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Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey

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AuteurMessage
Jaymee McKinley

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MessageSujet: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyJeu 5 Mai 2011 - 2:06

Happy (almost) birthday, honey

Rejoins moi ce soir, à vingt heures en haut des collines de Wellington. Oh et pense à emmener des éclairages s'il te plait. C'est ce que j'avais dit à Wyatt dans la matinée, ne le prévenant que le matin même pour le soir. Deux semaines et quelques jours étaient passés sans que l'ont se soit vus. Le souvenir amer de la dernière fois m'était revenu. Nous avions eu un accrochage... si je peux appeler ça comme ça. Depuis, je n'avais pas cherché à le revoir ou même à le contacter. Disons que j'avais pris un peu de recul, un peu de distance. J'avais moi aussi eu besoin d'être seule. Les simples dessins de cette femme avaient créé en moi une inquiétude qui avait du mal à me quitter. Le cauchemar que j'avais fait le soir même de notre dispute, indiquait à quel point cela me travaillait. Wyatt et une autre femme dans un lit. Affreux. J'étais toujours persuadée que la femme des dessins était très importante dans l'esprit de mon copain. Une chose tout aussi affreuse. C'était moi sa copine, pas elle ! Qu'avait t-il pu faire ces semaines ? Je refusais l'idée qu'il en ai vu une autre. Je me faisais peut-être trop d'idées, tirant des conclusions rien qu'en aillant vu sa réaction regardant les dessins qu'il avait fait d'elle. Je n'avais jamais imaginé que Wyatt puisse me tromper ou même rester avec moi tout en aimant ailleurs. Seulement, que pouvaient vouloir dire tout ça ? Cette femme ? Je savais bien que je n'aurais jamais de réponse à ma question. Inutile de demander à Wyatt, il me l'avait fait très clairement comprendre, cela ne me regardait pas. Je revoyais les images, cette façon qu'il avait eu de me le dire, de me virer de chez lui. J'avais passé beaucoup de temps à ruminer cela, seule dans mon coin. Le dessin fut l'unique chose qui me fit du bien. J'avais d'ailleurs fait un dessin de Wyatt et moi, reproduisant la scène de sa chambre. Nos deux silhouettes près de la porte, ma tête baissée, lui me regardant et j'avais écrit cette fameuse phrase : « ça ne te regarde pas ! », comme pour me le rappeler à moi-même. J'avais passé deux semaines loin de Wyatt, mais j'avais réellement beaucoup pensé à lui. Et lui ? Avait t-il au moins pensé à moi ? Je me demandais si je lui avais manqué.

Ce matin, je l'avais appelé, me souvenant que le lendemain ce serait son anniversaire. Quel genre de petite amie ne fait rien pour l'anniversaire de son copain ? J'étais suffisamment restée à l'écart ces derniers jours et je m'étais dit que si la femme des dessins était dans la vie de Wyatt, je ne devais pas la laisser s'installer. C'était moi sa petite amie ! J'avais eu du mal à l'avoir, hors de question qu'une autre vienne ne me le prendre ! Et puis, j'avais envie de faire plaisir à Wyatt pour son anniversaire. Peut-être avait t-il pensé que j'étais en colère après lui, puisque je n'avais pas donné de nouvelles. J'étais plutôt perturbée qu'en colère à vrai dire. Bref. Wyatt ne se doutait de rien pour ce soir, son anniversaire c'était demain. Peut-être qu'il s'imaginait que je voulais qu'on parle ou quelque chose du genre. J'espérais que cela ne le dissuade pas de venir me rejoindre. Il ne serait pas question de cette histoire ce soir, je n'en parlerais pas. Je voulais juste lui faire passer un bon moment, lui montrer à que j'étais une femme bien. Du moins, j'allais essayer de le montrer. Il fallait que je sois parfaite, que je sois à la hauteur. J'arrivais sur les collines en avance, afin d'installer ma soirée. Ce n'était pas souvent que je faisais des trucs dans ce genre : De l'imprévu. J'espérais que Wyatt apprécierait ma petite soirée, j'avais peur qu'il n'aime pas. J'avais placé une grande nappe rouge sur l'herbe. C'est ici que nous pourrions nous asseoir et mangé. J'avais prévu un pique-nique pour le dîner. En général, on fait ça la journée, mais j'avais préféré le soir. De toute façon nous travaillons tout deux en journée. Heureusement, les bonnes températures étaient avec moi. Nous ne devrions pas avoir trop froid ce soir, au cas où j'avais un gilet, mais je n'étais pas très frileuse. J'avais bien sûr emmené un petit gâteau que j'avais acheté, à défaut d'avoir eu le temps pour le faire. J'avais pensé à tout, de la boisson, mais aussi du champagne. Peut-être que j'en faisais trop et que ce tableau-là était trop romantique ? En général, les hommes n'aiment pas ce genre de choses. J'avais aussi un cadeau pour Wyatt... payé avec mes petites économies. Mise à part ruminer dans mon coin, j'avais beaucoup travaillé ces derniers temps. Le cadeau était caché dans un de mes sacs, Wyatt ne devait pas le voir tout de suite. Je m'asseyais sur la nappe en tissu en attendant qu'il arrive. Normalement, il ne devrait pas tarder. J'enlevais mes chaussures, des chaussures sans talons... il faut dire que pour monter jusque là, les talons n'auraient pas été très pratiques. Je portais une petite robe mauve et mes cheveux étaient lâchés. Mon regard se perdait sur la vue magnifique qui nous était offerte ici. On surplombait la ville. J'adorais cet endroit et j'espérais que Wyatt aussi. Je le connaissais assez bien. Il aimait les lieux calmes sans trop de monde. C'est pour ça que j'avais décidé de ne pas l'emmener dans un restaurant et puis, mon idée était plus originale, non ? J'entendis un léger bruit derrière moi et me retournais. Un grand sourire aux lèvres en voyant que Wyatt était là - « Bonsoir toi. » - dis-je en me relevant pour m'avancer jusqu'à lui - « Surprise. » -ajoutais-je en désignant le lieu et ce que j'avais préparé - « Super, tu as pensé aux éclairages. »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 6 Mai 2011 - 8:08

Rejoins moi ce soir, à vingt heures en haut des collines de Wellington. Oh et pense à emmener des éclairages s'il te plait. Avais-je reçu ce matin, sans comprendre ni pourquoi ni comment. Ok. A ce soir. Avais-je répondu après quelques minutes d'hésitations. Je n'affectionnais pas particulièrement l'imprévu mais, me dis qu'après mures réflexions, qu'un rendez-vous planifié du matin pour le soir n'était pas particulièrement imprévu. Fort heureusement pour elle, je n'avais rien prévu de particulier ce soir là et à vrai dire, je ne préparais jamais rien de particulier en général. J'avais repris le travail et n'avais aucunement cherché à la recontacter depuis sa dernière visite. Je n'aimais pas parler pour ne rien dire et évitais les situations ou je risquais d'être mal à l'aise et la revoir en faisait parti. Cependant, il me semblait qu'il se tramait quelque chose. Ma première conclusion fut qu'elle nous organisait une soirée en amoureux, spontané et adorable à la fois, je ne put que constater l'atroce vérité : j'étais pitoyablement un larbin. Le toutou qu'on appelle plus communément, le toutou à sa maîtresse. Elle m'invitait le soir et j'accourais comme un chiot égaré, j'étais à sa disposition et cette idée me dérangea quelque peu jusqu'à ce que je fus accaparé par mon travail à Livingscorp. Après une longue journée et un trajet en bus des plus longs, une seule chose réussit à me détendre; une douche chaude.Je glissais néanmoins sur le tapis de douche et m'écrasais l'épaule abimée. Me séchant rapidement sans me coiffer les cheveux -d'ailleurs ils avaient repoussés- , je me rendis dans la cuisine ou je pris un cachet. J'avais surtout souffert au moment du choc mais, vous connaissez le proverbe : mieux vaut prévenir que guérir. Je devais reconnaître que Jaymee faisait un effort, du moins, c'est ce que présumais son message. Si elle comptait me parler ou rompre -ce que je n'imaginais pas-, elle ne se serait pas donné la peine de m'inviter en haut des collines... en y repensant, je fus fatigué rien qu'à l'idée de les grimper. Soupirant, j'enfilais un vieux jean et une chemise blanche ainsi qu'une paire de vieilles baskets. Mes chaussures italiennes ne feraient pas long feu sur les collines et au prix que je les avais payés, non merci... Je me regardais rapidement dans le miroir, une habitude que j'avais pris depuis que je m'étais mis avec l'étudiante. Me trouvant stupide, j'hésitais pour la première fois sur une tenue que je portais. Un jean délavé et troué aux genoux qui me donnait un air grunge, un air de vieil ado dépravé. Je me contentais de rentrer la chemise dans le pantalon et d'y aller rapidement, emmenant avec moi une sorte de spot à piles d'environ dix kilos. J'arrivais au bas des collines en une demi-heure, un peu plus, un petit trois quart d'heure et reposais le spot pour me soulager le bras. Je soupirais rien qu'à l'idée de les monter. Tout en haut... Rien que l'idée m'agaçait... je jetais un coup d'œil à mon téléphone avec le vif espoir qu'elle annule au dernier moment mais, rien. Ce vieux téléphone avait été trouvé dans les vieilles affaires de la maison. Sûrement un des vieux portables dont Kristen s'était débarrassée il y a longtemps. Les touches étaient grosses et le téléphone était lent. La batterie se déchargeait vite et pour lire un sms, il fallait secouer l'engin. Bref un superbe outil. Voilà de quoi m'occuper l'esprit en crapahutant dans le coin. Je mis d'ailleurs plus d'une heure et demi pour attendre le sommet en prenant le sentier et en pressant vivement le pas. Quelle idée elle avait eut ! Néanmoins l'idée de me retrouver seul avec elle dans une nature silencieuse sous le paysage merveilleux d'une ville qui allait s'éteindre durant la nuit et dont les éclairages de la villes allaient former pour nous des formes et des choses me plaisait. Je me satisfaisais de la simplicité et de ces moments de grâce. Je me rappelais alors avoir beaucoup traîné par ici alors que je travaillais dans une boite d'intérim. Mon temps libre m'avait permis de passer beaucoup de temps par ici et j'en connaissais les recoins, sachant ou s'assoir, l'endroit ou les éclairages étaient les plus magnifiques, les coins ou je ne risquais pas d'être dérangé...

« Bonsoir toi. » – annonça une voix alors que je relevais la tête. « Surprise. » – ajouta-elle alors que je remarquais une nappe en tissu étendue sur le sol. Je fronçais les sourcils. Un pique nique, en pleine soirée ? Ou peut-être avait-elle tout simplement prévu de discuter avec moi loin du monde -elle devait avoir remarqué que je n'aimais pas spécialement traîner dehors, en ville ou dans la foule, avait emmené un pot de pop-corn pour une soirée simplisme dont le modèle était ce que j'attendais par dessus tout. « Super, tu as pensé aux éclairages. » C'est là que je la vis alors que j'acquiesçais de la tête et posais le spot à terre. Elle était pieds-nus, portait une robe mauve qui mettait ses formes parfaitement en valeur et moulait son corps avec harmonie tandis que sa chevelure ondulée et longue redescendait en vagues douces sur son dos. « Oui c'est ça le heu, éclairage... » Tant pis pour l'autre fois, pour notre accord mutuel de ne pas nous toucher... ni une ni deux je l'attrapais par la taille pour l'embrasser avec tendresse, témoignant de l'attachement que j'avais pour elle, du fait qu'elle m'avait manqué, resserrant ma taille autour d'elle comme pour lui montrer que j'étais plus que séduis par sa tenue. Étrangement, la savoir pieds-nus me plaisait d'avantage... parce que ça la rendait encore plus naturelle qu'elle l'était et qu'elle ne pouvait absolument pas être plus mon genre qu'elle l'était actuellement...
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 6 Mai 2011 - 11:06

Mes yeux étaient fixés sur son visage. Je me demandais quelle serait sa réaction face à ma surprise. Peu sûre de moi, je craignais que cela ne lui convienne pas. Il ne dit pas un mot jusqu'à ce que je parle des éclairages, dont il se débarrassa en les posant sur le sol. Monter en tout en haut des collines à pieds n'étaient pas une partie de plaisir, c'était long, c'était fatiguant. Je l'avais fait moi aussi avec tout l'attirail que j'avais emporté pour notre soirée. Il faut dire qu'une fois qu'on est arrivé au sommet, on est bien heureux. Il portait une chemise blanche, un jean délavé et troué au genou qui lui donnait un air grunge. Ses cheveux avaient encore poussés, du moins, j'en avais l'impression. Et puis, il attrapa ma taille avec rapidité, me rapprochant de lui, pressant ses lèvres contre les miennes, m'embrassant avec tendresse. Une chose à laquelle nous n'avions pas le droit, je nous l'avais interdit. Seulement, lorsqu'il engageait un baisé, il était au dessus de mes forces de le repousser. Wyatt n'est pas un homme qui parle beaucoup - d'ailleurs moi non plus généralement - et je suppose que ce baisé était sa façon de me dire que je lui avaismanqué, qu'il tenait à moi. Cela me plaisait. Je passais mes bras autour de son cou, mêlant ma langue à la sienne et donnant à notre baiser plus de fougue. Au diable mon pouvoir ! Wyatt m'avait trop manqué. Nos lèvres se séparèrent, mais je n'éloignais pas mon visage du sien, profitant de cet instant, de cette proximité que j'aimais tant. Je passais une de mes mains sur sa joue, décidant de ne pas rompre le silence. Inutile de lui dire qu'il m'avait manqué, Wyatt devait très bien le savoir. Inutile de lui dire aussi que j'étais contente de le voir, il devait bien le sentir. Inutile de préciser que nous embrasser n'était pas raisonnable, ça aussi, il le savait. Ce que j'aimais pouvoir le toucher sans qu'il ne s'évanouisse. Combien de temps cela durerait ? Je me sentais bien pour le moment, ne ressentait aucun sentiment de nervosité ou de crainte. J'avais appris que les sentiments influent sur mon pouvoir, en ce moment, je me sentais très bien. Il n'y avait donc aucune raison qu'il ne s'active. J'espérais qu'il ne s'activerait pas. Je l'embrassais de nouveau, consciente du risque que je prenais, mais incapable de m'en empêcher - « Viens. » - murmurais-je alors que nos lèvres s'étaient de nouveau éloignées. Je fis glisser ma main de son cou à son épaule, le long du son bras et attrapait sa main, l'entraînant jusqu'au « nid » que je nous avais installé. La nuit tomberait bientôt, mais nous pourrions profiter de la lumière du jour encore un peu. Je l'invitais à s'asseoir, lâchant sa main et m'asseyant à mon tour. J'esquissais un de mes sourires avant de prendre la parole - « Ça va ? Désolée de t'avoir fait grimper jusqu'à là, mais... la vue est superbe d'ici et j'aime cet endroit. » - Je trifouillais dans mes affaires à la recherche de quelque chose... la bouteille de champagne que je sortis - « J'aimerais qu'on porte un toast ou plutôt... j'ai un toast à porter... » - dis-je restant très mystérieuse sur ce dont il s'agissait. Wyatt ne se doutait pas qu'il s'agissait de son anniversaire ? Nous étions tout de même la veille et ma soirée pouvait lui mettre la puce à l'oreille... a moins qu'il pense qu'il n'était question que d'une soirée en amoureux. Je cherchais les verres dans les affaires que j'avais apportés, ne les trouvant pas. Impossible que je les aient oubliés. J'étais persuadée d'avoir emmené les flûtes à champagne avec la bouteille. Je me mis alors à rire nerveusement en constatant qu'elles n'étaient nul part et que j'avais oublié les coupes. Comment boire du champagne sans coupes - « Euh... » - Je lançais un regard désolé à Wyatt. Ma soirée « parfaite » commençait bien, n'est-ce pas ? - « Je crois que j'ai oublié les coupes. » - Ce que je pouvais être idiote ! Je lui fit mes grands yeux de petite fille triste. Comment allais-je pouvoir porter mon toast... c'était comme ça que je voulais lui souhaiter son anniversaire, trinqué en son honneur à lui... mais on ne trinque pas sans verres.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMar 10 Mai 2011 - 0:22

Mon étudiante répondit de nouveau à mon baiser, en murmurant de l'accompagner, saisissant ma main, tout naturellement comme si ce geste naturel et tendre nous était familier. J'aimais que nous n'avions pas à nous regarder timidement, à hésiter avant ce genre de chose, ce qui me donnait l'impression que l'affection physique était une partie intégrante de notre relation, quelque chose d'habituel mais dont on ne pouvait se passer. Nous nous assîmes alors qu'elle s'excusait de m'avoir fait grimper jusqu'à là, m'avouant que la vue était superbe et qu'elle aimait cet endroit. Je me contentais de la regarder à travers mes cils, comme pour essayer de comprendre des choses qu'elle ne m'aurait pas avoué, voulant déceler des choses et d'autres.« Qu'est-ce que... » Elle trifouillait dans un sac et déclarais avoir un toast à porter, ajoutant que nous n'avions pas de toast mais qu'elle en avait un. J'eus immédiatement un mouvement de recul, sentant une sueur froide. Ça ne sentait pas bon, vraiment pas bon du tout. Immédiatement, je pensais à une chose qui m'effrayait, me contentant de la regarder fixement sans bouger d'un cil alors qu'elle abandonnait ses recherches, riant nerveusement. « Je crois que j'ai oublié les coupes. » Coupes ? Champagne, mousseux, peu importe, il y avait des coupes, elle avait quelque chose à fêter... non, en effet, ça ne sentait vraiment pas bon du tout. J'évitais son regard et soufflais pendant quelques secondes avec l'envie pressante de fumer de nouveau. Pitié, faites que je me trompe ! Je n'étais pas prêt, vraiment pas prêt du tout ! J'avais merdé, vraiment, littéralement et aussi vulgairement que possible. Comme avais-je put laisser les choses en arriver à ce point ? Je m'en voulais, terriblement mais, par dessus tout; j'avais peur. Peur de l'inconnu. Peur de cette chose. « Je ne crois pas que les coupes soient très utiles pour ce que tu as à m'annoncer et très franchement, je ne crois non plus être à prêt à l'entendre. » Mes yeux figés s'arrêtèrent un instant sur son ventre que je regardais, horrifié et effrayé tel un enfant lorsque nous apprenons un secret qui nous terrifie. Je levais la tête vers le ciel, claquant des dents pendant quelques secondes avant de reprendre mon calme. « Si tu voulais fêter quelque chose, ça veut dire... ça veut dire que... » Tu veux le garder... Comment ses mots pouvaient-ils avoir autant de mal à sortir de ma bouche, de mes lèvres ? « Je me disais bien que tu avais pris du poids... » Dis-je en essayant de rassembler les jours dans mon esprit. Que devais-je faire ? Fuir ? Hurler ? Rompre ? Non, je n'étais pas ce type ! Et je n'étais d'ailleurs pas le mieux placer pour garder un... un bébé, un bambin, un chérubin. Je ne suis pas de nature paranoïaque mais, je m'attendais à tout de sa part. J'avais soudainement chaud de partout, mes joues me brûlaient, chauffant, je transpirais et me levais immédiatement pour marcher un peu, tournant en rond, me passant les mains dans les cheveux. « Si tu veux vraiment le garder... c'est ton choix, je ne t'abandonnerai pas mais... je ne veux pas, je ne suis pas capable, je suis... je ne suis pas capable financièrement, j'ai trop de choses... » Trop de dettes, trop de choses à rembourser, trop de problèmes, non, Jaymee, ne fais pas ça, je t'en prie... « Je ne suis pas d'accord, je ne suis pas d'accord ! Mais, je dois en être... je suis obligé... c'est pas que je le veux pas, c'est que je peux pas, non, je suis pas... c'est trop pour moi. » Je ne voulais pas être père. Élever un bébé, lui changer les couches, lui raconter des histoires le soir, je ne voulais en rien le faire, je n'en étais pas capable, je n'en avais jamais eu l'étoffe et je ne l'aurais jamais. Je réalisais alors que Jaymee n'était vraiment pas faite pour moi. Je le voyais parfaitement bien avec un homme charmant en tout point, mère incroyable de famille, une femme qu'on admire pour sa qualité de l'âme, pour sa personne et ce qu'elle nous inspire... mais, je ne me voyais en rien dans ce tableau, je n'étais pas ce type. Il fallait que je fasse un effort pour lui dire ce que je ressentais, ce que je voyais et ce qui était. « Je ne suis pas ce type... je pensais que tout ça... je pensais pouvoir faire face à tout ce qui nous sépare mais j'avais tort, tout ça... je suis pas ce gars, ok ? » Je sortais une cigarette rapidement que je portais à ma bouche, sans l'allumer, juste en la mordillant quelque peu par nervosité.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMar 10 Mai 2011 - 3:17

« Je ne crois pas que les coupes soient très utiles pour ce que tu as à m'annoncer et très franchement, je ne crois non plus être à prêt à l'entendre. » - Je relevais la tête pour observer Wyatt, fronçant les sourcils. Que croyait t-il que j'avais à lui annoncer ? Que n'était t-il pas prêt à entendre ? - « De quoi tu parles ? » - Une idée me traversa l'esprit à ce propos. Peut-être croyait t-il que j'allais lui faire une demande en mariage... ou quelque chose du genre. Quoi qu'il en soit, ce qu'il avait en tête semblait l'effrayer au plus haut point. Ce n'est que lorsque je remarquais son regard horrifié sur mon ventre que je compris. Il pensait que j'étais enceinte ? Sérieusement ? Comme si j'aurais eu envie de fêter un tel événement. J'étais loin d'être prête à être mère et puis, je me trouvais trop jeune. Je soupirais. Ma soirée était désormais véritablement gâchée. Cela n'avait rien de ce que j'avais pu m'imaginer - « Si tu voulais fêter quelque chose, ça veut dire... ça veut dire que... Je me disais bien que tu avais pris du poids...» - J'eus le réflexe de me regarder. Il trouvait vraiment que j'avais grossi ? Je gardais la tête baissée un instant, vexée par ses propos. Ce n'est déjà pas agréable d'entendre de la part de quelqu'un qu'on à grossi, pire encore de la part d'un petit ami. Je n'eus même pas le temps de rassembler mes idées et de répondre quoi que ce soit, Wyatt se levait, continuant à parler - « Si tu veux vraiment le garder... c'est ton choix, je ne t'abandonnerai pas mais... je ne veux pas, je ne suis pas capable, je suis... je ne suis pas capable financièrement, j'ai trop de choses... Je ne suis pas d'accord, je ne suis pas d'accord ! Mais, je dois en être... je suis obligé... c'est pas que je le veux pas, c'est que je peux pas, non, je suis pas... c'est trop pour moi. Je ne suis pas ce type... je pensais que tout ça... je pensais pouvoir faire face à tout ce qui nous sépare mais j'avais tort, tout ça... je suis pas ce gars, ok ? » - Nerveux, il sortit une cigarette de sa poche, la portant à sa bouche sans l'allumer. Qu'est-ce qu'il y avait après ce discours ? Il allait m'annoncer qu'il ne pouvait pas et qu'il préférait me quitter ? J'avais de la chance de ne pas être enceinte. La réaction de Wyatt me blessait, surtout les derniers mots. J'avais l'impression qu'il regrettait de s'être mit avec moi. Peut-être qu'il cherchait juste un moyen de me quitter. Croire que j'étais enceinte et prétendre être incapable de l'assumer était un bon moyen. Je me relevais à mon tour, m'avançant vers lui - « Vraiment ? Tu crois vraiment que je suis enceinte ? Tu as l'imagination débordante. Je suis pas enceinte... crois-tu que j'aurais organisé tout ça pour t'annoncer une nouvelle pareille ? Tu penses que j'aurais eu envie de le fêter ? De toute évidence tu me connais mal, je ne suis pas prête à être mère et j'ai beaucoup trop de problèmes et de choses à régler pour envisager d'avoir un enfant. Je ne veux pas d'enfant. » - Je marquais un court silence, essayant de retenir les larmes que je sentais arriver. J'avais peur que cette conversation se termine mal. Je craignais qu'il ne veuille réellement plus de moi, enceinte ou pas - « Du moins, j'en veux pas maintenant. Si j'ai organisé tout ça, c'est juste parce que je voulais te faire une surprise un peu en avance pour ton anniversaire, mais la soirée est gâchée maintenant. » - J'inspirais profondément, posant mon regard sur lui - « Est-ce que c'est que je suis paranoïaque ou est-ce que tu ne veux plus de moi ? Tu as dis que tu pensais pouvoir faire face à tout ce qui nous sépare, mais que tu avais tort, qu'est-ce que je dois en déduire ? Que tu veux rompre avec moi maintenant. Est-ce que tout ceci n'était qu'un prétexte ou suis-je encore une fois parano ? » - dis-je en m'éloignant de lui, tournant le dos, regardant l'horizon. Cette fois-ci les larmes coulaient sur ma joue, j'étais incapable de les retenir. Comment pouvais-je être si stupide ? Croire que Wyatt pourrait m'aimer. Je sentais mon coeur se serrer, craignant aussi sa réponse - « Je suis trop idiote. Il faut vraiment l'être pour croire que ça aurait pu marcher entre nous, pour penser que pour une fois, j'aurais pu être heureuse. Il faut pas se leurrer, le bonheur n'existe pas et il y'aura toujours quelque chose pour nous l'enlever. Alors, je suis trop idiote pour avoir cru que les choses pourraient changer pour moi. Le bonheur, ça doit pas être pour moi, je suppose.» - Je restais silencieuse derechef, ne me tournant pas. Je ne voulais même pas affronter son regard, j'en étais incapable. Et puis, je préférais qu'il ne me voit pas (encore) pleurer. Je retrouvais ma tristesse d'avant Wyatt, d'avant que nous soyons ensemble - « Et je voulais tellement que cette soirée soit parfaite, mais c'est déjà une catastrophe. Je voulais juste te faire passer une bonne soirée. Je t'ai même acheté un cadeau. » - J'inspirais de nouveau avant d'ajouter : « Je veux pas que tu me quitte. »
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMer 11 Mai 2011 - 2:30

« Vraiment ? Tu crois vraiment que je suis enceinte ? Tu as l'imagination débordante. Je suis pas enceinte... crois-tu que j'aurais organisé tout ça pour t'annoncer une nouvelle pareille ? Tu penses que j'aurais eu envie de le fêter ? De toute évidence tu me connais mal, je ne suis pas prête à être mère et j'ai beaucoup trop de problèmes et de choses à régler pour envisager d'avoir un enfant. Je ne veux pas d'enfant. » Oui, malheureusement tu as raison, je te connais mal et c'est bien là le problème. Ai-je envie de te connaître d'avantage ? De m'impliquer plus que je le fais et même si cela te paraît un minimum ? Ton minimum doit correspondre à mon maximum et un jour, tu en souffriras, malheureusement... Peut-on lutter contre ce genre de chose ? Ou certaines erreurs méritent d'être faites ? Peut-on s'empêcher de courir à la catastrophe ? Vraiment ? Et croiser son regard me fendait le cœur, elle avait l'air de tant tenir à moi et pourtant... j'étais persuadé de ne pouvoir lui apporter ce qu'elle désirait. « Tu ne veux pas d'enfant ? Tant mieux ! » Exclamais-je dans un sourire nerveux. « Parce que moi aussi, j'en veux pas du tout, c'est vraiment pas pour moi. » Ajoutais-je dans un soupir rassuré, me calmant quelque peu. Ainsi, elle n'était pas enceinte, à priori, si elle était sincère et de par sa réaction. Quelle nouvelle pouvait-il y avoir de si important qu'elle eut emmené une bouteille de champagne ? Même le plus mauvais des champagnes n'était pas donné et j'avais crû reconnaître un grand crû au nom de la bouteille mais, je n'avais pas eu l'occasion de m'y attarder d'avantage, trop effrayé par l'idée qu'elle put être en cloque, de moi; l'angoisse. « Du moins, j'en veux pas maintenant. Si j'ai organisé tout ça, c'est juste parce que je voulais te faire une surprise un peu en avance pour ton anniversaire, mais la soirée est gâchée maintenant. » Une surprise, anniversaire ? Arg ! Je manquais de m'étouffer avec mon bout de cigarette, la dévisageant avec incrédulité sans lui répondre toutefois. Mince ! Mon anniversaire... et puis quoi encore ? Ma fête, Noël, Thanksgiving ? Et puis elle me posa des questions auxquelles elle donnait immédiatement la réponse, déduisant ce qui était et ce que je pouvais probablement lui répondre. Elle s'éloigna alors de moi, sans que je n'en comprenne la raison, me tournant le dos comme une gamine. Je levais les yeux au ciel. Voilà pourquoi je n'aimais pas relations amoureuses, parce que quoi qu'il se passe, cela fini en drame, en larmes, en crise ou en gestes puérils tourner le dos à l'autre. Qu'attendait-elle ? Que je m'éloigne, que je m'efface sans rien dire ? Que je la rassure en lui promettant, d'être toujours là pour elle ? Ce n'était pas mon genre, vraiment pas. Je me raclais la gorge. « Je suis trop idiote. Il faut vraiment l'être pour croire que ça aurait pu marcher entre nous, pour penser que pour une fois, j'aurais pu être heureuse. Il faut pas se leurrer, le bonheur n'existe pas et il y'aura toujours quelque chose pour nous l'enlever. Alors, je suis trop idiote pour avoir cru que les choses pourraient changer pour moi. Le bonheur, ça doit pas être pour moi, je suppose.» « Ce que tu peux être dramatique... » Murmurais-je doucement, le sourire aux lèvres, m'approchant d'elle. Mes mains se levèrent un instant, prêtes à se poser sur son épaule mais retombèrent aussitôt dans le vide, accompagnant avec harmonie le silence. Ainsi c'était donc cette raison des plus banales, mon anniversaire à fêter ? « Et je voulais tellement que cette soirée soit parfaite, mais c'est déjà une catastrophe. Je voulais juste te faire passer une bonne soirée. Je t'ai même acheté un cadeau... Je veux pas que tu me quitte. » J'en restais scié. Un cadeau ? Personne ne m'offrait jamais de cadeaux... du moins de vrais cadeaux, je n'avais pas l'habitude que l'on pense à moi. Les anniversaires étaient si dérisoires pour moi... il fallait que je me mette sérieusement à prendre des cours sur les rudiments d'une relation amoureuse. « Tu sais, j'avais même oublié la date de mon anniversaire... » Dis-je en riant, voulant alléger l'atmosphère. « Je ne vais pas te quitter. » Ajoutais-je le plus sérieusement du monde, faisant un effort sur moi-même pour me placer à ses côtés et l'encadrer de mes jambes sans la toucher de mes bras néanmoins. « Désolé pour tout à l'heure, vraiment. » Dis-je le plus simplement du monde sans m'étaler sur le sujet. Je n'ai jamais été doué en excuses ni en explications à rallonges. Je ne disais pas souvent ce mot et espérais qu'elle comprenne que le dire était, venant de ma personne, de véritables excuses, sincères. « Personne ne m'achète de cadeau, ne le fête, je ne suis pas habitué à tout ça. » Dis-je alors que je me décidais à la toucher, passant délicatement une main sur ses joues, découvrant tristement que des larmes avaient coulées. Je la serrais alors un peu plus de mes jambes repliées et passais mes bras sous les siens pour entourer sa taille. Tant pis si ces gestes sans protection avaient lieu. Que j'en meure ! J'embrassais tendrement son cou, faisant à la fois un effort pour exprimer l'amour physique que je pouvais éprouver pour elle et un quelconque réconfort, sentant tout de même que ce geste n'était pas naturel pour moi bien qu'il ne me déplaisait pas. Je pris une nouvelle fois sur moi pour lui mentir. « Je n'arrive pas à croire que tu y ai pensé... j'apprécie vraiment, c'est juste que je n'y avais pas du tout pensé... tu m'as acheté un cadeau hein... » Dis-je, joueur et convainquant, détestant malgré tout fêter mon anniversaire et les anniversaires en général. « Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ? » Demandais-je dans un souffle alors que je lui suggérais la réponse, l'embrassant dans le cou, remontant doucement mes mains le long de son ventre vers sa poitrine, voulant plaisanter malgré tout même si cela n'avait rien d'une plaisanterie...
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMer 11 Mai 2011 - 7:02

Le fait que je ne veuille pas d'enfants semblait le rassurer. De toute façon, ce n'est pas comme si il avait prévu de passer sa vie avec moi ? J'étais persuadée qu'il voulait rompre et ce dès maintenant. Ce genre de conversation n'avait donc pas lieu d'être, n'est-ce pas ? Je lui avouais simplement avoir organisé tout ça pour son anniversaire. Se sentait t-il idiot désormais ? Qui fait une fête pour annoncer à son petit ami qu'elle est enceinte ? Les femmes heureuses de l'être je suppose, les couples fous amoureux ou ensemble depuis un moment. J'espérais ne jamais tomber enceinte de Wyatt - enfin pour cela faudrait t-il qu'il veuille encore de moi et que l'ont aient des rapports - Je me souviendrais de sa réaction de ce soir. Je crois que si par malheur, cela arrivait, je n'oserais même pas lui dire. La meilleure solution serait alors d'avorter sans rien lui dire. Oui, c'était ce que je ferais même si l'idée du mensonge ne me plaisait pas. Ce n'était pas correct. Après tout, Wyatt ne voulait pas d'enfants - « Ce que tu peux être dramatique... » - dit t-il en réponse à mon discours. Je ne dramatisais pas, j'étais réaliste, c'est tout. Je l'entendis se rapprocher de moi doucement, mais ne me retournais pas. Etait t-il nécessaire d'affronter son regard pour qu'il me dise que c'était fini ? Désolée d'être si faible, j'en suis incapable - « Tu sais, j'avais même oublié la date de mon anniversaire... » - dit t-il en riant. Une plaisanterie qui ne m'amusait pas. J'étais amnésique, contrairement à lui, j'avais réellement oublié ma date de naissance. Je ne savais même pas quand c'était mon véritable anniversaire, même si mes parents adoptifs me le fêtaient toujours en juillet. Je ne le faisais jamais avec des amis, jamais de grande fiesta, ce n'est pas mon genre. On faisait des choses simples, juste entre nous - « Je ne vais pas te quitter. » - ajouta t-il sans rire cette fois-ci. Alors à quoi rythmais son discours de tout à l'heure ? J'étais persuadée qu'il ne voulait pas de moi. Il n'y avait aucune raison pour qu'il veuille de moi, pour qu'il s'attache à moi. Pourquoi le ferait t-il ? Pourquoi resterait t-il avec moi ? La pitié ? Stop ! Il fallait que j'arrête d'être aussi parano et pessimiste, même si je ne vois vraiment pas ce qu'il me trouve - « A bon ? » - demandais-je, étonnée. Mon petit ami se plaça à mes côtés m'encadrant sans toutefois me toucher - « Désolé pour tout à l'heure, vraiment. Personne ne m'achète de cadeau, ne le fête, je ne suis pas habitué à tout ça. » - avoua t-il alors que je croisais de nouveau son regard. Je me contentais de hocher la tête à ses excuses. Il passa une main sur ma joue et je fermais les yeux quelques secondes. Il se resserra près de moi, passant ses bras autour de ma taille. Cherchait t-il à me réconforter ? Quoi qu'il en soit cette attitude là me plaisait. Je sentis ses lèvres se poser tendrement sur mon cou. Ces gestes me surprenaient. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me réconforte de cette façon, c'était si adorable que je ne pouvais le repousser. Et puis, Wyatt et moi n'établissions quasiment jamais ce genre de contact. J'étais donc forcément surprise - « Je n'arrive pas à croire que tu y ai pensé... j'apprécie vraiment, c'est juste que je n'y avais pas du tout pensé... tu m'as acheté un cadeau hein... » - Il réussit à me faire esquisser un sourire. J'étais heureuse qu'il apprécie mon geste. Cette soirée n'était donc pas totalement un fiasco ? - « Vraiment ? Tu apprécies ? Comment pourrais-je oublier ? Et Bien sûr que je t'ai acheté un cadeau. Au moins, tu ne pourras pas dire que je ne pense pas à toi. » - répondis-je dans un autre sourire - « Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ? » - me demanda t-il dans un souffle avant d'embrasser mon cou derechef. Savait t-il que j'adorais cela ? Ses baisés me provoquèrent même un frisson. Il remontait doucement ses mains le long de mon ventre en direction de ma poitrine. Il fallait être idiote pour ne pas deviner où il voulait en venir. Il était sérieux ? Etait t-il normal de me désirer juste après la conversation que nous avions eu ? Peut-être que le sexe lui manquait. Wyatt était abominable avec moi ! Il savait que je ne pouvais pas le toucher. L'embrasser c'était faisable... enfin je crois... je pensais mieux maîtriser ma malédiction, mais pour le reste, c'était trop risqué. Nous ne pouvions pas coucher ensemble. Il y'avait un moment où j'avais perdu le contrôle de tout lorsque nous l'avions fait. Peut-être étais-ce pour ça qu'il avait fini par s'évanouir ? - « Ouvrir ton cadeau ? » - soufflais-je - « Ou manger ? » - Je plaisantais, sachant très bien de quoi il me parlait. Je me décalais un peu, brisant à regrets notre proximité - « Je... suis désolée, mais je ne crois pas pouvoir répondre à toutes tes faveurs ce soir. » - dis-je doucement, un fin sourire sur le visage, un ton léger, ne donnant pas vraiment l'impression d'être sérieuse, pourtant, je l'étais. Il me rendait un peu nerveuse avec ses « bêtises » - « Tu n'es pas curieux de voir ce que je t'ai offert ? » - ajoutais-je essayant vraiment de le concentrer sur autre chose.
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 13 Mai 2011 - 1:21

« Vraiment ? Tu apprécies ? Comment pourrais-je oublier ? Et Bien sûr que je t'ai acheté un cadeau. Au moins, tu ne pourras pas dire que je ne pense pas à toi. » Je me contentais d'acquiescer du regard comme un hypocrite. Comme as-tu put ne pas oublier, voilà la question essentielle. Comme as-tu put avoir une attention que je déteste, comment ? Faire un effort... dans le fond, le concept est simple, faire semblant que et attendre que l'euphorie se tasse. « Ouvrir ton cadeau ? Ou manger ? » Souffla t-elle, me provoquant une vive déception. Elle n'était ni réceptive ni amusante, elle ne rentrait dans mon jeu pour rien au monde et ce manque de réactivité me fit douter sur notre possible compatibilité. Elle se décala alors, brisant notre proximité alors que je levais un sourcil. « Je... suis désolée, mais je ne crois pas pouvoir répondre à toutes tes faveurs ce soir. » Je lui répondis par un faible sourcil, évitant son regard. Si elle ne savait pas comment plaisanter, ou allait-le monde... Néanmoins je me surpris à regretter que nous ne prenions pas le risque, m'avouant une fois de plus à quel point les relations sexuelles me manquaient. Nul ne sert de l'ignorer, le sexe est un besoin vital et chaque homme dépourvu de relations sexuelles se retrouve frustré et encore plus si celui-ci a normalement ou devrais-je dire anormalement une conjointe avec qui il pourrait le faire. Je me félicitais déjà d'avoir tenu tout ce temps alors qu'elle ne semblait pas rendue au même stade de la réflexion que moi. Pour elle, le sexe devait être une option, en gros, Jaymee est une femme et je comprends dès lors mieux comment deux hommes peuvent être ensemble bien que l'idée même me provoqua quelques froncements de sourcils et que je décide de me tenir assez loin de ce genre de pratiques d'autant plus que je n'avais aucun attrait pour le charme masculin. Quoi qu'il en soit, je ravalais mon orgueil et mes pulsions. « Tu n'es pas curieux de voir ce que je t'ai offert ? » Hum, génial ! Montres-moi tout de suite, j'en trépigne d'impatience ! Me moquais-je en faisant un sarcasme à moi-même. Je respirais un grand coup, rangeant la cigarette mâchouillée dans son paquet, à consommer plus tard. « Pourquoi pas, plus tard ? » Demandais-je à tout hasard, détestant le moment ou je recevais des paquets ou Noël, en particulier. Cela me rappelle, me rappelais du moins à quel point j'étais pauvre et à quel point l'attention des autres me gênait. De plus, un cadeau appelle un retour et si elle m'offrait un cadeau, il aurait été malvenu de ne rien faire pour son anniversaire à elle, d'ailleurs, je n'ai jamais été doué pour les dates et ignorais totalement quand il était. Mais, nous étions désormais en couple et la question serait mal vue, il me suffisait de demander à mon meilleur ami Jeremiah, puisqu'ils se connaissaient si bien... « Je veux dire, normalement, la procédure classique dit qu'on mange d'abord et qu'on ouvre les cadeaux ensuite. » Dis-je pour me rattraper, accrochant un -faux- sourire à mes lèvres. « Tu as emporté quelque chose dans ton petit panier ? » Demandais-je les yeux rieurs, présumant que la nappe n'avait pas été sortie des buissons. Désormais, j'étais coincé, bloqué. Je devais dès lors penser au retour. Les femmes n'aiment pas qu'on oublie ses stupides fêtes comme la st valentin ou les anniversaires, de plus, une femme qui fête l'anniversaire à son conjoint s'attend forcément à ce que celui-ci lui rende la pareille, c'était logique. Qu'allais-je donc bien pouvoir faire pour le sien ? Je fus soudainement épuisé rien qu'à l'idée d'envisager cela, d'imaginer le prix d'une soirée ou de l'enquête que je devais mener auprès de son entourage pour découvrir le nom de ses amis et me rendis alors compte à quel point j'avais été égoïste puisque je ne connaissais pas grand chose sur elle et donc que j'avais longtemps été focalisé sur moi-même. Il fallait que j'y remédie...
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 13 Mai 2011 - 3:30

Wyatt leva un sourcil, un sourire faible dessiné sur le visage il évitait mon regard. Je le décevais certainement. Je n'étais pas rentrée dans son jeu, me contentant de le repousser gentiment, changeant de conversation. Je l'admets, ma réaction était très nulle. Seulement, je n'avais pas le choix. Wyatt m'avait promis que tout ce dont il aurait besoin c'était moi à ses côtés, qu'il ne chercherait pas à me toucher. Du moins, c'est ce qu'il avait dit le jour où on avait décidé d'être un couple. Je savais que c'était une promesse qui ne pouvait être tenue indéfiniment. Il était évident que cette situation ne lui convenait pas et j'ignorais pourquoi il essayait toujours de s'y faire. Plus de deux mois étaient passés... vous ne savez pas au quel point deux mois peuvent être longs. Cette situation ne me convenait pas non plus. J'aurais aimé pouvoir céder à ses avances, parfois, l'envie prenait le pas sur la raison. Je me disais « oh et puis zut, on à qu'une seule vie ! », mais la raison revenait toujours au galop, ne me laissant pas le temps de céder à mon désir - « Pourquoi pas, plus tard ? » - me répondit t-il, alors que je lui proposais d'ouvrir son cadeau. J'eus un léger froncement de sourcil. Il n'aimait pas les cadeaux ? La plupart des gens ne retardent pas le moment où ils doivent ouvrir ce qu'on leur offre. La plupart des gens trépignent d'impatience à l'idée de voir la surprise. Wyatt était loin de trépigner d'impatience, peut-être était t-il encore déçu que je ne sois pas rentré dans son jeu - « Je veux dire, normalement, la procédure classique dit qu'on mange d'abord et qu'on ouvre les cadeaux ensuite. » - dit t-il, se rattrapant, souriant - « On es pas obligé de suivre la procédure classique, mais si c'est ce que tu veux. Okay. On fais comme tu veux ce soir, après tout c'est ton anniversaire. » - J'avais l'impression d'être plus impatiente que lui à l'idée de lui donner son cadeau. Cela me faisait tellement plaisir de lui offrir quelque chose. Je n'attendais pas en retour qu'il m'achète un cadeau pour mon anniversaire ou qu'il me fasse une surprise tout comme je l'avais fais. Je n'attendais absolument rien en retour. J'avais fait ça parce que j'en avais envie. Et puis, j'avais aussi pensé à moi-même. Je l'avais pour moi seule cette soirée, ce qui était un point plutôt positif. C'était mon cadeau à moi-même : Pouvoir passer du temps avec Wyatt. Je n'avais besoin de rien d'autre pour le moment - « Tu as emporté quelque chose dans ton petit panier ? » - J'attrapais le panier pour le rapprocher, le posant devant nous - « Oui. Tu peux regarder par toi-même. » - Dis-je avec un grand sourire, lançant un regard à mon petit ami. Les choses n'allaient pas bien. Je m'efforçais de sourire, mais il y avait tellement de choses qui allaient de travers. Le fait qu'on ne puisse se toucher, les fameux dessins que j'avais trouvés, sa réaction de tout à l'heure. Ses pensées me firent échapper un léger soupire. Je regardais autour de moi, la nuit commençait à tomber doucement - « Désolée, c'est pas de la grande nourriture, mais tu peux te servir. » - ajoutais-je en me concentrant de nouveau sur lui - « On devrait peut-être allumer les éclairages. Il va bientôt faire nuit. » - C'est fou, comment pouvions nous faire semblant à ce point ? Partir dans un autre sujet pour éviter de penser aux réels problèmes. Enfin, ce n'était pas le moment de parler de cela. Ce soir... on était ici pour l'anniversaire de Wyatt. Je croisais son regard, plongeant mes yeux dans les siens. Tant pis, je pouvais plus faire semblant. J'inspirais un grand coup avant de parler - « Je... désolée pour tout à l'heure. J'aimerais vraiment pouvoir... mais, mais est-ce que je peux me permettre de prendre le risque ? Je n'en suis pas certaine et pas certaine de pouvoir y arriver avec ma... mon secret. » - Je baissais la tête un instant, c'était un peu difficile de parler de cette façon, moi qui n'est pas l'habitude de m'étendre - « Je te suis tellement reconnaissante d'être si patient avec moi. Je ne sais pas comment tu fais... » - J'affrontais de nouveau son regard, m'étant inconsciemment rapprochée de lui. Nos visage se retrouvaient alors à quelques centimètres l'un de l'autre. Je restais ainsi un instant hésitant devais-je succomber à mon envie de l'embrasser ? Nous nous étions embrassé tout à l'heure, il n'y avait pas eu de catastrophe. Seulement, il y avait toujours ce problème de non maîtrise totale du pouvoir. Je craignais toujours l'accident. L'envie prenant une nouvelle fois le pas sur tout le reste, je retrouvais ses lèvres, l'embrassant avec douceur.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMar 17 Mai 2011 - 10:02

« Désolée, c'est pas de la grande nourriture, mais tu peux te servir. » L'une des choses que j'appréciais le plus dans la relation que Jaymee et moi entretenions était notre incroyable faculté à passer du coq à l'âne, à faire semblant, comme si de rien n'était. Ni elle ni moi étions très loquaces ou très avides de poursuivre une discussion déplaisante. Nous n'aimions pas parler en général des choses que nous considérions comme sujet à ennui et étions assez intelligents pour dériver sur un autre et apprécier ce changement brutal mais nécessaire. Ainsi, je décidais de profiter des joies de notre soirée plutôt que de me focaliser sur les choses qui m'agaçaient. « On devrait peut-être allumer les éclairages. Il va bientôt faire nuit. » Je m'executais et me mettais à genoux pour faire fonctionner l'appareil. « C'est un vieux truc, il lui faut un peu de temps... » Déclarais-je, posé, ayant l'habitude. Je l'inspectais de haut en bas et fronçais les sourcils, lui donnant une légère tape pour le faire fonctionner, ce qu'il fit dérechef, cligotant quelques secondes avant d'émettre une lumière correcte que je déposais sur le côté en biais pour que nous soyons quelque peu éclairés sans être toutefois aveuglés. Dans tous les cas, l'appareil était vieux et la lumière n'avait rien d'aveuglante. Je fouillais dans le panier et en tirais quelques sandwiches emballés aussi simplement que possible dans un film plastique. Un large sourire s'étira sur mon visage. Je suis un homme qui aime les choses simples ! « Génial ! » Exclamais-je, pour la première fois depuis le début de la soirée : sincère et heureux. Je déballais le sandwich alors que sa voix occupait l'espace. « Je... désolée pour tout à l'heure. J'aimerais vraiment pouvoir... mais, mais est-ce que je peux me permettre de prendre le risque ? Je n'en suis pas certaine et pas certaine de pouvoir y arriver avec ma... mon secret. » « N'en parlons plus. » Dis-je pour couper court à la conversation, lui adressant un faible sourire compatissant et compréhensif. « Je te suis tellement reconnaissante d'être si patient avec moi. Je ne sais pas comment tu fais... » Je reposais le repas pour lui offrir un regard qui se voulait rassurant, appréciant le fait qu'elle ai remarqué ma patience légendaire et surtout le soutien que je lui apportais depuis le début. Et puis, alors que nos visages se retrouvaient de nouveau à quelques centimètres l'un de l'autre, il se produisait ce qui devait se produire. Nous nous embrassâmes avec douceur et naturel dans un geste tendre et amoureux alors que la sensation de ses lèvres sur les miennes et de son souffle sur moi m'affolait. Savait-elle au moins à quel point elle pouvait me la faire la désirer ? Avait-elle conscience de son influence sur moi ? Je passais immédiatement un bras autour de sa taille, par dessus les vêtements, la tirant à moi et changeant notre baiser en un échange fougueux, fourrageant dans ses longs cheveux bruns et magnifiques, m'apprêtant à m'addoser sur le dos et à la tirer entre mes jambes. « Et toi, je ne sais pas comment tu fais pour me supporter. » Murmurais-je les yeux rieurs en toute sincérité alors que je lui offrais le plus beau de mes sourires. J'avais à ce moment précis diverses émotions qui me traversaient tout le corps. Du désir, une vague profonde de désir qui me broyait le corps et des sentiments fougueux qui venaient prendre le pas sur la raison. Je l'aimais et je le réalisais. J'avais terriblement envie de lui dire, de lui faire l'amour, de lui dire, encore et encore à l'oreille, de la dessiner, de jouer de la musique pour elle... comment le lui dire ? Je n'étais pas vraiment un handicapé des sentiments mais, j'avais beaucoup de mal à trouver le moment opportun. Je n'avais pas peur de ces mots fatidiques qui effrayaient la plupart, je voulais juste... simplement partager avec elle tout ce que je ressentais pour elle à ce moment précis. Et, alors que je la tirais avec de plus en plus de force vers moi dans une volonté ferme de la dresser à califourchon sur moi ou entre mes jambes, j'embrassais immédiatement son cou pour lui souffler ces deux mots : « Je t'aime. »
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyMer 18 Mai 2011 - 0:54

Ses bras passaient autour de ma taille, m'attirant à lui. Nous nous embrassions avec davantage de fougue tandis-ce qu'il fourrageait mes cheveux. A cet instant-là, je n'étais plus en mesure de réfléchir. Je me laissais simplement guider par mon désir, la raison ayant quitté mon esprit. Ce n'était pas prudent. Peut importe. J'avais trop envie de ses lèvres... et probablement de lui tout court. Je ne pouvais pas me tenir à l'écart plus longtemps - « Et toi, je ne sais pas comment tu fais pour me supporter. » - me dit t-il alors que nos lèvres s'étaient séparées. Comment je fais pour te supporter ? Parce que je suis amoureuse. Je ne doute pas une seule seconde des mes sentiments. Je le sais, je suis sincèrement, réellement amoureuse de toi. Il m'offrait un de ses plus magnifiques sourires. Wyatt devait ignorer à quel point son sourire me faisait craquer... ou alors il le savait et s'en servait. Ouais, il ne pouvait ne pas l'avoir remarqué. Il devait bien le voir dans mes yeux. C'est des choses qui se remarquent... à moins d'être aveugle. Je passais tendrement une main sur sa joue, lui lançant un regard langoureux, amoureux. Je souriais à mon tour. Les sentiments que j'avais pour Wyatt était bien plus forts que tout ce que j'avais connu jusque là. La simple idée qu'il puisse me tromper, me quitter, me rendait malade. Je crois que c'est pour ça que j'avais aussi peur de l'avenir. Je savais que j'en aurais le coeur brisé si il n'était plus à mes côtés. Wyatt était la seule personne capable de me rendre heureuse... et aussi la seule capable de me détruire. Je lui avais ouvert mon coeur, mais ouvrir son coeur à quelqu'un c'est prendre le risque de souffrir un jour. Qu'importe. Je refoulais toutes ses pensées, parce que quoi qu'il arrive, je ne pourrais jamais regretter d'avoir connu ça. Il ne m'est jamais arrivé rien de meilleur que d'être amoureuse de Wyatt Matthews - « Le sourire, ça aide. » - lui murmurais-je ee souriant à mon tour, amusée. Il s'adossait sur le sol et je vins me placer au-dessus de son corps, passant une jambe de chaque côté. Je sentis ses baisés et son souffle dans mon cou, ce qui me procurait de nouveaux frissons - « Je t'aime. » - J'eus l'impression d'avoir une hallucination, d'avoir entendu une voix qui n'était pas réelle. J'étais peut-être fatiguée après tout. Il ne pouvait pas m'avoir dit ça. Ces mots étaient tellement importants pour moi. Alors oui, j'étais surprise de l'entendre me dire je t'aime. Je ne m'y étais pas attendue. J'avais toujours pensé que je serais la première à le lui dire. Le problème, c'est que je ne savais pas quand le dire. J'avais peur de choisir un moment peu approprié ou de m'y prendre trop tôt et de lui faire peur. Il est clair que je partageais ses sentiments. Je restais immobile un instant, croisant son regard. Je voulais être sûr de bien avoir entendu. Imaginez que je lui dise « Je t'aime, moi aussi » et qu'il n'est rien dit avant enfaîte. Wyatt me prenait vraiment de court - « C'est bien. » - dis-je dans un murmure. Je marquais une courte pause. On ne répond pas « c'est bien » à un je t'aime. C'est juste que j'étais un peu déboussolée par sa révélation - « Parce que moi aussi, je t'aime. » - repris-je avec douceur, avec amour. Il était impossible de douter de mes paroles, pas quand je le regardais avec ses yeux là. J'embrassais à nouveau ses lèvres, puis descendais mes baisés dans son cou. Il m'aimait ! C'était trop beau pour y croire, mais cela me rendais tellement heureuse. Trop heureuse. Les pensées négatives avaient quittés mon esprit. Je ne pensais plus aux dessins et aux restes. Peut-être que mon amour pour lui me rendait trop aveugle, trop naïve. Je ne quittais pas son cou, me délectant de son parfum. Mes mains descendirent sur son torse, déboutonnant un à un les boutons de sa chemise. J'embrassais alors son torse découvert.
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyDim 22 Mai 2011 - 0:55

« C'est bien. » Murmura t-elle, me laissant réfléchir quant à la signification de sa réponse. C'était toujours mieux qu'un d'accord ou un ok, néanmoins, sourcils froncés, je m'apprêtais à me rabattre sur le pique-nique, histoire que ce moment gênant ne soit plus qu'un vilain souvenir. « Parce que moi aussi, je t'aime. » Ajouta t-elle finalement, laissant toutes mes interrogations s'envoler alors qu'elle m'embrassait de nouveau, descendant ses baisés sur mon cou. Elle semblait fougueuse, aimante, presque fiévreuse comme si cette révélation avait été attendue toute sa vie et cette réaction me rassura d'autant plus que j'étais moi aussi sûr qu'elle m'aimait aussi et rien non rien n'était plus beau que ce moment, le moment ou l'on avoue à l'être aimé qu'on l'aime et que celui-ci nous répond que lui aussi et désormais le monde nous semble merveilleux, coloré et cette vision des plus niaises est pour désormais bien plus qu'un fantasme : une réalité. C'est ça l'amour, lorsque l'on réalise que le niais n'est pas niais, qu'il est même beau et qu'en fin de compte, le niais n'était que de la jalousie à l'égard des personnes qui s'aiment et je n'étais plus sûr que d'une seule chose; j'aimais Jaymee McKinley et un jour, je l'épouserai, nous aurons des enfants et nous nous ferons l'amour comme des bêtes chaque jour de notre précieuse et longue vie ensemble. Jaymee, quant à elle semblait plus intéressée par le fait de déboutonner ma chemise et ses baisers sur mon torse agitèrent mon entrejambe qui commençait à s'affoler alors que la jeune femme était à califourchon sur moi, semblant prête à se donner à moi une nouvelle fois. Je l'avais tellement désirée... ces derniers temps avaient étés très durs et je ne pensais plus qu'à une seule chose, la prendre là, dans la nature sous le soleil couchant et atteindre enfin l'orgasme que nous méritions sans nous retenir de nous toucher ou nous empêcher volontairement d'en avoir envie. Je levais le menton, sentant toute l'agitation que pouvait me procurer ses baisers sur mon torse, voulant totalement me laisser aller, n'essayant de ne retenir aucune pulsion, sentant derechef une boule se former au fond de mon jean. « J'ai envie de toi. » Soufflais-je alors que mes joues tout comme mon corps commençait à avoir chaud, si chaud que je me débarrassais de ma chemise, reposant mon dos sur la nappe posée sur le sol inconfortable mais ce détail n'avait aucune importance, ce qui comptait à cet instant précis était simple : elle et moi, nous deux et personne d'autre. J'ignorais si elle voulait vraiment aller jusque là ou si l'idée même de le faire en pleine nature la dérangeait, je savais tout bonnement que moi, rien ne pouvait me déranger lorsqu'il s'agissait d'ébats sexuels. Je ne suis pas un exhibitionniste non plus, je ne me laisserais pas aller dans de tels états si je savais que des promeneurs viendraient dans ce coin ou si j'entendais des bruits me signalant la présence d'autrui dans la scène. Il m'était difficile de retirer sa robe, d'une part, parce qu'elle embrassait mon torse et de l'autre parce qu'elle était si magnifique dans cette tenue qui soulignait ses formes à la perfection ! Je retenais alors mes bains baladeuses, me contentant de caresser ses cheveux et d'admirer ma petite-amie, ma copine, mon brin de femme et souriais avec fierté au souvenir de sa première-fois, me rappelant immédiatement que j'étais le seul, le seul a être parvenu jusqu'à son intimité, le seul avait qui elle avait couché et plus qu'amoureux d'une femme qui avait sût me faire confiance au point de me laisser aller lui faire l'amour, de m'avoir laissé la regarder nue et l'avoir embrasée comme elle me laissait le faire. Je devais néanmoins m'assurer qu'elle savait ce qu'elle faisait, qu'elle ne me ferait pas l'amour uniquement parce que je lui avais dis que je l'aimais et pire encore, parce que c'était mon anniversaire. Je ne voulais pas la forcer, ni la contraindre à me faire plaisir uniquement pour la raison d'un stupide jour de naissance, de plus, mon entrejambe déjà sérieusement excitée préférait de loin couper ses élans maintenant que devant le fait accompli. Je l'arrêtais alors dans ses baisers fous et remontais son visage vers le mien. « Par rapport à ce que je t'ai dis tout à l'heure, je plaisantais. Nous ne sommes pas obligés de coucher ici. Je veux dire, on est même pas obligés de le faire tout court. Si tu fais ça parce que c'est mon anniversaire... » Je sentis un frisson me parcourir. Je descendais une main que je posais en mon bas ventre, souriant, quelque peu gêné de la situation et du fait que les signes de mon excitation soient aussi visibles. Chez les femmes, c'est différent, cela se sent, évidemment mais n'est pas forcément visible, de ce fait, les hommes passent toujours pour les obsédés... allons regarder ce qui se passe dans la culotte d'une femme et nous en parlerons très certainement avec un point de vue différent. « Je veux pas t'obliger, c'est ça que je veux dire. Même si, j'ai très... très envie de toi et je t'aime, je t'aime ! » Laissais-je échapper en tremblant, souriant, me rendant compte à quel point ses mots nouveaux pour moi signifiaient quelque chose, j'éclatais de rire. « Je t'aime tellement ! » Ajoutais-je les deux yeux plissés, lui offrant le plus beau de mes sourires.
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyDim 22 Mai 2011 - 2:50

Wyatt avait t-il conscience de ce que provoquaient en moi ces mots, son Je t'aime ? Savait t-il que j'étais à cet instant précis la femme la plus heureuse du monde ? Il n'y a rien de meilleure que de savoir que l'amour ressenti est réciproque. J'avais tellement eu peur qu'il ne m'aime pas, d'être la seule à ressentir cet amour. Je craignais que le destin nous retire ce que nous avions, se rendant finalement compte de la chance qu'il nous avait donné. Je l'embrassais sur le torse, lui offrant mes baisés brûlants, profitant de cette opportuniter de pouvoir le toucher, l'embrasser. Je me rappelais alors combien il était bon de sentir le contact de sa peau. J'avais probablement perdue toute raison, prenant le risque de le toucher en sachant pertinemment que je ne contrôlais pas super bien mon pouvoir. Je savais qu'il pouvait faire un malaise - « J'ai envie de toi. » - me soufflait t-il alors qu'une boule avait commencé à se former au niveau de son entrejambe. Cela me confirmait qu'il avait en effet envie de moi. J'esquissais un sourire. J'en avais aussi très envie. Je me souvenais de ce que j'avais ressenti la première fois, de la peur à l'idée de passer à l'acte. Aujourd'hui, il n'y avait plus cette peur, juste l'envie de m'unir à lui. Je ne prêtais même pas d'attention à l'endroit. Nous étions en pleine nature, ce n'était pas forcément le lieu le plus approprié. Tant pis ! Personne ne passait jamais ici de toute façon. Oui, j'avais bel et bien laissé la raison au placard. Je me laissais aller pour une fois à mes désirs, à ce que j'avais vraiment envie de faire et puis... et puis j'étais amoureuse... très amoureuse. Je suppose que c'est ce qui me faisait réagir ainsi. Il n'y avait plus rien d'autre qui comptait. Vous ne savez pas à quel point ça fait du bien de se sentir réellement vivant. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que maintenant. Mes longues réflexions étaient elles aussi restées de côté. Je devrais plus souvent être ainsi. Ne finit t-on pas par passer à côté de sa vie en réfléchissant trop, en étant trop raisonnable. Nous étions jeunes et j'avais envie de vivre pleinement mon histoire d'amour avec Wyatt. Je ne pouvais plus m'empêcher d'exprimer mon désir pour lui. Je l'avais bien trop longtemps réprimé, il était hors de question que je le réprime ce soir. Je voulais qu'il me fasse l'amour, que nous nous fassions l'amour. Et puis, je n'étais plus en mesure de résister à tout cela. J'avais essayé sans succès, alors vous savez quoi ? Tant pis ! Wyatt s'était débarrassé de sa chemise et je ne cessais d'embrasser son torse. Je sentais ses mains caresser mes cheveux lorsqu'il m'arrêta dans mes baisés pour remonter mon visage près du sien - « Par rapport à ce que je t'ai dis tout à l'heure, je plaisantais. Nous ne sommes pas obligés de coucher ici. Je veux dire, on est même pas obligés de le faire tout court. Si tu fais ça parce que c'est mon anniversaire... » - Je ne pus m'empêcher de rire légèrement. Lui comme moi savions très bien que son excitation était visible. Je crus voir dans son sourire un peu de gêne, enfin peut-être que je me trompais. Ce qui me faisais surtout rire, c'est qu'il puisse penser que je faisais cela pour son anniversaire ou parce qu'il avait dit quelque chose un peu plus tôt. Cela n'avait rien à voir. J'avais juste envie de lui moi aussi et depuis longtemps. C'est normal de désirer l'autre lorsqu'on est amoureux. Il n'y a pas d'amour sans désir. Du moins, je ne peux pas me l'imaginer - « Je veux pas t'obliger, c'est ça que je veux dire. Même si, j'ai très... très envie de toi et je t'aime, je t'aime ! » - J'aimais son attention. Il me montrait qu'il ne me forcerait à rien (comme si il avait besoin de me forcer pour que je le veuille, c'était ridicule dans un sens) et ce malgré son envie de moi. Ses derniers mots, ses "Je t'aime" me firent chaud eu coeur. J'eus l'impression de le sentir battre plus fort. J'aimais l'entendre dire qu'il m'aimait. J'aimais qu'il m'aime. Il eut un éclat de rire avant d'ajouter, un sourire radieux au lèvres : « Je t'aime tellement ! » - Comment pouvais-je ne pas succomber ? Tout en lui me séduisait, ses doux mots, son sourire, le son de sa voix et tant d'autres choses. J'embrassais ses lèvres avant de lui répondre en riant - « J'ai l'impression que c'est le mien d'anniversaire... » - J'avais l'air de ne pas redescendre d'un nuage, de rêver. C'était le cas - « Je sais qu'on est pas obligés de le faire, seulement, j'en ai très envie. Je... » - Je marquais une pause. Je n'avais pas pour habitude de parler ainsi. Avouer que j'avais envie de lui était une chose nouvelle, un peu gênante, mais il était mon petit ami. Il n'y avait donc aucune honte à lui avouer cela - « Je peux plus m'en tenir à ce que j'ai dis Wyatt. C'est de la torture et en plus c'est devenu impossible. » - Je passais ma main sur son visage, l'embrassant derechef - « Cela n'a absolument rien à voir avec ton anniversaire. Je t'aime et j'ai envie de toi. » - soufflais-je avant de me redresser, légèrement tremblante, faisant glisser les bretelles de ma robe sur mes épaules. Je me penchais de nouveau vers lui pour l'embrasser dans le cou. Je m'approchais de son oreille, mordillant légèrement avant de murmurer un « Fais-moi l'amour, Wyatt. »
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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyJeu 26 Mai 2011 - 9:25

Son rire était doux, cristallin, merveilleux... je me perdais dans ses prunelles délicieuses quelques instants alors que mon étudiante laissa entendre : « Je sais qu'on est pas obligés de le faire, seulement, j'en ai très envie. Je... » Elle semblait quelque peu gênée et je caressais ses cheveux, lui rendant un regard si amoureux et si attentionné que j’espérais lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune gêne à avoir et que cela était très naturel. Je me sentis fier, fier de lui donner envie, de lui donner si envie qu'elle avait ajouté un « très », un magnifique très avant envie. « Je peux plus m'en tenir à ce que j'ai dis Wyatt. C'est de la torture et en plus c'est devenu impossible. Cela n'a absolument rien à voir avec ton anniversaire. Je t'aime et j'ai envie de toi. » Je fus rassuré, ma petite-amie avait envie de moi et ce désir n'avait aucun rapport avec mon anniversaire, elle avait visiblement envie de moi et c'était tout, la seule chose qu'il y avait à retenir. Nous nous embrassâmes immédiatement et je l'embrassais dans le cou. Et puis, elle se redressa, quelque peu tremblante, un tremblement qui manifestait de la nervosité, une gestuelle peu habile mais démontrant un désir évident de faire un effort, faisant glisser ses bretelles le long de ses épaules. Je savais que ces gestes anodins n'étaient pas habituels pour elle pour la bonne raison que j'étais son premier alors même si elle avait put se montrer nue à un autre, cela n'avait pas dû se produire tant de fois que cela. Les hommes peuvent tenir mais pas éternellement, je faisais parti de cette catégorie mais elle ne faisait pas parti de ces filles dont on abuse. Je n'abuserai jamais d'elle, je l'aimais à ma façon, comme un fou finalement. Elle me mordilla légèrement l'oreille et je fus une nouvelle fois surpris par ses initiatives, elle faisait énormément d'efforts pour moi et je soupçonnais en revanche qu'autant d'initiatives aient lieu sous l'influence de mon anniversaire. « Fais-moi l'amour, Wyatt. » La boule qui s'était formée à mon entrejambe ne pouvait désormais plus redescendre aussi vite. Je n'avais qu'une envie, déboutonner mon pantalon. Je pouvais aisément lui faire l'amour sans la déshabiller, rien qu'en descendant sa culotte et en ouvrant ma braguette mais cela me paraissait trop impersonnel, me dégoûtait presque, comme si, une fois fini, nous devions nous dépêcher de rentrer chez nous retrouve nos vraies relations. Nous méritions mieux. Toutefois, être nue en pleine nature ne devait vraiment pas être son genre, se montrer nue dehors n'était pas pour les novices comme on les appelle, je ne voulais pas l'obliger... mais elle m'avait trop stimulé la peste ! Je la repoussais alors sur le côté rapidement, voulant nous donner un minimum en retirant rapidement mon pantalon, ne pensant pas une seule seconde au fait que je n'avais aucun préservatif sur moi... sentant mon engin hurler pour sortir, gardant ma chemise déboutonnée par les soins de la femme que j'aimais sur les épaules. Je me rapprochais d'elle sans la repousser pour me mettre sur elle et l'inverse, lui laissant encore quelques secondes pour se rétracter. Oh et puis zut ! Elle m'avait ordonné de lui faire l'amour, au diable tout le reste ! Je la repoussais donc et retirais sa culotte avec rapidité, me glissant entre ses jambes. Ses bretelles étaient toujours sur ses épaules et me donnaient envie de lui retirer sa robe mais je ne devais pas oublier que Jaymee était novice dans ce domaine et qu'elle pouvait être influencée par ses pulsions avant de réfléchir et que se retrouver nue dans la nature pouvait tout aussi bien la déplaire, ainsi, je lui laissais le loisir de choisir alors que nous étions l'un sur l'autre et que mon engin frottait le sien à travers l'unique vêtement qui nous séparait vraiment : mon boxer. Fourrageant dans ses cheveux, je m'extasiais de son doux parfum et de l'odeur corporelle qui se dégageait de ma femme, elle sentait si bon ! Je glissais mon nez le long de son cou avant de glisser une main dans mon boxer, voulant me faire patienter quelque peu, me forçant à attendre son signal de sorte de lui laisser un maximum de temps pour réfléchir au final, parce qu'elle avait le droit de refuser, de me refuser moi et notre union en pleine nature et puis parce que je ne résistais pas à l'envie d'éveiller mes sens aussi... et puis, pris d'un élan fougueux, je m'enlevais moi même mon boxer, me retrouvant presque-nu puisque je gardais ma chemise, frottant mon entrejambe à la sienne, me retenant d'aller là ou il voulait aller, attendant que mon amour se décide réellement. Les joues rouges, je réussis à articuler. « Bon je sais que là ou je suis... tu peux ne pas me croire... mais je comprendrais que tu ne veuilles plus le faire, ou que tu ne veuilles plus le faire ici... » Comme pour donner du poids à mon argument, je passais une main sur mon entrejambe, frôlant la sienne pour lui montrer que je savais m'arrêter.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyJeu 26 Mai 2011 - 11:46

Je fus surprise de me sentir excitée à la simple idée de le faire. Bien plus qu'une simple envie, j'avais le profond désir de m'unir à celui que j'aime, de partager cet instant d'intimité. Vous allez sans doute trouver ça démodé, que je suis fleur bleue, trop romantique, mais je me suis toujours dit que les relations sexuelles doivent être l'expression physique des sentiments que l'ont éprouve pour quelqu'un. Je ne pouvais pas m'imaginer une seconde coucher avec quelqu'un sans être amoureuse. Que le sexe ne soit que du sexe. Non, je ne pouvais le faire qu'avec beaucoup d'amour et c'est ce que je ressens pour Wyatt. Un moment qui ne pourrait qu'être magique puisqu'il était partagé avec l'être aimé. Dans cette optique là, cela ne pouvait pas être nul. Le fiasco de la toute première fois ne se reproduirait pas. J'avais fais l'erreur de ne pas lui dire qu'il était le premier et forcément, les choses s'étaient mal passées. Aujourd'hui, les choses étaient différentes et je voulais croire, espéré, que mon pouvoir ne s'en mêlerait pas non plus. Je ne voulais pas qu'il fasse un malaise comme la dernière fois. Je me souvenais avoir été proche de ce qu'on pourrait appeler le sommet. Seulement, il s'était évanoui (à cause de ce maudit pouvoir) juste avant que je l'atteigne vraiment. Il me repoussait sur le côté, retirant son pantalon avant de se rapprocher de moi. Je savais qu'il en avait tout aussi envie que moi et j'esquissais un sourire incontrôlé. Le fait de me sentir désiré par mon petit ami me rassurait. J'avais peur de ne pas être assez belle, assez désirable pour lui. L'idée qu'il ne puisse ressentir aucun désir pour moi m'effrayait, parce que moi, je le désirais comme une folle. Je repoussais toutes ses pensées, car elles étaient stupides. Il était évident que Wyatt me désirait lui aussi et en plus, en plus il m'aimait. Cette nouvelle réflexion me décrocha encore un sourire. Il allait me prendre pour une folle à sourire toute seule. Il ne se mit pas au-dessus de moi, craignant peut-être que je me rétracte finalement ? Imbécile, je t'ai dis de me faire l'amour, j'ai pas changé d'avis en cinq minutes ! Je me mordis la lèvre inférieure et il me poussait enfin, retirant ma culotte, se mettant au-dessus de mon corps. Dans toute cette histoire, j'avais complètement fais abstraction du fait que nous soyons dehors. Je n'étais pas à l'aise généralement quand je devais me montrer nue, alors en pleine nature, je vous laisse imaginer. D'ailleurs, personne ne m'avait jamais vue aussi nue que lui m'avait vue. Je m'étais entièrement découverte à lui, entièrement donnée à lui et il avait le privilège d'être l'unique. Je me demandais ce qu'il en pensait. Etait t-il le genre d'homme fière d'être le premier ou est-ce que cela le dérangeait ? J'étais une novice en la matière. Il avait sûrement beaucoup à m'apprendre, mais je n'étais pas certaine que le rôle du professeur lui convienne. J'avais peur d'être incapable de le satisfaire correctement, de l'ennuyer. Je l'aimais tellement et je voulais tout lui donner, tout lui offrir. Je ne me donne pas facilement, mais quand je me donne, je ne fais pas semblant. Il était sur moi, s'étant fait une place entre mes jambes légèrement repliées. Je croisais son regard un instant. La sensation de son intimité - pourtant encore recouverte - frottant la mienne me fit frémir, mon excitation montant d'un cran. Soit j'étais sensible, soit Wyatt me faisait particulièrement d'effet. Peut-être que c'était les deux. Il fourragea mes cheveux, glissant son nez le long de mon cou. Je pouvais sentir son souffle et cela me provoqua un frisson. Il retira lui-même son boxer - bloquée sous lui, il m'aurait été difficile de le faire - plus que près à me faire l'amour. Je passais mes mains en dessous de sa chemise ouverte, sur son dos afin de le caresser du bout de mes ongles. Derechef, son entrejambe frôla la mienne. Wyatt semblait attendre mon signal. J'aimais cette façon qu'il avait de me traiter, me montrant qu'il ne me forçait à rien et que même au dernier moment, je pouvais me rétracter. Il ne comptait pas juste me prendre là, comme ça, comme une bête sauvage. J'avais tellement de chance qu'il soit aussi attentionné. Il passa sa main sur son entrejambe, frôlant aussi la mienne. Je n'avais aucune intention de me rétracter, ses baisés, ses caresses me rendaient trop folle - « Bon je sais que là ou je suis... tu peux ne pas me croire... mais je comprendrais que tu ne veuilles plus le faire, ou que tu ne veuilles plus le faire ici... » - me dit t-il, le teint rougit par la gêne. Je passais une main sur son visage, la faisant glisser sur la nuque. Mon autre main quant à elle caressait toujours son dos - « Tout va bien Wyatt. Je le veux... comme vraiment le vouloir... » - Dis-je légèrement gênée, mais folle d'envie de le faire. C'était tout nouveau pour moi d'avouer mon désir, mais finalement, c'était une chose naturelle. Je passais ma main sur les lèvres, comme pour lui signaler que nous avions assez parlé et que maintenant... que maintenant nous devions agir. Il aurait été inhumain - compte tenu du désir, de l'envie que nous éprouvions - d'attendre plus. Je le voulais et maintenant ! J'approchais son visage du mien, saisissant ses lèvres avec fougue et fourrageant ses cheveux. C'était une bonne chose qu'ils aient repoussée. Je mordillais sa lèvre inférieure avant de l'embrasser derechef. J'étais prête à me donner à lui.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 3 Juin 2011 - 2:58

« Tout va bien Wyatt. Je le veux... comme vraiment le vouloir... » Tout allait bien, nous nous aimions et je retrouvais l’art de batifoler en compagnie d’une femme que j’appréciais autant pour on physique son intellect. Jaymee était cultivée, avait de la discussion et était d’une incroyable beauté. Je l’aimais pour tout ce qu’elle représentait à mes yeux, je voyais en elle une amie, une amante, une femme dans toute sa splendeur. Inutile d’ajouter la fierté que j’éprouvais en me rappelant que j’étais son premier, le seul à m’être uni à elle, à avoir partagé cette intimité, à l’avoir vu nue –du moins, je l’espérais– et à pouvoir la regarder comme je la regardais dès qu’elle fermait les yeux, dès qu’elle regardait ailleurs sans que, si par mégarde elle voyait, ne me prendrait pour un fou. J’aimais savoir qu’elle était à moi et qu’elle m’était fidèle. J’aimais ouvrir les yeux et la voir me regarder, la sentir se blottir contre moi, me réveillant sans que cela ne me dérange, pouvoir caresser ses bras et vouloir plus que tout au monde le faire sans qu’on ne soit assurés qu’un tissu nous sépare… « Je t’aime. » Murmurais-je encore, esquissant un tendre sourire, riant. « Et j’aime dire ce mot ! » Ajoutais-je dans un rire étouffé avant de m’exécuter et de nous unir, doucement, ayant retenu la leçon. L’intimité de Jaymee n’était pas encore habituée à ce type de rapport et serait encore douloureuse quelques temps. Ayant néanmoins connaissance de ce fait, je pouvais faire attention et ainsi lui éviter des douleurs. Je me débarrassais de ma chemise et m’allongeais quelque peu sur elle, agrémentant nos corps de quelques vas et vient. Rapidement, la tension monta et l’excitation passa à l’échelle supérieure. Je ne me souvenais pas avoir jamais fait l’amour à une femme que j’aimais mais réalisais à quel point les choses étaient différentes et pourtant dieu seul sait à quel point je n’y croyais pas. Pour moi, le sexe était du sexe, tout n’était que pénétration, seins et éjaculation. Le sexe, à l’image de ses mots était brut, classique et sans attache. Désormais, le sexe n’était plus du sexe. Ce que nous faisions, Jaymee et moi était plus poétique, plus censé, plus cohérent, il s’agissait de faire l’amour. Je lui faisais l’amour et j’aimais ça. J’éprouvais l’envie de faire l’amour encore et encore à la même femme, la seule et l’unique. Dire que nous nous étions côtoyés comme de simples amis durant tout ce temps, dire que je l’avais regardé comme une amie, comme une jeune femme, ni plus ni moins que celle avec laquelle j’échangeais littérature, dire que j’avais eu une liaison avec sa sœur, dire qu’elle nous avait vu nous embrasser… cela me rendait malade, de réaliser à quel point j’avais pu être aveugle, naïf et aussi idiot !

Me respiration s’accélérait alors que mes vas et vient s’intensifiaient. Il m’était désormais impossible de l’embrasser tant les sensations charnelles m’agitaient, tant l’amour que j’éprouvais me réchauffait le cœur. Je fourrageais dans ses cheveux et m’enivrais de l’odeur de son cou, enfouissant mes yeux dans le creux de ses épaules, mes deux bras encadrant ses bras, mes mains posées sur la nappe à côté de son visage. Le souffle court, je détachais mon regard de son corps pour regarder ses beaux yeux et me laisser totalement submerger par les sentiments que je ressentais depuis longtemps à son égard. Jaymee me donnait l’envie d’être un homme bon, un homme meilleur et cette influence qu’elle avait, qu’elle exerçait sans se douter une seule seconde du pouvoir qu’elle avait sur moi, de sa position de supériorité face à l’homme que j’étais, de l’homme au front ridé par les soucis qui ont rythmé sa vie pendant si longtemps… J’ai enfin la réalité que j’attendais depuis toujours et jamais je ne l’échangerais, pour rien au monde parce que l’amour, l’amour est la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Ce discours niais et stéréotype me plaisait, comme quoi les choses changent, comme quoi le nouveau a du bon. Casanier, réfractaire aux changements, je remarquais que Jaymee ne cessait jamais de me changer, sans me forcer mais en me poussant tout naturellement dans la direction ou je voulais aller. Rien ne me semblait plus beau que le coucher de soleil, que la douce brise d’une soirée merveilleuse, que les cheveux longs de ma douce et que notre nouvelle nuit d’amour. Le bonheur venait de naître et je doutais fort qu’il puisse s’en aller tant il était ancré en moi…
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Wyatt/Jaymee ▬ Happy (almost) birthday, honey Wyatt/Jaymee ▬  Happy (almost) birthday, honey EmptyVen 3 Juin 2011 - 4:24

Parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce que on ne se souvient même plus de ce que c’est de vivre sans. Mais un beau jour, on se rend compte que quelque chose a changé. Au début, on pense qu’il y’a un problème, parce qu’on ne comprend pas cette nouvelle sensation. Et puis, on fini par se rendre compte qu’on est heureux.
« Je t'aime. Et j'aime dire ce mot ! » - murmura t-il derechef, sourire aux lèvres et un rire heureux. Oui, Wyatt me semblait heureux. Je crois que je n'ai jamais vu une telle lueur dans ses yeux. Celle-ci s'était ravivée. Je lui rendis son sourire, heureuse moi aussi. J'avais réussi ! Je me souvenais du grand regard triste du jeune homme, parfois, j'avais l'impression d'y lire toute la misère du monde. Je me disais que je ne pouvais rien y faire, tout en ayant l'envie de l'aider, qu'il est une vie meilleure. En voyant son sourire aujourd'hui et l'étincelle dans son regard, je ne peux que me dire que j'ai réussis et je suis contente de ça - « Et j'aime l'entendre... » - dis-je avant d'embrasser ses lèvres - « Et je t'aime tellement. » - soufflais-je, heureuse, amoureuse. Est-ce qu'une personne peut vraiment influer sur la vie d'une autre ? Je pense que oui. Wyatt rendait ma vie meilleure, rendant des couleurs à mon existence qui avait toujours été teintée de gris. Il redonnait à ma vie toute sa saveur. Nos corps s'unissaient pour ne former plus qu'un. Il y allait doucement, sachant très bien maintenant que j'étais loin d'être expérimenté dans ce domaine. Néanmoins, je voulais exprimer dans cet acte physique, tout l'amour que j'avais pour lui. La douleur se faisait moins puissante que les premières fois, c'est à peine si j'y faisais attention. Wyatt retira sa chemise et je caressais son dos du bout de mes ongles. Au rythme des vas et viens, mon corps se réchauffait en proie à de nouvelles sensations. Le sexe était une question qui m'avait fait beaucoup réfléchir. J'avais craint de tomber sur un homme qui ne voudrait de moi que pour mon corps. C'est entre autres pour ça aussi que j'étais aussi méfiante. Le sexe tout seul ne m'avait jamais attiré. J'avais toujours voulu une vraie relation avec de vrais sentiments tout en pensant que je n'y avais pas le droit. J'ai longtemps pensé que mon pouvoir serait un frein à toute relation. Si vous m'aviez dit il y'a quelques mois que je ferais l'amour avec Wyatt sans qu'il s'évanouisse, je n'y aurais jamais cru. Je n'aurais pas crut non plus qu'il se passerait quelque chose entre lui et moi. Nous sommes restés toute une année à nous voir rien que comme des amis et puis, les choses ont changés. Je me demande comment j'ai fais pour ne pas le voir avant, pour ne pas l'aimer avant. D'un autre côté, c'est bien que nous ayons une bonne base d'amitié. Cela ne fait que renforcer notre complicité. Wyatt est vraiment mon tout désormais. Nos corps s'entremêlaient dans une parfaite harmonie et je m'embrasais peu à peu. Je perdais la notion de toute réalité, envahit par les sensations qu'il me procurait. Je fourrageais ses cheveux, sentant son souffle dans mon cou. Ma respiration s'accélérait et devenait de plus en plus courte. J'eus l'impression de devenir folle, car je ressenti comme une décharge électrique me parcourir tout le corps. Je ne pense pas m'être déjà sentie aussi bien. Je penchais en arrière, me cambrant légèrement sous toutes ses sensations. Je croisais son doux regard et ne pouvais alors plus douté de ses sentiments, pas avec la façon dont ses yeux fixaient les miens. Cette nuit, ce moment était parfait. Tout était parfait, tellement beau que j'eus l'impression de rêver, mais c'était bel et bien la réalité. Ma réalité était devenue un rêve. Ma vie était devenue comme un rêve. L'alchimie entre nos êtres et nos corps était évidente. On était évidents. L'intensité de notre corps à corps en était le résultat. Tout allait. Tout était trop bien. J'avais envie de sourire pour rien, sans raison particulière, car j'étais juste heureuse. Cette fois-ci, notre moment n'avait pas été interrompu à cause de mon pouvoir et je m'en étonnais. Comment avais-je fais pour maîtrisé ça ? J'avais été incapable de le faire la dernière fois. Etais-ce le début d'une nouvelle vie ? Le travail que j'avais fourni, l'aide que m'avait apporté Isis fondation avait t-elle fini à payer ? Nous finîmes la soirée en toute tranquillité, je me blotissais contre le corps de mon amant, profitant de cette proximité, l'embrassant. On s'échangeait quelques mots, j'étais beaucoup trop heureuse et épanouie pour m'endormir. J'avais l'impression que cette nuit serait une nuit blanche, mais la passer avec Wyatt était le plus beau des cadeaux. Avais-je réellement réussi à avoir le dessus sur ma malédiction pendant notre corps à corps ? En avais-je réellement fini avec cette histoire de malédiction ? Une chose est sûr je resterais sur mes gardes, mais j'avais enfin réussi à ne pas laisser mon pouvoir se déclencher. C'était déjà une victoire et j'en étais fière.
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