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Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ]

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Zooey K. Summer

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MessageSujet: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 7:48

"Color my life with the chaos of troubles."


Depuis l'accident, ma vie avait radicalement changée. Ils me manquaient atrocement. Vivre avec Seth ne me suffisait plus, car même si c'était un oncle chouette, rien n'était plus pareil. Mes parents et ma soeur étaient ceux qui avaient le plus d'importance dans ma vie. J'apprenais chaque jour à vivre avec leur absence. Depuis leur disparition, j'avais également développé mon don. Je savais que s'ils avaient été encore en vie ils auraient été fiers.

Aujourd'hui je m'étais rendue au Kansas mémorial. Une tombe sur laquelle était gravée le nom de chacune des victimes de la pluie de météorites se trouvait là. Cette tombe n'était pas ordinaire puisqu'elle représentait une météorite s'écrasant sur la mairie de la ville. Je parcourais les noms jusqu'à trouver ceux de mes proches - mes parents, Katharina Lena Petrova et Liam Noah Summer, ainsi que ma soeur, Jade Lena Summer. Je touchai du bout des doigts les inscriptions gravée, et je crois que c'est à ce moment là que je m'étais mise à trembler. Une larme chaude dévala ma joue, et la souffrance m'envahie de nouveau. C'était régulier, chaque fois que je repensais à cette tragédie je me mettais dans cet état. Un mélange de colère et de tristesse me parcourait.

Je me laissai tomber à terre, je pris une longue respiration et me repris. Je séchais mes larmes, et décidai d'être forte. Pour eux. Je posai quelques fleurs au pied du mémorial. Je les avais étiquetées et avais inscrit :

    " Mama i papa, ya lyublyu tebya. Dlya tebya, lyubovʹ moya Jade. "


C'était en russe, une langue que ma mère s'était évertuée à nous enseigner à moi et ma soeur. Cela signifiait "A maman et papa, je vous aimes. A toi, Jade mon amour."


Dernière édition par Zooey K. Summer le Mer 2 Mar 2011 - 6:48, édité 1 fois
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 8:48

Je me suis réveillé ce matin avait un mal de tête terrible. L'un de ces mal de tête qui vous rappelle que vous avez un peu trop abusé sur la boisson quelques heures auparavant. Je n'appuyais pas sur le réveil, plus sur le réveil. J'avais quitté la boîte d'intérim pour une offre de travail alléchante grassement proposée par Cassidy Weasthon. J'ignorais en quoi consistait réellement mon travail mais Cassidy, elle savait. De plus, elle savait pour mon pouvoir, mon don, ma malédiction, me jeter dans la gueule du loup n'avait pas été une décision facile à prendre mais le salaire m'avait attiré, aussi influencable que j'étais. Aussi résolu que j'étais à m'éloigner de mes soeurs et à partir vivre de mon côté pour ne plus laisser derrière moi qu'un vague souvenir éphémère d'une âme errante dans notre maison. Le monde se portait mieux sans moi, c'est ce que j'avais découvert à l'aide de mon pouvoir, à force de changer de réalité en réalité, voguant de direction en direction et réalisant que la plus belle des récompenses n'est pas forcément celle que l'on s'octroie mais celle que l'on octroie aux autres même si pour cela on devient un meurtrier. Et c'est ce que j'étais. Liberé sous caution il y a moins de deux ans. Pour le meurtre d'une femme dont je ne me rappelais rien. Immédiatement je pensais à la mort, comme d'habitude. La mort était plus facile, plus douce.

J'ouvris mes fenêtres en esquissant un faible sourire, les températures avaient miraculeusement pris une dizaine de degré et le ciel, bien que gris ne présageait dès lors plus de chute de neige si ce n'est de la pluie et j'aimais la pluie. Ainsi j'enfilais un pull, trop heueux de ne pas mourir de froid dehors faute d'avoir un manteau assez chaud pour me couvrir, allumant une cigarette -une énième cigarette- et dévisageant les passants avec lassitude, agacement et ennui. Je cherchais de quoi me distraire lorsque j'arrivais devant le mémorial. Quelque chose de solennel se dégageait de cet endroit et il me semblait impoli voir impétueux de passer devant sans m'y arrêter, sans penser aux âmes perdues ni même à la souffrance des autres. Ainsi je me dirigeais dans cette direction, cigarette au bec sans même apercevoir qu'une jeune femme y déposait un bouquet de fleurs. Ainsi c'était donc ça la vie. La vie, la mort, les fleurs, les tombes... je ne voulais pas qu'on m'enterre, ni même que mon nom soit inscrit quelque part... je considérais cet hommage comme un affront avec ma façon de voir les choses. Je voulais demeurer aussi libre qu'un oiseau. Je ne voulais pas que mon souvenir s'arrête à un endroit précis. Je voulais être incinéré, brûlé, que l'on détruise chaque parcelle de mon corps et que l'on éparpille mon souvenir dans le vent. Je levais les yeux au ciel. Il fallait arrêter de lire. Je lisais trop et j'avais tendance à poétiser les choses. Je me sentis bête, bête comme mes pieds parce que ce n'est pas ce qui aurait put changer les choses, les âmes perdues ni même l'enfant que je n'avais pas put sauver ni même le souvenir de toutes les réalités explorées... je baissais la tête, plissant les lèvres et reconnus soudainement alors que mes yeux s'égaraient sur un point de la pierre, un nom, un nom familier que j'avais connu et sentis soudainement une douleur m'arracher la poitrine. Quelqu'un que j'avais apprécié, quelqu'un que j'avais... oublié et qui me rappelais soudainement ce que nous avions vécut... fronçant les sourcils, je m'empêchais comme à mon habitude de faire un déballage de sentiments, en grand faux insensible que j'étais. Adressant à la silhouette féminine un faible regard et déportais mon regard sur les fleurs qu'elle venait de poser, n'ayant pas entendu les paroles qu'elle venait de prononcer à la pierre. « Jolies fleurs. Pour des amis ? »
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Zooey K. Summer

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 9:31

Je n'avais même pas remarqué le temps, certes amélioré depuis ces derniers jours, mais tout de même gris et froid. Le froid me piquait la peau, et les yeux. Les larmes n'amélioraient pas la chose, l'empiraient même. Quelques frissons me parcouraient plus dû à la douleur qu'au froid. Mais c'était surement les deux étant donné que je n'étais vétie que d'un simple cardigan.

J'entendis des pas derrière moi, je vérifiai que mon visage n'était plus humide. J'étais d'ordinaire forte, presque insensible avec les autres, surtout depuis la mort de mes parents et de ma soeur. Alors je ne voulais pas montrer mes faiblesses. Je jetai un regard bref et furtif à la personne qui se trouvait désormais à coté de moi. J'entrepris finalement de me relever, et remis mon sac sur une de mes épaules. Silencieuse, je durcis mon regard. Je fixais la pierre que j'aurais voulu frapper. Maudites météores. La colère me submergea et j'en oublis la tristesse qui l'avait précédé.

Le jeune homme m'adressa la parole. J'en fus un peu surprise, mais j'essayai de ne pas trop être sur la défensive. Il me complimenta en me disant que mes fleurs étaient jolies. Enfin, il me demanda si elles étaient destinées à des amis.

    - Merci. Non, c'est pour ma famille.


Je lui avais parlé sur un ton plus que repoussant, dur, renfrogné. Mais je me repris en me disant que le pauvre garçon ne m'avait rien fait.

    - Désolée. Je ... Et vous vous connaissiez quelqu'un parmis les victimes ? Fis-je en désignant le mémorial.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 10:05

« Merci. Non, c'est pour ma famille. » Répondit-elle sur un ton, dur, sec, comme si j'avais dérangé la jeune femme dans sa contemplation du monumént, ce qui était en effet, peut-être le cas, sûrement d'ailleurs. Je ne savais pas quoi dire. Un 'désolé' aurait été innaproprié. Qui aime entendre 'désolé' après une telle réponse ? Et puis je n'y étais pour rien alors je me contentais tout simplement de ne pas l'observer à travers mes cils, ce que j'avais pour habitude de faire et ce qui pouvait dérouter les gens. Elle sembla se reprendre et ajoutait. « Désolé. Je... Et vous, vous connaissiez quelqu'un parmi les victimes ? » Elle désigna le mémorial. Je tirais une bouffée de ma cigarette avant d'esquisser un sourire nerveux, sans toutefois détacher mon regard du nom que je venais d'apercevoir. « On peut dire ça comme ça. » Finis-je par répondre, bien plus préoccupé par le fait d'avoir reconnu quelqu'un que par sa perte, tout compte fait. Le monde est cruel. Et je l'étais. Faute de mieux. Tous ses noms semblaient me dévisager, m'accusant, me blâmant d'être là et de ne pouvoir changer la tournure des choses... malheureusement je n'y pouvais rien et la force d'un seul homme ne suffirait pas à épargner toutes ses vies. Même si je remontais le passé, cela n'aurait aucun impact... je regrettais alors d'avoir un pouvoir inutile qui n'avait servit qu'à me conduire au statut d'ex prisonnier, ex-taulard libéré sous caution et travaillant désormais pour un grand organisme ou certains qui m'avaient connus se demandaient ce que je fichais là et comment j'y étais arrivé... mon statut intriguait et j'étais bien heureux de savoir que Wellington était une ville immense et que je ne connaissais pas tout le monde, qu'un tas de meurtriers, d'innocents couraient les rues sans qu'on ne les reconnaisse jamais... Et je pouvais me promener comme n'importe qui... mais pas en homme libre. Jusqu'à temps que l'on découvre la vérité, que Jeremiah découvre enfin quelque chose qui pourrait m'innocenter, me donner la possibilité de prendre un nouveau départ....

« Je suis désolé pour votre famille. » Ajoutais-je plus pour meubler la conversation que par compassion, regrettant immédiatement le 'désolé' mais ne trouvais rien à dire de plus et me contentais de lever mon regard dans la direction de la jeune femme. Elle ne pleurait pas ou plus mais ses yeux semblaient par moment briller. Et rien de plus magnifique que deux yeux bleus briller. Ses deux grands yeux me rappelèrent ceux d'une jeune femme qui me manquait. Ceux d'une femme que je m'interdisais à fréquenter, trop pure, trop parfaite, trop innocente pour moi... la vie est fatiguante quand elle le veut. Depuis quelques temps, ma vie sexuelle était réduite à néant et je me demanadis si cela faisait de moi un semi-homme ou juste un homme fidèle à ses pensées et à la fille qui occupait son esprit. Fille que je devais oublier et/ou remplacer. Je me promettais d'appeler Jeremiah et Dirk pour sortir un de ces soirs, comme avant, comme maintenant... dire que peut-être, certaines de ses filles se trouvaient là, sur le mémorial, me rappelant que j'étais et pas elles et que j'avais une chance, j'avais eu une chance, foutue chance, j'échangerai n'importe quoi pour être à leur place.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 10:51

Le jeune homme contemplait toujours le monument. Je l'observais attendant sa réponse. Il tira alors une bouffée de sa cigarette et un sourire se dessina sur son visage. Son sourire que je trouvais inapproprié. Je haussa un sourcil, légèrement dérangée par son attitude. Sa réponse était sans le moindre sentiment. S'il connaissait cette personne, il ne semblait pas y tenir plus que ça. Cela me fit mal. Ma colère revînt au galop. Je me demandais pourquoi la tempête avait emporté mes parents, ma soeur. Alors que vivaient encore des imbéciles comme lui, des personnes sans scrupules. Son comportement m'exaspérait, je voulais lui lancer toutes les insultes qui me venaient, exprimer toute la rancoeur que je gardais en moi. Mais je ne le fis pas, rien que pour le respect que j'avais envers ces victimes.

I
l dit qu'il était désolé pour ma famille. Son hypocrisie certaine me répugnais. Je n'en dis rien, pourtant. J'étais persuadée qu'il disait cela par simple politesse. Et encore. Puis il dirigea son regard vers moi, je le regardai également. Mes yeux étaient durs, ils exprimaient la haine que je retenais. Il me fixait, ne baissait pas les yeux face à mon regard. C'est moi qui me détournai donc. Je m'approchai du mémorial, et caressai une dernière fois le nom de mes proches.

    - YA obeshchayu, chto ya budu mstitʹ, murmurais-je à la pierre, symbole des disparus.

Ce qui signifiait, en russe toujours, " Je vous promet que je vous vengerais " Car depuis l'accident, je ne vivais plus. Je ne pensais plus qu'à venger ma famille. Solidarité russe sans doute, j'aurais presque pû entrer à la mafia. Mais je les aimais plus que tout au monde. Ma petite soeur n'avait même pas eut le temps de grandir et cela m'était sincèrement douloureux. Se venger contre des pierres me direz vous est difficile. Mais j'étais convaincue que quelque chose d'autre était derrière tout ça. Rien de surnaturel pour moi cependant. Je m'apprêtais à m'en aller, quand le jeune homme m'interpella.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 11:17

Et puis soudain, son regard m'interpella, ses yeux me dévisageaient avec dureté, pire, de la haine et je ne compris pas cette soudaine animosité dans son regard ni ce que j'avais put faire pour provoquer cela. Je n'en étais pas dérouté, mais plutôt intrigué ainsi j'essayais de la percer à jour, de la comprendre mais elle détourna les yeux et s'approcha de la pierre, murmurant quelque chose en russe. J'avais été dans une autre vie, un étudiant en littérature, très doué en langue, je maitrisais plus ou moins l'espagnol, le français - facile avec une mère française -, l'anglais qui me permettait de balayer ce semblant argotique américain si peu délicat et malheureusement pas le russe. J'avais suivis pendant un semestre le russe comme une énième option comme pour me prouver que je pouvais aussi réussir cela. Et j'avais trouvé cette matière... promptement difficile. Si je n'étais pas du genre à abandonner, j'avais préféré me dire que je suivais déjà suffisamment d'options pour ne pas me prendre la tête avec une langue difficile. Les seuls mots que je compris furent 'je' ce qui ne m'aidais pas et 'vous' ce qui n'avait, isolés, aucun sens. Je renonçais. Tournant les talons, elle commença à partir lorsque je l'interpellais. « Vous êtes Russe ? » Je ne trouvais pas autre chose à dire et ne compris même pas pourquoi j'essayais de la retenir. Peut-être parce que mes journées étaient si ennuyeuses que la perspective qu'une femme me regarde avec haine me semblait beaucoup plus intéressant que le reste. Ou peut-être que ma solitude avait fini par m'étouffer et que tout simplement je recherchais la compagnie des autres, des femmes, des gens, de n'importe qui. « Ils ne peuvent pas vous entendre. » Mon problème ? J'étais trop rationnel pour croire à ce genre de choses. J'avais été croyant... dans une autre vie même si il me restait des bribes de cette période folle. Je ne croyais pas non plus qu'un homme dans le coma puisse en entendre un autre tout comme je ne croyais pas à toute forme de vie après la mort. Plus logique qu'illogique. Plus désabusé que jamais. Il était beaucoup plus facile de croire que rien n'y personne ne pouvait quelque chose à notre malheur que d'imaginer que c'était possible mais qu'on nous laissât tout de même dans notre merdier sinistre.

« Je le fais aussi malgré tout. » Je désignais les noms. « Parler aux morts, aux non-vivants je veux dire. » Même ma rationalité ne pouvait m'empêcher de parler à ma mère bien qu'elle fut enterrée en France, si loin d'ici et du marchand de fleurs. Je n'avais ni les moyens ni l'envie d'aller sur sa tombe. A quoi bon payer aussi cher pour parler à une pierre qui ne me répondrait jamais, autant parler à moi même et me donner l'illusion qu'elle m'écoute. Ma cigarette s'éteignit alors et je soupirais, sortant mon briquet pour rallumer la dose essentielle à ma vie, la dose qui me valait des consultations fréquentes, récentes et hors de prix à l'hôpital. Autant mourir après une bonne cigarette que sous moniteur dans l'enceinte de ses murs blancs. Autant mourir dans le gris que dans le blanc si vif qu'il vous arrache les yeux, vous rappelant que quelqu'un d'autre attend votre place dans le lit. « Même si je trouve ça stupide. » Ajoutais-je en esquissant de nouveau un sourire. Je passais une main dans mes cheveux. Qu'est-ce que ça pouvait être con de parler à une pierre tout de même. J'avais envie de moquer d'elle, de lui hurler dessus mais j'avais tout de même un semblant d'éthique pour respecter un minimum ce lieu et garder pour moi tous les sarcasmes et toutes les insultes dont je savais faire preuve.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 21 Fév 2011 - 12:10

Quand je m'apprêtais à partir le jeune homme me demanda si j'étais russe. Qu'elle question ! N'avais-je pas l'accent véritable, reconnaissable surtout. Certes je n'étais pas russe à part entière mais je parlais couramment la langue puisque ma mère était russe. Depuis ma naissance elle me soufflait des mots slaves. Cette langue était bien plus qu'un moyen de communiquer, c'était le lien le plus fort que j'avais avec ma génitrice. Je tenais à cette partie de moi, bien plus qu'au reste sans doute.

    - En partie.


À ce moment je ne sût quoi dire de plus. Je ne comprenais pas pourquoi il essayait de me retenir. J'avais pourtant été dure avec lui, je lui avais lancé ce regard revolver, méprisant. Alors pourquoi s'accrochait-il ? Le jeune homme me dit ensuite qu'ils ne pouvaient pas m'entendre. Les morts, bien sûr. C'est évident, pour qui me prenait-il ? Je n'ai jamais crus en rien, je n'ai jamais crus qu'en la science. Ce n'est pas pour rien que j'étudie la génétique. La seule raison pour laquelle je susurrais des mots aux fantômes était que la solitude me faisait devenir folle. Ou plutôt que pour me sentir moins seule je me parlais, en imaginant que c'est également à eux que j'adressais ma parole. Le vide qu'ils avaient laissé autour de moi me rendait dingue. Je ne croyais pas aux revenants, aux esprits fantomatiques, mais je croyais que cela pouvait peut-être m'aider à surmonter cette épreuve. Il me dit qu'il le faisait aussi malgré tout. Je soufflai, comme pour me moquer de lui. Il me faisait la morale mais ne valait pas mieux. Dans des moments comme ça, nous nous raccrochons tous à quelque chose, aussi petit qu'un murmure, tant que ça peut nous aider à nous relever.

Puis il soupira, sa cigarette venait de s'éteindre. Il sortit alors son briquet afin de la rallumer.Il avait l'air pourtant agréable, triste et en manque d'attention durant un instant. Mais il reprit la parole et mon dédain réapparut. Il me lança qu'il trouvais ça stupide, parler aux ... morts. Le sourire narquois qui me mettait dans tous mes états réapparut, et je crus que j'allais sortir de mes gonds. Il passa une main dans ses cheveux, et si je ne retenais pas je lui aurais déjà infligé la frappe mentale qu'il méritait. Mon don tenait les gens à une certaine distance de moi, je savais tellement bien m'en servir.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 1:48

Elle m'avoua être en partie russe et je me contentais de la regarder avec intensité, comme je savais le faire par habitude, ce qui déstabilisait certaines personnes qui pouvaient prendre cela pour une quelconque forme d'agressivité ou me prendre moi, pour un mauvais type, de ceux qui préparent de mauvais coups, comme je l'avais été dans cette vie, comme je ne l'avais jamais été en réalité. Tirant une nouvelle bouffée, je poursuivais mon jeu de regard sur elle, non pas pour l'effrayer ou l'agacer mais simplement par le fait qu'il m'était quasi-impossible de fixer une personne, de regarder quelque chose sans détourner les yeux par ennui, lassitude ou par l'incapacité de centrer mon attention sur quelque chose. Mais le fait que j'avais réussis à la fixer, elle et que je voulais l'énerver, l'agacer au plus haut point, qu'elle me hurle dessus, qu'elle m'insulte, me gifle dans l'espoir fou de ressentir quelque chose autre que de l'amertume et du chagrin. Il me suffisait d'être moi-même pour cela, juste moi-même, je voulais retrouver ce regard haineux de tout à l'heure, la voir me haïr pour qu'au moins une fois, on se souvienne de moi.

« Vous en voulez une ? » Demandais-je en montrant mon paquet de cigarette puisque je m'apprêtais à en prendre une deuxième. « Ça vous détendra. » Dis-je en esquissant un sourire. Ce que je pouvais être con. Je ne savais même pas pourquoi j'avais prononcé ces mots, ni même pourquoi je m'évertuais à me faire détester. Peut-être parce que j'étais certain qu'on ne pouvait pas m'aimer et que même si une femme s'attachait à moi, qu'un jour elle découvrirait mon incarcération pour meurtre et qu'elle préférait croire le verdict de la justice que le mien et elle finirait par me quitter en me giflant, répétant sans cesse en faisant ses affaires que, je lui avais mentis et basé notre relation sur du mensonge, que je l'avais baisé en lui faisant croire que je n'en étais pas un et que je n'avais qu'à aller me faire foutre, me faisant jurer de ne pas la rappeler, de ne pas chercher à la revoir et ce cercle vicieux recommencerait, encore et encore jusqu'à me donner la nausée, elle même encore et encore et je ne m'étais jamais sentis aussi bien que maintenant à tirer ma putain de cigarette en regardant cette pauvre fille que je cherchais par tous les moyens à énerver bien que le lieu ne fut pas propice.

Je m'avançais vers elle avant même qu'elle ne me réponde, avant même de savoir si elle fumait, lui tendant la cigarette au visage avec un sourire narquois et ce comportement aussi étrange soit-il ne provenait pas d'une ingurgitation d'alcool puisque je n'avais pas le cœur assez accroché en vue de l'heure pour aller me saouler. Je l'imaginais déjà repoussant ma cigarette ou la prenant et l'écrasant sous ses pieds, bref, que ne ferait-on par ennui... pitoyable.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 6:10

Il me regardait désormais avec intensité, comme s'il voulait me déstabiliser ou quelque chose comme ça. Mais il ne savait pas à qui il avait affaire. Je n'étais pas de ces filles en chaleur qui tombent amoureuse d'un simple regard, qui se maquillent exagérément, portent du rose, et parlent durant des heures. En fait ce genre de filles me répugnaient, et quand j'en croisais j'avais des envies de meurtres. Donc le regard du jeune homme ne m'intimidait guère, mais je ne comprenais vraiment pas pourquoi il me défiait dans un tel endroit, c'était franchement irrespectueux de sa part. Je le dévisageai, puis il me proposa une cigarette. J'allais lui dire que je ne fumais pas, mais avant que j'en ai eus le temps il renchérit en me disant d'un ton arrogant que ça me détendrait. Il esquissa une nouvelle fois ce sourire détestable. Comme si cela ne suffisait pas il vint agiter sa cigarette devant mon nez. C'en était trop. Il cherchait mes limites, mais il les avait largement dépassées. Et en ce moment de recueillement j'étais facilement irritable.

    - Me détendre ? C'est moi qui vais te détendre, imbécile. Tu crois savoir à qui tu te frottes.


J'avais murmuré la fin de ma phrase, comme si je me parlais plus à moi-même qu'à mon interlocuteur. Je lui arrachai alors sa cigarette, la réduisis en miette sous ses yeux, et pris une profonde inspiration. Je fixais son front intensément, lui envoyai une frappe mentale dont il se souviendrait longtemps. Je puisais ma force, laissant la colère me submerger. Il se plia en deux, essayant de se protéger la tête avec les mains, en vain. Bientôt il serait à terre, à me supplier d'arrêter. J'allais lui apprendre à parler aux femmes. Cela ne se voyait peut-être pas, mais j'étais de nature gentille. Seulement il ne fallait pas me chercher, j'avais un fort caractère. Mon coté russe frappait de plus belle, n'est-ce pas ? Après tout on apprend pas au singe à faire la grimace. Les russes ont inventés un bon nombre de méthodes de tortures, durant l'époque de l'URSS, mais encore aujourd'hui, avec la mafia. Cela m'amusait un peu, ce n'était pas vraiment moi. Mais ce gars là l'avait bien cherché.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 6:54

- Me détendre ? C'est moi qui vais te détendre, imbécile. Tu crois savoir à qui tu te frottes. J'éclatais de rire alors qu'elle perdait patience, c'est exactement ce que je cherchais. Elle était tout bêtement tombée dans le panneau et je prenais un malin plaisir à le constater. De plus, en baissant la voix, peut-être croyait-elle qu'elle pouvait me menacer sans que je l'entende, sans risquer de se montrer tel qu'elle était. Néanmoins, je me contentais de fumer. Elle m'arracha alors ma cigarette, la réduisant en miette, je restais bouche bée. Moi qui m'attendait à la gifle traditionnelle ou à un combat de joutes verbales, cette femme hargneuse me plaisait et ce comportement aussi immature que le mien me confortait dans l'idée qu'elle m'aiderait à m'amuser aujourd'hui. Et puis, elle me fixa avec intensité et soudainement, je sentis une douleur si forte, si violente que je tombais sur les genoux sans pouvoir retenir mes jambes et mes mains se déportèrent alors sur ma tête. Mes yeux devinrent fous et j'eus l'impression que ma tête allait si fortement gonfler qu'elle allait exploser, là maintenant dehors. Son regard m'indiqua immédiatement que ce fut elle et seulement elle qui m'infligeait cette douleur. L'avais-je à ce point asticotée qu'elle veuille voir la souffrance dans mes yeux ? Si elle attendait que je la supplie d'arrêter, elle était mal tombée, ce n'était ni mon genre ni ma façon d'agir. Je serrais les dents, la regardais dépité, perdu, affolé et ma volonté d'acier de ne pas lui demander de stopper la douleur me forçais à faire un travail considérable sur moi-même. Je possédais moi aussi une faculté si bien que je ne cherchais ni le comment du pourquoi de cette situation mais tout ce que je savais c'était qu'elle n'allait pas gagner. Pourquoi m'acharnais-je autant ? Il s'avéra que je pensais à ma vie et au fait que je voulais mourir, chaque jour, à chaque minute de ma triste vie... dès lors la souffrance devint un exécutoire à ma peine et je la suppliais intérieurement d'en finir, quelques larmes vinrent perler sur mes joues tellement la souffrance était virulente... ma vie, le lieu, la fille, plus rien n'avait d'importance et je ne pensais même plus à l'idée de me ridiculiser, il fallait que je lui parle, que je lui dise ce que je voulais...

« Tues-moi. » Suppliais-je en faisant un effort considérable pour croiser son regard jusqu'à me laisser aller et m'effondrer sur le sol, fermant les yeux pour attendre la mort, persuadé qu'elle irait jusqu'à là et espérant qu'elle brulerait mon corps afin d'éviter à mes sœurs de venir le récupérer à la pelle... entre les larmes, un sourire se dessina sur mon visage. La mort était plus facile que la vie.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 7:39

Quand je lui avais lançé que c'était moi qui allais le détendre puisqu'il ne savait pas à qui il avait affaire, il éclata d'un rire franc. Cela me mit hors de moi, il se permettait de rire alors que je ne pouvais plus le faire, depuis l'accident c'était au dessus de mes forces, et il me narguait. Quand je lui eus arraché la cigarette il en resta bouche bée. Désormais il était à terre, et je mettais toute ma concentration dans sa souffrance. Ses yeux devinrent fous, ils me suppliaient d'arrêter - au début du moins - puisqu'il ne sembla pas capable de le dire. Son teint virait au rouge, il serrait les dents mais son silence resta de marbre. Il souffrait, il souffrait comme je souffrais chaque jours depuis la perte de ma famille. La douleur était vive, pendant un instant j'éprouvais de la satisfaction à lui faire subir ce que j'endurais. Il me regardait affolé et souffrant le martyre. Je vis ensuite les larmes couler sur ses joues, enfin il soupira, il me supplia de le tuer. La satisfaction disparut aussitôt. Le tuer ? Ce n'était pas mon intention, je voulais simplement lui infliger la souffrance, seulement ça. Il fit l'effort de croiser mon regard, et s'effondra sur le sol, il ferma les yeux. J'hésitai. Entre les larmes, un sourire se dessina sur son visage. Je ne comprenais pas. Était-ce un nouvel affront ? Je stoppa finalement la douleur, la souffrance aigue devait maintenant de dissiper. Le calme après la tempête. Je m'assis à ses cotés, regardant le mémorial.

    - Tu ne mérites pas de mourir.


Je continuais de dévisager - si l'on puis dire - la pierre imposante, les noms des morts. Je pleurais. Ma souffrance était là, encore. Elle était toujours aussi vive, et faire souffrir les autres ne me soulageait pas. Je voyais presque le visage de ma mère apparaître, la honte l'envahissant. De son vivant jamais elle n'aurait permis tout ça. C'était moi qui voulait mourir désormais. Voilà ce que tout ça me faisait devenir. Un monstre. Si je voulais vraiment, je pouvais me tuer. Mon pouvoir marchait également sur moi-même. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Je pouvais en finir avec cette douleur atroce.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 9:05

La douleur s'arrêta alors violemment, si violemment que mon torse ne fit qu'un bond et ma respiration restait saccadée, provoquant une quinte de toux. Je me tapais la gorge et me calmais, m'asseyant à mon tour, levant mes genoux à la hauteur de mon visage et la dévisageant avec plus de lassitude que de colère, je l'avais bien cherché, néanmoins je ne compris pas pourquoi elle avait arrêté son attaque ni pourquoi elle s'était assise à côté de moi et bien évidemment pas non plus le sens de sa phrase. Comment pouvait-elle le savoir ? Bien sûr que je le méritais ! Et elle n'en savait rien, fichtrement rien de ma vie ni des raisons qui m'avaient poussé à devenir l'être abominable que j'étais, pauvre fille, pensais-je, pauvre mec, ajoutais-je. Son regard était rivé sur la pierre et je vis des larmes couler de ses yeux jusqu'à ses joues, je me mordis la lèvre. J'avais espéré des insultes, voire une gifle mais pas qu'elle tente de me tuer, de me donner une leçon et qu'elle se mette à pleurer. Ce qui me rendais mal à l'aise n'était pas vraiment le fait de la voir souffrir, pleurer, mais de savoir que je l'avais peut-être fait pleurer. Je faisais certes, beaucoup de choses par ennui mais je n'étais dénué de cœur, comment réagir ? Je n'étais pas très tactile, de plus, il aurait parut inapproprié de l'étreindre, inutile d'ajouter un 'désolé' pour sa souffrance ni même d'excuser mes actes. Peut-être était-ce qu'elle cherchait ? Malgré tout, il me parut insensé qu'elle puisse pleurer à cause de moi, peut-être était-elle juste à fleur de peau. J'allumais une cigarette pour décompresser, ma dernière, je soupirais derechef devant cette constatation.

« On se tutoies maintenant ? » Annonçais-je plus pour meubler la conversation que pour la créer elle-même. Je la dévisageais, non pas avec haine mais avec interrogation, j'étais juste curieux et j'avais une faculté à passer au travers des choses étonnantes. Peut-être parce que le semblant de vie que j'avais finissais par me bouffer moi, de l'intérieur, moi, mes émotions, me rendant insensible au monde et me faisant pourtant souffrir, encore et encore... « Tu crois que tu aurais put me tuer ? » Demandais-je sans grand intérêt mais avec une pointe de curiosité tout de même. Accepterait-elle de me tuer si je la payais ?


Dernière édition par Wyatt J. Matthews le Mar 22 Fév 2011 - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 10:06

Je l'entendis tousser violemment, pour ensuite se taper la gorge. Quand il se clama enfin, il s'assit à son tour. Je sentais son regard fixe se poser sur moi, s'il cherchait la défiance je ne lui répondrais plus, j'en avais assez. Je pleurais toujours à chaudes larmes, et au bout d'un moment je ne savais même plus pourquoi. Peu importait désormais, si j'en terminais maintenant j'apaiserais mes souffrances. Rien qu'à cette idée, je me sentais déjà mieux - ou j'en avais l'illusion. Mais je n'étais pourtant pas suicidaire, j'avais toujours aimé la vie, jusqu'à l'accident. Peut-être devrais-je y réfléchir à deux fois, car ce qui était sûr c'est que je n'avais pas les idées claires, pas devant le symbole de la mort de ma famille. L'autre ralluma une cigarette, il s'en remettait vite dis donc. Il soupira à ma réflexion et me demanda si l'on se tutoyait désormais. En fait je ne savais pas pourquoi je le tutoyais, ce n'étais pas voulu. Et un 'vous' était respectueux, alors pourquoi l'utiliser quand lui même ne comprenais pas le mot 'respect' ? Je ne comptais pas m'excuser pour la souffrance que je lui avais infligée, mais peut-être qu'il ne la méritait pas ... pas autant.

    - Peut-être bien.


Je lui jeta un regard - sans même me donner la peine d'essuyer mon visage humide - et vis qu'il me dévisageait. Il n'avait pas l'air de m'en vouloir plus que ça - en même temps c'est lui qui m'avait cherché. Son regard était curieux.Il finit par me demander si j'aurais pus le tuer.

    - Bien sûr, si je l'avais voulus.


Il parut intéressé.

    - Mais ce n'est pas moi. Quoi que tu veuilles en dire, je ne suis pas méchante. Et je ne suis pas une meurtrière.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 11:33

- Bien sûr, si je l'avais voulus. « Je vois. » Dis-je entre deux bouffées de cigarette. Elle avait l'air de contrôler sa vie, elle avait d'ailleurs le pouvoir de vie et de mort sur un être humain ce qui était quelque chose de déjà considérable en soit. Je ne la dévisageais plus, d'ici demain, elle et moi nous nous oublierons et retournerons à nos vies. La sienne, probablement passionnante et la mienne plus qu'ennuyante que jamais, je l'enviais. Bien que je ne la connaissais pas, j'imaginais tout de suite le genre de vie qu'une fille comme elle pouvait avoir. - Mais ce n'est pas moi. Quoi que tu veuilles en dire, je ne suis pas méchante. Et je ne suis pas une meurtrière. « Tu te rends compte que tu as le droit de vie et de mort sur l'être humain ? » Dis-je en levant les sourcils, voulant lui dire ce qu'elle savait probablement déjà. « Tu as ça depuis la pluie de météorites, je me trompe ? » Croire au surnaturel c'était déjà beaucoup mais croire qu'il pouvait exister bien avant cet incident me paraissait invraisemblable, mais ce qui était naturel ne l'était plus alors je cessais de trouver une logique à mon raisonnement. Je décidais de murir et de ne plus passer pour ce gamin stupide et arrogant, je n'avais soudainement plus envie de rire et était encore trop secoué par une douleur qui me laissait un gout amour et un souffle encore saccadé.

« Je suis désolé pour tout à l'heure, je ne voulais pas t'offenser. C'est juste que j'aurai aimé qu'ils m'entendent mais je sais que ce n'est pas le cas et c'est difficile à accepter. » Articulais-je sans rentrer dans les détails. Je n'aimais pas parler de moi et encore moins de ce que je pouvais ressentir afin d'éviter que l'on me plaigne et surtout parce que je savais que tout le monde finirait par partir un jour et que je refusais de me confier, me confier entièrement à quelqu'un qui finirait par m'oublier moi et mes confidences et cette idée absurde de devoir me confier à quelqu'un d'autre me dégoûtait. Je voulais juste finir ma cigarette et partir. « Bref je l'ai bien cherché. » Dis-je en faisant référence à son attaque.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMar 22 Fév 2011 - 12:11

Quand je lui avoua que si je l'avais voulu je l'aurais tué, il me dit qu'il voyait. En fait il ne voyait rien du tout. Il ne voyait pas a quel point ma vie était exécrable, il ne voyait pas à quel point je souffrait. Personne ne le voyait, et j'en voulais à la terre entière de ne rien voir. J'avais l'impression qu'on s'intéressait si peu à moi que personne ne voyait ma souffrance. Même mon oncle Seth avec qui je vivais au quotidien était aveugle. Nous souffrions chacun dans notre coin, en faisant semblant d'aller bien. Pourtant ma haine n'était pas légitime, car je cachais cette douleur qui me consumait un peu plus chaque jour, alors comment mon entourage pouvait-il deviner. En fait, si, c'était simple. Ils devraient se douter que perdre ses parents et sa soeur n'était pas bénéfique. Je voyais ma vie partir en éclats, et je ne pouvais rien faire.

Il ne me dévisageait plus, il fumait. Il avait l'air bien dans sa vie, ou du moins n'était pas ravagé par la souffrance permanente. Je l'enviais pour ça. Il me demanda si je me rendais compte que j'avais le droit de vie et de mort sur l'être humain. Bien sûr que j'en avais conscience, mais comment supporterais-je la mort une seconde fois. Vous me direz, je n'ai plus rien à perdre. Mais en réalité j'avais tout à y perdre : mon humanité. Il me demanda si je possédais ce don depuis la plus de météorites. Il ne se trompait pas.

    - Oui.


Je me mis à trembler rien qu'en repensant à ce jour tragique.

    - Ce jour là mon ADN a été modifié par ces foutus astéroïdes. Mais je ne prend pas ça comme une chance. Car ce jour là j'aurais préféré mourir. Ça m'aurait épargné la perte de mes parents et de ma soeur.


J'avalai ma salive avec difficulté. Je sentais les frissons me parcoururent, mais j'en fis abstraction. Il fallait que je fasse table rase du passé, même si cela m'était pénible. Mon interlocuteur s'excusa pour son comportement précédent. Il m'avoua qu'il n'avait pas voulu m'offenser. Il aurait aimé que les morts l'entendent, il avait du mal à accepter que ce n'était pas le cas.

    - Excuses acceptées. Tant bien que mal. Mais je regrette de m'être emportée de cette façon, je n'avais pas à te faire subir une telle souffrance.


Il me dit qu'il l'avait bien cherché, tout de même.Et pour la première fois depuis ce matin, je souris. Légèrement certes, mais cela restait un sourire. Il n'était pas si désagréable finalement cet inconnu.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMer 23 Fév 2011 - 9:33

- Ce jour là mon ADN a été modifié par ces foutus astéroïdes. Mais je ne prend pas ça comme une chance. Car ce jour là j'aurais préféré mourir. Ça m'aurait épargné la perte de mes parents et de ma sœur. Elle me fit alors entrer dans sa vie avec ses confidences. Cette sincérité me toucha bien que je comprenne qu'elles n'étaient seulement le fruit d'une profonde souffrance et d'une envie soudaine de parler et donc que n'importe quelle autre personne à ma place aurait put avoir cette chance. J'aimais écouter les autres parler, parce que j'aimais aider, comprendre, réfléchir, philosopher, ce qui me ramenait à ma véritable nature, à l'être que j'étais avant de vivre tous ses drames et elle me rappelait à quel point être un type bien me manquais mais aussi à quel point je ne l'étais plus, et que je ne pourrais plus l'être. Je ne trouvais rien à dire, si bien que je continuais à fumer, non sans ignorer ses paroles mais plutôt parce que je préférais me taire qu'enfoncer de nouveau le couteau dans la plaie. J'avais le don pour rencontrer des femmes compliquées, brisées, et surtout celui de m'enticher celles-là. Elle me rappela les ennuis que m'avaient causées ce genre de personnes et elle m'éloigna de celui que j'avais été, une nouvelle fois, creusant un fossé entre moi et mon ancien moi. Je plissais les lèvres. Elle accepta alors excuse et regretta de m'avoir fait souffrir ce qui me fit esquisser un sourire. « Je l'ai bien cherché. » Et puis elle m'adressa un léger sourire, un très beau sourire, nous fîmes donc la paix, ce qui m'en décrocha un autre. « Tu as un très beau sourire. C'est ce que j'aurais dû voir en premier. » Mieux encore, elle avait des yeux bleus magnifiques, tout à fait le genre de mon meilleur ami; Jeremiah. Malheureusement les circonstances ne se prêtaient pas vraiment à l'échange de numéro ni même au fait de se revoir. Nous avions certes fait la paix et je m'étais plutôt bien remis, ne lui en voulant aucunement, il n'empêchait que je me souvenais de la souffrance que j'avais éprouvé et celle-ci me hanterait au moins pendant quelques jours, ce n'était pas rien, ce n'était pas grand chose non plus. Juste une chose de plus à ma vie, juste une chose à laquelle penser lorsque je me rappellerai à quel point ma vie était vide et dénuée de sens.

Je la vis frissonner. J'hésitais à lui donner ma veste, la voyant assise par terre et pensais à l'inviter boire un café quelque part, ce qui me sembla immédiatement plus stupide que de lui prêter ma veste, mais il me sembla connaître ce genre de filles qui ne trouverait rien d'autre à dire qu'à se moquer de ce genre de manière -peut-être me trompais-je-. Pour avoir eu des sœurs dans ma vie, je savais comment me comporter. De plus, j'avais suffisamment vu le regard assassin de celles-ci lorsqu'elles avaient froid et que je gardais ma propre veste, considérant comme naturel que je leur prête, que je leur ouvre les portes... fort heureusement elles avaient grandit et ne réagissaient plus comme des petites princesses, quoi pour la cadette... et puis c'était devenu une habitude, presque normal, je me trompe ? Je retirais mon manteau et le lui tendis, trouvant trop précipité de l'inviter se mettre au chaud. « Inutile de rechigner. Prends ça pour ce que ça vaux. Aussi pour me racheter de mon comportement. » Dis-je, comme pour expliquer cet élan attentionné. Je lui tendis en lui adressant un regard bienveillant et à la fois désolé, je me rendais compte à quel point j'avais été stupide et à quel point il avait été impoli de la défier devant un mémorial.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMer 23 Fév 2011 - 11:24

Je ne comprenais même pas pourquoi je me confiais à lui. Je n'étais pas du genre à parler aux inconnus, ou même parler de moi tout court. D'habitude je gardais mes sentiment pour moi-même, je préservais les autres de l'agacement de m'écouter. Le plus ironique c'est que j'aurais pus le tuer quelques minutes plus tôt. Je parlais et il m'écoutait - ou pas d'ailleurs. Mais peu importait finalement, l'important est que je me délivrais enfin du poids de ma souffrance. Il fumait, la fumée naviguait dans l'air devant mes yeux, mais ça ne me dérangeait pas même si je ne fumais pas.Il me répéta qu'il l'avait bien cherché - mon attaque - encore une fois et il paraîtrait sincère. Quand je lui souris, il me renvoya mon sourire. Il me regardait, cela faisait longtemps que l'on ne m'avait pas regardé comme ça. Puis il me dit que j'avais un très beau sourire. Que c'était ce qu'il aurait dût voir en premier. Je ne m'y attendais pas, et j'en fus même surprise.

    - Merci. Mais dis moi, qu'à tu vu en premier alors ?


J
e lui fis un sourire en coin, parler me libérait, ça me faisait du bien surtout que me livrer à un inconnu ne m'engageait à rien. Et j'étais assez curieuse de savoir ce qu'il pensait de moi, surtout après ce qu'il avait vu de ma personnalité. Je le vis enlever sa veste, je fis le lien avec mon état frissonnant. Il me tendis alors son vêtement, et me dit qu'il était inutile de rechigner, qu'il voulait seulement se racheter. Il me lança un regard bienveillant - Pourquoi ? Je n'était pas une pauvre fille qui s'appuyait sur les autres, je n'avais nul besoin de l'aide d'autrui, je n'en avais jamais eus besoin. J'étais une jeune femme forte, je gérais ma vie très bien toute seule, je m'étais toujours débrouillée de cette façon et je détestais recevoir l'aide des autres. J'étais sans doute trop fière, mais je n'admettais pas de me reposer sur les épaules de quelqu'un. Mais son regard était également désolé, et ça je le prenais.

    - Non, non je t'assure ce n'est pas la peine ... Écoute je n'en ai pas besoin. Je n'ai pas froid, garde ta veste. Je n'ai jamais eu besoin de personne, ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Pourquoi tu réagis comme ça ? Pourquoi tu prend soin de moi, alors que je t'ai presque tué ? T'es pas logique mec !
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyMer 23 Fév 2011 - 22:11

Elle m'adressa un sourire en coin, un sourire furtif, rapide mais très doux accompagné d'une interrogation, me remerciant pour mon compliment. Je me demandais même si cela la touchait, si elle ressentait quelque chose d'autre que la douleur d'avoir perdu sa famille, si elle pensait à sa vie ou si elle n'était obsédée que par le souvenir de cet accident. Nul ne pouvait aussi bien le savoir qu'elle, c'est ce qui me désolait. On passe notre vie à côté de la douleur des autres, on marche dans la rue sans se soucier que tel homme a perdu la femme de sa vie, que celui-ci a perdu son enfant et cette femme son honneur. On se pense altruiste mais c'est en marchant dans la rue sans s'arrêter que l'on illustre bien le contraire et je m'en voulais, de venir ce type, cette personne ignoble, infâme et sans goût que je devenais, mais cela avait-il réellement de l'importance ? Le monde ne s'en portait pas plus mal et la jeune femme souffrait toujours autant. Toujours rattrapé par mon passé... je me demandais pourquoi j'étais autant touché par son évidente souffrance et pourquoi je repensais à ce genre de choses, toujours est-il que la scène n'était pas des plus comiques, mise à part le fait que nous étions assis, l'un à côté de l'autre à se regarder par à-coups, le derrière posé sur un sol froid et la jeune femme frissonnant tout en refusant mon manteau. « Juste une personne qui ne méritait pas qu'on vienne lui chercher des noises. » Dis-je avant qu'elle ne me refuse vraiment la veste, plus par une gestuelle mais par une parole, prétextant ne pas en avoir besoin, ou ne pas avoir envie de me remercier pour quelque chose... une de ses paroles me troubla. 'Je n'ai jamais eu besoin de personne'. Il y a un début à tout n'est-ce pas ? Elle me demanda alors pourquoi je réagissais de la sorte, pourquoi je prenais soin d'elle alors qu'elle m'avait presque tué, remettant en doute ma logique. Avais-je réellement une logique ? Ou n'agissais-je que sous les effets d'une philosophie journalière ? Possédais-je un fil conducteur dans ma manière d'agir ? Non, il semblait que je ne possédais réellement aucune logique et pire encore, que j'étais moi-même un monceau de paradoxes aussi fous qu'insensés.

Pour réagir comme ça, la jeune femme avait dut en voire de belles. Je supposais même qu'on avait dut tellement l'ignorer qu'elle s'en était accoutumée, de sorte que lorsqu'un type lui propose gentiment sa veste, elle rechigne quasi-automatiquement se demandant si il n'y avait pas un sens caché ou si ce n'était pas hypocrite. Pauvre fille. Elle semblait tellement sur la défensive que je m'interrogeais sur les véritables raisons de son comportement. Peut-être ma théorie était fausse cependant. « Oui c'est vrai. Mais tu ne l'as pas fait. » Finalement elle n'était pas aussi agaçante que cela, aussi mauvaise qu'elle en avait eu l'air, juste blessée et fichtrement saturée pour endurer mes tentatives de l'exacerber. Elle semblait si forte et si... fragile. Comme si elle s'était forgée une carapace autour d'une fragilité qu'elle n'avait jamais renforcé, qui n'avait jamais évoluée. Encore une fois je m'embarquais dans des conclusions hâtives et décidais d'arrêter de supposer, si je voulais obtenir une réponse, je n'avais qu'à demander. « Pourquoi ? Parce que j'en ai envie. Toutes les mêmes, à chipoter en fin de compte. » Dis-je, la cigarette aux lèvres en riant doucement, portant ma veste directement sur ses épaules en lui déposant avec délicatesse, oui, si elle refusait de la prendre, ce n'était pas en lui collant sur les épaules avec force qu'elle l'accepterait mieux. Je terminais alors ma cigarette et fus déçut de ne pas en avoir d'autres. Au moins, j'arrêterai d'abimer mes poumons, c'est mon médecin qui sera content. Qu'il soit au moins payé pour quelque chose d'autre que des IRM, radios hors de prix et non remboursées...
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyJeu 24 Fév 2011 - 0:28

Il me fit part de son premier sentiment à mon égard, je serais apparue comme une personne qui ne méritait pas que l'on vienne lui chercher des noises. Décidemment il possédait une logique pour le moins illogique. N'étais-ce pas lui qui était venue me chercher avec ses propos à deux balles ?


    - Dans ce cas, tu es très contradictoire.


Il me rappela alors que je ne l'avais pas tué. Mais sous pretexte que je l'avais épargné se devait-il de me venir en aide ? Une aide dont je me serais bien passée d'ailleurs. Mais il ne m'écouta pas, et malgrès toutes mes protestations - vaines - il me déposa sa veste sur les épaules. Je soufflai, ne rechignant plus car il était vrai je j'étais plus au chaud maintenant. Il s'expliqua en me disant qu'il le faisait parce qu'il en avait envie. Peut-être que finalement je m'étais trompée sur son compte, peut-être qu'il n'était pas si stupide et insolent que je l'avais pensé, et peut-être qu'il était même tout le contraire. Je jugeais parfois trop vite les personnes, mais il est vrai qu'en creusant on pouvait découvrir quelque chose de bien plus intéressant que ce que la simple apparence nous donne à voir. Finalement le jeune homme avait l'air agréable, généreux et méritait sans doute qu'on s'intéresse à lui. Au fond il était peut-être tout simplement mal tombé, car le mémorial remuait en moi des choses douloureuses, mais si nous nous étions rencontrés dans une toute autre situation nous n'aurions sûrement pas eu tous ces désagréments. Il marmonna qu'on étaient toutes les mêmes finalement, à chipoter. Me voyait-il vraiment comme ça ? Comme une de ses filles sensibles, niaises, exacerbantes. Toutes ces filles que je detestais au plus haut point. Il riait doucement - la cigarette au lèvres. Son attitude amusée n'était plus désagréable comme elle l'avait été, je lui trouvait même un certain charme dorénavant.


    - Tu m'excuseras mais je n'ai rien à voir avec toutes ces maniaco-dépressives sans cervelle, qui voient la vie en rose et qui n'ont pas une once de jugote.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyJeu 24 Fév 2011 - 9:42

- Dans ce cas, tu es très contradictoire. « Malheureusement. » Dis-je entre deux regards, pensant au fait que ma contradiction avait été le résultat d'une longue période de frustration et de remise en question. Elle n'en savait rien et n'en saurait peut-être jamais rien. Pourquoi devrait-elle se remettre en question ? Il semblait que ma vie n'avait jamais été aussi compliqué que lorsque je la comparais à celle des autres à qu'à ce moment précis je comprenais que jamais le monde ne comprendrait ma souffrance, que jamais personne ne saurait trouver un moyen de l'apaiser, de me comprendre et de chercher à rester avec moi et j'en trouvais subitement une haine, une haine profonde à l'égard du monde, de l'égoïsme lui-même et me promettais finalement d'en finir à nouveau, une conclusion à laquelle je revenais sans cesse, n'ayant finalement peut-être pas assez de cran pour en finir. - Tu m'excuseras mais je n'ai rien à voir avec toutes ces maniaco-dépressives sans cervelle, qui voient la vie en rose et qui n'ont pas une once de jugeote. Elle se défendait, comme si on l'avait trop souvent comparée à ce genre de femmes, comme si elle avait quelque chose à prouver, à me prouver finalement et cette pensée idiote me fit soupirer. Qui étais-je pour prétendre ce genre de choses ? Je me contentais de hocher la tête et de répondre. « Je n'ai jamais prétendu le contraire. » Répondis-je en tournant la tête dans sa direction comme pour témoigner de ma sincérité. Elle semblait si triste, si brisée que cela me fit mal au cœur. Aie, ma nature altruiste reprenait le dessus, qu'elle s'en aille et vite. Comment pouvais-je être à la fois si intéressé et si désintéressé du monde ? Mon univers était un mélange complexe et boueux de paradoxes. Je m'y perdais totalement et mon âme criait à l'aide, se brûlant dans sa propre solitude, dans son désir fou de pouvoir se relever seule comme une idiote, comme l'idiot que j'étais. « Les femmes comme toi ont juste l'air de n'avoir besoin de rien ni personne. » Finis-je par ajouter dans le but d'une éventuelle interrogation tandis que je tentais de lui montrer que malgré mon apparente immaturité dans la manière que j'avais eu d'agir, je pouvais aussi utiliser mon cerveau et réfléchir de temps à autre, dire quelque chose de plus ou moins profond en somme. Quelle idiotie. « Elles n'ont peut-être besoin de rien ni personne, mais elles pourraient aussi être aidées. » Dis-je en préférant parler de cela d'une manière généraliste plutôt qu'en la désignant directement, au risque de me tromper sur une nouvelle hypothèse qui malheureusement se révélait vraie dans la plupart des cas. Peut-être étais-je aujourd'hui en présence d'une jeune femme qui brisait à elle seule toutes les généralités et pouvait réduire à néant les opinions, les faits que j'avais put me forger, constater au long de ma longue, longue vie... si elle savait combien de réalités j'avais exploré...

« Wyatt Matthews. » Finis-je par articuler pour me présenter en lui tendant une main droite et rigide, non par par snobisme mais par détermination, par affirmation de ma personnalité, j'étais un homme droit, fidèle à ses convictions mais qui se laissait un peu trop aller, au risque de trahir sa personnalité ou l'homme qu'il est par ennui et par lassitude. Et malgré la déprime quotidienne que je pouvais ressentir de l'aube au coucher, il m'arrivait d'entrevoir l'espoir et la possibilité infime qu'un jour je puisse savourer chaque jour, chaque minute de ma triste vie et même en apprécier les couleurs et les saveurs. Un jour peut-être ou je marcherai en homme libre sur le sol de la Terre aux bras d'une femme dont je ferai ma muse. Une femme dont j'écrirai sourire et à laquelle je jouerai mes souvenirs au saxophone. Il m'arrivait d'être assez idéaliste, surtout lorsque je croisais le regard d'une femme aussi ravissante que l'inconnue qui avait failli me tuer, qui aurait put me réduire en cendres, en bouillie impropre et sale à l'image de l'être que j'étais finalement devenu. « A qui ai-je l'honneur ? » Demandais-je, main tendue vers la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyVen 25 Fév 2011 - 1:18

Contradictoire il l'était malheureusement selon lui. Je ne comprenais pas tellement pourquoi. Il devait avoir un système de pensée particulier, peut-être était-ce dû à une certaine expérience de vie ? Qu'en savais-je ? Il avait l'air de quelqu'un de compliqué finalement, qui ne l'était pas ? Chaque vie sur terre était complexe. Mais lui paraissait détruit. Je le voyais maintenant, et il cachait cette part de lui sans doute dans son arrogante provocation et son humour cynique. Ou peut-être était-ce simplement moi qui n'avais pas su le voir, me préoccupant trop de mes propres problèmes et étant aveugle envers la souffrance des autres.

Puis il me déclara qu'il n'avait jamais prétendu le contraire de mon dernier propos, après un hochement de tête. Il me regardait, il avait l'air sincère. Il dit que les femmes 'comme moi' avaient juste l'air de n'avoir besoin de rien ni personne. Qu'entendait-il par les femmes 'comme moi' ? Il n'avait aucune idées de qui j'étais, mais faisait peut-être des supputations. À vrai dire je ne voyais aucunement ce qu'il voulait dire par là.


    - Qu'entends tu par 'les femmes comme moi' ?


P
uis il dit - toujours par généralité - que mis à part ça, elles pouvaient être aidées. Je voyais bien qu'il parlait de moi. Mais pourquoi voulait-il m'aider ? Je n'étais ni une épave, ni une dépressive, ni une suicidaire, je n'avais pas vraiment d'addictions, je n'étais pas une gamine effrayée. J'étais simplement une jeune femme qui avait vécu une tragédie, qui avait perdu des être chers et qui tentait de se relever.


    - Et si ces femmes ne voulaient pas être aidées ?


Puis contre toute attente il se présenta. Il me tendis la main et déclina son identité. Il s'appelait Wyatt Matthews. Alors désormais je ne parlais plus à un inconnu. Apparemment il désirait que l'on fasse connaissance, sinon pourquoi révéler son nom. Je lui tendis alors la main également après une légère hésitation. Sa main était douce, froide et sa poigne était déterminée. Il me demanda - je devais m'y attendre - en qui avait-il l'honneur.


    - Zooey Summer.


Après un court silence, je poursuivis.


    - Quelle poigne de fer !
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptySam 26 Fév 2011 - 9:14

[HJ] désolé c'est pas top :s

- Qu'entends tu par 'les femmes comme moi' ? Et si ces femmes ne voulaient pas être aidées ? J'esquissais un sourire, ainsi la réponse l'intéressait. Je me contentais de l'observer pendant quelques instants avant de me racler la gorge. « Et bien j'ai une théorie selon laquelle, les 'femmes comme toi' ont vécu, dut... s'élever seules ou du moins ont tellement souffert qu'elles ont dû, à un moment ou un autre, avancer seules et cette période les a confortées dans l'idée qu'elles n'avaient besoin de rien ni personne dans la vie en général. » Je lui lançais un regard en biais comme pour attendre sa réaction ou une quelconque approbation de sa part. Peut-être me trompais-je mais immédiatement je pensais, à ceux qu'elle était venu voir et peut-être l'avais-je offensé bien que je ne trouvais dans ma phrase, rien qui pourrait appuyer cette idée. Je fis donc l'effort de préparer le terrain. « Peut-être que je me trompe. Dans le cas inverse tu serais une jeune femme indépendante qui ne supporte pas qu'un jeune homme puisse lui prêter sa veste car elle ne veut pas avoir à rendre des comptes ni même à donner l'impression qu'elle n'est que le stéréotype de la fleur-bleue en recherche de son homme. » Je lui adressais un faible sourire, je m'étonnais de me lancer dans de telles affirmations ou même de prendre le temps de lui expliquer mes théories, mais elle semblait en valoir le coup. Et rien que pour son attaque, elle méritait que je lui porte une certaine attention. Je pouvais porter plainte, aisément, nous sommes en Amérique. Mais ce n'était pas mon genre et le coût de l'avocat risquait de me mettre sur la paille, tout ça pour lui rabattre le caquet, ça n'avait aucun intérêt.

- Zooey Summer. Quelle poigne de fer ! Je cherchais -en vain- à me souvenir de son nom, mais rien ne m'indiqua que nous nous connaissions ni même que je l'avais connu dans mes autres vies. Ainsi je fus réellement enchanté de rencontrer une nouvelle personne, une personne que je n'aurai pas connu -qui ne me troublerait donc pas- ni même qui m'avait connu, ainsi j'évitais de devoir faire face aux interrogations ou même aux regards de la jeune femme, tout le monde n'aimait pas cotoyer un meurtrier. Des gens détestaient le concept de la liberté sous caution. Fort heureusement Cassidy Weasthon en m'offrant un emploi m'avait assuré une protection sociale mais aussi une image. « J'ai connu une Zooey au primaire. Elle m'avait mordu. » Dis-je sans l'ombre d'un sourire. Puis je tentais d'imaginer son métier ou ses études, je décidais de lui poser la question directement. « Tu travailles ou tu... »
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptySam 26 Fév 2011 - 12:30

[HJ] Si si ça me plait (;

Il sourit. Puis il se racla la gorge après m'avoir dévisagée quelques instants. Il m'expliqua sa théorie selon laquelle les 'femmes comme moi' ont vécu, dut s'élever seules ou du moins ont tellement souffert qu'elles ont dû, à un moment ou un autre, avancer seules et cette période les a confortées dans l'idée qu'elles n'avaient besoin de rien ni personne dans la vie en général. Il me lança un regard, comme s'il attendait un quelconque signe de ma part, une approbation. Je le dévisageais sans réponse. En fait il avait raison, il avait deviné ce que je m'efforçais toujours de cacher. J'étais une de ces filles, alors finalement j'appartenais à une généralité ? J'étais ... ordinaire ? Puis Wyatt – puisque c'était comme ça qu'il s'appelait – remis tout en cause. Voyant que je ne disais rien, il me dit qu'il se trompait peut-être. Dans l'autre cas j'étais une jeune femme indépendante qui ne supportait pas qu'un jeune homme puisse lui prêter sa veste car elle ne voulait pas avoir à rendre des comptes ni même à donner l'impression qu'elle n'était que le stéréotype de la fleur-bleue en recherche de son homme. Enfin il m'adressa un faible sourire. << Ça oui je ne suis pas une ... fleur-bleue. >> Je fis une grimace à cette idée, puis ris. Je me souviens que je faisais rire ma petite soeur par une multitude de grimace autrefois, si bien que nous avions fait des concours – qui exaspéraient mes parents. Ce souvenir était doux, agréable et heureux. Mais j'en fis abstraction avant de me remettre à pleurer. << Et je ne suis pas en recherche d'un homme. >> Je souris. << Je ne crois pas en toutes ces choses, l'amour. Tu ne trouves pas ça ridicule toi ? >> Je me dévoilais, mais désormais je me sentais plutôt à l'aise avec lui.

Il déclara qu'il avait connu une Zooey en classe de primaire – à cette époque je devais être en Grèce encore – et ajouta qu'elle l'avait mordu. Il dit tous ça sans l'ombre d'un sourire et semblait sérieux. J'éclatai d'un rire franc. << Ça a dû te marquer. Je peux t'assurer que ce n'étais pas moi. >> Enfin il me demanda si je travaillais. << Je suis étudiante en génétique. >> Dernièrement j'avais été engagée à Linvingscorp, mais je continuais d'étudier. Bien sûr j'étais une employée à part entière, seulement j'étais engagée pour travailler au niveau 33.1 et bien que je n'y ai pas encore mis les pieds, Cassidy Weasthon m'avait ordonné de ne pas en parler.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 28 Fév 2011 - 9:39

<< Ça oui je ne suis pas une ... fleur-bleue. Et je ne suis pas en recherche d'un homme. Je ne crois pas en toutes ces choses, l'amour. Tu ne trouves pas ça ridicule toi ? >> « Quel dommage. Je t'aurais proposé une promenade au clair de lune, joué des sérénades au saxophone toute la nuit et aurais attendu jusqu'à l'aube que tu acceptes d'y croire. » Dis-je dans un sourire avant de partir dans un rire aussi éphémère que l'idée même de faire cela un jour à une femme. Je me demandais si elle s'intéressait vraiment à la réponse ou bien si elle se justifiait de paraître aussi désabusée. « A vrai dire, je ne sais pas. C'est un grand débat philosophique tu sais. » Dis-je avant de partir dans un de mes élans de réflexion. « Il y a comme dans toute chose, une part de pour et de contre. D'un côté il y a la raison, le fait qu'on a put être si désillusionné qu'y croire à nouveau nous parait être la chose la plus stupide qui soit et de l'autre la vie qui nous rappelle que se fermer aux opportunités est faire preuve d'auto-centrisme. » Peut-être me trouvait-elle trop penseur, trop philosophique, paumé en somme. Mais je ne pouvais m'empêcher de m'adonner à la réflexion, de répondre à une interrogation lorsqu'une personne semblait intéressée par la réponse, lorsque mon esprit décidait de penser à autre chose qu'à mes échecs, qu'à mes souvenirs et c'était une manière de tourner la page, de penser à quelque chose d'autre et de me rappeler que la vie est ainsi et que rien n'y personne n'y peut.

Elle éclata alors de rire en m'assurant que la sauvageonne qui m'avait mordu n'était pas elle. Je lui adressais un regard amusé. « Évidemment, elle avait de grandes dents. Ce qui ne semble pas être ton cas. » Et puis elle déclara être étudiante en génétique. Je la dévisageais, les yeux ronds avec beaucoup de respect. En plusieurs réalités, j'avais exploré diverses études, mais il s'avéra que j'étais beaucoup plus littéraire que scientifique et que ma logique illogique manquait de structure et de méthode et que c'était une qualité des plus importantes dans ce domaine. Elle ne semblait pourtant pas être de ces personnes qui aiment passer leurs vies en laboratoire et je me demandais si elle était passée à la pratique ou si elle n'en était qu'à la théorie ce qui m'intrigua et je me demandais derechef quel âge elle pouvait avoir. « Zooey. » Son nom me déclencha un sourire. « Je me demandais quel âge tu avais. Si ce n'est pas trop indiscret. » Dis-je en baissant la tête, lui montrant que j'avais fais la paix et que je n'étais pas là pour la déstabiliser, l'agacer ou même l'ennuyer. J'étais réellement curieux et me demandais même si un homme avait abusé d'elle, abusé d'elle à tel point qu'elle ne croyait plus à l'amour ou si comme toutes les femmes, elle avait vécut un amour impossible ou survécu à un cœur brisé. Peut-être n'était-il même pas question d'homme, peut-être n'avait-elle tout simplement pas eu l'occasion de vivre quelque chose d'assez important pour y croire et que, lassée du temps, elle avait fini par penser que l'amour n'était qu'une description littéraire d'un profond attachement, embellie pour la soif de rêverie et d'imaginaire. « Pour ma part, je vais avoir vingt quatre ans, bientôt. » Dis-je en me rappelant que j'allais bientôt fêter mon anniversaire, du moins vieillir d'une année sur les papiers car je n'aimais pas faire de fête, et de toute manière, personne ne me le souhaitait, peut-être parce que j'avais à de trop nombreuses surprises répéter que je ne voulais pas qu'on le fasse et la raison pour laquelle je l'avais faite me semblait soudainement trop étrange. Je détestais la vie, les années et chaque année, cette date fatidique me rappelait les quelques années passées dans cette existence, cette réalité et m'éloignait de trop avec le passé que j'avais put avoir, le passé de jeune étudiant prometteur, de jeune musicien talentueux et j'en passe au statut de meurtrier condamné et libéré sous caution. Employé récemment par Livingscorp alors qu'aucun autre employeur ne voulait de moi de par mon statut, parce que j'avais seulement été libéré sous caution et que la loi se montrait rigide à ce propos. Cassidy Weasthon avait été mon sauveur et je m'interrogeais encore sur la manière dont elle avait apprit mes pouvoirs et ce qu'elle exigeait réellement de moi au sein de son organisme.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] Color my life with the chaos of troubles. [TERMINÉ] EmptyLun 28 Fév 2011 - 10:59

Wyatt me répondit en me disant que c'était dommage. Il ajouta que sinon il m'aurait proposé une promenade au clair de lune, joué des sérénades au saxophone toute la nuit et aurait attendu jusqu'à l'aube que j'accepte d'y croire. Je souris timidement. Après un court silence - à le dévisager – je lui demanda << Tu joues du saxophone ? >> Nous étions plus près l'un de l'autre désormais, bannissant la distance de sécurité devenue inutile. Il esquissa un rire léger. << Tu ne perds rien à essayer, qui sais peut-être que tu pourrais me faire changer d'avis. >> Bien sûr je ne changerais sans doute jamais d'avis. J'étais trop libre pour m'enfermer dans une relation, trop égoïste pour me donner entièrement à un autre. Puis il partit dans un débat philosophique. Je l'écoutais, il parlait bien, et sa voix était apaisante. << Tu parles bien Wyatt. >> Je lui souris.

Quand je lui dis que je n'étais pas la Zooey qui l'avait mordue dans son enfance, il m'adressa un regard amusé. Il me confia – sur le ton de la plaisanterie - qu'elle avait de grandes dents, ce qui – selon lui – ne semblait pas être le cas. << Je me les suis peut-être limées ...>> Je lui fis un clin d'oeil et rigolai. Quand je lui avoua que j'étais étudiante en génétique il me regarda éberlué, comme si c'était la chose la plus impressionnante qu'il n'ait jamais vu. << Ce n'est pas extraordinaire tu sais ... et toi tu travailles ? >> Ensuite il prononça mon nom et sourit. Je n'en connaissais pas la cause mais le feu me monta aux joues. Wyatt me questionna sur mon âge. Il baissa la tête et n'avais pas l'air de me poser la question pour m'ennuyer. << Ce n'est pas une chose que l'on demande aux femmes.>> Je lâche un rire amusé.<< J'ai 22 ans, presque 23.>> Il m'avoua qu'il avait 24 ans, bientôt. << Je te croyais plus vieux.>> Je lui fis une petite tape amicale sur l'épaule. Nous étions rapprochés en un rien de temps, acceptant de se confier l'un à l'autre. Quoi que c'était surtout moi qui n'arrêtais pas de parler. Wyatt avais l'air poétique, littéraire ... peut-être la raison pour laquelle il trouvait incroyable que je sois scientifique. J'avais vraiment envie de savoir ce qu'il faisait dans la vie, j'étais curieuse de savoir ce qui le passionait, ce à quoi il passait son temps.
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