IDENTITY CARD

PRÉNOMS & NOMS Adam Jason Silverstone
DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES Né le 19 Avril 1981 à Seattle (état de Washington).
STATUT CIVIL Veuf
PROFESSION/ÉTUDES Avocat
TRAITS DE CARACTÈRE La première chose que l'on remarque chez moi, c'est ma compassion. J'ai beau être un avocat, entraîné pour être imperturbable, je n'hésite pas à faire parler mes sentiments. Je suis très facilement ému. En réalité, je suis plutôt lunatique, parce que je peux passer du rire aux larmes, et inversement bien sûr. De plus, quand je suis en colère, je ne retiens pas. Depuis ce jour maudit, où j'ai presque tout perdu, je suis très facilement irritable et je peux parfois être mauvaise langue, sans vraiment le vouloir. Cependant, quand je suis de bonne humeur, je suis aimable et attentif. L'éducation que j'ai reçue me permet d'être poli aujourd'hui, et je n'ai pas l'habitude de profiter des gens. Je sais être d'une gentillesse extrême et je suis plutôt généreux, également. Toutefois, je ne suis pas naïf et je reconnais les gens qui veulent profiter de cette générosité.

MY DIARY

« And our time is running out » Réveilles-toi ! Adam, si t'es un homme, réveilles-toi ! Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais bon sang, tu es vivant, alors ouvres les yeux et réveilles-toi ! Tu dois retrouver Gemma ! Elle a besoin de toi ! Dépêches-toi de la retrouver !

***

J'ouvris les yeux. Une fois d'abord. Je les refermai automatiquement, ébloui par la lumière d'un lampadaire, ou plutôt d'un plafonnier. Je ne savais pas où j'étais. Je repris mon courage à deux mains et ouvris de nouveau les yeux. Ils s'habituèrent doucement à la limite et je dus pour cela cligner plusieurs fois des paupières. Il y avait de l'agitation autour de moi et je me sentais tellement lourd que je n'arrivais pas même à tourner la tête pour voir ce qu'il se passait ou seulement pour savoir où j'étais.
Soudainement, on me prit le poignet, ainsi que la jambe droite. Une douleur fulgurante me traversa, me lançant de ma cuisse à mes orteils, et de ma cuisse au bassin. Cette douleur eut le don de me réveiller complètement et tout me revint alors en mémoire, subitement. Absolument tout. Non pas par petits flashs, non. Ce fut toute ma vie qui se déroula devant mes yeux...



« When I was younger I saw my daddy cry and cursed at the wind ! »
-A.J., dépêches-toi ! On va être en retard !
A.J. C'est moi, du moins ce sont mes initiales. Je m'appelle Adam. Mon second prénom, c'est Jason. Et la personne qui parlait, là, c'était mon père. Il adore m'appeler ainsi, et ça énerve beaucoup maman, d'ailleurs.
Encore une fois, j'étais en retard. C'était – et c'est toujours – ma signature. Du plus loin que je me souvienne, j'avais toujours été en regard. Et pourtant, je n'avais que dix ans Pourquoi j'avais dû me lever si tôt, déjà ? Ah oui, maman devait aller chercher ma grande soeur, Anna, à l'aéroport, pour la ramener à la maison, et papa voulait que l'on se lève tôt, nous aussi, pour lui souhaiter la bienvenue. A vrai dire... ça ne m'enchantait pas plus que cela...

Deux heures plus tard, hôpital général de Seattle.

Tout le monde me bousculait et je m'accrochais fermement à la main de papa. Il avait peur et froid aussi. Je ne comprenais pas pourquoi nous étions ici, et pas avec Anna et maman. Mais apparemment, c'était important.

-Vous êtes monsieur Silverstone ? Nous n'avons rien pu faire. Pour toutes les deux. Je suis désolée.

Après que cette femme ait parlé, la main de papa serra la mienne plus fort. Ça me faisait mal, mais je ne me plaignis pas. J'avais compris qu'il se passait quelque chose d'anormal. Mais l'enfant de dix ans que j'étais à l'époque pouvait-il réellement comprendre et supporter le fait qu'il ne verrait plus jamais sa soeur et sa maman, parce que celles-ci étaient décédées, un matin de décembre, dans un accident de voiture ? J'en doutais fortement. Ce que j'avais compris, en tout cas, c'était que rien n'allait plus être pareil, à partir de ce matin là, froid et pluvieux.


« I tried to give you but I'm addicted. » Je regardai un dernière fois la photo, sur ma table de nuit, représentant ma mère et ma soeur. J'avais à présent son âge. J'avais bien grandi, et bien changé aussi. Mon regard se baissa jusqu'au joint qui trônait comme un roi sous ma lampe. Il n'attendait que moi, il demandait à être fumé. Il m'appelait, inexorablement. Je n'avais jamais vraiment résisté à l'appel de la drogue. Même si au départ, c'était de la drogue légale : le tabac. Et encore, légale, j'exagérais, parce qu'en fumant des cigarettes, j'étais déjà en infraction. Alors là … je risquais gros, si on découvrait ça.
D'un geste empli d'une lassitude nouvelle, je pris doucement entre mon index et mon majeur le fin rouleau de papier et je le portai lentement à ma bouche. Le goût amer du carton pénétra dans ma bouche, m'arrachant comme toujours une grimace de dégoût. Je me dirigeai vers le balcon et incendiai doucement l'objet, tirant une grande latte. Pourquoi faisais-je cela seul ? Quel était mon intérêt à me bousiller ainsi la santé ? Je fêtais les un an de mon tabagisme, ce soir là. Et je n'avais que seize ans.

Un jour, au lycée, j'avais rejoint mes amis, derrière le gymnase où toutes les cheerleaders s'entraînaient. C'était le printemps, il faisait beau et chaud, tout était bien. On m'avait prévenu qu'il fallait que je vienne, que ce rassemblement entre mecs allait être quelque chose de super. Et finalement, nous avions tous goûté au cannabis. Certains comme moi pour la première fois. D'autres pour une énième fois. Sur le coup, j'avais tellement aimé oublier tous mes problèmes que je m'étais dit qu'une chose pareille devrait être légale...
Et maintenant, au bout d'un an, je me dis que je devais être idiot pour l'avoir cru. Tous les effets se dissipaient plus rapidement, et je n'étais plus aussi euphorique, quand je fumais un joint et que je m'envolais pour un soi-disant paradis. Je voulais arrêter d'en prendre, réellement. Mais comme beaucoup de mes amis, j'étais devenu accro. Et c'était une des seules choses pour lesquelles je vivais. Et pour lesquelles je mourrais également à petit feu, consumé par la drogue. Si l'adolescence d'une personne américaine se résumait à cela, alors le rêve américain était vraiment bidon. Et il me déplaisait beaucoup... parce que je n'avais pas l'intention de devenir dealer.


« When I see your face, there's not a thing that I would change, because girl you're amazing just the way you are. » Gemma Howard. Une des plus jolies filles de l'université. J'avais vingt ans, la première fois que je la croisai. Elle venait à peine d'arriver, toute nouvelle, toute jeune – elle avait dix-huit ans – et j'étais déjà en troisième année. J'étais en droit, elle était en économie. Les deux facultés étaient plutôt liées entre elles, sans raison particulière. Ce qui m'a permis de me rapprocher d'elle, de Gemma.
Il fallait le dire : elle était magnifique. De belles boucles blond vénitien, tirant sur l'auburn en hiver et sans soleil. Deux grands yeux verts – elle devait avoir des origines irlandaises. Un visage fin, pâle.
Le problème, avec elle, c'est que je n'étais pas la seule à la trouver la plus belle de toutes nos deux universités. Tous les garçons en avaient également après elle, et c'était bien normal.

Seulement, il faut croire que j'avais plutôt de la chance, après tout ce qui avait pu m'arriver durant ma vie. Après dix ans de galère et de tristesse, quelque chose de bien finalement venait vers moi. J'allais peut-être vivre une belle histoire d'amour avec cette Gemma. Ce fut elle qui m'aida à sortir de cette histoire de drogue. Quand elle se tourna vers moi, enfin, au bout de trois mois, je devins radicalement un autre homme. J'avais décidé de m'améliorer, de changer, d'être quelqu'un de parfait ; pour elle. Je ne devais pas la perdre et pour cela, je devais être quelqu'un de bon, de sage. Sans aucun doute, cette relation n'était qu'excellente pour moi.
En sortant de la faculté de droit, je la demandai en mariage. Six mois plus tard, nous étions mariés, pour le meilleur et pour le pire...


« And this is the end, oh this is the end of the world. » Tout se déroulait très bien dans ma vie, depuis que Gemma y était entrée. J'étais devenu un très bon avocat, qui se faisait petit-à-petit son nom et sa réputation. Gemma quant à elle, avait terminé ses années d'économie. Et puis, il y a eu ce fameux jour. Cette date maudite. La pluie de météorites. Au début, personne n'avait vraiment conscience de tout ce que cela représentait, on ne savait même pas ce qui nous tombait réellement dessus. Gemma et moi étions en voiture, et la première météorite qui nous heurta brisa mon pare-brise. Puis, ce fut tout une rafale d'autres météorites qui tombèrent sur nous. Sur toute la ville. C'était la panique générale. Les voitures étaient arrêtées en plein milieu de la route, des gens courraient en tout sens...
Une météorite m'assomma. Brusquement. J'eus de la chance qu'elle n'était pas du tout grosse. A une trop grande vitesse, les plus petits objets peuvent vite devenir mortels. Je me réveillai environ cinq heures plus tard, à l'hôpital, complètement désorienté. Ce jour-là, on m'apprit que j'avais perdu la chose qui m'était la plus chère au monde : Gemma Howard, ma Gemma Silverstone. De ce que j'en appris, elle avait elle aussi reçu une météorite sur le crâne, mais elle était bien plus grande et bien plus rapide encore. J'avais eu une chance inouïe. Mais j'aurais préféré que ce soit Gemma qui survive !

I WANT TO KNOW MORE

QUEL EST VOTRE DON ? QUEL EST SON FONCTIONNEMENT ? Depuis la pluie de météorites, j'ai pris conscience qu'il m'arrivait quelque chose d'assez étrange. Quand je suis proche de certaines personnes, dans le tribunal, par exemple, j'arrive à influencer leurs émotions et la façon dont ils ressentent leur vie dans le présent. C'est assez étrange. Je m'en suis rendu compte la première fois en plein plaidoyer. Je donnais tous mes arguments avec une logique imparable. L'accusé, en face de moi, s'est mis à pleurer sans raison apparente. Ensuite, il a tout avoué. Ce type était la personne la plus arrogante que j'aie jamais vue. Des choses pareilles se reproduisent tous les jours : sans le vouloir, je peux faire apparaître un objet que seule une unique personne peut voir. Moi même je ne la vois pas. Je peux également faire entendre quelque chose à quelqu'un. La personne ne se rendra pas compte que c'est moi qui le fait, mais elle en sentira les conséquences, même si tout cela n'est pas réel. J'ai finalement appris comment se nommait ce don : la manipulation mentale.
Cependant, premièrement je ne connais pas très bien toutes les choses que je peux faire avec ce "don" et de plus, j'ai l'impression que ses effets sont de courte durée. Je pense qu'il s'agit d'une demi-heure, maximum. De plus, je me demande encore si son utilisation est vraiment sécurisée. Avec quelque chose aussi fantastique que cela, il doit forcément y avoir des effets secondaires. Peu de temps après que j'ai utilisé - sans vraiment le vouloir ou le contrôle - mon don, j'ai lu dans le journal que la personne en question avait été internée en hôpital psychiatrique. Bon, d'accord, cette personne avait déjà de graves troubles mentaux... mais j'ai eu la forte impression d'avoir aggravé tout cela. Coïncidence ? Une autre preuve de ces effets secondaires : l'autre jour, au tribunal, une femme est restée muette pendant toute une heure, après qu'un de ces étranges phénomènes ce soit produit. J'ai plutôt tendance à croire que ce don n'est pas si génial qu'il puisse paraître.
Quant à moi et ma physionomie, on peut dire que ça ne me réussit pas vraiment. Tout dépend des jours en réalité. Un jour, je peux me sentir très en forme, après avoir utilisé ce pouvoir, il me rend presque euphorique. Un autre jour, je peux me sentir totalement à plat. J'ai souvent cette impression de vouloir dormir pendant des heures et des heures sans m'arrêter. L'utiliser m'épuise, sans même que j'en ai envie. C'est en plus une mauvaise fatigue, elle ne part qu'après plusieurs jours. Et cette fatigue apporte évidemment tous les inconvénients qu'une réelle fatigue apporte en temps normal. C'est à dire des pertes de conscience de temps en temps, des endormissements dès que je m'assois... Niveau pratique = 0 !
COMMENT VIVEZ-VOUS AVEC CE POUVOIR ? J'ai mis pas mal de temps à m'habituer. Au début, je ne comprenais pas que c'était moi qui faisait tout cela, toutes ces espèces d'images ou de sons. Puis, j'ai su que c'était moi, je l'ai deviné. Ce n'était pas compliqué, parce que ces choses arrivaient toujours quand j'étais présent. J'ai la qualité d'être assez logique, et j'en ai déduis que c'était moi le problème !
J'ai paniqué, ensuite. Je me demandais comment j'avais attrapé cette chose. Et finalement, je m'y suis habitué. Je n'arrive cependant pas à tout contrôler pour le moment. Je m'y attelle pourtant, je veux pouvoir tout contrôler. Et à la limite... j'aimerais bien user de ce don à des fins utiles et intelligentes. Il pourrait m'être bien utile dans mon travail !

HORS JEU

AVATAR / CODE DU FORUM Matthew Morrison / CODE OK BY Jo'
PSEUDO / AGE Clémence / 16 ans
GROUPE Actifs
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Google m'a bien aidée, je dois l'avouer
SOUSCRIPTION A UNE SOCIÉTÉ SECRÈTE ? SI OUI, LAQUELLE ? Nope

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