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IDENTITY CARD

PRÉNOMS & NOMS ♣ ROMY ALICE STROKESBERRY.
DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES ♣ NÉE À SAN FRANCISCO, LE 12 JUIN 1990.
STATUT CIVIL ♣ CÉLIBATAIRE.
PROFESSION/ÉTUDES ♣ garde du corps de membres importants de la tour de contrôle. Elle est mince, quasiment anorexique, fragile, et ne sait pas manier une arme. Pourtant, Romy est la meilleure garde du corps trouvée à ce jour, si le protégé sait se défendre, et fuir. Parce qu'elle pressent le danger dès qu'il s'approche dans un périmètre trop restreint. Elle ressent les intentions des gens. Elle perçoit l'hypocrisie. On a pas encore inventé outil plus efficace pour assurer la sécurité des VIP. (si l'équipe m'accorde ce "métier", of course.)
TRAITS DE CARACTÈRE ♣ violente ; paranoïaque ; fragile ; mature ; perspicace ; intelligente ; névrosée ; solitaire ; asociale ; maladroite ; cassée ; nostalgique ; athée ; désillusionnée ; individualiste ; détraquée ; belliqueuse ; lucide ; fantasque ; vulnérable. à développer.

MY DIARY

i'm the next act waiting in the wings i'm an animal trapped in your hot car j'ai vingt ans et ma vie est finie. je me suis arrêtée. je n'ai plus de vie. plus d'amis, plus d'amour. plus d'idées non plus. un devoir qui m'est étranger. je ne possède plus de coeur, plus de tripes, plus d'âme. mon corps seul me reste, fonctionnant sur une tonalité dont j'ignore tout.
Ca va faire quatre ans. Quatre ans que mon corps est soumis à des radiations dont j'ignore tout, à des phénomènes qu'on pensait, et qu'on pense toujours, impossibles, incroyables, et inexistants. Quatre ans que j'ai pris conscience qu'ils se sont trompés, tous. Et que ce qu'on reléguait au rang de surnaturel pour adolescents existe bel et bien. Quatre ans que tout cela m'est tombé dessus. Et trois ans que j'ai renoncé à ma vie. Parce que la première année, figurez-vous que j'ai cru qu'on allait s'en sortir. Naïveté de l'enfance. 16 ans, et encore des idéaux plein la tête. Je me suis levé ce matin-là. J'ai cru que c'était un matin normal. Il faisait extrêmement froid. J'étais en t-shirt et en boxer. J'avais trois messages non lus sur mon portable, de mon meilleur ami. La vie la plus banale qu'on puisse rêver. J'ai enfilé mes chaussons, je suis descendue pour prendre mon petit déjeuner. J'aurais mieux dû m'ouvrir les veines, tout de suite, dans mon lit douillet. J'aurais mieux fait de me défenestrer immédiatement. Car alors que j'atteignais le salon, et que je remarquais la présence de ma mère, assise en tailleur sur le canapé, une tristesse immense m'envahit. Elle semblait venir d'ailleurs et était si puissante, que je dus m'appuyer au mur pour ne pas tomber. Ma mère entendit mon mouvement et tourna vers moi son visage barbouillé de larmes. La tristesse enserrait mon coeur, et je n'en connaissais pas la cause. J'avais seulement l'horrible impression que cette tristesse sans fond émanait de ma mère. Ton père est mort. Bonjour maman, as-tu bien dormi maman ? Les questions anodines n'existeraient plus jamais. J'aurais voulu pleurer, j'aurais voulu penser à ce père aimant, j'aurais voulu poser des questions. Mais la tristesse monstrueuse et extérieure ne se décidait pas à quitter mon coeur. Il fallut que je remonte quatre à quatre les marches, que je m'enferme dans ma chambre, pour qu'elle s'éloigne. Et que ma propre tristesse m'envahisse alors. Je croyais avoir touché le fond. Mais si je pleurais à chaude larmes, c'est que j'avais encore un coeur. J'avais 16 ans, une maison, un coeur, une mère, un frère, des amis. J'avais 16 ans et je pensais que la vie me réservait une kyrielle de surprises. J'étais une boule d'énergie et d'optimisme, on m'adorait pour ça. La mort de mon père était une épreuve difficile, mais je m'en tirerais, voilà tout. Seulement il n'était pas mort dans un accident de voiture, une nuit sans lune. Il était mort la tête fracassée par un morceau de météorite. Avec lui plusieurs de mes camarades de classes. Et ma professeur de danse. Ce n'était pas une mort, c'était un drame. Je m'enfermais chez moi, salissant mon oreiller de tout mon chagrin. Oh, mon petit chagrin personnel.. Je sortais dans la rue. Et je tombais à terre. De nouveau la tristesse extérieur venait mordre mon coeur. Mais cette fois-ci, elle était véritablement sans fond, immense, étouffante, suffocante, et mortelle. Toute la tristesse du monde sur mes épaules. Il me fallut une demi-heur pour refaire les quelques mètres qui me séparaient de ma maison et pour m'affaler sur mon lit, effrayée. Ce n'était pas un drame, c'était une tragédie véritable.

I WANT TO KNOW MORE

QUEL EST VOTRE DON ? QUEL EST SON FONCTIONNEMENT ? ♣ empathie. et ça n'a que des failles. Prenez une banale journée telle que vous en connaissez toutes les semaines. Tous les mois, pour les plus chanceux d'entre vous. Vous passez dans la rue le matin, encore dans votre bulle de sommeil. Et de musique si vous pouvez vous payez le luxe d'un ipod. Imaginez soudain qu'à chaque fois que vous croisiez quelqu'un, vous soyez envahi des sentiments qu'il ressent. Son stress. Sa colère. Son désir. Sa jalousie. Sa peur. Sa tristesse. Le cauchemar absolu. Vous ne pouvez plus vous entendre penser, vous ne pouvez plus vous entendre sentir, tant les autres vous oppressent. Une seule alternative : courir vous exiler. Heureusement, des journées comme ça, vous n'en vivez pas. Romy si. Quotidiennement. Tout le temps. L'empathie, le meilleur des dons. Ressentir ce que l'autre ressent. Passer outre son visage hypocrite et sentir combien il est effrayé, ou combien il s'ennuie. Un fonctionnement si simple, pour tant de journées de calvaire.
COMMENT VIVEZ-VOUS AVEC CE POUVOIR ? ♣ - Pensez-vous sérieusement qu'on puisse continuer à vivre une vie normale, avec un tel don ? Don mon cul, si vous me passez l'expression. Je ne peux plus me balader dans la rue sans être agressée de mille sentiments parasites, de milles impressions violentes et contradictoires. Quatre ans. Quatre ans que je vis transformée. Que je fuis les gens, que je les agresse, parce que eux m'agressent sans nécessairement le savoir. Trois ans que j'ai dû renoncer à construire mes propres sentiments tant ils sont parasités par ceux des autres. Je suis devenue un monstre. Je peux protéger des gens mieux que quiconque, en percevant les intentions de ceux qui les entourent, je peux déceler l'hypocrisie à trois kilomètres à la ronde. Et pourtant je donnerais tout, tout, tout ce que j'ai pour retrouver une vie banale. Pour me vautrer de nouveau dans l'hypocrisie, pour ne plus être un super-héros monstrueux. Je n'existe plus. Je ne suis que haine et violence à l'égard de tous ceux qui s'approchent de moi. J'ai une lucidité sans faille et une intelligence au-delà de toute mesure, à force de vivre dans le coeur des gens. Mais moi, je n'existe plus et n'ai aucune idée de l'endroit où s'est tapi mon pauvre coeur effrayé.

HORS JEU

AVATAR / CODE DU FORUM ♣ J'aime Muse (a) En revanche, je suis encore en recherche d'un avatar. Peut-être Kaya S, à qui je pense soudain et qui pourrait coller.
PSEUDO / AGE ♣ dans la fleur de l'âge, et appelez-moi lucien si vraiment vous tenez à un prénom mais.. (a)
GROUPE ♣ others, je crois.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? ♣

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Spoiler:

Dirk James Grant a écrit:

Ici on est pas des cinglés :hola:

Okay peut être un peu.

Ambre Weasthon a écrit:

Bienvenue au pays des cinglés donc (je suis la seule a être épargnée de ce fléau^^), bon courage pour ta fiche!

Kaya est magnifique et je l'admirait dans Skins enfin bref, bienvenue (a)

Modération des Sujets