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What my life used to be [PV Liv]

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MessageSujet: What my life used to be [PV Liv] What my life used to be [PV Liv] EmptyJeu 26 Mai 2011 - 9:55

    Carreau - Trèfle – cœur – Pique – pair – brelan – suite – suite royale, tout ces mots flirtaient avec mon esprit alors que je possédais en main mes trois cartes. Vous l’avez compris je m’apprête pas à commander quelque chose dans un restaurant aux menus farfelus, mais je joue une partie de poker dans un immeuble de Wellington. Habillé d’un costume sur mesure, je regardais avec attention mes divers adversaires, je menais haut la main la partie, les rares parties que j’ai perdu, j’ai fais exprès. Ok je ne suis pas le meilleur joueur de poker du monde, j’ai juste un petit avantage sur eux, mon pouvoir… Je vois des morts…BOUHOUH… Non rien d’aussi effrayant, en réalité je peux communiquer à distance avec les machines, et dans le cas présent c’est relativement pratique. La table de poker possède des cameras à chaque coins pour voir les cartes des différents joueurs… Or je peux voir ce que ces caméras… La technologie humaine, aussi archaïque soit-elle, est un vrai plaisir.

    Un peu plus on se croirait dans un de ces films des années 30 ou chaque pièce est embaumée d’un magnifique nuage de tabac et de nicotine, tout le monde possède une clope, un cigare, des lunettes de soleils alors qu’un cercueil est plus éclairé que cette pièce. Je suis le plus jeune de la bande, ils ont tous dans la quarantaine, des gueules d’anges bien sur, cicatrice et yeux de tueurs sont au rendez vous, autant dire que moi et ma gueule de minet on fait tâche, surtout quand c’est le minet en question qui mène la partie. Quelque chose me dit que le jeunot va finir encore dans un caniveau en sang avant d’aller à l’hopital… Mais normalement ça devrait aller, car il y a un truc important quand on triche, c’est tricher avec modération, pour pas se faire remarquer et élever les soupçons… « BOSS, Il triche ! » Dis un homme assit à une autre table… Je disais quoi ? Ne pas élever les soupçons… Bah c’est raté… J’affiche alors ma tête de poker, la seule fois de la partie ou je mens et pour de bonnes raisons « Quoi ? oh oh OH ! C’est quoi ces accusations… Pourquoi vous dites ça ? » .. C’est alors que le plus effrayant des mecs de la table me regarde en me pointant du doigt avec un accent italien à couper à la machette « Petit.. Tu essaies de nous entuber ? » « Non ! Comment pourrais-je tricher ? » C’est alors que l’homme de main qui m’a justement balancé réponds « Il parle aux machines, il voit ce que les caméras voient… » Oh… Là j’ai un problème… J’esquisse un sourire hésitant, le bluff ne tiendra plus… Mais bordel comment il sait-ça lui ? « Quoi ? C’est ridicule.. » « Je peux lire dans les pensées »…Aaaah..Oh merde… Ok donc là c’est le moment ou il faut que je parte en courant, mais bon les alentours sont entourés de mecs en costume qui vont me faire la peau si je cours… Pitié pas le visage pensais-je… « Oh si… » réponds l’homme de main alors qu’il venait avec moi.. Merde j’avais oublié qu’il lisait dans les pensées… Bon ben une fois de plus me voila dans une mauvaise situation.. Il m’attrape par ma chemise, là j'ai rien d'autre à faire que sourire et le supplier de me lacher, je lance le fameux fifty-fifty mais rien n'y fait, il me décolle une droite qui me sonne déjà… Je tente de courir mais me voila arrêter par un bras fort qui m’allonge sur le sol en moins d’une minute… BORDEL DE MERDE ! Je tente de me relever, je pleurs intérieurement à ce qui va suivre, ça va faire mal et je le sais, je vois plus très clair, je sens une main forte qui me saisit et me frappe une nouvelle fois…Et là ? bah là...BLACKOUT !

    Je me réveille difficilement dans une ruelle de Wellington, mes vêtements déchirés, la gueule en sang, j’ai mal partout, je tente de me lever mais j’y arrive pas… Je lève juste les yeux et aperçois l’hopital… Quelle délicate attention, ils m’ont lâché devant l’hôpital… C’est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation, en général je me retrouve plutôt à poil dans les collines, à rouler dans de la terre pour arriver à descendre ces fichues collines, orties tout ça c’est pour ma gueule… Et je finis comateux, on me croit mort bien évidemment…Alors je les remercie de me laisser si près…

    Je tente de ramper jusqu’à l’hopital, mais peu à peu je sens mes différents sens reprendre le dessus sur la douleur, et je peux enfin me lever, boitant, j’ai mal aux côtes, j’ai probablement une épaule déboitée et des cotes cassées mais ça va je tiens debout… Je ne vois que d’un œil aussi..

    Je rentre dans les urgences, là très vite je suis accueillit, on m’assit sur une chaise roulante en attendant qu’un médecin arrive… Je suis dans une salle de soin relativement grande ou chaque patient est séparé par des rideaux… On m’allonge dans un lit et on me demande d’attendre. Pendant ce temps..je souffre le martyre mais je suis toujours en vie, alors honnêtement ça va je vais pas me plaindre.
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D. Liv Peterson

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MessageSujet: Re: What my life used to be [PV Liv] What my life used to be [PV Liv] EmptyJeu 26 Mai 2011 - 15:45

Quand je me réveillai, mon appartement était froid, silencieux. Mettre le chauffage n'allait rien changer. Je me levai, par principe. Rester dans son lit trop longtemps était parfois aussi pire que de s'être levé trop tôt. Un petit jogging ? Non, je n'avais pas encore mangé, j'allais m'écrouler si je courais maintenant. Donc, petit déjeuner. Un bol de céréales. Sans être très nourrissant, c'était bien suffisant. Je travaillais de soir à l'hôpital, je devrais donc y être pour 18h. J'avais toute l'après-midi devant moi. Étonnement, cela ne me réjouissait pas. Il pleuvait des cordes à l'extérieur et je n'avais aucune envie de rester enfermer chez moi. Mais je n'avais pas non plus envie de sortir. Qu'aurais-je pu faire en ville ? J'avais la mauvaise habitude de dépenser des centaines de dollars quand je me promenais dans les rues de Wellington sans avoir un but clair. Pas que je ne pouvais pas me le permettre, simplement être aussi consommatrice me rendait mal à l'aise à chaque fois que je voyais des pubs pour l'environnement à la télé ou bien des articles dans les journaux parlant de la surconsommation. Je me sentais visé et je détestais cela. Mais je pourrais bien lire le journal, ce matin. J'étais abonnée, mais avait rarement le temps de le lire. Ce matin, j'allais le faire. Que c'était-il donc passé dernièrement ? Séisme en Nouvelle-Zélande, meurtre à Kensas City, Berlusconi accusé de nouveau, George Clooney dans un nouveau film. C'était intéressant, sans être essentiel. Je jetai un coup d'oeil à l'horloge du salon, il était rendu 11h36. Eh bien. La journée s'annonçait longue...

ENFIN ! 18h, j'allais enfin avoir quelque chose à faire, quelque chose pour m'occuper. J'allais oublier le temps affreux qu'il faisait dehors pour me concentrer sur quelque chose de plus important, mes patients. Bon, il faut dire que le temps s'était amélioré durant la journée, mais le ciel était toujours gris. Certains patient avaient le même temps que le ciel, mais je me disais qu'ils allaient bientôt reprendre des couleurs si je leur prodiguais quelques soins. Je fis la tournée des patients qui attendaient aux urgences avec une infirmière qui était là depuis déjà plus longtemps que moi et qui me disait qui avait besoin de quoi. Les cas les plus urgents, j'allais m'en occuper. Les autres allaient devoir attendre.
Accident de voiture. Brûlés. Fracture due à une chute. Coupure. J'avais vu plusieurs cas quand je suis tombée sur ce jeune homme. En tirant le rideau qui le séparait des autres patients en attente, j'eu un petit sursaut que j'essayai de cacher. Le pauvre, sa paupière avait affreusement enflé, son épaule n'était pas du tout dans le bon angle et son front s'était ouvert. Bagarre. C'était évident, les signes le criait. Pourquoi les gens se mettaient-ils autant dans le pétrin ? J'aurais mis un vingt sur un règlement de dette, mais qui étais-je pour parier sur des blessures.
« Monsieur ? Vous pouvez parler ? » Avec cette air, je n'en étais pas certaine, mais peut-être étais-je dans l'erreur. J'allais devoir l'examiner, mais s'il pouvait m'expliquer ce qui s'était passé, cela faciliterait le processus. « J'aimerais savoir votre nom. » S'il ne voulait pas me raconter, au moins je pourrais contacter quelqu'un dans sa famille pour qu'ils viennent s'occuper de lui pendant qu'il reprendrait des forces. Pour l'instant, même si son état était stable, il semblait très faible. Les personnes qui lui avaient fait cela n'y était pas aller gentiment, loin de là.
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MessageSujet: Re: What my life used to be [PV Liv] What my life used to be [PV Liv] EmptyVen 17 Juin 2011 - 13:20

    On dit qu’il y a du bon côté dans chaque chose, j’ignore si c’est vrai et si celui qui a dit cette phrase la première fois a pensé au passage à tabac qui ne possède pas vraiment de bon côté. Enfin si j’étais un super optimiste je dirais que je suis heureux d’être encore en vie, mais vu mes côtes brisées et mon mal de crâne j’ignore (liste non exhaustive de mes blessures bien sur) si c’est vraiment mieux. En fait c’est faux, il y a un bon côté, cette énième baston à sens unique (car je me suis pas vraiment défendu faut dire) est un peu comme une énième gueule de bois. C’est une de plus, on sait y faire, on s’habitue, c’est sûr que mes os doivent être dans un sale état et j’ignore à quoi je ressemblerais dans dix ans ou même un an à ce rythme mais jusqu’à maintenant je m’en tire pas trop mal.
    Après quelques minutes difficiles sur ce lit d’hopital je commence à trouver une position confortable qui me fait oublier les douleurs, ou peut-être est-ce le médicament que les infirmières m’ont donné qui fait effet. Quoiqu’il en soit je ferme ma seule paupière fonctionnelle afin de me reposer un instant c’est alors que j’entends le rideau s’ouvrir…
    Je tentais tant bien que mal de me redresser, lui faisant face à la femme qui me faisait face, c’était donc le docteur qui allait s’occuper de moi. Entre mes enflées je tachais de lui répondre « Oui…. Ils ont épargné mes dents et ma mâchoire apparemment… Ils devaient être de bonne humeur… » dis-je alors que ma blague me faisait rire, ou plutôt souffrir à cause du rictus que cela impliquait…. « Je m’appelle…Duncan…Evans… »

    Je connaissais la procédure à suivre, elle devait appeler un de mes proches, hors dans les proches à part une ex qui n’a probablement pas envie de m’aider dans ce genre de situation, bah il y a personne, c’est un des problèmes de ne pas être né sur cette planète et de s’être pointé à 20 ans, personne ne veux vous adopter ou quoique ce soit, vous êtes tout seul face au monde. Je regardais la jeune femme, l’œil grand ouvert « ça se voit peut être pas…. Mais là je suis en train de sourire… héhé.. AÏE ! .. » Je vais peut-être garder l’humour pour un autre moment, mon visage me faisait un mal de chien…. Je gardais ce sens macabre de l’humour qui m’a causé pas mal de problèmes, si j’apprenais à me taire peut être que je m’en sortirais mieux ? Entre nous cela est bien trop demandé, je suis une bien trop grande gueule pour ça.

    Alors qu’elle s’approchait de moi je repris aussitôt « et votre prénom est ? Histoire que je vous appelle pas docteur tout le temps »… Mes mots étaient à peine compréhensibles et mes lèvres ne cessaient de trembler à cause de la douleur. Je ne voulais pas qu’elle me demande ce qu’il s’est passé, même si j’ai laissé quelques indices derrières moi, notamment mon visage qui ressemble à une peinture de Picasso, si je dis que je suis tombé dans les escaliers ça parait peu crédible.
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D. Liv Peterson

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MessageSujet: Re: What my life used to be [PV Liv] What my life used to be [PV Liv] EmptySam 18 Juin 2011 - 3:31

J'avais vu des gens amochés dans ma vie. Travailler aux urgences rendait cela extrêmement fréquent. Des jambes cassés avec l'os qui avait déchiré la peau, j'en avait vus. Des grand brûlés desquels il avait fallu enlever la peau cramée et leur faire une greffe, cela aussi j'avais vu. Ce jeune homme n'était pas dans les pires que j'aient vu, même si je sentais qu'il aurait bien apprécié être mon cas le plus terrible, par orgueil. Je ne pouvais dire pourquoi, mais il dégageait quelque chose d'étrange qui m'avait fait penser à cela. « Oui…. Ils ont épargné mes dents et ma mâchoire apparemment… Ils devaient être de bonne humeur… » J'avais visé dans le mille en pensant à une bagarre quand je l'avais vu. Toutefois, si c'était un règlement de dette ou pas, je n'en avais toujours pas la moindre idée. Mais en plus, il allait dans l'humour. Je devais dire que c'était très risqué, dans son état. Puisque s'il se trouvait vraiment drôle, il allait se mettre à rire et tout son corps allait lui faire mal. C'était perdu d'avance de discuter en utilisant le même ton qu'à la normale. « Je m’appelle…Duncan…Evans… » Au moins, il avait répondu à ma question, c'était le principal. Je l'écrivis sur le papier qui pendant au bout du lit de ce charmant jeune homme qui répondait au nom de Duncan. J'allais devoir vérifié dans les archives ou lui créer une fillière à l'hôpital et ensuite essayer d'appeler des proches, mais cela pourrait attendre. Et de toute façon, je pouvais bien reléguer ce travail à une infirmière... plus tard. Pensant à l'infirmière, je regardai le bras de Duncan. Aucune perfusion n'y était inséré. Le pauvre devait souffrir le martyre sans anesthésiant ! « ça se voit peut être pas…. Mais là je suis en train de sourire… héhé.. AÏE ! .. » Je ne pu m'empêcher de faire un léger sourire à mon tour. Sa situation n'avait pas l'air de l'avoir traumatisé. « et votre prénom est ? Histoire que je vous appelle pas docteur tout le temps » Eh bien. Pour un blessé, il faisait beaucoup la jassette. Finalement, les infirmières lui avaient-elles déjà donner quelque chose ? Il semblait très bien passer par dessus la douleur. J'allais attendre avant de lui injecter quelque chose d'autre. « Les gens ici m'appellent Docteur Peterson... » Dans un endroit aussi professionnel qu'un hôpital, les protocoles étaient de rigueur partout. Personne, ou du moins pas sur la plancher, les gens ne s'appelaient par leur prénom. C'était les règles. Toutefois, cela ne me coûtait rien de lui dire mon prénom. Je trouvais justement que je ne l'entendais pas assez. Se faire appeler Dr. Peterson avait au moins le bon côté qu'on savait que j'étais qualifiée. Mais me faire appeler Liv de temps à autre, pour détendre l'atmosphère, je n'avais aucun problème contre cela. « Je m'appelle Olivia. Liv. » J'observai alors Duncan. Ses blessures reflétaient une bonne bagarre. Pas simplement le genre: je me suis pris avec un ami et il m'a donner un coup. Non, c'était plus grave que cela. Et s'il le pouvait, il allait devoir m'expliquer. Les cas d’agression, nous devions les déclarer à la police. Ensuite, la personne avait le choix de porter plainte, ou pas, contre ses agresseurs, s'il était possible de les retrouver. « Vous pouvez m'expliquer, puisque vous ne semblez pas trop souffrir, ce qui s'est produit ? Qui vous a mis dans cet état ? »
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