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| the secret is out ▬ JAYDEN. | |
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| Sujet: the secret is out ▬ JAYDEN. Ven 17 Déc 2010 - 10:37 | |
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rhcp_csi & onlyalive8did we create a modern myth ?
Je ne savais pas quelle heure il était. Je ne savais pas même s'il faisait jour ou nuit. Je vivais dans l'obscurité la plus totale, et ce tout le temps. Et pour dire vrai, je m'en fichais bien. Je n'avais pas le courage de lever mon visage vers le cadran électronique du réveil, pour voir les affreux chiffres rouges. Je n'avais plus le courage de bouger. Je n'avais plus le courage de hurler, de taper mon poing sur le lit ou sur les murs. J'étais vidée. De mon être, de mon humanité. De mon courage, et de ma fierté. Je n'étais plus qu'une vulgaire marionnette bien trop banale pour faire partie des tendres poupées que l'on aimait câliné. Je me plaisais à m'imaginer comme une pauvre bergère, bâton en main, qui avait perdu ses chers moutons. Dévorés par le loup, pour sur. J'avais été dévoré par un mal bien plus grand. Bien plus malsain. Un mal qui me brulait, qui me rongeait. J'en soufrai. Mais je n'avais plus le courage d'en crier. Seules les larmes avaient la bonté de sortir, pour ne pas obstruer ma gorge blanche qui avait bien faillit être tranchée. J'avais échappé à la mort: j'étais chanceuse. Ô combien ses mots me paraissent faux. Chanceuse ? Foutaises! Si la chance avait existé, si la chance avait été de mon côté, mon sauveur serait arrivé avant. Il m'aurait sauvé des griffes froides de mon agresseur. Son visage malsain ne quittait pas mon esprit. Je revoyais ses yeux sombres qui me foudroyaient, son sourire qui me faisait pleurer, tout comme ses mains trop froides qui arrachaient sauvagement mes vêtements. Et puis sa main sur mon ventre, puis collée à ma bouche. Et je ne voulais plus penser à la suite. Un sanglot s'était échappé de mes lèvres, alors que je resserrai un peu plus mes jambes recroquevillées contre ma poitrine. Et les larmes s'étaient multipliées. Incontrôlables, mes mains venaient se poser sur mes tempes, alors que mon visage se perdait dans le creux de mes jambes. J'avais peur. Si peur. Peur que mon cocon à peine protecteur se brise, qu'on m'atteigne à nouveau. J'avais peur de me retrouver dehors. Dans une ville où tout m'était inconnu, où tout m'était hostile, superflus et mauvais. Le temps était pourtant passé, depuis « l'accident ». Surement un mois, peut-être même deux. J'avais perdu la notion du temps, le goût des choses, leur odeur et le plaisir. J'avais tout perdu. Mon travail, aussi. Depuis combien de temps, mon bureau était fermé ? Bien des semaines, déjà. J'avais cependant un compte en banque qui m'assurait de vivre encore quelques mois sans travail, mais je savais pertinemment que ses mois ne seraient pas une éternité. Je n'avais plus goût à la photographie. Je ne voulais plus figer les instants, depuis que j'avais voulu que cet instant fuse. Vite, très vite. J'ouvris un œil, furtivement. Il faisait toujours aussi noir, je ne savais toujours pas l'heure. Depuis combien de temps, vivais-je chez l'homme à qui je dois la vie ? Ma question m'avait rarement traversé l'esprit. Ma peur de l'extérieur était devenue tellement grande que mon égoïsme avait grandi, lui aussi. Pourtant, cela ne me ressemblait pas. J'avais été vraiment égoïste une fois, dans ma vie : lorsque j'ai laissé mon ancien petit ami seul en l'autel. Désespérément seul. Je n'avais pas même pris la peine de me venir dire « non ». Rien. Ma gorge se serrait un moment, avant de soupirer longuement. Qu'avais-je fais, pour le tendre Jayden ? Qu'avais-je apporté à cet homme qui m'avait tout donné, alors que j'étais une parfaite inconnue ? Oh, je me sentais bien misérable. Bien rustre, bien détestable.
Je mis du temps, avant de me lever. J'avais tout d'abord régulé ma respiration, pour me donner du courage. Puis j'avais relevé la tête, un peu. Mes bras, trop faibles pour soulever mon poids, tremblaient mais ne lâchaient pas. Je le refusais. Et après de longues minutes, j'étais sortie de mon mutisme. Je longeais le mur, guidée par une main aveugle qui détectait le moindre obstacle. Et puis finalement, une poignet. Froide, vraiment pas accueillante. Mais avais-je vraiment le choix ? Je tournais le levier avec douceur, tremblante, avant de découvrir la lumière qui émergeait des grandes fenêtres. Elle était faible, mais suffisante pour trop m'éblouir, moi qui n'avait pas vu la lumière depuis quelques jours. Je baladais ma lourde carcasse dans le grand couloir, le visage trop endormi, jusqu'à la salle de bain. J'avais toujours aimé l'eau, et le bien qu'elle pouvait procurer. J'avais rapidement quitté mes vêtements avant de rejoindre la cabine blanche, très vite embuée par la chaleur du liquide transparent. Mes muscles s'étaient immédiatement détendus, comme soulagés d'une pression inconnue. Inconsciemment, un sourire s'était dessiné sur mes lèvres, d'où s'échappaient des soupirs de soulagement. Je dus me secouer pour ne pas passer tout mon temps sous l'eau chaude. Je tournais les petits leviers argentés à regret, et m'enroulais rapidement dans une serviette que j'avais préalablement posée sur un radiateur : un délice pour le corps. Je me sentais, après chacun de ses moments, un peu lavée de la honte dont j'avais été recouverte. Très peu, certes. Mais c'était un pas titanesque pour mon petit être. Je réfléchissais profondément à ce que je pouvais faire pour Jayden. Je n'étais pas une fille aux idées exceptionnelles: ma banalité m'avait toujours privé de ce talent. Je jetais, pour la première fois depuis plus jours, un coup d'oeil à la pendule. Six heures et quart. J'avais environ trois-quart d'heure pour faire quelque chose, avant que Jayden ne rentre du travail. Je m'étais hâtée de me sécher, et d'enfiler des vêtements qui trainaient dans mon sac. Je m'étais dirigée vers la cuisine, l'esprit totalement vide. Cuisine. L'idée de lui préparer un plat me plaisait bien, mais mes talents culinaire n'étaient pas extraordinaires. Mon doigt effleura un instant mes lèvres, le regard fixant le vide. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Et si je préparais quelque chose qu'il n'aimait pas ? Ou pire, s'il était allergique à un des ingrédients ? Je grimaçais, avant de m'approcher de l'imposant frigo. D'un regard, je calculais tout ce dont j'avais besoin. Avec soin, je laissais travailler l'imagination qui m'était si utile en photographie. Des couleurs, des saveurs. Je savais faire. J'étais commandée par une sorte de force dont j'ignorai la source. J'étais comme une marionnette tirée par des fils: mes mouvements étaient presque mécaniques, comme si j'avais fais ça toute ma vie. Après avoir peiné à trouver tous les matériels dont j'avais besoin, je me mets au boulot, avec beaucoup de soin. Rapidement, une odeur légèrement sucrée avait envahi la cuisine spacieuse. J'étais plutôt contente du résultat: pour une fois, tout se marier bien en bouche, et le plat était joli à voir. Je m'empressais rapidement de dresser une table. Une table qui ne comportait qu'un seul couvert : le sien. Malgré les semaines qui passaient, j'avais toujours du mal à avaler quelque chose sans le vomir après. Je me contentais de bout de pain, et surtout d'un unique repas par jour. Et ce repas, l'aimera-t-il ? Je craignais qu'il me reproche d'avoir touché à ses affaires, d'avoir fouillé sa propre maison. Je m'attendais déjà aux représailles, et à retourner dans la chambre qu'il m'avait confié.
Je regardais l'horloge : dix-neuf heures cinq. Jayden ne tarderait pas à rentrer, si ce n'était pas d'une minute à l'autre. Je me hâtais de finir la vaisselle, pour laisser la cuisine aussi propre que je l'avais trouvé. Je m'appliquais à faire du mieux que je pouvais, afin de laisser une bonne impression à mon sauveur : lui prouver que je lui étais reconnaissante. J'attendais sagement son retour, assise sur une chaise dans la cuisine. Je regardais l'assiette vide, l'esprit noyé dans des pensées bien trop sombres pour être dîtes. Je frissonnais légèrement, avant d'être à nouveau abattue par la douleur que je m'infligeais moi-même. J'étais franchement idiote. Le bruit de la porte me fit sursauter, et surtout sortir de mes pensées. Je me retournais vers le brun, un léger sourire aux lèvres. « Bienvenue chez toi. ». Je me doutais que ma présence dans la cuisine l'étonnerait un peu, conte-tenu de mon humeur accablante ces trois derniers jours. Je me levais doucement et m'approchais de lui. Il était grand, vraiment grand. Je me sentais minuscule, par rapport à cet Hercule. Je pris sa veste avec douceur et l'invita à rejoindre la cuisine, sans oser lui accorder un réel regard. « Je... Je voulais faire quelque chose pour toi mais... ». Ma voix s'était soudainement bloquée dans ma gorge. J'éprouvais un besoin intense de m'expliquer, comme si ma vie en dépendait. Mais tout était coincé dans cette gorge qui se faisait de plus en plus douloureuse. Mon regard s'était rapidement rivé au sol, sous le feu de mes joues. « Je ne savais pas quoi faire. Pour te remercier. Alors j'espère que ça te dérange pas, j'ai... J'ai un peu fouillé dans ta cuisine. Et je suis une piètre cuisinière en plus... ». Mes joues étaient toujours aussi roses, et mon regard brillant toujours au sol. J'appréhendais réellement la réaction de mon héros, bien que je savais déjà qu'elle n'allait pas à être violente. Elle ne l'aurait jamais été.
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| Sujet: Re: the secret is out ▬ JAYDEN. Mar 21 Déc 2010 - 9:50 | |
| Lùllaby&Jayden
« THE SECRET IS OUT »Une journée, une simple journée de boulot comme il en connaissait tant d’autres. Il s’était levé le matin de bonne heure. Il avait bu un café en guise de petit déjeuné avant de filer sous la douche puis d’enfiler son costume avant de boire un nouveau café et direction le boulot. Avant de partir, il avait quand même pris le temps de jeter un bref coup d’œil à la porte de la chambre d’amis dans laquelle était enfermée son invitée. Cette jeune femme qu’il avait aidé du mieux qu’il avait pu, et il savait que ce n’était pas suffisant. Il aurait voulu changer les choses, faire en sorte d’arriver plutôt pour éviter que cette pauvre femme ne souffre autant qu’elle avait souffert. Mais il n’était pas un super héros, loin de là, il ne le serait jamais, il n’était même pas capable d’aider cette jeune femme aujourd’hui. Voilà trois jours, qu’elle restait enfermée dans cette chambre, voilà des semaines qu’elle souffrait, blessée à jamais et qu’il n’était pas fichu de trouver quelque chose l’aidant un tant soit peu. C’est dans un long soupire que Jayden quitta la porte du regard, pour s’éloigner et quitter la maison, prenant le soin de bien fermer derrière lui, comme si une maison verrouillée pouvait suffire à rassurer une femme détruite. Toute la journée il n’avait eu de cesse de se demander ce qu’il pouvait faire de plus pour elle mais rien ne venait. Depuis la mort de son épouse, il était devenu un bon à rien, c’était une certitude qui était née en lui depuis bien longtemps déjà. Il n’avait pas pu la sauver elle, et ce soir là, il avait tout perdu, sa femme, l’enfant qu’elle portait, l’amour de sa vie et une bonne partie de sa propre vie. Il n’avait jamais été un homme extraordinaire, mais qu’elle ne se fasse tuer, il était quand même moins pathétique. Il était en ruine, détruit, il souffrait au quotidien. Il souffrait tout comme elle souffrait, pourtant, il semblait incapable de comprendre ce qu’elle ressentait, il était incapable de l’aider comme il était incapable de s’aider lui-même. Comment dire à quelqu’un que tout ira bien, que la vie est belle malgré ses difficultés, quand on en est pas soit même convaincu ? Il ne savait pas, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait faire pour l’aider. Il ne savait même pas pourquoi il voulait tant l’aider, après tout, il n’était personne, il n’était qu’un pauvre type incapable. Il y avait des gens qui pourraient l’aider mieux que lui, il y avait des psychiatres qui connaissaient mieux les esprits dévasté que lui. Après tout, il avait lui-même consulté un psychiatre par obligation professionnel, parce qu’il avait besoin d’être déclaré « saint d’esprit » après la mort de sa femme pour pouvoir reprendre le boulot, et même s’il ne voulait pas l’admettre, ça l’avait quand même bien aidé. Cela dit, il ne se voyait pas demander à Lùllaby si elle voulait pas aller voir un psychiatre, elle aurait peut être l’impression qu’il voulait se débarrasser d’elle, ce qui n’était pas du tout le cas. Sans déclencher en lui la moindre arrière pensée, la présence de Lùllaby chez lui, semblait rompre une douloureuse solitude, rendant son quotidien un peu moins sombre. Soit dit en passant, le jeune homme aurait quand même préférait que Lùllaby n’ait pas besoin de rester enfermée chez lui, il aurait préférait ne jamais croiser sa route si seulement ça avait pu lui empêcher de vivre l’enfer qu’elle avait vécus. Il avait beau ne pas savoir grand-chose sur cette jeune femme, il est vrai qu’après tout, elle était une parfaite étrangère qu’il abritait pourtant sous son toit, il l’appréciait quand même, c’était une jolie femme attachante, pas juste parce qu’elle était jolie bien sûr, il ne saurait dire vraiment pourquoi, c’était assez étrange mais c’est sans doute cette affection pour cette mystérieuse inconnue qui faisait qu’il tenait tant à la protéger.
L’heure de quitter le boulot arriva, soulagé, il lassa ses dossiers pour rentrer chez lui. Il voulait rentrer, voir si Lùllaby était encore là, être sûr qu’elle soit encore en vie, il y avait tant de choses qui l’inquiétait quand il partait travailler qu’il avait presque hâte de rentrer chez lui, pourtant avant de rencontrer Lùllaby, le boulot était la seule chose qui lui permettait de ne pas penser aux désastres de sa vie tellement qu’il avait passé plus de temps à travailler qu’à dormir, mais l’entrée de Lùllaby dans sa vie avait bien changé des choses et ses collègues l’avaient remarqué, au plus grand malheur de Jayden, ils ne cessaient de le taquiner en lui demandant s’il avait un rencard avec une femme ou encore qui est-ce qu’il avait tellement hâte de rejoindre. Comme seule réponse Jayden levait les yeux au ciel comme pour tenter de leur faire comprendre qu’ils disaient n’importe quoi, bien que sur certains points, ils n’avaient pas totalement tord. Cela dit, il se voyait très mal leur racontait qu’il devait rentrer parce qu’il hébergeait chez lui une pauvre femme victime d’un viol qu’il avait sauvé avant qu’elle ne se fasse sauvagement assassiné par le violeur. Forcément, cette histoire n’était pas de celles que l’on peut raconter autour d’un café avec des petits beignets en accompagnement ! Non, c’était le genre d’histoire qu’il était sans doute plus sage de garder pour soit comme s’il s’agissait d’un lourd secret qu’on aurait honte de dévoiler. Pourtant, Jayden n’en avait pas honte, il voulait juste éviter de parler de ça à tout le monde, après tout cette histoire ne regardait personne si ce n’est Lùllaby et lui-même. Bref, après s’être débarrasser de ses collègues plutôt lourds, il avait enfin réussis à rejoindre sa voiture pour rentrer chez lui. Sur le trajet, il ne cessait de se demander encore et toujours comment il pouvait aider Lùllaby autrement qu’en lui proposant un refuge qui au final ressemblait sans doute à une maison vide emplie de remords, au fond, ce n’était pas très rassurant comme endroit. C’était la maison dans laquelle sa femme était morte, mais ça, il préférait ne pas en parler, de toute façon, il n’avait jamais parlé de sa femme avec Lùllaby, il ne savait même pas s’il lui avait dit qu’il avait été marié, ou si elle avait seulement remarqué l’alliance qu’il portait encore à son doigt comme s’il était incapable de s’en séparer. Il n’avait toujours pas d’idées, alors qu’il arrivait chez lui, se garant sur l’allée de garage il laissa échapper un soupire, tout en se traitant de gros nase en son fort intérieur. Il rejoignit rapidement l’intérieur de sa maison surprit de sentir l’odeur de nourriture s’échapper de la cuisine, il haussa les sourcils alors qu’il déposait ses clés sur le meuble de l’entrée. Il se dirigea ensuite dans la cuisine pour voir Lùllaby assise sur une chaise, il jeta un bref regard à la table qui n’était mise que pour une seule personne avant de reposer le regard sur la jeune femme et répondre à sa réplique par un léger sourire. La jeune femme se leva, se rapprocha de Jayden pour le débarrasser de sa veste ce qui ne pu que le surprendre d’avantage, après tout, ses trois derniers jours il n’avait quasiment pas vu la jeune femme et aujourd’hui, elle semblait … très présente. Il lui adressa un sourire alors qu’elle expliquait qu’elle avait voulu faire quelque chose pour lui et que du coup, elle avait fouillé dans la cuisine, elle ajouta aussi qu’elle était une piètre cuisinière, de toute évidence, Jayden ne pu s’empêcher de dire qu’elle ne pouvait pas être pire que lui.
« C’est gentil de ta part, et je suis sûre que tu es meilleure en cuisine que tu ne le dis, te toute façon, on peut pas faire pire que moi, même quand je fais des pâtes c’est raté … »
Il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme, faisant bien attention à ne toucher que ses vêtements, pour deux raisons, la première était qu’ils n’avaient pas élevé les cochons ensembles et qu’il se doutait bien qu’après ce qu’elle avait enduré, le jeune femme n’avait pas envie de ressentir le contact de la peau d’un homme sur la sienne, et la deuxième raison étant qu’il savait que toucher sa peau était à ses risques et périls à cause de leurs « dons » communs.
« Par contre, tu aurais du mettre deux assiettes … Il faut vraiment que tu manges … »
Et oui, Jayden était définitivement inquiet pour la jeune femme qu’il hébergeait chez lui. S’il continuait comme ça, elle allait vite le trouver carrément lourd, mais bon, il l’a sauvée une fois de la mort, ce n’est pas pour la laisser risquer sa vie en négligeant sa santé. Jayden voulait juste qu’elle aille mieux, à l’heure actuel c’était l’un de ses vœux les plus cher, même s’il savait que quand elle irait mieux, elle partirait sans doute, et qu’il se retrouverait à nouveau seul … |
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| Sujet: Re: the secret is out ▬ JAYDEN. Mar 21 Déc 2010 - 12:26 | |
| rhcp_csi & onlyalive8what a divine drama.
L'appréhension montait, petit à petit. Plus le tic tac de l'horloge résonnait dans la cuisine, plus mon coeur battait vite. C'était franchement idiot, je devais l'avouer. Mais c'était plus fort que moi. Après tout, comment aurais-je réagi, si un inconnu que j'avais accueilli aurait retourné ma cuisine pour faire de quoi manger ? Oh, j'aurai eu bien trop peur que le plat soit empoisonné... Mais heureusement pour Jayden, je n'étais pas ce genre de femme là. J'étais loin d'être la femme fatale, robe noire longue et fendue, aux talons vertigineux et regard de biche ravageur. J'aurai pu être la terrible femme qu'on aurait engagé pour lui faire la peau : mais je n'étais qu'une simple victime qui se lamentait de son terrible passé. Je n'étais pas méchante, agressive ou folle à lier. J'étais normale, d'une banalité accablante. Ce point-là le rassurer surement. A vrai dire, je n'en savais rien. Je vivais sous le toit d'un parfait inconnu, dont je ne savais que le nom et la profession. Je ne savais ni le nom de sa femme, et je ne savais pas s'il avait des enfants. Néanmoins, ma curiosité m'avait toujours poussé à me demander où vivait sa femme, ou quel travail elle exerçait pour n'être jamais chez elle. J'étais, à ma plus grande surprise, la seule femme de la maison. J'avais le loisir de m'imaginer sa femme. Je la voyais grande, avec un très beau visage et de longs cheveux bruns qui tombaient en cascade sur ses épaules. Surement une femme importante, ou alors une mannequin ou hôtesse de l'air. J'ignorai tout. Je n'avais jamais vu un quelconque cadre, seulement son alliance à son doigt. Je me doutais que si un jour sa femme me voyait, elle serait furieuse. Mille questions fusaient dans mon esprit, sans que jamais je ne les laisse s'enfuir. Je savais d'avance que mon idée de cuisine allait être mauvaise. J'ignorai encore pourquoi, mais je le présentais. Je n'avais pas le don de pré-sentir les choses : seulement celui se ressentir les émotions des gens. J'avais la chance de pouvoir savoir très vite ce que mon sauveur pourrait ressentir devant ma surprise. C'était bien seul le seul avantage que présenter ce foutu don : savoir le ressenti de la personne en face de moi, afin d'agir pour le mieux. Il me rendait folle. Mon corps était parcouru de douleur, de tristesse, parfois même de colère ou d'euphorie. Toutes ces émotions en même temps, aussi. C'était un calvaire sans fin que cette pluie de météorites m'avait apporté. J'avais commencé à croire que cette ville voulait sérieusement me faire payer mon acte horriblement lâche, lors du mariage. J'avais voulu rêver trop fort. Et trop vite.
Je ne pus m'empêcher de sursauter puis de sourire, en voyant l'imposant brun. Il était rentré, et je me savais maintenant en parfaite sécurité. Même si cette grande maison me donnait l'effet d'être dans un château, la présence de Jayden m'était indispensable pour me sentir protégée. Oh, c'était vraiment idiot. Mais ma peur de l'extérieur était si grande qu'une sorte de paranoïa s'était développée en moi. Le moindre bruit me rendait folle et terriblement apeurée. J'observais tout d'abord la réaction du beau brun, visiblement surpris par l'odeur du plat. Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement, entre peur et gêne. Puis quelques mots sortirent de ma bouche. Sa réponse ? Un sourire. Et un grand soulagement pour moi. Un poids avait libéré mon corps, bien que beaucoup d'autres tentaient encore de m'atterrer plus sérieusement. Je m'étais brusquement décidée à essayer de le mettre à l'aise, en allant tout d'abord à sa rencontre. J'avais encore remarqué sa surprise, et lui offrit un sourire en retour. Je réussis à balbutier quelques mots hésitants, afin de justifier ma soudaine envie de cuisiner. Des mots maladroits que j'avais grand mal à prononcer. « C'est gentil de ta part, et je suis sûre que tu es meilleure en cuisine que tu ne le dis, de toute façon, on peut pas faire pire que moi, même quand je fais des pâtes c'est raté ... ». J'avais ouvert mes yeux en grand, surprise d'une telle réponse. Et ma surprise n'était que partielle : très vite, la main de l'agent du FBI se posa sur mon épaule. J'eus, sans le vouloir, un léger sursaut, bien que sa main n'eut pas touchée ma peau. C'était plus fort que moi. Je m'en excusais rapidement en baissant un peu plus le visage. « N'en soit pas si sûre. Je...je paierai le traiteur, dans le pire des cas. ». Je fronçais légèrement les sourcils, un sourire maladroit collé aux lèvres. J'étais vraiment idiote. Je n'avais jamais su m'y prendre, pour vouloir faire plaisir à quelqu'un. Je dégageais rapidement une masse cheveux de mon visage d'un coup de main, avant de me pincer les lèvres. « Rassure-toi, je n'ai pas voulu t'empoisonner. Ce serait vraiment fourbe de ma part, après ce que tu as...après ce que tu fais pour une parfaite inconnue. ». C'était sorti spontanément. Cette idée de poison m'avait obnubilé l'esprit: j'avais surement trop du regarder des histoires à la James Bond étant plus jeune. Quoi que s'il avait l'allure d'un Bond, j'étais loin d'avoir celle des femmes fatales qui l'accompagnait. Je fis une légère moue, avant de me décaler légèrement pour le laisser entrer dans la cuisine. J'avais ressenti une émotion étrange, alors qu'il regardait l'unique assiette sur la table. Je fronçais légèrement les sourcils, soucieuse d'avoir fait une erreur : attendait-il sa femme, ce soir ? « Par contre, tu aurais du mettre deux assiettes ... Il faut vraiment que tu manges ... ». Encore une fois, mes yeux s'étaient arrondis. Que je mange ? Je ne ressentais que du dégout face à une assiette, aussi bon le plat soit-il. J'étais touchée de l'intérêt que me portait le beau brun, mais aussi gêné de lui causer un certain souci. J'haussais une épaule, avant de poser son regard sur la table. « Oh...à vrai dire, je n'ai pas vraiment d'appétit. Je...Ca me rend malade. ». Je vomissais, tout. Je ne pouvais rien garder dans mon estomac. Mon organisme rejetait tout ce que j'avalais. J'affichais une moue désolée à mon interlocuteur, avant de lui lançait un sourire triste. « Mais je reste avec toi, si tu veux. Tu seras...moins seul. J'imagine que c'est pas facile. ». La solitude ne m'avait jamais réellement fait peur. J'étais l'enfant seule, l'adolescente seule et la jeune femme seule, avant de rencontrer mon futur mari. La faute à mes parents, qui n'avaient jamais vraiment pris du temps pour moi. Mais mon cas n'était pas général, et peut-être que Jayden avait une sainte horreur de la solitude. Je voulais faire des efforts, tout en restant dans ma cage d'argent où j'étais si bien. Ce cocon protecteur que jamais je n'aurai voulu quitter.
J'invitais l'hôte de la maison du regard à rejoindre la table que j'avais dressée. Rapidement, je remuais le plat avec une cuillère en bois, et baissa ma main à proximité de la poêle pour vérifier que le tout était assez chaud. Une légère grimace témoignait de la chaleur qu'émanait le poulet que j'avais soigneusement préparé. « Je pense que c'est prêt, si tu veux bien passer à table. ». Après une vérification des plaques chauffantes, je pris l'assiette posée sur la table, et la remplit convenablement. J'avais pour habitude de ne pas servir de grosse part : j'avais horreur du gaspillage. Une fois l'assiette posée à sa place, je pris place à table, et offrit un léger sourire au brun. « Si c'est pas mangeable, je te promets de te payer le traiteur. ». Je prenais vraiment sur moi pour paraître le plus agréable possible. Cet effort me semblait sur-humain, et j'avais du mal à rester aussi « fausse » que j'aurai voulu paraître. L'impression d'une jeune femme presque heureuse et posée était vraiment très loin de celle que je pouvais donner à présent. Mais je voulais tellement faire, pour cet homme. Lui en avait tellement fait pour moi. Je ne voulais plus le voir peiné de me lamenter dans une chambre sombre. Je ne voulais plus qu'il se fasse du souci pour une idiote comme moi. Mon regard se posa un nouvel instant sur lui, avant de poser ma joue au creux de ma main. J'avais timidement posé mon coude sur la table, une position que j'adoptais souvent. Je lâchais soudainement un rire léger, avant de faire une moue enfantine. « Je dois vraiment être une mauvaise actrice, hein ? »
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| Sujet: Re: the secret is out ▬ JAYDEN. Ven 14 Jan 2011 - 10:25 | |
| Lùllaby&Jayden
« THE SECRET IS OUT »La cuisine, ça ne parait pas comme ça, mais c’était tout un truc ! Franchement, il fallait le dire, Jayden était vraiment nul en cuisine, on pourrait même dire qu’il était carrément pitoyable et qu’il pourrait sans aucun soucis tuer quelqu’un en se risquant en cuisine. Depuis qu’il était veuf, il avait tendance à se contenté de plat tout prêt qu’il suffisait de faire réchauffer au micro-ondes, au final, il s’agissait du seul objet de la cuisine - mis à part la cafetière - dont il pouvait se servir sans risquer de faire exploser sa maison. Victoire pour notre jeune homme ! Non, il n’était décidément pas fait pour la cuisine celui là, d’ailleurs, il y avait bien d’autres domaines dans lequel il n’assurait pas du tout ce petit. Désordonné, bordélique, nul en cuisine, pas forcément très doué avec le lave linge, il faut croire que certaines personnes ont vraiment besoin d’être accompagnée dans la vie pour s’en sortir, et Jayden fait sans aucun doute parti de ce groupe de personnes. Le fait est qu’on peut mesurer un mètre quatre-vingt treize, pour plus de quatre-vingt de muscle, on n’en reste pas moins dépendant du monde alentour, même si on ne l’avoue pas forcément. Évidemment, Jayden n’allait pas du jour au lendemain mettre une petite annonce matrimoniale dans journal pour se trouver une copine ! De toute façon, il n’aurait pas de réponse en annonçant qu’il avait besoin d’une copine pour lui faire à manger et l’aider à entretenir sa maison, ça fait un peu macho quand même ! Pourtant non, Jayden n’est pas un gros macho, juste un type pas forcément doué, enfin quand même il a bien d’autres talent le grand gaillard, personne n’en douterais ! Enfin bref, célibataire, pas doué dans toutes les tâches concernant son foyer, il ne pouvait qu’être content qu’une jeune femme lui prépare le repas ! Bien sûr, s’il avait décidé de garder Lùllaby chez lui, ce n’était aucunement pour lui demander de faire la cuisine ou bien le ménage, il n’était pas encore complètement débile. Il l’avait sauvée, il l’avait ramenée, et tout ce qu’il voulait c’était l’aider. Il n’était sans doute pas un spécialiste du genre de traumatisme qu’avait subit la jeune femme, il n’était peut être pas le plus à même de lui venir en aide, il le savait, il en avait conscience. Cela dit, il voulait quand même essayer, il avait lui-même souffert d’un tout autre traumatisme ce qui faisait de lui une personne bien placée pour savoir que quand on souffre, on a vraiment besoin d’aide, or, on n’ose pas aller la chercher. C’est exactement ce que lui avait fait à la mort de sa femme. Il s’était replié sur lui-même, il ne voulait pas en parler à qui que ce soit, il faisait comme si tout allait bien alors qu’au fond, il aurait presque pu se tirer une balle dans la tête tellement il allait mal et aujourd’hui encore, il continuait bêtement à dire qu’il allait bien alors qu’en réalité il continuait d’être dévasté par ce qui était arrivé à son épouse. Tellement de peine et de culpabilité ancrée dans son être, indélébile, marqué sur chaque partie de ce qu’il était. C’était là aujourd’hui et peut être pour toujours. Alors qu’est-ce que pouvait ressentir Lùllaby après ce qu’elle elle avait subi ? Honte, peine dégout ? Quoi d’autre ? Il n’en savait rien au fond, ce qu’il savait en tout cas c’est qu’elle avait besoin de compagnie, qu’elle avait besoin de voir que le monde extérieur ne la regardait pas comme si elle était constamment salie, comme si elle était répugnante, même si, le monde extérieur, c’était une seule personne, ce n’était pas grand-chose, mais c’était déjà ça et c’était sans doute la seule chose que Jayden pouvait vraiment faire pour l’aider. Il pouvait chercher, encore et encore, mais il ne trouverais sans doute jamais mieux pour lui venir en aide. Ne pas la laisser tomber, la soutenir, être là pour elle si elle en a besoin, c’était déjà beaucoup, surtout de la part d’un inconnu, car il ne fallait pas se leurrer, pour Lùllaby, Jayden était un inconnu, tout autant que pour Jayden, Lùllaby était encore une inconnue. Et pourtant, il lui faisait suffisamment confiance pour lui confier sa maison quand il partait bosser ! Si elle avait voulu, elle aurait sans aucun doute pu emporter tous les objets de valeurs et se barrer de chez lui pour ne plus jamais revenir, le fait est qu’elle ne l’avait pas fait, et que Jayden n’avait pas une seule seconde pensé à cet éventualité, confiance aveugle sans doute. Depuis qu’elle vivait sous son toit, il lui avait vraiment fait confiance comme s’il la connaissait depuis longtemps et jusqu’à présent, rien ne lui prouvait qu’il avait eu tord, bien au contraire !
Ce soir, elle avait fait la cuisine pour lui, une très gentille attention que Jayden ne pouvait qu’accueillir avec un sourire, il ne l’avait pas vu depuis trois jours, elle était restée cloitrée dans la chambre qu’il lui avait prêté, sans vraiment donner de signes de vie, et voilà qu’aujourd’hui, elle lui faisait ma cuisine ! Elle n’était pas facile à cerner comme fille et c’était sans doute normal après ce qu’elle avait subi, elle devait sans doute être complètement chamboulée, perdue et déboussolée alors ses réactions parfois étranges et incompréhensibles devaient être normale. Mais une chose est sûre, Jayden préférait la voire faire la cuisine, que ne pas la voir du tout parce qu’elle reste enfermée. C’est plus rassurant quand même. La réaction de Jayden face au fait qu’elle avait fait la cuisine avait eu l’air de surprendre la jeune femme, face à son expression de surprise, il lui adressa un nouveau sourire. Il avait posé la main sur l’épaule de la jeune femme, la faisait sursauter, il n’aurait peut être pas du faire ça, d’ailleurs, il retira assez rapidement sa main.
« Désolé … Non, non, moi, je suis sûr que ce ne sera pas nécessaire, et puis les invités n’ont rien à payer, alors dans le pire des cas, cas qui n’arrivera certainement pas, tu ne paieras rien du tout, c’est moi qui m’en chargerais. »
Il ponctua sa phrase par un nouveau sourire. Qui s’étira d’avantage suite à la réplique de la jeune femme. Il n’avait bien sûr pas une seule seconde pensé qu’elle avait voulu l’empoisonner, l’idée ne lui avait pas effleurer l’esprit. De toute évidence, il ne voyait pas pourquoi elle aurait fait ça, il était bien placé pour savoir qu’il n’y a pas toujours de vraie raison pour commettre un meurtre mais quand même.
« Ça me rassure, mais je ne doute pas de toi, alors je n’ai pas eu peur que tu essais de m’empoisonner, l’idée du poison ne m’a même pas effleuré l’esprit. »
C’est encore un sourire qui se dessina sur les lèvres du jeune homme. Mais qui s’atténua quelque peu avec la réponse de Lùllaby, elle n’avait pas d’appétit et ça avait tendance à inquiéter Jayden, il aurait aimé qu’elle mange pour regagner des forces, elle en avait bien besoin. Après tout, ne pas manger suffisamment c’était mauvais pour la santé, c’était mauvais pour elle et malheureusement il ne pouvait pas vraiment l’aider sur ce plan là, il pouvait toujours essayer de manger à sa place mais bon, logiquement ça ne devrait pas changer grand-chose, dommage, sinon, il n’aurait pas hésiter à manger pour deux si ça avait pu l’aider ! Seulement, non, il n’y pouvait définitivement rien.
« C’est dangereux de ne pas manger Lùllaby … »
Elle devait sans doute le savoir, mais bon, cette petite phrase accentué des puppy-eyes de Jayden - ceux de Jared Padalecki qui sont irrésistibles - ça pouvait sans doute presque avoir de l’effet ! Un léger sourire se retraça sur le visage de Jayden quand elle lui annonça qu’elle pouvait quand même rester avec lui. La solitude, il s’y était habitué depuis la mort de sa femme, puisqu’il était devenu presque un ermite fuyant la compagnie du reste du monde, il pensait qu’il s’y ferait à cette solitude, parce qu’il ne voulait plus s’attacher aux autres, parce qu’il avait trop peur de souffrir encore et pourtant, la présence de Lùllaby chez lui, prés de lui, semblait être pour lui un véritable réconfort. Les ténèbres de Lùllaby semblaient presque éclairer ceux de Jayden, l’idée lui semblait carrément ignoble, mais il était vrai que depuis qu’il avait ramené Lùllaby, depuis qu’il avait décidé de l’aider à tout prix, sa vie semblait avoir retrouvé un but, un intérêt, certes, il aurait préférait que Lùllaby n’ait pas à souffrir ainsi, mais il ne pouvait pas s’empêcher de pense que cette rencontre avait du bon.
Jayden alla s’installer à table, comme l’avait suggéré le regard puis la phrase de la jeune fille. Il souris en voyant la grimace sur le visage de la jeune femme mais il restait persuadé que son plat était tout à fait mangeable, de toute évidence, il n’y avait pas d’odeur suspecte émanant du plat et ça ne sentait pas non plus le brûlé alors ça ne devait pas être complètement raté ! Il laissa la jeune femme le servir, même s’il n’aimait pas trop cette situation, elle était l’invitée ici et elle le servait, là ça faisait vraiment macho et ça ne pouvait que le mettre mal à l’aise.
« Merci, c’est gentil. Et arrête de dire ça, j’suis sûr que c’est bon ! »
Il observa un peu la jeune femme, puis haussa les épaules suite à sa réplique. Mauvaise actrice, il ne savait pas si c’était vraiment le terme approprié ici, cacher son mal être n’est pas évidement et il ne s’agit pas d’un jeu d’acteur, c’est de l’hypocrisie pure et dure, qu’il vaut mieux ne pas acquérir complètement comme l’avait fait Jayden. C’était sans doute mieux pour elle si elle n’arrivait pas complètement à cacher sa souffrance, ça lui éviterait de la refouler à l’extrême et d’en souffrir d’avantage.
« Ce n’est pas un mal en soit. Je ne pense pas qu’essayer de masquer ce que tu ressens soit une bonne chose … Regarde moi, je pense que tu es bien placé pour avoir remarqué que j’ai moi-même fini par me mentir à moi-même en prétendant sans cesse que tout va bien … J’ai refusé qu’on m’aide et je suis sans doute devenu un type pitoyable, ne deviens pas comme moi Lùllaby … »
Il paraissait tellement sérieux en disant cela, le regard typique du mec qui sait parfaitement de quoi il parle, Lùllaby avait ce dont de ressentir ce que les autres ressentent, Jayden avait pu s’en apercevoir en effleurant la peau de la jeune femme, alors elle devait savoir ce que ressentait Jayden, elle devait connaitre sa peine, sa tristesse, sa douleur, sa culpabilité, sa rage et tellement d’autres choses qu’il ressentait au quotidien et pourtant, elle le voyait sourire, vivre et faire comme si tout allait bien, elle pouvait s’apercevoir de son hypocrisie et devait décidément le trouver bien pathétique …
PS : Désolée pour le retard @_@ |
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