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| There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] | |
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Mer 25 Mai 2011 - 3:14 | |
| There's a part I can't tellIt's hard to say &
Ça faisait à peine une semaine que j’avais appris que j’étais enceinte. Comment ça avait pu arriver? Je n’étais pas du genre à oublier de prendre mes médicaments. Je veux bien croire que c’est sur à 99.9%. J’étais don le 0.1% qui restait? J’étais dans le néant complet et je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. La première idée qui me traversa l’esprit fut de me faire avorter, mais.. J’étais incapable de poser ce geste. J’avais toujours été contre l’avortement et maintenant je me trouvais dans une impasse. Je n’avais pas parlé à Jeremiah depuis plus d’une semaine, quand je l’avais appris. Nous avions l’habitude de nous voir au moins une fois par semaine, mais là, j’avais besoin de penser à ce que je devais faire. Est-ce que je devais lui dire ou non? Je ne pouvais pas lui cacher ça, ce serait insupportable et de plus, si je devais le garder je ne pouvais pas rien lui dire. Il fallait que je lui en parle, mais comment? C’était la question que je me posais depuis une semaine et ce n’était pas la seule. Je venais tout juste de le contacter pour lui laisser un message afin qu’il vienne me rejoindre dans un café. Il était hors de question que je l’invite chez moi, je n’avais pas envie de cracher le morceau ou de craquer. Je me connaissais, j’étais bien trop émotive, surtout en privé. En fait, je ne savais même pas ce que j’allais lui dire. Je venais de lui dire que je voulais lui parler, mais de quoi? Je voulais juste le voir. Peut-être, abordez le sujet de façon détournée. Je n’en avais pas la moindre idée. Je finis par enfiler une robe blanche sans manche, qui tombait parfaitement contre mes courbes. Des petits souliers pointus noirs et d’un geste rapide je venais attacher mes cheveux en une queue de cheval. Je sortais donc de ma demeure pour me rendre là-bas en taxi, je n’avais pas envie de conduire. J’étais beaucoup trop distraite de toute façon. Tout le long du trajet je me posais des questions sur ce que j’étais en train de faire, sur ce que j’allais lui dire, sur ma vie. Je m’étais, bien malgré moi, attachée à lui et je savais qu’il ne voulait pas s’engager officiellement. Je ne lui en avais jamais parlé, mais je savais que c’était ce qu’il pensait. À la vu de notre point de rendez-vous, je ne pouvais empêcher le forcené dans ma poitrine de se serrer au point de me briser les côtes tellement la nervosité prenait le dessus sur moi. C’est la première fois que je me sentais aussi nerveuse à sa rencontre et ce n’était pas pour de simples raisons. Je donnais donc à mon chauffeur ce que je me devais de lui donner et je sortais du taxi. Je tentais de reprendre le calme sur ma respiration qui avait l’air de vouloir s’emballer et j’avais même des nausées depuis quelque temps. Quoi de mieux? Je restais un petit moment sur le trottoir à tenter de reprendre mon calme et une fois que cela fut fait, je poussais la porte pour entrer dans le café. Il était là. Assis à une table, seule. Tellement séduisant. Je me demandais encore comment j’avais pu résister aussi longtemps à lui. Il faut croire que je me concentrais sur autre chose. J’avais craqué une seule fois et je me retrouvais enceinte. N’est-ce pas merveilleux? J’étais nerveuse comme tout, mais je tentais de me calmer intérieurement. Je finis donc par me diriger vers sa table et me poser devant lui. Je ne sais pas si j’avais l’air nerveuse, mais je l’étais, dans tous les cas. Je posais mon sac à main sur le rebord de ma chaise et je venais croiser les jambes. Je l’évitais un peu du regard pour le moment, chose que je n’avais jamais faite, mais c’était plus fort que moi. Je n’aimais pas mentir. Après quelques secondes je finis par poser mon regard dans le sien, un sourire venait se poser sur mes lèvres. J’aimais me retrouver avec lui, il n’y avait rien à redire là-dessus et cela me calmait pendant quelques secondes, sans plus. «Bonjour Jeremiah. Comment vas-tu?» Question bien simple et basique, mais j’aimais entendre la réponse. Je savais qu’il était toujours honnête envers moi et que s’il n’allait pas très bien il allait me le dire. Le serveur venait vers moi pour nous demander ce que nous voulions. Je me commandais une tisane, simplement. Je n’avais pas du tout faim et je n’avais pas envie de manger. Je le laissais partir et je reposais une fois de plus mon regard sur Jeremiah. J’avais envie de mourir sur place. C’est rare que je ne savais pas quoi lui dire, mais en ce moment, c’est exactement comme cela que je me sentais. J’avais littéralement envie de fondre sur place, de reprendre mon taxi, de rester dans mon lit et de ne rien faire pendant des semaines. En fait, j’étais terrifiée parce que c’est bien la seule chose à quoi j’avais pensé. J’étais contente de le voir comme j’avais envie de partir.
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It's Jeremiah A. Mason Jer' ♣ "Nothing can ever be perfect" ♠ courrier posté : 2815 ♠ crédits : fleurdeneige ♠ wellington suburbs : Store Lane
| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Mer 25 Mai 2011 - 11:54 | |
| Il était tôt ce matin là quand il reçu un message de Jordan. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas vu la jeune femme. Il l'avait invité à une soirée dans un pub tout proche, pour écouter un nouveau groupe qui s'y produisait. Mais la photographe lui avait dit avoir prévu autre chose. Il n'avait pas insisté. Il y était allé avec deux collègues du journal. Il faut dire que les choses s'étaient compliquées entre eux. Depuis ce fameux soir où ils avaient passé la nuit ensemble. Jeremiah avait passé une mauvaise journée, il avait été assez malade et combiné à l'alcool, il s'était laissé emporté. Trop. Il ne regrettait pas ce qui s'était passé mais il n'avait pas du tout envie d'une complication supplémentaire. Il avait d'ailleurs été clair. Ils restaient amis. Toutefois, il savait bien qu'il avait déconné. Jusque là, les deux jeunes gens s'entendaient bien et il avait fallu que cela se corse un peu. Mais heureusement, ils avaient passé à côté de cela. Ils se revoyaient, sans en reparler. Même si parfois il avait l'impression qu'il y avait une petite tension entre eux.
Il avait rencontré Jordan il y a un peu plus de quatre ans. A cette époque, il venait d'intégrer le journal. Il commençait en effectuant les taches ingrates données à tout nouvel arrivant. Il n'y avait pas échappé. Le café, les photocopies, les relectures, les demandes de fournitures, il avait tout fait. Cela ne l'avait pas ennuyé. Mais il devait avouer qu'il ne passait plus trop de temps à écrire. Mais c'est cette année là, qu'il avait rencontré la miss. Elle était étudiante et voulait effectuer un stage au Wellington Post. Il lui avait montré tous les coins et les recoins de l'immeuble. Et depuis, ils s'étaient liés d'amitié. Ils se voyaient de temps en temps, soit pour assister à un concert, pour faire des photos quelque part dans la région ou ailleurs. Avec la jeune femme, Jeremiah se sentait toujours bien, apaisé, serein. Il ne pensait à rien, il était détendu. Il aimait sa fraicheur, son rire, sa douceur. Il ne pensait plus au boulot, plus à sa maladie, plus à son pouvoir qu'il n'arrivait plus à contrôler à cent pour cent. Elle était bien l'une des seules personnes qui arrivait à le faire sourire, et que cela ne soit pas un sourire de façade, non c'était un vrai sourire franc. Il n'avait pas besoin de faire le fort, le gars responsable, mature, qui a toujours la solution à chaque problème, qui sait quoi dire au bon moment, juste parce qu'il était journaliste. Non, il pouvait se montrer lui même et cela lui faisait vraiment du bien.
Le journaliste avait donc reçu ce message. Intrigué, il avait répondu rapidement, alors qu'il venait d'arriver au Post. Il avait déposé son article à l'imprimerie avant de retrouver son bureau. Il s'était mis au travail. Il avait prit quelques retards ces derniers temps. Ces mots de crane lui rendaient la vie impossible et il devait parfois s'y reprendre à plusieurs reprises pour finir un paragraphe. C'était épuisant. Mais il arrivait à maintenir les apparences et faire en sorte que personne, et surtout pas au journal, comprenne que quelque chose n'allait pas. Il arrivait à rendre ses articles à temps, quitte à passer une nuit blanche. C'est peut-être pour cette raison qu'il avait l'impression que ces cachets faisaient de moins en moins effet. Ou peut-être que c'était lui qui tirait trop sur la corde. A vrai dire, en ce moment il n'avait pas envie de se poser trop de question. D'ailleurs, il ne pensa même pas au message de Jordan durant le restant de la matinée. Il était occupé à finir son article et à vérifier encore et encore qu'il n'avait rien oublié. Et ce n'est que lorsqu'il sentit une odeur de pain grillé qu'il comprit que la pause déjeuné avait commencé. Il jeta un œil à sa montre, il était plus de midi trente. Il se dépêcha de terminer sa mise en page avec un nouveau logiciel de graphisme. Une fois fait, il imprima la page et la rangea dans une pochette transparente. Il avait reçu quelques coups de fil durant le matin et il profita de l'heure pour répondre à ces derniers. Puis une fois fait, il déposa son article dans le bureau du rédacteur en chef avant de quitter les lieux.
Il marcha tranquillement dans les rues de Wellington. Il faisait bon. Trop peut-être pour rester enfermé dans un bâtiment, même avec la climatisation. Il était vêtu d'un jean, et d'un t-shirt blanc avec une chemise ouverte à manches courtes bleu. Il avait laissé ses affaires au journal, ne prenant que ses papiers et son porte-feuille qu'il fourra dans la poche arrière de son jean. Il avait ses mains dans les poches. En général, à ce moment là, il fumait une cigarette avant d'aller manger, mais pas ce jour là. Il avait arrêté de fumer. Enfin il essayait. Il en était à une dizaine de clopes par semaine, ce qui était un exploit en fait. Seulement parfois il lui arrivait de prendre quelque chose de plus dur afin de supporter la douleur. Mais là, cela faisait un moment qu'il n'avait rien prit. Et il ne s'en portait pas plus mal. A vrai dire, il commençait à vivre avec cette douleur latente, toujours là, qui ne lui laissait aucun répit. Il arriva rapidement au café qui faisait office de petit restaurant. Jordan n'était pas encore là. Il n'était pas encore tout à fait treize heure. Il salua le gérant qu'il connaissait bien puis il commanda un soda avant de s'asseoir à une table. Il avait bu un quart de son verre quand il vit Jordan apparaître. Il la laissa s'asseoir, esquissant un sourire à son approche.
« Salut! Bien et toi? Tu veux boire ou manger quelque chose? »
Jeremiah commençait à avoir faim. Il avait à peine petit déjeuné le matin. Il s'était juste fait une tasse de café et avait avalé un donut sur le chemin du Wellington Post. Il fronça les sourcils en voyant que la demoiselle d'habitude si bavarde, ne disait pas un mot.
« T'as pas l'air en forme... » |
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Mer 25 Mai 2011 - 15:29 | |
| Depuis cette aventure avec Jeremiah, je tentais de réagir comme avant, de faire comme si de rien n’était arrivé, mais, ce n’était pas le cas. Il s’était passé quelque chose et le fait est que je m’étais déjà attachée à lui plus que je ne le voulais vraiment. C'était difficile pour moi de cacher ce que je ressentais pour lui, de refouler mes émotions. Moi, la grande émotive que j'étais. Jeremiah me l’avait clairement dit, nous allons rester amis. Que pouvais-je dire à cela? Je n’avais pas d’autre choix que de dire «oui» même si au fond, ce n’est pas exactement ce que je voulais. Je tenais à lui, bien plus que je ne le voulais le croire. C’est certain que ça avait changé quelque chose quand nous avions passé la nuit ensemble, je ne le regrettais pas le moins du monde, parce que la nuit avait été délicieuse, mais reste qu'il y avait parfois un certain malaise. Je voulais quand même continuer de le voir puisque j’aimais passer du temps avec lui, mais maintenant, après avoir passé des tests, rien n’allait plus être pareil. Je ne savais pas du tout comment il pourrait prendre le fait que j’étais enceinte, même moi je ne savais pas comment réagir. Je ne savais ni comment lui dire, ni ce que je devais lui dire, ni rien en fait. Je ne savais rien du tout. Comment voulez-vous réagir devant un homme que vous aimer, sentiment que vous tenter de refouler, qui vous dit que vous devez rester amis et que quelques semaines après vous apprenez que vous êtes enceinte? Je ne savais pas et je voulais une réponse.
La réalité était que j’étais complètement terrifiée. J’avais peur, j’avais peur de tout devant lui. J’avais peur de lui avouer ce que je ressentais vraiment et j’avais maintenant encore plus peur parce que j’étais contre l’avortement, mais ça, il ne se savait pas. J’étais assise devant lui, je me perdais dans mes idées et j’espérais qu’il n’allait pas s’en rendre compte. Il me connaissait pourtant trop bien pour ne pas se rendre compte que je n’allais pas bien et c’est quelques mots venaient de me confirmer la chose. Un faible sourire venait prendre place ses mes lèvres alors que je posais mon regard dans le sien.
«Je vais me prendre une tisane, mais je n’ai pas réellement faim. Tu peux manger quelque chose, ne t’empêches pas de manger pour moi. Je vais me contenter de boire ma tisane.»
Un léger haussement d’épaules de ma part alors que je lui confirmais que je n’avais pas faim. C’était effectivement le cas. Je ne me sentais pas bien moralement et je ne me sentais pas bien physiquement, j’avais mal au cœur alors j'aimais mieux me contenir de manger. Je ne voulais quand même pas qu’il s’empêche de le faire pour moi. Je venais glisser une main dans mes cheveux parce qu’une mèche venait barrer mon regard, je la repoussais doucement du bout des doigts. C’est vrai que je n’étais pas bavarde en ce moment, j'étais plutôt pensive. Je ne savais pas ce que je voulais faire et j’avais besoin de me changer les idées, penser à autre chose et faire n’importe quoi d'autre que penser. Parfois je me demandais s’il avait regretté de coucher avec moi, mais maintenant il allait surement le regretter pour de bon. Qu’est-ce que j’allais bien lui raconter? Je ne pouvais pas lui mentir, je ne pouvais pas lui dire que j’allais bien parce que ce n’était pas le cas. Je pouvais quand même omettre pourquoi je n’allais pas bien. Je voulais attendre de savoir quoi lui dire avant de lui annoncer et pour le moment ce n’était pas le cas.
«Il faut croire que tu me connais trop bien. Je ne me sens pas très bien effectivement et ça me fait du bien de te voir. C’est… C’est rien. Ça va surement se régler.»
Un faible sourire venait prendre place sur mes lèvres alors que le serveur revenait me porter ma tisane, il prenait le temps de prendre la commande de Jeremiah et il repartait aussitôt. Je posais mon regard sur ma tasse, j’avais même de la difficulté à soutenir son regard. Ma main droite se levait pour prendre la tisane dans un geste lent et je la posais contre mes lèvres pour en prendre une longue gorgée. Une fois la tasse reposée sur la table, je laissais mon index en dessiner le contour tout en reposant mon regard dans celui de mon vis-à-vis. C’était du grand n’importe quoi tout ça.
«Tu as beaucoup de travail? C’est que j’aurais eu besoin de me changer les idées. Je n’ai pas la tête à faire grand-chose aujourd’hui et je n’ai pas envie de rester toute seule. Mais si tu es trop occupé, ne te dérange pas pour moi. Je comprends que tu as du travail.»
Le fait est que le problème qui me préoccupait tant le concernait aussi. En fait, il était le principal concerné outre que moi et mon ventre. Je laissais mon regard planer dans le sien, un faible sourire restant posé sur mes lèvres. J’éprouvais quelque chose pour lui et c’était de plus en plus oppressant. J’aimais passer du temps avec lui, sa compagnie, son caractère et son sens de l’humeur avec lequel il arrivait toujours à m’arracher des rires. Son odeur, son sourire, sa voix.. Enfin, tout me plaisait de lui, mais je ne lui en faisais pas part. Je ne savais même pas ce qu’il ressentait pour moi, mais je pensais surtout que ce n’était pas réciproque. Il me connaissait et c’était la même chose pour moi. Nous nous complétions, mais il n’y avait rien entre nous, sauf cette nuit. Celle qui avait tout changé. Il ne suffit que d’un moment, un moment de pur délice, pour tout changer. Pour que notre vie prenne un tournant auquel on ne s’attendait pas le moins du monde et c’est exactement ce que ma vie avait fait.
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It's Jeremiah A. Mason Jer' ♣ "Nothing can ever be perfect" ♠ courrier posté : 2815 ♠ crédits : fleurdeneige ♠ wellington suburbs : Store Lane
| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Jeu 26 Mai 2011 - 10:15 | |
| Jeremiah avait cru trop vite qu'il pourrait oublier cette nuit. Après tout, ils étaient amis avant. Il pensait jusqu'à présent que cela n'allait pas avoir de répercutions sur leur relation. Il pensait qu'il pourrait laisser cela de côté. Cela n'avait pas été prémédité de sa part. La soirée se passait bien et elle avait bizarrement dévié pour finalement les faire partager le même lit. Il ne recherchait pas la moindre aventure. A vrai dire, il s'était même calmé sur ce plan. Lui qui, il y a encore quelques semaines, accumulait les conquêtes avait changé cette partie de sa vie. Il n'avait pas voulu passer la nuit avec Jordan mais ils l'avaient fait. Et il n'avait pas regretté. Sauf qu'il n'était pas prêt à s'engager. Il n'avait pas envie de se compliquer l'existence. Il avait déjà tant de choses à gérer au quotidien. Chaque jour il faisait le parcours du combattant. Chaque jour il en ressortait encore plus épuisé. Il n'avait donc pas du tout la tête à jour les Casanova. Ce qui ferait sourire ses collègues et amis, qui le trouvait tout à coup bien sérieux. Non, il était juste malade. Et c'était une nouvelle équation dans l'histoire de sa vie. Une équation qui chamboulait un peu tout à vrai dire. Et une équation qui faisait que sa vie était devenue incertaine. Il ne savait pas comment sa maladie allait évoluer, ce qu'il allait advenir de lui. Est-ce que demain, il sera encore capable de se lever, de s'habiller ou juste de parler? Il ne le savait pas. Et à vrai dire c'était ce qui l'effrayer le plus. Il ne voulait pas changer au point d'être incapable de faire ce qu'il veut, au point d'avoir envie de renoncer à tout semblant de vie. Pourtant ce soir là, il avait passé une bonne soirée. Il n'avait rien calculé, rien cherché, cela s'était fait tout seul. Mais il n'avait pas envie que cela aille plus loin. Alors il s'était mis d'accord avec Jordan. Il pensait qu'elle était d'accord avec lui. Que c'était juste une nuit. D'ailleurs elle ne s'était pas opposée à cela. Pour lui c'était donc une histoire ancienne. Ils avaient réussi à garder leur amitié, même s'il est vrai que parfois, il pouvait ressentir un petit malaise mais il ne s'était pas posé plus de questions.
Il observait la jeune femme devant lui. Alors qu'il posait ses yeux sur elle, il se disait encore une fois qu'il appréciait vraiment sa présence. Même le simple fait de la voir lui décochait un sourire. Pourtant, il cru un instant qu'il y avait un nouveau malaise entre eux. Il la trouvait pale d'ailleurs alors qu'il l'examinait davantage. Et d'ordinaire, elle était un peu plus bavarde que cela, limite s'il ne devait pas lui mettre un scotch sur la bouche. Aux paroles de la jeune femme, il se passa une main dans ses cheveux. Elle n'avait pas faim. Elle qui était si gloutonne habituellement. Pourtant il se disait qu'il ne fallait pas qu'il insiste. Peut-être avait-elle passé une mauvaise matinée. D'ailleurs il se demandait soudainement pourquoi elle voulait le voir. Il ne se rappelait même plus de ce qu'elle avait mit dans son message. Sa mémoire lui jouait encore des tours. Il se contenta donc d'acquiescer de la tête.
« Tu es sure que tu ne veux rien? On peut partager une assiette de frites ou de crudités? Avec une tisane, tu ne vas pas tenir de la journée. »
Et c'est lui qui disait cela. Lui qui avait tendance à oublier les repas, à les sauter et à grignoter plus qu'à manger? Il ouvrit les boutons de sa chemise au niveau de ses manches, puis il les releva jusqu'aux coudes. Il faisait chaud. D'ailleurs, il prit la carafe d'eau sur la table et versa de l'eau dans le verre de la demoiselle et dans le sien, attendant que l'un des serveur s'occupe de leur table. Il bu un peu d'eau puis aux paroles de la photographe, il reporta son attention sur elle. Il posa ses coudes sur la table, l'observant. Il fronça les sourcils. Il avait donc raison, quelque chose n'allait pas. C'était probablement pour cette raison qu'elle lui avait donné rendez-vous ici. Cela l'intriguait et l'inquiétait aussi, à vrai dire. Jordan était d'ordinaire si pleine de vie, qu'il remarquait tout de suite lorsque quelque chose n'allait pas. Il dit alors pour plaisanter.
« J'espère que c'est pas à cause du nouveau restaurant Thaïlandais. Je t'avais dit de ne pas t'en approcher. »
Il sourit, amusé. Ce restaurant avait ouvert il y a quelques jours et le journal avait déjà fait un article sur une intoxication alimentaire concernant cet établissement. Mais il se rendit compte que sa blague n'était pas très drôle. Surtout que Jordan était encore plus pale qu'il y a quelques minutes.
« Désolé, jsuis con de plaisanter. C'est vrai que tu sembles pas dans ton assiette... »
Il se mordit la lèvre. Il ne comprenait pas ce qu'elle avait. Si elle était malade, elle aurait dû rester au chaud chez elle. Elle risquait d'aggraver les choses en sortant, même s'il ne faisait pas très chaud. Il la regarda remettre une mèche de ses cheveux. Le serveur vint ensuite lui donner sa tisane. Lui, il s'était contenté d'un steack frites, le truc basique qui ne demandait pas trois heures de cuisson. L'employé posa l'assiette devant lui. A la question de Jordan, il haussa les épaules. Il prit une frite et la plongea dans la moutarde.
« A vrai dire il me reste deux trois trucs à donner à l'impression. Mais je peux prendre mon après midi sans problème. »
Il se demandait vraiment ce qu'elle avait. Ce genre de paroles, ce n'était pas elle. Il fronça les sourcils. Elle l'intriguait. Il avait envie de lui poser milles questions mais il se retint. Avec elle, il voulait oublier le boulot. Il ne voulait pas être le journaliste, juste Jeremiah. Il ajouta alors:
« Si tu veux, j'ai un truc à te monter. Idéal pour une séance de shooting. Tu ne vas pas être déçue. »
La jeune femme semblait vouloir de la compagnie. Et même s'il ne savait pas pourquoi elle était aussi bizarre, il n'avait pas envie de la savoir seule quelque part. Il passera le restant de la journée à se poser des questions et à se maudire de ne pas être resté avec elle.
« Tu ne veux vraiment rien manger? » |
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Jeu 26 Mai 2011 - 12:04 | |
| La vérité. On la cache tellement de fois. Je n’avais jamais aimé mentir et je n’avais jamais été très douée pour cela non plus. Avec Jeremiah, je ne lui mentais jamais sur moi, sur presque tout en fait, mais quand il était question de notre relation et de nos rapports, je déformais souvent la réalité. Ce n’est pas ce qu’on appelle un mensonge, je n’inventais pas n'importe quoi, mais je tentais de cacher certaine chose et d’autre j’omettais simplement de les dires. Comme avec l’histoire de notre aventure, comme depuis bien longtemps en fait. J’avais toujours été attirée par lui, mais rien ne s’était jamais concrétisé entre nous deux. Je ressentais une attirance pour lui, depuis que nous passions plus de temps ensemble et je pensais qu’il éprouvait la même chose pour moi. Pourtant, je n’ai jamais su ce qu’il en était au niveau de ses sentiments. Impossible de savoir ce que je voulais savoir, mais à force de se faire qualifier d’ami, on prend ce rôle et on se tait.
Je ne voulais pas le perdre, d’une certaine façon, parce que j’ai toujours voulu qu’il se passe plus qu’une amitié entre nous. Je ressentais quelque chose pour lui et en même temps, il était une des rares personnes en qui j’avais réellement confiance. Je pouvais lui parler sans me poser la moindre question, sans avoir peur ou sans me sentir juger. Tout coulait de source avec lui et c’est ce que j’aimais. Comme cette fois où notre histoire était tombée un peu plus loin, le temps d’une soirée. C’était arrivé, sans que je ne me pose la moindre question et sans que je ne m’y attendre. J’avais de la difficulté à refuser les avances de Jeremiah parce qu’il me plaisait. Après tout, il devait s’en douter. Après cette histoire, je me sentais encore plus attirée vers lui, mais je ne pouvais rien faire d’autre que ce que j’avais toujours fait. Jouer mon rôle d’amie. D’une certaine façon, je me plaisais dans ce rôle parce qu’il était avant tout un ami pour moi, un ami très cher à mes yeux. De toute façon, ce n’était pas ce qui était le pire dans la situation. Ce qui était le plus grave était que maintenant j’étais enceinte. Enceinte.. Enceinte. Je n’arrivais pas encore à réaliser que ça m’était arrivé à moi. Ont se dit toujours que ça n’arrive qu’aux autres, mais ce n’est pas toujours le cas.
«Non vraiment. Je t’assure. J’ai plutôt mal au cœur alors je préfère m’abstenir de manger quelque chose de trop consistant. Ce doit être passager, ça va surement passer.»
Non pas du tout. En fait, ça n’allait surement pas passer avant un autre mois parce que les maux de cœur duraient habituellement assez longtemps. Je faisais un signe de la main accompagné d’un sourire, pour chasser ce sujet qui me faisait un peu trop peur. Je n’aimais pas être nerveuse devant lui et je remarquais qu’il s’en rendait compte, juste dans la façon qu’il avait de me regarder. Cela avait le don de me rendre encore plus nerveuse, c’est comme s’il était en train de lire en moi et je n’aimais pas ça du tout. En quelques secondes, il avait deviné que je ne me sentais pas bien. Mon sourire s’étira quelque peu le temps de sa plaisanterie, mais contrairement à mes habitudes, je n’avais pas envie de plaisanter.
«Je ne pense pas être malade. En fait.. C’est que.. Je.. Non..C’est rien, ça va surement me passer. C’est juste que ce doit être un coup de fatigue où je ne sais pas quelle autre connerie du genre.»
Je disais vraiment n’importe quoi, je me débattais avec moi-même pour éviter de lui dire la vérité. J’attendais. Mais quoi? L’apparition du Saint-Esprit? Il n’y aurait surement jamais de bon moment pour lui dire ce qui m’arrivait. Que ce soit maintenant ou dans une heure ou trois ou quatre. Je m’exaspérais. Je me trouvais tellement ridicule, mais en même temps, ce n’était pas rien. C’était.. Un bébé. Avec lui. Un petit être vivant qui prenait forme dans mon ventre, qui allait naître et qui allait avoir des parents même pas en couple? Ça me faisait peur.
«Non ça va. Au moins, tu essaies de me remonter le moral. T’es pas con arrête.»
Je prenais le verre que je posais contre mes lèvres pour en voir une longue gorgée et quand le serveur s’approchait de notre table, cela me donnait une bonne raison pour regarder ailleurs. Regarder autre chose que les magnifiques yeux de mon vis-à-vis. Une fois ma tisane posée devant moi je la prenais pour en prendre une lente gorgée, laissant le liquide chaud glisser dans ma gorge. Les tisanes avaient le don de me détendre et Dieu sait que j’en avais besoin en ce moment.
«Je ne veux vraiment pas te retarder dans ton travail. Si tu as quelque chose d’important à faire, tu ferais peut-être mieux de le terminer. Je peux attendre, tu sais.»
Haussement d’épaules de ma part. Je ne voulais pas le déranger, mais de toute façon si je lui disais que j’étais enceinte de lui, ça n’allait surement pas lui donner envie de se cloitrer dans son bureau. Disons que ça allait le perturber pendant un bon moment, même moi je n’arrivais pas à m’y faire depuis une semaine. Je ne pensais qu’à cela, jour et nuit. Comment lui dire, quoi faire, si je devais me faire avorter.. Non.. Oui.. J’en sais rien.
«Ah oui? J’aimerais bien voir ça oui. Ça m’intéresse.»
Est-ce que je faisais si peine à voir? Il semblait réellement s’inquiéter pour moi. De le voir comme ça envers moi me touchait. D’une certaine façon, ça me faisait plaisir qu’il prenne le temps de venir me voir et qu’il prenne son après-midi pour me tenir compagnie. J’en avais besoin et surtout de la sienne, en particulier.
«Non vraiment, ça va. Je n’ai pas faim du tout. Mange, ne te presse pas. Nous irons à ce fameux endroit dont tu me parles ensuite.»
Un simple haussement d’épaule de ma part alors que je commençais quelque peu à me calmer, mais pour combien de temps encore?
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 3:29 | |
| Jeremiah n'était pas le type le mieux placé pour dire qu'il connaissait parfaitement la gente féminine. Oui il avait eu pas mal d'aventures, une ou deux relations sérieuses mais il avait toujours eu du mal pour les cerner et savoir ce qu'elles pensaient réellement. C'est peut-être pour cette raison qu'il n'avait pas remarqué l'attitude de Jordan à son égard. A vrai dire, il usait toujours de son charme et cela était devenu un jeu. Il était loin de se prendre au sérieux. Il s'amusait. Et pour la photographe, il pensait qu'elle aussi, prenait cela pour un jeu. Même s'il ne pouvait pas nier qu'elle ne le laissait pas indifférent. C'était le genre de fille qu'il appréciait. Mais sa vie faisait qu'il ne cherchait aucune relation sérieuse. Il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas de complications. Il ne se sentait pas prêt à autre chose, qu'à de simples moments partagés avec ses amis, et ceux qu'il appréciait. C'est tout ce qu'il voulait. Il n'en demandait pas davantage. Cela ne voulait pas dire qu'il n'appréciait pas Jordan. Bien au contraire, c'est peut-être même pour cela qu'il avait voulu mettre les choses au clair afin que cela ne dérape pas une nouvelle fois.
Il pensait avoir prit la bonne décision. Il pensait que c'était ce que la jeune femme souhaitait elle aussi. Il ne voulait en aucun cas lui faire de la peine parce qu'elle comptait beaucoup pour lui, bien qu'il puisse le nier. Elle était une femme extra, avec qui il aimait passer du temps, partager ses passions. Elle avait le don de le rendre plus calme, plus serein. Et encore aujourd'hui, cela était le cas. Même s'il ne se sentait pas bien, à cause de son traitement, il arrivait à ne pas y penser grâce à elle. Et cela, il lui en était reconnaissant. Enfin quelqu'un qui ne passait pas son temps à lui poser des questions, à l'oppresser. Il était lui même et cela faisait du bien. Et c'est pourquoi il n'avait pas hésité à lui proposer sa compagnie quand elle lui avait expliqué qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle ne voulait pas rester toute seule. Il avait accepté de lui tenir compagnie, sans même avoir le moindre remord quant au Wellington Post. Il voulait rester près d'elle vu qu'elle ne semblait pas être au mieux de sa forme. Elle était même très pâle mais il préféra ne pas lui en faire la remarque. Aux mots de cette dernière, il fronça un peu plus les sourcils. Une nouvelle fois il se disait qu'elle n'aurait pas dû sortir de chez elle. Elle aurait pû lui proposer de passer, il l'aurait fait avec plaisir. Là, dans cette fine robe blanche, elle ne devait pas avoir très chaud. Il lui aurait bien donné sa veste mais il ne l'avait pas prit. Il l'avait laissé au journal, comme le reste de ses affaires. Il posa une nouvelle fois ses yeux marrons dans ceux de la jeune femme. Il l'espérait pour elle, que ce soit passager. Elle qui d'ordinaire, était si pleine de vie. Elle semblait sur le point de tourner de l'œil. Il faut dire que le café regorgeait d'odeurs toutes plus envahissantes les unes que les autres. Mais lui, cela avait le don de lui ouvrir l'appétit. D'ailleurs, il ne se priva pas pour débuter son repas, même si cela le gênait de voir que son amie ne mangeait rien.
Il avala quelques frites, les mangeant avec appétit. Il jetait parfois un œil à la jeune femme. Cette dernière semblait vraiment bizarre. Est-ce que c'est lui qui la mettait dans cet état? Il but une gorgée d'eau tout en l'observant.
« J'espère pour toi. Cela ne te ressemble pas d'être mollassonne comme ça. » Il esquissa un sourire amusé. Il voulait la voir sourire. Il aimait quand elle sourit, avec ce petit rictus de timidité. Mais là elle semblait toute chose et préférait ne pas la taquiner davantage. D'ailleurs, il préféra se remettre à déjeuner. Il avait déjà bien entamé son assiette. C'est qu'il se sentait d'humeur à tout dévorer ce midi là. Heureusement pour lui, la jeune femme appréciait encore ses boutades. Il se passa une main dans les cheveux alors qu'elle prenait une gorgée de sa tisane.
« Mais non, ne dis pas de bêtises. Cela ne me dérange pas au contraire. Je passerai juste au journal, j'en aurais pour quelques minutes. » Il avala une bouchée de son steack avant d'ajouter: « Tu sais que tu es la seule photographe que j'apprécie à mes côtés? La plupart des stagiaires passent leur temps à se plaindre au rédacteur parce que je fais mes photographies moi mêmes. » Oui cela il avait déjà eu quelques remarques acerbes. Il était journaliste mais aussi photographe. Mais les photographes du journal le voyaient d'un mauvais œil, se disant que c'étaient à eux de prendre des clichés et pas à lui. Jordan ne lui avait jamais fait de remarque. Peut-être parce qu'elle avait vu qu'il était passionné, tout comme elle. Et depuis, tous les deux avaient prit l'habitude de sortir, voir quelques paysages pour les prendre en photo.
Quelques minutes plus tard, ils quittaient tous les deux le café. Ils marchaient ensemble jusqu'au journal plus loin. Il devait y reprendre quelques feuilles et laissait des instructions à son stagiaire pour qu'il impressionne quelques pages. En chemin, ils furent assaillis par des enfants qui jouaient sur le trottoir. Jer' se poussa un peu pour les laisser passer. C'était bientôt l'heure de l'école et les enfants étaient nombreux dans le coin, vu que l'école était toute proche. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 4:25 | |
| Ce qui était le plus difficile dans les relations humaines, c’était de s’adapter à chaque personne que l’on côtoyait. C’est certain que les gens possèdent des comportements similaires, mais ce n’est jamais identique. Il faut toujours s’adapter en fonction de la personne qui nous faisait face. Les femmes ne se ressemblent pas toutes comme les hommes ne se ressemblent pas tous non plus. Même si Jeremiah avait eu quelques aventures, ça ne voulait pas dire qu’il pouvait prévoir mes réactions. Je me sentais comme une énorme boule de nervosité, envahis de multiples émotions qui me rendaient plus mal à l’aise les unes que les autres. Je sentais qu’à tout moment, je pouvais éclater et lui dire ce que j’avais sur le cœur. Je ne voulais pourtant pas lui annoncer n’importe comment, ce n’est pas comme si c’était une bonne nouvelle ou qu’elle était agréable à apprendre. Je ne savais pas si cela était une bonne ou une mauvaise nouvelle, c’était difficile à dire. Surtout s’il ne se sentait pas prêt pour plus de complication, il ne se sentait surement pas prêt pour ce que j’allais lui annoncer aujourd’hui. Oui. Je comptais lui dire aujourd'hui, mais je ne savais pas encore quand dans la journée et comment non plus. Ce n’était pas la chose la plus facile que j’avais eu à lui avouer.
En fait, disons que depuis un bon moment je lui cachais pas mal de choses, comme mes sentiments et cette grossesse. Je savais très bien qu’il ne voulait pas me faire de la peine en agissant de la sorte. Je savais qu’en gardant notre relation au statut d’ami, il se permettait de ne pas faire trop d’erreur et de ne pas me perdre. C’était aussi ce que je voulais. Nous ne voulions pas nous perdre de vue, ni l’un ni l’autre. La situation était particulièrement ambiguë. Je n’arrêtais pas de me perdre dans les méandres de mes pensées alors que je me trouvais tout juste devant lui. C’est un comportement que je n’avais pas l’habitude d’adopter, j’étais beaucoup plus impulsive que pensive. J’étais spontanée, lui aussi et c’est ce qui faisait que nous passions souvent de beaux moments ensemble sans se poser la moindre question.
Une fois de plus, je prenais une longue gorgée de ma tisane, tentant de me calmer et heureusement que ce genre de breuvage avait un effet bénéfique sur moi. Les odeurs du café venaient se mélanger pour augmenter mon malaise alors que je tentais de le réduire. Mon cœur ne semblait pas vouloir tenir sous le malaise et la nervosité dont il était témoin. Je le laissais entamer son assiette pendant que je continuais de siroter ma tisane. À sa réplique, un sourire venait se glisser sur mes lèvres.
«Ça m’arrive aussi d’avoir de mauvaise période!»
Ma voix avait pris une teinte plus enjouée, un élan de bonheur qui avaient effacé mes pensées pendant quelques secondes, mais mon problème revenait aussitôt à la charge. Je posais une main distraite sur mon ventre alors que je l’écoutais me parler.
«Très bien, nous n’avons qu’à passer à ton bureau une fois que tu auras terminé ton assiette.» Je marquais une pause le temps d’écouter le reste de ce qu’il avait à me dire. «C’est parce qu’elles ne comprennent pas à quel point tu aimes faire de la photographie. De toute façon, elles n’ont pas à se plaindre, ce sont tes stagiaires.»
Un autre sourire de ma part. Je comprenais très bien pourquoi il agissait de la sorte, quand ont connait son talent pour la photographie et la passion qu’il possède pour cet art. Nous avions tellement de points en commun, lui et moi. À chaque jour je pouvais m’en rendre compte. Une fois son assiette terminée, je me levais pour l’accompagner à l’extérieur. Il faisait vraiment beau et ne plus avoir les odeurs de fritures du petit café me faisait un bienfait que je ne pouvais pas cacher. La chaleur du soleil venait se glisser sur ma peau, l’ambiance extérieure était vraiment agréable et je me sentais déjà mieux. Je me mettais donc en marche aux côtés de Jeremiah jusqu’à son bureau, pendant un autre instant, j’oubliais que j’étais enceinte et que je me devais de lui annoncer. Il faut croire que le destin voulait me faire un signe, il voulait me dire de lui annoncer le plus rapidement possible. Des rires d’enfants se faisaient entendre autour de nous, ils couraient dans tout les sens agitant leurs petits bras et emplissant l’air de bonne humeur. J’aimais les enfants, quand ce n’était pas les miens. Surtout que je n’étais pas du tout prête à en avoir un maintenant, dans cette situation.
C’est alors que mon malaise revenait de plein fouet et que quelque chose me percutait tout aussi fortement. Je manquais perdre mon équilibre, mais je le reprenais aussitôt. Mes yeux se glissaient sur le petit bonhomme qui venait de me percuter et je lui affichais un sourire alors qu’il se complaisait en excuse devant moi. Ma main venait ébouriffer ses cheveux pendant quelques secondes et je le poussais pour qu’il retourne jouer. Je ne me sentais plus très bien, mais je voyais en ce moment une bonne occasion pour savoir l’avis de Jeremiah sur les enfants. Façon détournée d’en savoir un peu plus sur le sujet. Je retournais auprès de lui avec un léger sourire sur les lèvres.
«Il m’amuse. Ils sont tellement occupés à jouer dans leur petit monde imaginaire qu’ils ne se rendent même pas compte de ce qui les entoure. Tu ne trouves pas ça adorable?»
Je replaçais distraitement mes vêtements tout en attendant une réponse de sa part. Je ne savais pas du tout ce qu’il allait me répondre à ce sujet et je sentais une nervosité plus que grande qui venait prendre place en moi. Déjà que j’étais mal à l’aise face à cette situation, il ne fallait pas qu’il me réponde n’importe quoi.
«J’avais oublié qu’il y avait une école proche de ton bureau. Tu dois souvent en croiser.»
Ah oui. Lui qui aimait tellement les enfants. Il devait plutôt avoir envie que l’école change d’endroit. Je me remettais donc en marche le tirant un peu par le bras pour se diriger vers le Welligton post qui n’était plus très loin maintenant.
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 5:48 | |
| Il pensait prendre la bonne décision en effet, sachant que Jordan ne s'y était pas opposé, il pensait qu'elle acceptait la situation. La photographe était une personne qu'il appréciait et ne voulait pas lui faire de la peine. Et comme ils s'étaient revus par la suite, il pensait que cela allait pour la jeune femme. Il n'a pas la prétention de croire qu'il fait toujours les choses correctement. Mais il agissait toujours avec franchise. Il n'aimait pas contourner les situations difficiles, il les affrontait, et détestait surtout les mensonges. Même s'il était journaliste et qu'il avait constamment besoin de ruser pour avoir ce qu'il voulait, il n'en restait pas moins un mec digne et respectueux de certains principes. Il n'était pas le genre de « fouine » dont certains s'imaginaient. Mais en général, Jeremiah laissait parler les gens, voulaient qu'ils se rendent compte de leur erreur par eux même. Il avait de bonnes relations avec les différents milieux de Wellington. Tous ceux qu'ils avaient déjà interviewé, mettaient en avant, son professionnalisme. Dans sa vie privée, il était pareil. Il n'agissait pas comme un con. Il savait qu'il y avait des limites à ne pas dépasser. Ces dernières semaines, il s'était rendu compte que la vie était précieuse et qu'il n'avait pas envie de la gâcher. Il avait au contraire, de profiter de chaque moment qu'il pouvait lui rester. Et c'est probablement pour cette raison qu'il voyait souvent la miss. Il n'y a, qu'avec elle, qu'il se sentait bien. Qu'il oubliait la maladie, le boulot et tous les soucis alentours.
Ils déjeunèrent donc, enfin Jeremiah vu que la demoiselle ne voulait rien manger. Une fois le repas terminé, le journaliste paya la note et suivit la photographe hors du petit café. L'air frais lui fit du bien. Il s'étira un peu avant de suivre son amie. Il faisait bon en plus, ce qui ne gâchait rien. Il jeta un œil à la miss. A la lueur du soleil, elle paraissait encore plus pâle. Il la suivit sur le trottoir, jetant un œil devant eux. Des gamins s'amusaient à se courir après, slalomant entre les passants. Le jeune homme faisait attention à ne pas en percuter un en marchant. L'un des gamins tenait une pèche dans les mains et s'en était mit partout, jusque sur son front. Comment les gosses étaient-ils capable de faire ça? Cela le dépassait. C'était peut-être pour cela qu'il les évitait le plus possible. Il n'allait jamais au parc les après midi sans école, parce qu'il savait que cela allait grouiller de gamins tous plus turbulents les uns que les autres. Il continua toutefois d'avancer, avant que Jordan ne soit bousculer par un gamin. Jeremiah le rattrapa par le bras.
« Hey doucement gamin.. »
Le gosse le regarda, étonné par son geste. Le journaliste le lâcha alors qu'il présentait des excuses à la demoiselle. Voilà pourquoi Jeremiah les évitait, trop chiants. Jordan elle, s'en amusa. Elle caressa même la tête du gamin qui fut rassuré et le laissa retourner jouer avec ses camarades. Elle semblait aimer les gosses. Enfin quelle femme n'aimait pas les enfants? Cassidy Weasthon? Quoi que elle, elle détestait tout le monde et pas que les humains en couche-culotte. Aux mots de la jeune femme, il lui fit un sourire amusé. Il l'observa venir vers lui, se remettant de ce petit choc.
« Non jtrouve pas. Ils sont bruyants, chouineurs, capricieux...Enfin je les préfères loin de moi quoi. »
Il ne pouvait pas dire qu'il détestait les gosses. Ce n'était pas le cas. Juste qu'il ne savait pas comment s'en occuper et il avait toujours l'impression d'être à côté de la plaque avec eux. C'était frustrant. Et puis, il était fils unique. Il ne connaissait rien aux gamins. Il préférait passer son chemin quand il en voyait. Il allait se remettre à marcher quand la photographe reprit la parole. Il posa son regard noisette dans le sien.
« Oui enfin j'évite. En général, à cette heure jsuis encore au journal. »
L'école primaire était à cinq minutes du journal et l'été quand il faisait bon, et que les fenêtres étaient ouvertes, il pouvait les entendre de son bureau. Mais il devait avouer que cela mettait un peu de vie parfois. Mais il préférait quand même le bruit d'une photocopieuse, que celui d'un enfant qui braille. Il reprit sa marche. Il fouilla en même temps dans ses poches, les clefs pour entrer dans le bâtiment du Wellington Post. Puis il se rendit compte que la demoiselle n'avait pas reprit la marche. Il porta un regard sur elle. Il l'observa. Elle semblait au bord des larmes. Il fronça les sourcils, revenant vers elle.
« Qu'est-ce que t'as? Tu te sens pas bien? » |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 6:24 | |
| Je ne pensais pas non plus être la meilleure avec les enfants était donné que j’avais été fille unique, mais j’avais toujours eu un don particulier pour m’en occuper. Pas que j’en croisais souvent, mais quand j’en avais un dans les bras il semblait aimer ma présence. Reste que je n’avais aucune expérience avec les bébés ou avec les enfants, donc me retrouver avec un enfant dans les bras n’allait pas être des plus facile. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire? Je ne savais rien du tout sur cela et sur les enfants. Comment m’occuper de lui quand il allait pleurer? J’allais devoir me faire une chambre de bébé dans ma demeure, j’allais devoir faire un tas de choses dont j’étais pour le moment incapable. En voyant cet enfant qui me rentrait dedans, plein de joie et de naïveté, j’étais incapable de me changer les idées. Un tas de questions venaient se percuter dans ma tête, des questions sans réponse pour le moment. Je me voyais déjà, dans huit mois avec un poupon dans les bras, seule, incapable de faire quoi que ce soit. Je n’allais même pas pouvoir continuer à travailler, j’allais devoir m’en occuper et rester cloitrée dans ma maison. Jamais je ne pourrais gérer cette situation toute seule, c’était impossible pour moi. Jeremiah attrapait le petit bonhomme par le bras pour le reculer de contre moi, je ne pouvais détacher mon regard de ce petit bonhomme qui faisait revenir mon mal aussi vite qu’il était apparu. Mes yeux se levaient sur Jeremiah pendant un moment.
«Ce n’est pas grave. Il n’a pas fait exprès.»
Il ne fallait pas s’en faire avec les enfants, ils faisaient toujours toute sorte de choses qui n’avaient aucun sens. Jouer à courir entre les passants, crier, sauter, se lancer des choses, se blesser, n'importe quoi, mais c’est pour ça que je les aimais. Je voyais dans cette situation le bon moment pour poser des questions sur le sujet des enfants et c’est pour ça que je m’approchais de lui pour en parler. La réponse ne fut pas du tout celle que je recherchais et elle eut le don de m’ébranler encore plus. J’avais le cœur qui battait tellement fort que la pression en était insupportable. J’avais l’impression que j’allais mourir à ce moment précis. Un rire timide, un rire de malaise venait s’extirper de ma bouche alors que je l’écoutais.
«Mais c’est normal, ils sont jeunes. Ils ont besoin de se faire guider sur la bonne voie et de se faire enseigner les bonnes choses. Ils ne peuvent pas être comme des adultes.»
C’était une réflexion de ma part, mais en même temps je tentais de le convaincre que les enfants c’était beau, gentil, et tout ce qui est de merveilleux. Je tentais de le convaincre, mais je tentais de me convaincre moi-même en même temps. Il se remettait en marche vers le Welligton post alors que je restais simplement coulée sur place, incapable de mettre de l’ordre dans mes idées, incapables de contrôler les émotions que je refoulais depuis plus d’une semaine. Le mensonge que je tentais de cacher, ma grossesse. Je l’entendais me répondre alors que je ne bougeais pas. Je devais lui dire, de toute façon il n’y aurait jamais de bon moment pour lui avouer mon secret qui était aussi le sien. Des larmes venaient prendre place dans mes yeux, larmes que j’étais incapable de contrôler et je le voyais aussitôt revenir vers moi. Je posais mon regard sur lui alors que quelques larmes venaient perler le long de mes joues. Pour le moment j’étais sans voix. Il n’aimait pas les enfants, comment est-ce que je devais lui dire que j’allais en avoir un et qu’il était de lui. Je voulais partir, disparaître, ne jamais avoir couché avec lui, ne jamais avoir.. Tout et rien. Pourquoi j’étais là? Je ne voulais plus rien. Les larmes continuaient de glisser sur ma peau alors que je venais les essuyer du revers de la main, je tentais de retenir mes sanglots, mais j’étais incapable de le faire. C’était plus fort que moi.
«Non.. Je.. Ça ne va pas du tout Jeremiah.»
Une main nerveuse venait se glisser dans mes cheveux alors que ma voix était d’une fébrilité incontrôlable. Je le regardais fixement tout en étant incapable de prononcer ce qui me hantait depuis une longue semaine. Mon cœur me faisait mal, j’avais un terrible nœud dans le ventre et j’avais envie d’éclater en sanglots.
«Je..» Une longue respiration de ma part alors que ma voix se faisait beaucoup plus faible, fébrile, j’allais craquer. J’allais lui dire, j’avais décidé. «Je suis enceinte.»
Des mots qui sortaient de ma bouche en flèche, à une rapidité surprenante, mais ils étaient assez audibles pour qu’il puisse les entendre et c’est à ce moment que je me mettais à pleurer de plus belle. C’est bien être enceinte, mais maintenant je devais lui dire qu’il était le père. Je n’avais couché avec personne d’autre après lui et cela concordais parfaitement, je le savais, c’était tout.
Ma voix avait encore baissé d’un cran parce que déjà la première nouvelle lui avait fait un choc, mais celle-là allait être encore bien pire. Je plongeais mon visage dans mes mains le temps d’une seconde. Je ne voulais ni voir sa réaction, ni rester là, mais j’étais incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de pleurer à chaude larme. Mes mains tremblaient de nervosité alors que je les retirais de mon visage pour poser mon regard sur lui.
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 8:20 | |
| S'il n'était pas très proche des enfants, c'est peut-être parce qu'il était fils unique et qu'il avait toujours été très indépendant. Très tôt, il a su s'occuper de lui. Il n'aimait pas qu'on l'aide à faire quoique ce soit. Comme il avait grandi sans son père, il s'était fait un principe d'être l'homme de la maison, de prendre soin de sa mère. Si bien qu'il avait gardé cette maturité. Il s'était aussi souvent entouré d'adultes. Il n'avait donc pas l'habitude de s'occuper de gamins et encore moins de gosses. Tout cela le mettait mal à l'aise. Il ne sentait pas de feeling spécial envers eux. C'était comme cela. D'ailleurs, il ne s'était jamais imaginé avec des gosses. Il laissait cela à ses amis, à Wyatt ou à Dirk. Peut-être était-il comme ça parce qu'il s'était retrouvé grandi à la mort de son père. Il ne le savait pas vraiment. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il préférait les voir en photographie, plutôt que près de lui, et bruyants. Et maladroits, vu comme ce gosse venait de bousculer Jordan. Il l'avait tenu par le bras. Il ne voulait pas lui faire de mal, juste l'écarter de la jeune femme. Elle ne se sentait déjà pas bien, il ne voulait pas en rajouter. Il laissa ensuite le gosse partir et retrouver ses amis. Heureusement qu'il n'avait pas fait exprès. Il ne manquerait plus que cela.
Il regarda ensuite la jeune femme. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui parlait de tout cela. Mais qu'est-ce qu'elle avait aujourd'hui? Il fronça les sourcils en l'écoutant. Oui c'est sur qu'ils devaient être guidés. N'empêche, ils étaient quand même chiants ces gosses. Et puis pourquoi ils devaient parler de cela? Il avait bien l'intention de lui montrer ce petit coin pour une séance de shooting. Il était tombé par hasard sur ce lieu avant hier. Et il avait tout de suite eu envie d'y faire une séance photo. Mais il n'avait pas eu le temps avant aujourd'hui. Il devait d'abords aller rechercher ses affaires au Wellington Post. D'ailleurs le bâtiment était tout proche. Il pouvait bien prendre son après-midi. Non seulement parce qu'il avait fait son boulot, et que là, ce qu'il était entrain de faire, était des recherches pour un prochain article, mais aussi parce qu'il n'avait pas prit de congés depuis des mois. Une petite après midi avec Jordan lui ferait le plus grand bien et à elle aussi, à voir comment elle se comportait. Il ne savait pas ce qu'elle avait. Ce qu'il savait, c'est qu'il devait rester à ses côtés afin de s'assurer qu'elle allait bien. Il n'avait pas envie qu'il lui arrive quelque chose. D'ailleurs il lui demanda si elle allait bien. Elle était très blanche et des larmes brillaient dans ses yeux. Quoi? Il venait de dire quelque chose qu'il ne fallait pas? Il fronça les sourcils. Elle commençait vraiment à l'inquiéter là. Il s'approcha d'elle. Elle releva son visage plein de larmes, lui confirmant que quelque chose n'allait pas. Elle resta silencieuse quelques minutes. Elle s'essuya les joues d'un geste maladroit de la main. Mais de nouvelles larmes coulaient.
Ils étaient arrêtés là, en plein milieu d'une rue. Des passants les contournaient afin de pouvoir passer. Mais Jeremiah ne faisait pas attention à eux. Il sentait là qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et apparemment ce n'était pas un petit problème. Jordan finit par reprendre la parole, lui disant effectivement que cela n'allait pas. Il l'observait. Elle se remit une mèche de cheveux derrière l'oreille. Et là, elle parla. Le journaliste resta immobile, écoutant ses paroles auxquelles, il ne s'attendait pas du tout. Mais vraiment pas du tout. Enceinte? Et c'est aux deux mots suivants qu'il sentit un coup de massue sur la nuque, le cassant en deux. Elle était enceinte?? De lui? Comment cela avait pu arriver? Enfin il savait mais...c'était impossible. Il fut décontenancée par cette nouvelle. C'était une chose à laquelle, il ne s'attendait pas du tout à ce qu'elle lui dise ce genre de chose. Il ne savait pas quoi dire. Il était surtout très mal à l'aise à présent. Il comprenait alors pourquoi elle était malade. Il ne la quittait pas des yeux. Peut-être qu'elle allait lui dire que c'était une blague. Quoi que cela était une blague de très mauvais goût. Il semblait déconnecté de la réalité. Mais il se reprit. Il revenait à la réalité.
« Co...Comment ça tu es enceinte?? C'est impossible. Enfin jveux dire, tu m'as dit que tu prenais la pilule?! Tu m'as menti? »
Il se passa une main dans ses cheveux, nerveux. Il n'arrivait pas à croire qu'elle était enceinte. Bon sang, il avait toujours fait attention pour que ce genre de chose n'arrive pas! Il soupira. Pourquoi est-ce que cela tombait sur lui? Quand ils avaient couché ensemble, il lui avait demandé si elle prenait la pilule, et elle lui avait affirmé que oui. Alors quoi? Elle l'avait mené en bateau? Il n'était pas prêt pour avoir un gosse, mais pas du tout. Ce n'était vraiment pas le bon moment, pas maintenant. Il y avait déjà tellement de complications. Il était inutile d'en rajouter. Il ajouta, comme pour lui même:
« Bordel, et c'est la seule fois où j'ai pas mis de capote...C'est pas croyable... »
Ouais il était « fautif » lui aussi. Il avait été prit par les évènements et il n'avait pas pensé à utiliser une capote. Il y avait pensé trop tard. Mais Jordan l'avait rassuré en lui disant qu'elle prenait la pilule...Jeremiah reporta son attention sur la jeune femme qui était restée silencieuse. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 8:59 | |
| Jeremiah ne devait rien comprendre de ce que j’étais en train de lui raconter, pourquoi je lui parlais d’encadrement pour les enfants. Je n’avais jamais réellement parlé de ça avant avec lui parce que ce n’était pas dans mes options de vie. Pas encore, enfin pas maintenant. Je disais des choses incohérentes depuis tout à l’heure et je faisais n’importe quoi et ensuite je me demandais pourquoi il me trouvait étrange. Ça n’avait rien d’anormal, j’étais étrange en ce moment. J’étais bouleversée et perdu et.. Tous les sentiments se mélangeaient en moi sans que je ne puisse rien y faire et maintenant je venais de lui dire. Je m’attendais à ce genre de réaction de sa part, mais pas à ces mots qu’il venait tout juste de me dire. Comment pouvait-il penser ça de moi? Ça ne faisait pas suffisamment longtemps qu’on se fréquentait pour qu’il sache que je ne lui aurais jamais menti sur cela. Surtout pour quelque chose d’aussi important. Il me prenait pour qui? J’étais abasourdie devant ces quelques mots qui m’avaient percutée comme un coup de poignard en plein cœur. Un sentiment de colère incontrôlable venait prendre place en moi. Élan de colère que je ne contrôlais pas, ma voix montait d’un cran alors que les larmes avaient cessé de couler le long de mes jours. Je lui en voulais de m’accuser de la sorte.
«Co..Comment? Tu penses que je t’ai menti! Mais tu me prends pour qui? Tu penses que j’aurais fait exprès de tomber enceinte de toi alors que tu ne veux même pas être en couple? Tu penses que j’en veux de cet enfant moi ! Tu penses que ça me fait plaisir d’être enceinte? Tu penses à quoi au juste? Mais tu... Oh.. Laisse tomber. Je m’en vais et t’inquiète pas.. J’vais trouver une solution à mon problème..»
Je n’avais rien à ajouter de plus, qu’est-ce que je pouvais bien dire de plus alors qu’il venait de m’accuser de lui avoir menti? Jamais je n’aurais fait quelque chose du genre et il le savait, enfin je pensais. Je n’avais pas envie de rester là à parler et à me débattre sur le sujet qui me torturait depuis déjà une semaine. Je n’écoutais pas son autre réplique, je ne voulais ni le voir, ni rester, ni lui parler, ni le regarder, ni le.. Rien du tout, je ne voulais rien du tout. Je tournais les talons et je quittais ce trottoir sous le claquement de mes souliers. Un geste de ma part pour appeler un taxi et je lui disais mon adresse pour rentrer chez moi. S’il pensait que j’allais le laisser m’accuser de la sorte, je n’allais surement pas rester là à regarder sa crise de nerfs. J’étais en colère.. J’étais terrifiée, j’avais peur. J’éprouvais en ce moment toutes les émotions qui étaient possibles de ressentir, toutes les émotions contradictoires qui pouvaient exister dans ce monde.
Une fois arrivé chez moi j’entrais en claquant la porte de toutes mes forces, j’avais envie de tout briser ce qu’avait dans ma maison. La seule chose que j’avais envie de faire c’était de prendre un bain, je le faisais couler et je du rester dans l’eau pendant des heures. J’enfilais ensuite un short de satin, une camisole blanche et je filais dans mes couvertures. Je n’allais surement pas sortir de chez moi pour le reste de la journée. Ça devait faire au moins quatre jours que je ne dormais pas et c’est surement pour cela que le sommeil me gagnait particulièrement vite. J’avais besoin de regagner tout le sommeil que j’avais perdu depuis un bon moment. Au moins, je lui avais dit et je n’avais plus besoin de penser à comment j’allais lui annoncer la nouvelle. C’était fait.
Je ne sais pas il était quel heure quand un bruit vint me sortir du sommeil. On cognait à ma porte? L’envie de quitter mon lit était moindre et surtout, je n’avais pas envie de parler à qui que ce soit après ce que je venais de vivre. Je ne bougeais pas, mais la personne ne semblait pas vouloir abandonner et après un moment, les coups furent accompagnés de la voix de Jeremiah. Bon Dieu que je n’avais pas envie de lui parler et surtout pas de le voir. Je finis par me lever et me diriger vers la porte, glissant une main distraite dans mes cheveux en bataille. Je jetais un coup d’œil à l’horloge. Il était près de trois heures de main. Je décidais finalement de ne pas ouvrir cette foutue porte, mais je me de me dirigerais vers le salon me laissant tomber sur mon divan. Je fermais les yeux tout en écoutant le merveilleux bruit qu’il était en train de faire à ma porte.
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 10:19 | |
| La réaction de Jeremiah était humaine. Ce n'était pas la meilleure façon de réagir à ce genre de nouvelle, mais c'était la sienne. Il ne s'était pas contrôlé. La spontanéité et probablement la peur avait parlé à sa place. C'était une chose d'apprendre qu'il avait obtenu la première page du Wellington Post. S'en était une autre de savoir qu'il allait être père. Il ne l'avait pas prévu. A vrai dire, il n'y avait jamais vraiment réfléchi. Il ne s'était jamais projeté dans l'avenir au point d'y voir des gosses. Il ne se sentait pas capable d'avoir un enfant. Pas qu'il ne saurait pas s'en occuper, ou peut-être si, un peu, mais c'est surtout que son espérance de vie avait prit un sacré coup. Il ne savait pas s'il sera encore là l'année prochaine. Il ne savait pas s'il allait voir ce gosse grandir. Alors non, il n'en voulait pas. Il avait toujours été sérieux et il avait à chaque fois utilisé une capote, jusqu'à ce soir là. Il avait paniqué à cette annonce et la seule chose qui était sortie de sa bouche, étaient des reproches. Il savait bien qu'il commettait un impair mais il était déjà trop tard pour faire marche arrière. La jeune femme venait de lui crier dessus. Elle faisait apparemment ressortir toute la frustration qu'elle avait gardé en elle jusque là. D'ailleurs, il se demanda l'espace de quelques secondes si elle savait depuis longtemps qu'elle était enceinte. Il se rendait compte qu'il avait abusé. Mais les mots étaient sortis tout seuls...Il l'observa, il allait répondre quand elle prit la fuite et s'engouffra dans un taxi. Il resta immobile sur le trottoir alors que certains passants l'observaient, ayant été témoin de la scène. Il soupira, regardant le taxi tourner au coin de la rue. Il n'avait pas envie de lui courir après. Il avait besoin de réfléchir.
Il retourna finalement au journal. Mais bien sûr, il n'arriva pas une seule seconde à se concentrer sur son travail. Il restait assis à son bureau, observant par moment, le cadre qui y était posé. Il renfermait une photographie de ses parents. Une photo qui datait d'un an avant la mort de son père à Mogadiscio. Il resta plongé dans ses pensées. Ce n'était pas vraiment comme cela qu'il aurait voulu que les choses se passent...Il soupira. Il finit par quitter le journal en fin de soirée. Il récupéra ses affaires et il rentra chez lui. En entrant chez lui il vérifia ses messages puis il prit une douche. Il resta sous l'eau de longues minutes. Il se sentait un peu moins paniqué qu'en début d'après midi. Il commençait à assimiler doucement les paroles que Jordan avait prononcé en sa présence. Il s'en voulait à présent d'avoir réagi de la sorte. Ce n'était sûrement pas ce que la photographe attendait de sa part. Cela devait être dur pour elle. Voilà pourquoi elle était dans cet état. Elle était enceinte. Elle attendait son enfant. Leur enfant. Il ferma l'eau de la douche et en sortit. Il se sécha et enfila un caleçon propre et un autre jean. Il se sécha les cheveux puis il se posa devant le miroir de la salle de bain. Il observa son reflet. Il s'était souvent dis ces derniers temps qu'il portait la mort en lui. Et finalement, il avait réussi à donner la vie. C'était contradictoire. C'était déstabilisant mais finalement, c'était peut-être un nouvel espoir. Peut-être que sa vie n'était pas tout à fait fini. Il sortit de ses pensées et il finit de s'habiller. Il se disait qu'il devait parler à Jordan. Mais il ne savait as si c'était le bon moment. Elle devait lui en vouloir... Et elle avait un peu raison. Il avait été con. Finalement, après quelques heures où il avait passé son temps à réfléchir, il quitta son appartement. Il faisait encore nuit mais il se disait qu'il ne devait pas attendre. Jordan et lui devaient parler. Et cela ne pouvait pas attendre. Il arriva devant l'immeuble de la demoiselle. Sortant de sa Mustang, il remarqua que les lumières de son appartement étaient éteintes. Il jeta un oeil à sa montre. Il était trois heures du matin. Il monta les étages pour arriver devant la porte de la miss. Il frappa sur le battant en bois. Mais il n'obtint aucune réponse. Il l'appela mais toujours rien. Il savait qu'elle lui faisait la tête. Mais ils devaient parler. C'était primordial. Il soupira. Il s'en foutait carrément de réveiller les voisins.
« Jordan...Jordan ouvre...D'accord jcomprends que tu m'en veuilles. J'ai agi comme un con mais je ne le suis pas...C'est juste...que cette annonce m'a surprit. »
S'il devait parler à cette porte, il allait le faire. Il avait remarqué la lumière sous la porte. IL savait donc qu'elle était réveillée. Elle devait être là derrière la porte. Il n'allait pas partir. Il allait rester ici jusqu'à ce qu'il ai pu se faire entendre, même dans ce couloir. Jeremiah resta quelques minutes à attendre mais rien. Il soupira, plus par dépit que par ennui...Il se laissa glisser contre le mur d'à côté. Il allait attendre jusqu'à ce qu'elle ouvre. Il posa sa tête sur le mur, fermant les yeux. Après quelques secondes, il ajouta:
« Mon père m'a toujours manqué. J'ai toujours ressenti son absence...Je ne veux pas que cet enfant éprouve la même chose...Je veux être là Jordan...pour lui et pour toi. »
Même si son père était mort alors qu'il avait cinq ans et qu'il avait eu une sorte de « beau père », son père lui avait toujours manqué. Mais il n'avait jamais rien dit pour ne pas faire de la peine à sa mère. Mais on ne se remettait jamais vraiment de l'absence d'un parent. Il aurait voulu avoir son père à ses côtés mais la vie en avait décidé autrement.
« Je sais que tu ne voulais pas que les choses se passent de cette façon et j'en suis désolé. Mais sache que tu pourras compter sur moi. Je serais présent...pour vous deux. »
Il ne voulait pas qu'elle avorte. Il voulait assumer ses actes. Il voulait qu'elle garde cet enfant. Certes, ils ne seront pas vraiment une famille mais cet enfant pourra avoir ses deux parents. Jeremiah avait un travail, des économies. Il pouvait très bien subvenir à leur besoin. Mais la décision finale revenait à Jordan, si elle voulait bien lui pardonner son attitude. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 27 Mai 2011 - 11:04 | |
| Oui sa réaction avait été tout as fait humaine, ainsi que la mienne. J’étais déjà nerveuse depuis un bon bout de temps alors entendre ces mots avait simplement été la goutte qui avait fait déborder le vase. Je ne voulais pas d’un enfant que je n’allais pas aimer, je voulais plutôt un enfant que j’allais aimer de tout mon cœur et c’est pour cela que j’avais peur. Parce que ce n’était pas prévu et j’avais peur de ne pas l’aimer comme je le voudrais. Qu’allais-je donc lui enseigner, comment allais-je donc lui expliquer notre vie de famille? Nous n’étions même pas une famille, c’était une erreur avec de lourdes conséquences. Je le regrettais, mais en même temps, je le voulais. Je ne savais pas du tout ce que je voulais et ce que je pensais de cet enfant. J’allais lui dire quoi? Tu peux avoir un enfant avec quelqu’un que tu n’aimes pas, tu vois, papa et maman sont des amis. Ce n’est pas du tout le genre d’héritage que je voulais donner à mon enfant. J’avais souffert de voir que mon père et ma mère ne s’aimaient pas. Ce n’est pas que je n’aimais pas Jeremiah, je l’aimais oui, mais je ne lui disais pas. Pourquoi prendre le risque de souffrir une fois de plus? Déjà que je souffrais de cette situation. Maintenant il voulait en rester au même point? Une relation d’ami alors que j’allais avoir un enfant. Non, plutôt que nous allions avoir un enfant.
Je m’étais couchée sur le divan, j’écoutais ce qu’il était en train de me dire. À un moment je me levais et je posais ma main contre la poignée de la porte, mais je me résignais à ne pas l’ouvrir. Je posais mon dos contre le mur pour me laisser glisser le long de celui-ci. Ma peau venait entrer en contact avec le bois froid de mon plancher. J’étais environ à la même hauteur que lui et de ma position je pouvais parfaitement entendre ce qu’il me disait. Je ne pleurais pas. J’écoutais, simplement. Mes yeux étaient clos, je ne savais pas quoi dire parce que je ne voulais pas me faire avorter, mais je ne voulais pas donner ce genre de vie à mon enfant. Encore une fois, c’était la contradiction dans ma tête, je ne savais pas du tout quoi lui répondre. Un soupire de ma part alors que je l’entendais me dire qu’il voulait être là pour moi et l’enfant. Notre enfant oui. Il en était le père. Je fixais le plancher. Je ne lui avais pas encore répondu. Une main fébrile venait se glisser dans mes cheveux alors que je finis par me lever de ma place. D’où il était, il pouvait entendre que je venais de débarrer la porte et je l’ouvrais pour le laisser entrer.
Ma voix n’était pas froide, mais emplie d’une douceur certaine. C’est tout ce que je disais pour le moment et je lui tournais le dos pour faire quelques pas dans mon appartement. J’étais déchirée. Je me tournais pour poser mon regard sur lui. J’étais vêtue de short de satin noir dévoilant mes fines cuisses. Une camisole blanche moulant parfaitement les courbes de mon corps et mes cheveux en bataille tombaient sur mes épaules nues. Je posais mon regard dans le sien pendant un instant avant de finalement le quitter pour me mettre à faire les cent pas, je marchais de droite à gauche. J’étais nerveuse et je ne savais pas du tout ou j’en étais. J’avais peur, de lui, de moi, de cet enfant qui était de nous. Disons que pour le moment je me trouvais totalement dans le néant et je ne me m’attendais pas à ce qu’il veuille le garder alors j’étais encore plus déstabiliser. Après quelques minutes je finis par cesser ma marche et je faisais quelques pas vers lui, m’arrêtant tout juste à sa hauteur, à moins d’un mètre même. Je n’étais plus très loin de lui, même assez proche. Je posais mon regard dans le sien, un souffle, un murmure de ma part.
«Je ne veux pas me faire avorter parce que j’ai toujours été contre l’avortement. Si tu veux.. Enfin, si tu veux le garder alors au moins il aura deux parents qui l’aiment. Je n'y arriverais jamais toute seule. Mais...» Je marquais une pause pendant quelques secondes. «Est-ce que tu peux rester ici ce soir?»
C’est la première fois que je me permettais un autre rapprochement depuis la dernière nuit, mais ce n’en était pas réellement un. Je venais juste prendre sa main dans la mienne pour lui demander de rester. En fait, je ne me sentais pas bien du tout et ce soir, j’avais besoin plus que tout au monde qu’il reste avec moi. Je n’étais pas le genre de femme rancunière alors je comprenais comment il avait pu réagir tout à l’heure et avec la nouvelle que je venais tout juste de lui annoncer, je trouvais ça même normal, mais ce n’est pas ce que j’avais besoin d’entendre. Ma voix était un murmure faible, je venais tout juste de me réveiller d’un sommeil trop peu récupérateur.
«Je n’ai pas envie d’être toute seule. Je ne me sens pas très bien. Puis... J'ai besoin que tu restes un peu.»
Je ne disais pas cela pour faire pitié, mais c’est exactement comme cela que je me sentais. Instable, triste, émotive encore plus qu’à mes habitudes, dans une grande insécurité. Disons que ça présence ne me ferais pas de mal, de plus qu’il avait toujours eu le moyen de m’apaiser lorsque j’avais des petites crises de panique ou un trop-plein d’émotion. De plus, cette situation le concernait autant que moi alors c’est de lui dont j’avais besoin.
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Sam 28 Mai 2011 - 9:39 | |
| Même s'il avait des défauts, Jeremiah avait aussi des qualités. Et l'une d'elle consistait à être là quand on avait besoin de lui. Cela avait été le cas pour Wyatt, qui malgré toutes les charges contre lui, était resté son meilleur ami. Cela était le cas également pour Dirk qui avait ouvert une enquête sur son ami. Bref, Jeremiah était quelqu'un sur lequel on pouvait compter. Et là, c'était encore plus le cas. Il n'avait pas du tout prévu ce qui se passait. Il avait même paniqué. Il avait 23 ans, et à vrai dire, il ne se sentait pas prêt à être père. Mais il ne pouvait pas revenir en arrière. Il était décidé à assumer ce qui se passait. Il n'avait aucune envie de fuir ses responsabilités. Et en plus, il savait que la jeune femme avait besoin de lui. Il n'allait pas la laisser seule. C'est pourquoi il avait décidé de venir la voir et lui parler. Il savait qu'il s'était comporté comme le dernier des cons. Mais c'était à cause du choc de la nouvelle. Maintenant qu'il avait eu le temps d'assimiler la révélation, il se sentait un peu moins nerveux. Il avait eu le temps de réfléchir au calme. De se poser des questions qu'il fallait. Il n'était pas sûr du tout d'être à la hauteur, mais il voulait essayer. S'il laissait Jordan ainsi, il s'en voudra toute sa vie. Il n'avait pas envie d'avoir des regrets, c'est pour cette raison qu'il était parti chez la demoiselle.
Il savait qu'elle lui en voulait. Et à vrai dire, il n'était même pas étonné de rester sur le palier. Il avait eu des mots plutôt durs, et elle avait tous les droits de lui en vouloir. Mais le journaliste avait envie de lui montrer qu'il n'allait pas s'en aller. Bon, les choses ne se passaient pas comme il le souhaitait mais finalement, c'était ça la vie, une suite d'imprévus. Il n'avait aucune idée du père qu'il allait donné à cet enfant. Il ne savait pas s'il sera capable de le rassurer, de lui apprendre les bonnes choses. Mais s'il n'essayait pas, il ne pourra jamais le savoir. Il venait de dévoiler une partie de lui même, parlant de son passé. Un passé qu'il abordait rarement. Rares étaient les fois où il avait parlé de son père, même à Wyatt ou à Dirk et encore moins à Jaymee. Il y avait des choses dont il n'aimait pas parler. Et ce sujet en faisait parti. Alors qu'il parlait près de cette porte fermée, il entendit des pas. Il se redressa alors, se relevant. Il entendit ensuite un bruit métallique et la minute d'après, la porte de l'appartement s'ouvrait. Aux mots de la jeune femme, il s'avança. Il ferma la porte derrière lui. Ce n'était pas la première fois qu'il venait chez la miss. Il avait déjà passé des soirées dans cet appartement. Mais à ce moment là, l'ambiance totalement différente.
Il se rendait compte que la photographe avait été tirée de son sommeil, et par lui. Il passa une main dans ses cheveux. En même temps, même s'il en était gêné, ils devaient tous les deux avoir une discussion. Celle-ci ne pouvait pas attendre. Surtout à cause de la façon dont Jordan avait parlé de ce bébé, comme d'un « problème ». Ils devaient mettre les choses au clair et le plus tôt possible. Jeremiah la regardait faire les cents pas sur le parquet de son salon. Il resta debout face à elle. Il la voyait nerveuse et il comprenait. Pourtant il venait de lui dire qu'il allait rester présent pour elle. Elle n'avait plus à s'en faire. Enfin, du moins c'est ce qu'il pensait. Il ne comptait pas la laisser seule avec cet enfant, surtout que c'était le sien. Il l'observa de longues minutes. Elle finit par se tourner vers lui et il remarqua son air fatigué. Elle devait avoir passé des jours difficiles et il ne l'avait pas aidé à mieux dormir. Aux mots de la jeune femme, il fut un peu rassuré. Enfin c'était un fait relatif. Rassuré qu'elle ne pense pas à avorter. Il n'était pas prêt pour avoir un gosse mais il n'aurait pas non plus réussi à oublier s'il avait décidé de ne pas le garder. Jordan était d'accord avec lui. Il sentait alors la pression un peu plus forte sur ses épaules. Mais à la demande de la photographe, il finit par esquisser un sourire réconfortant.
« Bien sûr je vais rester...autant de temps que tu le souhaites. »
Jordan s'approcha de lui et glissa sa main dans la sienne. Il la serra doucement. Bien que ce n'était pas une situation idéale, il savait que s'ils s'aidaient tous les deux, cela allait bien se passer. En tout cas, Jer' l'espérait. Il était encore capable de prendre soin d'elle. Et là, il voyait bien que la jeune femme était encore perdue. Il garda sa main dans la sienne avant de la tirer à lui pour la prendre dans ses bras. Il la garda contre lui quelques minutes, la réconfortant. Il garda une main sur le bas de son dos alors que la seconde venait se poser sur la chevelure couleur de blé de la jeune femme. Il resta ainsi un long moment avant de lui relever le visage. Il l'observa.
« Tu devrais aller dormir. Tu dois te reposer...Je vais rester ici, ne t'en fais pas. »
La photographe avait besoin d'une vraie nuit de sommeil. Elle devait dormir et commençait à prendre soin d'elle. Il allait passer la nuit ici. Il laissera aussi un message au journal pour dire qu'il prenait une semaine de congé afin de rester avec Jordan. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Sam 28 Mai 2011 - 11:08 | |
| Je savais que Jeremiah allait faire la meilleure chose pour moi et pour lui, pour nous en fait, c’est à se demander pourquoi j’avais pris autant de temps pour lui avouer. Je ne savais simplement pas comment il allait réagir et je tentais d’appréhender, depuis une semaine, toutes les réactions possibles de sa part. Je n’étais pourtant pas prête à lui dire, mais je n’allais surement pas attendre encore un mois avant de lui avoué, de quoi faire une crise de panique. Je ne pensais pas que la situation allait se régler aussi facilement, en fait, je pensais que ça allait plutôt tout faire exploser. J’avais peur de tout perdre, mon ami, celui que j’aimais bien malgré moi, et mon enfant. Je n’aurais jamais été capable de m’occuper de cet enfant seul, sans personne pour m’aider et je n’avais pas envie de sacrifier toute ma vie pour un enfant. Bien sûr que j’allais le faire, mais toute seule, ce serait la fin de ma vie sociale ou simplement la fin de ma vie. J’étais prête à sacrifier beaucoup de choses pour mon futur enfant, mais je ne voulais pas non plus tout perdre.
Je faisais les cent pas, encore, j’étais nerveuse et mes pensées étaient en parfaite ébullition. Je savais que Jeremiah allait me calmer, il avait toujours eu le don de le faire. Sa voix, sa façon de me parler, sa douceur, il savait comment s’y prendre avec moi. Il était le seul à me comprendre parfaitement, à savoir lire en moi. Ce que je ressentais envers lui n’avait rien à voir avec les autres relations que j’avais eues avant, c’était totalement différent. Mon cœur battait à mille à l’heure dans ma poitrine alors que je m’arrêtais pour le regarder. Je commençais lentement à me calmer depuis que je l’avais laissé entrer. Ça ne servait à rien que je panique autant, la situation allait se régler et il venait de me dire qu’il allait être là pour moi. Tout ne pouvait pas être parfait.
«Je suis contente que.. Enfin.. Que tu veuilles le garder.»
Je m’étais approchée de lui pour prendre sa main dans la mienne, j’avais juste besoin d’être rassuré, me faire dire que tout allait bien allez parce que ça faisait une semaine que je paniquais à cette idée d’avoir un bébé. Le calme prenait lentement place en moi, je sentais mon corps se détendre et la fatigue accumulée tomber sur moi comme un poids énorme. Je me laissais tirer vers lui glissant mes bras autour de son cou, laissant ma tête s’appuyer sur son épaule. Je fermais les yeux. J’avais tellement d’émotions en moi à ce moment même que je ne savais même pas comment me sentir. J’avais envie de glisser mes doigts le long de sa nuque et dans cette position je pouvais parfaitement sentir son odeur. Je me sentais bien, en quelques secondes il avait réussit à effacer tous les problèmes qui me tourmentaient depuis des jours. Surement qu’à cette distance il pouvait sentir mon parfum vanillé, une odeur douce sans être trop entêtante. Ce contact m’apaisait, je n’avais pas envie de bouger. Je sentais finalement sa main venir relever mon visage et une fois mon visage devant le sien, je laissais mon regard se plonger dans le sien. Je me sentais mieux, il n’y avait rien à redire là-dessus. Jeremiah. Il m’attirait. Mais qu’est-ce que je pouvais bien faire? Rien.
«Est-ce que tu veux des couvertures? Je ne vais pas te laisser dormir comme ça sur le divan et puis de toute façon attend, je reviens, ça ne sera pas long.»
Un murmure de ma part, nous étions relativement près pour ne pas que je parle trop fort. Il me charmait et c’est surement pour cela que je venais rompre ce contact que nous avions. Je ne pouvais pas rester dans ses bras aussi longtemps, je ne voulais pas tomber sous son charme qui me tenait déjà bien trop et je ne voulais pas qu’il s’en rende compte. Je me reculais de quelques pas et je me dirigeais vers ma chambre, je le quittais pendant un moment et je revenais avec une couverture et un oreiller que je posais contre le canapé. Je glissais une main distraire dans mes cheveux encore un peu en désordre, et je tentais de reprendre un peu le contrôle de mes moyens et de refouler cette attirance que j’éprouvais pour Jeremiah.
«Tu es certain de vouloir dormir sur le canapé? Sinon j’ai un divan-lit dans mon bureau. Enfin, c’est comme tu veux. Je ne veux pas non plus que tu dormes mal. Puis c’est vrai que nous ferions mieux de dormir, surtout si tu vas travailler demain. Je n’ai pas envie que tu sois mort de fatigue par ma faute.»
Je repassais tout juste à côté de lui, j’avais une nouvelle fois envie de le prendre dans mes bras, mais je me retenais. Je me contentais de poser mon regard dans le sien, un sourire de ma part et un doux murmure que je lui adressais en confidence.
«Merci.» Je marquais une pause et j’ajoutais : «Si tu as quelques choses, viens me voir, ma porte est ouverte.»
Je n’avais pas envie de le quitter, j’aurais eu envie de dormir dans ses bras. Parce que j’aimais sa présence, parce que je me sentais bien avec lui et surement aussi parce que je l’aimais, mais je n’allais rien dire sur cela. Je me contentais de lui souhaiter bonne nuit et je le quittais pour me rendre à ma chambre. Je glissais dans mes couvertures, mon regard accroché sur le plafond. J’avais sommeil, mais je n’arrivais pas réellement à m’endormir, j’étais bien trop pensive pour me laisser emporter dans les bras de Morphée. Je me demandais à quoi il était en train de penser lui. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Lun 30 Mai 2011 - 4:55 | |
| Il essayait en tout cas de faire le bon choix. Il savait que Jordan avait besoin de lui et qu'il était hors de question pour ce dernier, de l'abandonner et de lui demander de se débrouiller seule. Sa mère lui a toujours enseigné de ne jamais abandonner, malgré les difficultés. Elle n'avait pas tort et jusqu'à présent, il avait tenu cette règle de conduite. Surtout dans cette situation, il ne pouvait pas réagir autrement. Et puis ce n'était comme si Jordan était la seule responsable. Lui aussi, il avait sa part de responsabilités. Il n'avait pas envie de la laisser seule. Il était toujours immobile au milieu du salon. Il attendait qu'elle prenne la parole. Il ne savait plus à quoi s'attendre en fait, après ce qu'il avait dit devant le café. Elle avait le droit d'être en colère contre lui même s'il n'a jamais voulu être blessant. Il s'était laissé gagné par la panique. Pourtant il avait déjà été confronté à des situations dangereuses, comme ce carambolage récemment. Mais là, c'était différent. Il allait devoir veiller sur une personne, et chaque faux pas pourrait lui couter. Et c'est un peu cela qui lui faisait peur. C'était autre chose de courir entre deux murs de flammes, éviter des taules qui volaient un peu partout, s'en était une autre de guider un enfant, de lui apprendre les bons principes, à faire les meilleurs choix. Malgré tout, il se sentait un peu moins nerveux qu'il y a quelques heures. Il avait eu le temps de réfléchir et cela lui avait fait du bien.
Il savait qu'il ne sera pas le meilleur père du monde parce qu'il n'avait pas eu vraiment de modèle. Mais il était décidé à faire ce qu'il fallait pour que cet enfant ne manque de rien. Il avait envie d'être là, de soutenir la jeune femme. De lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à avoir peur, parce qu'il ne la laissera plus jamais tomber. Jordan a toujours compter pour lui même s'il refusait toujours de l'admettre. Elle était la seule fille avec laquelle il se sentait bien. Il avait eu tellement d'histoires compliquées, que la douceur, la simplicité et le naturel de la jeune femme lui faisait le plus grand bien. Et c'est pour cette raison qu'il s'était rapproché d'elle ces derniers temps. Même quand il était malade, il appréciait passer du temps avec elle, l'entendre, la voir tout simplement sourire. Elle avait plus d'effet sur lui, que les dizaines de cachets qu'il devait prendre chaque jour. Il n'avait pas envie de perdre tout cela. Il n'avait pas envie de la perdre tout simplement. Aux paroles de la photographe, il reporta son regard noisette sur le sien. Il n'avait pas de mal à imaginer qu'elle était effrayée à l'idée d'avoir et d'élever seul cet enfant. Élever un enfant à deux n'était pas facile, mais seul c'était encore pire. Mais à présent, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Il allait s'arranger avec le journal, et faire quelques papiers, histoire qu'elle ne se retrouve pas sans rien s'il lui arrivait quelque chose. Il bossait depuis qu'il avait l'age de quatorze ans et il avait mit pas mal d'argent de côté. Il pouvait aisément piocher dedans s'il en avait besoin. Et puis il bossait tout comme la jeune femme. Il avait un salaire convenable même s'il aurait pu gagner davantage s'il avait rejoint un journal beaucoup plus influent que le Wellington Post. Mais ce n'était pas l'argent qui lui plaisait, mais juste faire son boulot, et il pouvait le faire ici, dans sa ville natale, que pouvait-il demander de plus?
Jeremiah avait gardé Jordan dans ses bras. Elle et lui avaient besoin d'un peu de réconfort. Il la serra doucement contre lui, sentant son parfum vanillé arriver à ses narines. Il appréciait cette odeur et la chaleur de sa peau contre la sienne. Il posa une main dans ses cheveux, les caressant doucement. Bien sûr qu'il voulait le garder. Il ne pouvait pas concevoir le fait qu'elle avorte de son enfant, de leur enfant. Surtout qu'il avait les moyens de l'assumer. Ce n'était pas comme s'il était encore au lycée ou à l'université...Quoique même là, il aurait voulu l'assumer. Blottie dans ses bras, il sentait la jeune femme se décontracter. Il était tard et elle devait être épuisée. Il ne voulait pas qu'elle se fatigue davantage. Il lui conseilla alors d'aller se reposer, de dormir un peu. Il avait posé son regard dans le sien avant qu'elle ne se détache de lui. Il l'observa un instant avant qu'elle ne reprenne la parole.
« Oui le canapé sera parfait. »
Il esquissa un sourire pour la rassurer. Jeremiah était capable de dormir n'importe où, surtout quand la fatigue était plus forte que sa raison. Il la regarda ensuite partir dans sa chambre probablement, à la recherche de couverture. Il soupira légèrement. Il se disait qu'il irait chercher quelques affaires dans la Mustang, un peu plus tard. Jordan revint ensuite posant, un oreiller et une couverture sur le canapé.
« Certain. Ça ira, t'en fais pas pour moi. J'arrive à dormir n'importe où et n'importe comment. Et non je ne travaille pas. Enfin j'ai laissé un message pour le journal. Je resterai avec toi, enfin si tu supportes encore ma présence demain... »
Il plaisantait une nouvelle fois. Il espérait bien qu'elle allait encore supporter sa présence. Vu la situation, ils allaient se voir quasiment tous les jours pour les prochaines années à venir. Ils espéraient en tout cas que tout allait bien se passer. Il n'avait pas envie de compliquer davantage la situation. Aux dernières paroles de Jordan, il reposa son regard sur elle.
« D'accord. Bonne nuit... »
Il la regarda se diriger vers sa chambre. Il resta debout quelques minutes. Il se passa ensuite une main dans ses cheveux. Il finit par se poser sur le canapé. Il savait qu'il avait lui aussi besoin de dormir, mais se trouvait incapable de fermer l'œil. Cela avait été une journée trop riche en émotion. Le journaliste reposa son dos sur le tissu du divan. Il ferma les yeux, essayant de se détendre un peu. Il avait encore un mal de tête mais il avait oublié ses cachets dans la voiture. Il finit par s'assoupir. Il ne se réveilla que trois quatre heures plus tard. Il eu du mal à émerger. Il se passa une main dans les cheveux, tout en se redressant. La lumière du soleil à travers les fenêtres de l'appart venait de le réveiller. Il jeta un œil à sa montre. Presque sept heures. Il se leva, et s'étira. Il sortit ensuite de l'appart pour récupérer quelques affaires dans la Mustang. Il revint dans l'appart et il prit une douche. Il se changea, puis il se dirigea dans la cuisine. Il avait envie de préparer un bon petit déjeuné pour la demoiselle. Il prépara ce qu'il fallait et entreprit de faire des pancakes. Heureusement la miss avait ce qu'il fallait dans ses tiroirs. Il était entrain de faire une deuxième fournées de pancakes quand il vit la jeune photographe qui s'était réveillée.
« Bonjour. Bien dormi? » |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Mar 31 Mai 2011 - 14:32 | |
| Ce n’était pas réellement la situation idéale en ce moment, mais en avait-il vraiment dans ce genre de moment? Je me le demandais. La situation avait tourné tout autrement, j’avais quand même une nervosité qui me rongeait, mais beaucoup moins importante que celle que j’avais endurée pendant des semaines. La nervosité que j'avais avant de lui annoncer la nouvelle, je n'avais plus besoin de le faire. Je me sentais rassurée depuis ce soir. Jeremiah était bien le seul à être capable de me rassurer de la sorte. Il était le seul à savoir apaiser mes songes en me serrant simplement contre lui. J’aimais sentir son corps contre le mien, son odeur douce et agréable. Malheureusement, ce genre de rapprochement n’arrivait que très peu. Je ne savais pas si je lui plaisais, mais je savais que s’il me détestait, il ne serait surement pas là pour moi. Nous n’en serions surement pas là en ce moment.
Je finissais par le quitter pour me rendre à ma chambre, je m’étais assuré qu’il avait tout ce don il avait besoin et je me couchais une fois de plus dans mon lit. Mon regard fixait le plafond alors que je me demandais bien ce qu’il était en train de penser, j’étais curieuse et j’avais toujours été comme ça. Je n’avais pas envie de dormir, mais la fatigue accumulée depuis une semaine finit par avoir raison de moi. Je tombais dans un sommeil profitable, un sommeil totalement récupérateur comparativement à la semaine que je venais de passer. Je dormais, le temps qu’il le fallait, mais je finis par me réveiller quand le bruit de la douche se faisait entendre. J’aimais entendre de l’activité dans mon appartement alors que j’étais encore au lit. Je me tournais et retournais dans mes draps, parce que je n’avais pas envie de me lever. J’aimais faire la paresse le matin, quoi de plus agréable que de traînasser dans ses couvertures encore chaudes de la nuit? Un tas d’autres choses, mais c’est un petit péché que j’aimais particulièrement.
Un petit moment de paresse avant que je ne me lève pour me diriger à mon tour vers la salle de bain. Une douche froide. C’est ce don j’avais besoin. Je laissais couler l’eau contre mon visage, l’eau froide qui me réveillait et activait lentement mon métabolisme. J’enfilais ensuite un simple jeans et une chemise à carreau tombant parfaitement sur mes courbes, de couleur rouge et noir. Je lassais mes cheveux séchés à l’air libre, ils allaient surement onduler, je mettais rapidement de la mousse pour ne pas que ce soit trop n'importe quoi. Quand je sortais de la salle de bain, je pouvais sentir une douce odeur de sucre flotter dans l’air. Cela eu tôt fait de m’arracher un sourire alors que je me laissais guider vers la cuisine. J’avais quand même pris le temps de me préparer, mais je n’étais pas le genre de femme qui passait des heures à me maquiller, je n’en avais pas besoin. J’avais la chance d’avoir une belle peau et une beauté naturelle. J’avais seulement besoin d’une légère touche de mascara et le tour était joué. Un sourire était posé sur mes lèvres alors que je me dirigeais vers la cuisine, me posant de l’autre bord du comptoir. Je m’appuyais un peu sur celui-ci pour me pencher un peu de son côté, mon regard était posé sur Jeremiah.
«Bon matin. J’ai bien dormi oui. Et toi? J’espère que tu n’as pas trop mal au dos. Je m’en voudrais.»
Je glissais une main dans mes cheveux encore mouillés qui collaient encore légèrement contre mon visage. Mon appartement était quand même grand et il serait même possible de faire une chambre dans le bureau. Je me demandais justement où j’allais faire une chambre de bébé et je me disais même que je devrais peut-être changer d’endroit, un endroit encore plus grand ne serait pas de refus. Cet enfant aura éventuellement besoin d’une pièce pour vivre. Enfin, c’était encore dans longtemps, mais cela serait surement mieux d’y penser le plus tôt possible. Je me sentais beaucoup mieux qu’hier. Aujourd’hui, il pouvait retrouver la Jordan qu’il avait toujours côtoyé. J’avais encore quelques préoccupations, mais je tentais d’en faire abstraction pour le moment. Je pensais que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Je continuais de le regarder tout en abordant une voix un peu plus moqueuse.
«Comment veux-tu que je t’en veuille encore ensuite?»
Je n’avais jamais été rancunière et j’avais compris le pourquoi de sa réaction alors je ne pouvais pas lui en vouloir éternellement. De plus, il était venu me voir pour régler la situation et il m’avait dit qu’il voulait garder cet enfant. Qu’il allait être là pour moi et lui. Je ne pouvais pas lui en vouloir, pas après tout cela. Il faisait ce que toute femme aurait voulu que son amant fasse si une situation de la sorte était survenue. Je me glissais derrière lui pour prendre les choses dont j’avais besoin pour mettre la table. Je mettais les couverts sur la table, les verres, les ustensiles et tout ce dont nous avions besoin pour manger.
«Tu es certain que tu veux rester ici et que tu ne veux pas travailler. Tu sais, je vais m’en sortir. Il n’est pas encore là. Ce n’est que pour dans huit mois. Tu peux quand même vaquer à tes occupations habituelles.» |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 3 Juin 2011 - 6:07 | |
| Rien n'était parfait. Et c'est peut-être pour cette raison qu'on appréciait davantage la vie, et ce qu'elle nous offrait. Le journaliste n'était pas le genre de garçon à se poser des tas de questions. Il se contentait d'apprécier chaque moment, encore plus ces derniers temps. Il avait décidé d'être là, présent pour Jordan et cet enfant. Ce n'était pas prévu, loin de là. Pourtant, il n'allait pas s'enfuir. Il allait assumer. Il n'avait pas envie de laisser la jeune femme seule. Et puis, c'était comme un signe pour lui montrer qu'il était encore en vie. Oui il vivait encore et il devait accepter la vie comme elle était, la savourer jusqu'à la dernière seconde. Il ne voulait pas avoir de regret, aucun. C'est pour cette raison qu'il était venu voir Jordan, pour qu'il puisse s'expliquer. Et maintenant, il se retrouvait dans la cuisine, entrain de préparer un petit-déjeuné. Lui qui avait commencé à oublier de se nourrir régulièrement le matin.
Il avait préparé ce qu'il fallait afin de faire un bon petit déjeuné. Il avait envie de partager un repas avec la jeune photographe. Et surtout, il voulait la voir se nourrir. Elle avait dû sauter pas mal de repas depuis l'annonce. Annonce qui l'avait secoué elle aussi, d'après ce qu'elle lui avait dit la veille. Elle n'avait rien mangé depuis qu'ils s'étaient vus. Elle ne pouvait pas continuer ainsi et devait à nouveau se nourrir correctement. Elle avait besoin de reprendre des forces et il comptait bien veiller sur elle. Pas seulement parce qu'elle était enceinte, mais aussi parce qu'il avait toujours fait attention à ce qu'elle ne manque de rien. Cela n'allait pas changer à présent, au contraire. Jeremiah n'était pas vraiment doué en cuisine. Enfin il savait cuisiner un minimum mais ce qu'il adorait et ne ratait jamais, c'était les pancakes, comme ceux que sa mère lui faisait quand il était gosse. Il en avait toujours raffolé. Il espérait que la photographe les apprécié aussi. Il fit quelques crêpes qu'il déposa sur un plat. Il avait jeté un œil dans les placards de la demoiselle et il avait trouvé tout ce dont il fallait pour faire un bon petit-déjeuné.
Il venait de prendre un morceau, le fourrant dans la bouche quand il entendit du bruit. Il vit la silhouette de la jeune femme qui entrait dans la cuisine. Il lui adressa un sourire alors qu'elle prenait place à l'autre bout du comptoir. Elle s'était déjà douchée et elle avait enfilé des vêtements différents de la veille, laissant ses cheveux tomber sur ses épaules. Il la regarda un instant, la trouvant encore plus belle qu'hier. Il la laissa s'installer puis il répondit, surveillant la cuisson des crêpes qui étaient dans la poêle.
« Bien merci. Non ça va, j'ai dormi ce qu'il fallait. »
Il finissait de préparer les mets pour leur petit-déjeuné. Il se tourna ensuite et posa le plat sur la table. Il posa le sirop d'érable. Il se disait que la jeune femme devait apprécier ça vu qu'il en avait trouvé une bouteille à moitié pleine dans l'un des placards. Il la laissa préparer la table alors qu'il venait d'éteindre la cuisinière. Il s'était arrêté un instant, en se rendant compte qu'ils avaient déjà des automatismes. On aurait presque cru faire affaire à un jeune couple marié. Il se passa une main dans ses cheveux. Aux nouvelles paroles de la jeune femme, il leva ses yeux marrons sur elle. Il sourit avant de prendre place à table pour lui tenir compagnie.
« Je me disais que tu avais besoin de manger. Mais si tu veux autre chose, dis-le moi. »
Il ne connaissait pas ses goûts en matière de petit-dej. D'ailleurs il y avait encore des tas de choses qu'il ne connaissait pas sur la jeune femme. Il allait apprendre à la connaître mieux à partir d'aujourd'hui. Il but une gorgée de jus d'orange, lui souhaitant un bon appétit avant de répondre à sa question:
« Non j'ai pris ma journée. Et je sais tout ça. Mais j'ai envie d'être présent aujourd'hui, maintenant...peut-être que je le serais moins les prochaines semaines à cause du boulot. Alors autant en profiter non? »
Il avait vraiment envie d'être là. C'était un besoin qu'il ressentait. Profiter de ces moments. Il sentait à nouveau une migraine lui fendre doucement le crane. Il ferma un instant les yeux. Peut-être qu'il ne sera plus là dans six mois...s'il pouvait être présent, il voulait l'être. Il reporta ensuite son attention sur la jeune femme et demanda à son tour:
« Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? Parce que je compte toujours te montrer ce petit coin. Enfin si tu es toujours partante. »
A vrai dire, pour l'instant, il ne voulait pas trop parler de cet enfant qui allait naitre. Il ressentait des choses contradictoires le concernant. Il avait envie avant tout, de faire en sorte que cela se passe bien entre Jordan et lui, et voir ensuite pour le bébé. Ils allaient avoir encore quelques mois devant eux pour se préparer à sa venue. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Lun 6 Juin 2011 - 4:53 | |
| Je ne croyais pas vraiment au hasard. J’avais toujours pensé que nous étions maîtres, en partie, de notre vie et que si quelques choses arrivaient c’est que ça se devait d’arriver. Simplement. Je croyais aussi au Karma. Je me disais que si j’étais enceinte c’était pour une raison que j’ignorais pour le moment, mais que cela se devait de se passer de la sorte et avec Jeremiah. La raison m’était encore vague, mais il y avait tellement peu de chance que je tombe enceinte, mais je l’étais quand même. Un signe? Peut-être. Cet enfant allait surement apporter quelque chose de magique dans nos vies et je me demandais bien ce que cela pouvait être. Ce qui était certain est que j’allais l’aimer, même si j’étais terrifiée à cette idée, je me disais que tout allait bien se passer. Jeremiah était une bonne personne et je n’aurais pu rêver mieux comme père pour mon enfant, et puis je l’aimais, mais ça.. Je ne sais pas si ça allait entrer en ligne de compte. Je savais qu’il allait tout faire pour moi, enfin pour l’enfant, pour nous et il me l’avait dit lui-même alors je lui faisais confiance sur ce point.
Je n’avais pu empêcher un certain amusement quand j’entrais dans la cuisine et que je le découvrais en train de faire à manger. Je le trouvais beau et attirant, c’était indéniable et ça n’allait pas changer du jour au lendemain. Il faisait naître en moi cette attirance que je ne pouvais nier ni contrôler, cet amour que j’éprouvais pour lui était bel et bien réel. Je ne pouvais pas l’oublier et encore moins depuis ce qui était arrivé. Nous allions nous voir de plus en plus et je ne sais pas comment j’allais réagir à tout ça. Je mettais donc la table pendant qu’il terminait de faire à manger. Cela aurait pu paraître comme une petite routine, mais ce ne l’étais pas, je faisais simplement cela pour gagner du temps et parce que je savais où était les choses dans ma maison. Je prenais place à une des chaises avant de me servir quelque chose à boire, un sourire se plaquant sur mon minois je levais les yeux vers lui.
«Mais non ça me va parfaitement.»
Il avait surement pu remarquer que tous mes produits étaient biologiques, j’étais une bonne cuisinière et j’aimais faire à manger, c’était une sorte d’art pour moi. D'ailleurs, je lui avais fait quelquefois à manger, mais sans plus, il me connaissait, il savait que j’aimais la cuisine que je mangeais des produits biologiques et que j’étais une adepte de l’écologie. Après autant de temps de fréquentations, on commence à se connaître, mais reste qu’il y a toujours des petits secrets qu’on ne sait pas. Il ne connaissait pas tout sur moi, c’est certain, mais il devait en savoir une bonne partie. Reste qu’on ne sait jamais tout sur une personne et surtout que les gens changent avec le temps. Je me mettais donc à manger, j’avais encore mal au cœur, mais je devais manger, pour mon bien et pour celui de l’enfant. Je n’allais pas me mettre à faire la grève de la faim. Je mangeais lentement, j’avais faim, mais j’avais mal au coeur. J’avais hâte que cette période termine parce que j’aimais manger et là, je n’avais pas d’appétit. Un autre sourire venait prendre place sur mon minois.
«Tu as raison. Il vaut mieux profiter du moment présent.»
Un haussement d’épaules alors que je terminais mon repas, je m’étais forcée pour manger un peu plus, mais maintenant, je n’avais plus du tout faim alors autant arrêter. Une fois mon assiette terminée je me levais pour serrer les choses, mette la vaisselle dans le lave-vaisselle. Je n’aimais pas que mon appartement traîne et il pouvait bien le remarquer, tout était en ordre et impeccable. Tout fut serré dans le temps de le dire alors que je reportais mon attention sur lui.
«Oui je veux bien voir cet endroit dont tu m’as parlé hier. Laisse-moi prendre mon appareil, j’ai toujours l’habitude de la trainer et on ne sait pas sur quoi ont peut tomber. De plus, le temps semble être clément, le soleil brille alors il doit faire beau.»
Je me dirigeais une fois de plus vers ma chambre pour allez prendre mon appareil photo que je mettais autour de mon épaule, dans sa pochette. Ce n’était pas un petit appareil, je l’avais payé une petite fortune et je tenais à lui comme je tenais à la prunelle de mes yeux. Je revenais donc une fois de plus vers lui, posant mon regard dans le sien.
«Je suis prête. Je te suis, c’est toi qui sais où tu veux m’emmener.»
Notre discussion d’hier, ma nuit et le moment actuel me faisaient le plus grand bien. Je décidais de ne plus penser à cet enfant de profiter du moment que j’allais passer avec lui. J’en avais envie et je ne me lassais pas de me retrouver avec Jeremiah, tout était tellement impulsif et simple. Je ne me posais que très peu de questions quand j’étais avec lui, quand on oubliait que j’éprouvais des sentiments pour lui. Je le tirais donc doucement par le bras pour que nous sortions de mon appartement, une fois la porte franchit et dehors je lui lâchais doucement le bras. Il faisait vraiment beau et c’était agréable de se retrouver dehors avec le soleil qui vous percutait le visage.
«On y va en voiture ou à pied?»
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Mer 8 Juin 2011 - 2:01 | |
| C'est cette façon de penser que le jeune homme appréciait. Lui aussi, était du genre à penser que nous étions maitre de notre destiné. Il ne se posait jamais de question. Il avançait quoiqu'il pouvait arriver. Il acceptait la vie, comme elle venait, avec ces bons et ces moins bons côtés. Comme ce bébé qui était là. Il n'en avait pas voulu. Mais il se disait que si Jordan était enceinte, c'était pour une bonne raison. Une raison qu'il croyait connaître. Il prenait cela comme un signe. Oui ils étaient sur la même longueur d'ondes. C'est ce qu'il appréciait chez la jeune femme. Elle pensait souvent comme lui et ils avaient de nombreux points communs. Converser avec elle était des plus agréables, bien plus qu'avec ces filles qui mettent plus d'importance dans le paraître que dans l'être. Jeremiah était décidé à faire tout ce qui était possible pour que Jordan ne manque de rien. Il ne savait pas s'il allait toujours être à la hauteur, mais il voulait essayer. Il ne s'était pas décourager et il n'allait pas le faire pour son enfant et la mère de ce dernier. Au contraire, il serait capable de faire davantage d'efforts comme ce matin là.
Il s'était posé un peu et avait décidé de préparer un bon petit-déjeuné. D'ordinaire, il se servait juste d'un café quand il avait le temps de le faire chez lui. Sinon il le prenait dans le café du coin. Il le buvait en marchant jusqu'au journal ou alors qu'il était au volant de sa Mustang. Il lui arrivait rarement de prendre un petit-déjeuné complet. Or son médecin lui avait dire d'éviter de sauter les repas. C'était facile à dire, mais les nausées dû à son traitement lui couper souvent l'appétit. Alors quand il se sentait d'attaque pour manger quelque chose, il en profitait. Ce matin, il avait préparé des pancakes. Il les adorait. Et il espérait que la jeune femme aussi. Ils s'installèrent tous les deux à table. Il surveillait à présent qu'elle mangeait bien. Elle devait faire attention à elle. Il fut rassuré quand il la vit plonger sa fourchette dans l'un des pancakes et en manger un morceau. Il fit de même et commença à manger. Il mit un peu de sirop d'érable sur ses crêpes. C'est fou comme il avait de l'appétit ce matin. Cela ne lui ressemblait plus trop. Peut-être que c'était la présence de la jeune femme qui lui faisait du bien.
Jeremiah avait décidé de l'emmener voir cet endroit qu'il devait lui faire découvrir avant qu'elle ne lui annonce la nouvelle. C'est ce qu'ils faisaient souvent tous les deux. Il lui montrait des endroits qu'il aimait bien et elle faisait pareil. C'était leur truc. A vrai dire, Jordan était la seule fille a avoir vu certains endroits, qui jusque là, il avait gardé pour lui. Et il ne voulait surtout pas que cela change. Il voulait continuer à lui montrer des endroits qui lui tenaient à cœur. Encore plus maintenant qu'elle attendait son enfant. Aux paroles de cette dernière, il leva ses yeux sur elle. Elle venait de débarrasser la table. Une accro de la propreté et de l'ordre, le journaliste le savait bien. Il laissa la miss se préparer. Il débarrassa son assiette et ses couverts, les mettant dans le lave-vaisselle puis il l'enclencha. Il se dirigea ensuite vers le salon de la demoiselle. Il prit sa veste et l'enfila. Il attendit la jeune femme devant la porte. A son arrivée, il l'ouvrit, la laissant passer. A ces mots, il esquissa un sourire. Jordan le tira doucement par le bras. Elle referma derrière elle et très vite, ils quittèrent l'immeuble. Sur le trottoir, Jeremiah posa son regard sur elle quand elle reprit la parole.
« On prends la Mustang et on fera le reste du chemin à pieds. Je te rassure, c'est pas très loin. »
Il n'avait pas non plus l'intention de la faire marcher pendant des heures. Juste que cet endroit, était un peu reculé. Même avec toute la bonne volonté du monde, le journaliste ne pourrait pas l'y mener avec sa voiture. Il traversa la route et ouvrit la portière passager, laissant la jeune femme prendre place. Il prit place à son tour, derrière le volant et démarra après avoir mit sa ceinture. Il quitta l'avenue et parti en direction du Sud. Il jeta un œil à Jordan et demanda, la voyant tenir son appareil photo dans ses mains.
« Tu as cet appareil depuis longtemps? »
Il reporta son attention sur la route. Il était encore tôt ce matin là, même pas dix heures à sa montre. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent près de l'endroit. Jeremiah sortit de la voiture, suivit par la photographe. Il ouvrit ensuite son coffre et en sortit sa besace qu'il posa sur son épaule. Il y avait tout son matériel photo. Il revint ensuite vers la demoiselle. Il avait garé sa Mustang sur le bas côté. Ils étaient entourés par des champs agricoles. Ils marchèrent un peu puis le journaliste reprit la parole, alors qu'il venait d'entrer dans l'un des champs. Il bougea la clôture pour que Jordan puisse passer.
« C'est un peu difficile pour y accéder, mais je t'assure que cela vaut le coup. »
Il lui fit un sourire. Il marcha encore quelques minutes avec elle avant d'arriver devant une petite montagne. Enfin c'étaient plus de gros rochers échoués. Il aida Jordan a monter. Heureusement ce n'était pas très tôt. Puis il lui montra d'un signe de tête. Devant eux, dans les champs, il y avait plein de petits dessins, fait avec les épis de blé, de couleur jaune et blanc.
« Il y a eu des mini tornades dans la région. Et j'ai vu ce « paysage » par hasard. »
Cela rendait vraiment très bien. Quoique l'agriculteur qui possédait ce champ ne devait pas être du même avis. Mais pour Jeremiah, c'était quelque chose de beau à prendre en photo. D'ailleurs, il sortit son appareil. En plus le soleil qui se levait, donnait une teinte rouge orangé au décor. |
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Ven 10 Juin 2011 - 2:44 | |
| Je voyais cet enfant comme un signe, je pensais qu’il n’y arrivait jamais rien pour rien dans la vie et si j’étais enceinte c’était pour une bonne raison. Après tout, il n’y avait que très peu de chance que je tombe enceinte avec les pilules, mais c’était quand même arrivé, ce qui me poussait encore plus à penser comme je le faisais. Je ne savais pas la raison qui poussait Jeremiah à voir que c’était un signe, mais je me disais que s’en était un, je ne savais juste pas quelle raison d’être avait cette grossesse. Je me disais qu’avec le temps j’allais finir par le savoir, peut-être que cet enfant allait m’apporter quelque chose d’inattendu. Pour l’instant, je voyais cette grossesse comme un moyen de passer plus de temps avec Jeremiah. Ça me montrait à quel point il était une bonne personne et ça ne faisait que me confirmer le pourquoi de ses sentiments que j’éprouvais pour lui.
Contrairement aux jours qui venaient de passé, j’avais faim ce matin. C’était peut-être dû au fait de se faire réveiller avec une délicieuse odeur de sucre ou simplement le fait ce que ce soit lui qui les fasse. Je devais manger, bien pour moi et mon enfant. Je ne comptais pas m’empiffrer d’un tas de sucre mauvais pour la santé. J’avais toujours bien mangé alors ce n’est pas parce que j’étais enceinte que cela allait changer quelque chose. Je ne voulais pas écouter toutes ses rumeurs sur le goût des femmes enceintes, qui se mettaient à manger n’importe quoi. Je ne voulais pas participer à cette rumeur ridicule. Après avoir desservi la table avec l’aide de Jeremiah je me préparais à partir pour voir ce fameux endroit dont il m’avait parlé. Passer un peu de temps avec lui allait surement me faire du bien.
C’est ce qu’elle aimait de Jeremiah. Quand ils passaient du temps ensemble, elle n’avait pas besoin de se casser la tête. Ils avaient tellement de points communs que c’était facile de trouver quelque chose à faire. Nous aimions presque toutes les mêmes choses alors c’était facile de s’entendre. De plus, nous étions impulsifs tous les deux alors nous n’avions pas besoin de prévoir la journée. C’est ce qui rendait nos journées agréables et les moments passés ensemble un peu trop magiques. J’avais toujours trouvé qu’il était parfait pour moi. Je finis par sortir dehors avec lui et l’air frais me faisait un bienfait que je ne pouvais cacher.
«Marcher ne peut que me faire du bien. Je marquis un pause, j’étais encore capable de marcher quelques heures, je l’avais tellement fait souvent. Très bien, je te suis.»
Je me dirigeais vers sa voiture, je pouvais facilement la reconnaître. Ce n’est pas la première fois que je mettais les pieds dedans. Je savais qu’elle lui tenait à cœur. Je n’avais jamais compris l’amour pour les voitures. Je me posais donc du côté passager, mon regard se plaçait par la fenêtre alors que j’observais le paysage défiler devant mes yeux. La voix de Jeremiah me fit tourner le regard pour ensuite reposer mon regard sur mon appareil que je tenais entre les mains. Il n’était pas certes le plus récent, mais il faisait amplement le travail. J’avais pas mal de matériel de photographie chez moi, pour diverse occasion.
«Ça fait un petit moment, pourquoi?»
Je me demandais bien pourquoi il me posait cette question. Je finis par le reposer contre mes cuisses afin de reporter mon attention sur la route qui défilait devant mes yeux. Après un petit moment de voiture, ils finirent par arriver. Je ne savais pas réellement ce qu’il voulait me montrer en venant ici, ce qu’il avait pu voir de si beau. Je sortais de la voiture pour observer autour de moi en me demandant ce qu’il allait me montrer. J’étais curieuse et j’avais toujours hâte de voir les endroits qu’il aimait. C’était une façon de me rapprocher de lui. Je le connaissais plus d’une certaine façon et j’en apprenais sur lui de la sorte.
«J’ai hâte de voir ce fameux paysage !»
Je le suivais donc, prenant soins de ne pas tomber, mais tout allait pour le mieux. Le vent frais venait jouer dans ma chevelure alors que prendre l’air me faisait le plus grand bien. Après un petit moment de marche, nous arrivions enfin à cet endroit qu’il voulait tant me montrer. Un sourire venait se poser sur mon minois alors que j’observais ces dessins qui prenaient place dans les champs devant nous. Cela avait quelque chose de charmant et naturel. J’aimais ce genre de paysage qui prenait forme par hasard. Je tournais mon regard vers Jeremiah qui préparait ses choses pour prendre quelques clichés, je le trouvais beau et cela eut le don de m’arracher un nouveau sourire. Je prenais à mon tour mon appareil pour le préparer à me prendre des photos.
«Non. C’est joli. J’aime quand les choses sont naturelles qu’elles ne soient pas créées par l’homme et c’est tout à fait le genre d’endroit qui me plait. »
Je mettais l’appareil devant mon visage alors que je faisais quelques pas pour m’avancer et prendre quelques clichés. Je faisais, en même temps, l’organisation de mon éclairage pour que la lumière soit beaucoup plus jolie. Contrairement à ceux qui ne connaissaient pas la photo, je les prenais toujours manuelles, pour être maître des moindres petits détails.
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| Sujet: Re: There's a part I can't tell [Pv Jordan & Jeremiah ] Dim 12 Juin 2011 - 3:24 | |
| Jeremiah était bien décidé à assumer cette responsabilité, aussi longtemps qu'il pourra le faire. Une petite voix dans sa conscience, lui disait que c'est ce qu'il devait faire. Bien sûr, il ne se sentait pas vraiment pas, pas plus que Jordan, mais qui l'était vraiment? Étions-nous plus enclin à élever un enfant à trente et un an, qu'à vingt et un an ou vingt-trois ans? Non, Jeremiah n'en était pas certain. Oui avec les années, on acquiert plus d'expériences mais ce n'était pas pour autant qu'on savait mieux s'occuper d'un enfant. Il y a des adolescents qui s'occupaient très bien d'enfant, alors pourquoi pas Jordan et lui? Il était mature, il avait un boulot, de l'argent sur un compte. Pour l'instant, il ne savait pas vraiment comment cela allait s'arranger pour eux, pour le bébé. Il savait qu'il allait devoir faire des aménagements au niveau de son planning de travail. A vrai dire, jusque là, il vivait pour travailler. Son boulot, c'était sa vie. Il ne comptait pas les heures qu'il passait au journal ou en reportage sur le terrain, parce qu'il adorait son job. Mais il savait qu'à présent, il allait devoir consacrer un peu plus de temps à la future maman.
Le journaliste savait qu'il allait devoir jongler avec son emploi du temps, avec ses séances de radiographie aussi. Encore une chose dont il n'avait pas encore parler à Jordan. Et en fait, il n'allait pas envie de lui en parler. Chaque chose en son temps, elle était déjà assez stressée à l'idée d'être mère, il n'allait pas en rajouter une couche avec sa maladie. Maladie qu'il arrivait tant bien que mal à gérer depuis plus de trois mois. C'était peut-être tous les petits à côté qui pouvaient lui causer des ennuis, les migraines, les pertes d'attention, de mémoire, d'équilibre, les vertiges. Mais pour l'instant, il y arrivait. Il n'y avait pas de raison pour que cela puisse changer. Et d'ailleurs, il n'avait pas envie que cela change. Il n'était pas prêt à parler de sa maladie, ni à Jordan, ni à quiconque. Il avait encore besoin de temps, même si c'est peut-être cela qui lui manquait, le temps.
Il se trouvait donc avec Jordan. Il l'avait emmené en balade, tôt ce matin là. Il voulait lui montrer un paysage, naturel, fait par le passage de petites tornades dans la région, il y quelques jours. Jer' avait vu cela, en début de semaine quand il avait fait un tour en hélicoptère au dessus de la ville pour les besoins d'un reportage. Du ciel, cela avait encore plus, une allure « humaine » au champ, comme si des visages, des dessins avaient été tracés sur les épis de blé. C'était un peu comme les Crop circles, bien qu'ils étaient beaucoup moins bien dessinés. Normal, la nature ne mettait pas d'esquisse en place avant de les dessiner. Mais cela n'en restait pas moins beau à observer et surtout à prendre en photo. Il pouvait, tout comme Jordan en prendre de très bons clichés. Il l'avait donc emmené ici, faisant attention à ce qu'elle ne tombe pas ou ne glisse d'une pierre. Il n'avait pas envie qu'elle se fasse mal. Il préférait qu'ils prennent leur temps. De toute façon, ce paysage n'allait pas disparaître aussi vite. Aux mots de la jeune photographe, il esquissa un sourire. Encore une fois, il aimait sa façon de penser, de voir les choses. Encore une fois, ils avaient un point commun. Il l'observa prendre son appareil photo alors qu'il venait de faire pareil. Il avait ensuite mit l'objectif devant ses yeux et avait shooté la scène en contrebas. Ces photographies ne lui seront pas utiles dans un article mais il remplissait des albums de clichés et elles allaient y avoir leur place. Il jeta ensuite un œil autour d'eux. Ils étaient seuls dans ce coin de la ville. Il reporta ensuite son regard marron sur Jordan, l'observant photographie les champs. Il avait encore du mal à la savoir enceinte. Mais, il se disait de plus en plus, que cela ne pouvait qu'être positif. En tout cas, même s'il savait que cela allait être difficile, il en avait finalement envie de cet enfant. La vie continuait. Jeremiah esquissa un sourire quand le regard de Jordan se porta sur lui. Oui, la vie continuait. [Topic Terminé] |
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