IDENTITY CARD

PRÉNOMS & NOMS ♣ Née sous Kayla Xzavier, se présente maintenant sous le nom de Aspen Kay Davenport depuis qu'elle est sur terre.
DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES ♣ Née il y a dix-neuf ans à Naharda, planète détruite se situant dans une toute autre galaxie.
STATUT CIVIL ♣ Célibataire.
PROFESSION/ÉTUDES ♣ Aucune.
TRAITS DE CARACTÈRE ♣ Jalouse. Kayla est jalouse à en crever. Durant toute son enfance elle a envié sa grande soeur, toujours deuxième derrière sa cruelle perfection. Malgré l'amour éternel qu'elle voue à Meadow, Kayla lui envie sa beauté, son fiancé sur Naharda, l'amour de ses parents. Manipulatrice. Kayla a hérité du don de l'illusion, chose pratique pour former la réalité à sa vision. Elle en a souvent abusé dans le passé, se faisant passer pour sa soeur, mystifiant sa garde personnelle, ayant toujours eu un désir de libération, de liberté inconditionnelle. Malheureusement, même la destruction de sa planète n'a pas réussi à lui apporter cette satisfaction.

MY DIARY

Je serre mes paupières, comme tous ces matins où la paresse m’emporte, m’interdisant de quitter la douceur de mes draps de satin. Je reste immobile, chaque respiration étant douloureuse. Mes doigts se crispent, sentant peu à peu que quelque chose n’est pas à sa place. Je lutte pour ne pas quitter la noirceur et la paix de l’inconscience. Une odeur inconnue parvient à mes narines, exfoliant de curiosité mes sens. Ça n’est pas une seule senteur qui m’est nouvelles, mais toute une gamme. Je ne suis pas certaine d’aimer ce rêve. Un bruit lancinant mitraille mes oreilles, s’approchant de plus en plus. Mon cœur bat de plus en plus vite. J’essaie de me rappeler où je suis. Trou noir, rien ne me vient si ce n’est cette intuition que je suis en danger. Mes paupières s’ouvrent sur le coup, me propulsant dans un monde où des couleurs aveuglantes viennent m’aveugler. Les sons, les images, les odeurs, je ne peux pas supporter cette saturation. Avant que je puisse penser à me lever, je retombe, inconsciente.

Sans avoir aucune notion du temps, je n’arrive pas à déterminer combien de temps j’ai passé, couchée sur le sol brûlant, ce sable brutalisant ma peau à chaque passage. Je serre les dents, passant par-dessus la douleur qui résonne dans tous les os de mon corps. Mes yeux s’habituent lentement à cette atmosphère, à ces couleurs, ces formes. Une fois éveillée, cet endroit est moins menaçant. Mon corps est couvert de poussière et des vêtements finement brodés dont j’ai le souvenir d’avoir enfilés le matin précédent. Pourtant, quelque chose est si différent, si je pouvais seulement poser le doigt sur le problème. Il n’y a rien que je ne puisse pas contrôler. Mes sens sont à fleur de peau, agités par tout ce qui m’entoure. Mes habits sont déchirés, et sous les lambeaux, je peux voir les teintes bleutés que prends peu à peu ma peau. Je fronce les sourcils. Ça n’est que les esclaves qui ont de ces marques, celles du travail, du châtiment. Inconsciente de ma semi-nudité, je ne peux qu’être avertie par les têtes se tournant sur mon passage, par les yeux qui se baissent sous mon regard de braise. Qu’ils aient peur, créatures inférieures. Je suis portée par le sang royal et les privilèges qui me sont donnés. Alors que j’observe un peu mieux ces gens, je réalise que ça n’est pas de la peur que je peux lire dans leurs yeux, mais bien de la pitié. Je reste sans voix. Ne savent-ils pas qui je suis ? Mes mains tremblent de fureur devant ces moins que rien. Je vais leur infliger la souffrance de voir tous leurs proches mourir au bout de leur sang, simplement parce que je le peux.

Je réalise, horrifiée, que mon don n’a aucun effet. La réalité m’engouffre, cruelle et sans pitié. La nuit passée me revient. Mon cœur manque un battement. Je ne suis plus sur Naharda. Naharda n’existe plus. J’expire par secousses, trop ébranlée pour m’inquiéter d’une asphyxie. Ma maison, mon pouvoir, ma famille. Ils ont tous été détruits, réduits à néant. Je voudrais crier, détruire tout sur mon passage, mais quelle armée tuera en mon nom, je suis seule. Je vois mes pieds nus, la crasse incrustée sous mes ongles polis. La vision me dégoûte. Je me débarrasse de mes vêtements sales, les laissant au sol, et comme chaque matin, au sortir de mon bain, une serviette moelleuse entoure docilement mes formes fines. Pourtant, aujourd’hui, c’est un drap sec qui vient me couvrir, et ça n’est pas le visage connu de ma garde qui a le devoir d’exaucer mes moindres envies. Je reste songeuse, hautaine, devant le regard qui me regarde cette fois avec la reconnaissance que je mérite. « Miss Kayla » Me dit le jeune homme. « Vous devriez vous couvrir, ça n’est pas le genre d’endroit où il est recommandé pour une jeune femme de se promener si légèrement. » Je vois à son bras ma défunte robe, et je réalise qu’il est là pour effacer mes traces. « Lane ? » Me surpris-je à m’exclamer, reconnaissant soudainement mon fidèle serviteur. Il n’a pas les mêmes traits qu’à ma connaissance et je réalise qu’il n’est pas vraiment ici, il ne fait qu’utiliser son pouvoir pour posséder cet humain. « N’ayez crainte, ma dame, je suis ici pour veiller sur vous. Hier soir, notre planète a éclaté en fragments. Votre sœur a été propulsée la première à travers la brèche temporelle, mais j’ai peu d’espoirs qu’elle se soit rendue à destination. Vous êtes passée seconde, et grâce à la providence, j’ai pu vous retrouver. Je ne sais pas combien de temps je pourrai rester. L’explosion de Naharda a rendu instable la brèche et suis pris entre deux espaces temporels. Ne quittez pas cet humain, et je vous reviendrai chaque fois. . . » Les mots sonnent si différents de ceux dans mes souvenirs que je prends plusieurs secondes à retracer ses paroles. Ma sœur, probablement morte dans ce sauvetage raté, le reste de ma famille anéantie sur Naharda. Lane, mon seul lien avec cette autre vie est piégé dans un ailleurs. Je soupire, alors qu’il me dicte la marche à suivre. Sa connaissance des autres cultures me guide alors qu’il me vêtit, me trouve une chambre, fait tout pour me permettre de m’adapter à cette planète.

Alors que j’apprends lentement à me fondre dans la foule barbare des humains, j’enfouis sans le savoir la part royale qui coule dans mes veines. Il n’y a pas d’autres choix, il faut s’adapter pour survivre. Je grince les dents en repensant au luxe dont je me délectais chaque jour de mon ancienne vie. Je suis parfois nostalgique, repensant à cette mère qui m’aimait tout autant que Meadow, ma défunte sœur. Elle était la seule à ne pas faire de différence à ne pas la placer elle sur un piédestal. J’ai lentement effacé mon père de ma mémoire, cet homme dur et injuste qui aurait préféré avoir un fils plutôt qu’une lignée de femmes pour diriger son royaume. Je ne verserai pas une larme pour lui, me délectant qu’il ait souffert avant de mourir. Mourir lentement avant de ne laisser rien d’autre que des cendres à ces filles qu’il n’a jamais considérées, aimé. Je marche d’un pas léger, assommée par cette réalité si brusque. J’aimerais que mes pouvoirs n’aient pas étés perdus au contact de cette atmosphère. Je me rappelle si clairement les illusions plus réelles que la réalité dans lesquelles je m’échappais. Toutes les fois où je me faisais passer pour ma sœur. Même son fiancé ne pouvait pas faire la différence entre mes scènes où je personnifiais Meadow et celles où elle était vraiment en face de lui. Pour ma défense, j’aurais voulu qu’il m’aime moi, qu’il me regarde avec les yeux pétillants qu’il n’avait que pour elle. J’aurais voulu qu’il me touche comme si rien d’autre n’existait. Ce n’est que dans mes rêves éveillés que je parvenais à lui faire oublier que je n’étais pas moi. Je sens que ça n’était pas juste, que c’était malhonnête vis-à-vis de ma sœur. Pourtant, je n’ai jamais eu de règles à suivre, de restrictions. Je prenais ce dont j’avais envie sans jamais m’inquiéter de ce que ça pouvait faire aux autres. Mais ça n’a plus d’importance, elle ne le saura jamais. Le bout de mon soulier fait rouler un caillou et je voudrais crier, emprisonnée ici sans espoir de ne jamais m’en sortir. Une main vient se glisser à la mienne et je lève les yeux pour rencontrer deux iris pétillants. « Lane ? » Demandai-je, envieuse de ce serviteur, protecteur et seule âme qui me comprenne dans tout cet univers sanglant. « Lane ? » Me répond la voix. Et le questionnement dans sa voix me laisse froide. Je ne lâche pas ses doigts, de peur qu’il s’échappe, annihilant ainsi toute connexion avec Lane. Ça n’est que son corps, l’habitant terrestre dont il se sert pour me revenir, chaque fois. Je prétends être amie avec ce moins que rien, mais mon cœur est de glace quand il vient demander de l’affection que je n’ai pas à donner. Je vois dans ses yeux le désir et l’envie, mais rien ne viendra raviver cette flamme qui s’est éteinte en moi. Il n’y a que la revanche et la rancune qui me fasse vivre. « Oh, tu veux aller me chercher un sandwich, on se retrouve à l’appart. » Je soupire alors qu’il acquiesce, docile et amoureux comme un mollusque sans colonne. Je laisse mes pas me guider, enfin seule, vers ce petit nid que Lane m’a construit. Une petite suite où il m’apprend lentement à survivre. Je monte les marches, ouvre la porte et allume cette petite boîte à images qui montre toutes sortes de choses. Alors que je change les postes rapidement, réalisant rapidement que c’est sans intérêt. Les divertissements qui m’amusent sont de loin interdits sur cette planète. Étendre les intestins d’un esclave n’est pas la chose la plus prudente lorsqu’on essaie de ne pas se faire remarquer. Alors que mon esprit divague vers des temps lointains, mes yeux sont toujours fixés sur l’écran et je fige, incapable de bouger ou de simplement penser. Meadow, ma grande sœur, ma famille. Son visage est capté dans le coin de l’écran. Elle a cet air serin que je ne lui ai jamais vu. Mon cœur cesse de battre, incapable d’assimiler l’information. Je ses mes mains se crisper sur la télécommande jusqu’à ce que le plastique se fende lentement, résonnant lorsque je le lance hors de ma porté. Ça n’était qu’un instant, mais je suis certaine que c’était Meadow. Je n’ai pas saisi grand-chose, si ce n’est le nom de Livingscorp. Je ne perds pas une seconde, glissant dans un sac tout ce que je possède, alors que l’incubus de Lane fait son apparition, déconcerté par mes préparatifs. « Fais tes bagages, on part! » Lui dis-je. Le pire, c’est que malgré tout, il me suit sans poser de questions. L’amour dont on en parle dans les livres semble si facile à ces humains qu’ils en oublient de réfléchir. Tant mieux pour moi, je n’ai pas à le menacer pour pouvoir le garder, Lane plus que cet humain, près de moi. Quelques heures plus tard, j’ai quitté l’inde pour l’Amérique. Si ma sœur se trouve sur cette terre, je me dois de la retrouver.

I WANT TO KNOW MORE

AVEZ VOUS UNE PARTICULARITÉ ? QUEL EST SON FONCTIONNEMENT ? ♣ Kayla avait le don de l'illusion sur sa planète. Elle pouvait faire voir à une ou plusieurs personnes quelque chose d'aussi anodin qu'un objet qui n'existe pas, allant jusqu'à créer tout une pièce ou même quelques rues. Décidant elle-même de tout ce qui se trouvait dans cet espace donnée, elle pouvait aussi se faire voir comme elle le désirait, changeant son apparence selon ses envies, pour tromper ceux qui l'entouraient. Les limites de ses pouvoirs étaient presque impalpables, sur Naharda où son énergie était si proche du noyau de sa planète. Sur terre, il s'est passé plusieurs mois où Kayla était comme tout être humain, mais un jour, Lane lui a apporté un présent. Un collier, exacte réplique de celui qu'elle abordait telle qu'un talisman sur sa planète. Un cercle fait de fils d'argents entrelacés dans un motif intriguant. Au milieu de cet emblème est capturé un fragment de météorite. Un fragment mystérieux qui peu à peu lui permet à son contact de retrouver son pouvoir. Pas dans son ampleur, simplement l'illusion de quelques petits objets. Pouvoir faire paraître une pomme comme une orange. Pouvoir altérer les dates sur un calendrier. Pouvoir donner l'illusion qu'une feuille est une carte d'identité. Ça n'est pas grand chose, mais Kayla commence à se retrouver, en retrouvant peu à peu des parcelles de son pouvoir. Du temps de Naharda, Kayla pouvait faire durer ses illusions durant plusieurs heures, poussant toujours plus loin ses pouvoirs. Bien entendu, le tout était proportionnel à sa forme physique. Maintenant, elle doit tout réapprendre et son pouvoir ne peut durer qu'un dizaine de minutes, dépendant de l'illusion.
QUEL EST VOTRE SENTIMENT PAR RAPPORT AU MONDE TERRESTRE, AUX HUMAINS ? ♣ Kayla est faite pour détester toute forme de vie. Les esclaves sur sa planète, elle aimait les torturer, elle voulait dominer. Ici, si ça n'était pas qu'elle n'a plus toute sa force, elle essaierais encore d'assouvir les autres. La seule personne à laquelle elle est un peu attachée est Lane, les autres, ils peuvent aller se faire foutre. Cette belle grande terre n'est qu'une malédiction pour Kayla et elle déteste cet endroit, même si personne ne peut vraiment comprendre cette révulsion qu'elle ressent.

HORS JEU

AVATAR / CODE DU FORUM ♣ Willa Holland. OK BY A
PSEUDO / AGE ♣ za/another saturday. 20 ans.
GROUPE ♣ Others.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? ♣ Il est dans mes favoris depuis un moment. Par des partenaires surement.

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GARRETT
Avec ce visage t'est mon dieu incontesté, ils peuvent bien dire que tu tue des bébé chats, m'en fout (: Merci de l'accueil <3

Aspen Kay Davenport a écrit:

les X sisters

Dirk James Grant a écrit:

ZOOEY : mon oeil

Aspen : La place est libre mais je te préviens : je suis irascible.Faudra vraiment essayer de m'avoir à l'usure parce que dans le genre chieur