PRÉNOMS & NOMS ♣ Callie Anahy Kingsley
DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES ♣ 17 Aout 1987 , Denver (Colorado)
STATUT CIVIL ♣ Célibataire
PROFESSION/ÉTUDES ♣ Journaliste

TRAITS DE CARACTÈRE ♣ Constamment d’humeur changeante, Callie pourrait s’apparenter à un balancier, changeant de côté à sa guise, pouvant être calme une minute, complètement intenable la suivante. Ayant un bon relationel , elle n'en demeure pas moins une personne reservée à son sujet. Sa solitude sécurisante lui permet d'évoluer en toute serenité aussi, elle ne se confiera que rarement voir jamais. D'une apparence douce mais impassible, un sourire dissipé en permanence sur son visage, Callie donne l'impression de demeurer présente sans être là, comme plongée dans d'infinies reflexions. Préférant les vérités acides et crues, aux discours enjôleurs, elle n'accepte les compliments que lorsqu'ils sont mérités et n'aime pas être abordée de manière trop abrupte.Tenant son instabilité de sa mère, Callie n’a jamais été femme à se laisser enchaîner en un seul lieu. Rêvant constamment d’autre chose que ce qu’elle possède, n’y allant que très rarement par quatre chemin, l’ennui chez elle ne se fera jamais ressentir. Sans autres formes de jugement, si quelque chose lui déplait, elle pourra plier bagage, sur un coup de tête. Imprévisible, et encore, c’est peu dire. Quant à son côté volage, nous ne pouvons l’assimiler à de l’infidélité, puisque sa méfiance exacerbée l'empêche de s'attacher réellement. Disons plutôt que sa liberté est la seule chose qu’elle chérit plus que tout au monde. Le reste n’a à ses yeux, aucune espèce d’importance.

Dotée d’une espièglerie enfantine incomparable et d’un humour de petite fille, cet aspect de sa personnalité ne se dévoile cependant qu’en de rares occasions. D’une sensualité dont elle n’est parfois pas consciente, Callie se plaît parfois à user de ses charmes pour manipuler. Jouer, mais disparaître à l’aube de la bataille finale.Jeune femme intelligente, se plaisant parfois à philosopher sur peu de choses, cet aspect de sa personnalité est celui le plus apparent de sa personnalité. Indiscutablement talentueuse dans la plupart des choses qu’elle entreprend, sa persévérance, et sa force morale, lui permirent d’accéder à un rang dont elle n’avait jamais oser rêver auparavant.

Cherchant toujours à s'occuper de quelque manière que ce soit, Callie semble redouter le moment de rentrer chez elle, et de se retrouver confrontée au silence implacable, qui laisserait libre champs aux idées noires qui viendraient aussitôt lui envahir l'esprit. Se comparant elle même à un iceberg , l'infime partie qu'elle laisse emerger de sa personnalité n'est que superficielle. Ce qui ne l’empêche pas d’être aussi très humaine, surtout dans les moments où elle baisse sa garde, où elle ne contrôle plus ses réactions. Pour s’assurer d’être toujours libre de s’envoler plus haut, elle prétends ne jamais vouloir se marier. Un désir de liberté trop intense qui semble cacher une prison plus sournoise encore...

« You were born an original. Don't become a copy »

Callie est née à Denver, il y a bientôt 25 ans de cela. C'est dans cette ville, qu'elle passa la plus grande partie de sa vie. Enfant vive et épanouie, c'est avec une cuillère d'argent dans la bouche, qu'elle a grandit. Fille d'un magistrat renommé et de la dirigeante d'un véritable empire financier spécialisé dans la cosmétique, son existence promettait d'être marquée du sceau du luxe. A condition de se rendre compte que toutes les choses avaient un prix.


Callie passa les premières années de son enfance , seule , avant l'arrivée de sa petite soeur June , qui se présenta d'ailleurs comme un véritable cadeau pour la petite fille. Habituée à passer du temps seule, elle voyait arriver une camarade de jeu , mieux encore, une véritable alliée. Ainsi c'est du haut de ses trois ans , que la jeune Callie s'efforçait de tenir le rôle de la grande soeur. June quant à elle, se démarquait sans mal ... Véritable ange tombée du ciel, elle comprenait, suivait et vouait une admiration à l'égard de son ainée. C'est ainsi que les deux soeurs évoluèrent , dans une connivence perpetuelle et une grande affection réciproque. Et les années qui s'écoulaient ne semblaient qu'accroître ces sentiments.

Complices, les deux jeunes filles s'épaulaient mutuellement et affrontaient ensemble les soucis auxquels les confrontaient le destin. Ce fut le cas notamment durant le divorce de leur parents . June avait esperé que la séparation ne soit que provisoire, tandis que Callie elle , peut-être plus réaliste avait tout deviné que la situation allait de mal en pis. Elle avait eu beau afficher un air assurée et confiant en l'avenir devant sa soeur, au fond d'elle ... elle savait que la dispute de leurs parents étaient entièrement liées à un bouquet d'infidélités. Ce fut l'une des premières fois que la soeur aînée s'inquieta réellement ; elle , avait un tempéremment quelque peu indépendant, mais pas June. Elle savait que sa soeur ne se remetterait pas d'un divorce. Essayant de se concentrer sur leurs études, Callie et June faisaient de leur mieux en dépit de la situation, conscientes qu'un échec scolaire ne serait qu'un pretexte supplémentaire à une nouvelle déchirure.

Les années continuaient à passer, les deux jeunes filles avaient fini par accepter le divorce de leur parents et avait même trouvé un certain équilibre dans le fait de jongler entre les deux foyers de leurs parents respectifs. Avec l'adolescence, les deux Kingsley firent leur lots de nouvelles expériences. Si Callie semblait rattraper le temps perdu et semblait plus spontannée et fetarde, June elle , était plus douce et idéaliste. Elle avait d'ailleurs le don de sortir des reflexions que sa soeur ne comprenait pas toujours , et ne pouvait s'empêcher de critiquer les conquêtes de son aînée. Il faut dire que cette dernière avait toujours eu un penchant pour les "anarchistes" , un en particulier : Rob Hamilton . Bien entendu, cela se retournait contre elle , la plupart du temps laissant June déconcertée par les choix de sa soeur. Mais elle l'aimait , et rien n'y faisait ...

Un soir, bien décidée à prouver à sa petite soeur que Rob n'était pas qu'un "abruti sans cervelle" comme s'evertuait à le repeter June , Callie proposa à cette dernière de les accompagner en soirée. S'amuser pour une fois, elle qui avait l'habitude de rester chez elle. June était retiscente, les soirées de beuveries de sa soeur n'étaient pas son genre mais devant l'insistance de cette dernière, elle obtempera. Coiffées, maquillées et habillées sur leur 31 , les soeurs Kingsley s'apprêtaient à passer une bonne soirée.
Et ce fut le cas. Les deux soeurs s'amusèrent comme jamais , dansant, riant et flirtant . Ainsi, c'est externuées qu'elles montèrent en voiture. Une sorte de trêve semblait même s'être installée entre June et Rob, tandis que ce dernier s'installait au volant de la voiture. Callie semblait aux anges, un sourire partagea son visage en entendant sa petite soeur la remercier de lui avoir proposé de sortir, et lui avoua même que c'était sans doute la meilleure soirée passée de toute sa vie. Callie déposa un baiser sur la joue de sa soeur au moment où la voiture vira violemment sur la gauche avant de finir sa course contre la façade d'un immeuble.

Callie se reveilla à l'hôpital , les membres endoloris. N'ayant que de bribes souvenirs de la soirée passée , elle se précipita aussitôt dans la chambre adjacente à la sienne, pour voir sa soeur. Marchant avec difficulté, mais refusant une quelconque aide , en dépit des protestations des infirmières, Callie entra dans la chambre de June. Cette dernière avait le visage boursouflé et violacé, les yeux fermés , elle semblait dans le coma. Abattue de voir sa soeur cadette luttant entre la vie et la mort , alors qu'elle ne s'en tirait qu'avec un bras, une jambes et des côtes cassées, Callie refusa de quitter sa soeur, et passa ainsi de nombreux jours à son chevet, voulant être la première à son reveil. Mais ce jour là n'arriva jamais ...

Après quelques jours passé dans un coma profond, la jeune June succomba à ses blessures. En apprenant que sa soeur était définitivement partie, Callie s'effondra et le monde autour d'elle sembla en faire de même. Son coeur semblait menacer d'exploser à tout moment, tant la douleur éprouvée était forte. Les deux jours qui suivirent la mort de June furent sans nom pour sa soeur aînée. Dormant le plus possible, elle refusait d'ouvrir les yeux à une réalité qu'elle refusait. Mais celle-ci la rattrapa bientôt avec l'annonce de l'enterrement de June, qui ne faisait que raviver une douleur déjà trop importante. Et pourtant, Callie avait tenu à s'y rendre, faire ses adieux à sa cadette, la voir une dernière fois avant qu'elle ne disparaisse pour de bon. Toute la famille s'était déjà exprimée, avait prononcé quelques mots à la mémoire de June, et Callie était la dernière. Elle avait esperé pouvoir trouver un peu de réconfort dans les paroles de ses parents, mais en vain. Son coeur saignait, tandis qu'elle faisait face au pupitre, qu'elle faisait face à tous ces regards qui la fixaient à l'unisson. Callie ferma les yeux, refoulant ses larmes et rassemblant tout son courage. Elle voulait lui rendre un bel hommage, elle le lui devait bien. June méritait au moins cela, car plus que jamais, Callie avait l'impression ne lui avoir jamais convenablement témoigné tout l'amour qu'elle avait eut pour elle. Dans l'assemblée, Callie reconnut Rob , le visage également boursouflé et la jambe dans le plâtre. Elle le regarda un long moment avec un mélange de gêne et d'indignation, avant de détourner son regard pour le fixer sur l'horizon et commencer son discours.

Une fois terminé, la douleur se fit trop grande et les larmes s’écrasèrent sur ses joues livides. Callie quitta le pupitre, s’approcha du cercueil pour jeter un dernier regard à sa sœur, dont le visage était paisible malgré les quelques contusions qu’il arborait. Une boule se forma dans sa gorge et elle finit par s’arracher à sa contemplation, avant de regagner sa place, auprès des siens, qui avaient bel et bien perdu l’élément le plus resplendissant de leur famille.

Rob semblait réellement abattu. Callie avait beau savoir que l'erreur n'était pas la sienne, qu'il n'avait fait qu'éviter un chauffard ivre - sans doute avait-il était à la même soirée - elle ne pouvait s'empêcher de l'en tenir responsable aussi, ne serait-ce que parce qu'il était au volant. Ainsi le décès de June marqua aussi la fin de celle de la relation entre Rob et Callie.

Callie mit de nombreuses années à se remettre de cet accident et de la mort de sa soeur, dont elle ne pouvait s'empêcher de se sentir directement responsable, puisque c'était elle qui avait convaincu sa soeur de sortir, alors que cette dernière ne voulait pas. La tristesse de ses traits témoignant un peu plus chaque jour du remord qui l'animait, elle se noya dans le travail au point d'en perdre pieds. Intégrant une prestigieuse université , en ressortant avec un diplôme de journaliste-reporter en poche. Après avoir travaillé pendant près de six mois à New York , elle se vit appeller au Kansas , où une pluie de météorite avait provoqué un véritable chaos il y a quelques années . Appellée pour enquêter sur les conséquences de cette catastrophe sur la population près de quatre ans après, elle se rendit sur les lieux.

CROYEZ-VOUS AU MONDE SURNATUREL ? ♣ Callie ne croit a priori pas au monde surnaturel, même si une infime partie d'elle voudrait bien croire en ce que sa raison refuse de voir. Ce serait ainsi une manière pour elle de se rapprocher de sa soeur qui aujourd'hui n'est plus , étant donné que cette dernière était très sensible à ce sujet. Elle était persuadée de l'existence d'une dimension surnaturelle sur Terre, ce qui avait souvent amené Callie à se moquer gentiment d'elle à ce sujet.

COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU LA PLUIE DE MÉTÉORITES ? ♣ Callie était à Denver à ce moment là, ville qui a été moins touchées que certaines. La jeune fille se trouvait à l'hôpital ce jour là, avec sa soeur , dans le coma. En effet, la pluie de météorite est survenue le lendemain de l'accident , rendant plus difficile encore la situation dans les services d'urgences. En effet , si Denver avait été le moins touchée par la catastrophe , les villes adjacentes n'avaient pas connu la même chance, et leur propre services d'urgences étaient saturés. Dès lors le transfert de victimes à Denver ou le déploiement de médecins de la ville , dans les villes alentours était devenu nécessaire.

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