IDENTITY CARD

PRÉNOMS & NOMS ♣ Je m'appelle Alexis Bjorg Poe
DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES ♣ Je suis née un jour, à une heure précise, dans un lieu dont je ne me souviens pas. Il faut dire que je venais de naître et j'ai pas pensé à ordonner à ma mémoire de devenir fonctionnelle, quelle saloperie alors un oubli pareil ! Maman m'a tout de même dit que l'endroit se nommait Seattle, je me suis toujours imaginée être venue au monde dans l'hôpital de Grey's Anatomy ... funny hein ? Peut-être dans une autre vie, certainement même car je ne pense pas que le 14 février 1993 cette série était déjà en train d'être tournée
STATUT CIVIL ♣ J'ai accepté de vivre une relation extra conjugale avec moi même.
PROFESSION/ÉTUDES ♣ Ecrivain / Lycéenne en dernière année
TRAITS DE CARACTÈRE ♣ Pour vous expliquer qui je suis, il faut que vous compreniez le fonctionnement de mon cerveau. Ce dernier est un triangle isocèle déséquilibré. Ce n'est pas effrayant, au contraire c'est cool. Il y a le sommet qui est neutre, il y a le côté droit qui est raisonnable et il y a le côté gauche qui est cinglé. Sous cette angle de vue vous avez l'impression que chacun des côtés tempère l'autre, alors qu'en réalité ce n'est pas le cas. Un côté à besoin de prendre le dessus sur les deux autres pour fonctionner c'est pour ça que je suis soit neutre comme maintenant, soit raisonnable, soit cinglée. Toujours à un niveau extrême. Bien entendu c'est mon point de vue, les médecins préfèrent dire que je suis une patiente atteinte d'une forme de psychose particulière dont la durée est indéterminable parce qu'elle n'est jamais la même; mon entourage lui pense que ... euh comment dire ... parfois je suis déconnectée de la réalité, que se soit lorsque j'ai des idées audacieuses ou que se soit lorsque je suis enfermée dans mon esprit. Il faut dire que ma tête c'est mon jardin d'Eden, mon refuge, ma maison, mon monde à moi, c'est un autre univers que celui que vous connaissez et j'y suis pratiquement la moitié du temps ... c'est ma réalité alors quand j'y sors et que je suis avec vous j'ai l'impression d'être à l'extérieur de chez moi. J'apprécie tout de même d'être dehors, car c'est un endroit mystérieux, attractif, vaste et incompréhensible. Je me pose beaucoup de questions, je philosophe assez et je fais un grand nombre d'expériences pour essayer de comprendre ce monde, votre monde. Il est aisé de constater que je ne pense certainement pas comme la plupart des gens, mais ce n'est pas car je suis malheureuse ou dépressive -j'ai l'habitude de puiser dans mes peines la force de continuer- c'est simplement car je suis moi et que depuis toujours j'apprends à vivre avec ça. C'est difficile de se supporter soi-même, surtout quand on est une personne qui peut piquer des crises de colère sans prévenir comme il m'arrive, et aussi quand on a du mal à se décider. Heureusement, j'ai réussi à me rendre complémentaire, je ne dépends de personne si ce n'est de moi. Malheureusement mes relations avec autrui en font les frais car j'ai des sacrés soucis à vivre avec quelqu'un d'autre, généralement mes histoires d'amours ne durent pas longtemps car je n'arrive pas à m'adapter assez à un autre caractère, puis je ne suis pas très impliquée dans ce genre de choses, j'ai tendance à laisser faire quand je ne crie pas et n'hurle pas. Mes anciens copains me disaient complexe parce que il y avait ces moments où j'étais là tout en étant ailleurs, ces moments où j'étais en combat contre le monde parce que je ne le comprenais pas et puis ces moments où j'étais calme tantôt j'écoutais sans parler tantôt je partageais mon cynisme. Complexe et invivable ils le répétaient souvent. C'est vrai, même mon entourage le pense. Il y n'a que les gens qui ne me connaissent pas qui ont envie de s'attacher à moi parce que je n'ai pas l'air d'avoir un cerveau isocèle déséquilibré et que je ne le montre pas toujours.

MY DIARY

«Ton éditeur il sait que tu n’as jamais été doué en français ? Et que ta meilleure note doit être E ?». Il m’assassine d’un regard froid et brutal tandis qu’il s’exprime d’un ton cynique et dur. Je lève les yeux vers lui avec nonchalance en rétorquant : «J’ai eu un D une fois». Il arque un sourcil pour manifester son irritation. «Il publie mon livre pas mes bulletins scolaires tu sais ?». Je suis parfois victime d’une franchise au tact quasi-inexistant à laquelle mon père succombe de colère. Il me faut apprendre à la gérer ; c’est sur la liste des choses à faire … éventuellement. «Je sais surtout que tu n’as pas fini l’école et que tu n’as pas de diplôme alors tu peux profiter du succès de ce tome I mais ne compte pas publier le II avant d’être à la faculté». Ou pas. Mon père me conseille à longueur de temps d’être réaliste mais il ne l’est pas lui non plus : aucune université ne voudra de moi. Depuis la maternelle les professeurs me répètent de rester concentrée et de travailler, ceux du lycée se sont vite rendus compte que mon cas était voué à l’échec, ils me disent trop distraite, déconnectée, ailleurs. C’est vrai. Je n’écoute rien, si ce n’est ma propre voix dans mon propre esprit alors difficile de s’en sortir lors des examens. Je me suis faîte à l’idée qu’il me fallait une porte de sortie ; l’écriture en représente une et peut-être même l’unique. Je ne suis pas talentueuse dans un quelconque autre domaine, si ce n’est bien entendu celui de mon pouvoir. J’arrive à le gérer, certainement car il me tient très à cœur. Il représente à mes yeux une réelle échappatoire, le seul moyen de m’éloigner et de me protéger de ce monde qui n’est pas mien pour me rendre dans mon univers. Il me suffit d’y penser -comme à ce moment- pour y aller. Mais quelque chose me chiffonne. J’imagine que mon père commence à s’inquiéter de mon silence, il vaut mieux alors rester avec lui et ne pas me réfugier dans ma tête pour l’instant. Je n’ai pas plaisir à savoir qu’il risque de se préoccuper, c’est la dernière chose dont il a besoin depuis son retour de Chicago. Il s’est absenté six mois pour le travail ; il bosse au port même s’il est plus sur mer que sur terre. D’habitude il revient toutes les deux semaines mais cette fois-ci il avait un transport de marchandises plus conséquent à effectuer sur un continent plus éloigné encore. Il aime son boulot mais il détester me laisser seule, alors quand il trouve une nounou pour veiller sur moi il est plus tranquille. Heureusement il ignore que la plupart sont incompétentes. Personnellement elles m’indifférent. Cependant la dernière en date était si souvent absente qu’il m’était possible d’être complètement libre, sans la moindre autorité parentale. J’ai passé la plupart de mon temps à l’extérieur, à Wellington’s Hill, et ma seule activité était l’écriture. Je ne faisais pas mes devoirs. Je rédigeais mon livre. Même si à cette époque c’était plus une simple histoire. Je n’avais aucun mal à trouver de l’inspiration puisque la nuit, mon pouvoir me servait à trouver dans ma tête des milliers d’idées. C’est de cette manière extraordinaire que ce bouquin a pu être fini en si peu de temps : trois mois exactement. Mais il faut savoir qu’à mes yeux une semaine comptait 14 days. J’étais plus productive que n’importe quel auteur. Par contre, il m’est impossible d’expliquer la raison pour laquelle ce récit a plu à mon éditeur et au reste de l’Amérique. Peut-être que mon pays aime les histoires touchantes ? Tirées de faits réels ? Personne ne le sait mais ce livre raconte ma seule et unique anecdote avec ma mère, en 2008. Mon père détesterait apprendre cette nouvelle, alors c’est mon secret, enfin notre secret. Il faut savoir qu’après la pluie de météorites en 2007 il s’est passé des choses surnaturelles. J’ai eu un don. J’ai pu rencontrer ma mère grâce à lui, mais attention ce n’est pas exactement dit de cette façon dans mon livre. Pourquoi ? Pour ne pas ébruiter l'existence de mon pouvoir. Je vais vous raconter un résumé de la version écrite et modifiée :

Le titre de l’œuvre est «La voix d’Elly». C’est l’histoire d’une petite fille de huit ans, aux longs cheveux blonds et aux beaux yeux bleus dont le regard est plus doux que n’importe quelle caresse. Elle vit chez ses grands-parents depuis sa naissance car sa mère, très malade, est tombée dans le coma après l’avoir mise au monde tandis que son père part régulièrement à la guerre. Cette gamine, Elly, parle très peu, comme si chaque mot lui coûtait atrocement cher. De plus, sa relation avec son père Karl, est assez tendue ; ils ne sont guère proches, et quand ils sont dans la même pièce ils donnent l’impression d’être deux inconnus qui se rencontrent pour la première fois. C’est alors qu’un soir où la lune est pleine, quelqu’un toque à la porte à une heure terriblement tardive. Réveillée par les voix qui résonnent au salon, Elly s’en va découvrir d’elle-même la raison de ce vacarme. Elle assiste à une conversation des plus lugubres : son père est gravement blessé, son état est entre la vie et la mort. Poignardée en plein cœur par cette affreuse nouvelle, elle devient alors muette, se refusant à parler quelle que soit la raison. Les semaines se suivent, sans un changement quelconque si ce n’est la santé de Karl qui se dégrade. Vint alors une après-midi étrangement incroyable durant laquelle Elly, endormie à l’hôpital sur un fauteuil à côté du lit de sa mère, fait un rêve des plus originales. Elle voit le champ qui entoure la maison de ses grands-parents, mais ils n’y sont pas, il n’y a personne … à part cette femme, grande, blonde, très belle. La petite fille s’en approche, intriguée par ce visage qui lui semble familier et découvre brusquement qu’il s’agit de sa mère, Lisa. Toutes les deux se regardent pendant des heures entières sans prononcer le moindre mot. Elly se réveille soudainement, appelée par sa grand-mère, mettant fin à ce magnifique rêve. Tous les soirs suivants, endormie au chaud, elle va visualiser dans sa tête le champ, la maison, sa mère. Et tous les soirs elles vont discuter et faire connaissance. Et tous les soirs Elly retrouve la parole. C’est de cette manière qu’elle va enfin pouvoir tout savoir de celle qui l’a mise au monde. Malheureusement tout bonne histoire à son échéance ; la petite fille comprend que le seul moyen de sauver son père, très blessé, est de lui donner certains organes vitaux de sa mère. C’est ce que Lisa n’a pas cessé de lui expliquer. Elle veut qu’ils puissent continuer de vivre ensemble. C’est ainsi qu’après plusieurs mois de silence, Elly se met enfin à adresser la parole à ses grands-parents en leur expliquant à son tour ce qu’il faut faire pour sauver son papa. Suite à cela, la petite cesse de rêver de sa mère pour finalement vivre simplement avec son père. Fin.

En effet beaucoup d’éléments diffèrent de la réalité. Je n’ai pas eu la chance de voir ma mère en vrai, ni même de m’assoir à côté de son lit d’hôpital. Elle a disparu à mes deux ans, et a perdu la mémoire. C’est pour cela qu’elle ne se rappelait pas de moi lors de notre première rencontre dans mon esprit. Mais elle était réellement malade et dans le coma. Au bout de cinq mois elle est morte, alors ce livre est une dédicace à sa personne et à mon pouvoir. Il a changé ma vie. J’ose espérer qu’il a pu changer la sienne, ne serait-ce que cinq mois.

I WANT TO KNOW MORE

QUEL EST VOTRE DON ? QUEL EST SON FONCTIONNEMENT ? ♣ Je l'appelle le pouvoir de l'esprit. Ce nom donne immédiatement une idée globale de ce qu'il est, mais il faut savoir que c'est complexe à expliquer. Seule sa manifestation est facile à décrire, je ne bouge plus comme paralysée, les yeux rivés sur l'horizon, comme si j'étais ailleurs et que rien ne pouvait me faire réagir ... mais c'est bien plus que ça. Je vais tenter de faire simple en commençant par vous rappeler qu'à mes yeux ma tête représente tout et encore c'est une formulation faible que j'utilise. A l'intérieur il y a un univers, un monde semblable au vôtre. Je l'ai créé, j'en ai le contrôle, je peux le transformer comme je le souhaite, le modeler dans tous les sens car il m'appartient. Je dois penser à lui pour m'y rendre, et quand je manque de concentration le seul moyen pour réussir est de me déconnectée de votre réalité grâce à la drogue. Les gens pensent qu'elle est néfaste, moi j'en ai besoin ... tout du moins parfois. Il est vrai que j'ai plus de facilité à utiliser ce pouvoir lorsque je m'endors car automatiquement je me réfugie dans mon esprit, ainsi je ne rêve pas ... je ne rêve plus. Il faut savoir que ce don a deux répercutions sur autrui, la première qu'il me protège en instaurant une barrière entre moi et tous ceux qui voudraient pénétrer ma tête, la seconde qu'il me permet d'amener n'importe quel esprit -avec sa permission- dans le mien, dans mon monde, qu'importe la distance qui sépare réellement nos corps. C'est parfois dangereux quand je ne me rends pas compte du temps qui s'écoule car dans ma tête il ne s'écoule que si je le lui ordonne. Et une petite précision: Je ne peux créer ou modeler les choses dans la réalité, simplement dans mon esprit, dans le monde que j'ai créé à l'intérieur
COMMENT VIVEZ-VOUS AVEC CE POUVOIR ? ♣ Très bien. Il a amélioré ma vie au point que je ne conçois pas de continuer sans lui. J'ai pu entrer en contact avec ma mère de cette façon, la rencontrer, faire sa connaissance, l'aimer. Et puis ce n'est pas comme si la capacité de ce don était nouvelle pour moi car j'ai toujours eu un univers dans ma tête, il s'est simplement concrétisé. C'est vrai que parfois j'effraye les gens quand je me déconnecte de la réalité et que je pars dans mon monde ... ils ne comprennent pas pourquoi je ne bouge pas, pourquoi mon regard est vide et mes yeux immobiles ... il m'arrive d'avoir envie de les emmener mais je ne peux pas, je veux que ma tête reste un endroit réservé aux privilégiés. Et puis l'existence de mon don ne doit pas être connue de tous, règle d'or.

HORS JEU

AVATAR / CODE DU FORUM ♣ La belle KristenSexyStewart. OK BY JAY
PSEUDO / AGE ♣ Je n'ai pas de pseudo mais pour le forum on va dire que c'est Alexis. Par contre j'ai un âge -encore heureuse- j'ai dix-sept ans et quelques mois.
GROUPE ♣ Studies
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? ♣ Je l'avais vu plusieurs fois en partenariat avec d'autres forums. Je dois avouer que je ne connais pas le guy sur le header la hooonte, mais j'aime bien quand même le désign ! Ah et le contexte est bien mais surtout j'ai adoré la phrase de la fin: «Dans un monde ou il n'existe ni bien ni mal, de tous les justiciers qui luttent pour imposer leur loi, qui peut dire de quel côté nous nous dirigeons, ni si ce que nous faisons est bien ou mal..»

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