair de mon temps avec un groupe d’ado’ parce qu’une de leur copine avait mal au ventre. Elles soupçonnaient une grossesse et étaient toutes là à jacasser et à commenter. Je l’ai vu gros comme une maison cette histoire. La fille n’était pas enceinte, on lui a donné un antidouleur et elle est repartie, tout simplement. Mais le temps de faire une écho avec le matériel… restrictions budgétaires obligent, on se récupère le vieux matos au dispensaire… » - Je buvais presque chacune de ses paroles, m'intéressant même aux détails les plus insignifiants. Ils ne l'étaient pas pour moi. Rien de ce qui concernait Kate était insignifiant. J'aimais qu'elle me raconte sa journée, j'avais l'impression d'enter dans son univers, d'en faire davantage parti. J'avais tout le temps peur que l'on s'éloigne a force de ne pas se voir assez. Bien sûr, l'absence de l'autre peut attiser le désir, mais que ce passe t-il quand l'absence devient trop pesante, quand on se sent délaissé ? Parfois, il m'arrivait de me sentir délaissée par ma copine, d'avoir cette impression que l'hôpital passait toujours avant - « Ce que les ados peuvent être stupides parfois... » - dis en soupirant, exaspérée par ce qu'elle me racontait. N'avaient t-ils pas honte de faire perdre leur temps au personnel de l'hôpital. Si j'avais été à l'hôpital à chaque fois que j'avais mal au ventre, j'y aurais été très souvent. Le serveur vint m'apporter ma glace et je lui adressais à peine un regard, souriant devant ma coupe de glace. J'étais trop gourmande - « Racontes-moi ta journée. Je veux tout savoir des potins. Personne ne s'est révélé bisexuelle en te regardant ? Personne n'a eu de révélation ? » - Je pris une première bouchée de glace, avalant avant de reprendre la parole, riant légèrement - « Elles en ont toutes eu une. C'est vraiment trop gênant lorsque je me rends au studio, elles sont toutes là à m'admirer. On me fait même des avances, franchement, je ne sais plus quoi faire. » - Je pouffais. C'était bien sûr une plaisanterie - « Non à ma connaissance, personne n'a eu de révélations. Peut-être la nouvelle qui sait ? » - Dis-je sur un ton léger, riant légèrement avant de reprendre mon sérieux - « Une nouvelle danseuse à rejoint la compagnie. Tu sais, on avait besoin d'une nouvelle danseuse. Emily qui s'est cassé les côtes après une portée ratée en répète. D'ailleurs, c'est moi qui ferai cette figure ! » - ajoutais-je, enjoué à l'idée de réaliser cette figure. C'était une portée assez périlleuse et compliquée - « Enfin bref. La nouvelle est assez étrange... elle parle à personne, mais elle danse super bien. Des tas de filles sont déjà jalouse d'elle. Je t'épargne leurs pensées... » - Je pris une nouvelle bouchée de glace, dégustant en fermant les yeux - « Huuumm... elle est trop bonne. Tu veux goûter ? »
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyDim 5 Juin 2011 - 4:35

« Ce que les ados peuvent être stupides parfois... » « Tu m’étonnes. Heureusement que j’ai franchi le cap, pauvres parents… » Répondis-je dans un demi-sourire. Ils avaient dû en voir des belles et des pas mures quand on y pense. Ce que l’adolescent peut être superficiel, focalisé sur ses problèmes de cœur parce qu’il s’est séparé une quatrième fois de la fille qu’il dit aimer comme un fou alors qu’il dira exactement la même chose deux semaines plus tard après succombé au charme de la première idiote venue. « Elles en ont toutes eu une. C'est vraiment trop gênant lorsque je me rends au studio, elles sont toutes là à m'admirer. On me fait même des avances, franchement, je ne sais plus quoi faire. » « Voilà qui ne m’étonne pas. Malheureusement, elles ne savent pas comment s’y prendre, l’art de la séduction entre femmes n’est pas quelque chose qui s’apprend. » Répondis-je, le plus sérieusement du monde en ajoutant d’un regard de braise. « On l’a dans le sang. » L’art subtile des préludes amoureux ne s’apprend effectivement pas, il est beaucoup plus difficile de séduire une femme qu’un homme et beaucoup plus aisé pour un homme de séduire une femme qu’une femme pour une femme. Nous sommes de nature, plus raffinées et beaucoup moins grossières lorsqu’il s’agit de vouloir mettre quelqu’un dans notre lit. Je n’avais pas été déçue du voyage, Isobel devait très bien s’en sortir avec un homme pour s’en sortir aussi bien avec moi, ce qui m’angoissait quelque peu. Je ne l’avais jamais vraiment questionné quant à ses préférences au lit et ce qu’elle avait déjà fait avec un homme. Peut-être ces pratiques lui manquaient-il, auquel cas, je réfléchirais à une manière d’y remédier. Rien ne me dissuadait de faire plaisir à ma femme. « Non à ma connaissance, personne n'a eu de révélations. Peut-être la nouvelle qui sait ? » Isobel répondit à mon interrogation silencieuse. « Une nouvelle danseuse a rejoint la compagnie. Tu sais, on avait besoin d'une nouvelle danseuse. » « Qui s’est encore foulé la cheville ? » Me moquais-je doucement. Je me moque régulièrement de leurs arrêts maladies, ce n’est pas pour autant que je ne comprends pas ; j’ai moi-même été danseuse et comprends bien entendu le dur labeur du métier. Je sais aussi à quel point une foulure, un arrêt peut ruiner une carrière. Malgré tout la danse moderne et le classique étaient deux arts différents, je connaissais bien plus de danseuses déchues après une foulure dans mon domaine que dans celui de ma tendre, les accidents étaient aussi plus nombreux en classique. Il faut dire que mon équipe au New York City Ballet se tirait tellement dans les pattes qu’on ne différenciait plus les accidents dits « naturels » des faux, de ceux orchestrés par cette troupe. En danse, que ce soit classique ou moderne, la compétition est rude et les jalousies rythment la vie de nos danseuses. J’espérais qu’Isobel ne vive jamais la fin de son rêve à cause d’une quelconque altercation avec une idiote envieuse. « Faut le faire pour se casser les côtes après un porté… surtout dans le domaine professionnel. Elle a dû souffrir… » Et puis, je me focalisais sur la fin de sa phrase. « Ah ouais ?! C’est pas trop tôt ! J’espère que tu auras plus de solos pour le spectacle prochain. La prochaine saison devra être ton heure de gloire, c’est moi qui te le dis. » Je l’imaginais déjà, danser gracieusement au centre de la scène, toutes lumières braquées sur elle. Une vision que j’agrémentais d’un bouquet de rose que j’aurais lancé lors du « salut final » et qui aurait tout droit atterri à ses pieds. « Enfin bref. La nouvelle est assez étrange... elle parle à personne, mais elle danse super bien. Des tas de filles sont déjà jalouse d'elle. Je t'épargne leurs pensées... » « Ah ouais ? Tu sais d’où elle vient ? » Demandais-je à tout hasard, espérant croiser une ancienne de ma troupe à New York, reconvertie dans le moderne. Je me demandais si l’état de stress et l’ambiance général était le même selon ces deux branches, je pense que cela dépend avant tout du milieu et du genre de pimbêches qui y sont. « Huuumm... elle est trop bonne. Tu veux goûter ? » « Tu sais ce que ça veut dire ? » Demandais-je en empruntant sa cuillère que je fourrais dans ma douche, exprimant un « huum » des plus explicites. « Lorsque je serai rendue au dessert, tu vas vouloir prendre dans le mien… » Je ne partage pas mon repas. Je fais malgré tout des efforts depuis que je suis avec Isobel, comme partager mon verre, lui donner des bouchées… j’avais néanmoins le sens de la dérision alors même si j’étais sérieuse d’un côté, Isobel savait que ça n’avait jamais été dans mes habitudes de partager non pas ce que j’avais car je ne suis pas de nature égoïste, mais ce que je prends pour moi. J’esquissais un sourire, voyant le serveur arriver avec mon plat, ajoutant que celui d’Izzie arriverait dans quelques minutes. Je le remerciais et le retins au moment où il tournait les talons. « Je voudrais un flan épicé après. Et commandez-lui la même glace, s’il vous plait. » Le serveur arqua un sourcil, faisant soit, semblant de ne pas me comprendre car vexé que je n’ai pas l’air de vouloir entrer dans son lit, soit ahuri par ma double-commande. « Una picante en blanco y el hielo mismo que para el postre, por favor. » Répétais-je en espagnol, arquant un sourcil à mon tour. Stupéfié, il m’adressa alors un sourire sincère qui semblait dénué de toute allusion perverse et acquiesça de la tête toujours ahuri en direction de sa cuisine. Je ne parlais pas spécialement de langues étrangères mais mes nombreux voyages lors de ma période globetrotteuse m’avaient appris à baragouiner quelques mots dans plusieurs langues. Je me retournais vers Izzie. « Comme ça je suis sûr que tu ne me mangeras pas tout mon dessert. » Expliquais-je. « Pas de panique, si tu ne manges pas ta nouvelle glace tout à l’heure, je connais quelqu’un d’hyper généreux qui s’en chargera à ta place. » Ajoutais-je. J’aimais bien manger, beaucoup manger et manger ce que je voulais, je n’en avais pas honte. Je déposais la viande et les légumes dans ma galette de blé et la roulais pour obtenir ce que je désirais avant de la fourrer dans ma bouche, sentant les épices réchauffer ma langue. « Huuum, trop bon. »
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Isobel Williams

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyLun 6 Juin 2011 - 3:09

« Tu m'étonnes. Heureusement que j'ai franchi le cap, pauvres parents... » - « M'en parles pas, je suis sûr que tu as été une ado insupportable. » - plaisantais-je avant de pouffer. J'avais eu une période difficile durant la mienne d'adolescence. Le départ de mon père m'avait beaucoup touché et j'avais fait beaucoup de bêtises en voulant attiré son attention. Ma mère avait pensé à une crise typique d'adolescence. Je savais que je l'avais beaucoup fait souffrir durant cette période et que j'avais aussi fait souffrir mes sœurs, les seules personnes qui m'aimaient vraiment. C'était idiot lorsque j'y pense... tout ça pour un père qui au final, ne devait pas m'aimer tant que cela. Ceux qui nous aiment, c'est ceux qui restent - « Je suis contente d'avoir passé le cap aussi. » - ajoutais-je, alors, repensant à cette période turbulente. J'étais désormais devenue une femme, plus responsable. J'étais une véritable adulte et l'adolescence me paraissait tellement loin. Une autre vie - « Voilà qui ne m'étonne pas. Malheureusement, elles ne savent pas comment s'y prendre, l'art de la séduction entre femmes n'est pas quelque chose qui s'apprend. » - Je fis mine d'être gênée, ne l'étant pas vraiment. Je dois avouer, qu'au début, cela m'a fait bizarre. J'avais passé des mois entiers à me faire descendre par Jackson tous les jours, à supporter ses humiliations et ses mots rabaissant. J'avais fini par perdre toute estime de moi-même, car il avait plus souvent le mot pour blesser, que de gentilles paroles rassurantes. Alors, lorsque je suis sortie avec Katharina, c'était étrange de l'entendre me couvrir de compliments. Elle ajoutait à sa réplique un « on l'a dans le sang ». Oui, elle l'avait dans le sang. Kate avait su me séduire avec habilité, d'ailleurs, elle ne cessait de me séduire au quotidien. C'est sans doute pour cela que nous ne rentions pas dans la routine. On ne prend pas l'autre pour acquise. Il y'a toujours des petits jeux de séduction entre nous, ce qui agrémente notre vie de couple - « Qui s'est encore foulé la cheville ? » - demandait t-elle en se moquant. Je souriais. Les accidents sont fréquents en danse, comme dans tous les sports. J'ai eu la chance de me blesser que rarement. J'ai dû me fouler une fois la cheville, mais aucun accident notable. J'espère que cela n'arrivera pas. La danse c'est ma vie, c'est tout ce que je suis et ce que je sais faire. On ne peut pas me retirer la danse, ce serait comme me couper un membre. Que ferais-je si je n'avais plus la danse ? Certainement rien de bon. Je préférais ne même pas y penser - « Faut le faire pour se casser les côtes après un porté... surtout dans le domaine professionnel. Elle a dû souffrir...Ah ouais ?! C'est pas trop tôt ! J'espère que tu auras plus de solos pour le spectacle prochain. La prochaine saison devra être ton heure de gloire, c'est moi qui te le dis. » - « Enfaîte, elle a fait une très mauvaise chute. Oui, j'espère avoir plus de solos, tu sais que j'en rêve, mais quand même j'aurais préféré que ce ne soit pas parce que Emily s'est cassé les côtes. » - Je manquais une courte pause, prenant un air rêveur - « Mon heure de gloire... t'inquiètes pas, lorsque je serais une danseuse reconnue, une véritable star, je te garderais avec moi... après tout j'aurais besoin de quelqu'un pour succomber à mes petits caprices, allez me chercher du chocolat, du café... » - Je riais, plaisantant bien entendu. Je ne pense pas une seconde à devenir une star. Je veux simplement pouvoir vivre de mon art, être reconnu pour mes compétences, mais la partie devenir une star ne m'intéresse pas - « Ah ouais ? Tu sais d'où elle vient ? » - me demandait Kate, après que j'ai parlé de la nouvelle recrue - « Oui, elle vient du Southern California Dance, à L.A... par contre, j'ignore encore pourquoi elle n'y est pas resté. Peut-être qu'ils ont voulu donner un coup de neuf à leur compagnie et engagé de nouvelles danseuses, virant les anciennes. Beaucoup le font. » - Je proposais à ma copine une bouchée de ma glace. Il ne fallait pas lui dire deux fois. Aussitôt, elle prit la cuillère et avalait un morceau - « Tu sais ce que ça veut dire ? Lorsque je serai rendue au dessert, tu vas vouloir prendre dans le mien...» - « Absolument pas. » - dis-je en regardant de gauche à droite, l'air innocente - « Ouais, bon d'accord. Tu me connais trop bien. C'est pour ça que je pourrais t'aider à choisir ton dessert. » - Je savais qu'elle n'aimait pas vraiment partager, même si elle faisait beaucoup d'efforts avec moi. Je lui étais reconnaissante de faire des efforts pour moi. J'en avais de la chance ! Le serveur revint, Kate passa commande, me commandant une autre glace. Elle s'exprima ensuite en espagnol. Je n'en compris pas un seul mot. Je ne parle que L'Anglais et le Français, remarque, c'est déjà par mal - « Tu lui as dit quoi en espagnol ? » - demandais-je frustrée de ne rien comprendre - « Comme ça je suis sûr que tu ne me mangeras pas tout mon dessert. Pas de panique, si tu ne manges pas ta nouvelle glace tout à l'heure, je connais quelqu'un d'hyper généreux qui s'en chargera à ta place. » - « Comme si je pouvais ne pas finir une glace... dommage pour la personne hyper généreuse qui voulait se charger de la manger à ma place. » - J'esquissais un nouveau sourire, finissant la coupe que j'avais devant moi dans le silence.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 7 Juin 2011 - 1:55

« Enfaîte, elle a fait une très mauvaise chute. Oui, j'espère avoir plus de solos, tu sais que j'en rêve, mais quand même j'aurais préféré que ce ne soit pas parce que Emily s'est cassé les côtes. » « Ce n’est pas parce qu’Emily s’est cassé les côtes que tu sers de remplaçante. C’est parce que tu es douée et non par défaut. » Répondis-je. Mon raisonnement se tenait bien que bancal. Je n’aimais pas le manque de confiance que pouvait avoir Isobel car elle n’était pas de ses femmes et me le prouvait de temps à autre. Jackson avait laissé derrière lui de nombreuses séquelles auxquelles Izzie devait faire face au quotidien. « Mon heure de gloire... t'inquiètes pas, lorsque je serais une danseuse reconnue, une véritable star, je te garderais avec moi... après tout j'aurais besoin de quelqu'un pour succomber à mes petits caprices, allez me chercher du chocolat, du café... » « Je vais passer la main. » Répondis-je, sourire aux lèvres, faisant mine de m’excuser. J’ajoutais : « néanmoins, je me chargerai volontiers des avantages en nature… » Laissais-je sous-entendre avant de tendre le pied au centre de la petite table en vieux bois qui nous séparait, je lui fis du pied, un regard malicieux niché dans le coin de mes yeux. « Southern California Dance… j’ai entendu dire qu’il n’y a que des pimbêches dans cette compagnie… si elle est bizarre, tu m’étonnes qu’elle ait voulu quitter L.A… j’espère que ce sera mieux ici pour elle, si tant est que ce soit pour cette raison. » Toutes les compagnies avaient une réputation, qui ne les mettaient pas toujours en bonne posture cela dit et qui n’étaient pas non plus toutes exactes néanmoins les potins et jalousies entre danseurs affluaient et quelque part, la critique des autres peut renforcer sa propre équipe… « Tu lui as dit quoi en espagnol ? » « Un flan épicé… inutile de venir me le voler donc. » Présumais-je en souriant de toutes mes dents de manière hypocrite, voulant la taquiner tandis que mon pied s’était arrêté de caresser le sien, restant tout de même à côté de celui de ma compagne. Si la table avait été recouverte d’une nappe et l’ambiance du restaurant plus propice à la séduction, je ne me serai pas gênée de continuer à lui faire du pied, pourquoi pas en montant directement jusqu’au milieu de ses c cuisses… je me mordis soudainement la lèvre à cette pensée. « Comme si je pouvais ne pas finir une glace... dommage pour la personne hyper généreuse qui voulait se charger de la manger à ma place. » « Dommage, en effet… en parlant de personne généreuse, j’ai ajouté aussi après le flan épicé qu’une nuit avec moi était faisable entre quatre et cinq heures du matin ce lundi qui arrive… » Annonçais-je, mentant en tentant de garder un visage impassible alors que le serveur revenait avec le plat d’Isobel. Accrochant le regard de ma petite-amie, j’en profitais pour la provoquer en faisant mine de « mater » le serveur et en agrémentant ma petite comédie d’un clin d’œil et d’un remuement des lèvres plus que suggestif alors que, surpris et semblant satisfait, il s’empressa de retourner aux cuisines pour une raison que j’ignorais. Ah, on faisait moins le malin ! J’espérais malgré tout qu’il ne s’était pas empressé d’aller chercher un bout de papier sur lequel il noterait son numéro de portable… Je déposais la viande et les légumes sur la galette et ajoutais beaucoup de tabasco qui allait fortement bien avec le plat et roulait cette même galette en la pliant, la portant derechef à mes lèvres, mâchant à grandes bouchées. La cuisine mexicaine n’était pas raffinée pour sa manière de la déguster, c’était une cuisine simple qui faisait de l’effet en bouche et dont les épices réveillaient nos papilles avec une maitrise implacable. Quant au piment… j’en mettais dans presque tout, j’aimais le goût, les épices mais surtout l’épicé ! J’aimais surtout bien manger… malgré tout, cela ne m’empêchait pas de me goinfrer de junk food. Mes copains de promo’ me répétaient sans cesse que j’abimais mon foie et augmentais mon taux de cholestérol et qu’à terme, mes artères pourraient se retrouver bloquées et donc me provoquer une crise cardiaque… je suis médecin, je connais les risques… disons que je fais l’impasse sur certaines données… il n’y a pas de mal à ça. « Oh, tu ne m’en veux pas, j’espère ? » Demandais-je à tout hasard après avoir promptement ignoré ma petite-amie après mon jeu avec le serveur, histoire de la faire bouillonner. Peut-être était-ce pour ça que nous n’étions jamais dans la routine, parce que nous ne considérons rien pour acquis et que nous passions notre temps à nous séduire… à nous rendre jalouse, du moins pour ma part, à la rendre jalouse… peut-être au fond était-ce une manière de la tester, quelque chose que je ne souhaitais pour rien au monde avouer à moi-même, préférant me persuader que j’avais une confiance inébranlable en la fidélité de ma petite-amie… « Parce que… il faut l’avouer… il est plutôt pas mal… » Déclarais-je, faisant semblant d’être dans une confidence intime avouée à une simple amie. Isobel devait savoir que je mentais, je suis lesbienne… néanmoins, je me demandais si elle pouvait être jalouse quand même, même lorsque je ne plaisantais pas à propos d’une femme. Ainsi, j’ajoutais de la teneur à mes propos. « Tu as vu la taille de ses pieds ? Comme on dit… grands pieds, grosse… »
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 7 Juin 2011 - 5:19

« Ce n'est pas parce qu'Emily s'est cassé les côtes que tu sers de remplaçante. C'est parce que tu es douée et non par défaut. » - J'esquissais un faible sourire. Je savais bien que dans cette histoire, je servais de remplaçante. Jamais je n'aurais eu la chance de faire ses figures si Emily était en pleine forme. Je ne suis pas jalouse, mais cette simple pensée me démoralisait quand même. Je n'étais rien de plus qu'une roue de secours quand on y réfléchit, le deuxième choix - « Je vais passer la main. Néanmoins, je me chargerai volontiers des avantages en nature... » - laissait t-elle sous-entendre. Je reconnaissais bien Kate. Elle me lançait un regard malicieux, me faisant discrètement du pied sous la table. Il n'était pas difficile de deviner ce a quoi elle pensait, bien que j'étais incapable de lire ses pensées. Kate avait toujours des idées derrière la tête. Je savais que pour elle, le sexe avait une place très importante. Quand même, je me demandais si c'est parce que je lui faisais trop d'effet ou si c'était simplement parce qu'elle avait des envies à satisfaire assez souvent. Je préférais bêtement croire que c'était son désir pour moi qui éveillait sa libido. Je l'écoutais me parler de la compagnie Californienne de danse, dont j'avais eu les mêmes échos. Je me contentais alors de faire un signe de tête pour approuver - « Un flan épicé... inutile de venir me le voler donc. » - « Pourquoi ? Tu me connais mal, j'aime bien les épices. Je ne vais pas me gêner pour t'en voler, je sais que tu détestes ça. » - Je souriais, mais j'étais très sérieuse. Son pied avait cessé de caresser le mien. Je la vis se mordre la tête, sûrement encore une de ses idées en tête. N'empêche, ce que j'aimerais pouvoir lire dans ses pensées parfois. C'était vraiment injuste de ne pouvoir le faire. Pourquoi est-ce que Kate était une exception à la règle ? Personne n'était épargner par mon pouvoir, personne, sauf elle. J'eus tout de même réponses à mes interrogations la seconde d'après, lorsqu'elle m'annonça : « Dommage, en effet... en parlant de personne généreuse, j'ai ajouté aussi après le flan épicé qu'une nuit avec moi était faisable entre quatre et cinq heures du matin ce lundi qui arrive... » - Je plongeais mon regard dans le sien, un sourire malicieux - « Juste entre quatre et cinq heures ? Radine. Je suis déçue, je pensais pouvoir disposer de ton corps jusqu'à cinq heures. C'est pour ça que je compte me dépêcher de manger, comme ça on pourra rentrer tôt... » - dis-je en murmurant presque, lui faisant à mon tour du pied. Le serveur revint alors à notre table pour m'apporter mon plat. Je le remerciais tandis-ce que Kate essayait de lui faire du charme. Je levais les yeux au ciel, sachant très bien à quoi elle était en train de jouer. La jeune femme prenait un malin plaisir à jouer avec ma jalousie. Sadique hein ? D'ailleurs, je ne suis pas particulièrement jalouse. Disons que cela dépend des circonstances. En l'occurrence, je savais que dans ce cas là, elle plaisantait. J'avais bien sûr arrêté de lui faire du pied, posant mon coude sur la table en attendant que madame finisse sa comédie. L'homme nous laissa seule à table, il avait fuit si rapidement que j'en étais étonné. Je fis une légère grimace en imaginant qu'il était parti se tripoter dans les toilettes en pensant à Kate. Ma copine qui m'avait totalement ignoré m'adressa la parole de nouveau : « Oh, tu ne m'en veux pas, j'espère ? » - Je me mis à rire, mi amusée, mi agacée. Quand même, elle avait beau plaisanté, sa tendance à essayer de me rendre jalouse ne me plaisait pas, car j'avais l'impression de subir un test. J'aimais les jeux de séduction entre nous, mais pas qu'elle tente de me rendre jalouse. C'était idiot et le pire, c'est que parfois ça fonctionnait - « Pardon. T'en vouloir ? Tu penses bien que non, j'étais trop occupée à me moquer de ta petite comédie ridicule. » - Kate savait très bien qu'elle était une parfaite séductrice, elle n'avait rien de ridicule, ce qui l'était en revanche, c'était de faire ça pour me rendre jalouse. Je savais bien que ce pauvre type ne lui plaisait pas - « Parce que... il faut l'avouer... il est plutôt pas mal... tu as vu la taille de ses pieds ? Comme on dit... grands pieds, grosse...» - Et va y que je t'en remets une couche ! Elle me traitait maintenant comme l'ami de la confidence, poursuivant son petit cinéma. Je pouffais sur la fin de sa phrase - « Mouais, enfin faut t-il encore savoir s'en servir. A mon avis, il est le symbole même du type qui fait le malin, mais qui au finale ne sais pas faire grand-chose au lit... Je connais le genre. Je crois que tu perdrais ton temps avec lui. Et puis, tu as une artiste talentueuse en face de toi, il ne sera jamais capable de te faire, tout ce que je te fais... » - Dis-je esquissant un sourire en coin. Une artiste talentueuse, parce que le sexe est un art non ? Tout le monde ne peut pas se vanter d'être doué dans ce domaine. Enfin, je ne me dis pas douée, mais il me semble que Kate est satisfaite, je dois quand même être un bon coup, non ?
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 7 Juin 2011 - 7:54

Je suis quelqu'un de plutôt humble, avec sa fierté. Il y a certaines choses que je n'admettrais jamais, préférant garder sous silence des faits qui finalement n'avaient rien de secret. J'avais confiance en Isobel, cela n'était pas le problème et ne l'avait jamais été d'ailleurs, le fait est qu'elle n'avait jamais eu de relation avec une femme et qu'il est bien connu que de nombreuses hétérosexuelles se trompent en voulant essayer, en croyant aimer parce qu'elles avaient juste besoin d'affection à un moment donné, elles confondent le manque d'étreintes, de baisers avec l'amour qu'elle pensent éprouver pour une personne et réalisent plus tard lorsque leurs sentiments s'envolent d'un seul coup qu'elles n'ont jamais aimé la personne à qui elles l'ont dit, ne se souciant pas pour le moins du monde briser des cœurs car leur bonheur compte en premier. Le problème, c'est que nous n'étions pas censées nous séparer, ce qui veut dire que je resterai à jamais la première d'Isobel et par conséquent que ma peur ne cesserait jamais d'exister... en somme, j'étais vouée à essayer de la rendre jalouse afin d'être sûr de son amour et de son attirance pour moi, trop fière pour le lui dire, persuadée qu'elle s'en ficherait totalement, essayant de me rassurer rapidement comme si cela n'était pas important en me jetant des 'c'est toi que j'aime, je ne suis attirée par personne' rapidement et passant à autre chose ensuite. De plus, elle ne supporterait pas qu'après ce discours, je continue à avoir peur et se lasserait de celle-ci, finissant par me quitter... j'imaginais le pire des scénarios pour la bonne raison qu'il m'était impossible de rencontrer une femme dotée d'autant de qualités que la mienne et en y réfléchissant, je ne voulais pas d'une femme qui l'égale ou la surpasse, je voulais qu'une femme ait ses qualités or, certaines qualités sont propres à chacune et Isobel n'était pas remplaçable, je l'aimais, je l'aimais énormément et j'avais bêtement pensé, un jour, à l'épouser pour la bonne raison qu'elle y réfléchirait à deux fois avant de me quitter en raison de toute la paperasse à faire, c'était stupide, quoi que... si Isobel venait à me quitter, elle ne s'arrêterait pas à de simples formalités. « Pourquoi ? Tu me connais mal, j'aime bien les épices. Je ne vais pas me gêner pour t'en voler, je sais que tu détestes ça. » Visage impassible, je rattrapais le fil de la conversation, n'ayant écouté qu'à moitié. Malgré mon visage impassible, nul ne pouvait nier que mon regard s'était quelque peu éparpillé durant quelques minutes. Je ne réalisais que maintenant que le pied de Izzie avait caressé le mien, ce qu'elle arrêta lorsque je repris la parole. « Quoi, heu hein ? Ah oui, je déteste... » Amorce peu délicate pour reprendre le fil de la discussion mais il s'avère qu'on ne s’intéresse pas aux figures de style lorsque l'on tente maladroitement de faire comme si nous étions là depuis toujours. « Pardon. T'en vouloir ? Tu penses bien que non, j'étais trop occupée à me moquer de ta petite comédie ridicule. » Je ne fis pas tellement attention à son sarcasme, ce qui révélait de moi une profonde fatigue, de quelconques soucis ou simplement des choses qui m'occupaient l'esprit. « Oh, d'accord... » Répondis-je à côté de la plaque, ce qui ne me ressemblait en rien, ayant pour habitude de répondre au tac au tac, douée dans l'art du sarcasme et ayant surtout un bon sens de la répartie. Je continuais à manger, prenant l'excuse d'avoir la bouche pleine pour n'avoir rien à répondre de particulier. « Mouais, enfin faut t-il encore savoir s'en servir. A mon avis, il est le symbole même du type qui fait le malin, mais qui au final ne sais pas faire grand-chose au lit... Je connais le genre. Je crois que tu perdrais ton temps avec lui. Et puis, tu as une artiste talentueuse en face de toi, il ne sera jamais capable de te faire, tout ce que je te fais... » Ouch ! Ma bouche se tordait sous l'effet de la déception. Ses phrases me rappelant qu'elle avait sûrement couché avec un tas d'hommes et surtout avec Jackson. Nous étions ensemble depuis un an et demi et curieusement, il ne nous avait jamais semblé utile de parler de nos ex et je me demandais si c'était parce que ça n'en valait pas la peine ou bien parce qu'ils pouvaient lui manquer par certains côtés. Un jour, il faudrait tout de même qu'on mette le sujet sur le tapis... Quoi qu'il en soit, Isobel avait de l'expérience en la matière et je répondis, cinglante. « C'est vrai, tu t'y connais en fourrage de... » Je n'étais pas connue pour avoir la langue dans ma poche, je pouvais être vulgaire. Néanmoins, ce genre de réponses ne me ressemblaient vraiment en rien et témoignaient vraiment -et non pas d'une supposition- d'une profonde fatigue. Il y a plusieurs étapes à ma fatigue, il y a d'abord, l'état sarcastique qui monte en flèche puis celui-ci... Isobel n'en avait pratiquement jamais été témoin et j'ignorais ce qui me poussait à le faire puisque je n'étais pas plus fatiguée que les autres jour. Voilà un mystère auquel réfléchir les jours à venir. J'appelais un serveur quelconque et l'autre se rappliquait de revenir. Comme contrariée par Isobel, je m'exprimais en espagnol, sachant qu'elle ne le parlait pas : « La cuenta será para mí. Estás un poco lindo pero no eres mi tipo, es posible que la suya. » Je lui indiquais que l'addition serait pour moi, fougueuse que j'étais, dominée par mes émotions, trop fière pour la savoir maîtresse de l'art sexuel chez les hommes et en plus pour la laisser payer l'addition. Je n'étais pas une incapable et j'allais payer ! Réaction peu mature mais que peut-on... j'ajoutais aussi qu'il était plutôt mignon mais qu'il n'était pas mon genre, ajoutant aussi piquée au vif par les phrases d'Izzie qu'il était peut-être le sien (à Isobel). Je me demandais quelles pensées il avait en ce moment mais savait pertinemment que je ne pouvais rien cacher à ma petite-amie de cette manière puisqu'elle en aurait un compte rendu par le serveur. J’espérais toutefois que celui-ci se fasse en espagnol mais, pas sûr. « Je vais payer l'addition cette fois-ci. » Oui, vraiment, je devais être dans un très, très mauvais jour...
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 7 Juin 2011 - 11:53

Et puis, j'eus l'impression que quelque chose n'allait pas. Malgré son visage impassible, ma compagne semblait ailleurs et son regard s'était éparpiller un instant. Qui y avait t-il ? Encore une fois, je regrettais d'être dans l'incapacité de lire ses pensées. J'aurais immédiatement eu réponse à ma question en m’immiscent dans son esprit. Quoi que l'idée de lire les pensées de mes proches me dérangeait. Je ne le faisais pas avec mes sœurs. Je me l'interdisais, trouvant cela trop horrible. C'était un peu comme violer leur intimité. Je ne comprenais pas ce qui se passait avec Kate, nous passions du moment où tout allait bien et d'un coup, elle m'avait paru comme déconnecté. La jeune femme essayait de rattraper le fil de la conversation de manière peu discrète, mais je ne lui en tiendrais pas rigueur. Je m'inquiétais de ce qui pouvait se passer à cet instant à l'intérieur de son esprit. Je n'avais jamais vu Katharina ainsi, elle me semblait complètement à côté de la plaque. Je arquais les sourcils, réfléchissant à ce qui aurait pu provoquer cela, me remémorant nos dernières paroles, mais je ne voyais pas - « C'est vrai, tu t'y connais en fourrage de... » - me dit t-elle, cinglante. J'en étais presque choquée. Qu'est-ce qui lui prenait ? Je ne la reconnaissais plus. Elle avait beau manquer de tact et être parfois grossière, elle ne m'avait jamais parlé de cette façon. Il était clair qu'elle était plus en train de plaisanter et j'eus le sentiment que mon passé la dérangeait. J'étais toujours sortie avec des hommes avant elle et peut-être que cela l'ennuyait. Je n'étais pas lesbienne et le fait que je puisse être attiré par la gente masculine ne lui plaisait peut-être pas. Le serveur revint, me coupant alors que j'avais commencé à ouvrir la bouche pour parler. Kate s'exprima une nouvelle fois en espagnol, ce qui ne me permit pas de comprendre. J'eus peur de ce qu'elle pouvait lui avoir dit. Lui avait t-elle fait des avances ou quelque chose du genre ? Elle aurait très bien pu dire « retrouvez-moi dans les toilettes dans dix minutes » que j'aurais rien compris du tout. Je détestais ne pas comprendre. Pourquoi n'avais-je pas appris l'espagnol en plus du français ? J'entrais dans l'esprit du jeune serveur pour essayer d'y voir plus clair. Je croisais son regard tandis-ce que les pensées de celui-ci le trahissait. Il se disait à lui-même que puisqu'il n'était pas le style de Kate, peut-être qu'il aurait sa chance avec moi. Quoi ? Cela ne m'éclairait pas vraiment sur ce qu'avait dit Kate, si ce n'est qu'il n'était apparemment pas son genre. Encore heureux ! - « Je vais payer l'addition cette fois-ci. » - Pourquoi vouloir payer l'addition, alors qu'elle avait encore un prêt à rembourser ? Je pouvais très bien me charger de payer nos sorties, cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Cependant, si elle tenait à le faire, je la laisserais faire. Peut-être que le fait que je paie tout ou presque la dérangeait - « Euh... d'accord si tu veux... » - Je marquais une courte pause, regardant mon assiette à laquelle je n'avais pas touché. Ce n'était pas ma préoccupation pour le moment. Mon regard se reportait alors sur ma belle - « Kate, il y'a quelque chose qui ne va pas ? Essaie pas d'éviter ma question, ni de faire comme si de rien était. J'ai beau être incapable de lire dans tes pensées, je sais que quelqu'un chose de dérange. Parles-moi, s'il te plait. » - dis-je doucement. Je posais ma main sur la table au-dessus de la sienne. Je ne la quittais pas des yeux, lui montrant que j'avais vraiment envie qu'elle s'adresse à moi. Si quelque chose n'allait pas, je devais le savoir. Je suis quand même sa copine.
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMar 7 Juin 2011 - 22:27

Les minutes qui suivirent ne m’aidèrent pas plus à découvrir ce qui me préoccupait, ce qui faisait que je ne pouvais plus que cacher mon expression faciale, symbole de mon inquiétude. Manger n’aida en rien si ce n’est que tenter de l’ignorer, elle et son hétérosexualité. L’air qu’elle avait, le ton qui avait été employé, tout me sautait à la gorge, me rappelant, me hurlant qu’elle aimait les hommes, qu’elle avait eu un tas d’hommes dans son lit et qu’elle savait s’y prendre dans l’art du fourrage. Ceci me dégoûta, mes amis avaient raison, nul ne sert de le nier. Une hétérosexuelle ne peut indéfiniment se cacher la vérité à elle-même, je ne croyais pas à ses choses qui disent on aime un être et pas un sexe, si c’était vrai, un tas de prétendus hétérosexuels se tourneraient vers des êtres de même sexe, or, il n’en est rien. Rien qu’à voir la publicité où on ne montre que des couples de sexe différent, la rue dans laquelle se promènent de vieux couples hétérosexuels, les produits ménagers sur lesquels se dessinent nettement ce qui reflète la société, faisant de moi et de mes compères des parias. L’hétérosexualité flottait dans l’air, m’asphyxiant, me montrant quel chemin suivre et tout ceci ne pouvait que m’écœurer, me révulser. Isobel m’écœurait, tout me répugnait en elle, comment avais-je pu tomber amoureuse d’elle ? Elle était l’archétype de la Barbie hétérosexuelle et tout me l’indiquait ; les hommes qui se retournaient sur son passage, le mouvement de ses cheveux flottant dans l’air un soir d’été, non c’était idiot, les miens aussi ondulaient de la même manière, quoi que. Nous ne nous étions jamais disputées, vraiment jamais, même pas pour des broutilles, était-ce parce que durant nos un an et demi ensemble, j’avais passé un an à l’hôpital, loin d’elle ? Etait-elle réellement la femme de ma vie ? Je ne voulais pas souffrir, c’est idiot, je suis une tête brûlée, je fonce sans réfléchir et les chagrins les plus violents émanent toujours des amours les plus ardents. Vaut-il mieux vivre dans l’ignorance, dans la peur de souffrir ou vivre quelque chose d’intense tout en sachant que l’on va se prendre un mur si violent et si rapidement que la douleur va et sûrement vous démembrer tout entier, ne laissant derrière vous qu’une âme brisée et esseulée… J’avais refusé de voir la vérité en face et j’ignorais pourquoi ses phrases m’avaient tant contrariée, je ne comprenais soudainement pas cet excès de rage, de fierté et de colère qui grandissait en moi créant une boule au fond de mon ventre. Je voulais comprendre, réagir mais il s’avéra que mon corps fut cloué sur place, comme vidé de toute son énergie. Je suis trop fière pour l’admettre, pour lui parler… ce fut mon plus grand défaut. Je n’aime pas parler de moi, ni de ce que je ressens, je suis quelqu’un de très mystérieux qui sous des apparences sociables et parfois pipelette ne parle pas beaucoup. On m’apprécie, on croit me connaître mais on sait très peu de choses sur moi. Je ne voulais pas être une geignarde et considérais dès lors que j’aurais prononcé les choses que je ressentais, que je ferais parti de cette case… je n’avais jamais été aussi contrariée par Isobel. Etais-je plus fatiguée que je ne voulais l’admettre ? Y avait-il quelque chose qui me préoccupait plus que de raison ? « Euh... d'accord si tu veux... » Je lui adressais un signe de tête, visage toujours et pourtant impassible, n’exprimant ni colère, ni contrariété, ni joie… dieu seul sait à quel point il est difficile de me cerner puisque ni mon visage ni moi n’exprime ce qu’il ressent… « Kate, il y'a quelque chose qui ne va pas ? Essaie pas d'éviter ma question, ni de faire comme si de rien était. J'ai beau être incapable de lire dans tes pensées, je sais que quelqu'un chose de dérange. Parles-moi, s'il te plait. » Elle posa une main sur la mienne, cherchant mon regard, le trouvant et ne le quittant pas une seule seconde. Elle s’inquiétait, elle semblait vraiment se faire du souci pour moi… la bonne blague. Hypocrite, traîtresse, menteuse… bien que mes yeux ne pleurèrent pas –ils ne pleuraient d’ailleurs jamais–, si j’avais pu pleurer de rage, je l’aurais fait… elle me faisait mal au cœur, tout me faisait mal au cœur… je ne suis pourtant pas défaitiste, quelque chose était donc bel et bien derrière ça et il semblait que ce fut quelque chose de beaucoup plus profond que le simple fait de réaliser qu’elle était sortie avec des hommes. Je fini par m’agacer moi-même, de ne rien comprendre et d’être comme une véritable imbécile face à tout cela, ne sachant pas réagir autrement qu’en me fermant, tout simplement. Et, comme si cela n’était pas déjà assez affligeant, le serveur-pot-de-colle revenait à la charge et décida de s’exprimer en espagnol. Pourquoi donc ? Pour être sûr de ne pas être renvoyé, pour pouvoir dire des paroles déplacées en ayant l’opportunité de mentir ? Je présumais ses patrons bien américains dans faux restaurant typique mexicain, ce n’était pas la première fois… « Te doy mi número... » Pardon ? Je retirais ma main de sous celle de ma petite-amie. « Je pense que tu n’as pas compris ce que je t’ai dit. » Je me permettais de le tutoyer, il le faisait lui aussi ! Quoi qu’en espagnol on tutoie tout le monde… tant pis. Je parlais néanmoins à voix basse, je n’avais ni peur de faire un scandale ni peur des restaurateurs, néanmoins cette conversation était privée et devait le rester. « Si si… je laisse numéro à elle. » Je levais les yeux au ciel. C’était vraiment un restaurant de quartier, un petit restaurant hors des conventions et dont je doutais que le comité d’hygiène et de la santé y fasse des descentes régulières. Ce petit bouiboui se croyait tout permis et le serveur aussi, par la même occasion. Son accent était à vomir, qu’est-ce qui était vraiment à vomir ? Lui ou sa satanée envie d’en mettre une dans son lit ? Je serais la mâchoire et le regardais, toujours aussi polie. « Usted es tal vez una especie. ¡ Sin embargo, perder el caso ¡ » Il me regarda avec de grands yeux ahuris. Je lui avais dit qu’il était peut-être le genre d’Izzie mais qu’il devait lâcher l’affaire. Avançant ses deux grandes mains sur la table pour déposer discrètement le numéro derrière un verre de coca, je l’arrêtais et haussais un peu la voix, parlant en américain pur. « Tu veux peut-être pas que je te laisse baiser ma copine dans ta caisse à deux balles nan ? D’ailleurs t’en as une ? Elle est où ?! » Bien que le comportement du type soit plus que déplacé, je continuais sur ma lancée du « ça ne me ressemble pas », m’énervant contre un type que j’aurais pu mettre dans ma poche un jour ou j’aurais été de meilleure humeur. « On va s’expliquer dehors… ven conmigo fuera. » J'ai vécu quelques années dans une cité... je sais comment ça se passe et certaines habitudes ne se perdent pas...
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 1:07

Kate n'est pas quelqu'un de très expansif et elle est donc très difficile à saisir parfois. Je ne suis pas non plus de celle qui s'étendent sur leurs sentiments, seulement, les expressions de mon visage me trahissent parfois. Ce n'est pas le cas de Kate qui garde toujours ce visage impassible. Je me demande si c'est parce qu'elle est vraiment comme ça ou si c'est parce qu'elle veut être forte quoi qu'il advienne. Quand j'y pense, je dois vraiment faire de la peine à coté d'elle. Je suis quelqu'un d'émotif, parfois incapable de retenir mes larmes. Mais être émotive ne se résume pas qu'à cela, il m'arrive de me mettre en colère facilement lors que quelque chose me dérange. Je ris, je pleure, je hurle... oui on peut dire que je suis vraiment en proie aux émotions humaines. Mes yeux ne la quittaient pas et j'attendais une réponse de sa part. Comment pouvais-je savoir ce qu'il se passait si elle ne me disait rien ? En plus et je me répète, j'étais incapable de lire ses pensées. Il fallait donc qu'elle me parle, qu'elle me montre quelque chose. Elle n'avait pas à être si mystérieuse avec moi. Je suis sa copine, je partage sa vie depuis un an et demi. Nous devons pouvoir nous dire des choses. Beaucoup de couples éclatent parce qu'ils sont incapables de communiquer ensemble, de dire les choses quand il faut les dires. Je ne voulais pas que cela nous arrive - « Je t'en prie, parle-moi ma chérie. » - J'avais dit ça tellement doucement que c'était à peine audible avec mon timbre de voix à demi cassé. Au moins, les gens étaient capables de reconnaître ma voix entre milles. Le serveur revint à la charge et je soupirais rien qu'à sa vue. Ce n'était pas le moment et on avait rien commandé. Qu'est-ce qu'il foutait là ? Bientôt, il faudrait le surnommé le serveur boulet. Il s'exprimait en Espagnol, ce qui ne me permettait pas vraiment de comprendre, mais je compris très vite la situation, lorsqu'il reprit en anglais. Il était donc revenu pour me laisser son numéro. Je croyais que c'était sur Kate qu'il avait flashé ? Exaspérant ! Ce type avait vraiment envie de mettre quelqu'un dans son lit ce soir il faut croire. Est-ce qu'il avait fait la même sérénade à toutes ses clients ou est-ce que Kate et moi avions été les seules à attirer un boulet ? Kate reprit la parole en espagnole. J'étais de nouveau larguée. Il avança un bout de papier sur la table, je m'apprêtais à dire quelque chose quand Kate l'arrêta - « Tu veux peut-être pas que je te laisse baiser ma copine dans ta caisse à deux balles nan ? D'ailleurs t'en as une ? Elle est où ?! » - Je lançais un regard à Kate, étonnée de son comportement. Qu'est-ce qui lui prenait ? C'était bien elle qui m'avait dit de ne pas faire de scandale en arrivant au restaurant, lorsque j'avais vu ce type le reluquer. Elle avait haussé le ton et le couple de la table d'à côté c'était tourné vers nous. Pourquoi faut t-il toujours que les gens se retournent dans ce genre situation ? Ils peuvent pas continuer à manger comme si de rien était ? - « Kate s'il te plait fait pas de scandale. » - lui demandais-je, presque comme un supplice. Je ne l'avais jamais vue aussi énervée de toute notre relation - « On va s'expliquer dehors... ven conmigo fuera. » - Instinctivement je me levais. Hors de question que les affaires aillent se régler dehors - « Personne ne sort » - Je faisais face à cet idiot de serveur à côté de qui je me sentais toute petite - « Ok, alors je vais vous expliquer un truc. Les femmes envoient des signaux et celui que vous avez vu voulait dire dégage ! Donc maintenant vous allez prendre ça... » - dis-je en lui rendant son numéro de téléphone - « ... et retourner à vos affaires, peut-être aller boire un verre pour oublier cette déception, car même dans vos rêves les plus fous, aucune de nous n'est intéressée. Vous comprendre ? » - dis-je finissant par me foutre légèrement de lui - « Maintenant, si vous disparaissez de ma vue tout de suite et pour le reste de la soirée, je vous éviterai une humiliation supplémentaire. » - La c'était clair et net nous nous étions faits remarqué. Je fis signe à un autre serveur de venir en notre direction ce qu'il fit - « Je ne veux plus avoir à faire à ce serveur. » - Le jeune homme m'adressa un très bien - « et on aimerait avoir l'addition s'il vous plait et si possible de quoi emporter nos plats. » - Une fois que nous nous retrouvions seules, je me tournais vers Kate - « ça te déranges pas ? Je pense que c'est mieux qu'on rentre, non ? »
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 1:57

« Je t'en prie, parle-moi ma chérie. » Me dit-elle dans un murmure à vous couper le souffle, de son timbre de voix demi-cassé, si irrésistible, si sensuel... il était finalement simple de comprendre ce qui m'avait poussé dans ses bras. Ne serait-ce que ses cheveux chocolats, son odeur douce et parfumée, ses formes magnifiques, son sourire divin... je me laissais divaguer, contemplant une fois de plus sa beauté qui me coupait de toute réflexion, tentée par le fait de lui répondre enfin. Néanmoins la venue du serveur et mon altercation verbale m'avait finalement sortie de ma rêverie et de ce moment de profonde faiblesse. Isobel me demanda alors de ne pas faire de scandale, d'une voix qui ressemblait étrangement à un supplice. Arquant un sourcil, ahurie à mon tour, je la dévisageais sans comprendre la situation. Parce qu'elle trouvait cela normal ? Ce type lui plaisait ? Je bouillonnais derechef, je n'allais pas laisser un abruti me voler l'amour de ma vie... tiens, voilà que je l'appelais de nouveau l'amour de ma vie, cette traîtresse. « Personne ne sort » Finit-elle par dire, se levant, s'interposant entre le serveur et moi. « Ok, alors je vais vous expliquer un truc. Les femmes envoient des signaux et celui que vous avez vu voulait dire dégage ! Donc maintenant vous allez prendre ça... et retourner à vos affaires, peut-être aller boire un verre pour oublier cette déception, car même dans vos rêves les plus fous, aucune de nous n'est intéressée. Vous comprendre ? » Je détestais ce que je venais de voir. Je me sentais faible, ridicule et humiliée. Non seulement Isobel avait eu l'intention de payer le dîner et maintenant, elle prenait ma défense. Je ne suis pas un être faible, je n'ai besoin de personne... c'était à moi de pendre soin d'elle et non l'inverse, je n'ai jamais eu besoin que l'on prenne soin de moi, je suis un être fort et dominant, je détestais qu'elle me sous-estime. « Maintenant, si vous disparaissez de ma vue tout de suite et pour le reste de la soirée, je vous éviterai une humiliation supplémentaire. » Isobel fit signe à un autre serveur, lui demandant de ne plus avoir à faire au précédant, demandant l'addition et de quoi emporter nos plats tandis qu'elle se tournait vers moi, s'excusant presque de vouloir rentrer à la maison. Me levant à mon tour, je passais une tête au dessus de l'épaule de ma petite-amie qui me toisait de ses quasi dix centimètres de plus que moi et puisque les gens s'étaient retournés, autant profiter de l'attention pour terminer en beauté. « ¡ Estás de suerte ¡ » Hurlais-je à l'adresse du serveur qui avait l'air de se faire redresser par les gérants qui avaient accourus (le restaurant était minuscule, facile de voir ce qui se passait même à l'autre bout et donc d'accourir au plus vite). « Ça s'passe pas comme ça dans ma cité ! » Ajoutais-je et heureusement que ma femme se tenait devant moi, m'encadrant, j'aurais été capable de courir vers lui et de lui donner un bon pin en pleine figure ainsi qu'un coup classique dans les bijoux de famille, ça lui apprendra à les respecter et les apprécier à leur juste valeur. L'autre serveur, gêné s'était empressé d'emmener nos plats en cuisine pour les mettre dans une boîte (quoi d'autre?) alors qu'Isobel et moi étions restées debout, seules. Je m'apprêtais à répliquer quelque chose de sanglant à l'adresse des voyeurs lorsque le gérant se dirigea vers nous, s'excusant d'un signe de main aux autres clients, leur signifiant de bien vouloir nous laisser un peu « d'intimité » et engagea la discussion à voix basse. « Y a-t'il un problème mesdames ? » « C'est réglé. » Me forçais-je à répondre, adressant un regard en biais à Isobel, lui montrant que j'allais me calmer et ne pas provoquer de scandale supplémentaire. Je dressais un semblant de sourire à mes lèvres. « Merci. Beaucoup. » « Nous nous excusons pour le désagrément. Pablo est nouveau, c'est mon neveu... » Le gérant se confondit en excuse. Dire qu'il nous avait demandé quel était le problème, sachant pertinemment que celui-ci était son neveu... cela ne devait pas être la première fois qu'il agissait ainsi. Je me forçais à rester polie et me retins d’exclamer un « enfin » lorsqu'on nous apporta les plats et l'addition. Je fouillais dans mon sac et y trouvais mon porte-monnaie. Je payais rapidement la note, cachant le morceau de papier de la vue de ma petite-amie, ne sachant pas si elle avait réussi à le voir ou non, voulant payer discrètement sans que l'on me pose d'autres questions. J'attrapais les sacs (elle voulait payer, me défendait, je n'allais pas la laisser en plus porter les sacs non?) et lui fit un mouvement de tête avant d'emboîter le pas vers la sortie, arrivant dehors sous un soleil couchant et une chaleur presque étouffante. Cette journée avait été chaude. « Je suis désolé que tu n'ai pas mangé ton plat. Je te le réchaufferais à la maison. » Laissais-je entendre d'un ton neutre, comme si de rien n'était, levant à peine mon regard du trottoir que nous prenions dans le but de rejoindre la voiture d'Isobel. Ajoutons à la liste que je n'ai ni voiture ni permis. Répétons ensemble; je n'ai pas d'argent, pas de voiture, pas de permis, Isobel paie le loyer, les factures, les courses et me laisse gracieusement payer l'essence et quelques bricoles par pitié, elle me défend au restaurant, s'interpose entre moi et un abruti et en plus est hétérosexuelle. Bon, ça n'a rien avoir, d'accord, n'empêche que je n'en peux plus, je me sens constamment humiliée par cette fille. Je sais que je ne suis pas assez bien pour elle, ce n'est pas la peine qu'on me le rappelle sans cesse. Je suis censée prendre soin d'elle, or, je ne peux pas. J'ai juste envie de rentrer, c'est tout.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 2:39

« ¡ Estás de suerte ¡ Ça s'passe pas comme ça dans ma cité ! » - Hurla t-elle à l'adresse du serveur. Au moins, j'avais la preuve que Kate tenait vraiment à moi. Du moins, si c'était l'attitude de ce serveur qui l'avait mise dans cet état. Je suppose que oui. De quoi pourrait t-il s'agir d'autre ? - « Chérie, tu n'es plus une fille de la cité maintenant. » - lui murmurais-je avec un doux sourire. Je savais que Kate avait habité quelques années en cité, mais désormais, nous habitions toutes les deux dans un quartier chic, sur Clinton Avenue. Le gérant du restaurant ce dirigea vers nous. Évidemment, tout le monde était déjà au courant de la scène. L'endroit était tellement petit que ce n'était pas difficile d'entre ce qui se passe à l'autre bout de la pièce. Il s'excusait pour le désagrément ? L'imbécile de serveur était autre que son neveu. Il ne risquait donc pas le revoie, peut-être étais-ce pour ça qu'il se croyait tout permis. Un autre serveur vint donc nous apporter nos plats à emporter et l'addiction, je laissais Kate se charger de cela. Je ne comprenais toujours pas ce qui lui prenait, pourquoi vouloir absolument payer ? Ce qui me faisait le plus réfléchir c'était ses réactions de ce soir. J'avais vu une facette de Kate que je ne connaissais pas avant. Elle avait refusé de répondre à ma question, à savoir ce qu'il se passait juste avant que le serveur vienne nous déranger et envenimer la situation. Oui, j'y repensais, Kate n'était pas dans son assiette avant que l'homme arrive. Il en avait rajouté une couche et elle avait jeté sa colère sur lui. Nous sortîmes à l'extérieur du restaurant. Il faisait encore très chaud... peut-être un peu trop d'ailleurs - « Je suis désolé que tu n'ai pas mangé ton plat. Je te le réchaufferais à la maison. » - me dit t-elle d'un ton neutre - « Ce n'est rien, de toute façon on sera mieux à la maison. On sait au moins qu'il faudra plus retourner dans ce restaurant. Quel crétin ! » - répondis-je sincèrement. On arrivait près de la voiture, je déverrouillais les portes et entrait du côté conducteur. J'attendis qu'elle prenne place aussi avant de prendre la parole à nouveau - « Tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure... Je sais que tu n'es pas du genre à t'étendre, mais enfin, je suis ta copine. Si il y'a quelque chose j'ai le droit de savoir, tu ne crois pas ? » - Je lui lançais un regard. A nouveau, j'avais l'air de la supplier. C'était un peu ça, je voulais vraiment qu'elle me dise ce qui s'était passé, ce qu'il se passait - « Y'a des moments où j'aimerais vraiment savoir à quoi tu penses... » - Je mis la clef sur le contact avant de démarrer la voiture. Nous n'aurions que quelques minutes de chemin pour arriver jusqu'à notre appartement. Je quittais ma copine des yeux pour concentrer mon regard sur la route. J'espérais de tout cœur qu'elle se mette à me parler. Si elle était incapable de me parler à qui parlerait t-elle ? J'aimais sa force et son courage, mais beaucoup moins tout le mystère qui l'entourait parfois.

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 4:30

« Chérie, tu n'es plus une fille de la cité maintenant. » M'avait-elle dit en sortant. Si le «chérie » n'avait pas été employé, il y aurait eu de quoi me mettre encore plus en rogne. Je me retenais de me défouler contre ma petite-amie, elle faisait déjà les frais de mon mécontentement, inutile d'en rajouter une couche. « Ce n'est rien, de toute façon on sera mieux à la maison. On sait au moins qu'il faudra plus retourner dans ce restaurant. Quel crétin ! » Essayait-elle de me rassurer ? De me donner l'impression qu'elle le considérait vraiment comme un crétin alors qu'elle aurait tout aussi bien put être intéressée par lui ? Je ne laissais échappais qu'un humhum avant de monter dans le véhicule. Malheureusement pour moi, Isobel ne semblait pas être décidée à passer à autre chose, remettant le sujet sur le tapis comme si celui-ci n'était déjà pas assez désagréable. « Tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure... Je sais que tu n'es pas du genre à t'étendre, mais enfin, je suis ta copine. Si il y'a quelque chose j'ai le droit de savoir, tu ne crois pas ? » Jouer sur la carte de la copine, bien vu, adroit, triche, triche ! Je tournais la tête avant de ramener les sacs jusqu'à mes genoux. Comme je ne daignais toujours pas lui répondre comme une adolescente en colère contre sa propre mère, elle mit la clé sur le contact, démarrant la voiture. « Y'a des moments où j'aimerais vraiment savoir à quoi tu penses... » Ajouta-t-elle dans ce qui semblait ressembler à la fois à une supplication et à la fois une pensée formulée à voix haute. Le paysage défilait rapidement, les lueurs de soleil venant filtrer dans la voiture de ma compagne, illuminant ses cheveux et ses yeux marrons-verts. Damn it ! Pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi magnifique ? Je détournais le regard et me concentrais une nouvelle fois sur la route, remettant à mon tour un autre sujet déplaisant. « Tu as un problème avec les gens de la cité ? » Demandais-je sans être insolente pour un poil, m'exprimant avec la plus franche des curiosités, sur un ton léger, sourcils levés en guise d'interrogation. Ajoutons à la liste qui me fait défaut son statut social, elle était bien plus riche que moi et pouvait tout se permettre. J'avais eu du mal à accéder à la fac de Wellington et ce, malgré un bon dossier. Excellent de par les notes mais qui prêchait de par les commentaires. Adolescente, j'étais une jeune fille rebelle qui ne mâchait pas ses mots et puis ma période globetrotteuse m'a calmé... (...) ce qui m'a amené à faire médecine. Mon portable vibra dans mon sac et je fouillais dans le bazar de celui-ci pour le retrouver, faisant tomber les boîtes du restaurant. Fort heureusement, celles-ci ne cédèrent pas au choc et restèrent fermées. « Me... flûte. » Me rattrapais-je. Je m'exprimais dans un langage courant habituellement mais il faut dire que je n'y allais pas de main molle avec les jurons. Ma résidente avait décidé de me faire payer un dollar pour chaque interjection familière, ça m'avait calmé. Je prenais donc quelques bonnes habitudes depuis. Redressant les sacs, j'attrapais mon blackberry et appuyais sur les touches de mes longs ongles. « Ah tiens, Lawrence... » Ma meilleure amie pensait à moi, sympathique. J'étais à coup sûr d'une chose qui se vérifia dans la seconde. Celle-ci me narguait, parlant d'un cas sur lequel elle travaillait depuis quelques heures, déclarant être dans quelques années ma résidente et que j'aurais sûrement raté mon internat ce qui ferait de moi son interne, son chien. Un sourire se dressa immédiatement sur mon visage. Ma meilleure amie comptait énormément pour moi et il faut dire que travailler 80h par semaine avec elle aidait à créer des liens et surtout à consolider notre amitié. « Putain, la chance. » Je ne cherchais plus à faire attention à mon langage, trop occupée à répondre à mon amie. Je ne pris pas la peine de tourner la tête mais dit à voix haute : « elle est sur un super cas... un type a reçut une branche dans le thorax et vient d'arriver... ils savent pas quoi faire pour le moment, si son opération prend trop de titulaires, ils m’appelleront pour faire l'infirmière... mais au moins, j'y serais... », dis-je envieuse. « Et apparemment, elle a quelqu'un à me présenter, elle dit... » Je pouffais à la lecture de son nouveau texto et répétais mot pour mot celui-ci : « nouvelle super sex' », j'éclatais de rire, « beau cul et célib' », je ris une nouvelle fois et répondis à son texto avant de ranger le téléphone dans mon sac, profitant de ses textos pour éviter la précédente conversation. « J'ai hâte de la voir, si ça se trouve, elle me fait marcher, c'est peut-être tout le contraire... ou un homme. »
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 5:14

« Tu as un problème avec les gens de la cité ? » - me demanda t-elle, évitant une nouvelle fois de répondre à ma question. J'eus l'impression qu'elle l'avait carrément ignoré. C'est une chose que je déteste par-dessus tout. Je déteste que l'on m'ignore quand je parle. Lorsque je pose une question, je m'attends à une réponse. Encore une fois, je n'en avais eu aucune de la part de Kate. J'aurais préféré qu'elle m'envoit balader plutôt qu'elle m'ignore totalement. J'agrippais mes doigts au volant, car je sentais la colère monter en moi. Souvenez-vous de ce que je vous ai dit par rapport à mon émotivité - « Et toi ? Tu as un problème avec ma question ? » - Je ne répondais pas à la sienne. Cette attitude peut paraître gamine, ne pas répondre parce que l'autre n'a pas répondu à la question d'avant. Je n'allais tout de même pas lui laisser l'opportunité de changer de sujet aussi facilement. Est-ce que ma copine me croyait si idiote que cela ? Je comptais bien avoir une réponse à mes interrogations et je n'abandonnerais pas, quitte à lui poser la question 3000 fois et à la saouler. Qu'est-ce que c'était que cette manie de fuir la conversation ? Je détestais cela ! Je regardais devant moi tandis-ce que le portable de ma copine se mit à sonner. Encore un appel de l'hôpital ? Non. Ils auraient utilisé son bippeur. Je jetais un coup d'oeil à Kate qui avait fait tomber les boites. Elle se rattrapa de justesse ayant encore faillit jurer. J'y étais habitué, mais Kate m'avait raconté que sa résidente avait décidé de lui faire payé un dollars à chaque jurons. J'aurais dû y penser avant elle ! Cela marchait plutôt bien. Katharina me signala que c'était un message de Lawrence, sa meilleure amie. Le courant entre elle et moi ne passait bien aussi bien qu'entre elle et Kate. Je n'avais pas vraiment l'impression que cette femme m'appréciait et puis pour tout vous dire, j'étais un peu jalouse. Lawrence passait largement plus de temps avec ma petite amie que moi. Je me plongeais dans mes pensées, réfléchissant une énième fois aux absences de ma copine. Celles-ci étaient de plus en plus insupportables. J'avais du mal à vivre avec le fait de passer après son boulot. C'était toujours l'hôpital par ici, l'hôpital par là et moi dans tout cela ? J'avais le droit qu'à une pauvre petite soirée de temps en temps. J'en avais marre de passer mon temps toute seule, comme une célibataire alors que j'avais une copine merde ! - « Putain, la chance. Elle est sur un super cas... un type a reçut une branche dans le thorax et vient d'arriver... ils savent pas quoi faire pour le moment, si son opération prend trop de titulaires, ils m'appelleront pour faire l'infirmière... mais au moins, j'y serais... » - Vous voyez ? Encore le boulot ! Agacée, dégoûtée, je ne pus m'empêcher de répliquer : « Alors en gros tu es en train d'espérer qu'ils t'appellent ce qui écourtera notre soirée ensemble... » - J'étais exaspérée et comment pouvait t-elle se réjouir qu'un homme ait reçu une branche dans le thorax ? Les médecins sont des sadiques en fait. Sans malades, sans blessés, ils n'auraient pas de boulot. Les internes veulent des cas intéressants à étudier, donc des cas graves. Qu'en est t-il de ces pauvres personnes qui se retrouvent mal ? Je suppose que je ne peux pas comprendre, je suis pas dans la médecine et l'idée qu'un homme se soit reçu une branche dans le thorax ne me rends pas du tout euphorique, contrairement à ma copine. Elle était envieuse de la place de sa meilleure amie. Je n'en revenais pas. Elle préférait être à la place de Lawrence plutôt que de passer du temps avec moi - « Et apparemment, elle a quelqu'un à me présenter, elle dit... nouvelle super sex' beau cul et célib' J'ai hâte de la voir, si ça se trouve, elle me fait marcher, c'est peut-être tout le contraire... ou un homme. » - Cela eut le dont de me mettre encore plus en colère. Elle le faisait exprès - « Ah ouais ? Ta meilleure amie a oublié que tu es en couple ? » - Je soupirais, mécontente et jalouse. J'avais confiance en Kate, mais elle passait le plus clair de son temps à l'hôpital. Qui me disait qu'elle ne finirait pas par tisser des liens avec ses collègues. Elle les voyait plus que moi. Elle pouvait très bien se lier et finir par aimer quelqu'un d'autre ou s'envoyer en l'air avec une interne, sa résidente ou pourquoi pas cette imbécile de Lawrence - « Et toi ? Tu l'as oublié aussi ? » - Nous arrivâmes près de chez nous et je garais la voiture près du trottoir, juste en face de l'appart - « Tu vas m'ignorer encore longtemps ? J'ai le droit de savoir merde ! Tout ce que tu trouves à faire c'est changé de sujet et encore une fois de plus parlé du boulot ! Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux, je vais me coucher. » - Dis-je en colère. Je sortis de la voiture, attendant qu'elle face de même pour verrouillé les portes et activé l'alarme. Je me dirigeais jusqu'à chez nous, ouvrant la porte, n'attendant pas Kate pour entrer. Quelle ingrate ! je lui avais laissé tous les sacs à porter. J'allais dans notre chambre, m'étendant sur notre lit, allongée sur le côté, les yeux rivés côté fenêtre et tournant le dos à la porte.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 5:55

« Alors en gros tu es en train d'espérer qu'ils t'appellent ce qui écourtera notre soirée ensemble... » Je répondis du tac au tac, réponse toute préparée mais dont j'avais l'habitude : « Ce n'est pas ce que j'ai dis. Je suis heureuse de passer la soirée avec toi, tu le sais bien. » Dis-je en tournant la tête de son côté. Elle n'était pas médecin, elle ne pouvait comprendre ce qui accroissait l'idée selon laquelle nous n'étions pas faites l'une pour l'autre et cette pensée me perturba une nouvelle fois. Avais-je pu me tromper sur son compte ? « Ah ouais ? Ta meilleure amie a oublié que tu es en couple ? Et toi ? Tu l'as oublié aussi ? » Ce que ses paroles pouvaient être stupides ! Nul ne l'avait oublié, comment l'oublier ? Néanmoins elle jugea une fois de plus mon silence, descendant de la voiture alors que j'emboitais le pas, arrivant sur le même trottoir alors qu'elle ouvrait la porte sans regarder derrière elle, montant les escaliers tandis que je restais comme une idiote plantée sur le pas de l'escalier. Je soupirais, refermais la porte avec une agilité surprenante -c'est à dire, sans rien faire tomber- et mis son plat dans le réfrigérateur, mettant la glace au congélateur. Je respirais un bon coup alors que le soleil avait finalement décidé de se coucher, laissant l’obscurité engloutir peu à peu l'environnement. Cela semblait si irréel ! Izzie et moi ne nous disputions jamais et encore moins pour des broutilles car ce qui m'avait agacé me semblait dès lors plus rien d'aussi important que ça l'avait été. Peut-être était-ce parce qu'une vague de remords m'avait submergée et voir ma petite-amie aussi furieuse m'ennuyait, me faisait me détester moi, encore plus que de raison. Je décidais finalement de la rejoindre, laissant mes chaussures en bas, prenant soin de ne pas tomber dans l'escalier car je n'étais tristement pas sûr qu'elle vienne à mon secours, arrivant à l'étage, prenant une grande respiration avant de franchir le seuil de notre chambre dans laquelle je la découvrais allongée sur le lit, de côté face à la fenêtre et quelque peu recroquevillée en chien de fusil par moment. Je retirais mon haut et enfilais un débardeur violet et décolleté avant de m'allonger à mon tour sur le lit, tête face à son cou, hésitant avant de faire le moindre mouvement et décidant finalement de me rapprocher de ma tendre, y allant lentement avant de passer une main que je déposais au creux de sa poitrine dans un geste symbolique pour approcher son cœur (très symbolique car le cœur n'est pas du tout situé au milieu de la poitrine). Mon autre main balaya quelque peu ses cheveux, ce qui dégagea sa nuque que j'embrassais tendrement avant de reposer ma tête sur l'oreiller, lèvres entre sa nuque et ses épaules. « Ce n'était probablement pas pour moi... l'interne. Tu sais, c'était peut-être pour elle. Jamais je n'oublierai que je suis avec toi, quelle idée farfelue... » J'échappais un gloussement qui se perdit dans ses cheveux. Je baissais les yeux un instant, face à son silence, admirant la beauté de son cou et les grains de beauté qui ornaient son corps avec délice. J'essayais de serrer mon étreinte, pourvu qu'elle ne me repousse pas. « J'aime passer du temps avec toi, tu le sais bien... » Murmurais-je avec des accents de supplice, retirant ma main que je laissais retomber le long de mon corps, nos corps se frôlant de par leur proximité sans jamais se toucher. Une vague de remords me submergea, cette soirée ne m'avait ressemblée en rien, sauf peut-être la partie ou je suis prête à me battre à mort avec un type qui veut coucher avec ma copine mais pour ça, il faut vraiment me faire sortir de mes gongs ce qui n'arrivait tout de même pratiquement jamais. « Je ne veux pas que tu sois fâchée après moi... » Soufflais-je, ma bouche se tordant sous la douleur, sous l'image d'une Izzie qui m'en voudrait à mort. Puisqu'elle me reprochait de ne pas me dévoiler, je décidais de laisser les accents de ma voix montrer ce que je pouvais ressentir au plus profond de moi. « Izzie... » Murmurais-je dans une supplication si triste qu'elle vous aurait fendu le cœur. « Je t'aime. » Articulais-je à demi-mots. Je ne tentais pas de l'amadouer, juste d'être sincère et de lui ouvrir les portes de mon être. Je n'étais pas de celle qui le disent toutes les cinq minutes et le prononcer pour moi signifiait quelque chose, cela n'était pas une parole que l'on balance en partant de la maison ou que sais-je encore... un je t'aime, ça se vit.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyMer 8 Juin 2011 - 10:10

« Ce n'est pas ce que j'ai dis. Je suis heureuse de passer la soirée avec toi, tu le sais bien. » - C'était n'empêche ce que cela me laissais penser. Comment auriez-vous réagit ? Elle espérait tout de même qu'on l'appelle pour participer à cette opération. Ce qui forcément nous empêcherais de passer la soirée ensemble. Le travail de Katharina avait une telle importance dans sa vie que parfois, je ne savais plus où était ma place dans tout cela. J'avais aussi un métier qui me prenait du temps et que j'aimais énormément, mais cela n'empiétait pas autant sur notre vie de couple. J'admirais son ambition, son envie de réussir, mais j'avais aussi envie de l'avoir pour moi. C'est peut -être un peu égoïste, seulement je l'aime et j'ai envie d'avoir du temps avec elle. Je m'étais installée sur le lit, furieuse après ma petite amie. Enfin, j'étais beaucoup plus triste qu'en colère finalement. Comment allais-je pouvoir supporter ses absences à répétions et son putain de boulot qui nous bouffait la vie ? Quand on est médecin, on a plus de vie. La vie d'un médecin c'est l'hôpital. J'entendis Kate entrer dans la chambre. Je ne me retournais pas tandis-ce qu'elle s'allongeait derrière moi. Elle déposait une de ses mains au creux de ma poitrine et passait l'autre dans mes cheveux. Je frissonnais à son contact, mais ne m'arrêtais pas de bouder pour autant. Je n'étais pas contente du tout et elle devait bien l'avoir remarqué. Ce n'était pas ainsi que j'allais arrêter de faire la tête. Je n'étais plus aussi stupide qu'avant. J'avais trop de fois pardonné à Jackson ses écarts de conduite. Quelle conne ! Hors de question que je pardonne facilement désormais. J'étais plus forte qu'avant, moins naïve - « Ce n'était probablement pas pour moi... l'interne. Tu sais, c'était peut-être pour elle. Jamais je n'oublierai que je suis avec toi, quelle idée farfelue... » - Depuis quand Lawrence s'intéressait t-elle aux femmes ? La meilleure amie de Kate ne m'aimait pas beaucoup et je le savais. Il nous arrivait de nous entendre, mais je pouvais lire de son esprit. Ainsi, je savais qu'elle ne me pensait pas sincère avec Kate. Tout ça pour quoi ? Parce que je suis dite hétérosexuelle et qu'elle ne croit pas une seconde en notre histoire. Je restais silencieuse, ne relevant pas les remarques de ma copine. Je n'avais aucune envie de parler. Tout comme elle, qui n'avait aucune envie de me dire ce qui lui arrivait. Pourquoi refusait t-elle de m'inclure à cela ? C'était pas normal que j'aie à insister pour savoir... d'ailleurs même en insistant cela ne fonctionnait pas. Je savais que je n'aurais probablement jamais d'explication quant à son comportement de ce soir. Cela me fit soupirer - « J'aime passer du temps avec toi, tu le sais bien... » - murmurait t-elle dans un accent de supplice. Je ne répondais toujours pas. Je faisais toujours la tête. Il y avait de quoi ! Elle retirait sa main alors que je sentais son corps qui frôlait le mien - « Je ne veux pas que tu sois fâchée après moi... » - Je l'étais pourtant. Il serait difficile de me faire changé d'avis pour ce soir. Elle perdait certainement son temps à essayer de me parler. Je fermais les yeux un instant - « Izzie... » - soufflait t-elle, dans un nouvel accent de supplication. Cela m'en brisait presque le coeur et j'hésitais à me retourner. Est-ce qu'elle s'en voulait vraiment ? Il ne fallait pas que je cède. C'était beaucoup trop facile... pitoyablement trop facile. Je continuais alors de lui tourner le dos - « Je t'aime. » - Ajouta t-elle. C'était des mots que je n'avais pas beaucoup l'occasion d'entendre de sa bouche. Kate n'est pas du genre à le crier chaque jour. De ce fait, chaque fois qu'elle me le dit, j'en reste étonné. Ces je t'aime sont tellement magiques. Je la détestais ! Il était trop aisé pour elle de se faire pardonner. Le ton qu'elle prenait, les mots qu'elle choisissait. J'étais presque obligée de craquer et je l'aimais trop pour faire la tête indéfiniment. Heureusement que je savais qu'elle était sincère. Jackson m'avait tant de fois fait des sérénades pour ce faire pardonner. Il disait qu'il m'aimait, qu'il était désolé et comme une débile, je lui pardonnais. Il faut vraiment être conne quand j'y pense maintenant. Ce souvenir m’écœurait, celle que j'avais été m’écœurait et plus jamais je ne serais cette fille. Je ne laisserais plus jamais quelqu'un m'atteindre à ce point. Je ne serais plus une victime. Jamais - « C'est pas juste. Comment est-ce que je pourrais continuer de bouder avec ce que tu viens de me dire. » - Je faisais enfin entendre le son de ma voix. Il était doux, triste et faiblard. Elle avait beau s'en vouloir, s'excuser et me dire qu'elle m'aimait. Je n'oubliais pas - « Je... c'est juste que j'aimerais savoir ce qui se passe et j'ai l'impression que tu me mets à l'écart de ça, alors que je suis ta petite amie. » - Je marquais une courte pause - « Et je dois avouer que dans un sens, je suis jalouse de Lawrence, parce qu'elle passe beaucoup plus de temps avec toi. Ce qui est idiot, je le sais bien... je... laisse tomber. Je ne dois pas être dans mon assiette en ce moment. » - Je refusais de lui dire que je me sentais vraiment seule et qu'elle me manquait, voulant à tout prix lui montrer que je comprenais son implication dans le travail. Je ne voulais surtout pas être celle qui l'empêche de réaliser ses rêves.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyJeu 9 Juin 2011 - 8:33

Isobel semblait vraiment fâchée et je me retrouvais dans l'impasse, jamais nous n'avions étés confrontées à une telle situation, du moins aussi sérieuse car nous n'avions pas pour habitude de nous prendre le chou et finalement pour de telles broutilles, je regrettais alors derechef d'avoir catalogué Isobel par de simples paroles. Et, comme elle ne se retournait pas, j'hésitais à partir, peut-être voulait-elle rester seule ? Je me décidais finalement à rester, m'apprêtant à me glisser sous les draps pour lui laisser un peu de répit lorsqu'elle brisa le silence de sa voix belle et cassée. « C'est pas juste. Comment est-ce que je pourrais continuer de bouder avec ce que tu viens de me dire. » Je ris, doucement, légèrement, avec tendresse, totalement attendrie par ses mots mais profondément triste par le ton employé, doux et si triste que cela me fendit le cœur avant même d'entendre la fin de ses mots. Fronçant les sourcils, formant une ride d'inquiétude entre eux, je ne bougeais pas d'un cil, bloquée sur le cou nu de ma petite-amie, tentée de l'embrasser de nouveau à cet endroit comme ce que j'avais fait tout à l'heure mais son manque de réaction m'avait avertie que cela ne lui faisait absolument rien. « Je... c'est juste que j'aimerais savoir ce qui se passe et j'ai l'impression que tu me mets à l'écart de ça, alors que je suis ta petite amie... Et je dois avouer que dans un sens, je suis jalouse de Lawrence, parce qu'elle passe beaucoup plus de temps avec toi. Ce qui est idiot, je le sais bien... je... laisse tomber. Je ne dois pas être dans mon assiette en ce moment. » « Tu es logée à la même enseigne que les autres à ce propos, tu sais que je n'aime pas parler de... de ce que je ressens. » Maladroit. Je tentais de me rattraper. « Non, ce que je veux dire, c'est que je fais la même chose avec tout le monde, pas parce que je te considère ni plus ni moins qu'une amie car c'est là tout le contraire, juste parce que c'est une habitude que je n'ai pas, tout simplement. » Je ne tiltais qu'à moitié ses paroles sur ma meilleure amie, trop obnubilée par le début de sa phrase, comme quoi l'être humain peut être vraiment sélectif. J'avais rendu malheureuse ma petite-amie, je m'étais pourtant jurée de ne jamais la faire souffrir, bon je doutais de lui avoir fait tant de mal que ça, n'empêche qu'un mal, aussi petit qu'il soit n'est pas un paramètre à mettre de côté, ainsi, je murmurais dans un souffle. « Pardon... » Je n'étais pas non plus très douée pour les excuses sincères et à rallonges, tentons de faire au mieux tout de même, je m'en voulais sincèrement. « Pardon d'être aussi peu éloquente. Je sais bien que tu es là pour moi et que ça te frustres que je ne te parle pas, la vérité c'est qu'il n'y a rien à dire. Je suis... Izzie...» Ajoutais-je, dans un murmure plein de remords alors que le dos de ma petite-amie me montrait encore plus les conséquences de mes actes. « Je suis désolé que tu penses... que tu crois que je préfère être à l'hôpital plutôt qu'avec toi, c'est faux, archi-faux de chez faux de chez faux... » J'eus envie de trépigner, de taper du pied pour qu'elle se retourne, elle me manquait tellement... son visage me manquait... je m'inquiétais de savoir si elle souriait ou si elle pleurait... « Ce qui s'est passé au restaurant... » Je soupirais fortement et sortis du lit, hésitant à claquer la porte non pas par colère mais par pur désespoir, que ma copine me tournait le dos était un véritable supplice, cela me rendait folle. Mieux, je contournais le lit et m'agenouillais, face à elle et à son tendre visage pour lui parler à une distance d'environ soixante-dix centimètres. « Je suis profondément désolé... » Une idée me vint à l'esprit, j'eus soudainement peur que ce que nous avions bâti lui rappelle Jackson, que mon comportement lui fasse penser qu'elle avait eu tort de me faire confiance et que nous étions tous les mêmes finalement sous nos faux semblants et nos apparentes intentions de faire mieux que le précédent... « Je... je ne peux pas te dire pourquoi j'ai fait ça et je ne mentirais pas en prétextant la fatigue parce que c'est faux. » Mon cœur battait la chamade, une petite dispute avait pris tant d'ampleur ! Je baissais les yeux, honteuse, pourquoi avait-il fallu que je me montre aussi agressive envers elle ? Je doutais que mon scandale au restaurant soit à l’origine de sa colère, de sa tristesse car le pire des sentiments qu’elle pouvait avoir au souvenir de cette crise était la honte. Néanmoins, je doutais, et le pire c’est que son silence aggravait la situation puisque mon cerveau bouillonnait hypothèses plus ou moins farfelues. « Je suis nulle en excuse, je sais… pas parce que j’ai rien à me reprocher mais parce que j’ai pas l’habitude… je… je suis désolé ma Izzie, je, je voulais pas dire ce que j’ai dit tout à l’heure à propos de ta vie sexuelle, ça te regardes, j’ai pas à savoir avec qui tu t’es envoyée en l’air avant moi parce que je sais que ça a dû être super, que peut-être ça te manques tout ça et que tu te dis qu’un type comme celui du restau’ pourrait être bien mais je peux pas ! Je peux t’apporter ça, je suis physiologiquement incapable… » Et voilà, ce que je redoutais avait commencé… la séquence émotion. Je me détestais parce que j’étais en train de déballer tout ce que je souhaitais lui cacher depuis le début, pourquoi avait-il fallu que je faiblisse ce soir-là en particulier ? Accumulation de fatigue ? Ressentiments à l’égard de son hétérosexualité ? Je détestais être aussi faible, aussi pathétiquement stupide et niaise. Quitte à ne pas me ressembler, autant y aller jusqu’au bout, non ? « C’est trop pour moi ! Je peux pas, je peux pas te faire ce qu’ils t’ont fait et je suis désolé que ce soit pas le pied avec moi. Voilà c’est dit, je suis complexée ! Je suis pas aussi bien qu’un mec, je sais, merci. » Ajoutais-je dans un monologue prononcé à voix haute, faisant les questions et les réponses. « Je le vois à chaque fois qu’on regarde un film, à chaque fois que… je sais pas… j’aime les femmes c’est tout. Toi t’es… t’es peut-être juste en train d’essayer non ?! Et puis… si t’aimes les deux, ça veut dire que tu peux regarder les hommes et comme je peux pas t’apporter ce que eux ont… » Putain ! Et en plus, je ne savais pas comment m’exprimer, me mélangeant les pinceaux. Je me rapprochais de son visage, l’empêchant de parler en reprenant toujours la parole, dans un supplice, je prononçais à demi-mots. « Je t’en prie, on s’est jamais disputées, tu m’as jamais tourné le dos comme ça… Je sais pas quoi faire, honnêtement c’est peut-être rien tout ça mais ça m’inquiète… Je suis désolé de t’avoir parlé comme ça, vraiment, tu sais pas à quel point je m’en veux, je t’en prie… » Comme si on pouvait supplier pour ça. « Me quittes pas. » Je sentis mes yeux s’humidifier. Crotte. Putain. Ta mère ! Allais-je être faible jusqu’au bout ? « Pardon, pardon d’être une pauvre fille sensible ce soir, une fille qui te traites comme de la mehuum crotte. Je ne vaux pas mieux que Jackson… » Je me relevais, voulant fuir non pas pour la fuir elle mais pour fuir ma propre faiblesse, essayant mes quelques larmes. Elle avait pris une telle place dans mon cœur que j’en étais à pleurer devant elle comme une fillette, pitoyable.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyJeu 9 Juin 2011 - 12:14

Je savais tout cela. Katharina n'était pas expansive et ce n'est apparemment pas moi qui y changerais quoi que ce soit. Pourrais-je supporter à long terme de vivre avec quelqu'un de si mystérieux ? Qui ne me dit jamais ce qu'il ressent ? Comment pouvais-je lui venir en aide si elle refusait de s'adresser à moi. Elle s'excusait alors. Pardon. C'était un mot que j'avais entendu tant de fois. Les gens vous demandent pardon et ce n'est pas pour autant qu'ils ne recommencent pas à vous faire de la peine. Je n'étais pas dans l'exagération tout de même ? Le fait qu'elle ne me dise rien me faisait beaucoup de mal. La réaction qu'elle avait eu ce soir m'en avait fait tout autant, surtout lorsqu'elle avait insinué certaines choses... je ne reviendrais pas là-dessus. Elle s'était adressée à moi d'une façon qui m'avait choquée, parce que jamais auparavant elle ne m'avait parlé ainsi. Je n'avais pas reconnu la Katharina dont j'étais follement tombé amoureuse. Les disputes ne nous ressemblaient pas. Kate et moi ne nous disputions jamais. Cela dit, on n'avait pas déjà pas assez de temps pour se voir, donc pas de temps pour les disputes non plus. Elle me demandait pardon pour être aussi peu éloquente. Elle avait raison, cela me frustrait énormément. Et puis, elle m'affirmait préférer être avec moi plutôt qu'à l'hôpital. Etait-ce vrai ou disait t-elle cela simplement dans le but de me rassurer ? J'avais clairement l'impression qu'elle préférait passer son temps dans ce maudit hôpital plutôt qu'avec moi. Je pensais être la seule à manquer de sa présence. Katharina ne semblait pas en souffrir autant, mais c'est peut-être parce que c'est une femme forte et qu'elle ne montre rien. Après tout, Kate ne savait pas non plus à quel point je souffrais de toutes ses absences. J'essayais de prendre sur moi. Je ne voulais pas être là à me plaindre de son absence. Je ne disais donc rien, me contentant de l'encourager et gardais ma souffrance pour moi-même. Je devais être forte moi aussi. Je la sentis sortir de lit. Décidait t-elle de partir ? De me laisser seule ? J'eus ma réponse lorsque je la vis en face de moi. Elle s'était agenouillée face à moi, se tenant à plusieurs centimètres. Derechef elle s'excusait, elle se disait désolée pour ce qui s'était passé au restaurant. Je me décidais à l'affronter du regard. J'avais été incorrecte et assez enfantine de lui tourner le dos. Nous étions des adultes et nous devions parler face à face. Elle baissait les yeux, ce qui lui donnait un air peu fier. Au moins, elle était sincère. Elle ne pouvait pas se résoudre à me dire ce qu'il se passait, mais ne m'inventais pas de mensonges. C'était déjà ça. Je détestais le mensonge. Le pire c'est que la plupart du temps, je savais quand on me mentait, bien oui, je suis télépathe. En l'écoutant, je compris. C'était donc ça le problème ? Les hommes, mon hétérosexualité ? Je pouvais me mettre à sa place et comprendre son inquiétude, cependant, de mon point de vue, tout ceci était ridicule. Evidemment, Katharina ne pouvait pas m'apporter les mêmes choses qu'un homme, mais je n'en avais pas besoin. Je n'avais pas besoin de cela avec elle. Ma femme m'apportait tellement d'autres choses et j'étais très satisfaite, bien plus que je ne l'avais été avec Jackson. Je comprenais alors qu'elle avait besoin d'être rassurée et que j'étais la seule à pouvoir le faire. Je l'écoutais reprendre la parole. Elle ne me laissait pas en placer une, mais je préférais la laisser terminer. Ses mots résonnaient dans ma tête, ceux qui me frappèrent le plus furent « t'es peut-être juste en train d'essayer ? ». Je ne pouvais pas la laisser penser cela. Je n'essayais pas. J'étais convaincue de mon amour pour Kate. C'était elle et personne d'autre. Dans ce qui ressemblait à un nouveau supplice, elle me demandait de ne pas la quitter. La quitter ? Quelle idée ! Je vis ses yeux s'humidifier. Je crois que c'était la première fois que je la voyais ainsi. Cela me broyait le coeur et si elle continuait, j'allais aussi me mettre à pleurer. Ce que je peux être sensible parfois ! Elle s'excusait ensuite d'être « cette pauvre fille sensible ». Est-ce que ma sensibilité me donnait l'air d'en être une ? En tout cas, Kate n'avait absolument pas l'air d'être un pauvre fille. J'étais touchée par son émotion. C'est sur ces mots qu'elle se relevait. A mon tour, je me relevais, la rattrapant. Hors de question que je la laisse s'en aller. Debout, j'attrapais sa main pour la retenir. On se serait crut dans une scène de film - « Je n'ai pas l'intention de te quitter. Je t'aime bien trop ma merveilleuse petite amie. » - Je marquais une courte pause. Je lui fit face, caressant son visage d'une main - « Ne redit jamais que tu ne vaux pas mieux que Jackson. Vous êtes incomparable ! Tu me traites beaucoup mieux que lui. Tu m'as sauvé Kate et chaque jours tu me rends ce que lui m'a volé : Mon estime de moi. Je t'assure que tu m'apportes tout ce dont j'ai besoin. Les hommes ne me manquent pas. Je ne veux pas d'homme. Je te veux toi, c'est tout. Je ne dis pas ça dans une tentative de te rassurer... je le dis parce que c'est vrai. Tu m'as apporté bien plus que toutes mes autres relations réunies. Tu sais, je ne suis pas sûr de grand-chose dans la vie... mais si il y'a bien quelque chose que je sais, c'est que je ne suis pas en train d'essayer comme tu dis. N'aies pas de craintes à propos de cela. Et pour info, je le type du restau m'a donné envie de vomir. » - J'approchais mon visage du sien, nos lèvres se retrouvant à quelques centimètres - « Oui crois-moi, j'ai jamais été autant satisfaite qu'avec toi... » - ajoutais-je avec un sourire en coin.
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Katharina Laurens

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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyLun 13 Juin 2011 - 5:03

Se levant à son tour pour me faire face, me retenir, celle-ci attrapa ma main comme pour me rassurer dans un geste aussi symbolique que superficiel. Isobel m'assura qu'elle ne comptait aucunement me quitter, ajoutant qu'elle m'aimait et je fus immédiatement sous le charme de ses belles paroles alors qu'elle me caressait le visage. Fermant les yeux (je suis plutôt sensorielle), je me laissais aller et exprimais mes angoisses dans quelques expressions faciales qui me donnèrent momentanément l'air d'une autre. Et puis elle évoqua le cas Jackson, m'assurant que nous étions incomparables, me rappelant que je la traitais beaucoup mieux que lui et que je l'avais sauvé, continuant à le faire chaque jour. Sa tirade ne m'aida néanmoins pas d'avantage puisque mes craintes continuaient à me ronger à mesure que ses paroles essayaient de me réconforter. « ... Tu sais, je ne suis pas sûr de grand-chose dans la vie... mais si il y'a bien quelque chose que je sais, c'est que je ne suis pas en train d'essayer comme tu dis. N'aies pas de craintes à propos de cela... » Mes yeux s'ouvrirent alors, voulant à tout prix croiser la sincérité des siens car aussi triste que cela puisse paraître, une part de moi hésitait toujours à la croire, considérant comme trop facile ses mots et pensant aussi qu'elle ne pouvait pas dire le contraire au risque que l'on se sépare. Comment la croire ? Comment nous faire confiance ? J'avais si peur... peur de tout, peur de rien, peur d'elle et de l'idée même que l'amour puisse durer toujours parce qu'au fond, personne ne connait vraiment de personnes qui s'aiment encore après autant d'années... j'avais si peur qu'elle reste avec moi par habitude, solitude et quelque part parce qu'elle n'avait pas mieux à sa portée, parce qu'elle considérait peut-être le sexe avec une femme que comme des préliminaires ce qui n'impliquait pas vraiment de sexe pour elle alors... que penser, que faire, que dire ? Mes paroles seraient-elles appropriées ? Mes dires seraient-ils cohérents ? Mes mots auraient-ils un sens ? Les comprendraient-elle ? Je baissais rapidement la tête avant de lui faire face de nouveau, plongée dans mes réflexions tandis que nos lèvres se retrouvaient à quelques centimètres. « Oui crois-moi, j'ai jamais été autant satisfaite qu'avec toi... » C'est étrange comme une phrase qui se veut rassurante et sincère peut nous paraître tout le contraire... Je voulais tellement être la seule pour elle, l'unique... des choses finiraient par lui manquer, nous n'avions jamais évoqué le fait d'avoir un enfant bien que je fus persuadée qu'il n'existerait pas de meilleure mère que mon Isobel... peut-être aurait-elle des difficultés avec le fait que nous ne pussions concevoir ensemble, peut-être en voudrait-elle et moi non ou l'inverse... nous nous étions peut-être précipitées dans le fait d'habiter si tôt ensemble dans le sens ou n'avions pratiquement jamais discuter de la vie en général... M'étais-je trompée sur son compte ?

Décidant que je l'avais assez ennuyée ainsi et que mon moment de faiblesse devait prendre fin, je décidais de répondre : « d'accord. » J'esquissais même un léger sourire, hésitant à la prendre dans mes bras ou l'embrasser ou bien les deux mais optais pour une troisième option. « Je crois que je vais prendre une douche. » Dis-je simplement, la laissant en plan pour lâcher sa main et commencer à me déshabiller pour aller profiter des bienfaits de l'eau chaude. J'avais un grand besoin de me vider l'esprit, pourquoi pas de pleurer comme un bébé sous les gouttes d'eau pour me cacher du monde ou même prendre un bain et plonger mon visage sous l'eau jusqu'à ce que je n'ai plus d'air... Isobel s'en fichait, je le présumais, tout ce qui comptait était de me raconter des idioties, du baratin, des mensonges... un jour, nous devrions jouer carte sur table et parler de nos sexualités antécédentes respectives, mettre les exs sur le tapis et poser les choses, enfin... je n'avais pas le courage de l'entendre me parler d’où son intimité avait été foulée et ou elle avait traîné... je me promettais d'être plus forte un autre jour et de lui demander clairement. Je me dénudais sans complexe et nue, décampais en direction de la salle de bain ou je laissais l'eau couler un peu avant de me mettre dans la douche. Je devais me calmer. J'avais tant envie de lui faire l'amour, de lui montrer que je dominais ! De lui montrer que je ne suis pas une faible, une incapable qui pleurniche dès qu'une chose la contrarie... que je ne suis pas sujette à ce genre de choses... que je ne le serais pas... et que le sexe était mieux qu'avec un homme. J'avais tant de choses à prouver ! Peut-être était-ce une envie de sexe de défoulement... quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de lui faire l'amour si elle pensait à un autre et le fait de remettre son hétérosexualité sur le tapis pouvait lui faire changer d'avis, l'idée même que nous puissions le faire alors qu'elle pensait le faire avec un homme me révulsait... ainsi, je rentrais dans la douche, bel et bien décidée à rester la nuit suivante à l'hôpital...
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptyLun 13 Juin 2011 - 6:41

Je me sentais impuissante, incapable de rassurer ma propre petite amie. Je le voyais bien sur son visage. Ce n'était pas mon beau discours qui allait la rassurer. Je comprenais. C'est tellement facile de dire de belles paroles et de berner quelqu'un. J'étais bien placée pour le savoir. Aurais-je cru à ces paroles-là si la situation avait été inversée ? Peut-être pas. Pourtant, j'étais réellement sincère, je pensais chacun des mots de chacune des phrases que j'avais prononcé. Je l'aimais tellement et j'avais de la peine de la voir ainsi, en plein doute. Les craintes de la jeune femme étaient tout à fait compréhensibles. Elle devait vraiment tenir à moi pour avoir de telles craintes. Je la regardait silencieuse, incapable de trouver les mots. J'aurais dû dire quelque chose, mais la vérité, c'est que je ne trouvais rien. J'aurais pu passer ma nuit à lui dire combien je l'aimais, mais est-ce que cela l'aurait rassuré pour autant. J'avais mal au cœur, car elle n'avait pas confiance en moi. Je craignais ce qui pourrait suivre après une telle conversation. Je ne voulais pas qu'on s'éloigne. Ma plus grande peur était certainement de perdre Katharina. Que ferais-je sans elle ? Ma copine m'annonça qu'elle allait prendre une douche, relâchent ma main alors que je la fixais, les yeux brillants. J'étais nulle ! Je l'avais toujours été. Une petite amie incapable de rassurer sa compagne est une nulle ! Comment font ces gens qui trouvent toujours les bons mots, en qui ont croit immédiatement. Elle m'avait dit d'accord avant de s'éloigner, mais je savais très bien que ce n'était pas d'accord. Ce n'était pas bon. Je connaissais très bien Kate et ce sont des choses qui se voient. Elle ne pourrait pas me faire croire que c'était bon.

Je sortis de mes pensées lorsque je la vis se déshabiller devant moi. Katharina n'avait jamais été gênée en ce qui concerne la nudité. Je ne l'étais pas non plus devant elle. C'était ma copine, ce genre de scène était donc tout à fait naturel. J'en profitais pour la « mater » avant qu'elle ne disparaisse dans la salle de bain. J'hésitais un instant. Fallait t-il que j'aille la rejoindre ? Avait t-elle besoin de passer un moment seul ? Me rejetterait t-elle si j'y allais ou penserait t-elle que je n'en avais rien à faire d'elle si je la laissais ? Je soupirais en balayant toutes les réflexions de mon esprit et me dirigeais vers la salle de bain. J'avais choisi de la rejoindre. Comment prouver à quelqu'un qu'on est sincère, qu'on l'aime vraiment ? Aucune belle parole ne peut vraiment le prouver. J'imagine que seul le temps peut montrer que l'on a été sincère où non. Katharina le verrait bien. Je ne comptais pas la quitter et je comptais l'aimer jusqu'à la fin de mes jours. Elle verrait. Je me déshabillais arrivée dans la salle de bain et la rejoignait sous la douche. L'eau avait déjà ruisselé sur son corps. J'étais positionné derrière elle, passant mes mains sur sa peau mouillée - « Je pourrais passer la nuit à te dire ce que je ressens pour toi, à te dire à quel point je te veux toi et personne d'autre, mais ce ne sont que des paroles et les mots ne seraient pas suffisant. Tu verras, je te prouverais chaque jour que je t'aime et que tu es tout ce dont j'ai besoin, du moins, j'essayerais de te le montrer du mieux que je peux. J'aimerais tellement que tu me fasses confiance... » - Je collais mon corps au sien, ma poitrine contre son dos - « Je t'aime. » - soufflais-je à son oreille avant d'embrasser son cou, dans un geste tendre. Il n'était pas dans mon intention de l'amadouer avec cela, j'avais simplement envie de contact avec ma copine - « Tu veux bien de moi sous cette douche ? » - demandais-je en la suppliant presque de m'accepter du ton de ma voix.
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MessageSujet: Re: Kate/Izzie ▬ you're mine tonight Kate/Izzie ▬ you're mine tonight EmptySam 18 Juin 2011 - 9:21

L’eau ruisselait sur mon corps à mesure que les gouttelettes d’eau froide se réchauffaient. L’eau froide n’a jamais été un frein, j’y suis habituée. Ce fut néanmoins les mains chaudes d’Isobel qui vinrent me réchauffer, plus que la température de la douche dont la buée recouvrait désormais les parois. Isobel m’avait changée. Frivole, sans attaches, couche-tard et lève tôt, mon rythme était impossible, mon hygiène de vie quasi-inexistante. Je ne mangeais pas non plus de vrais repas et m’endormais le plus souvent ivre. Fort est de reconnaître les bienfaits que m’apporte cette relation, ne serait-ce qu’une stabilité dans ma vie, s’accompagnant d’une stabilité morale, mentale et physique ainsi qu’un bien-être quasi-permanent. C’est donc ça l’amour. Vivre comme n’importe qui mais, avoir quelqu’un à qui parler à n’importe quelle heure, n’importe quel jour et pour n’importe quel motif. Pouvoir se blottir dans les bras de quelqu’un en cas de terreurs nocturnes, d’angoisses ou pour fuir la solitude. Ne pas se réveiller seul tous les matins ni se coucher dans un lit froid et vide le soir. J’aimais Isobel, vraiment, plus que je n’avais jamais aimé ce qui me fait réaliser que je n’ai jamais vraiment aimé. On le réalise lorsque l’on connait vraiment l’amour. La plupart des gens pensent qu’à chaque personne dont ils tombent amoureux est la personne pour qui ils ressentent de véritables sentiments, la vérité est tout autre. Lorsqu’ils tombent amoureux de quelqu’un, c’est qu’ils ont oublié le précédent et donc, ils croient naïvement que chaque personne est la bonne. Moi, je ne me leurre pas. Isobel est tout ce dont j’ai toujours rêvé. Je l’aime et je l’aimerai toujours et j’espère, au plus profond de moi que je ne suis pas l’une de ses idiotes qui se trompe. « Je pourrais passer la nuit à te dire ce que je ressens pour toi, à te dire à quel point je te veux toi et personne d'autre, mais ce ne sont que des paroles et les mots ne seraient pas suffisant. Tu verras, je te prouverais chaque jour que je t'aime et que tu es tout ce dont j'ai besoin, du moins, j'essayerais de te le montrer du mieux que je peux. J'aimerais tellement que tu me fasses confiance... » Et j’aimerai tellement que tu le fasses, que tu passes la nuit à me le dire ! Mais j’ai trop de fierté pour admettre avoir besoin d’une chose aussi idiote, de lire sur tes lèvres, frissonner à tes murmures et entendre ta douce voix comme me fredonner ton amour pour moi… dos à elle, j’en profitais pour échapper quelques larmes silencieuses avant de la sentir se rapprocher de moi, sentant sa poitrine sur mon dos. Dieu seul sait à quel point j’aurais envie de me retourner, de t’embrasser et de te murmurer toute la vérité… dieu seul sait aussi à quel point j’en suis incapable parce que je suis incapable de te dire ce qui ne va pas, parce que je ne veux pas tout briser entre nous, j’ai si peur de te parler… tu n’es pourtant pas bien méchante. « Je t'aime. » Murmura-t’elle en embrassant mon cou dans un geste si tendre que je me figeais sur place afin d’éviter de me retourner tout naturellement. Ne me parle pas ainsi, c’est trop dur. Je t’en prie. « Tu veux bien de moi sous cette douche ? » La traîtresse ! Je décidais de rendre les armes, me retournant, face à elle, plus petite d’environ dix centimètres, le regard rivé dans ses beaux yeux tendres. « Bien sûr que oui. » Répondis-je à demi-mots, le visage humide et le corps mouillé. A mon tour, je l’attirais contre moi pour qu’elle n’attrape pas froid, qu’elle soit elle aussi sous le jet d’eau. Rapidement, je l’enlaçais par le cou, me blottissant dans ses bras en déposant tendrement ma tête dans le creux de son épaule, peu à peu calmée de mes angoisses. Ses bras rassurants et aimants m’aidant, je détachais ma tête de son épaule et l’embrassais avec amour, entremêlais nos lèvres avec tendresse –c’était le mot ce soir–, gardant mes bras autour de son joli cou. « Je t’aime. » Dis-je dans un souffle, entre deux magnifiques baisers.

Nous passâmes la soirée aussi calmement que possible sans se parler particulièrement néanmoins, trouvant plaisir à nous admirer l’une et l’autre dans le lit, à nous embrasser dans la douche et à nous étreindre dans un geste naturel et réconfortant pour nous aider à nous endormir. Cette soirée, riche en émotions ne serait pas la dernière. Je regrettais cependant mon comportement idiot et immature, Isobel n’avait sûrement pas apprécié ma jalousie, elle ne devait pas non plus avoir apprécié que je révèle la nature de notre relation en plein restaurant. Bien que le serveur l’ait apparemment dégouté, je présumais qu’un peu de flatterie masculine n’était pas de refus puisqu’elle partageait sa vie avec une femme. Je décidais donc de remettre à plus tard toutes mes inquiétudes.
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