COLLATERAL DAMAGE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Accueil  Rechercher  Dernières images  S'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -50%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
54.99 €

Partagez|

Don't be so angry (Pv)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Anonymous

It's Invité
Invité



Don't be so angry (Pv) Empty
MessageSujet: Don't be so angry (Pv) Don't be so angry (Pv) EmptyDim 19 Juin 2011 - 11:07

Don't be so angry (Pv) 854683bankhodan

« Aaaaah, tu fais chier! Ordinateur de merde! » Elle frappa d'énervement sur le clavier de son ordinateur. Elle observa l'écran qui était resté figé sur une page qu'elle venait d'ouvrir. C'est pas possible! Elle avait la poisse ce matin là. Elle balança de nouveaux jurons avant de se lever de sa chaise. Elle fit quelques pas dans son bureau, situé au fond de sa boutique. Elle fouilla dans un gros carton de bric à brac. Elle y retira un organizer et l'ouvrit. Elle fit glisser son doigt sur les pages, les tournant une par une. Il fallait qu'elle retrouve cette adresse et ce numéro de téléphone. Khora trouva enfin le numéro de téléphone. Elle prit le carnet et prit place à nouveau à son bureau. Elle décrocha son téléphone et composa le numéro. Après un quart d'heure de conversation, la jeune femme raccrocha le téléphone. Elle soupira. Elle jeta un oeil à son ordi dont l'écran était toujours figé. Elle lui redonna un coup puis elle quitta le bureau. Elle entra dans sa boutique et aperçu quelques clients. Elle jeta un œil à Zip qui était à la caisse. Celle-là quand elle avait décidé d'en foutre pas une, elle en foutait pas une! « Zip, redresses-toi! T'es pas au café du coin jte signale. » Elle vint vers elle, nullement intimidée par le regard furax de son employée. Elle la poussa légèrement et ouvrit la caisse automatique d'un coup sur le devant. Il prit un billet de cinq dollars et elle referma le tiroir. « Jvais prendre un café. Je reviens dans une demi heure, fou pas le bordel. » Elle traversa la boutique. Cette dernière était située devant le Fourth Park. Elle adorait cette endroit. Elle jeta un dernier coup d'œil à Zippora avant de quitter la boutique. Elle savait que Zip était une bonne employée mais elle aimait lui laisser ces piques. C'était un jeu entre elles. Même si parfois, elle râlait vraiment. Khora referma la porte derrière elle. Ce matin là, il faisait très bon. Elle était vêtu d'un slim noir, de bottines dont les lacets étaient défaits et d'un t-shirt « destroy » portant sa marque et en dessous duquel on pouvait apercevoir son soutif en dentelle noir. Ses longs cheveux tombaient sur ses épaules. Elle fourra le billet dans la poche arrière de son jean et elle traversa le parc. Elle aimait cette période de l'année quand le soleil revenait. L'inconvénient, c'était que tous les cons de Wellington, débarquaient en ville. Elle se dirigea vers le starbuck du coin. Elle commanda un café noir sans sucre puis elle donna le billet avant de quitter les lieux. Elle but une gorgée de son café. Elle chercha ensuite dans ses poches pour en sortir son paquet de clopes mais rien. « Putaaaaainnn! » Une grand mère choquée lui lança un regard remplit de reproches. Khora ajouta: « Qu'est-ce que t'as grand-mère à me matter comme ça?! » La vieille sursauta et continua son chemin en marmonnant. Ce qu'ils étaient chiants les vieux! Elle traversa le parc, pour regagner sa boutique. Il lui fallait sa dose matinale de nicotine sinon ça n'allait pas le faire. Déjà d'ordinaire, elle était agressive mais là, sans tabac, c'était encore pire. En arrivant, elle aperçu un mec sur le trottoir, près de sa boutique. Elle ne l'avait jamais vu là. Elle lui lança un regard noir avant de rentrer dans sa boutique. Elle prit un paquet son paquet de clopes et ressortit sans écouter ce que lui disait Zip. Merde. Elle n'écoutera rien avant d'avoir fumé une clope. Contrairement à d'autre, elle n'en fumait jamais au réveil. D'ailleurs, elle détestait. Elle, sa première clope, c'était vers onze heures ou midi, pas avant. Et là, si elle ne l'avait pas, elle allait péter un câble. Heureusement elle repassa prendre son paquet. Elle sortie dehors et se posa contre la fenêtre. Elle jeta un oeil au mec bizarre qui était toujours là. Il était en pause clope lui aussi? Il lui lança un regard noir, comme elle l'avait fait plus tôt pour lui. Il avait un problème ce con??! Elle détourna son visage sur le parc. Avant de sortir une clope de son paquet et de l'allumer, recrachant la première bouffée. HAAANN god, comme c'est bon! Elle tira une nouvelle fois avant de prendre une gorgée de son café qu'elle avait gardé avec elle. Puis elle reporta son attention sur le mec. Leurs regards se croisèrent de nouveau. « C'est ton air naturel ou tu tires la tronche là? Si tu continues, tu vas finir par faire fuir mes clients avec ta gueule de taulard. »
Revenir en haut Aller en bas
Aedan Z. Wooley

It's Aedan Z. Wooley
Zephran ✖ Nobody can hurt me without my permission

♠ courrier posté : 305
♠ crédits : ©purple


❝ PRIVATE . BOX ❞
♠ work ::
♠ mood ::
♠ address book ::

Don't be so angry (Pv) Empty
MessageSujet: Re: Don't be so angry (Pv) Don't be so angry (Pv) EmptyDim 19 Juin 2011 - 20:26

Les bons de commande. Oui. J'ai capté. Tagueule. Ok les papiers à remplir. J'acquiesce, le visage fermé, je me fais force pour ne pas lui dire de fermer sa grande gueule qui pue en plus de cela. Lui, qui sait même pas différencier Deftones de Korn, qui sait pas qui est P.O.D et qui ne connaît qu'un ou deux morceaux de Metallica. WTFFF ?! C'est quoi ce patron pourri ? Il s'y connait en rien et a une boutique de disque, c'est ce que j'appelle du foutage de gueule. Je me demande comment il a fait jusqu'à aujourd'hui pour tenir à flot sa boutique, non parce que moi, je sais pas comment il fait pour attirer ses clients et les conseiller. Je joue avec le stylo qui roule entre mes doigts, cause toujours pauvre type, j'ai rien à apprendre de toi. Alors son blablabla il le fait seul, moi je suis déjà ailleurs, dehors. Puis enfin, il me prive de son haleine de chacal et dégage de la boutique. Comme d'hab, il disparaît et ne revient que le soir, pour la fermeture et compter les billets de la caisse. Je soupire et balance sur le comptoir la paperasse que je vais devoir me farcir mais tout à l'heure. Je jette un oeil dans la boutique, range tel cd, inspecte les disques vinyls. C'est ma partie préférée du magasin, j'adore. Dans le coin, un vieux tourne-disque résiste encore et j'aime quand il n'y a personne le faire tourner, y mettre un vieux CD, un classique et fumer une clope sur le bord du trottoir en face de la porte. Ainsi je peux voir si un client s'engouffre dans la boutique. Et puis franchement, a-t-on déjà vu une boutique de disque sans musique ? Faut pas charrier. De façon, générale, je ne croule pratiquement jamais sous les clients mais j'y ai quelque clients fidèles. Une poignée unique depuis les quelques semaines que je suis ici. Une nana que j'ai baisé dans une ruelles qui revient dans l'espoir d'avoir un remake mais moi je mange pas les trucs fades une deuxième fois donc elle peut crever la bouche ouverte, y'a un mec, celui qui vient souvent prendre un disque vinyl sous mes conseils et revient souvent pour être au vent des dernières nouveautés. Ce que je m'empresse de faire. Chez mon père, y'a pas internet, alors ici, au boulot, je me donne à coeur joie pour être au courant des dernières choses comme les sorties d'album, les nouvelles des groupes que j'aime bien etc... C'est pas parce que l'on vit dans un trou paumé qu'on doit pas s'informer. Mes doigts parcourent les disques vinyls puis finalement s'arrête sur un : Les Sex Pistols. Tiens, c'est nice ça, surtout pour bien lancer ma journée. Je pose le disque sur le socle et fait tourner le tout. Quelque secondes plus tard, la voix de Sid Vicious s'échappe et retentit dans la boutique. Héhé. C'est bon. Je me penche vers le comptoir et saisit un petit sachet de poudre blanche. Mon corps réagit déjà à la substance que je vais lui fournir et le réclame. Je me fais une ligne rapidement à même le comptoir puis je range le matos. Sait-on jamais si un client débarque ou Line ou peu importe. Les effets sont instantanés et directement, j'ai envie d'un clope. Je plaque une clope entre mes lèvres et sort me poser sur le trottoir en face de la porte de ma boutique. Je l'allume peinard et tire dessus en étant ailleurs et partout. Le soleil brille plus, l'air que je respire est bizarrement meilleur, j'entends les sons différemment je suis comme dans un cocon, entre deux eaux. Une nana passe, j'crois que c'est la nana qui possède la boutique voisine à la mienne, enfin je crois, je sais pas, je m'en branle. J'y fais pas vraiment gaffe, sauf peut-être à son cul quand elle passe devant ma vitrine. Et là, sûrement mal baisée la nana, elle me jette un regard noir. Ouais ben fais-toi un kiff, spice de cinglé. Je hausse les épaules et continue de tirer sur ma clope peinard, je suis bien et je kiffe, dans 15min les effets commenceront à se dissiper. Avoir de la came de super bonne qualité, c'est pas évident dans un coin paumé, faut croire. Des pas derrière moi me font retourner, pensant que c'était peut-être un client qui se dirige vers l'entrée de ma boutique. Erreur. Ce n'est que la nana. Je lui jette un regard vide et nonchalant, rien de bien agressif, façon, dans mon état, je suis plutôt peace and love. Enfin, généralement. Je me retourne parce que j'en vois pas la peine de garder ce contact oculaire sauf si ce contact me permet de la culbuter par la suite mais bon les nanas à la Blair Witch ça ira pour moi. J'aurais dû dire Pitbull car au bout d'un moment, elle ouvre la gueule et me mord. Je trouve ridicule ces femmes exagérément violentes et agressives, pas mal au pieu, j'avoue mais tellement crevante. « C'est ton air naturel ou tu tires la tronche là? Si tu continues, tu vas finir par faire fuir mes clients avec ta gueule de taulard. » Je soupire et plante mon regard dans le sien. Qu'est ce que j'avais dit ? Le genre violente à souhaite vendant sans relâche de l'agressivité gratuite. Je dis pas que je suis un ange non plus mais je saute pas à la gorge de chaque personne que je croise, non, les gens ont ce don particulier de ne pas m'intéresser beaucoup. « Pourquoi tu me causes toi ? Ton proxénète t'y autorise ? t'inquiète pas pour ta clientèle, les gens adorent se fringuer comme des putes » Je n'ai à vrai dire aucune idée du genre de vêtement qu'elle vend ou créer, bref j'en sais rien. Et je m'en fiche royalement. C'est juste quand un chien te mord, tu te laisses pas mordre sans rien faire et juste regarder. Elle a envie de jouer ben on va jouer. Verra bien qui mordra le plus fort. Dans tous les cas, moi, ma clope finie, je retourne bosser, je préfère encore bosser et bûcher sur ma paperasse que me taper la rage d'une femme mal lunée à qui j'ai pas envie d'avoir affaire ... Enfin peut-être pour d'autres choses pas très catholique. Faut le reconnaitre que même quand elle grogne, elle est pas mal bonne. En plus, brune comme je les aime. Le genre de nana à mon goût physiquement mais celle-là, dès qu'elle ouvre la bouche, tssk. Ca colle pas. Et des étincelles, ça risque de venir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

It's Invité
Invité



Don't be so angry (Pv) Empty
MessageSujet: Re: Don't be so angry (Pv) Don't be so angry (Pv) EmptyLun 20 Juin 2011 - 12:39

La clope de la matinée c'était sacré pour la demoiselle. Si elle ne pouvait pas la fumer, elle était d'un humeur de chien. Et alors, mieux valait l'éviter jusqu'à ce qu'elle puisse trouver un peu de nicotine, quitte à racketter une personne pour cela. Elle pouvait se montrer horrible mais encore plus quand elle n'avait pas ce qu'elle voulait. Et ce matin là, elle avait laissé son paquet à sa boutique. Ce n'est qu'en sortant du starbuck, son café à la main qu'elle s'était rendue compte qu'elle n'avait pas pris ses cigarettes. Khora était une fumeuse depuis ses quatorze ans, elle en avait presque dix de plus à présent, et croyez-moi ou non, mais la nicotine s'était la seule chose qui ne l'avait pas abandonné pendant tout ce temps, hormis sa passion pour le stylisme, les fringues. La jeune femme avait des habitudes avec les clopes. Elle aimait bien fumer une clope quand elle prenait son bain. Elle aimait cloper quand elle rentrait chez elle le soir. Pourtant, ce n'était pas une réelle addicte, contrairement à d'autre. Elle ne fume pas clope sur clope. Il y a juste des moments où elle a vraiment besoin d'un tube entre ses lèvres. Comme ce matin là et sa clope d'avant midi. C'était la première et seule pose que la jeune femme s'accordait depuis qu'elle était arrivée à la boutique, il y a déjà quelques heures. Et elle en avait vraiment envie. Alors oui elle était irritable et alors? Ce type louche n'avait qu'à pas la regarder de cette façon, avec son regard de psychopathe. En plus, sa gueule, elle ne l'avait jamais vu ici, avant ce jour là. Alors forcement Khora le trouvait suspicieux. Puis ce n'est pas comme s'il ressemblait à ces types bon chic bon genre qui porte des polos et qui roulent en cabriolet. Lui, il avait les bras bardés de tatouages. Un truc de malade. Elle adorait les tatoués mais lui, sa gueule passait pas. Enfin surtout ce regard noir qui lui jeta et qui se posa ensuite sur son cul. Vas-y matte mon gars, parce qu'il y a que par dessus un jean que tu pourras l'admirer, gros pervers. Les mecs étaient vraiment tous les mêmes, à part le cul, la musique, la bière et le sport, rien ne les intéressaient. Elle tira sur sa clope, la savourant, évitant de penser à ce parasite qui lui gâcher la vue sur le parc. Apparemment il devait poser à la boutique de musique d'à côté. Et pas depuis longtemps, parce qu'elle connaissait le patron, un vieux con à l'haleine de putois qui lui gueulait toujours dessus parce qu'elle jetait parfois ses mégots sur le trottoir. Par contre lui aussi la regardait avec un air pervers marqué sur le visage. Avec le temps, elle avait fini par l'oublier et même à ne plus faire attention à lui et à sa présence. Mais le vieux avait fini par engager un vendeur? Grippe-sou comme il était, Khora en était surprise. Elle recracha doucement sa fumée, fermant un instant les yeux. Ce soir, elle avait une représentation au Shadow. Elle y allait parfois pour chanter. Cela l'apaisait. Elle aimait chanter. C'est pourquoi elle s'y représentait parfois. Et puis, elle avait fait pas mal de progrès avec sa gratte. Elle en était pas peur fière. Elle avait apprit à en jouer toute seule, à son arrivée à Wellington, et elle en avait fait du chemin. Au début, c'était un véritable calvaire, et pour elle et pour les autres. C'était une horreur pour les oreilles, puis petit à petit, elle avait progressé à force de travail. Khora avait peut-être, non elle avait un caractère de merde, mais question détermination, elle en a à revendre. Elle n'abandonne jamais quand elle a un truc à l'esprit. Jamais. C'est bien pour cette raison qu'elle dirigeait les Cavaliers Noirs. C'était une teigne, une sangsue qui vous aspirez jusqu'à la dernière goutte. Et cela, jouer les garces, elle sait très bien le faire. Comme à cet instant précis, en s'en prenait à ce type qu'elle n'avait jamais vu jusqu'ici. Mais c'était sorti tout seul...pas de sa faute. Enfin si mais elle l'assumait. Elle l'observait. Il avait levé ses yeux sur elle. Khora aimait jauger les gens qu'elle rencontrait et elle voulait voir si ce type répondait à l'image qu'elle se faisait de lui. Il semblait être un mec sûr de ses actes, rentre-dedans et elle voulait s'en assurer. Peut-être que c'était juste un tatoué qui faisait dans son froc à la moindre altercation. Allez bébé, montre lui ton vrai visage. A sa pique, le tatoué ne tarda pas à répondre et sur le même ton ce qui l'amusa. Elle n'était nullement vexée, choquée ou quoi que ce soit, non, amusée plutôt. Bien bien, il réagissait comme elle l'imaginait. Elle ne le quitta pas du regard, ses yeux bleus dans les siens. Finalement il était amusant ce type et puis ça la changeait de ce vieux puant qu'il avait comme patron. Le pauvre, rien que pour ça il mériterai de la compassion, sauf que Khora, de la compassion, elle n'en avait pour personne. Elle but une gorgée de son café puis elle dit en tapotant doucement sur sa clope pour faire tomber la cendre. « Pourquoi jpourrais pas te causer? Y'a que les putes qui t'adressent la parole? Putain, ta vie doit être d'une tristesse...Tu sais, pour coucher, on doit pas toujours payer...enfin ça, apparemment, tu dois pas le savoir. » Elle retira sur sa clope, recrachant ensuite la fumée blanchâtre devant elle. Elle avait envie de voir s'il avait la répartie facile ou s'il était du genre à abandonner facilement. Elle tira une nouvelle fois sur sa clope, jetant un œil à sa montre. Elle n'avait pas vu le temps passer. Ce mec l'amusait. Et bien, quand on lui retirer son regard de tueur, il était pas mal. Il avait même une gueule potable. Ouaip elle l'aurait bien mit dans son lit, quoiqu'il n'était pas trop tard pour cela. Mais elle voulait d'abords voir s'il en valait la peine, s'il était assez intéressant à ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Aedan Z. Wooley

It's Aedan Z. Wooley
Zephran ✖ Nobody can hurt me without my permission

♠ courrier posté : 305
♠ crédits : ©purple


❝ PRIVATE . BOX ❞
♠ work ::
♠ mood ::
♠ address book ::

Don't be so angry (Pv) Empty
MessageSujet: Re: Don't be so angry (Pv) Don't be so angry (Pv) EmptyLun 4 Juil 2011 - 17:01

Je tire sur ma clope tranquillement, ses lèvres bougent, j'entends sa voix mais en faite je suis à des années lumière d'ici, de là. Je suis entre deux eaux, tranquille. Je sais pas ce qu'elle cherche et en faite, ça ne m'intéresse pas tant que ça. Je hausse les épaules en lui adressant un sourire amusé. Ces femmes qui se prennent pour des pitbulls, elles ont le don d'être parfois amusantes autant qu'elles peuvent être casse-couille mais là je suis tellement dans mon trip qu'en faite, je fais pas gaffe. « Ahaha. Dont toi en particulier... Tu dis ça, mais si on payait pas, tu te retrouverais à la rue et niqué le buisiness » Je tourne la tête et reprend la rue en ligne de mire. Ma clope se consume doucement et lentement, mon pied tape contre le trottoir dans le rythme de la musique qui s'échappe de ma boutique. A cet instant près, j'aurais presque l'impression de me retrouver à L.A. Le son rock, ma clope, mon trip, une chieuse derrière moi. Dans notre QG, on se posait, répétait avec le groupe et y'avait toujours des groupies autour de nous. Et de tout, des collantes hypocrites, au coin des effrontées qui faisaient genre pour nous attirer et puis y'avait la soeur du chef de gang. Mon choix bien entendu s'est dirigé vers elle, toujours dans un esprit de provocation, de cette envie de ne pas avoir la viande de second choix et puis faut avouer que c'était ma façon de me rebeller face au chef de gang, une façon de m'imposer. Sauf que j'y ai mis les pieds dans le plat, mon petit jeu m'a rapidement rattrapé. J'ai joué au chevalier servant, courtois, droit, du genre à ouvrir la portière de la voiture, ouvrir la porte et la laisser passer en première. Ca a été comme une révision de mon éducation plus jeune, quand ma mère m'apprenait à être un petit garçon galant et poli. Il faut croire que l'éducation qu'on nous donne petit ne s'efface pas forcément car il faut croire que je n'avais rien oublié, c'était un peu revenu tout seul. Ajouté à cela un peu de romantisme et de savoir parler, c'était dans la poche sans bien-sûr oublier le côté sale gosse dont je ne pouvais évidement pas me défaire, c'est ancré en moi, inscrit sur ma peau. Mais je pense qu'en générale, quand une femme voit que t'essaie de faire des efforts pour lui plaire, d'être gentleman, ça aide. Mais chasser le naturel, il revient au galop et tous ces efforts ont bien été récompensés. Cette connasse d'Helena, elle m'a laissé tomber comme un malpropre alors qu'on était sur le point de partir se marier. Je ne sais pas si elle se rendait compte du sacrifice que je m'apprêtais à faire, du changement qui s'était opéré pour que j'accepte de me lier à une personne, du travail que j'avais fait pour m'ouvrir à une autre personne. Quedalle en faite. Et après avoir été brisé par ma mère, elle était venue par derrière, histoire sûrement de m'achever, sait-on jamais si des parties de moi étaient intactes. J'ai une vision pas très positive depuis sur les femmes, je dois l'avouer. Des bouts de viandes, des sale garces et j'en passe des remarques tout aussi gentilles les unes que les autres.

Quelque part, je me dis que j'ai peut-être tort, en tout cas je le souhaite parce que sinon, ce serait vraiment triste. Parfois, je me surprend à trouver des exceptions qui défient la règle, la vision que je m'étais faite de la femme, des femmes. Des exceptions qui font valser mes aprioris et mes résolutions. Je pense à qui ? Je pense à Line. Johéline était entrée de ma vie bien avant, quand j'étais gosse et puis faut croire que quelque part elle n'en était pas vraiment sortie quand j'ai quitté Wellington parce que mon retour, je me suis surpris à me rendre compte qu'une partie de moi, une partie survivante à mon présent se sentait encore liée à elle, à cette femme qui pourtant n'avait aucune idée de qui j'étais aujourd'hui et moi de même. Une sensation assez bizarre. Je me contente juste de suivre le mouvement sans me poser de questions ou tenter en tout cas tout en gardant une certaine contenance, une certaine distance. J'ai aucune envie de m'attacher et ce de façon générale, homme ou femme. C'est juste que l'autre, même aussi inoffensif qu'il peut paraître est pour moi un ennemi potentiel. C'est pour ces raisons je pense que j'ai accepté de rejoindre les cavaliers noirs sous la proposition d'Humphrey. J'en avais rien à foutre de ses plans, de ses projets, moi, tout ce que je voulais c'était avoir de quoi me défendre au cas-où, un jour. Un truc qui peut me servir et pour le moment il m'offrait une certaine position, on m'emmerde pas dans la rue, on me fiche la paix car je suis le superviseur des membres, je peux ainsi faire mes magouilles tranquillement sans oublier que mon lien avec une agent de police aide forcément dans ses affaires, la personne à pas toucher et ça me va. La personne qui m'intéresse le plus dans la vie c'est ma propre personne, le reste, ce sont des éléments de mon monde qui pourraient éventuellement me servir. Et on s'attache pas aux objets, ça complique tout. J'écrase mon mégot contre le trottoir et le balance dans la bouche d'égout avant de me redresser, m'étirant de tout mon long faisant craquer ma colonne vertébrale. « Bon, j'ai pas que ça à faire écouter les blablateries de femelles et je ne voudrais pas abuser de ta générosité à vouloir égayer gratuitement ma vie. » Je dis en souriant, amusé et sachant pertinemment que je vais me ramasser une parole cinglante dans la face. J'espère pour elle qu'elle est aussi teigneuse au lit qu'en parole, sinon, rien d'intéressant vraiment.
Revenir en haut Aller en bas

It's Contenu sponsorisé



Don't be so angry (Pv) Empty
MessageSujet: Re: Don't be so angry (Pv) Don't be so angry (Pv) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Don't be so angry (Pv)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
COLLATERAL DAMAGE :: « wellington city » :: ◮ lincoln avenue-
Sauter vers: