I'm screaming for some help,even if I'm all alone...|| PV Zippora
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Sujet: I'm screaming for some help,even if I'm all alone...|| PV Zippora Jeu 28 Juil 2011 - 7:08
La nuit venait à peine de tomber sur Wellington que Ginny avait déjà entamé sa troisième bouteille de bière. Elle avait conscience que ce qu'elle était en train de faire n'était pas bien et pouvait lui attirer beaucoup d'ennuis,mais elle n'en avait rien n'a faire. Elle venait de passer une sale journée et rien de mieux que l'alcool et la drogue pour lui faire oublier cette mauvaise. Elle avait passé toute sa journée à tenter de retrouver son frère,les recherches avaient avancé et elle avait atterrit à Wellington,mais depuis,plus rien ! Elle ne cesse de arpenter les rues avec l'espoir de le trouver,mais rien ne se passait jamais comme elle le voulait...
Elle commençait à sérieusement perdre espoir de pouvoir retrouver son frère,mais le problème avec elle - et elle le savait très bien - c'est que le matin,elle décidait de changer et de tout faire pour retrouver son frère,mais quand elle rentrait chez elle sans résultat,la première chose qu'elle faisait était de se diriger vers sa chambre et de prendre le petit sachet de poudre blanche qu'elle dissimulait bien précieusement dans son tiroir à sous-vêtement bien caché par ses collants et ses soutient-gorge.
Après une bonne demi-heure à se droguer,elle n'avait plus les idées très clair et avait une étrange envie de sortir,elle n'avait pas envie de rester seule chez elle à déprimer toute la soirée. Elle prit donc la décision de sortir pour aller traîner dans un bar ou on ne sait où,tant qu'elle n'était pas seule. Elle ne tenait plus très bien sur ses pieds et titubait,lorsqu'elle prit son sac,elle faillit même s'étaler par terre.
Commençant à arpenter les rues qui lui était devenu de plus en plus familière,elle ne cessait de s'appuyer à tout ce qu'elle trouvait pour ne pas qu'elle tombe. Les gens dans la rue la fixait bizarrement et à cela,elle ne pouvait que répondre " Quoi ? ".
La substance ayant fait de plus en plus effet sur son organisme,elle ne pouvait même plus réfléchir correctement au point de marcher dans la rue sans savoir où aller. Elle prenait les chemins au hasard tout en titubant,on aurait dit qu'elle cherchait quelque chose mais qu'elle ne le trouvait pas. Certes,elle était à la recherche de son frère,mais pour le moment,elle n'était pas en état de rechercher quoi que ce soit.
Sans qu'elle ne s'en rende compte,ses jambes lui avait conduit juste en face de l'église. L'ambiance qui régnait autour de cette église était à vous filer la chair de poule. Il faisait nuit et la lune était déjà haute dans le ciel,il n'y avait aucun nuage et aucune étoile,juste une pleine lune qui éclairait faiblement. Pour seul source de lumière en dehors de cette astre,nous avions les rares lampadaires qui eux aussi éclairaient faiblement;il n'y avait personne aux alentours - si on oublie le cimetière peuplé de morts s'entend - c'était une ambiance à vous glacer le sang qu'on vous dit !
Voulant s'éloigner de cette ambiance un peu trop glauque à son gout,elle prit la petite ruelle qui séparait l'église du cimetière. Elle ne voulait toujours pas rentrer chez elle mais n'avait pas envie de rester là. Plus elle avançait et plus elle se sentait mal,pleins de souvenirs de son enfance était revenu à la surface,en particulier le jour de l'enterrement de sa mère. Ce fût le premier et dernier jour où Ginny mit les pieds dans une église... Elle se remémorait ce jour là et plus elle marchait dans la rue et plus sa vue se faisait de moins en moins net et là,ça n'avait rien à voir avec la drogue. Ses yeux étaient tout simplement en train de se remplir de larmes,elle tentait de les contenir mais rien à faire...
Elle avait ralentit le pas le temps de s'essuyer les yeux,mais sans pouvoir l'expliquer,elle perdit l'équilibre et se retrouva par terre dans une petite ruelle sombre avec personne pour l'aider à se relever. D'ailleurs le problème était bien là,comment faire pour se relever ? Elle savait très bien que dans son état elle ne pouvait pas le faire toute seule,et s'entêter à le faire seule allait d'autant plus la clouer au sol. Ne sachant pas comment faire,elle resta assise par terre en attendant,attendre quoi,on se le demande. Elle enleva son sac de sur son épaule et l'ouvrit pour en sortir un petit sachet avec une poudre blanche dedans. Il lui fallut moins de dix minutes pour la consommer entièrement. Le peu qu'elle venait de consommer n'avait pas prit longtemps pour faire effet et se combiner à ce qu'elle avait déjà dans son corps. A un moment,sans savoir pourquoi,elle se mit à rire pour rien comme une folle.. La soirée allait être longue,mais alors là,très longue...
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Sujet: Re: I'm screaming for some help,even if I'm all alone...|| PV Zippora Ven 29 Juil 2011 - 10:31
Une journée de plus avait débuté à Wellington City. La vie était morose, à mes yeux. Sans saveur. Pourtant, et je pouvais vous l'assurer, j'étais empreinte de joie de vivre la plupart du temps. Mais alors que la chaleur était le maître mot de la ville et que le soleil dardait le Monde de ses éclats chauffés à blanc, je ne voyais ses rayons que d'une couleur grisée. Je me sentais insipide, fade. J'étais venue pour trouver un frère, et pourtant, je n'étais toujours pas parvenue à lui faire entendre raison. J'y avais été amoureuse, en un mois et demi de temps. J'y avais fais des rencontres. Mais voilà... Aujourd'hui, ce n'était apparemment pas mon jour. J'en avais assez de ces recherches, et de devoir me comporter tout le temps comme une adulte. Je n'aimais pas ça, pour tout vous dire. Je regrettais le temps où l'insouciance guidait chacun de mes gestes, où le monde était toujours coloré, toujours facile. J'étais tombée d'un coup dans l'adultescence, et je voulais déjà en partir. Pourtant, je savais que je ne le pouvais pas. D'un certain côté, j'en voulais un peu à mes parents de ne pas avoir facilité mon entrée dans le Monde Adulte. Mais comment en vouloir à des morts ? Surtout lorsqu'il s'agit de vos parents...
De ce fait, j'errais dans les rues. Je me remémorais la journée miteuse que j'avais passé. J'avais des amis, ici. Mais il me manquait quelque chose. J'avais toujours été porté sur la famille... Et à présent, j'étais seule. Personne pour m'aider, pour m'épauler, personne qui ne me connaisse depuis mon premier souffle, qui ne partage mon sang. Quand bien même mon demi-frère reconnaîtrait notre lien de parenté, il n'aurait pas été là depuis le début. Je ne savais plus vraiment ce que je voulais. Je m'étais levée, ce matin, de bonne humeur. Le soleil tombait en cascade lumineuses sur la ville et les oiseaux chantonnaient, à leur manière. J'avais vu Ethan, un ami très cher. Puis j'étais passée à l'hôpital pour voir Katharina, quelqu'un que j'affectionnais aussi. En fait, ma journée se résumait en de nombreuses visites chez les connaissances que j'avais par ici. Pourtant, un évènement avait bien entendu entaché cette journée. Je m'étais disputée avec Jack. C'était un garçon charmant qui m'avait abordé, alors que je travaillais à la librérie, il y a quelques mois. Nous avions tissé une amitié solide, et nous entendions à merveille. Il était beau, et s'intéressait à moi, ce qui gonflait mon orgueil. Mais il avait insulté les extra-terrestres, et la mémoire de mon père à la même occasion. Il avait été cynique, et je lui avais déjà dis combien je détestais ça. Enfin... Il ne pouvait pas savoir mes origines étrangères, puisque c'était un secret pour presque tout le monde. Sauf Ethan... Et Aedan.
Je me sentais mal de m'être fâchée. Je culpabilisais. D'autant que je tenais à lui. Mais ma fierté m'empêchait d'aller m'excuser, pour la première fois de ma vie. J'avais ensuité passé la journée dans la rue, à traîner les pieds, mettant des coups dans des cailloux qui avaient eu le malheur d'attirer mon attention. Et c'est comme ça que l'on revient au début de ma tirade. J'étais toujours dans mes pensées, la tête baissée, arpentant les rues sans aucun but précis. Les remords m'accablaient et m'empêcher de me concentrer sur autre chose. Je passais à côté d'une église, puisque j'entendis les carillons qui sonnaient un air joyeux mal placé. Je m'arrêtais pour me tourner vers le bâtiment, relevant la tête. Depuis combien de temps n'avais-je pas prié ? Le début de ma vie, me semble t-il. Jamais. Existait-il un Dieu ? Mes parents ne m'en avaient, dans ce cas, jamais touché mot. Cela aidait des gens, d'avoir une divinité à qui se confier. Je décidais, sur un coup de tête, d'entrer. Il faisait froid. Mais tout me passait outre. Après tout, j'avais passé la journée vêtue d'un t-shirt et d'un pantalon, et mon corps restait toujours plus ou moins à la même température... Ce n'était donc pas dérangeant. Je regardais autour de moi, mais mon regard vide ne parvenait à me transmettre réellement les images. Je distinguais des formes, floues. C'est d'ailleurs à ce moment là que je pris conscience des larmes qui peuplaient mes yeux.
Un monsieur, le crâne à moitié dégarni et vêtu d'une longue robe marronasse s'approcha de moi. Franchement, si j'avais été dans mon état normal, j'aurais éclaté de rire. Un garçon... Dans une robe... Il y avait de quoi se marrer. Sa voix résonna en écho dans la voûte, alors que ses lèvres bougeaient et que les mots pénétraient l'air. « Bonjour mon enfant. » Dit-il, en posant sa main sur mon épaule. Je trésaillis, et me reculais. Je ne voulais pas être touchée. « Hmmm... Que puis-je faire pour vous ? » Je secouais la tête de droite à gauche, et il haussa les épaules pour aller plus loin. Je me baladais, telle une âme errante, dans les profondeurs de l'église. Tout me semblait trop grand, trop... Surfait. Fallait-il tant que ça exagérer la beauté du lieu pour que le Seigneur s'y intéresse ? Honnêtement... J'étais persuadée que tout cela n'était que foutaises. J'apperçus, alors que je me dirigeais vers la sortie, un espèce de bol collé contre la paroi, où de l'eau stagnait. Il y avait de la poussière au fond. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt, à part peut-être pour les pauvres brebies égarées qui n'avaient ni bu, ni mangé, depuis trop longtemps. J'avais déjà entendu dire que le Prêtre mangeait le pain et buvait le vin, aussi. N'importe quoi... Si les messes consistaient à regarder un homme se remplir la panse, très peu pour moi. Et puis, j'avais eu tord de pénétrer dans ce lieu. Il ne pouvait rien faire pour moi. Personne ne le pouvait. Je devais m'excuser. Revenir sur terre. Mais la vie me semblait encore bien trop pâteuse, livide.
Je n'allais pas rentrer tout de suite. Lorsque je sortis du lieu saint, la nuit était tombée, tel un épais rideau bleu-marine sur notre partie du monde. Je pénétrais dans une petite ruelle, toujours aussi sombre que le reste de la ville. Les lampadaires éclairaient faiblement, puisqu'ils n'étaient présents que les dix ou vingt mètres. De plus, certains fonctionnaient mal. Ils donnaient une allure lugubre et déplorée à l'endroit. Cela m'aurait fichu la chair de poule si j'avais été "moi-même". Mais en ce moment même, tout m'était égal. Je m'en voulais, et les même pensées tourbillonnaient dans mon esprit. Un bruit étouffé parvint à mes oreilles, réussissant à faire accélérer les battements de mon coeur alors que je tournais lentement la tête. J'aperçus, plus loin, une jeune femme. Je m'approchais, doucement. Elle ne bougeait pas. Ses yeux étaient clos. Je la poussais du pied. Rien. Etait-elle morte ? Mais finalement, elle bougea un peu. Je sursautais. La peur étreignait mon estomac, mais au moins, j'étais revenue à la réalité. Si c'en était une... A moins que ce ne soit qu'un mauvais cauchemard. Je l'espérais, en tout cas. D'une voix chevrotante, qui était plus proche du bèlement qu'autre chose, je demandais : « Euuuh... Vous allez bien ? Non parce que bon... Vous avez l'air un peu... Zombifiée. Sans vouloir vous vexer hein. Je... Je peux appeler une ambulance si vous voulez. Et si vous promettez de manger personne. J'ai vingt-et-un an, et je suis donc trop jeune pour mourir. Et je peux m'enflammer. Donc je ne serai pas très bien digérée, je suppose. Alors ? » Mes mains tremblaient et je devais avoir l'air d'une folle tant la peur déformait mes traits. Faîtes que ce truc essaie pas de me mordre !
[HS - Désolée c'est pas très long mais faut que je me réhabitue et puis je voulais te laisser réagir .
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Sujet: Re: I'm screaming for some help,even if I'm all alone...|| PV Zippora Dim 31 Juil 2011 - 8:03
Les larmes étaient en train de lui monter aux yeux,on aurait dit qu'un énorme étau était en train de se serrer autour de sa gorge et qu'elle aurait beau lutter,rien n'a faire... Les larmes aux yeux et la tête qui commençait à lui faire mal,elle s'allongea par terre avec pour oreiller,son sac qui n'était pas aussi confortable qu'on pourrait le penser.
Son corps allongé sur le sol,elle pourrait tout aussi bien passer pour morte,sauf que bien évidemment,elle était tout simplement défoncé - comme à son habitude - et que tellement les substances ont fait effet qu'elle ne pouvait plus avancer.
Une petite brise froide vint frôler Ginny et celle là commença à frissonner sur ce sol dur et froid,elle n'avait pris,pour se couvrir,qu'une simple veste et même son jeans ne la réchauffait pas. Toujours en train de pleurer,elle ferma les yeux et attendait. Attendre quoi ? Dieu seul le sait.
Quelques minutes plus tard,elle entendit des bruits de pas s'approcher,mais était bien trop KO pour se lever et voir qui arrivait. Elle se contenta de ne pas bouger et peut être que la personne s'en irait,ce qui ne fût pas le cas. La personne qui s'était arrêté à son niveau,l'avait bouger du pied,elle aurait bien eu envie de mordre ce pied qui la touchait de la sorte.
« Euuuh... Vous allez bien ? Non parce que bon... Vous avez l'air un peu... Zombifiée. Sans vouloir vous vexer hein. Je... Je peux appeler une ambulance si vous voulez. Et si vous promettez de manger personne. J'ai vingt-et-un an, et je suis donc trop jeune pour mourir. Et je peux m'enflammer. Donc je ne serai pas très bien digérée, je suppose. Alors ? »
La demoiselle tentait de se redresser avec tant bien que mal,elle savait qu'elle ne pourrait pas se lever,mais au moins s'asseoir,mais même ça elle avait du mal,et ce n'était pas l'autre personne pour l'aider à se dresser.
« Hein ? »
C'était la seule chose qui pouvait sortir de sa bouche,elle était complètement sonné et ce n'était visiblement pas le bon moment pour lui adresser la parole.
Comme par magie - ou par sorcellerie - un lampadaire s'alluma,la lumière était faible,mais assez pour distinguer les traits de la personne en face d'elle. En sentiment de honte l'envahir,elle sentit ses joues virer au rouge et les larmes lui revinrent aux yeux. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait,elle qui n'en avait jamais rien à faire de ce que pouvait bien penser les autres.
Elle venait en fait de se rendre compte à quel point elle était tombé bien bas,elle ne pensait pas que sa situation aurait pu l'abaisser à un tel niveau,d'autant plus que sa mère,là où elle pouvait bien être ne devrait pas être bien fière d'elle. Rien qu'à cette pensée,ses larmes repartirent de plus belle,mais cette fois,elle n'essayait pas de les arrêter,elle se laissait aller.
« Je suis tombée tellement bas ! Je n'arrive pas à y croire ! Je n'étais pas comme ça avant ! » réussit-elle à balbutier entre deux sanglots et un reniflement.
« Tu sais,j'étais pas comme ça avant,avait que ma maman soit...qu'elle soit...morte... Et dire que tout ça est arrivé à cause de papa qui a préféré déprimer au lieu de s'occuper de nous ! Et mon frère ! Il me manque tellement ! »
Elle ne savait pas pourquoi,mais tout ses mots sortirent de sa bouche sans qu'elle ne puisse rien contrôler,elle se sentait un peu mieux de parler de sa vie,mais pas suffisamment pour la calmer,tout les souvenirs étaient en train de remonter,et là,ses pleurs doublèrent.
Je regardais toujours aussi fixement le cadavre qui jonchait le sol, pas vraiment rassurée. Elle me faisait peur. J'avais pas envie qu'elle me morde... J'avais vu trop de films d'horreur qui m'avaient empêchés de dormir pour que je veuille qu'un de ceux là m'arrive, à moi ! La chose se redressa mollement, pour finalement s'asseoir, mes grands yeux ébahis la détaillant d'un air incrédule. Ses longs cheveux d'un blond ternit par le manque de soleil lui tombaient en cascade désordonnée sur le visage, lui donnant un air morose et maussade. L'on pouvait apercevoir, entre deux mèches folles, des yeux aussi bleus qu'un océan baigné par le soleil, bien qu'ils fussent aussi peu vivants que le reste de sa personne. Ses lèvres étaient entrouvertes et gercées de part et d'autres, me filant la chair de poule. Sa façon de se mettre assise était désarticulée et ne faisait que renforcer la peur que je ressentais à son égard. « Hein ? » Me dit-elle. Car il n'y avait aucun doute là-dessus, c'était une fille... Sa voix, rocailleuse, était empreinte d'une légère douceur et de sonorités aiguës. Un lampadaire éclaira ensuite nos deux corps d'une manière divine, me faisant sursauter. Trop d'évènements bizarres... Mais je risquais rien en théorie.
Mais sans que je ne comprenne pourquoi, la jeune fille commença à pleurer. Je le sus grâce à ses épaules tremblantes et aux hoquetements qui s'échapaient de ses lèvres. Je me sentais coupable de la voir pleurer ainsi, devant la parfaite inconnue que j'étais. Me mordillant la lèvre inférieure, je me baissais pour me retrouver à sa hauteur. D'un côté, cette fille me donnait envie de la protéger... Je ne me montrais que rarement mature, mais je n'arrivais pas à rester indifférente à son malheur. Elle me rappelait un peu le moment où j'avais été ésseulée à la mort de mes parents et où j'avais erré quelques temps dans la rue. « Je suis tombée tellement bas ! Je n'arrive pas à y croire ! Je n'étais pas comme ça avant ! » Je tournais la tête de droite à gauche alors que je m'asseillais à côté d'elle, entourant ses épaules d'un bras rassurant. « Tu sais,j'étais pas comme ça avant,avait que ma maman soit...qu'elle soit...morte... Et dire que tout ça est arrivé à cause de papa qui a préféré déprimer au lieu de s'occuper de nous ! Et mon frère ! Il me manque tellement ! » Je hôchais la tête alors que mes lèvres s'ouvraient pour déclarer, d'une voix chevrotante à cause de l'émotion : « Je te comprends... Je... Je suis dans la même situation que toi. Je m'appelle Zippora Bowry, ravie de te rencontrer... » Mes mots moururent sur mes lèvres alors que je souriais, relevant le visage de la jeune droguée pour enlever les mèches mouillées de son visage.
La regardant attentivement, mon sourire s'élargit. Elle était vraiment jolie, et ne méritait pas ça. Je ne la connaissais pas.. Mais j'en avais envie. Je voulais l'aider. Comme je l'avais été. Nos situations étaient similaires... Maman était morte, et papa aussi en me protégeant. J'avais même plus de chance qu'elle... Et nous avions un frère tous les deux... Les yeux embués de larmes, la voix aussi faible qu'un murmure, j'ajoutais : « Je sais ce que tu traverses... Mes parents... Ils sont morts aussi. Ma mère la première, et mon père ensuite... Parce que des méchants nous accusaient d'un crime non commis : Le fait d'exister. Nous n'y pouvions rien... Mais nous étions coupables à leur yeux... » Les larmes coulaient à présent sur mes joues, traçant un sillon transparant sur ma peau. « J'ai un demi-frère, ici à Wellington. Mais... Il veut pas de moi. Il renie nos liens de parenté. Tu imagines ? Il ne veut rien savoir de moi... Alors que je n'ai plus personne... » Je marquais une pause, plantant mes yeux dans les siens, profondément, une idée germant dans mon esprit. « Dis... Tu veux être ma soeur ? Papa et maman ils disaient qu'on pouvait l'être que par le sang... Est-ce qu'on doit les mélanger ? Mais ça fait mal de se couper... Ou sinon... Soeur de coeur ! Soeur imaginaires... En tout cas, je compte pas te laisser seule, pas te laisser comme ça. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? »
Mes yeux vinrent se poser sur l'asphalte qui nous entourait. Une trace blanche s'étalait sur le sol, et mes doigts trempèrent dedans avant que je ne les porte à mon nez pour en renifler l'odeur. Ca sentait franchment pas bon... J'éternuais et essuyais ma main sur mon jean. J'avais pas le moral non plus, aujourd'hui... Et là c'était encore pire. Je parlais à une inconnue à qui je m'étais attachée en deux secondes... Qu'allais-je devenir, honnêtement ? Je ne sais pas vraiment. Papa et maman m'avaient longuement répété qu'il fallait pas approcher les inconnus, surtout quand ils étaient louches. J'aurais mieux fait de passer mon chemin ? Non, bien sûr que non. Je n'étais pas le genre de nana à laisser quelqu'un dans le besoin tout seul... J'étais différente, et j'aurais aimé que l'on me tende la main ainsi lorsque j'étais malheureuse. Un luxe que nous avions, occidentaux, de pouvoir éprouver un sentiment tel que la tristesse pour des choses futiles... Nous avions tout, et trouvions quand même le moyen de nous en plaindre... Je pinçais les lèvres, amère et coupable une fois encore d'éprouver des sentiments qui n'auraient jamais dû voir le jour dans mon être. Je tournais ensuite la tête de droite à gauche pour revenir à la réalité, sortant de mes pensées. Il commençait à faire un peu froid, et nous n'étions toutes deux pas très habillées.
Je proposais, sur un coup de tête : « Tu vas bien, physiquement ? Tu préfères que je t'emmène à l'hôpital ou qu'on se rende chez moi ? Mon coloc' dira rien si on fait pas trop de bruits... Je veux pas te laisser seule, dans tous les cas. Tu fais peine à voir... » Je souris, pour qu'elle ne pense pas que je me moque d'elle, et déposais un baiser sur sa joue froide. Ensuite, je passais mes mains autour de son visage pour l'encadrer et détournais les mèches encombrantes de sa tête si charmante. Avec un peu de maquillage, un peu de soin à ses cheveux, elle serait super jolie ! Non parce que je m'y connaissais pas beaucoup, j'étais pas ce qu'on pouvait appeler de "très féminine" mais je lisais, des fois, des magazines qui expliquaient tout ça... J'avais pas de quoi la maquiller, mais je l'achèterais au pire. C'était pas trop un problème. Si elle voulait bien venir avec moi à Store Lane, du moins... Mais ne faisais-je pas un caprice de plus, comme lorsque j'étais enfant, à vouloir à tout prix de la compagnie ? Ethan était déjà là, mais... La jeune fille, là, elle avait besoin de quelqu'un. J'étais pas très riche, mais à force de bosser avec Johéline, c'était moins pire que si c'était mieux. Dans tous les cas pour le moment je ne bougeais pas, attendant une réponse de sa part que j'espérais favorable. Elle me touchait, cette fille. Elle était peut-être plus vieille que moi, mais le malheur pouvait toucher tout le monde... Et ce n'était en rien de la pitié que j'éprouvais à son égard. Juste de la sollicitude. Un léger sourire flottait toujours sur mes lèvres pour la rassurer, comme on le ferait avec un animal appeuré.
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Sujet: Re: I'm screaming for some help,even if I'm all alone...|| PV Zippora Mar 9 Aoû 2011 - 2:54
Ses sanglots ne se calmaient pas,elle était toute tremblante et ses joues étaient noyés de larmes,son visage devait être tout blanc et de plus,avec ce qu'elle venait de consommer,cela ne l'aidait en rien. La femme qui était à coté d'elle se présenta. Elle s'appelait Zippora,drôle de prénom,elle savait que le sien n'était pas commun non plus,mais le sien n'était pas mieux,elle voulait également se présenter,mais elle ne pouvait pas le faire,les larmes l'empêchaient de parler et l'étau autour de sa gorge se resserrait de plus en plus.
Zippora vint se poser à coté de Ginny et instinctivement,elle posa sa tête sur son épaule en laissant échapper des larmes mais silencieusement cette fois-ci,c'était étrange de voir comment elle était en confiance en présence de cette jeune femme qu'elle ne connaissait même pas. Après tout,elle pouvait être une criminelle,une trafiquante d'arme ou pire encore ! Un terroriste,quoi que non... Elle poussa un long soupir et se redressa pour mieux regarder la jeune femme à coté d'elle,elle était plutôt jolie,et de plus son visage n'avait rien de louche ou de suspect.
« Moi c'est Ginnevra Donovan,mais je préfère qu'on m'appelle Ginny. Et oui,je veux bien être ta soeur. » dit-elle en se calmant un peu.
Cela pouvait semblait étrange,mais c'était comme ça,de plus on pouvait considérer ça comme une chose positive,Ginny a toujours voulu avoir une petite soeur,sauf que sa mère est mort bien avant que cela puisse arriver,et son père...c'est autre chose,si on pensait qu'il allait remonter la pente et refaire sa vie,on pouvait toujours rêver,il n'a fait que déprimer toutes ces années et laisser ses enfants mal tourné....
Une petite brise froide la frôla et un frisson lui parcourut l'échine,elle ne l'avait pas remarqué plus tôt,mais elle aurait vraiment dû se couvrir avant de sortir cette nuit,au pire elle n'aurait pas dû sortir du tout... A présent,elle avait envie de se lever,elle voulait bouger d'ici,non seulement parce que l'endroit commençait à devenir effrayant,mais en plus parce qu'il commençait à faire froid. Au lieu de se mettre debout,elle gesticula dans tout les sens pour finir par atterrir sur ses fesses avec toutes ses affaires autour d'elle.
« Qu'est-ce que je peux être conne parfois ! » dit-elle contre elle même.
C'était dans ces moments comme ça qu'elle se sentait vraiment conne,elle regrettait ce qu'elle faisait,elle regrettait le fait qu'elle avait consommé de la drogue,mais elle ne pouvait pas s'en empêcher,c'était le seul moyen de lui faire oublier ses problèmes du quotidien...
« Je pense qu'il va me falloir un coup de main,si on veut un jour arriver chez toi.» dit-elle tout en rigolant.
Zippora l'avait invité chez elle et l'avait même proposé de la conduire à l'hôpital,drôle d'idée... Elle n'avait qu'une seule envie,c'était de s'en aller d'ici et pouvoir poser ses fesses sur quelque chose de plus douillet que ce sol dur et froid,de plus,elle commençait à avoir un peu faim. Mais sa faim aurait pu passer inaperçu si... son ventre ne s'était pas mis à crier en plein silence complet... Elle était néanmoins tellement sonné qu'elle ne fit pas attention à ça et qu'elle se mit à rire.
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