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C'est mon taxi [Wyatt]

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MessageSujet: C'est mon taxi [Wyatt] C'est mon taxi [Wyatt] EmptyVen 19 Nov 2010 - 5:46

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    Le vent commençait à souffler de plus en plus fort tandis que le temps se dégradait à vue d’œil, il allait pleuvoir cette nuit c’était une évidence. Je regardais ma montre : 22 heures 30. J’espérais être rentrée avant qu’il ne tombe des cordes mais ce n’était pas gagné vu mon allure. J’avais certes bu quelques verres au bar mais ils n’étaient en aucun cas responsables de ma fatigue. Je n’étais même pas saoule. J’avais simplement désiré décompresser un peu après l’après-midi assez tendue et fatigante avec Mam’. J’étais allée la voir. Grave erreur ? Ou pas … Cela m’avait fait le même effet que d’habitude. J'avais ressenti cette même tristesse, cette même désolation, cette même peine en l’observant sans pouvoir l’approcher, lui parler, me confier à elle par peur de sa réaction. Mais contrairement aux autres fois, à ma sortie de l’hôpital ce fut plus dur, plus saisissant. J’avais l’impression de revivre ma première visite -qui fut pour tout dire une catastrophe- il y a environ deux ans et demie. Poussée par une envie de détente, l’idée d’aller au bar m’avait paru sur le moment une bonne idée, voir même une excellente idée. Il m’arrivait de temps à autre de boire, mais ce n’était pas pour autant très fréquent.

    Après une recherche qui s’était avérée courte d’un taxi, direction le Shadow. Un endroit assez connu pour les habitants de la ville, et surtout un lieu chaleureux même si sincèrement chaleureux ou pas ça m’était complètement égal. J’étais simplement désireuse qu’il y ait peu de monde. Fort heureusement, c’était le cas. Seulement quelques personnes présentes, qui buvaient dans leur coin. Je ne leur prêta pas longuement attention et passa l’heure suivante à siroter si on peut le dire ainsi, mes différentes boissons, trois pour être précises. Une bière, un martini, une vodka. Certes la succession de ces différents goûts n’étaient pas divine, mais assez bonne tout de même. Je n’ai quitté le Shadow qu’après une intense et longue réflexion qui n’aboutit à rien, bien qu’aider par les différents alcools. Quelque peu fatiguée, mais loin d’être saoule, j’avais commencé à marcher en me dirigeant chez moi, même si pour tout dire il y avait plusieurs kilomètres à effectuer avant d’arriver à destination. Je comptais pourtant rentrer à pied, certainement poussée par une envie inexplicable. Mais c’est alors que le tonnerre gronda dans le ciel noir de la nuit … il allait pleuvoir.

    Je me mis alors à essayer d’avoir un taxi … autant dire mission impossible, allez savoir pourquoi il n’y en avait aucun à l’horizon. Je pris comme même la peine de lever le bras en espérant en trouver un par la bonne volonté du saint esprit … bon d’accord l’alcool avait un léger effet sur moi, mais vraiment léger. Cependant mon portable se mit à vibrer dans ma poche, mon attention fut rapidement reportée sur ce dernier. J’eus à peine le temps de découvrir qui m’appelait, que le bruit des roues qui freinaient sur la route vint résonner au creux de mes oreilles. Je tourna la tête, ravit d’avoir trouvé un taxi pour me ramener lorsque soudain la vision d’horreur … un voleur de taxi ! Nan mais oh ! J’avais gentiment patienté pour trouver un taxi, il était donc à moi. Je rangea alors mon mobile en approchant de ce fameux inconnu culoté qui s’apprêtait à ouvrir la porte du taxi et l’interpella avant qu’il n’ait eu le temps d’aller au bout de son action : «Hey toi, c’est mon taxi !» . Je me posta alors de manière à être un obstacle si monsieur comptait tout de même rentrer dans la voiture, lorsque soudainement le visage de cet inconnu me parut familier ... Mais oui ! Il y a une semaine environ … le gros chieur de la bibliothèque qui m’avait prise pour la madame des renseignements ! Non mais s’il y avait des pancartes au dessus des étagères, des étiquettes sur les étagères et sur les livres ce n’était pour rien, c’était pour que des gars comme lui évitent de poser des questions à des filles comme moi. Je me souvenais royalement bien de lui pour la simple et bonne raison qu’il faisait parti de cette catégorie de mecs qui étaient assez persistants et qui certainement parce qu’ils avaient une gueule d’ange et un physique d’apollon pensaient qu’ils pouvaient empiéter sur mon temps sans aucun problème de ma part. Enfin bref, la surprise de le retrouver ici, en train de piquer mon taxi était certainement quelque peu lisible sur mon visage. Je me sentis presque obligé de lui dire : «Encore toi ! Alors tu t’es trouvé une nouvelle occupation : me faire perdre mon temps ?» . Une question oratoire sans aucun doute. J’espérais qu’il n’y réponde pas et qu’exaspéré il décide de me laisser le taxi, après tout c’était le mien. Cependant, lourd comme il pouvait l’être, il n’allait pas aussi gentiment et facilement céder, c’était presque évident.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: C'est mon taxi [Wyatt] C'est mon taxi [Wyatt] EmptyVen 19 Nov 2010 - 6:40

Je devais probablement avoir l'air d'un clochard; air débraillé, cheveux en bataille et d'affreux cernes sur mon visage, ça expliquait pourquoi cette vieille femme m'avait jeté un billet à la figure en ajoutant « dieu du ciel, trouvez-vous un travail ! », elle devait en avoir marre. Que je traîne devant chez elle s'entend, je n'avais rien d'autre à faire et puis, j'aimais bien cette rue merde ! Pas trop fréquentée, isolée du vent, bref, désormais il faudrait justifier le fait de traîner quelque part. Bougon, je traînais des pieds et arrivais au centre-ville et me réjouis à la vision que j'avais devant moi : les gens rentraient dans les bâtisses, chez eux, redoutant la tombée de la pluie. J'avais les rues pour moi et me sentis ridicule, cette unique perspective me rappelais à quel point je n'étais personne; dans cette vie du moins. Fini les coups de téléphones qui vous appellent pour vous dire qu'on vous offre une place après vos récentes performances, fini acceptation sur acception, c'était refus sur refus. Qui voudrait d'un ex taulard hein ? Voilà qui j'étais, un ex taulard incapable de trouver un travail. Je passais mes journées dans une boite d'intérim, on m'envoyait faire n'importe quoi, récurer les toilettes du king-burger, nettoyer les rues, bref, j'étais comme un condamné aux travaux d'intérêts général. Je ne pouvais plus prouver mon passage à Oxford, Harvard... autant de réalités, autant de souvenirs...

Le tonnerre grondait et; après deux heures d'errance, je décidais de rentrer chez moi et eus l'idée de prendre un taxi. Personne à l'horizon. Des phares aveuglants me prévinrent de l'arrivée d'un taxi que je hélais. S'arrêtant à ma hauteur, j'entrepris d'ouvrir la porte mais fus pris de court par une voix criade. « Hey toi, c’est mon taxi ! », j'arquais un sourcil et dévisageais la voix qui m'avait stoppé net. Elle me disait quelque chose... « Encore toi ! Alors tu t’es trouvé une nouvelle occupation : me faire perdre mon temps ? » Je la reconnus immédiatement de par les accents accusateurs qu'elle employait. La fille de la bibliothèque ! Oui, cette petite peste aigrie qui m'avait envoyé paître alors que je demandais un renseignement sur l'endroit ou je pourrais trouver un auteur datant d'un siècle non présent sur les rayons... je ne savais pas ce qu'elle faisait mais elle devait être bibliothécaire non ? « Que voilà une bonne surprise. Comme ça, tu prends un taxi toi aussi, quelle incroyable coïncidence ! » Quitte à m'accuser de lui faire perdre son temps, autant prendre un malin plaisir à le faire. « Et pour information, si tu n'étais pas aussi petite, peut-être t'aurais-je vu. Mais c'est comme ça, on choisis pas. » Je lui adressais un sourire désolé. C'était comme ça, je prenais plaisir à l'embêter. Il faut dire qu'elle réagissait plutôt bien. Physiquement, elle était plutôt banale. Des cheveux bruns, vu, vu et revu, des traits fins mais communs... mais un regard à vous transpercer la poitrine. Des beaux yeux comme je les aimais, ajouter à cela une habitude exécrable de s'exprimer et un profond mépris pour les conventions sociales. Peut-être s'ennuyait-elle, coincée toute la journée entre deux bouquins, c'était pas mon problème !

Néanmoins j'avais peur d'une quelconque crise du type bébé qui se roule par terre en hurlant à la mort, je me reculais donc et d'un moulinet du poignet lui indiquais la voiture en lui adressant un sourire en coin. « Je te laisse volontiers mon carrosse princesse, je ne t'avais point vue et te pries de bien vouloir m'excuser. » Je ricanais intérieurement, qu'est-ce je pouvais être con parfois.
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MessageSujet: Re: C'est mon taxi [Wyatt] C'est mon taxi [Wyatt] EmptySam 20 Nov 2010 - 2:32

    Laissez-moi rire ! « Que voilà une bonne surprise. Comme ça, tu prends un taxi toi aussi, quelle incroyable coïncidence ». Il voulait peut-être faire de l’humour avec une pareille réplique ? Ben c’était raté, ça ne me faisait pas du tout rire, et c’était loin de pouvoir m’arracher un quelconque sourire, si ce n’est peut-être un sourire hypocrite. « Et pour information, si tu n’étais pas aussi petite, peut-être t’aurais-je vu. Mais c’est comme ça on choisit pas ». Quel culot ce mec ! Je n’étais pas petite à ce point, non mais l’exagération était énorme ! Il devait me dépasser d’une ou deux têtes maximum ! Pas de quoi en faire toute une histoire. En plus d’être à deux doigts de me piquer mon taxi, il n’hésitait pas à se permettre de me critiquer … comment voulez-vous qu’on puisse apprécier un tel spécimen humain ? Impossible. Il avait le don exécrable de pouvoir m’exaspérer en quelques secondes seulement, allez savoir si c’était son comportement ou ses propos, mais en tout cas il était fort dans ce domaine. Je me demandais bien quelle profession un pareil gars pouvait exercer. Je supprimerais de ce pas un métier dans la communication, le social ou le marketing, car il avait la fâcheuse tendance à être chiant voir lourd en s’exprimant. Je l’imaginais bien derrière un bureau, à taper devant un ordinateur pendant des heures et des heures. Ou alors à passer la plupart de son temps à cumuler les petits boulots sans trouver sa propre voie. Il avait plutôt une attitude et un look qui me faisaient pencher vers la deuxième hypothèse.

    Enfin, l’important c’était que ce gars en question recommençait à me faire perdre mon temps … ou pas. « Je te laisse volontiers mon carrosse princesse, je ne t’avais point vu et te pries de bien vouloir m’excuser ». J’avais cru mal entendre sur le coup. Est-ce qu’il était bien en train de céder si facilement ? Ca semblait trop beau pour être vrai. Ce qui eut l’effet d’attiser ma méfiance mais surtout ma curiosité à un degré assez élevé. Qu’est-ce qui pouvait bien expliquer ce changement radical et surtout inattendu d’attitude ? … Bonne question auquelle la réponse m’intéressait à vrai dire. J’ignorais pourquoi mais il m’était inconcevable de me dire qu’il avait tout simplement accepté d’être gentil … non ce n’était pas ça, c’était autre chose. Et puis l’interpellation princesse n’était pas aussi innocente qu’elle le semblait, c’était une évidence. J’étais presque certaine qu’il se foutait de ma gueule, parce que lui s’excuser ? Et bien c’était mémorable !

    «Qu’est-ce qui me vaut ce trop plein de gentillesse soudain alors que la dernière fois tu m’as littéralement harcelé pour un stupide renseignement que tu étais capable de trouver tout seul ?». Je n’étais pas méchante non. J’étais simplement franche, voilà toute la nuance. Et puis le fait qu’il me laisse le taxi n’excusait en rien sa conduite qui datait d’une semaine. Je n’allais pas l’épargner sous prétexte que désormais il avait cédé. Surtout qu’il n’avait pas mâché ses mots sur ma taille, alors à moi d’en faire autant sur son comportement. Je n’étais pas susceptible mais capable de le devenir rien que pour lui. A vrai dire, chaque personne se mettant sur ma route en tant qu’obstacle pouvait être certaine d’avoir à faire à mon mauvais côté. «Et puis ne m’appelles pas princesse, ta technique de drague tu la gardes pour les autres filles». C’était sortit tout seul. Je n’avais pas pu m’empêcher de le dire. Il fallait que se soit clair, quand bien même il était beau et possédait un charme particulier, il pouvait d’ors et déjà se mettre dans le crâne que sa petite interpellation n’avait pas eu d’effet positif sur moi et qu’à l’avenir, autant éviter de recommencer
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MessageSujet: Re: C'est mon taxi [Wyatt] C'est mon taxi [Wyatt] EmptySam 20 Nov 2010 - 10:39

«Qu’est-ce qui me vaut ce trop plein de gentillesse soudain alors que la dernière fois tu m’as littéralement harcelé pour un stupide renseignement que tu étais capable de trouver tout seul ?» « Et que visiblement tu étais incapable de trouver aussi. Mais bon après tout c'est ton job, je vais pas te rappeler en quoi il consiste. » C'est vrai c'était son travail, c'est l'hôpital qui se fout de la charité... et quand bien même mon renseignement aurait trouvé une réponse là-bas, c'était son travail de m'informer et de me répondre, je me trompe ? Les femmes de nos jours ! De vraies mégères. « Vite, dans le carrosse, jeune fille, tu vas être en retard. » Je mimais soudainement une montre inexistante sur mon poignet, sur laquelle je tapotais frénétiquement d'un air affolé puis changeait soudainement d'humeur. « Trêve de plaisanterie, t'as un taxi à prendre, je te le dis au cas ou tu aurais oublié et préféré discuter avec moi. » Je ne croyais pas tellement à la deuxième option mais elle était plausible, elle se défendait. En gros, qu'elle monte dans le taxi et qu'elle me foute la paix. Bien que d'une certaine manière, je pouvais la remercier. Si on pouvait lui trouver quelque attrait désirable, je pourrais sans équivoque mentionner son aptitude à me changer les idées et à me remettre en selle pour la course de l'hypocrisie. Je repartirai moins morne et plus détendu que d'habitude dans mon appartement. Mes sœurs me trouveraient moins maussade et me ficheraient la paix pour une fois. Elle n'avait pas que du mauvais cette petite, en fin de compte et si on regarde en profondeur.

«Et puis ne m’appelles pas princesse», « c'est que ça mordrait presque dis-donc », «ta technique de drague tu la gardes pour les autres filles», « ma technique de quoi ? », je la regardais, ahuri. Je n'y avais même pas pensé à celle-là ! Et cette perspective me fis sourire, j'imaginais déjà mais revins au fil de mes idées pour ajouter, rationnel : « Ah parce que tu crois que... laisse moi rire. » Je pouffais et m'approchais de son oreille. « Même pas dans tes rêves. » Je retins un rire et m'éloignais en lui désignant le taxi. J'en profitas pour m'assoir sur le blanc d'où pointait une pancarte taxi.

J'allumais une cigarette et avalais une bouffée toxique d'un air soulagé. Je détestais fumer mais qu'est-ce que j'étais accro ! Je toussais comme un grand père et crachais sans cesse mes poumons, ce n'était qu'un revers, ça aurait put être pire. Cette réalité n'allait vraiment pas en ma faveur. Look négligé (à quoi bon y remédier si c'est pour récurer les toilettes d'un fast-food) voir aux allures de clochard parfois, pas de diplôme universitaire, un dossier misérable, un emprisonnement pour meurtre et des poumons sales et abimés... j'avais touché le jackpot. A quoi bon. S'il existait une évidence, je pourrais affirmer sans l'ombre d'un doute que je fus dépressif. Pourquoi ne pas l'être et pourquoi ne le serais-je pas ? Ces pensées vinrent me déprimer à nouveau dans un étrange sentiment de routine et de tristesse, la cigarette devait pourtant me détendre. Après une dure journée de labeur à traîner dans les rues comme un loubar n'ayant jamais grandit et toujours dans sa période blouson de cuir, vieilles basket et en mode glande toute la journée. C'était un fait, je n'avais pas de vie, pas de passé et... pas d'avenir. Je présumais que ce fus pour cette raison que je pris un malin plaisir à l'embêter, la fille, la bibliothécaire s'entend. Je savais pertinemment qu'en rentrant chez moi je me renfermerai dans cette bulle aseptisée qu'était ma vie et le fait de tout simplement pouvoir exprimer autre chose que de l'ennui ou de l'habitude réussissait à réveiller en moi un être terré depuis longtemps dans les bas fonds... étrangement je me mis à espérer qu'elle reste, vexée et voulant me rabattre le caquet, imaginant le taxi repartir, exaspéré et la fille qui me crierait dessus tous les grands diables parce qu'elle aurait loupé son taxi à cause de moi...
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