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| « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan | |
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It's D. Liv Peterson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 210 ♠ multinicks : none ♠ crédits : clumsy ♠ wellington suburbs : clinton ave
| Sujet: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Mer 8 Juin 2011 - 13:16 | |
| Un coup de téléphone rapide de la part de Jordan et tout était organisé. Il avait fallu moins de cinq minutes pour trouver le où et le quand de notre prochaine rencontre. Elle avait quelque chose à me dire et j'avais très hâte de l'entendre. J'avais rencontré la petite quelques semaines plus tôt, quand elle avait appris qu'elle était enceinte. Elle avait eu beaucoup de problème à accepter cela et j'avais été là pour l'aider. C'était un de ces soirs étrange où il ne se passait rien à l'hôpital. Ou du moins, rien qui ne retenait une urgentologue. J'avais eu tout le temps nécessaire pour faire connaissance avec la future maman. Encore aujourd'hui, je savais qu'elle avait beaucoup de mal à accepter sa nouvelle situation, s'était pourquoi je lui avais donné le numéro de mon portable. Comme ça, si elle avait une question ou une angoisse, elle pouvait me rejoindre 24h sur 24. La raison de son appel la veille ne s'était pas voulu stressant ou quelque chose comme cela, c'était plutôt pour une petite rencontre, histoire de se parler face-à-face. Ayant été de garde hier soir, j'avais donné rendez-vous à Jordan aujourd'hui au Fourth Park en fin d'après-midi, pour me donner le temps de dormir et de reprendre un peu d'humanité. Après une bonne nuit, ou plutôt un bon matin, de sommeil, je suis allée prendre une douche bouillante, histoire de me réveiller un peu. Il faisait chaud à l'extérieur, je m'en rendais compte au bruit que le climatiseur faisait dans mon appartement. Étant pré-programmer pour garder tout le plancher à 21°c, à mon réveil, j'avais pu l'entendre ronronner. Un regard par la fenêtre m'aida aussi à choisir mes vêtements. Je voyais, au loin, cet effet miroitant créé par une grande chaleur. Une paire de short et une camisole seraient alors de mise pour sortir à l'extérieur. J'enfilai les premiers qui me tombai sous la main puis jetai un coup d'oeil à l'horloge du salon. 14h49. Le temps de me rendre au parc, il serait 15h. Parfait. Je pris mes clés et mon sac à main dans l'entrée sur sortis de mon appartement, prenant soin de barrer la porte. Pas besoin de ma voiture pour me rendre à mon rendez-vous avec Jordan, le parc était à quelques coins de rue de chez moi, il serait facile de m'y rendre en marchant. Et puis, j'adorais sentir la chaleur du soleil sur ma peau. En chemin, je regrettai de ne pas avoir mis de crème solaire, mais il était trop tard pour retourner chez moi. Nous n'aurions qu'à nous asseoir à l'ombre. Même si ce n'était pas parfait, c'était toutefois moins pire. Un coup d'oeil à ma montre m'indiqua que j'étais à l'heure. Je m'assis sur un banc et respirai un bon coup l'air frais créer par cette masse d'arbre qui composait le parc. J'avais rarement le temps de venir et était très contente de le faire aujourd'hui. Je sortis mon portable de mon sac à mais, au cas où Jordan aurait à me rejoindre. Peut-être aurait-elle un peu de retard ?
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Mer 8 Juin 2011 - 14:02 | |
| Je n’aimais pas réellement me confier, disons que je ne me confiais pas à tout le monde, mais Liv était une personne qui avait su attirer rapidement ma confiance. Je l’avais rencontré lorsque je m’étais rendue à l’hôpital pour être certaine de ce que j’avais appris avec mon test, si j’étais réellement enceinte. Je n’avais jamais été aussi nerveuse de toute ma vie, attendre après la prise de sang pour être certaine que c’est positif. J’étais assise toute seule dans la salle à attendre que le médecin revienne me revoir pour m’annoncer la bonne nouvelle, si elle était vraiment bonne. En faite j’espérais, au fond de moi, qu’il me dise que ce soit négatif, mais ce n’était pas réellement la réponse que je reçus. Je ne savais pas comment réagir, que la réponse soit aussi officielle me faisait un choc que je ne pouvais même pas expliquer.
Quand j’ai appris la nouvelle, je ne pouvais contrôler ce choc, je ne savais ni quoi faire, ni quoi penser. Je n’avais pas envie de retourner chez moi et c’est surement pour cela que je m’étais isolée dans une salle vide. C’est à ce moment que j’ai fait la rencontrer de Liv, elle est tombée par hasard sur moi alors que je pleurais, incapable de me contrôler. Elle m’a écoutée, c’est une personne formidable et c’est surement pour cela que je lui parle encore. En fait, autre que Jeremiah, elle est la seule à savoir que je suis enceinte. Je ne l’ai encore dit à personne, je veux attendre, pour trouver la bonne façon d’annoncer la nouvelle. C’est un mois plus tard que j’annonce la nouvelle à Jeremiah et j’avais envie de lui en parler, pour savoir ce qu’elle en pensait. J’avais besoin d’aide, pour me diriger et simplement parce que je m’entends bien avec elle. C’est une bonne amie.
Il faisait beau dehors et nous devions nous rejoindre dehors, je n’avais pas encore de ventre et c’était comme si de rien était. J’enfilais donc une robe blanche sans manche, légère avec des sandales noires. Des lunettes de soleil se glissaient sur mon nez alors que je me dirigeais vers notre point de rendez-vous. J’avais, comme toujours apporter mon appareil photo. On ne sait jamais sur quoi ont pouvait tomber, c’est ce que je me disais toujours. Un petit moment avant que je n’arrive dans le parc, je devais avoir une minute de retard, mais sans plus. Je pus facilement la repérer alors que je me dirigeais vers elle. Je me posais tout juste à côté d’elle pour lui offrir un sourire. Je devais avoir meilleure mine qu’avant puisque j’allais réellement mieux et c’est de cela que je voulais lui parler. Il faisait beau, même un peu trop et le soleil venait se percuter contre ma peau. J’aimais ce genre de temps même si ont risquait d’attraper quelque coups de soleil.
«Bonjour Liv, comment tu va? Je suis contente que tu prennes le temps de venir me voir.»
Je croisais les jambes alors que je laissais mon regard se poser dans le sien. J’étais bien contente de la voir puisqu’elle était la seule personne à qui j’étais capable de parler. Une fois de plus, ça allait surement me faire du bien de lui parlé de ce qui me tracassait puisque la situation n’était pas complètement réglée. J’avais besoin d’un avis extérieur, j’avais besoin de savoir ce qu’elle en pensait, mais en même temps, je ne voulais pas lui parler de ça pour qu’elle se lasse.
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It's D. Liv Peterson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 210 ♠ multinicks : none ♠ crédits : clumsy ♠ wellington suburbs : clinton ave
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Mer 8 Juin 2011 - 15:00 | |
| En voyant Jordan approcher, je me rendis compte que même si elle avait plusieurs années derrière elle, elle était encore jeune, fragile. Elle n'avait pas besoin d'une grossesse pour venir chambouler sa jeunesse. Évidemment, elle aurait pu avorter, pour retourner à son état normal, mais elle avait semblé claire sur ce point: elle était contre. Je devais toutefois admettre que j'étais de son avis. Même si l'avortement redonnait aux jeunes femmes leur insouciance d'autrefois, il y avait toujours le fantôme de l'enfant qu'elles n'avaient pas eu qui planait. Je n'avais jamais été enceinte. J'avais vu un lot de jeunes femmes en pleine grossesse, mais moi cela ne m'était jamais arrivé. J'avais eu des petits copains dans le temps, et nombre de fois j'étais allée m'acheter des tests à la pharmacie, et à chaque fois, ils m'avaient dit que je n'étais pas enceinte. Oh, je ne l'avais pas regretter, au contraire. Ma vie était trop remplie pour que j'ai le temps d'avoir un enfant. Et puis, j'étais loin, présentement, d'être dans une relation assez stable pour penser à avoir un enfant... Mais pourtant, comme toutes les femmes de mon âge, je sentais mon horloge biologique faire de plus en plus de bruit. Jordan s'assit à côté de moi, un sourire aux lèvres. Elle semblait heureuse. Du moins, plus heureuse que lors de notre première rencontre à l'hôpital. Cela me faisait chaud au coeur de voir qu'elle allait mieux. Je jetai un rapide coup d'oeil vers son ventre, mais son bébé était encore imperceptible. C'était probablement mieux comme ça, de toute façon. Je n'étais pas certaine qu'elle avait annoncer la nouvelle à beaucoup de gens. Et puis, après tout, elle n'était qu'à un mois de grossesse, il était normal qu'on ne voit rien. « Bonjour Liv, comment tu va? Je suis contente que tu prennes le temps de venir me voir. » me dit Jordan. Je lui souris à mon tour. « Bonjour. Oh, mais ce n'est pas comme si tu étais un fardeau ! Ça me fait plaisir de passer du temps avec toi. » Je rangeais rapidement mon téléphone dans mon sac, puisque je n'en avais évidemment plus besoin. Et puis, cela m'évitait aussi de me sentir mal si je manquais un appel de l'hôpital. « Je vais très bien, et toi, comment vas-tu ? » En observant un peu plus la jeune femme, je me demandai à quel point nous pouvions nous ressembler. Nous avions les même cheveux blonds, mais elle les avait légèrement plus long que moi. Elle avait les yeux brun-vert alors que les miens étaient vert, tirant légèrement sur le bleu. Autrement, nous avions le même genre de visage, le même genre de peau. Mais le fait que nous nous ressemblions physiquement voulait-il dire quelque chose ? Si, sur le plan mental, nous étions totalement différente, cela accentuait-il la confiance que nous avions en l'autre, les apparences étant très importantes de nos jours. Je ne pouvais dire exactement si cela influençait notre relation, je pouvais simplement dire que, quelque chose, avait fait que nous étions devenues proche rapidement.
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Jeu 9 Juin 2011 - 5:09 | |
| Liv devait avoir quelques années de plus que moi, pour avoir un métier de la sorte on avait besoin d’étude et d’un bon sens du travail. Il n’allait surement pas prendre n’importe qui pour effectuer ce métier. Malgré cette différence d’âge entre nous, nous nous entendions très bien sur presque tout. J’avais une certaine maturité, j’étais fille unique, mais j’avais été très jeune confronté à un divorce et à ma mère en larme. Je voulais lui venir en aide même si je ne savais pas exactement comment, c’est peut-être pour cela que j’avais toujours été mature. J’étais jeune, mais je ne me comportais pas comme une jeune femme de vingt-et-un ans. Je savais que j’étais jeune pour ce genre de vie, mais je savais que je ne voulais pas me faire avorter. Je ne trouvais pas cette pratique naturelle et l’idée de tuer un petit être fragile qui ne demande que vous me dégoutait. Je sais très bien qu’il n’était pas conscient à cet âge, mais je ne pouvais vivre avec cela sur la conscience. C’était ma façon de voir les choses. Je voyais cette grossesse comme quelque chose qui devait avoir lieu, si j’étais enceinte malgré le fait que je prenne la pilule, c’était un signe pour moi. Un signe que je devais garder cet enfant, simplement. Un sourire se glissait une nouvelle fois sur mon visage alors que j’haussais simplement les épaules.
«Je sais que ton travail est très demandant alors je ne veux pas déranger, simplement. Mais je suis bien contente de te voir. Comment ça va à ton travail?»
Je m’informais, parce que ça m’intéressait de savoir comment cela se passait. Ça devait être difficile de vivre avec ce genre d’horaire, j’en serais incapable de vivre la nuit et de dormir le jour. La nuit faisait parfois de belles photos, mais pas assez, la lumière du soleil était toujours la plus jolie pour prendre des clichées. Je la quittais du regard un moment pour observer ce qui se trouvait autour de moi et je soupirais l’instant d’une seconde. Tout allait mieux, mais rien n’était encore réglé et c’est de ça que je voulais lui parler. J’avais besoin de savoir ce qu’elle en pensait parce qu’elle avait plus de vécu que moi. Peut-être allait-elle pouvoir me donner un coup de main une fois de plus? Qui sait.
«Je vais bien oui. En fait, j’ai dit à Jeremiah que j’étais enceinte et il veut le garder. Il a dit qu’il allait tout faire pour moi et notre enfant. Je ne l’ai pas annoncé encore à personne d’autre, je ne sais pas vraiment comment dire la nouvelle en plus que moi et Jeremiah nous ne sommes pas ensemble. Je trouve ça difficile, enfin, je ne sais pas trop quoi penser de cela. Je ne sais même pas ce qu’il ressent pour moi et je dois avouer que ça me préoccuper pas mal. Il veut garder l’enfant, mais je veux d’une famille pour mon enfant, qu’est-ce que je vais lui dire si nous ne sommes pas ensemble. Tu sais, ce n’est pas important de s’aimer pour avoir des enfants? Enfin, désolée, disons que ça me tracasse et je ne veux pas non plus t’embêter avec ça.»
J’avais toujours peur de la déranger avec mes problèmes, je parlais beaucoup et je ne voulais pas l’ennuyer avec cela. Émotive comme j’étais j’avais besoin d’en parler à une personne en qui j’avais confiance et que je pensais qui pouvaient me donner un petit coup de main. Je n’en parlais à personne et j’aimais passer du temps avec elle, elle était une personne importante à mes yeux alors autant me confier à elle. Je savais aussi qu’elle n’allait rien dire à personne, je ne voulais pas que la nouvelle se répande et je savais qu’elle était de confiance.
«Je voulais savoir ce que tu en pensais parce que je dois avouer que je suis totalement dans le néant en ce moment.»
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It's D. Liv Peterson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 210 ♠ multinicks : none ♠ crédits : clumsy ♠ wellington suburbs : clinton ave
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Sam 11 Juin 2011 - 12:20 | |
| J'avais découvert, avec les années, que je pouvais aussi être une bonne psychologue. Lors de mes études en médecine, j'avais beaucoup plus de talent avec les patients que mes camarades. Ceux-ci tenaient absolument à se distancier de tout, je considérais qu'il fallait apprendre à connaître chacun de nos patients, puisque si nous étions pour être les derniers à les voir vivant, savoir leur nom et la couleur de leurs yeux importait, surtout pour les proches de la famille. Pour eux, savoir que leur amie, que leur fille ou bien leur épouse n'avait pas été une parmi tant d'autre était rassurant. C'était le même instinct qui m'avait mené à Jordan. Je ne pouvais pas laisser une jeune femme en pleurs à elle-même. Je l'aurais trop vite regretté et la culpabilité m'aurait rongé pendant le restant de ma vie. Alors j'étais allée la voir, autant pour moi que pour elle. Elle avait évidemment besoin d'aide, c'était indéniable. J'avais réussi à la consoler, ce dont je n'étais pas certaine de pouvoir faire au début. Maintenant, elle voulait encore mes conseils. C'était pourquoi elle m'avait appelé. « Je sais que ton travail est très demandant alors je ne veux pas déranger, simplement. Mais je suis bien contente de te voir. Comment ça va à ton travail? » Si Jordan avait à peine la vingtaine, il restait qu'elle était très polie pour son âge. J'avais déjà vu nombre de jeunes adultes et toutes n'avaient pas le savoir vivre qu'elle avait. « Ça va bien. Je suis occupée, mais c'est satisfaisant. » Je lui fis un sourire, sachant qu'elle allait bientôt en venir au point crucial de notre rencontre. Je pouvais le lire dans ses yeux. Elle cherchait le moyen de le dire. Et enfin, elle cracha le morceau: « Je vais bien oui. En fait, j’ai dit à Jeremiah que j’étais enceinte et il veut le garder. Il a dit qu’il allait tout faire pour moi et notre enfant. Je ne l’ai pas annoncé encore à personne d’autre, je ne sais pas vraiment comment dire la nouvelle en plus que moi et Jeremiah nous ne sommes pas ensemble. Je trouve ça difficile, enfin, je ne sais pas trop quoi penser de cela. Je ne sais même pas ce qu’il ressent pour moi et je dois avouer que ça me préoccupe pas mal. Il veut garder l’enfant, mais je veux d’une famille pour mon enfant, qu’est-ce que je vais lui dire si nous ne sommes pas ensemble. Tu sais, ce n’est pas important de s’aimer pour avoir des enfants? Enfin, désolée, disons que ça me tracasse et je ne veux pas non plus t’embêter avec ça. » J'avais écouté Jordan très sérieusement pendant qu'elle me racontait cela. J'étais contente qu'elle l'ait enfin dit à quelqu'un. Le fait que ce soit au père de l'enfant était encore mieux. Elle n'était plus toute seule avec ce problème. C'était maintenant à deux qu'ils devaient régler ça. S'il y avait de l'amour entre eux, je n'en avais pas la moindre idée. S'il y avait vraiment la possibilité qu'ils forment une famille, encore moins. « Je voulais savoir ce que tu en pensais parce que je dois avouer que je suis totalement dans le néant en ce moment. » Je devais bien dire que je la comprenais, la pauvre. Ce fardeau était tombé sur ses épaules sans raison précise, sans aucune explication. Était-elle réellement prête à être mère ? Personne ne pouvait réellement le dire, ni même elle-même. De toute façon, qui peut le savoir avant d'avoir eu un enfant ? Tout ce qu'elle souhaitait, c'était le meilleur des futurs pour son bébé. Elle voulait lui offrir une famille, un environnement sain, c'était tout à fait légitimer. Mais saurait-elle lui offrir ? À cet âge, dans ce contexte ? « À mon avis, c'est une très bonne chose que tu l'aies dit à Jeremiah. Comme cela, il sait qu'il a des responsabilités à prendre et il va pouvoir t'aider là dedans. S'il a un semblant d'instinct gentleman, alors il sera là pour toi peu importe ce qu'il arrivera. Mais il faut que tu saches très clairement le rôle qu'il veut jouer auprès de l'enfant. S'il n'a pas les mêmes attentes que toi, alors il faudra que tu trouves un moyen de vivre autrement, tout en offrant ce que tu veux à ton enfant... » Jeremiah... J'en connaissais un seul. Mais il avait un cancer et faisait de la chimio à Pittsburg, voulant éviter sa mère avec qui je travaillais fréquemment. Aux dernières nouvelles, très peu de personne savaient qu'il avait le cancer. Était-ce le même ? Le Jeremiah de Jordan et celui que je connaissais, que je traitais de temps à autre ? Je ne pouvais toutefois pas le lui demander, dans l’éventualité où, si c'était bien le même, elle n'était probablement pas au courant de son cancer. Et je n'avais pas non plus envie de l'effrayer avec une histoire qui se révélerait peut-être être fausse.
Dernière édition par D. Liv Peterson le Dim 12 Juin 2011 - 16:37, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Sam 11 Juin 2011 - 15:01 | |
| Liv était exactement le genre d’amie dont j’avais besoin, elle était là pour m’écouter sans me juger et c’est exactement de cela que j’avais besoin. J’avais besoin d’une amie, mais aussi de quelqu’un qui était capable de me donner son avis sur ce sujet plus que délicat. Je ne voulais pas parler de cela à tout le monde et je n’avais surtout pas envie que la nouvelle se répande comme un nuage de poudre. Si les gens devaient l’apprendre, cela allait être de ma bouche et pas de celle des autres. Je savais que Liv était une personne de confiance et c’est pour cela que je lui en parlais sans problème. Ce n’était pas son genre d’allez répéter ce genre de nouvelle à la première venue et je me sentais en confiance en sa présence. Je voulais m’informer d’elle, de comment elle allait, de son travail. J’avais toujours été élevée dans cette optique, je ne voulais pas non plus que la conversation ne tourne qu’autour de moi. Je n’avais jamais aimé être le point central d’une rencontre. J’avais toujours pensé qu’une rencontre se faisait à deux et que je n’avais pas qu’à faire mon monologue pendant des heures. Pourtant, en ce moment, j’avais plus que besoin de son avis et de me vider le cœur.
«Ce ne doit pas être de tout repos comme travail. Je ne sais pas comment tuf ais pour vivre avec ce genre d’horaire.»
C’est vrai. Elle n’avait pas une vie de tout repos et pour moi elle était une personne en or. Ce n’est pas tous les médecins, urgentiste, ou quoi que ce soit qui allait prendre la peine de venir voir une patiente en pleures. Elle l’avait fait et je ne le regrettais pas le moins du monde. Après un petit moment, je finis par me vider le cœur sur ce que je pensais. Je lui faisais un résumé de la situation que j’étais en train de vivre et c’est la première fois, depuis que j’avais parlé à Jeremiah de la nouvelle, que je parlais ouvertement de ce que je pensais. J’écoutais ce qu’elle avait à me dire en retour, sa voix se faisait rassurante et juste ses paroles m’apaisaient, mais rien n’était encore clair pour moi.
«Bien. En fait, il m’a dit qu’il voulait être là et qu’il ne voulait pas ma laissée toute seule. Ce qui me tracasse c’est que je ne sais pas ce qu’il ressent pour moi et je n’ose pas trop en parler. Je me dis que s’il n’éprouvait rien pour moi il ne voudrait pas s’impliquer dans la vie de notre enfant, mais j’avoue que je ne suis pas certaine. Si tu le voyais se comporter avec moi, il est tellement gentil, tendre et doux. Je ne suis pas capable de déceler le moindre sentiment de sa part, je ne sais pas s’il m’aime comme moi je l’aime, mais je n’ose rien lui dire. Je n’ai pas envie d’avoir de la peine en plus de ce bébé.»
Oui. On palais bel et bien du même Jeremiah elle et moi, mais j’étais loin de me douter qu’il avait un problème encore plus grand que celui de notre bébé. Je ne voyais pas les signes de sa maladie, je ne le savais pas et il ne m’en avait pas parlé. Disons que pour le moment, c’était peut-être mieux que je n’en sache rien, quoiqu’il n’y aura surement pas de bon moment pour m’avouer ce genre de chose.
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| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Lun 13 Juin 2011 - 5:46 | |
| Je jetai un coup d'oeil rapide dans le parc. Il y avait trois hommes qui faisaient leur jogging. À cette heure, je ne savais pas comment ils faisaient pour courir. Ensuite, une deux femmes promenaient leur enfant en poussette. Était-ce réellement leur enfant ou étaient-elles des nounous, je n'en avait pas la moindre idée, mais elles avaient l'air de bien se connaitre. Un vieillard lisait un livre sur le banc d'en face, ne semblant pas porter attention au monde autour de lui. Malgré la chaleur, il s'était habillé avec des pantalons bruns et une chemise à carreau bleu. Il ne semblait pas souffrir de la chaleur, trop concentré sur sa lecture. Dans les arbres, il y avait quelques oiseaux qui se chamaillaient et dont les cris rendaient l'atmosphère plus sereine, plus paisible. Pourtant, même si le monde continuait de tourner avec ses bons et ses mauvais côtés, une jeune femme avait besoin de mon aide, de mes conseils. Le destin nous avait réuni. J'aurais bien pu passer à côté d'elle sans m'en soucier. J'aurais pu la rencontrer des millions de fois dans les rues sans reconnaître son existence, comme je le faisais chaque jour avec les centaines de personne que je croisais et dont je ne savais rien. Tous avaient leur lot de problème, et je pouvais faire une différence la vie de certain, sans même le savoir. C'était ce qu'il y avait de plus apeurant. Savoir qu'un geste que l'on a pas fait peut avoir des répercussions encore plus grande que si nous avions fait quelque chose. Mais pourtant, il est pratiquement impossible de savoir les répercussions que cela entraîne, puisque nous ne recroiserons jamais plus la personne, où du moins les circonstances ne seront plus jamais les mêmes. Un humain pouvait-il vivre avec le fardeau de la terre entière sur ses épaules ? Évidemment que non, mais je me sentais mal, pour toutes les autres que je ne pouvais pas aider... Pourtant, j'avais Jordan assise à côté de moi. Je pouvais faire une différence pour elle, mais le vieillard en face ? Lui aussi avait peut-être besoin d'une oreille. J'avais l'impression d'être la seule à me rendre compte que les gens avaient besoin de parler, de se confier... Alors selon la même logique, c'était aussi à moi de le faire, puisque personne d'autre ne s'en rendait compte... «Ce ne doit pas être de tout repos comme travail. Je ne sais pas comment tu fais pour vivre avec ce genre d’horaire.» Mon regard passa alors du vieillard à Jordan. Elle me faisait rire, en essayant de faire diverger la conversation vers moi, alors qu'elle avait clairement besoin de parler d'elle, de sa situation. « Je m'y suis habituée assez rapidement. Il suffit d'un peu de volonté et tout peut fonctionner. » J'essayais de formuler ma réponse le plus rapidement possible pour que la jeune femme enchaîne sur ce qu'elle avait à dire. La situation n'était pas très claire pour elle, c'était évident. Elle avait besoin d'être guidée, elle voulait simplement qu'on lui montre le chemin. Je n'avais jamais été enceinte, je ne pouvais pas l'aider sur ce point. Pourtant, j'avais beaucoup plus d'années derrière moi et je pouvais tout de même lui prodiguer quelques conseils. Sauf qu'il me serait impossible de lui tracer une voie. Elle devrait la faire elle-même, avec les conseils qu'elle allait recevoir. «Bien. En fait, il m’a dit qu’il voulait être là et qu’il ne voulait pas ma laissée toute seule. Ce qui me tracasse c’est que je ne sais pas ce qu’il ressent pour moi et je n’ose pas trop en parler. Je me dis que s’il n’éprouvait rien pour moi il ne voudrait pas s’impliquer dans la vie de notre enfant, mais j’avoue que je ne suis pas certaine. Si tu le voyais se comporter avec moi, il est tellement gentil, tendre et doux. Je ne suis pas capable de déceler le moindre sentiment de sa part, je ne sais pas s’il m’aime comme moi je l’aime, mais je n’ose rien lui dire. Je n’ai pas envie d’avoir de la peine en plus de ce bébé.» Au moins, je savais une chose. Jordan aimait Jeremiah. Elle ne savait pas si lui l'aimait, bien qu'il lui avait dit qu'il voulait s'impliquer. Je ne pouvais pas lui dire si lui l'aimait ou non, mais le fait qu'il voulait s'impliquer était une bonne chose, à la base. « J'ai toujours considéré qu'il était mieux de savoir quelque chose plus tôt, pour s'en remettre plus vite. Je sais que lui demander s'il t'aimes fait peur, parce que tu ne veux pas te faire dire non... Mais plus vite tu le sauras, plus vite tu pourras t'en remettre et passer à autre chose. Tu comprends ? Vivre avec ce stress et cette peur peut être mauvais pour le bébé. Et s'il te répond que lui aussi t'aimes, alors tu seras enfin libérée de toute cette pression. » Je savais très bien que c'était quelque chose de plus facile à dire qu'à faire, mais je connaissais assez Jordan pour savoir qu'elle avait assez de courage pour le faire. Elle était forte, même si elle ne le pensait peut-être pas. Elle méritait ce qu'il y avait de mieux pour elle, cela était certain.
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| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Mer 15 Juin 2011 - 6:31 | |
| Liv était le genre de femme qui avait envie d’aider les autres, si elle le pouvait elle aiderait tout le monde, mais ça ne pouvait rien apporter de bon. Elle ne pouvait pas prendre tout le poids des autres sur ses épaules parce qu’à un moment où un autre elle allait finir par craquer. Je ne voulais pas non plus qu’elle prenne mon problème sur ses épaules, je voulais juste une oreille attentive et je savais qu’elle allait m’écouter et me conseiller du mieux qu’elle le pouvait. Je suivais son regard pendant quelques secondes et à mon tour je faisais l’observation de gens qui nous entourait. Ce vieil homme, ces deux personnes qui faisaient simplement la conversation. Je ne pouvais m’empêcher de soupirer, si seulement ce ne se passait pas de la sorte, mais je me disais que ce bébé avait une raison d’être, sinon je ne serais pas enceinte. Le problème étant que je voulais qu’il voie une famille différente de la mienne, pas comme celle j’avais eu. J’avais toujours eu de la peine de ne pas voir mes parents heureux et ensemble, ma mère pleurée et mon père la détester. Pas que mes parents n’étaient pas de bons parents, juste que je ne voulais pas que cet enfant grandisse en voyant ses parents séparer, mais nous n’étions même pas ensemble, c’est bien ce qui me posait problème. J’avais beau tenter de faire n’importe quoi pour me changer les idées, on dirait qu’elles revenaient sans cesse à lui. En même temps, n’était-ce pas normal? J’étais simplement incapable de penser à autre chose, surement que quand j’en saurai un peu plus je pourrai être soulagée, mais, pour le moment ce n’était pas du tout le cas. Quand elle commençait sa réponse, je reposais mon regard sur elle un léger sourire en coin posé sur mes lèvres.
« -Je sais, mais en même temps, je n’ai pas envie de me faire dire non. En fait, je trouve ça tellement délicat comme situation. Je me suis toujours bien entendu avec lui, nous avons les mêmes passions et intérêts. Je n’ai pas envie de le perdre et je n’ai pas envie de notre relation se dégrade parce que je ne veux pas montrer cela à mon futur enfant. Je sais que si je lui demande et que la réponse n’est pas celle que j’espère, il y aura une étrange friction entre nous. Déjà que je sais qu’il n’a pas envie d’être en couple, enfin, c’est ce qu’il m’a dit cela fais un moment, mais, je ne sais pas si c’est encore le cas. C’est difficile à dire.»
J’avais envie de lui en parler, comme j’avais envie d’éviter le sujet pour être certaine de ne pas en souffrir. Je savais que ce n’était surement pas la chose la plus sage à faire, mais nous avions déjà tant de choses à régler que je ne voulais pas en ajouter encore avec mes sentiments. Je savais que je l’aimais, depuis un bon moment déjà, mais je savais que je ne voulais pas m’attacher encore plus à lui. J’avais peur de ce qu’il pourrait me dire et c’est pour cela que je me taisais encore. Ce n’est pas le genre de chose qui se demandait facilement et je ne voulais pas lui poser directement la question. Si je faisais quelque chose, c’était de façon indirecte, mais je ne savais pas encore quoi. Je devais me pencher sur la question, mais je pensais que c’était mieux d’attendre que la poussière retombée.
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It's D. Liv Peterson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 210 ♠ multinicks : none ♠ crédits : clumsy ♠ wellington suburbs : clinton ave
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Sam 18 Juin 2011 - 3:03 | |
| Avec mon sens de psychologue, j'avait fait une déduction au cours des années concernant les relations. Les femmes avaient besoin d'amour, les hommes de sexe. Les femmes tombaient facilement en amour alors que les hommes ne recherchaient que le plaisir de la relation. Évidemment, des deux côtés il y avait des exceptions, mais en situation générale, c'était ce que j'avais déduit. Donc ce que cela donnait, c'était des millions de coeur de femme brisés pour des hommes qui n'en voulaient pas. Jordan faisait-elle partie de ces femmes ? Pour l'instant, je la considérais dans cette catégorie. À la base, en couchant avec Jeremiah, elle avait su qu'il ne voulait pas d'une relation, mais l'avait fait pareil. L'avait-elle fait par plaisir ou par un-jour-tu-te-rendras-compte-que-je-suis-la-femme-de-ta-vie ? Je ne pouvais le dire, mais leur situation n'était plus du tout au même point qu'avant. Un bébé était en jeu, une enfant avec une vie aussi chère que celle de n'importe qui. Une petite âme qui changerait peut-être le monde, qui sait ? Mais Jordan voulait lui donner une belle famille et je comprenais tout à fait cela. C'était à tout point légitime, mais je n'étais pas certaine qu'elle puisse l'avoir. Un enfant à cet âge, quand cela n'est pas prévu, précipite beaucoup les choses -·trop même - et cela peut avoir de graves conséquences. Une flamme qui brûle trop vite s'éteint aussi rapidement. « -Je sais, mais en même temps, je n’ai pas envie de me faire dire non. En fait, je trouve ça tellement délicat comme situation. Je me suis toujours bien entendu avec lui, nous avons les mêmes passions et intérêts. Je n’ai pas envie de le perdre et je n’ai pas envie de notre relation se dégrade parce que je ne veux pas montrer cela à mon futur enfant. Je sais que si je lui demande et que la réponse n’est pas celle que j’espère, il y aura une étrange friction entre nous. Déjà que je sais qu’il n’a pas envie d’être en couple, enfin, c’est ce qu’il m’a dit cela fais un moment, mais, je ne sais pas si c’est encore le cas. C’est difficile à dire.» Je l'écoutai attentivement, une théorie que j'avais moi-même confectionné me revenant en tête... La théorie des cordes. Dans ma théorie, chaque être humain était un petit filament, un morceau de corde. Dans notre vie, nous nous accrochions à d'autres filaments. Quand nous avions une bonne relation (amicale, amoureuse, familiale, etc), les filaments individuels se transformaient en corde et la relation devenait encore plus solide, plus forte. Et avec des évènements, des noeuds se créaient dans les cordes. Une fois un noeud fait, il était pratiquement impossible de pouvoir retirer son filament de la corde. Par exemple une grossesse ou un mariage. Une fois le noeud fait dans la corde, les filaments sont encore plus solide. C'est généralement ce que les couples souhaitent. Mais dans le cas de Jordan et Jeremiah, c'était un noeud duquel ils ne pouvaient se défaire. En essayant, ils ne feraient que brisé leur filament en tirant trop fort pour le sortir de la corde. Le noeud l'empêchant de ravoir son filament au complet, celui-ci se briserait des deux côtés du noeud et il en perdrait une partie... Une partie de lui même. Et ensuite, les filaments brisés seraient extrêmement dur à remettre ensemble... C'était donc ma théorie et je trouvais qu'elle convenait parfaitement aux jeunes gens. Sans le vouloir, ils s'étaient retrouvés avec un noeud et si l'un d'eux essayait de partir, il ne ferait que ce briser et faire mal à l'autre... « Si tu ne veux pas savoir, alors ne presse pas les choses. Oublie ce facteur famille pour l'instant et pense plutôt à ta santé, à celle du bébé. Si tu dois avoir une famille pour ce bébé, alors tu l'auras. Sinon, tu trouveras un moyen de lui donner tout ce qu'il mérite, à cet enfant. Mais généralement, le destin est plutôt clément. » Espérons qu'il le soit encore, après qu'il se soit arrangé pour que tu tombes enceinte, pensais-je.
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It's Jordan E. Blackwell Jord' ¤Like a thousand burned out yesterdays ♠ courrier posté : 775 ♠ multinicks : Hannah Williams ♠ crédits : Meery & Tumblr ♠ wellington suburbs : High Street
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Lun 27 Juin 2011 - 15:23 | |
| Effectivement, tant de femmes avaient le cœur brisé à cause des hommes, mais malgré ce qui s’était passé entre nous, nous refusions de cesser de nous voir. Il y avait peut-être plus que ce nous pensions, mais je n’aimais mieux ne pas me faire d’idée par rapport avec cette relation. Avec lui, tout avait toujours coulé de source alors je ne voulais forcer les choses en rien et je préférais me taire sur mes sentiments. Depuis que je lui avais parlé de ce bébé, il n’avait pas changé, il était le Jeremiah que j’avais toujours connu avec qui je m’entendais trop bien. Nous avions tellement de point en commun moi et lui. La musique, la photographie, le dessin et un tas d’autres choses. Je ne voulais pas le perdre même si parfois je souffrais de cet amour que je ne savais pas réciproque. Quelques fois, il se comportait comme un amoureux le ferait avec sa petite amie, mais d’autres fois je me disais que c’était peut-être ce que je voulais voir. Je ne voulais pas trop lui en demander non plus. La situation était délicate et je me demandais si cela allait se placer, avec le temps et comment allait évoluer notre relation. Peut-être que sa théorie avait quelque chose de vrai, mais si Jeremiah ne me considérait pas un peu, il m’aurait surement jetée tout de suite sans prendre la peine de me rappeler. Ce n’est pas toujours moi qui faisais les premiers pas. Souvent, c’est lui qui prenait l’initiative de me contacter, de me parler ou simplement de venir me voir. Je savais qu’il me considérait plus que pour le sexe parce que nous n’avions couché ensemble qu’une seule fois et j’étais enceinte ensuite, mais.. Peu importe. Qu’est-ce que je pouvais y faire? Je n’avais jamais voulu me faire avorter et ça n’allait surement pas changer. Je poussais un soupir alors que je laissais ma tête tomber un peu vers l’arrière, mon regard venait se perdre dans les nuages que j’observais pendant un moment. Quand elle se mit à me répondre, je fermais les yeux pour écouter ce qu’elle avait à me dire. « Si tu ne veux pas savoir, alors ne presse pas les choses. Oublie ce facteur famille pour l'instant et pense plutôt à ta santé, à celle du bébé. Si tu dois avoir une famille pour ce bébé, alors tu l'auras. Sinon, tu trouveras un moyen de lui donner tout ce qu'il mérite, à cet enfant. Mais généralement, le destin est plutôt clément. »
« -Je veux seulement que ce bébé soit heureux, qu’il ait de bons parents et je ferai tout pour combler son bonheur ou le vide qu’il pourrait ressentir face à notre situation. Je sais que Jeremiah me considère et que je ne suis pas rien pour lui, mais de là à savoir si nous allons nous marier, je n’en sais rien. Je pense que je vais laisser les choses retomber un peu et voir ce qui se passe. Qu’est-ce que je peux faire de plus de toute façon?»
Je laissais mon regard poser dans les nuages un moment. Parfois, j’en avais plus qu’assez de me prendre la tête avec cette histoire, mais j’avais les deux pieds dedans alors je n’avais pas le choix d’y penser.
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It's D. Liv Peterson Welcome to Wellington City ﻬ ♠ courrier posté : 210 ♠ multinicks : none ♠ crédits : clumsy ♠ wellington suburbs : clinton ave
| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan Ven 1 Juil 2011 - 16:07 | |
| Je savais que Jordan était perdue. Elle n'avait pas du tout prévu cette grossesse et ne savait pas quoi faire. Non, elle n'allait pas avorter. Cela était très clair. Mais elle voulait une famille pour son bébé, ce qu'elle n'était en aucun cas certaine d'avoir. Jeremiah et elle n'étant pas en couple à la base, il était difficile de savoir si elle allait avoir son support. J'espérais du fond de mon coeur que oui. Elle méritait tout ce qu'il y avait de mieux. Jordan n'avait jamais fait de mal à personne et n'en ferait probablement jamais. Mais un fardeau était maintenant tombé sur ses épaules fragiles et elle devait apprendre à vivre avec. Ce n'était pas facile et je la plaignais. Sauf que je trouvais que, jusqu'à maintenant, elle s'en tirait tout de même bien. Elle l'avait dit à Jeremiah et maintenant, tout ce qu'elle voulait, c'était ce qu'il y avait de mieux pour son bébé, soit une famille saine et unie. « -Je veux seulement que ce bébé soit heureux, qu’il ait de bons parents et je ferai tout pour combler son bonheur ou le vide qu’il pourrait ressentir face à notre situation. Je sais que Jeremiah me considère et que je ne suis pas rien pour lui, mais de là à savoir si nous allons nous marier, je n’en sais rien. Je pense que je vais laisser les choses retomber un peu et voir ce qui se passe. Qu’est-ce que je peux faire de plus de toute façon?» À mon avis, il n'y avait rien à faire de plus. La poussière devait retomber, comme elle l'avait dit elle-même. Les choses n'étaient probablement pas aussi mal qu'elles semblaient l'être. À ce qu'elle me disait, Jeremiah n'allait pas l'abandonner sur le pied de la porte. Il prenait ses responsabilités et semblait savoir comment agir, même si cette situation devait autant le surprendre que Jordan. « Laisse les choses aller. Le temps peut arranger beaucoup de problème. Tu verras... » Mon regard se posa sur la jeune femme à côté de moi. Même si elle n'avait pas la situation parfait, son bébé avait de la chance de l'avoir comme mère. Elle était jeune, mais elle était brillante et pleine de potentielle. J'étais certaine que Jordan ferait une très bonne mère. Je passai mon bras autour de ses épaules et flattai affectueusement son dos, pour la réconforter. Un silence s'installa entre nous deux, nous donnant le temps de réfléchir chacun de notre côté. J'écoutai les oiseaux gazouiller et le vent souffler une brise légère, rafraîchissante. Toutefois, ce moment de paix ne dura pas longtemps, il fut interrompu par la sonnerie de mon bipper. Ils avaient besoin de moi à l'urgence. Jordan allait-être pouvoir se débrouiller. « Je dois rentrer à l'hôpital, ils ont besoin de moi. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu me laisse un coup de fil, d'accord ? Et je te rappelle le plus tôt possible. » Je me levai pour partir et pris mon sac à main. Je regardai Jordan une dernière fois en lui souriant. « Tu es forte, tout se passera bien. » Je la serrai contre moi quelques instants, pour lui transmettre un peu d'affection, puis reprit le même chemin que j'avais utilisé quelques minutes plus tôt et retournai chez moi, histoire de me changer et de prendre ma voiture pour me rendre à l'hôpital. J'espérais que Jordan n'aurait pas trop de problème dans le futur et que ses histoires allaient s'arranger pour le mieux au plus tôt. Elle méritait réellement ce qu'il y avait de mieux.
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| Sujet: Re: « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan | |
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| | | | « tell me what's on your mind » - pv liv&jordan | |
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