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Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan

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Katharina Laurens

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MessageSujet: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyMar 18 Jan 2011 - 9:48



« T'en veux ma belle ? » Me demanda t-il, les yeux défoncés et le bras pendant dans ma direction. « Je m'en passerai. » Répondis-je en mimant non avec mes bras, toujours pas convaincue qu'il comprenne. « Allez... je te l'offre. » Ajouta t-il un sourire aux lèvres en me tendant quelque chose qui ressemblait à une balle de pistolet en métal. « Non vraiment, j'ai assez avec ça. » Répondis-je en agitant la bouteille de vodka devant mon visage, je pouffais. Je m'enfilais encore d'innombrables gorgées d'alcool, assourdie par la musique de la discothèque mais endormie par les éclairages faibles qu'offraient ces carrés intimistes ou deux jeunes gens copulaient dans un coin, l'air de rien, nullement gênés de partager avec tout le monde leur intimité. Néanmoins nous n'étions pas beaucoup et la plupart étaient ivres ou défoncés comme on le disent les jeunes. Certains étudiants se touchaient en regardant l'acte sexuel qui se produisait non loin de nous tandis que d'autres attendaient de faire pareil en se touchant les parties génitales comme la marque de séduction la plus avancée de l'époque. Je m'en dégoutais. Certes j'étais avec ce que j'appelais des amis mais à la fois je me sentais seule et différente. Je serai bien entendu passée pour une fille coincée si j'avais refusé la tentante invitation dans la minuscule discothèque que m'avaient suggérés des copains, ayant précisés que le gérant fermait l'œil sur ce genre d'activité tant que nous restions discrets et payions nos consommations sans faire d'histoire. « Ta meuf elle casse l'ambiance, elle fait rien. » Lança l'un des types qui se touchait à la vue de deux filles entrain de se coller l'une à l'autre en dansant. « T'inquiètes, j'ai prévu. » Je ne comprenais qu'à moitié mais ne pouvais m'empêcher de glousser, en proie aux effets indésirables que me procurait la boisson. Nous n'avions pas commandé de verre, préférant acheter la bouteille au prix fort. Je n'étais même pas sûr que ce soit légal mais le gérant était laxiste et acceptait les pots de vins, parait-il. « La forme te dérange ? Tu dois pas connaître ma belle... je te fais un rail si tu veux, rien que pour toi. » Dit-il en me faisant un clin d'œil, plongeant son regard dans mon décolleté. Je me sentis désirée et esquissais un sourire, me balançant d'avant en arrière, ne pouvant contrôler ma gestuelle. « Non j'en veux pas je t'ai dis, pas ce soir. » Répondis-je en me défilant. « T'as la frousse ? T'es qu'une gamine après tout, c'est vrai. » Lâcha t-il sans se moquer de moi ni sans me préserver de sa franchise. « Non j'ai pas la frousse. J'ai juste pas envie... oh et puis zut. » Finis-je par dire alors qu'il gloussait dans son coin. Je bus une énième gorgée d'alcool et finir par faire ce que j'avais tant vu dans les films et la jeunesse dorée d'Hollywood. Telle une actrice confirmée, je m'exécutais à répéter des gestes vus, me bouchais la narine droite et sniffais dans son intégralité le rail en sentant ma cloison nasale fondre, levant les yeux au ciel, je gémis et sentis des larmes couler sur mon visage et donnant un coup sur l'épaule de mon ami. « Tiens, bois, ça va te soulager ma belle. » « Merci. » Répondis-je en attrapant la bouteille qui se vidait rapidement à force de faire le tour des copains. Je commençais à trembler durant les dix premières minutes, sentant le sol tournoyer sous mes pieds et les mains d'un type caresser ma poitrine. Puis je me sentis soudainement soulagée, heureuse voire euphorique et plus rien ne semblait pouvoir m'empêcher de vivre ma jeunesse. Sur ce, je montais à califourchon sur les genoux du même type et l'embrassais fougueusement, le laissant balader ses mains sur mon corps et sentis une boule se former à son entrejambe me révélant ses désirs profonds et immédiats. Ivre et droguée, je me laissais faire jusqu'à sentir sa main passer sous ma culotte et ses parties génitales sortir de la fermeture éclair de son jean et venir frotter mon entrejambe, heureusement protégée par mes sous-vêtements, je m'arrêtais net et portais avec faiblesse une main sur la sienne. « Stop. Je ne peux pas... » « Laisse toi faire bébé... » « Je ne suis pas ton bébé, c'est quoi ton nom d'abord ? » « Ah ouais on fait des manières maintenant, on a ce qu'on mérite, tu m'allume, je te baise, c'est la vie. » « Non ! » Je me débattis. « C'est quoi ton problème putain ?! » « Tu n'es pas Everleigh. » Balançais-je à moitié consciente, me jetant sur le côté de la banquette pour m'en aller avant qu'il ne agrippe le bras et que je titube sur le sol. Je ne me souviens pas exactement de ce qui se passa par la suite sous le mélange de l'alcool et de la cocaïne mais me rappela que j'avais tenté de sortir de la pièce et qu'il m'avait attrapé par la taille, drogué comme je l'étais et même plus, renversa un vase au passage qui retins l'attention des employés qui appelèrent eux-mêmes la sécurité. Nous pouvions faire ce que nous désirions tant que nous étions discrets, nous avions dépassé les limites, nous avions été pris sur le fait. Voyant l'état dans lequel nous étions, on nous conduisîmes vers le poste de police ou nous fûmes placés dans une cellulle de dégrisement, faisant croire aux agents que nous n'avions pris que de l'alcool. N'étant pas dupes mais surtout débordés, ils avaient approuvés cette option et nous avaient enfermés dans leurs cellules jusqu'à quatre heures du matin. Nous avions passés près de trois heures à nous tourner les pouces à décuver jusqu'à ce que, cellules trop pleines et agacés de nos gémissements et insultes à leurs égards, ils nous autorisèrent à appeler dès maintenant des amis ou famille pour venir nous chercher. Ils étaient débordés. Pas de caution, juste une signature et l'assurance que cette personne se chargerait bien de nous reconduire chez nous en toute sécurité et nous tenir loin de la voie publique pendant longtemps.

Cassidy ne répondit pas au téléphone. Le premier nom qui me vint fut Everleigh Sullivan. La police l'appela donc aux alentours de quatre heures du matin pour lui laisser un message. Quelques temps plus tard on me rendit mes effets personnels et on m'emmena dans le hall ou papiers signés, quelqu'un m'attendait de pied ferme, normalement censé me ramener chez moi ou s'assurer que je ne retournerai pas en cellule pour la journée du moins, surtout pour ma sécurité afin d'éviter que je ne meurs en cours de route. L'alcool s'était dissipé, quasiment la totalité et la drogue aussi bien que mes yeux juste un peu irrités et mon nez rouge indiquait que je n'avais pas été raisonnable ce soir. Mes cheveux étaient en bataille et le mascara avait coulé. J'avais l'air débraillée et tentais de me tenir droite sur mes hauts talons histoire de faire bonne figure. « Merci d'être venue... » Bredouillais-je la gorge sèche. Tout me revint alors à l'esprit et je dis en me raclant la gorge. « S'il te plait, me parle pas de idiot Matt ce soir ou ce matin ou aujourd'hui ou jamais. » J'emboitais le pas et sentis que l'alcool me rendant l'élocution normale et la vision identique me laissais le pas hésitant, je passais sans demander une permission un bras autour de son épaule et sentis doucement ma tête tomber sur le creux de son cou. « Ne me juges pas. »


Dernière édition par Ambre Weasthon le Ven 21 Jan 2011 - 12:14, édité 1 fois
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Isobel Williams

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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyMer 19 Jan 2011 - 1:40

« Tu en veux une ? » - me demanda t-elle, tandis-ce que je fixais le paquet de cigarette qu'elle venait de sortir - « Non merci. » - ma collègue rangea son paquet avant d'allumer sa cigarette et de prendre une bouffée d'air toxique. Comme beaucoup, j'avais déjà essayé de fumer, mais cela ne m'avait vraiment rien apporté, donc je n'avais pas continué. Ma nuit de travail était terminée et je comptais bien rentrer chez moi pour me mettre au lit. Les effets de la fatigue commençaient à se faire ressentir. J'avais été à mon entraînement en arts martiaux avant d'aller travailler, juste un passage par la maison pour prendre une douche et pour dîner et j'étais partie pour le Starlight. Il y avait eu pas mal de monde ce soir pour un début de semaine. C'était soirée « scène ouverte » ainsi de jeunes artistes avaient la chance de pouvoir montrer sur scène le temps d'une chanson. J'avais rencontré des gens de toutes sortes, notamment une jeune femme dont les vingt et un ans furent bien arrosés et un alcoolique trentenaire qui avait replongé après huit mois de sobriété. Celui-ci m'avait raconté que sa femme l'avait quitté pour un autre homme. Encore l'un de ses cœurs brisés qui noie son chagrin dans de l'alcool. J'avançais sur le parking aux côtés de ma collègue lorsque mon téléphone sonna dans ma poche. Je vérifiais de qui il s'agissait sur l'écran et fronçais les sourcils en voyant « messagerie ». Je n'avais pas entendu mon téléphone sonner auparavant et m'en étonnait puisque visiblement on m'avait passé un appel. Je décrochais et portais le mobile à mon oreille.

« Mademoiselle Sullivan,

Nous vous signalons qu'Ambre Weasthon a été arrêtée aux alentours de minuit trente et séjourne actuellement en cellule de dégrisement. Nous vous demandons de bien venir la chercher dans les plus brefs délais sous sa demande effectuée ce mardi à quatre heures cinq du matin. Merci de votre compréhension. »


Je rangeais mon portable après la fin du message et me tournais vers ma collègue - « Tu bosses demain ? » - « Euh oui, je suis de service en début de soirée. » - me répondit t-elle - « On se verra demain alors. » - « Cool. Moi qui craignais de bosser avec Spencer, ce type est un con. » - je riais légèrement à sa remarque qui n'était pas fausse. J'arrivais près de mon véhicule et lui dit alors : « Allez, bonne nuit Sasha, à demain. » - « A demain. » - J'entrais dans ma voiture et quittais le parking à toute vitesse.

Derrière mon volant, je pensais à Ambre. Elle avait demandé à ce que je vienne la chercher et je me demandais si c'est parce qu'elle voulait que ce soit moi ou si parce que personne d'autre n'était disponible. J'avais cherché à la joindre les jours précédents, sans grand succès. La jeune femme n'avait pas répondu à mes appels, ni à mes messages. J'en concluais qu'elle ne voulait pas avoir à faire à moi. Voilà pourquoi j'étais étonnée de recevoir un appel pareil à quatre heures du matin. Je n'avais pas hésité une seconde, ne pouvant résolument pas laisser Ambre passer la nuit en cellule dégrisement avec des pervers et des pochtrons. Je m'inquiétais pour elle, car elle avait dû abuser d'alcool pour se retrouver au poste de police. Elle pourrait vite s'attirer des ennuis à continuer ce genre de soirées. Je roulais assez vite sur la route quasi déserte. A cette heure-là, la plupart des gens dormaient. J'espérerais tout de même ne pas tomber sur des policiers et me faire arrêter pour excès de vitesse. Remarque ce ne serait pas la première fois. Je ralentissais aux abords du commissariat et garait ma voiture sur le parking.

Je pénétrais dans le hall du commissariat et annonçait ma présence à l'un des officiers qui me demanda d'attendre après m'avoir fait signer un papier. Quelques minutes plus tard, celui-ci revint accompagné d'Ambre. Je ne l'avais jamais vue dans un état pareil. Bien sûr, je savais qu'elle n'était toujours pas raisonnable concernant l'alcool, mais il semblait qu'elle ne se soit pas contenté que de cela ce soir. Je le remarquais aux légères marques sur ses yeux et les rougeurs sous son nez. Elle avait une allure de dépravée et je me demandais ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Avait t-elle été influencé par des amis ou bien essayait t-elle de noyer son chagrin dans ces choses-là ? Je suppose qu'il y avait des deux - « Merci d'être venue... » - dit t-elle. J'esquissais un sourire désolé pour ce qui lui arrivait. Cela me faisait bien de la peine de la voir ainsi. Je ne pouvais m'empêcher de me dire « voici les conséquences de tes actes Evy, c'est toi qui a mis Ambre dans cet état. » J'étais la personne qui lui avait brisé le cœur. Cette idée me paraissait impossible et pourtant, j'étais maintenant persuadée qu'elle s'était adresser à moi. Elle n'avait pas pu lui dire ça à lui. Je me sentais coupable. Ambre n'avait pas à me remercier ma présence ici était tout à fait naturelle. Je lui devais bien cela. Et puis, j'avais une occasion de la voir. Je doute que le moment soit bien choisi pour avoir une conversation, mais au moins je pouvais la voir - « S'il te plait, me parle pas de idiot Matt ce soir ou ce matin ou aujourd'hui ou jamais. » - « Tu as demandé à ce que je vienne te chercher, c'est donc normal que je sois là. J'allais quand même pas te laisser là. » - Je n'évoquais pas Matt, ni la soirée à trois. Ce n'était pas le moment, bien que j'ai des choses à dire. La jeune femme m'emboîta le pas et je la suivais. Elle passa son bras autour de mon épaule et je passais le mien au niveau de sa taille, pour la maintenir bien que les effets de la drogue et de l'alcool devaient s'être dissipée. Sa tête tomba sur le creux de mon cou, avant qu'elle ne me demande : « Ne me juges pas. » - « Je ne te juges pas, mais je m'inquiète pour toi. »

Lorsque nous arrivâmes près de la voiture, je lui ouvrais la porte du côté passager et l'aidait à s'installer sur le siège, avant de faire le tour et de prendre place derrière le volant - « Je te ramène chez toi et tu pourras te reposer. » - je démarrais et m'engageais sur la route, roulant à une allure plus modérée que pour l'aller. J'avais Ambre avec moi et je craignais qu'elle ne se sente mal si je roulais trop vite. Mes yeux se posèrent sur elle quelques instants, avant de se concentrer de nouveau sur la route - « Qu'est-ce qui s'est passé ce soir ? » - lui demandais-je. Elle semblait avoir passé une longue, très longue soirée. Qu'est-ce qui lui avait pris ce soir ? Pourquoi avait t-elle consommé de la drogue et qui était le connard qui lui en avait proposé ?
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyMer 19 Jan 2011 - 12:55

« Tu as demandé à ce que je vienne te chercher, c'est donc normal que je sois là. J'allais quand même pas te laisser là. Je ne te juges pas, mais je m'inquiète pour toi. » Je l'écoutais à moitié, tête appuyée contre son épaule, me rendant compte de la difficulté que j'avais encore à marcher, peut-être aussi dû à des muscles endoloris par l'alcool et les sièges durs des cellules. Avec douceur, elle m'aida à m'installer sur le siège après m'avoir gentiment ouvert la portière. Elle m'affirma m'aider à me ramener chez moi dans le but de me reposer avant de démarrer et de s'engager sur la route, roulant à une vitesse dont le paysage me donna le vertige même si le compteur affichait tout juste cinquante. « Tu respectes les vitesses maintenant... » Dis-je dans un sourire endormi avant de m'affaler contre la vitre et de prendre pour oreiller l'intérieur de la portière, gémissant d'un mal de dos soudain. Je la vis m'observer un instant et en fus gênée. « Quoi, tu te demandes si je suis encore saoul ou quoi... » Répondis-je, amère avec le souvenir d'une certaine soirée ou elle s'était amusée avec son petit ami à me faire croire qu'il ne s'agissait que d'amitié avant de l'embrasser comme pour mettre terme au mensonge, histoire de rire un bon coup au lit avec lui plus tard dans la soirée.

« Qu'est-ce qui s'est passé ce soir ? » « Je ne me suis pas rendue compte de ce que j'avais consommé... Je n'ai pas payé les bouteilles et elles sont descendues toutes seules, comme par magie ! » Répondis-je dans un rire bête accompagné d'un gémissement, mal au cou, au dos... les méfaits de l'alcool après les nausées et les vertiges ! Je décelais tout de même une franche curiosité et une pointe d'inquiétude. « J'ai juste pas fais attention, ça arrive et puis, je ne sais pas, j'ai dû me disputer avec ce type, bref la sécurité nous a embarqués et appelé les services de police. » A moins d'avoir mis un véritable souk dans un endroit, on appelait pas la police pour une petite bagarre et comme je ne présentais ni un bleu ni une égratignure, on ne pouvait pas en conclure qu'elle s'était mal terminée. La conclusion était simple, nous avions troublés l'ordre public, trop bût ou consommé des substances illicites. Je fermais les yeux pour tenter d'oublier des images qui me revenaient, des sensations... et crû sentir une nouvelle fois sa main passer sous ma culotte, je sursautais et repoussais un homme invisible vers le pare-brise.

« Désolé... je suis juste fatiguée. Et tellement désolé de t'avoir appelée si tard... je t'ai réveillée, je suis désolé, vraiment désolé tu vois... je... » Mes yeux brillèrent soudainement. J'avais peur d'ajouter quelque chose à propos de Matt, d'entendre sa douce voix prononcer son nom avec amour et sa confirmation me montrer qu'elle était bel et bien avec ce type. Je dis, entre deux boules qui se formaient dans ma gorge. « Prends-tu plaisir à manipuler les autres ? Je veux dire, à me manipuler, à me mentir ? » Réussis-je à articuler, regardant dans sa direction, la forçant à croiser mon regard mais imaginant qu'elle resterait stoïque et diplomate, regard rivé sur la route m'annonçant que cette soirée passée dans sa voiture n'était rien d'autre qu'une soirée amicale, qu'un baiser amicale et que des câlins amicaux ou pire qu'elle avait fait une erreur et que ça lui rappelait à quel point elle aimait ce type.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyJeu 20 Jan 2011 - 3:10

« Tu respectes les vitesses maintenant... » - Je souriais à cette réplique. Il est vrai qu'en général, je roulais beaucoup plus vite. Une véritable folle du volant ! Je jetais un œil à la jeune femme qui s'était affaler contre la vitre, avant de lui répondre : « Oh c'est simplement parce que tu es là et que je ne voudrais pas te rendre malade. » - Du moins davantage malade. Je remarquais qu'elle n'avait pas l'air de se sentir très bien. J'imaginais déjà tout ce qu'elle avait pu consommer. C'est fou ce que notre génération consomme en matière de drogue et d'alcool, une société dans laquelle il ne semble ne plus y avoir de limites. Le temps passe et c'est de pire en pire. Je ne suis pas une sainte, il m'arrive de boire lors de soirée, mais je sais où sont mes limites. J'ai la chance de plutôt bien tenir l'alcool. Je ne vous dirais pas que je n'ai jamais touché à la drogue, car c'est faux. Comme la cigarette, j'ai essayé il y'a quelques années et je me suis contentée de cet essai. Je n'ai pas envie de finir comme ces jeunes dépravés. Je ne pense pas avoir besoin de cela pour m'amuser ou m'évader de je ne sais quel problème. Moi, je prends ma voiture et m'évade le temps d'une course. Il me suffit parfois d'écouter une chanson qui réussira l'espace d'un instant à changer mon monde. Quelques fois, je ne trouve rien de mieux à faire que de me jeter dans la gueule du danger, d'un danger que j'aurais pu éviter. Pourquoi éviter une chose qu'on peut affronter ? Je ne suis pas suicidaire... juste un peu trop téméraire et peut-être que ma plus grande drogue c'est l'adrénaline - « Je ne me suis pas rendue compte de ce que j'avais consommé... Je n'ai pas payé les bouteilles et elles sont descendues toutes seules, comme par magie ! J’ai juste pas fais attention, ça arrive et puis, je ne sais pas, j'ai dû me disputer avec ce type, bref la sécurité nous a embarqués et appelé les services de police. » - « Et la poudre blanche a disparue toute seule, elle aussi, comme par magie ? » - répliquais-je sur un ton un peu sec. Ambre faisait n'importe quoi et je m'inquiétais pour sa santé. Bien sûr, ce genre de choses arrivent, mais il ne faut pas que sa arrive tout le temps. Je n'avais pas envie de la retrouver un jour gisant sur le sol entrain de faire un coma éthylique - « Tu t'es disputé avec un type ? Pourquoi ? » - demandais-je plus douce. Je craignais que celui-ci lui ait fait du mal, est profité de la vulnérabilité d'Ambre. J'avais l'impression de jouer les femmes protectrices. Je ne suis pas vraiment du genre à faire des leçons de morale, mais qu'elle le veuille où non, je tenais à elle. Je ne suis protectrice qu'envers les personnes qui m'importent. Le reste, je m'en fiche. J'étais concentrée sur la route, lorsque Ambre sursauta semblant repoussé quelque chose. Je me tournais vers elle, inquiète - « Désolé... je suis juste fatiguée. Et tellement désolé de t'avoir appelée si tard... je t'ai réveillée, je suis désolé, vraiment désolé tu vois... je... » - Je remarquais que ses yeux brillaient, elle me semblait complètement perdue et j'eus encore une fois peine à la voir ainsi. Pourquoi prenais-je les choses tellement à cœur en ce qui la concernait ? - « Je ne dormais pas. Je viens du boulot... mais peut importe. Ça ne va pas ? » - Je regardais à nouveau devant moi. La route obscure n'était qu'éclairer par de faibles lanternes et la lueur de mes phares, mais la conduite de nuit ne m'avait jamais dérangée - « Prends-tu plaisir à manipuler les autres ? Je veux dire, à me manipuler, à me mentir ? » - Je ne quittais pas la route du regard, mais sentais que les yeux d'Ambre s'étaient posés sur moi. Je restais silencieuse, ne comprenant pas où elle venait en venir. A quoi faisait t-elle exactement référence et pourquoi pensait t-elle que je l'avais manipulée ? - « Je ne t'ai ni manipulé, ni menti... mais je me demande par contre pourquoi tu penses cela ? De quoi est-ce que tu parles ? » - J'affrontais son regard pleins de reproches, du moins c'est l'impression que j'avais. Je savais que j'aurais à faire à cela tôt ou tard. Ambre m'en voulait parce que je lui avais fait du mal. Je ne pouvais pas lui reprocher, mais me souvenait tout de même que lors de la soirée avec Matt, elle avait passé son temps à essayer de le séduire devant mes yeux. J'avais parfois eu l'impression d'être de trop ou de la déranger. Je ne comprenais vraiment rien à son petit manège - « Je suis franchement désolée que tu penses ça. Je t'ai blessée et je m'en excuse aussi, mais je ne t'ai en aucun cas manipulé ou menti et si tu penses que je l'ai fait, j'aimerais juste savoir pourquoi. » - ajoutais-je d'une voix calme. Je ne l'agressais pas, je n'étais pas en colère. Je voulais juste comprendre et pouvoir éclaircir la situation.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyJeu 20 Jan 2011 - 5:22

« Je ne t'ai ni manipulé, ni menti... mais je me demande par contre pourquoi tu penses cela ? De quoi est-ce que tu parles ? » « Je... laisse tombé, ça n'a plus d'importance. » Dis-je en ravalant ma soudaine colère. Celle-ci se changea alors en un désir profond, fougueux que d'abord, je ne compris pas, mais la chaleur qui m'envahissait alors la poitrine me fit comprendre ce qu'il en était. « Je suis franchement désolée que tu penses ça. Je t'ai blessée et je m'en excuse aussi, mais je ne t'ai en aucun cas manipulé ou menti et si tu penses que je l'ai fait, j'aimerais juste savoir pourquoi. » « Écoutes je... là il y a une place là. » Désignais-je du doigt, découvrant qu'à l'heure ou nous roulions que nous avions évités les embouteillages et que nous arrivâmes alors en bas de mon immeuble. Nous évitâmes alors de nous regarder, du moins, pour ma part, ce qui empêcha nos regards de nous croiser. Toutefois, je fus bien forcée de regarder dans sa direction pour dire. « Maxime n'est pas là. » Je ne voulais pas préciser qu'elle avait quitté les lieux, s'en serait suivit de nombreuses questions auxquelles je ne voulais pas répondre, mon ancienne colocataire était loin d'être un sujet déplaisant ni quelque chose sur lequel je voulais m'attarder. Je lui désignais le perron du regard et sortis de la voiture en attendant qu'elle emboîte le pas. Je ne savais pas si elle me suivrait mais je décidais pour éviter d'avoir un raté, que je ne regarderai pas en arrière. Ainsi la passion dévorante qui faisait chavirer mon corps et mon être n'en serait pas affectée, du moins pas jusqu'à ce que je franchisse le seuil de ma porte. J'empruntais alors les escaliers pour entendre le moins possible sa présence et m'imaginer dans une idée folle qu'elle me suivrait à plus de quatre heures du matin.

J'entrais alors dans mon appartement, laissant mes chaussures hautes sur le sol dans un bazar ordonné. Des photos étaient accrochées sur les murs en guise décoration, j'avais profité du départ de Maxime pour m'approprier les locaux, affichant ainsi ma vie d'étudiante sur les quatre coins des murs, les rendant un peu moins vides et ternes de par les couleurs sobres, classiques qui n'avaient en fin de compte pas pris de risque. Je me débarrassais de ma veste en la déposant négligemment sur une table située dans l'entrée avant d'oser me retourner et de dévisager de bas en haut la personne qui me provoquait cette vague de chaleur. Je m'approchais d'elle et ondulais telle une charmeuse en recherche de sa proie et entrepris de coller mon corps au sien dans le simple but de provoquer chez elle autant de désir qu'elle m'avait provoqué en m'énervant dans la voiture. « Ce n'est pas bien... » Murmurais-je près d'elle. « Ne pense pas à Matt, il n'en saura rien... n'en parle même pas. » Dis-je en passant mon index sur ses belles lèvres.

Je décidais de passer à l'action, poussée par mon soudain désir et de nouvelles sensations que j'éprouvais. « Je veux que tu me fasses l'amour. » Terminais-je dans un murmure avant d'entreprendre le geste de faire retomber sur le sol sa veste et puis j'avançais mes lèvres pour l'embrasser dans le cou, histoire de réserver la suite pour la fin et surtout de susciter du désir chez elle, espérant de tout cœur qu'elle serait réceptive.


Dernière édition par Ambre Weasthon le Jeu 20 Jan 2011 - 7:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyJeu 20 Jan 2011 - 7:15

« Je... laisse tombé, ça n'a plus d'importance. » - La jeune femme me considérait comme une menteuse, une manipulatrice et je devais juste laisser tomber ? Ne pas chercher à comprendre pourquoi ? Je lançais un léger soupir agacé. J'aurais aimé qu'elle me dise le fond de sa pensée, mais elle semblait en être incapable - « Ta raison, laisses tomber et crois ce que tu veux. » - dis-je légèrement à cran - « Écoutes je... là il y a une place là. » - m'indiqua t-elle du doigt. En un rien de temps, je stationnais ma voiture sur cette place. Je ne faisait pas face à Ambre, refusant de la regarder. Nous étions arrivés en face de l'immeuble dans lequel elle vivait et j'imagine que c'était le moment de nous dire au revoir. Le temps avait défilé si vite, nous n'avions même pas eu l'occasion de finir notre conversation. Je remarquais que la jeune femme n'était pas descendue de la voiture et me tournais enfin vers elle. Peut-être était t-il préférable de la raccompagné jusqu'à son appartement ? Mais je savais qu'elle avait une colocataire, une personne charmante que j'avais rencontrée d'ailleurs - « Maxime n'est pas là. » - Je ne m'interrogeais pas sur l'absence de Maxime un mardi à quatre heures du matin. La réplique d'Ambre avait tout à fait l'air d'une invitation. Ce n'est qu'à cet instant-là qu'elle descendit de la voiture, ne lançant aucun regard dans ma direction. J'avais vraiment du mal à la suivre. Je croyais qu'elle ne voulait pas avoir à faire à moi, qu'aussitôt que nous serions arrivées devant chez elle, elle me dirait au revoir et irait s'enfermer dans son appart. Je m'étais déjà imaginé les jours suivants, moi essayant de la joindre et elle évitant mon contact, comme cette dernière semaine. Je me décidais finalement à la suivre, quitte à la raccompagné chez elle, autant le faire jusqu'au bout, n'est-ce pas ? Et puis, il faut avouer que la présence d'Ambre ne se refuse pas. J'avais donc fermé mon véhicule et activé l'alarme, avant de me retrouver dans le hall avec elle. Je montais les escaliers à sa suite et nous arrivâmes devant la porte de son appartement.

J'entrais à mon tour dans l'appartement, lançant un regard furtif autour de moi, je remarquais qu'il y avait plus de traces d'Ambre que de Maxime. Cela dit, je n'y prêtais que très peu d'attention et ne continuais pas de réfléchir là-dessus. Il était bien trop tard et bien vite, d'autres choses me virent à l'esprit. Ambre s'était tournée vers moi, me dévisageant d'une façon très troublante. Je ne crois pas qu'elle m'ait déjà regardé ainsi. Elle s'approchait de moi avec sensualité et charme. Je compris alors immédiatement ce qu'elle avait en tête. Je repensais à notre soirée au Stalight, lorsque Ambre avait essayé de me séduire... enfin elle y était parvenue. Il faut dire que je n'étais pas indifférente à son charme, j'y étais même très sensible. Elle me plaisait et je savais d'avance qu'il ne faudrait pas grand-chose pour que je lui succombe. Je la voulais. Aussi, quand elle colla son corps au mien, je sentais qu'une légère chaleur me parcourait le corps - « Ce n'est pas bien... » - murmura t-elle avec cette voix qui me faisant tant craqué. Je la détestait. Je détestais avoir à la désirer à ce point, j'avais l'impression d'être qu'une faible personne incapable de me refuser à cette tentation. Je ne devais pas, pas cette nuit, pas comme ça - « Ne pense pas à Matt, il n'en saura rien... n'en parle même pas. » - dit t-elle en passant un doigt sur mes lèvres - « Matt ? » - répondis-je toute étonnée. Qu'est-ce que Matt venait faire dans cette histoire ? Ambre ne croyait tout de même pas que le baiser de la dernière fois signifiait que j'étais avec lui. C'était juste un baisé. Cette réflexion s'efface aussi vite que les autres quand Ambre repris la parole - « Je veux que tu me fasses l'amour. » - J'essquissais un sourire en coin. Il n'y avait plus de doute possible, elle me désirait autant que je la désirais, du moins pour ce soir. J'ignorais si c'était les restes d'alcool ou de drogues qui parlaient. Ma conscience me disait que le moment était mal choisi. Bien sûr que je la voulais, mais pas dans des circonstances pareilles. Je fis tomber ma veste sur le sol, avant d'avancer ses lèvres de mon cou - « Ambre... » - murmurais-je, me préparant à la repousser. Je voulais qu'elle me désire, mais qu'elle le face quand elle était sobre et lucide, pas après la soirée qu'elle venait de passer. Et puis, je fus parcouru d'une nouvelle vague de chaleur, tandis-ce que nos corps étaient si proches, tandis-ce que ses lèvres embrassaient mon cou. Un picotement agréable se mêlait à cette chaleur qui me parcourait le corps. Je croisais son regard. J'avais envie d'elle et c'était la seule chose à laquelle je pensais à ce moment-là. Approchant mes lèvres des siennes, je l'embrassais avec fougue, la faisant reculer contre le mur. Je passais une main sur son cou et descendait la seconde sur l'une de ses cuisses, remontant légèrement sa jupe avec ma main. Ce soir, son corps serait mien et le mien serait sien.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyJeu 20 Jan 2011 - 11:30

Elle m'embrassa alors avec fougue et soumise, je la laissais me pousser contre le mur et sentis l'une de ses mains sur mon cou et l'autre descendre jusqu'à l'une de mes cuisses pour remonter ma robe. Mes mains se baladèrent alors sur son corps, poussée par l'envie de me donner entièrement à cet être que je désirais et dont le désir plus qu'ardent me rongeais les entrailles. Passant mes mains sous son haut, je caressais son dos et l'attirait pour se coller à moi, contre mon corps et l'embrasser à nouveau sur son cou, voulant lui provoquer une frénésie, une excitation et préparer ainsi le terrain à ce que j'avais décidé. Everleigh et moi ferions l'amour ce matin. J'avais très envie d'elle et de ses baisers brûlants, me remémorant avec perfection cette nuit au Starlight ou nous avions faillis nous faire l'amour dans ce qui semblait être des vestiaires. Fort heureusement nous avions étés interrompues par l'une de ses collègues, ce qui nous avait empêchées de commencer même les préliminaires et nous avait donc par conséquent stoppées dans le désir net de s'offrir l'une à l'autre dans ce lieu aussi peu propice à l'amour que les vestiaires certes réservées au personnel, de la discothèque la plus branchée des environs. « Evy... » Murmurais-je entre deux gémissements, complètement à l'ouest comme on dit et désireuse d'entrer un peu plus dans les détails avec cette magnifique jeune femme.

Ses baisers brûlants sur mon cou déclenchèrent une vague de chaleur et encore et encore de nouvelles sensations. Je ne pouvais pas m'arrêter d'admirer ses lèvres merveilleuses ou de m'enivrer de son odeur corporelle semblable au plus doux des parfums, embrassant jusqu'à ses épaules et le bord de sa poitrine protégée par des vêtements. Il fallait absolument que nous allions plus loin, pour se faire, je repoussais ses mains pour l'entraîner avec moi jusque dans ma chambre ou je me jetais sur mon lit, lumières filtrant par la fenêtre à demi-fermée, en lui adressant le plus charmeur des regards, lui indiquant que notre nuit venait à peine de commencer. Attendant qu'elle me rejoigne, j'attendis qu'elle s'allonge à son tour pour me lever et m'assoir à califourchon sur la jeune femme dans en enlevant lentement les bretelles de ma robe et la descendit doucement sur mon soutient-gorge et m'arrêtais soudainement, lui laissant le plaisir de me déshabiller, je décidais de jouer avec ses lèvres, de les frôler, les caresser, les embrasser puis je l'embrassais à pleine bouche avant de la regarder d'un air malicieux, imaginant déjà cet être parfait nu que je verrais dans son intégralité dans peu de temps et m'extasiais de partager ce moment si intime avec une personne que j'aimais tant, que je désirais et pour laquelle j'avais des sentiments.

Mais c'était mal, terriblement mal, je la poussais à tromper son petit-ami et c'était un pêché terrible. Bien que je n'eus aucun remord à caresser ses joues et son cou, je me mettais soudainement à la place du garde corps et imaginais la douleur de savoir ma petite-amie sur le point d'accomplir l'irréparable avec une personne aussi déterminée que moi à mettre quelqu'un dans son lit. Je m'apprêtais à lui offrir mon corps, ma virginité, mon tout et elle n'était pas n'importe qui. Elle allait me voir nue, ce que personne n'avait vu entièrement. Bien que je ne sois pas pudique, ma nudité complète était réservée à la personne, la personne avec qui je ferais l'amour, celle qui couvrira mon corps de baisers brûlants et qui me fera jouir comme jamais. Je n'attendais que cela, qu'elle me fasse découvrir mon corps, son corps et que nous échangions un moment harmonieux empli de désirs dans un corps à corps voluptueux.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyVen 21 Jan 2011 - 4:08

Ses douces mains passèrent sous mon haut, caressant mon dos et puis elle m'attira à elle. Je ne cherchais pas à lui résister et collait mon corps contre le sien. Pourquoi résister à la tentation, lorsqu'on peut y céder ? Elle me couvrait de baisés dans le cou, faisant monter en moi davantage de désir, d'envie. Je la voulais mienne ce matin, pouvoir embrasser chaque parcelle de son corps, lui offrir mon intimité et faire de ce moment quelque chose dont elle se souviendrait. Elle susurrait mon nom, désireuse, fiévreuse et je me mordais la lèvre inférieure, avant de l'embrasser à pleine bouche. Je descendais sur son cou, l'embrassant avec frénésie. Cette vague de chaleur et ces picotements agréables ne m'avaient pas quittés. Et lorsqu'elle repoussa mes mains sur son corps pour m'entraîner avec elle dans la chambre, je la suivais. Elle se jeta sur son lit et je m'arrêtais debout devant elle, croisant son regard charmeur, regard que je soutenais, laissant présager que si cette nuit ne faisait que commencer, j'avais beaucoup d'idées en tête. J'esquissais un sourire en coin et la rejoignait sur le lit. La jeune femme s'essaya à califourchon sur moi, enlevant lentement les bretelles de sa robe pour la laisser retomber sur son soutien-gorge. Je l'attirais à moi et à nouveau nos lèvres se rencontrèrent, se frôlèrent et s'embrassèrent. Je mêlais ma langue à la sienne dans un échange voluptueux. Elle sépara nos lèvres, me lançant un regard malicieux, tandis-ce que je passais mes mains sur son corps, en profitant pour la dénudé davantage, faisant glisser sa robe jusqu'à son bassin, puisqu'elle était toujours à califourchon sur moi. Je caressais son dos du bout des doigts et embrassais son cou derechef. D'une main, je dégrafais son soutien-gorge pour le lui retirer, laissant apparaître sa poitrine. J'aimais la texture de sa peau sous le passage de mes mains, une peau aussi douce que de la soie. Je caressais sa poitrine et descendait lentement le long de son corps, arrivant sur ses cuisses, lui procurant de nouvelles caresses.

Je retrouvais ses fines et douces lèvres et l'embrassais à nouveau, tout en la bousculant légèrement pour me mettre sur elle, après lui avoir définitivement retiré sa robe. Elle allongé sur le lit, moi au-dessus d'elle, j'embrassais son cou et redescendait mes baisés sur sa poitrine, léchant l'extrémité de celle-ci afin de lui procurer une nouvelle excitation. Et puis, je me redressais, l'admirant dans toute sa splendeur. Je passais mes mains de chaque côté de mon corps et retirait mon haut, le jetant quelque part au sol. Cela n'avait que trop peu d'importance. Je me mordis une seconde fois la lèvre, ne lui gâchant pas le plaisir de me retirer le reste. Ses mains sur mon corps me faisaient frissonner et sous ses baisés ardent, mon corps s'embrasait. Ma respiration s'était doucement accélérée sous l'effet des sensations qu'Ambre me procurait. J'étais toute à elle, cette femme qui éveillait tant de désir en moi. Je crois que je l'avais désiré d'une façon dont je n'avais jamais désiré personne. Ambre avait quelque chose en plus. J'allais faire l'amour à la femme dont j'avais le plus ardemment envie. Mais il ne s'agissait pas que de cela, il n'y avait pas que cette espèce de tension sexuelle. Il y avait aussi les sentiments que j'éprouvais pour elle. Je tâchais de profiter de chaque instant de notre intimité, ses baisés, ses caresses, ses regards charmeurs, car j'avais peur que tout cela m'échappe.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyVen 21 Jan 2011 - 9:42

Je n'avais jamais connu autant cela, ces vagues de chaleur répétées, ces soubresauts dans ma poitrine à chaque fois qu'elle me regardait comme ça, à chaque fois que je voyais ses lèvres s'approcher des miennes et l'ombre de ses mains venir caresser mes joues puis mon cou. Ma robe descendit jusqu'à mon bassin et elle me donna un de ses baisers fougueux dans le creux de mes épaules, me procura le premier frisson de la soirée. D'une main, elle dégrafa mon soutient-gorge, sans que je ne m'en rende compte et me dis qu'elle devait avoir l'habitude ou qu'elle était terriblement pressée de me faire l'amour, l'un dans l'autre nous partagions cet instant de désir mutuel ensemble et ses mains me provoquant des frissons me donnèrent l'impression de me caresser avec un respect profond, à cet instant précis, je ne doutais plus; je voulais lui offrir ma virginité, je voulais lui offrir mon corps, le creux de mon intimité...

Elle me caressait la poitrine et je levais la tête, gémissant de plaisir, aussi pressée qu'elle d'avancer un peu plus dans notre jeu de corps à corps, saisissant ses lèvres avec fougue et répondant à ses baisers, me laissant pousser contre le lit dans le but de sentir son corps sur le mien et je découvris alors de nouvelles sensations; le plaisir de ses lèvres sur mes seins et je sentis une nouvelle fois une vague de chaleur monter en moi, plus déterminée que jamais à partager avec elle ce moment décisif. Elle jeta son haut sur le sol et cet empressement renforça mon idée que je lui plaisais vraiment, la remerciant presque pour les vêtements qu'il lui restait, ayant dans l'idée de la dénuder à mon tour. Dans la position dans laquelle nous étions, il m'était difficile d'embrasser autre chose que ses mains, ses bras, ce que je fis tout de même, aimant chaque partie de son corps l'aidait à retirer son pantalon, maladroitement mais avec envie de toucher ses membres, de sentir l'odeur de son corps et d'embrasser chaque parcelle même infime de cet être que je désirais. J'admirais ses formes et prit plaisir à l'imager sans ses sous-vêtements, ne résistant pas plus à la tentation de lui retirer ce qu'il lui restait d'elle, commençant d'abord par son soutient-gorge qui relâcha une poitrine des plus merveilleuses et la forme de ses tétons me révéla dans quel état d'excitation elle se trouvait. Je souris, un sourire radieux s'afficha sur mon visage à mesure que j'attirais ses lèvres vers les miennes et à mon tour je la poussais sur le dos et écartais ses cuisses dont l'entrejambe était encore couverte par son sous-vêtements, pour me nicher au milieu d'elles et pouvoir disposer un peu mieux de son corps de nymphe. Pour la première fois de ma vie, je décidais de me laisser aller, en proie au désir et timidement, je caressais sa poitrine, allant pas à pas et déposant d'abord de petits baisers sur ses seins et prenant confiance au rythme des mouvements de son corps et des bruits qu'elle émettait pour les embrasser avec fougue eux-aussi et la laisser m'exprimer son plaisir en caressant ses jambes, remontant jusqu'à ses cuisses et son bassin. Pour le moment, je savais à peu près quoi faire, la suite promettait d'être un peu plus complexe, étant novice dans la matière mais poussée par un désir profond de faire l'amour.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyVen 21 Jan 2011 - 12:00

Le corps d'Ambre semblait réagir positivement à mes caresses et mes baisés. Je souriais, heureuse de lui procurer du plaisir. Je voulais satisfaire ses désirs les plus profonds, lui faire l'amour comme nul ne lui avait fait l'amour avant cela. J'avais envie de lui offrir la nuit de sa vie, un instant de magie et de douceur partagée. Je voulais lui faire l'amour encore et encore, toute la nuit si elle le voulait. Je ne ressentais plus la fatigue comme lorsque j'avais quitté le travail, j'avais bien d'autres choses à faire que de dormir ce matin. Les baisés qu'elle déposait sur chaque parcelle de mon corps allaient finir par me rendre folle. Elle faisait preuve d'une telle fougue et d'une telle ardeur et lorsqu'elle me regardait, je me sentais désirée. Cela me donnait l'impression qu'elle aussi attendait cette nuit depuis un moment et si elle savait... si elle savait toutes les fois où j'avais imaginé nos corps à corps. Je ne voulais pas simplement mettre Ambre dans mon lit, ce n'était pas qu'une question de sexe, mais plutôt l'accomplissement d'une intense attirance. Cette attirance, je la ressentais depuis un moment. Je ne vous dirais pas que cela c'est passé dès les premiers regards, mais je me suis rapidement intéressée à Ambre. J'avais tant regretté que celle-ci fût l'ex de mon frère. Enfin, ce soir Kyle était la dernière chose à laquelle je pensais. A vrai dire, je n'avais plus grand-chose à l'esprit si ce n'est Ambre et moi.

J'avais laissé l'honneur et le plaisir à la jeune femme de dénuder mon corps. Celle-ci m'aida à retirer mon pantalon que je laissais - comme le reste - tomber au sol. Je remarquais cette pointe de maladresse, mais me dit qu'elle était peut-être nerveuse. Je l'embrassais tendrement, comme pour la rassurer. A son tour, elle dégrafa mon soutien-gorge et je me retrouvais seins nus. J'étais excitée et ça se voyait. Elle me souriait et je lui rendis cette expression, un air malicieux et coquin dessiné sur mon visage. Elle attira mes lèvres sur les siennes et nous nous embrassions une nouvelle fois. Ce que j'aimais l'embrasser, ce que j'aimais le goût de ses lèvres. Ambre était délicieusement divine. Derechef, elle se trouva au-dessus de moi après m'avoir poussé. Je l'avais laissé faire, tout comme je la laissais écarter mes cuisses pour nicher sa taille de nymphette au milieu d'elles. Tout comme j'aimais ses baisés, j'aimais sentir la chaleur de son corps sur le mien. La sensation de sa silhouette entre mes jambes m'était agréable. Je contractais un nouveau frisson lorsque celle-ci caressa ma poitrine, puis commença timidement à l'embrasser, avant de transformer ses baisés timides en baisés fougueux. Je me laissais aller complètement, ne cherchant pas à cacher les expressions et signaux du plaisir que je ressentais. Ses mains passèrent sur mes jambes et remontaient sur mes cuisses, tandis-ce que j'embrassais les parcelles de son corps qui m'étaient accessible, me trouvant au-dessous, je n'étais pas en mesure de parcourir son corps comme je le voulais. J'avais tant envie de la découvrir, de l'explorer toute en entière et de la laisser en faire de même. Je me servais de mes ongles pour caresser son dos avec douceur. Nous étions presque nues, mais je ne souhaitais pas brûler les étapes, d'un autre côté, l'excitation qui était montée en moi me poussait à vouloir aller toujours plus loin. Je descendais mes doigts jusqu'au bas de son dos, arrivant au niveau de son sous vêtement et l'aidait délicatement à le retirer. Derechef, je m'arrangeais pour me retrouver au-dessus d'elle. Je pouvais ainsi profiter de l'intégralité de son corps. Ambre était une femme magnifique, d'une beauté naturelle et une nouvelle fois, de la malice se lisait dans mon regard. Bon dieu si tu savais comme j'ai envie de toi Ambre Weasthon pensais-je. Mes lèvres rencontrèrent de nouveau les siennes, avant de partir à la découverte de son corps, tandis-ce que mes mains caressaient l'intérieur de ses cuisses. Son souffle semblait me signaler que ceci lui faisait de l'effet. Et puis, je décidais d'embrasser aussi l'intérieur de ses cuisses, des baisés brûlant, fous et empli de désir.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptySam 22 Jan 2011 - 4:30

Je n'avais jamais imaginé de tels plaisirs, de telles sensations; ayant présumé une douleur atroce et quelques minutes de souffrance durant lesquelles il fallait tenir avec la perspective de ressentir du plaisir ensuite. Non, jamais dans ma vie je n'avais imaginé ma première fois ainsi. Que cet acte se passerait dans une douceur et une fougue incommensurable, dans des gestes amoureux et à notre vitesse. Même l'homme le plus doux du monde ne pouvait pas agir de la sorte, d'une minute ou d'une autre, il aurait fallut qu'il la rentre, qu'il se fasse plaisir à lui parce que bien sûr, il pouvait aimer sa compagne, mais quelle honte pour lui serait-ce de ne pas accomplir ce désir visible pour sa femme, de ne pas conclure comme ils disent... je savais qu'Everleigh ne me violerait pas et qu'elle ne pourrait pas être brutale, cependant son caractère faisait qu'elle prenait les devants et ces initiatives ne la rendaient que plus séduisante. Retirant mon dernier vêtement, nous nous retrouvâmes une dernière fois pour nous embrasser avec fougue, dérapant notre baiser sur le coin des lèvres pour parvenir à son cou que j'embrassais avec passion, m'extasiant de la douceur, de la couleur et de la senteur de sa peau, de sa peau contre la sienne et de ses effluves naturelles qui me poussait à la serrer contre moi. Je me sentis plus triste que jamais lorsque son corps s'éloignait, même de quelques secondes, le temps de quitter mon cou pour ma poitrine, mes lèvres pour la paume de mes mains, j'aurais pleuré toute la nuit si elle m'eut laissé là, nue et entrain de gémir de plaisir.

Elle caressa mes cuisses et s'attarda sur l'intérieur de celles-ci avant de m'embrasser le long du corps. Je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle était drôlement douée pour une hétérosexuelle, peut-être le désir poussait au miracle. Et puis soudain, une nouvelle sensation me fis frémir, la douceur de ses lèvres sur mon entrejambe. Une curieuse sensation, déroutante, si agréable, si douce, si particulière, si propre à l'amour, si belle. Je n'étais désormais plus Ambre Weasthon et je vivais dans un rêve, ma bouche s'ouvrit alors tandis que mes muscles se contractèrent doucement à mesure que mon bassin se soulevait sans que je puisse le retenir, sans que je veuille le retenir. J'aurais voulu que nous nous adonnions à ces plaisirs charnels toute la nuit, toute la vie mais je me rappelais que Everleigh s'était exceptionnellement offerte à moi pour la nuit et que jamais plus je ne gouterai ses lèvres brûlantes. La souffrance fut aussi douloureuse que le plaisir. Mais je ne différenciais pas mes larmes, je pleurais parce que je savais qu'elle m'abandonnerait tôt ou tard et parce que le plaisir était si violent que je ne pouvais que pleurer, pleurer d'excitation. Mes mains se dirigèrent naturellement vers sa tête et je caressais ses cheveux, son cou et eut peur qu'elle ne prenne pas autant de plaisir que moi, peur que l'une de nous seulement ai eu ce moment de volupté, d'amour et de fougue mais arrêtais soudainement de penser lorsque tout mon corps se réchauffa, me brûla, le creux de mes entrailles s'enflamma, le bas de mon corps s'embrasa et je sentis une chaleur telle à un rougissement sur mes joues. Tout se passa si vite, à mon regret. Je commençais à trembler. On dit qu'un véritable orgasme est semblable à un coma, c'est vrai. Je perdis toute notion de la réalité et eus l'impression d'être enveloppée dans un nuage semblable à de la soie pendant quelques instants, mon bassin redescendit lui aussi. Autant de plaisir pour ce plaisir aussi court... je comprenais soudainement pourquoi le sexe était autant apprécié. Mais je compris aussi quelle différence cela faisait que de faire l'amour avec quelqu'un que l'on aime et un sourire se dessina sur mon visage, j'avais soudainement hâte de retrouver ses lèvres et sa poitrine plaquée contre la mienne pour l'étreindre comme jamais...
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptySam 22 Jan 2011 - 7:28

Je n'aurais certainement plus jamais la chance de partager un instant de magie comme celui-ci avec Ambre. Cette nuit elle se donnait à moi et je me donnais à elle et après ? Je n'osais pas y penser, car cela était une torture. Mes actes et mes baisés n'étaient pas dénués de sens. Je ne couchais pas avec Ambre juste pour le sexe. J'avais des sentiments. Je n'aurais jamais été capable de partager cette intimité avec elle si il n'y avait rien. C'est une chose qui m'était tout simplement impossible. Je repensais à la conversation que j'avais eue avec Ambre à ce sujet « le sexe ne doit pas être juste du sexe » et j'étais d'accord. Il ne peut y avoir une telle fusion, une telle alchimie dans un acte sans sentiments. Ce n'est pas de l'amour, c'est du sexe et moi, je voulais uniquement faire l'amour. Le sexe tout seul ne m'intéressait pas. Je ne me donnais pas comme ça au premier type - ou à la première fille - venue. J'étais persuadée de pouvoir être heureuse avec Ambre, tout comme je savais que je pouvais lui offrir tout ce dont elle rêvait. L'idée m'avait traversé l'esprit, voir ce qu'un « nous » donnerait, si cela pouvait fonctionner. Les sentiments que j'éprouvais pour elle me poussait à vouloir ce « nous ». Qui sait ? Peut-être finirais-je folle amoureuse d'elle, peut-être serait t-elle la femme de ma vie ? Oui, peut-être que c'était elle, mais pour l'instant, tout ce que je savais, c'est que mes sentiments dépassaient l'amitié. J'étais tombée sous son charme et cela me poussait à en vouloir davantage...

Ambre gémissait de plaisir, tandis-ce que je continuais mes embrassades au niveau de ses cuisses. Je voulais lui montrer qu'une femme était capable de lui donner bien plus de sensations qu'un homme. Je pouvais lui faire l'amour comme aucun d'entre eux ne serait capable de le faire. Je suis une femme qui connaît les femmes. Je sais quels sont leurs désirs profonds bien mieux qu'un homme. J'avais couché avec des hommes, j'avais couché avec des femmes et ce sont deux expériences complètement différentes. Le plus doux des hommes n'aurait jamais la délicatesse d'une femme. Je me demandais si Ambre avait déjà eu des relations avec une femme, quoi qu'il en soit, celle-ci s'en sortait plutôt bien. Comme si cela pouvait être mauvais, c'était tout bonnement impossible, puisque cet instant, je le partageai avec une personne pour qui j'avais des sentiments. Ses mains caressaient mes cheveux, puis mon cou. Ses caresses était si douces et agréable, qu'elles me provoquaient de nouveaux frissons et ses baisés... ses baisés eux ils me faisaient frémir. J'allais plus loin dans ce que j'entreprenais, m'approchant de son entrejambe. Je lui offrais un plaisir que bien des femmes appréciaient... pratiquement toutes, sachant où la stimuler pour lui procurer le plus grand bien. Cela semblait fonctionner, car je sentais le corps d'Ambre réagir. Tout ce que je souhaitais, c'était la transporter loin d'ici.

J'allais retrouver ses lèvres, collant ma poitrine à la sienne, sentant la chaleur de son corps contre le mien. Je la regardait un instant, elle était belle, tellement magnifique. J'esquissais un nouveau sourire et l'embrassais, lui mordillant la lèvre avec délicatesse. Cette nuit ne devait pas s'arrêter, je ne voulais pas qu'elle cesse, voulant profiter de nos corps à corps jusqu'au lever du jour... peut-être même plus.
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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyDim 23 Jan 2011 - 0:25

Ainsi c'était donc ça de faire l'amour avec une femme; un corps à corps fougueux et à la fois très tendre. Elle m'avait transportée très loin d'ici et je ne me remettais que très doucement de la sensation que je venais d'avoir, laissant entendre des petits cris et gémissements qui avaient accompagnés tout du long la fusion de nos deux êtres. Everleigh m'avait accompagnée jusqu'au bout avec douceur, tendresse, m'amenant petit à petit à la chose la plus merveilleuse qui soit; un orgasme provoqué par la femme qu'on aime... elle retrouva alors mes lèvres, collant sa poitrine à la mienne et me dévisagea un instant avec émerveillement, comme si j'étais un trophée, une récompense et ce regard me fit chavirer, j'étais enfin spéciale. Spéciale pour quelqu'un et je lui aurais donné tout, toute ma vie, tout mon corps, tout mon être... Je la serrais dans mes bras amoureusement tout en l'embrassant avec autant de douceur dont elle avait fait preuve, ce qu'elle m'avait offert avait été si intense, si intense que je la poussais de façon à ce qu'elle se mette sur le dos et lui donna le baiser le plus fougueux de ma vie, le plus passionné et le plus amoureux, profitant de cet instant pour la caresser à son tour. J'étais très nerveuse à la perspective de lui faire l'amour, de recommencer, je ne savais pas comment m'y prendre et m'inquiétais qu'elle se soit ennuyée pendant que je prenais du plaisir. Toutefois il s'avéra que je fus aussi excitée à l'idée de lui faire plaisir que le contraire, j'ignorais si elle avait envie de plus, mais moi je la désirais et voulais lui offrir tout ce que j'avais. « Guide-moi... » Murmurais-je en plongeant mon regard dans le sien, un regard timide et teinté d'innocence, un regard à la fois doux et passionné. J'entremêlais mes doigts dans les siens et l'embrassais dans le cou, déposant de petits baisers brûlants avant de m'attarder sur le lobe de son oreille pour le mordiller doucement et l'exciter encore d'avantage, redoutant le moment ou je risquerai de tout gâcher en prenant les devants. On dit souvent que dans un acte sexuel, on sait que l'on est prêt, on sait à quel moment agir, quoi faire... cette théorie était fausse. Je savais que j'étais prête depuis longtemps mais que je n'attendais plus que la bonne personne. Je lui fis de nouveau face et caressais ses joues en l'admirant moi aussi. Ses yeux bleus me regardaient avec désir, je n'osais pas lui demander si elle m'aimait, ayant peur d'une réponse qui me blesserait, peur de rompre ce moment si magique que nous partagions ensemble. J'avais bien conscience d'être chanceuse, j'avais offert mon intimité à une femme que j'aimais et jamais je n'avais ressentis de douleur, juste un plaisir infini que je voulais partager toute la nuit, encore et encore, lui montrer à quel point je la voulais, à quel point elle était importante pour moi... je m'arrêtais un instant et tremblais légèrement, très nerveuse. Je baissais la tête et respirais avant de me lancer à la découverte de son intimité. J'avais toujours eu le don de me poser un tas de questions et j'eus tellement peur de tout briser... de la décevoir, de mal m'y prendre, je n'y connaissais rien. Je me dirigeais de nouveau sur ses lèvres pour déposer de courts baisers, tendres et affectueux et murmurais entre deux échanges. « Tu me désires n'est-ce pas ? » Mes yeux étaient fermés et l'odeur de son corps m'enivrait totalement. J'étais folle de cette fille. Je voulais qu'elle me rassure, qu'elle me guide...

J'embrassais son corps tout du long, m'attardant sur sa poitrine et descendant tout doucement vers la fleur de son intimité, vers ce qu'elle m'offrait, preuve de notre désir et de notre confiance mutuelle. Je fermais les yeux et me lançais, embrassant tout doucement l'intérieur de ses cuisses avant de lui donner un baiser que bien des femmes appréciaient, toutes en réalité si cet acte était bien fait, et tenter de lui procurer autant de plaisir que ce qu'elle m'avait fait quelques minutes auparavant. Mordillant, embrassant avec tendresse puis avec fougue tout en caressant sa poitrine avec mes mains. Curieusement, je ressentis du plaisir à la satisfaire, cela m'excitait beaucoup et son corps me signalais que ça lui faisait plaisir. Saisissant l'une de ses mains, je caressais la paume de celle-ci et attendait le signal de son corps pour me faire comprendre que je l'aurais transporté à mon tour au septième ciel. Je t'aime tant Everleigh, pourquoi faut-il que tu sois à quelqu'un d'autre... pourquoi faut-il que ce ne soit que sexuel entre nous...

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Isobel Williams

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MessageSujet: Re: Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan Climbing Up The Walls ϟ Everleigh Sullivan  EmptyDim 23 Jan 2011 - 14:12

Elle plongea ses magnifiques yeux dans les miens. Ceux-ci étaient timide et doux, mais je pouvais aussi y lire de la passion. Un regard qui me faisait littéralement fondre. J'aimais la façon dont elle posait ses yeux sur moi ce soir. Pour la première fois, je ne pouvais plus douter du désir qu'elle éprouvait pour moi. Mes palpitations cardiaques s'étaient accélérées à cette idée. Oui, Ambre Weasthon était la femme qui faisait chavirer mon cœur. Elle me demandait de la guider et cela me confortait dans une pensée que j'avais eue un peu plus tôt : Ambre n'avait jamais eu de relation sexuelle avec une femme. C'est ce que ça me portait à croire et si tel était le cas, j'étais heureuse et honorer de lui offrir cette première fois là. J'aimais me dire que j'étais la première femme pour elle et que cette nuit, elle l'avais aimé et ne l'oublierait pas. Du moins, j'espérais qu'elle ne l'oublierait pas, car je savais déjà que ce serait impossible pour moi. Comment peut-on oublier une nuit comme celle-ci. J'espérais simplement que ce moment passé ensemble aurait été aussi grand pour elle que pour moi. Je passais ma main sur sa joue, la regardant avec des yeux remplis de tendresse et de bons sentiments - « ça ira, ma belle. » - dis-je dans un doux murmure. J'essayais d'être rassurante. Je ne voulais pas qu'elle pense être forcé d'aller plus loin, je ne l'y contraignais pas. Je le lui disais à travers mon regard doux et aimant. Elle entremêlait ses doigts aux miens et embrassait mon cou. Nous couchions ensemble pour la première fois, mais la jeune femme semblait déjà savoir ce que j'aimais. J'adorais les baisés dans le cou... surtout les siens. Elle s'attarda sur le lobe de mon oreille, le mordillant sensuellement et mon excitation était grandissante. Elle savait y faire, elle savait comment me stimuler et me faire plaisir. Oui, je trouvais qu'Ambre était douée. Comment pourrais-je ne pas apprécier de telles choses de la part d'une femme pour qui j'ai des sentiments ?

Elle me fit de nouveau face et je la dévisageai de mes yeux désireux. Je passais la nuit avec Ambre Weasthon, je ne pouvais me sentir mieux. J'avais beau avoir eu d'autres relations, ne pas en être à ma première fois avec une femme, mais cette nuit c'était tout de même une première : Ma première avec Ambre. Je refusais de penser à une seconde chose, moins réjouissante celle-ci : C'était peut-être aussi la dernière. Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passerait ensuite, dans quelques heures. Je ne souhaitais pas le savoir pour le moment. Je passais une de mes mains dans sa chevelure, l'embrassant. Elle s'arrêta un instant et je la sentais soudainement nerveuse, tremblante. Je l'amenais à moi pour la rassurer, la serrant contre mon corps. Derechef, je lui annonçais que tout allait bien, que tout irait bien. Elle embrassait mes lèvres de courts et tendres baisés. Ambre pouvait se monter si douce et parfois si fougueuse. C'est aussi ce que j'aimais. Je jouais avec ses lèvres, les frôlant, les embrassant, toujours avec douceur. Je cherchais encore à la rassurer, lui faire oublier cette nervosité - « Tu me désires n'est-ce pas ? » - murmura t-elle à nouveau. Comment pouvait t-elle en douter ? Mes regards ne trompaient pas. Je ne cherchais pas à cacher cette attirance ou se désir cette nuit. Je caressais sa joue tendrement avec ma main et répondit : « Si tu savais à quel point je te désire...» - Je marquais une courte pause et l'embrassais, avant d'ajouter - «... ardemment. » - Oui, je la désirais ardemment, profondément.

Elle quittait mes lèvres pour embrasser mon corps, s'attardant d'abord sur ma poitrine. Je frissonnais, sentant l'excitation montée à mesure qu'elle s'approchait de mon intimité. Elle embrassait l'intérieur de mes cuisses et je frémissais davantage, mon souffle commençant à s'accélérer petit à petit. Et puis, le m'offrait à son tour ce baisé, cet acte qui provoquait en moi tant d'excitation, caressant ma poitrine dans un même temps. Elle s'en sortait à la perfection et les mouvements de mon corps le prouvaient. C'était plaisant, agréable... jouissif. Et à un moment, je fus transportée ailleurs. Je sentis comme de l'électricité et des flammes me parcourir le corps. Une impression de plénitude. Je laissais échappé des gémissements et mon corps réagissait lui aussi à ce plaisir. Je m'étais toujours demandé comment une sensation tel qu'un orgasme pouvait être si intense et si court. Je regrettais que tous ces effets me quittent, ne demandant qu'à retrouver ce que je venais de ressentir. J'essayais de reprendre mon souffle et mes esprits. Ambre avait saisi l'une de mes mains pour en caresser la paume. Magique était le mot parfait pour résumer tout ce que je venais de ressentir.

Lorsque qu'elle me fit de nouveau face, je la regardais avec toute mon affection et le désir que je ressentais pour elle. Je lui offrais le plus sincère et le plus beau de mes sourires. Je l'attirais contre moi, voulant à tout pris sentir son corps brûlant sur le mien. Je goûtais derechef à ses lèvres, passant une main sur sa nuque, baladant l'autre sur son dos. Je quittais ses lèvres pour me lancer dans une énième contemplation de cette femme - « Tu es vraiment sublime... » - et je la couvrais de nouveau de baisés sur les lèvres, dans le creux des épaules, dans le cou, le lobe des oreilles. Je savais que je pouvais y passer toute la nuit, m'enivrer de son odeur, l'embrasser, caresser sa douce peau et lui faire l'amour encore et encore.
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