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Sujet: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Ven 14 Jan 2011 - 9:30
HJ Comme tu m'as donné ton accord, j'ai pris la peine d'agir pour toi et d'entrer, si problème, j'édite! Voici l'ordre des post si vous êtes d'accord : Wyatt, Jaymee et Robin
Sur la pointe des pieds j'avais franchis le seuil de sa porte, laissant derrière elle un dernier regard et un merci griffonné au coin d'une feuille de son bureau. Descendant l'escalier sans un bruit, je sortis de la maison aux alentours de cinq heures du matin et rentrais chez moi, non pour finir ma nuit mais pour terminer ma journée. Cela faisait moins d'une semaine que j'avais passé la nuit chez l'une de mes meilleures amies et nous ne nous étions jamais rappelés depuis, en réalité, nous ne nous appelions jamais et ne nous envoyions des textos dans le seul but de nous voir et non de prendre des nouvelles à l'occasion, dans la semaine. Nous étions samedi matin et il était huit heures lorsque je me réveillais, de mauvaise humeur; comme d'habitude. Je descendis dans l'espoir de me faire un café inexistant puis de me manger un morceau de pain, inexistant, c'est donc sans conviction que j'ouvris un réfrigérateur vide et grommelais. Le seul à devoir faire les courses était le plus pauvre, forcément. Néanmoins ça ne ressemblait pas à Kristen, je décidais de mettre la faute sur Hailey et sa fichue habitude de grignoter tout ce qu'il se trouve dans la cuisine. Tel un vieux ronchon, je passais sous la douche en bougonnant, enfilant un t-shirt blanc en me plaignant et fermais mon manteau en soupirant, allumant presque aussitôt la porte fermée une cigarette que je fumais en cours de route. Je décidais de marcher, et aussi pitoyable que ce fut, prendre le bus n'était pas dans mes moyens, le mois était dur et la boite d'intérim ne m'avait trouvé qu'une mission qui avait été annulée, et c'était à mon tour de faire les courses, j'accumulais la poisse.
Ce fut ma quatrième cigarette lorsque j'arrivais devant chez les McKinley. Je ne m'inquiétais pas de voir Robin qui semblait m'éviter et moi aussi de toute manière mais je cherchais à voir Jaymee et n'avait pas appelé au préalable, ce qui ne me ressemblait pas, toutefois je me sentis seule et je n'avais pas envie qu'on me change les idées en me parlant d'actualité ou en me proposant d'aller boire un verre pour relativiser, de toute manière, j'étais fauché. Je savais que Jaymee ne me mettrait pas dehors sous prétexte que je ne dirais rien, nous nous complaisions dans le silence et ça ne ne nous gênait pas et puis surtout, j'avais oublié ma chemise l'autre soir. Ce n'était pas très important mais elle vivait encore chez ses parents et n'étant pas du genre bavarde, ça ne lui aurait pas plut d'être bombardée de questions pour une chemise d'homme. Donc j'écrasais mon mégot sur le sol et consciencieux, je le jetais dans une poubelle. J'évitais de sonner, de peur de réveiller la famille et frappais quelques coups à la porte, attendant qu'on m'ouvre. J'eus soudainement peur que ce soit Robin mais après tout, elle prétendrait qu'elle irait chercher Jaymee et la discussion s'arrêterait probablement là...
« Salut. » Dis-je d'une voix rauque. Inutile de crier, elle n'était pas sourde. Néanmoins j'esquissais un faible sourire en reconnaissant mon amie. Il était un peu plus de neuf heures et demi, autant dire que j'avais un peu trainé en route mais quitte à débarquer chez les gens autant le faire à une heure décente. « Je peux entrer ? » Nous ne nous fîmes pas la bise, n'ayant pas l'habitude. Elle m'invita alors à entrer, attention que je remerciais d'un mouvement de tête. « J'espère que je ne dérange pas. » Je secouais mes cheveux encore humide, en effet la température glaciale n'arrangeait pas les choses et certaines de mes mèches s'étaient congelées, j'imaginais déjà l'effet produit avant ma visite chez le coiffeur. Pendant que j'y pensais, Robin ne m'avait pas encore vu les cheveux coupés courts... c'est vrai que les mèches devant les yeux, très Zac Efron n'était pas mon truc...
« J'ai oublié ma chemise l'autre soir... » Dis-je en baissant d'un ton, regardant aux alentours. « Tu as vu, je t'ai laissé un mot en partant... dis moi que je n'ai réveillé personne... » Je grimaçais comme pour m'excuser par avance. « Et si t'es pas occupée je me disais qu'on pouvait discuter un peu sauf si tu as prévu quelque chose mais comme je te connais je sais que tu avais uniquement prévu d'attendre le repas du midi avec tes parents en lisant un bouquin dans ton coin sans embêter personne... alors je suppose que je peux me permettre de chambouler ton programme... » Ajoutais-je un sourire aux lèvres. Je n'étais pas particulièrement taquin, disons juste que j'étais de meilleure humeur même grognon, le matin que le soir.
Dernière édition par Wyatt J. Matthews le Ven 28 Jan 2011 - 9:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Ven 14 Jan 2011 - 11:52
J'avais ouvert les yeux au petit matin, je tournais la tête sur ma gauche et remarquais qu'il était déjà parti. Un remerciement avait été signé sur unefeuille posée sur mon bureau. Il avait filé à l'aube et je m'étonnais de ne pas l'avoir entendu. J'ai l'ouïe fine et le plus petit bruit suffit à me tirer de mon sommeil. Wyatt avait dû se faire très discret pour réussir à partir sans que je ne le remarque. Mon regard s'était arrêté sur la chemise d'homme posé sur le dossier de la chaise de bureau. Wyatt l'avait sans doute oublié, enfin ce n'était pas perdu. J'étais prête à parier que si ma mère ou Robin tombaient dessus, elles me poseraient des tas de questions. Mon père était plus discret. Il n'était pas du genre à poser des tas de questions.
Quelques jours étaient passés depuis la nuit où j'avais croisé Wyatt dans le cimetière, depuis qu'il avait dormit ici, dans ma chambre, sur mon lit. Je m'étonnais d'avoir finalement réussit à m'endormir à côté de lui, moi qui craignais un contact pendant mon sommeil, moi qui avait peur de lui causer un malaise. Pourtant, je m'étais bel et bien endormit et assez profondément pour ne pas l'entendre s'en aller. Je le remerciais pour sa discrétion, car mes parents et Robin ignoraient encore que Wyatt avait passé une nuit ici. A moins qu'ils refusent de l'évoquer ce dont je doutais fortement. Robin ne se serait pas gênée pour m'en toucher deux mots. Sa relation avec Wyatt ne s'était pas très bien terminée. Je crois que si elle avait croisé Wyatt, j'en aurais entendu parler. Il me semblait que les deux jeunes gens évitaient de se voir. Après la façon dont Wyatt avait rompu avec Robin, je comprenais qu'elle ne veuille plus le voir. Et le concernant lui, il aurait été mal venu de venir lui rendre visite. Il l'avait tout de même traiter comme une moins que rien. Je grimaçais intérieurement en repensant à cette histoire. Je ne cautionnais toujours pas ce comportement qu'il avait eut, mais me refusait à toute conversation sur le sujet. J'avais juste espérer que Wyatt valait mieux que ces hommes, moi qui l'imaginais comme quelqu'un de différent. Cela m'apprendrait d'avoir autant de considération pour un ami. Il y avait un autre sujet, plus épineux celui-ci que je n'osais pas abordé : Isabel Hawkins. Il y avait ce que je savais et ce que j'avais vu. Je savais ce que Sara m'avait dit, ces soupçons qui se portaient sur Wyatt et qui me menaient à douter de sa personne. Et puis, j'avais vu Wyatt pleurer sur la tombe de cette femme, je me souvenais de sa souffrance et de son air torturé. Je n'étais pas plus avancée que le soir où j'avais appris que Wyatt était le fameux fiancé d'Isabel. Seulement, je ne pouvais pas évoquer le sujet avec le jeune homme. Il en souffrait trop. Je ne me voyais pas non plus débarqué chez Sara pour lui demander des informations sur le meurtre de sa soeur. Cela me paraissait incorrect. J'étais perdue entre ce qui pouvait être vrai, cette possibilité qu'il soit un tueur et d'un autre côté, j'avais de la compassion pour lui, je souhaitais que ses douleurs s'apaisent.
Je m'étais réveillée à huit heures et demi ce matin-là, toujours aussi matinale bien que je n'ai rien de prévu. Je n'avais pas de cours ce samedi. Je traînais un peu dans ma chambre, j'avais bien le temps ce matin. Je prenais place dans salle de bain et me préparais, avant de descendre pour prendre le petit déjeuner, lorsqu'on frappa à la porte. Mes parents étaient déjà partis travailler et il me semblait que Robin était encore dans sa chambre, je n'en étais pas certaine. Je quittais la cuisine pour aller ouvrir la porte. Je quittais la cuisine et la préparation de mon petit déjeuner pour aller ouvrir la porte - « Bonjour. » - dis-je tout en rendant son sourire à mon ami. Je le laissais entrer immédiatement, il avait l'air d'avoir froid, inutile de le faire attendre davantage - « J'ai oublié ma chemise l'autre soir... » - « Oui, justement je comptais venir te la rendre. » - « Tu as vu, je t'ai laissé un mot en partant... dis moi que je n'ai réveillé personne... » - « Tu n'as réveillé personne, même pas moi et pourtant un craquement de parquet suffit à me sorti du sommeil. Et oui j'ai vu ton mot, c'est gentil de ne pas avoir voulu me réveiller. » - Je lui adressais un nouveau sourire rassurant. Wyatt était prévenant, il savait que si il avait été surpris, les questions de ma famille me dérangeraient. Je n'avais pas envie d'avoir à leur expliquer pourquoi Wyatt avait passé la nuit dans ma chambre. Ma mère se faisait déjà des tas d'idées avant que celui-ci ne choisisse de sortir avec Robin - « Et si t'es pas occupée je me disais qu'on pouvait discuter un peu sauf si tu as prévu quelque chose mais comme je te connais je sais que tu avais uniquement prévu d'attendre le repa=s du midi avec tes parents en lisant un bouquin dans ton coin sans embêter personne... alors je suppose que je peux me permettre de chambouler ton programme... » - « Oh non, ça fait de moi une fille prévisible et ennuyeuse, n'est-ce pas ? Tu viens de décrire mon programme de la matinée. » - Je marquais une courte pause - « Je suppose que je peux bien te permettre de chambouler mon programme. En faite, je n’ai pas encore pris mon petit déjeuné. Tu veux manger quelque chose ? »
It's Wyatt J. Matthews
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Ven 28 Jan 2011 - 9:27
« Oui, justement je comptais venir te la rendre. » Sa petite voix douce me faisait tant craquer. Je lui offrais un sourire spontané, doux. « Oh non, ça fait de moi une fille prévisible et ennuyeuse, n'est-ce pas ? Tu viens de décrire mon programme de la matinée. » « Comme je les aime. » Dis-je un sourire amusé accroché à mon visage. Elle m'autorisa à troubler son programme et m'invita à prendre le déjeuner avec elle. Je n'osais pas répondre que oui, j'aimerai grandement manger quelque chose et que j'étais affamé mais mon ventre parla à ma place, grondant de toutes ses forces dans un bruit impossible à ignorer. « J'allais dire un café mais d'autres ne semblent pas de cet avis. » Dis-je en pouffant, puis je fus comme attiré par son regard et ne réussis pas à le lâcher, ses yeux verts me troublèrent et je fus comme hypnotisé durant quelques secondes, peut-être des minutes qui me semblèrent irréelles, comme hors de l'espace temps, je fus perdu dans mes pensées et m'avançais vers elle, me rappelant à la réalité en réalisant que j'avais soudainement trop chaud. « Ou puis-je ? » Demandais-je poliment en retirant mon coupe vent que je portais sur le bras gauche. J'en profitais également pour frotter mes chaussures sur le paillasson, me débarrassant de la neige qui recouvrait le bas de mes baskets.
J'avais dans l'idée soudaine d'inviter Jaymee à une fête étudiante dont j'avais entendu parler. Je ne m'y intéressais pas vraiment, mais peut-être qu'elle, si. Et puis elle était étudiante, peut-être avait-elle entendu parler de la jeune femme qui organisait la fête ? Et je ne voulais pas paraître has-been et encore moins ennuyeux alors je décidais de jouer sur la carte jeune homme dans le coup en l'invitant à une soirée qui s'annonçait sous la beuverie, la débauche... j'avais beau la connaître calme et indifférente à ce genre d'évènement mais peut-être en était-il autrement de la Jaymee du campus. « Tu sais, j'ai entendu parler par un ami d'un ami du campus que hum, tu sais cette fille... Arizona... » Je fronçais les sourcils, essayant en vain de me souvenir de son nom. « Ariane. Aurore... non Ambre, voilà, Ambre Weasthon, voilà la fille Weasthon, la pom-pom girl, tu sais, la fille qui agite ses pompons... » Finis-je par dire me rendant compte à quel point en étant nerveux, je pouvais me rendre ridicule. « Je veux dire elle fait une fête chez elle pour son anniversaire, tout le monde peut venir et hum, l'ami d'un ami veut que je vienne et je heu... je me demandais si... » La soirée ressemblait à un plan foireux. L'ami d'un ami voulait que je m'incruste à une fête dont je ne connaissais même pas l'organisatrice et moi, j'en profitais pour inviter d'autres personnes... ça faisait très squatteur dans le discours. Mais je ne voulais pas passer pour cela ni même laisser croire que je profitais de ce genre de soirées pour boire et manger à l'œil. « Hailey la connait, peut-être qu'elle en sera... » Je savais Jaymee amie avec ma sœur, perspective qui me dérangeais dans le fond. Pourquoi ne peut-on pas avoir des amis chacun de son côté sans se finir par se mélanger ? Pour preuve, tout finissait par se mélanger, j'étais sorti avec la sœur Jaymee par exemple... « En bref, je heu, ce serait cool si tu m'y accompagnais. » Je fis de grands yeux, me rendant compte du sous entendu que je pouvais véhiculer dans ma phrase. Me passant une main dans les cheveux, je me raclais la gorge et soupirais. Je ne savais vraiment pas m'y prendre et la solitude m'avait aidé à me couper de la réalité. « En tant qu'ami, je veux dire. » Je ris faussement d'un air évident, comme si le fait d'y aller en ami était la chose la plus normale et la plus censée qui soit. J'arquais un sourcil, pour me donner un air plus sûr de moi, plus mature, plus homme mais me sentis ridicule et plissais les lèvres en regardant ailleurs. C'est fou comme le fait d'inviter une femme à sortir pouvait s'avérer compliqué, surtout si cela concernait une femme qui nous plaisait.
J'attendis patiemment, manteau à la main qu'elle m'indique ou le poser, ne regardant rien en particulier sinon un point fixe que je m'obligeais à lorgner, ce point oscillant entre un cadre de photo de famille et des clefs qui me semblèrent, de la distance ou j'étais, informes et floues mais également très lointaines. Je me promis de consulter pour ma vue, regrettant de ne plus avoir ce 10/10 en faculté visuelle et baissais la tête, par dépit. La réalité faisait mal aux yeux.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Sam 29 Jan 2011 - 7:18
J'esquissais un sourire à mon tour, lui rendant le sien. Cette expression lui allait si bien - « Comme je les aime. » - répondit t-il amusé, alors que je venais d'affirmer être prévisible et ennuyeuse. Je suppose que c'est ce que beaucoup de personnes de mon âge pensaient. Je n'étais pas une grande fêtarde, ni délurée, je ne buvais pas tellement, n'avait jamais touché à la cigarette, ni à la drogue. J'ai remarqué que c'est ce qu'il faut à la plupart des jeunes de mon âge pour s'amuser : De l'alcool, de la drogue et du sexe. Alors, c'est certain qu'une fille casanière, passionnée de littérature et de dessin pouvait paraître ennuyeuse pour eux. La réalité, c'est que je vis dans mon univers et qu'ils vivent dans le leur. Mes rares amis étaient plus vieux que moi et eux ne semblaient pas s'ennuyer en ma compagnie... enfin je ne crois pas - « J'allais dire un café mais d'autres ne semblent pas de cet avis. » - Je pouffais aussi, ayant entendu son ventre crier famine - « Plus un mot, tu n'as plus le choix. Tu vas déjeuner avec moi. » - dis-je avec amusement. Et puis, son regard s'arrêta sur le mien, déroutée par la façon qu'il avait de me regarder. Je ne saurais le décrire. J'étais restée là immobile, soutenant ce regard tandis-ce qu'il s'était avancé vers moi. Il rompit le silence, me demandant où est-ce qu'il pouvait poser son coupe-vent. Je mit un petit instant avant de sortir de mes pensées. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais remarqué que le regard de Wyatt puisse être aussi... comment dire intense, troublant - « Je vais le prendre. » - dis-je avant de saisir son coupe-vent et de l'accrocher sur le portemanteau.
Le jeune homme reprit la parole, évoquant une fête étudiante. Je le laissais finir son discours jusqu'au bout, sans le couper une seule fois, l'écoutant et l'observant avec attention. Sa nervosité ne m'échappa pas et je me demandais alors ce qui le mettait dans cet état. Je ne le reconnaissais pas. Il n'était jamais aussi nerveux, du moins, je ne l'avais jamais vu comme ça. La proposition de Wyatt me surprenait et mon grand regard étonné en était la preuve. Lui et moi ne sortions que très rarement ensemble, surtout pas pour aller à des fêtes. En général, nous restions seuls, rien que tous les deux. J'aimais ces moments-là. Oui, la compagnie de Wyatt me plaisait, même si parfois nous ne parlions pas. Vous comprenez donc mon étonnement. Je ne lui connaissais pas non plus un goût pour les fêtes de ce genre. Apparemment, il ne connaissait pas l'organisatrice de la soirée qui d'après ce que j'avais compris était l'amie d'un ami ? Je fronçais légèrement les sourcils essayant de comprendre et d'imaginer dans quel « plan » il m'entraînait. Il avait lui-même été invité par un ami et à son tour, il m'invitait. Ambre Weasthon... ce nom me disait quelque chose. Je ne connaissais pas cette jeune femme, mais je voyais un peu près de qui il s'agissait. Encore une de ses pompom girls délurées et stéréotypées. Je n'avais rien contre elle. J'étais juste... différente - « Hum... » - laissais-je échappé, comme si j'étais en pleine réflexion. Il était si tendu que j'aurais presque pu croire qu'il me donnait un rencard. Idée que j'effaçais une seconde plus tard, me souvenant qu'il s'agissait d'une fête d'étudiants et que nous y serions avec son ami et l'ami de son ami ? Cela avait de toute évidence absolument rien à avoir avec un rencard, d'ailleurs pourquoi pensais-je à ça ? - « En tant qu'ami, je veux dire. » - Ajouta t-il, comme une évidence. Cela en était une je suppose. Il regardait ailleurs, alors que je l'observais toujours silencieusement. Je me décidais finalement au bout de quelques secondes à lui donner une réponse : « Voilà qui viendrait encore une fois bouleverser mon quotidien. » - Je souriais. Il est clair que j'étais loin de passer mes soirées à faire la fête. Celles-ci étaient plutôt calmes et ordinaires - « Je pense que je peux de nouveau te laisser chambouler mon programme... enfin si on peut appeler ça un programme. » - avais-je repris. Je croisais une nouvelle fois son regard et esquissais un sourire. Bien que je me fiche des fêtes d'étudiants, je me disais que cela pourrait me changer les idées. Sortir, prendre l'air, libéré mon esprit de pensées en participant à l'anniversaire d'une femme que je ne connaissais même pas - « ... C'est d'accord, mais c'est bien parce que c'est toi... » - ajoutais-je avec douceur, me rendant compte que je pouvais laisser penser qu'il ne s'agissait pas d'amitié. Enfin Wyatt aurait certainement compris... j'imagine - « Et puis, ça me changera les idées. »
L'ayant déjà débarrassé de son manteau, je l'entraînais jusque dans la cuisine. Je pensais à Robin qui si elle débarquait serait certainement surprise de voir son ex déjeuner avec sa soeur. Une perspective qui me dérangeait un peu. Je n'avais pas envie qu'elle débarque. Non pas parce que je ne voulais pas qu'elle me vois avec Wyatt, mais cela ferait tout un tas d'histoires. Pourquoi fallait t-il qu'ils soient sortis ensemble ? Pourquoi fallait t-il que ce soit mal fini et qu'il se soit mal comporté avec elle ? Malgré cela, je n'avais pas envie de renoncer à nos moments. Arrivée dans la cuisine, je réalisais ne pas avoir la moindre idée de ce qu'il mangeait le matin. Je me tournais vers lui - « Qu'est-ce que tu aimerais ? » - dis-je d'une voix douce. Et puis, je me sentais soudainement angoissée à l'idée de ne pas avoir ce qu'il fallait pour mon invité. Wyatt n'était pas difficile... du moins je crois, mais je voulais toujours bien faire - « Je ne mange que des aliments sucrés le matin... d'ailleurs il me reste des crêpes... mais peut-être que tu n'aimes pas ça... Il y'a aussi de la brioche ou même des céréales et du lait... enfin peut-être que tu préfères manger salé le matin...» - Je marquais un court silence - « ... Tu veux peut-être des oeufs ou une omelette... ou du bacon... enfin tout ça pour dire que j'ai tout ce dont tu pourrais avoir envie. » - Je me contentais de sourire, espérant ne pas me donner un air encore plus idiot - « Tu peux t'assoir, je t'en prie. » - dis-je, plus calmement en désignant les chaises autour de la table. Je respirais un grand coup, avant de reprendre la parole - « Euh... au faite. C'est quand cette fameuse fête ? »
It's Wyatt J. Matthews
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Lun 31 Jan 2011 - 9:21
Elle me débarrassa de mon manteau avec douceur, ne se contentant pas de jeter le coupe-vent avec négligence sur le porte-manteau sans même le regarder; c'est ce que j'aimais chez elle. Sa manière de prendre soin des choses et des gens, de faire des actions simples et banales avec méticulosité, non pas méticulosité mais avec soin, bienveillance. Elle m'incita à déjeuner avec elle avec un tel sourire que même après le plus copieux des repas, il m'aurait été impossible de refuser. Plongée dans ses réflexions, elle parut dérouter par mon idée et j'imaginais le pire; avoir honte de se montrer en public avec moi. Je retroussais les lèvres, prêt à essuyer un refus et lui adresser un sourire de circonstance. Son hum déclencha une pointe de déception et je me rendis compte à quel point j'espérais qu'elle accepte de m'y accompagner. Et, alors que tout espoir semblait perdu, elle me répondit être d'accord pour me laisser bouleverser son quotidien, chambouler son programme et me répondre accepter parce que c'était moi. Elle me flattait et j'esquissais un sourire, ce qui rassura mon cœur et me rendis la légèreté d'antan.
Nous marchèrent en direction de la cuisine et le fait de croiser Robin ne m'inquiétait plus à tel point que j'en oubliais l'existence de sa sœur, concentré sur le fait de suivre mon amie et de ne pas lui marcher dessus, par exemple. Elle semblait si fragile, si douce. Je me surpris à rêver de l'attraper par la taille et de l'embrasser sur les épaules, dans le cou. Je secouais la tête, me trouvant stupide et totalement ringard. Qui rêvait de ça ? C'était bien plus facile de prétendre que la seule chose qui m'importait était de conclure avec une femme. Cette mentalité m'avait joué des tours dans le passé et j'avais rapidement appris à faire comme mes pairs et à penser que c'était la seule chose qui m'important, pire encore, de me satisfaire de ce mode de pensée. Mais le sexe n'était ni plus ni moins qu'un plaisir physique sans goût et sans saveur. Je voulais plus, et peut-être voulais-je que ce soit la femme qui se tenait dans cette cuisine en ma compagnie qui me l'apporte. Cette femme si douce me demanda ce que j'aimerai manger et je me sentis comme un roi, un roi aimé de sa bien aimée et dont la bien-aimée veut satisfaire les désirs du monsieur, lui demandant avec tant de douceur ce qui lui souhaitait avoir. « Toi. » Répondis-je en plongeant mon regard dans le sien sans oser cligner des yeux, jouant au mieux pour la troubler avant de pouffer. Ce jeu qui m'amusait ne l'amusait peut-être pas et je préférais ne pas pousser le bouchon trop loin, j'avais débarqué un matin sans prévenir et je me retrouvais à sa table pour manger, il fallait donc que je me comporte en personne civilisée et ne pas l'offusquer ni même la déranger. Sinon vous connaissez la suite, la personne dérangée n'ose pas dire à l'invité de s'en aller et l'invité trop gêné de partir reste manger et les deux protagonistes mangent sans se regarder dans un silence des plus gênants. Ainsi donc je fis un effort pour changer immédiatement de sujet.
« Je ne mange que des aliments sucrés le matin... d'ailleurs il me reste des crêpes... mais peut-être que tu n'aimes pas ça... Il y'a aussi de la brioche ou même des céréales et du lait... enfin peut-être que tu préfères manger salé le matin... Tu veux peut-être des œufs ou une omelette... ou du bacon... enfin tout ça pour dire que j'ai tout ce dont tu pourrais avoir envie. » « C'est bon à savoir. Pour le sucré. » Dis-je dans un regard amusé. Elle se pliait en quatre pour me satisfaire, ses attentions étaient adorables, mais inutile de lui dire que ça me plaisait vraiment, je ne voulais pas passer pour le garçon gentil, adorable que toutes les filles aiment câliner et voient comme un petit-frère tout gentil. « Tu te plies en quatre pour moi. J'aime ça. » Ajoutais-je en étouffant un gloussement. « Je ne voudrais pas abuser mais je veux bien des œufs, et je me propose même pour les cuire. » Dis-je en me levant, répondant à son invitation pour que je m'assoie dans une tape sur mon oreille, voulant lui rappeler ma soudaine surdité. Je connaissais la maison de Jaymee, ainsi donc, je ne me sentis pas impoli de chercher des choses dans la cuisine et je n'étais pas du genre imposant. « On fait un truc, tu fais mon déjeuner, je te fais le tien, ça s'appelle Wyatt brioches matin, c'est super tu verras ce que je fais avec le chocolat. » Dis-je dans un clin d'œil. M'approchant du grille-pain, je saisis le paquet de brioche pour y plonger deux grosses tartines avant de sortir une assiette et de passer derrière Jaymee pour attraper un couteau dans le but de tartiner sa brioche. Mes mains passèrent derrière sa taille et s'arrêtèrent un moment. Son corps contre le mien, son dos frôlant mon torse, je restais ainsi quelques instants sans bouger, me rendant compte que la chaleur de son corps me réchauffait doucement et qu'un sourire bête se dressait sur mon visage. Je m'empressais de répondre à son interrogation, oubliant la position dans laquelle j'étais. « Je ne sais pas, dans quelques jours, une semaine, une semaine et demi, tout au plus, je te tiendrais au courant. J'en profiterai pour te présenter quelqu'un. » Dis-je en pensant à Jeremiah. Le bruit du grille-pain me réveilla et je m'excusais auprès de la jeune femme pour tirer un tiroir et saisir un couteau dans le but d'étaler sur son pain quelque chose comme du nutella. « En tant que femme qui se respecte, tu aimes le nutella ? Parce que je sais faire des super motifs sur du pain. Je faisais ça à mes sœurs quand elles étaient petites. » Dis-je dans un sourire. Kristen était plus âgée que moi mais ça ne m'avait jamais empêché de la bichonner. « Mais si n'aimes pas, je peux faire un bonhomme avec autre chose hein... »
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mar 1 Fév 2011 - 5:05
« Toi » - répondit t-il, alors que je venais de lui demander ce qu'il voulait manger. Le regard rivé sur moi, il me fixait droit dans les yeux sans cligner. Cette façon qu'il avait de me regarder me mettait mal à l'aise. Ce n'était pas dans ses habitudes. Il me troublait et je détournais mon regard, me concentrant sur l'un des murs de la cuisine. Lorsque Wyatt se mit à pouffer, je compris qu'il l'avait fait exprès. J'étais heureuse d'être incapable de rougir, mais j'étais quand même persuadée qu'il avait remarqué qu'il avait réussi à me perturber. Cela semblait l'amusé et moi... moi j'étais juste mal à l'aise. J'ignorais quel était son jeu et pourquoi maintenant. Il n'avait jamais joué de cela avant. A moins que ce soit ma vision de Wyatt qui est été changé ces derniers temps ? Je riais à mon tour, mais c'était à vrai dire plus par nervosité que par amusement.
Je me concentrai sur le petit déjeuner, toujours nerveuse, lui proposant tout un tas de choses qu'il pourrait aimer manger. Si je continuais ainsi, j'allais finir par lui faire l'inventaire des provisions du réfrigérateur - « Tu te plies en quatre pour moi. J'aime ça. » - dit t-il avant de glousser derechef, l'air amusé - « Alors profites-en, mais pas trop. » - J'esquissais un sourire amusé à mon tour. J'avais retrouvé mon calme, contente que cette sensation de trouble et de nervosité m'ait quittée. Wyatt se releva après avoir déclaré qu'il voulait bien des oeufs et qu'il se portait volontaire pour les faire cuire. Le jeune homme semblait connaître cette cuisine comme si c'était la sienne. Il était loin d'être perdu et connaissais les placards aussi bien que moi. A le voir comme ça, on aurait presque pu croire qu'il était ici chez lui - « On fait un truc, tu fais mon déjeuner, je te fais le tien, ça s'appelle Wyatt brioches matin, c'est super tu verras ce que je fais avec le chocolat. » - Je souriais à ces mots - « Hum... cette idée me plait. Il faut dire que maintenant que tu m'en as parlé, j'ai hâte de savoir ce que tu fais avec du chocolat. » - Mon sourire était accroché à mes lèvres et je croisais une nouvelle fois son regard. Je m'affairais à sortir des oeufs, du bacon et les éléments qui me permettraient de préparer un petit-déjeuner digne de ce nom à mon ami. Je sentis Wyatt passer derrière moi, son torse frôlant mon dos, ses mains passèrent derrière ma taille pour attraper un couteau. Je n'osais plus bouger plus. Je crois que mise à part l'unique fois où je l'avais serré dans mes bras, je ne m'étais jamais trouvée aussi proche de lui. Soudainement les palpitations de mon coeur se mirent à accélérer légèrement. Je ne comprenais pas pourquoi. Cette proximité avec Wyatt me perturbait bien que nous nous frôlions à peine. J'avais presque oublié les bienfaits de la proximité avec un être, tellement je me concentrais à établir une certaine distance avec tout le monde. Je craignais cette proximité, mais dans un sens, je l'appréciais aussi et j'appréciais qu'il s'agisse de Wyatt. Je fermais les yeux une demie seconde, lorsque Wyatt reprit la parole : « Je ne sais pas, dans quelques jours, une semaine, une semaine et demi, tout au plus, je te tiendrais au courant. J'en profiterai pour te présenter quelqu'un. » - « Qui est-ce que tu comptes me présenter ? Je suis bien curieuse. » - dis-je avec un sourire, bien qu'il ne puisse le voir. Wyatt s'excusa afin de tirer le tiroir pour attraper un couvert, je me poussais après avoir été ailleurs une ou deux secondes. Je me concentrais de nouveau sur le petit déjeuné de Wyatt. Il aurait été dommage que je lui serve du charbon - « En tant que femme qui se respecte, tu aimes le nutella ? Parce que je sais faire des super motifs sur du pain. Je faisais ça à mes soeurs quand elles étaient petites. » - « Oh mais tu étais un frère adorable et attentionné. » - Je me demandais soudain si quelqu'un avait déjà dessiné des motifs sur mon pain quand j'étais petite. Wyatt, Hailey, tous avaient des souvenirs de leur enfance, des évènements simple qui donnait le sourire en se les rappelant - « Bien sur que j'aime le nutella. » - dis-je en me réveillant. Je retirais ma préparation du feu avant de déposer le contenu de la poêle dans une assiette. J'étais persuadée d'en avoir fait trop. L'assiette était composée d'oeufs au plat et de bacon. J'avais aussi fait griller des toasts que je finissais de tartiner de beurre. Une assiette de crêpes était posée sur la table. Je lui demandais ce qu'il désirait boire et versait le liquide dans un verre - « Mais si n'aimes pas, je peux faire un bonhomme avec autre chose hein... » - Je me tournais vers Wyatt, avant de répondre : « Non, j'aime... » - Je plongeais mon regard dans le sien, l'observant avec insistance. Si il savait jouer de son regard, je savais le faire aussi. Je me concentrais sur la couleur de ses yeux, celle-ci était difficile à déterminer car changeante en fonction de la luminosité. J'aurais juré l'avoir déjà vue avec les yeux verts, gris et bleu. Cela dit, peut-être avais-je des problèmes de vue ? - « Ton petit déjeuner est servi. » - dis-je en ne le quittant pas des yeux. Je me demandais si j'étais capable de le troubler autant qu'il me troublait moi. Ce que j'ignorais, c'est pourquoi j'entrais dans ce jeu et pourquoi la réponse à cette question m'intéressait - « Et moi aussi je sais faire des bonhommes. » - ajoutais-je en désignant l'assiette que je lui avais préparé avant de pouffer de rire.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mer 2 Fév 2011 - 5:32
Ses sourires étaient doux, aux allures timides; me semblèrent, et teintés d'amusement. Ainsi donc, j'étais rassuré de ne pas ennuyer mon amie ni même de m'imposer pour le déjeuner. Je présumais que ce repas n'était ni trop intime ni trop particulier pour vraiment troubler l'organisation de sa journée. Quelque part, l'idée même qu'elle ne soit pas une fêtarde ou qu'elle soit sans-amis me plaisait, aussi étrange que ce fut. Au fond, je la voulais pour moi et moi seul, ne voulant pas la partager, je risquais donc très peu d'être interrompu par une bande de jeunes délurés qui auraient débarqués à l'improviste, chargés d'alcool, d'herbes ou de toute autre substance qui se glisse dans la poche comme un paquet de mouchoir, discret et sournois.
« Qui est-ce que je compte te présenter... disons, un ami. » - dis-je amusé par sa curiosité. Mais peut-être pensait-elle que je souhaitais la maquer ou même arranger un coup à un copain, aussitôt, je me sentis obligé de préciser. « Je veux dire, mon meilleur ami quoi, il n'est pas du genre à se poser, plutôt libertin, ne perds pas ton temps. Même si il est fichtrement mignon. » Ajoutais-je dans un sourire avant de plonger le couteau dans le pot de chocolat. « Enfin je veux dire, si j'étais une fille, je le trouverai mignon. Bref, tu m'comprends. » Passer pour un gay, super... espérons qu'elle ne pense pas que je fus ne serait-ce qu'une seule seconde attiré par les hommes. Toute chance avec elle serait ruinée.
« Oh mais tu étais un frère adorable et attentionné. » « Je sais, bien évidemment, n'oublie pas de le dire à Hailey la prochaine fois que tu la vois. » Je pouffais et lui lançais un regard de coq, fier et supérieur avant de soupirer d'amusement. Elle me fixa alors et je ne décelais pas le fond de sa pensée, ceci me troubla, on aurait dit qu'elle cherchait à pénétrer dans mon regard, même, découvrir les tréfonds de mon âme, cette impression me fit détourner les yeux, dérouté. Elle déposa alors mon petit-déjeuner, composé d'œufs au plat et de bacon, mon estomac ne fit qu'un bond et remercia mon amie pour moi, il m'imposa de m'assoir en face de l'assiette. Je terminais mon bonhomme, celui-ci était simple, concis, amusant : deux grands yeux ronds, un large sourire et une barbichette faits de nutella. Je lui tendis les tartines tout sourire, fier de ma création. Je n'avais jamais été doué manuellement.
« Et moi aussi je sais faire des bonhommes. » - ajouta t-elle en désignant mon assiette du regard. Je me penchais un peu plus sur la table et remarquais que deux œufs représentaient les deux yeux et que la bouche était faite de plusieurs tranches de bacon. Je levais les yeux au ciel. « On a le même âge mental. » - finis-je par déclarer en désignant nos deux assiettes. Je glissais la sienne dans sa direction et m'assis en face d'elle, affamé et bien plus, ayant faim de tout autre chose; le goût de ses lèvres sur lesquelles je restais bloqué quelques minutes avant d'utiliser la fourchette pour calmer mes ardeurs intestinales et surtout me rassasier. « Dis, j'ai dû te de le demander tout à l'heure mais j'ai dû oublier... tes parents... ta sœur sont là ? Je ne voudrais pas qu'ils puissent penser que je m'invite dans leur maison quand bon me semble... » Jaymee était adulte et responsable, capable d'inviter qui elle voulait. Mais sa famille était... disons qu'ils avaient un sens mieux défini que la mienne de parler du mot « famille », ceci ne jouait pas en sa défaveur, bien au contraire, je l'enviais, bien qu'elle ne semblait jamais s'attarder sur les liens qu'elle entretenait avec sa sœur. Sœur qui, par ailleurs était mon ex, nous n'avions pas couché ensemble, nous n'étions pas vraiment sortis à l'extérieur ensemble... disons que Robin était moi représentait plus à mes yeux qu'une période trouble et calme plutôt qu'une passion éphémère. De là à dire qu'elle ne me plaisait pas, il ne fallait pas aller dans cet extrême non plus. Robin était une jeune femme très belle, très fine à l'allure athlétique, ses longs cheveux bruns balayaient avec fougue son dos tandis que son regard, tantôt taquin, tantôt attendrissant pouvait rapidement devenir froid et colérique, voire détestable. Robin n'était pas un ange, à l'inverse de sa sœur qui semblait être la pureté et l'innocence incarnée. Mais je ne connaissais ni l'une ni l'autre vraiment bien et Jaymee et moi nous nous étions rapprochés que depuis peu... mais de ce que je voyais, elle n'avait pas l'air bien méchante. Je doutais même qu'elle puisse jouer avec moi, sauf que le jeu avait déjà commencé. Ainsi je résistais à l'envie de caresser ses bras, de jouer avec la paume de ses mains ou même d'embrasser ses lèvres interdites.
« Fête costumée. » - dis-je entre bouchées. « La fête est une fête costumée... je ne sais pas si ce détail te dérange... je ne pense pas qu'un costume et un maquillage d'halloween s'impose mais... peut-être une petite touche, histoire de jouer le jeu... mais si tu veux pas, je... » J'étais entrain de la convaincre de ne pas venir, zut ! « Je veux dire on peut y aller en civiles tous les deux, on sera... assortis je veux dire. » Comme un couple... « Tu as du lait ? » Demandais-je après avoir hésité avec le café. J'adorais le lait, j'en buvais beaucoup le soir et c'était meilleur pour la santé que l'alcool ou la cigarette. Et puis ces trois éléments n'avaient aucune osmose, ainsi, je m'empêchais de fumer ou de boire de l'alcool le soir, ce qui était un bon remède à ma sur-consommation de nicotine. Bien que cet attrait puisse paraître déroutant venant de ma personne -une ex m'avait dit qu'une réponse aussi normale de ma part lui avait fait douté de ma franchise-, cela n'en était pas un défaut, au contraire, peut-être pourrais-je passer pour quelqu'un de meilleur que j'étais à ses yeux. Ses yeux, vous remarquez ? Les siens, les plus beaux, les miens, peut-être, un jour, je ne sais pas, on verra. « T'es belle. » Finis-je par dire comme pour soulager les voix dans ma tête, me rendant compte que je ne le lui avais jamais dis et qu'elle était la seule femme capable de me faire douter, hésiter comme un gamin et perdre confiance en mes dons de séducteurs qui, au passage n'avaient, sauf Ely exceptée, étés utilisé que pour conclure, un soir dans un bar, une autre fois dans les toilettes du king burger, après mon service, comme ça, par là, des fois... « Je veux dire, tu as fais un truc à tes cheveux, ils sont plus brillants, c'est ça que je dis, tu es belle à cause de tes cheveux. » Bêta. Zut. Putain. Merde. Fais chier. « C'est pas ce que je voulais dire que même sans tes cheveux, chauve genre... » Double fais chier. « Très bon le bacon. » Ajoutais-je, impassible.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mer 2 Fév 2011 - 6:59
« Qui est-ce que je compte te présenter... disons, un ami. Je veux dire, mon meilleur ami quoi, il n'est pas du genre à se poser, plutôt libertin, ne perds pas ton temps. Même si il est fichtrement mignon. Enfin je veux dire, si j'étais une fille, je le trouverai mignon. Bref, tu m'comprends. » - dit t-il pour répondre à ma question. J'étais amusée par la fin de sa phrase, Wyatt se justifiait après avoir lâché que son ami était je cite « fichtrement mignon ». Un grand sourire s'était dessiné sur mon visage - « Oh, mais tu as le droit de le trouver mignon, tu sais. » - Je le charriais bien sûr. Je savais que Wyatt n'avait pas d'attirances pour les hommes... du moins je ne croyais pas qu'il en est. Ce serait vraiment dommage pour la gente féminine si il préférait les hommes... et probablement dommage pour moi aussi ? Non pas que j'envisage quoi que ce soit avec Wyatt, mais enfin... je... notre relation me troublait désormais. Les choses semblaient avoir pris un autre tournant. A moins que je me fasse des films ? Je ne savais pas exactement si Wyatt était toujours un ami ou un peu plus que ça à mes yeux. Ce qui est clair, c'est que c'était plus simple quand je n'avais pas cette question à l'esprit. De toute façon, je ne pouvais pas me le permettre (de le vouloir pour moi) - « Merci pour cette mise en garde, je m'en souviendrais. » - repris-je - « ... enfin c'est ce que sont la majorité des hommes de notre monde... » - ajoutais-je, plus sérieusement. Je le voyais bien à l'université, les hommes passaient de femme en femme sans se soucier de leurs sentiments. La seule chose qui semblaient les intéressé s'était le sexe. Je n'ai pas beaucoup d'expérience en la matière, mais au travers des histoires de mes amis, je vois bien comment sont les choses. Dire que j'avais eu la chance de tomber sur un homme différent et que je l'avais laissé partir. Pire encore, je lui avait demandé de partir. Mon ex était un homme bien, il m'avait toujours traité avec beaucoup de respect. Il ne m'avait pas trompé, ni précipiter pour coucher avec lui. D'ailleurs nous ne l'avions pas fait. Vous connaissez la suite de l'histoire. Une pluie de météorites, puis bam ! Ma vie avait changé. Je n'avais pas pu envisager aller plus loin. Il avait fait un malaise avec un baiser, alors je vous laisse imaginer ce qu'il se serait passé si nous avions fait l'amour. Je soupirais intérieurement en pensant au désastre qu'était ma vie personnelle et sentimentale.
Il me regardait, fier d'être un frère adorable pour ses soeurs et je souriais à sa réplique. Et puis, lorsque mon regard se posa sur lui, lorsque je plongeais mes yeux dans les siens et le dévisageait littéralement, il me sembla... dérouté. Enfin je crois. Il détourna le regard, comme je l'avais fait quelques minutes auparavant, quand il m'avait troublé moi aussi avec son regard. Je lui offrais un doux sourire, lui présentant son assiette - « On a le même âge mental. » - « Il n'y a plus aucun doute. » - dis-je en regardant l'assiette qu'il m'avait préparée. C'était la première fois qu'on me faisait un bonhomme pour le déjeuner. Il faut dire que j'avais débarqué vers onze ans ici, j'avais donc passé l'âge d'avoir des dessins et des petits bonhommes souriants dans mon assiette - « Dis, j'ai dû te de le demander tout à l'heure mais j'ai dû oublier... tes parents... ta soeur sont là ? Je ne voudrais pas qu'ils puissent penser que je m'invite dans leur maison quand bon me semble... » - « Mes parents sont déjà partis travaillé et Robin... euhm bonne question. Je crois qu'elle dort. » - Ma soeur et moi n'étions pas vraiment proches. Elle faisait sa vie et je faisais la mienne. Nous n'étions pas liées comme les doigts de la main, à toujours tout se raconter et se dire ce qu'on faisait. En faite... on ne savait rarement quoi se dire. Malgré tout c'était ma soeur et rien ne changerait cela - « Sérieusement, il ne penseront pas cela, c'est moi qui t'invites. Je ne suis pas certaine que ça plaise à Robin... enfin. » - Il est clair qu'elle ne serait pas ravie de savoir que sa soeur avait invité son ex à prendre le petit-déjeuner dans la cuisine. Elle n'était pas en très bon terme avec Wyatt et après tout ce qu'elle m'avait dit, elle ne comprenait certainement pas. J'évitais de penser à cela, ce qui me rappelait que Wyatt avait été un vrai goujat avec elle. Il n'était rien de plus qu'un homme comme les autres.
Je commençais à croquer dans une tartine quand Wyatt reprit la parole, m'annonçant que la fête à laquelle il m'avait invité était costumée. Je fis de grands yeux. Parce que en plus, il fallait avoir un costume... j'allais bien m'amuser à essayer de m'en dénicher un. La garde robe de Robin ? Non je plaisante - « J'adopte ton idée ! En plus je ne sais vraiment ce que je pourrais mettre comme costume... vraiment pas. En civiles c'est très bien. » - Je me relevais pour aller chercher du lait quand Wyatt m'en demanda avant de me rasseoir en face de lui. Du charme... il avait beaucoup de charme et je m'étonnais de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. Il fini par me lâcher un « tu es belle ». Si il voulait une nouvelle fois me perturbé, c'était réussit ! Les compliments ne me mettaient pas très à l'aise. Je n'y étais pas habituée... du moins je n'étais pas habituée à ce qu'il me fasse des compliments sur mon physique - « Je veux dire, tu as fais un truc à tes cheveux, ils sont plus brillants, c'est ça que je dis, tu es belle à cause de tes cheveux. C'est pas ce que je voulais dire que même sans tes cheveux, chauve genre... » - Je ne pu m'empêcher de rire. Je vous l'assure de la façon dont il disait ça le rire était inévitable et puis, c'était peut-être un peu nerveux - « C'est un compliment ? » - dis-je comme si j'en doutais. Enfin, je suppose que s'en était un dis de façon plutôt maladroite. Je me demandais si Wyatt était ainsi avec toutes les filles ou non. Est-ce qu'il me disait juste ça comme ça, comme un ami ou est-ce qu'il... est-ce qu'il me trouvait à son goût ? Il se contenta de finir par une remarque sur le bacon et je répondit : « Merci, c'est gentil, enfin je crois... » - Cette réplique était plutôt une réponse à ses compliments et non à ce qu'il avait dit sur le bacon. Je lui lançais un regard, difficile de ne pas le regarder puisqu'il se tenait juste en face de moi - « Dis-moi tu ne m'abandonneras pas à la soirée, hein ? » - dis-je avec des grands yeux de cocker - « C'est que je ne pense pas connaître grand monde... je ne côtoie pas beaucoup les gens de l'université, la plupart de mes amis ont ton âge. Enfin ça me fait plaisir de t'accompagner... je veux dire de t'accompagner toi et ton don juan de meilleur ami à cette soirée... sortir ne me fera pas de mal. »
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Ven 4 Fév 2011 - 8:45
Elle évoqua sa sœur, mais je ne fis pas vraiment attention, trop concentré sur elle pour penser à autre chose que son regard ou ses lèvres délicieuses. Elle semblait plus troublée par mes compliments que flattée, ce qui m'indiquait que je m'y étais mal pris mais aussi qu'elle était peu réceptive. J'ignorais ce détail et me confortais dans l'idée qu'elle n'avait pas beaucoup d'expérience et que je pouvais lui apprendre bien des choses. Jaymee était célibataire ou du moins c'est ce qu'elle prétendait lorsque je lui posais la question et ce souvenir me troubla un instant. Avait-elle un problème ? Était-elle une femme facile ? J'en doutais, rien qu'à voir le mouvement de recul qu'elle avait eu lorsque nos mains s'étaient touchées, sa distance lorsque je l'avais pris dans mes bras... « Dis-moi tu ne m'abandonneras pas à la soirée, hein ? C'est que je ne pense pas connaître grand monde... je ne côtoie pas beaucoup les gens de l'université, la plupart de mes amis ont ton âge. Enfin ça me fait plaisir de t'accompagner... je veux dire de t'accompagner toi et ton don juan de meilleur ami à cette soirée... sortir ne me fera pas de mal. » Elle me lança un regard à vous faire fondre. Je ris. Décidément elle était trop ! Elle m'indiqua alors qu'elle ne pensait pas connaître grand monde et qu'elle ne côtoyait pas beaucoup de gens de l'université et que la plupart de ses amis avaient mon âge. Je me rappelais immédiatement que je pouvais lui présenter mes deux meilleurs amis, du moins mon meilleur ami et l'un de mes meilleurs amis. « Ça tombe bien que tu t'entendes avec des gens plus âgés. Je te présenterai mes deux meilleurs amis et peut-être d'autres... ils viendront je pense. » Elle était visiblement ravie de m'accompagner ou très polie dans sa façon d'accepter une invitation purement amicale. Sortir lui donna une perspective non négligeable qui semblait la séduire. Je lui rendis son sourire. « Et moi, ça me fais très plaisir de t'avoir à mes côtés à cette soirée. » Déclarais-je après avoir fini mon plat et en lui adressant un regard à travers mes cils comme pour tenter de la débusquer, de la comprendre et finalement d'entrer dans son cœur. J'ignorais tout d'elle, je savais les formalités, ce qu'elle aimait en général et ce qu'elle n'aimait pas, son type de fréquentation et son statut actuel; célibataire. Mais qu'en était-il du reste ? De son passé que je refusais d'évoquer pour ne pas la gêner, du fait qu'elle et moi nous ne nous connaissions pas vraiment autant que j'aurais voulu, que sa sœur m'en voulait probablement toujours même si je n'avais pas été en tord...
« C'était très bon, merci. » Dis-je sans ciller, en la fixant toujours, tentant vainement de la percer elle, elle et son mystère, elle et toutes les interrogations qu'elle pouvait susciter. Elle était un véritable mystère à elle seule, je me posais bon nombre de questions à son sujet mais les poser maintenant risquerait de la mettre mal à l'aise, pire, de rompre ce moment, ce moment simple et banal, un petit déjeuner ou nous discutâmes de choses et d'autres, nous appréciant comme deux bons amis et plaisantant en toute bonne fois. C'était ça le miracle des relations amoureuses, savourer des moments habituels et faire de ce genre de chose quelque chose de beau et de magique. C'est ce que j'appréciais dans les relations à leurs débuts bien que je fus plus adepte d'un lit que de tendres baisers. Bien qu'avec Jaymee ce fut différent, je ne pouvais pas m'empêcher de m'imaginer entrain de coucher avec elle, de la prendre dans mes bras et de le faire contre la table, dans son lit, dans sa voiture... et même d'autres choses encore. Ce n'était pas son genre de toute manière, il fallait arrêter de rêver. Ce n'était pas Jaymee qui allait faire un strip-tease ni même me faire une gâterie, non elle, elle était plutôt du genre à hésiter pour embrasser... ceci me repoussa. Sa froideur... tout. Elle était très sympathique, son caractère formidable, douce et compréhensive néanmoins... néanmoins elle n'avait jamais montré ne serait-ce qu'un quelconque intérêt à mon égard, cette pensée m'agaça. Si je ne l'intéressais pas, elle n'avait qu'à me le dire, si le fait même de toucher mes mains l'agaçait, il fallait aussi le signaler, ce n'était pas si compliqué. « Donc... pas d'amis de la fac' ? Même pas un beau garçon pour qui tu craquerais ? » Dis-je sur le ton de la plaisanterie, la taquinant sur le fait qu'elle était plus jeune que moi et aussi par la plus franche des curiosité, quelque part, la réponse m'importait.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Ven 4 Fév 2011 - 23:52
« Ça tombe bien que tu t'entendes avec des gens plus âgés. Je te présenterai mes deux meilleurs amis et peut-être d'autres... ils viendront je pense. » - m'annonça t-il. Je me demandais avec combien de personnes allions nous nous retrouver finalement ? J'essayais de ne pas trop appréhender, réservée comme je suis, les premiers contacts avec des inconnus m'était difficile. Je me rassurais déjà que Wyatt soit présent. Je ne serais ainsi pas tout à fait perdue. Hailey serait probablement là elle aussi. Il y aurait donc un autre visage familier, bien que Hailey aurait sûrement beaucoup de monde à voir. Celle-ci était l'inverse de moi, beaucoup plus à son aise avec les autres. Elle avait bien de la chance de ne pas être étouffé par la réserve ou la timidité. Je suppose que c'est pour cela qu'elle plaisait à tant d'hommes. Enfin, ne pas avoir d'hommes à mes pieds me facilitait la tâche pour éviter une quelconque relation. Robin serait peut-être aussi de la fête, après tout c'était une fêtarde contrairement à moi - « Et moi, ça me fais très plaisir de t'avoir à mes côtés à cette soirée. » - dit t-il en souriant à son tour. Il ne m'aurait pas invité, je n'aurais certainement pas mit les pieds à cette fête. Je présume que je serais restée ici à dessiner ou réfléchir, peut-être serais-je sortie seule prendre l'air frais dans la nuit. Il me lançait un regard qui me mit de nouveau mal à l'aise. C'était comme si... comme si il essayait de m'analyser, de comprendre on ne sait quoi. Il semblait être en pleine observation minutieuse et j'avoue qu'en plus d'être mal à l'aise, cela me dérangeait. Trouvait t-il que quelque chose n'allait pas chez moi ? J'hésitais à lui demander ce qu'il se passait, comme je l'avais fait avec cet inconnu l'autre jour. Celui qui m'avait reconnu, qui avait observé mon visage sous toutes les coutures ma réaction fut de lui dire « Vous avez un problème ? ». Pourtant face à Wyatt, je restais silencieuse. Du moins, pour le moment.
Je finissais ma tartine quand Wyatt me félicita pour son petit-déjeuner. Je ne m'en sortais pas si mal en cuisine. Enfin, il n'y a rien de compliquer à faire cuire des oeufs et du bacon cela dit. Il ne semblait pas vouloir me lâcher du regard. Combien de temps allait t-il m'observer de cette manière ? Je croisais ses yeux un instant, soutenant ce regard, puis regardant ailleurs. Je ne sais pas pourquoi Wyatt m'impressionnait tant ce matin. C'était cette façon qu'il avait d'être particulièrement aujourd'hui et puis ses yeux... J'aurais aimé savoir décrypté ce que tout cela signifiait, seulement, je n'arrivais pas à déterminer de quoi il s'agissait. Insaisissable. Certaines expressions, certains gestes peuvent être décodés afin d'y voir plus clair, mais je ne parvenais pas à décoder ceux de Wyatt. Il n'y avait que son regard, son expression elle était impassible - « Donc... pas d'amis de la fac' ? Même pas un beau garçon pour qui tu craquerais ? » - dit t-il en plaisantant. Ce qui me laissait penser qu'il ne s'attendait pas et ne s'intéressait certainement pas à la réponse. Cette question me rappelait celle qu'il m'avait déjà posé l'autre soir à savoir si j'avais un petit ami. Etait t-il finalement curieux sur ma vie sentimentale. Hélas pour lui, je n'avais vraiment rien d'intéressant à dire à ce propos. Arrête de me regarder comme ça, idiot, ne vois-tu donc pas que tu me déstabilises de trop ? J'affrontais de nouveau son regard pour répondre franchement à sa question - « Ce sont des connaissances, mes véritables amis ne sont pas à la fac. Et puisque tu veux le savoir, non il n'y à aucun beau étudiant qui me fasse craqué. » - Je souriais timidement. Soudainement, je m'intéressais à Wyatt. Je me demandais si il y avait une femme dans sa vie ou une aventure. Peut-être quelqu'un sur qui il craquait. J'hésitais à poser la question. La perte d'Isabel était peut-être encore trop présente dans son esprit et j'avais peur d'être maladroite - « Je... assez parlé de moi. Et toi alors ? Est-ce qu'il y'a une femme qui te fait craquer ou même avec qui tu as une sorte de... d'aventure ? Je ne crois pas t'avoir vu avec quelqu'un depuis ma soe... Robin. Enfin en même temps pourquoi t'aurais-je vu avec une femme puisqu'on se voit tous les deux. » - Je me contentais de lui adresser un sourire léger, détournant le regard une demie seconde avant de le plonger à nouveau dans le sien. Je voulais une réponse. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en voulais une. J'espèrerais ne pas avoir eu l'air trop idiote. Son regard semblait s'être de nouveau focalisé sur moi et je me perdais dans ses grands yeux clairs. Oui, sa réponse m'intéressait, mais il ne fallait pas que cela m'intéresse. Je ne pouvais pas me permettre de voir Wyatt ni quiconque autrement que comme un ami. Il y avait tellement de raisons qui faisaient que je devais arrêter tout de suite de m'intéresser à lui. Comment en dépit de tout ce que je savais pouvais-je être attirée par lui ? J'avais de toute évidence un problème. Je devais écouter cette voix dans ma tête : La raison. Apparemment, à ce moment la raison n'était pas plus forte que cet intérêt, cette attirance. Je ne sais pas combien de minutes s'écoulèrent lorsque nous nous regardions. Et puis, sans que je ne réalise ce que j'étais en train de dire je lâchais : « Tu me troubles. » - ah non ne me dites pas que j'ai dit ça. Quelle idiote ! Du coup, je n'osais plus le regarder, ne voulant pas le voir rire de mon trouble. Quelle tâche faisais-je. Je passais ma main dans mes cheveux et restais silencieuse.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Sam 5 Fév 2011 - 12:23
Aucun étudiant ne la fit craquer, autrement dit, aucun étudiant ne l'intéressait et visiblement pas non plus au niveau sexuel. Mais peut-être cette théorie était fausse, peut-être n'était-elle pas vierge, peut-être cette réticence à s'approcher de moi ne se créait qu'entre nous, peut-être ces regards fuyants, ses étreintes rapidement défaites et le frôlement de nos mains la gênait. Elle ne semblait pourtant pas posséder de réticences à mon égard mais peut-être une fois encore, me trompais-je. Je restais dubitatif un moment avant d'être coupé par son intervention. « Je... assez parlé de moi. Et toi alors ? Est-ce qu'il y'a une femme qui te fait craquer ou même avec qui tu as une sorte de... d'aventure ? Je ne crois pas t'avoir vu avec quelqu'un depuis ma soe... Robin. Enfin en même temps pourquoi t'aurais-je vu avec une femme puisqu'on se voit tous les deux. » « Comment ça, tu veux dire quoi toi et moi... » Je réfutais cette pensée, j'eus véritablement mal compris sa phrase, parce qu'elle voulait dire que l'idée d'avoir une femme était étrange vue que je l'avais elle mais rapidement l'explication arriva, m'expliquant qu'on ne sortait que tous les deux et non pas avec nos rencards respectifs et que donc il était logique qu'elle n'ai vu personne vu que l'on restait que tous les deux. « Tu me troubles. » Lâcha t-elle avant de détourner son regard en prenant soin de ne plus croiser le mien et en passant une main dans les cheveux avec nervosité. Je la fixais pendant quelques instants, tâchant de comprendre le sens de ses paroles, surtout de ne pas créer de malentendu, de comprendre de travers ou de me faire des films. La situation était quelque peu tendue et je décidais d'éclater de rire pour détendre l'atmosphère avant de rétorquer. « Pas de quoi... » Et de me lever, même si Jaymee me faisait hésiter comme un lycéen, il n'en restait pas moins que j'étais un homme qui prenait et aimait prendre les devants, je n'avais jamais été timide lorsqu'il s'agissait de parler ou de séduire une femme et décidais de ne pas me laisser avoir pour celle-là, je restais le même. Ainsi donc j'allais de son côté et encadrais sans la toucher, ses bras par les miens, approchant mon torse de son dos pour murmurer à son oreille. « Qui a dit que tu ne me troublais pas non plus ? » Je dessinais sur mon visage un sourire amusé et sentis son odeur m'enivrer petit à petit. Allais-je oser faire le premier pas ? Allais-je oser la toucher ? Au diable toutes ses réflexions sur son possible dégoût, ce n'était pas la première et certainement pas la dernière veste que j'allais me prendre.
Ainsi je passais mes mains tendrement autour de sa taille pour l'enlacer, ne forçant pas cette étreinte et utilisant des gestes doux, effleurant à peine sa taille pour rejoindre mes mains et laisser mon visage près de son oreille. J'esquissais un sourire à nouveau et m'étonnais de cette soudaine bonne humeur. Jaymee me rendait heureux, heureux et abruti, mais j'aimais ça. Ce moment me sembla durer des heures mais durait depuis plutôt quelques secondes, je me sentais si bien que l'imaginais être dans mes bras depuis toujours. « Je te troubles ? » Dis-je amusé, gardant mes bras autour de sa taille, frôlant son cou de mes lèvres pour la chatouiller, peut-être susciter du désir, l'amuser et qui sait peut-être qu'elle rentrerait dans mon jeu, ou me repousserait comme un malpropre. Mais c'était le jeu de l'amour et du hasard ! Bien que la situation et les circonstances ne soient pas vraiment les mêmes que dans l'œuvre de Marivaux... « Et, je te trouble encore là ? » Ajoutais-je en déposant un baiser sur son cou, ne pouvant m'empêcher de provoquer ce doux contact entre son cou et mes lèvres, me délectant du plaisir de toucher sa peau et d'embrasser le creux de ses épaules...
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Dim 6 Fév 2011 - 6:11
« Comment ça, tu veux dire quoi toi et moi... » - Je ne réalisais qu'alors que la fin de phrase que j'avais prononcé un instant plus tôt pouvait porter à confusion. Je ne disais plus un mot, ne relevant même pas sa réflexion tant j'étais perturbée par lui et cette réplique confuse. Je sentais que son regard s'était fixé sur moi, qu'il me dévisageait tandis-ce que moi j'évitais de lui faire face. Il se mit à rire ce qui renforça mon malaise. Remarque, j'avais dû avoir l'air tellement bête que ça devait être drôle à voir. Il affirma qu'il n'y avait pas de quoi être troublé avant de se lever et de se placer derrière moi, encadrant mes bras des siens. Je sentais son souffle doux sur mon oreille lorsqu'il murmura : « Qui a dit que tu ne me troublais pas non plus ? » - Parce que c'était le cas où s'amusait t-il maintenant qu'il savait qu'il me troublait ? Lâcher ces mots avait sans doute été une mauvaise idée, car il connaissait maintenant l'influence qu'il exerçait sur moi et pouvais en jouer. D'ailleurs, il le faisait. Encore une fois, je m'étais figée sur ma chaise. J'avais peur qu'il ne me touche et d'un autre sens, je voulais qu'il le fasse. Je désirais sentir ses doigts frôler ma peau et ses lèvres frôler les miennes. J'avais envie de sentir la chaleur de son contact. Toutes ces choses que je me devais de refuser mais que je ne voulais pas avoir à refuser - « Est-ce que c'est le cas ? » - demandais-je avec douceur et timidité. Je ne pouvais pas croire en ma capacité à exercer un tel pouvoir sur lui. Je n'avais rien fait pour et n'avait pas tenter de le séduire ou de lui plaire. Je ne pense pas être très douée pour cela. En faite, je n'y connais absolument rien. Je ne suis pas une séductrice, je ne suis pas charmeuse... je suis juste moi, Jaymee McKinley. J'avais du mal à croire que « juste moi » avait pu le troubler ou bien même l'attiré. Il s'agissait forcément d'un jeu sadique.
Ses bras passèrent autour de ma taille, m'enlaçant dans un geste tendre. Je sentais mon coeur battre sous ma poitrine, les palpitations s'étant de nouveau accélérés à proximité de Wyatt. Nous restions ainsi quelques secondes et je me sentais juste bien dans l'espace de ses bras. Une sensation de légèreté et de chaleur s'installait au creux du plexus solaire. Il m'attirait, c'était une évidence et tous les signes étaient rassemblés pour le démontrer - « Je te troubles ? » - Et ça pour me troubler, il me troublait ! Ce qu'il faisait était tout à fait ignoble, profiter comme ça de son influence. Ignoble dans un sens, mais tellement agréable. Il frôlait mon cou de ses lèvres, me chatouillant et mon corps fut parcouru d'un frisson. Je voulais qu'il arrête, je ne voulais pas qu'il arrête. Voilà pourquoi il était plus simple de rester à distance des hommes, à distance de Wyatt en l'occurrence : Parce que je savais que je ne pouvais pas me permettre ces contacts, mais que je ne pouvais pas non plus les repousser. Il me demandait derechef si il me troublait encore, avant de déposer un baiser sur mon cou. J'eus encore un frisson, cette sensation de chaleur légère qui grandissait et mon coeur qui battait plus fort - « Wyatt... » - murmurais-je simplement. Il fallait que je me reprenne et que je le repousse... il le fallait vraiment - « Qu'est-ce que tu fais ? » - Il était évident que je savais ce qu'il était en train de faire, la question était plutôt « pourquoi joues-tu à ça ? ». J'ajoutais alors : « Enfin, pourquoi tu le fais ? » - Il est clair que j'étais toute perturbée ce matin. Bravo Wyatt ! Je me défaisais à regret de son étreinte et m'éloignait de lui, faisant quelques pas dans la cuisine avant de m'approcher de nouveau. Cette fois-ci je lui faisais face. Seuls quelques centimètres nous séparaient et je restais silencieuse dans ma contemplation de son visage. Certains auraient affirmé que je le dévorais littéralement du regard. Je posais mes mains de chaque côté de son visage, caressant ses joues, les descendant sur son cou, touchant ses cheveux courts. C'était des choses que je n'avais pas faites depuis longtemps et j'avais comme l'impression de les redécouvrir. J'aimais sentir la texture de sa peau sous mes doigts. Mes yeux ne regardaient que lui, ne voyaient que lui, ne surveillaient que lui. Je redoutais l'instant où il commencerait à se sentir mal, mais l'oubliait bien rapidement, car j'avais d'autres idées en tête. L'envie était plus forte que la raison, finalement. Je m'étonnais moi-même de mes gestes. J'approchais mon visage du sien, ma poitrine contre son torse et frôlait ses lèvres avant d'y déposer un baisé. Enroulant mes bras autour de son cou, je le regardais encore et puis, dans un instant de pure folie guidée par mon désir je m'exclamais : « Embrasses-moi. »
It's Wyatt J. Matthews
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mar 8 Fév 2011 - 10:40
« Est-ce que c'est le cas ? » Demanda t-elle avec une douceur et une timidité qui me toucha. Elle ne repoussa ni ma tentative de l'enlacer ni mon étreinte en elle-même, ce qui me conforta dans l'idée qu'elle fut seulement timide et non repoussée par ma personne. Je déposais donc un baiser dont l'effet produit me réchauffa la poitrine, un frisson la parcourut de tout son long et j'esquissais un sourire, retrouvant la douceur d'une peau sous mes lèvres et la taille adorable d'une femme sous mes mains. « Wyatt... Qu'est-ce que tu fais ? Enfin, pourquoi tu le fais ? » Dit-elle en posant chacun de ses mots, perturbée par nos échanges -semblerait-il-. Et puis, elle cessa notre étreinte pour s'éloigner de moi et revint alors après avoir avancé quelques pas dans la direction opposée. Elle me fit de nouveau face plongeant son doux regard dans le mien. Son regard me dévora des yeux et contemplait mon visage avec émerveillement, je ne compris pas cette admiration soudaine me sentit que quelque chose se passait, aussi subtile soit-il que les premiers échanges de regards amoureux. Aussi courts et intenses soient-il, ils annonçaient la couleur et m'indiquaient le chemin qu'allait prendre nos vies.
Elle qui avait évité tout contact, se montrant distante posa ses mains de chaque de côté de mon visage, caressant mes joues et descendant ses mains sur mon cou, remontant dans mes cheveux... dans une immobilité totale je restais, ne clignant pas d'un cil et me laissant charmer avec délice dans la contemplation de sa propre beauté que j'admirais à mon tour, voyant mon reflet amoureux dans ses prunelles charmées, charmeuses. Elle déposa alors un tendre baisé sur mes lèvres et enroula ses bras autour de mon cou tandis que je déposais aussi les miennes sur sa taille, l'approchant de moi en l'attirant contre mon torse, voulant la sentir contre moi et surtout son corps plus proche du mien, évoquant en moi un désir évident, quelque chose qui réchauffa mon cœur et mon bas-ventre. « Embrasses-moi. » Ces mots me donnèrent confiance en moi et je décidais de savourer l'expression de son visage en me retenant de l'embrasser comme pour mémoriser à jamais cet instant particulier ou elle me désirait, ou elle voulait de moi, maintenant et tout de suite et peut-être maintenant... ou jamais. Son regard affola mon entrejambe et immédiatement et sans me soucier d'avantage du lieu je la repoussais contre la table, embrassant avec frénésie son cou, ses épaules et je tentais de passer mes mains à travers le vêtement qui la séparait elle, de sa beauté naturelle, passant mes doigts dans le creux de son dos.
Je ne sais depuis combien de temps j'attendais cela, depuis bien trop longtemps, en revanche, je ne compris ni comment ni pourquoi je m'enflammais, comment ses deux mots avaient put affoler mes profonds désirs... je suis un homme et j'ai des besoins, ça ne veut pas dire que je vais me soulager avec la première pouf que je croise, seulement qu'une femme qui me plait et qui me demande de l'embrasser réveille tous les désirs inimaginables qu'un homme puisse avoir. Comme tous les hommes, je me touchais mais il s'avéra que cela faisait un bout de temps que ça n'était pas arrivé, étant trop occupé à rêvasser comme un adolescent à cette fille... cette fille que je désirais depuis un bout de temps. Et je la voulais là, maintenant contre cette table... je ne m'inquiétais pas de savoir si elle pouvait refuser, trop occupé à fantasmer sur la perspective de lui faire l'amour; un bien grand terme, plus élégant que la baiser, moins scientifique que s'accoupler. Moins niais que nous unir. Plus simple, plus attirant... et attirante elle l'était ! Depuis quand je ne m'étais pas vidé -quel autre terme sinon que du sexe pour du sexe ?- ? Aucune idée, plusieurs mois déjà, quelques mois encore, un bout de temps, en somme. En tant qu'homme libre, en bonne santé et aimant prendre mon pied, je pouvais m'estimer heureux de n'avoir pas fini frustré ou obsédé. J'arrêtais mes quelques baisers dans son cou pour murmurer. « J'ai envie de toi... » Dis-je, les yeux fous, m'accrochant à sa taille comme pour me rassurer, me dire qu'elle resterait avec moi ou bien qu'elle en avait envie tout autant que moi... toutefois.... toutefois cette envie n'était peut-être pas partagée, néanmoins pas hâtive. Nous ne sortions pas ensemble et dans ce cas, le sexe ne pouvait pas être considéré comme prématuré. Peut-être était-elle en réalité une femme comme les autres, dominée par son propre plaisir et ne se posait pas tant de questions que je l'avais imaginé. Je décidais alors de l'embraser sur les lèvres, un simple baiser volé sur ses lèvres pour m'arrêter et dire. « Tu ne voudrais pas qu'on... monte ? » Dis-je en désignant le plafond d'un air significatif. Peut-être est-ce parce que je l'attendais depuis longtemps... mais dans tous les cas je voulais lui faire l'amour, si bien et si fort... je la voulais, j'imaginais déjà son corps dénudé à travers ses vêtements et brûlais d'envie de l'embrasser avec fougue, même avec la trace de chocolat qui la rendait irrésistible sur le coin des lèvres...
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mer 9 Fév 2011 - 0:55
Tout se passa si vite que je n'eus rien le temps de voir arrivé. Il me repoussa avec force contre la table, embrassant mon cou et mes épaules avec fougue. Je sentis ses mains sous mon haut, caressant mon dos. Mon corps réagissait sous ses baisés fous. Une nouvelle vague de chaleur m'envahissait partant de mon cou et se propageant partout. Je le désirais je présume, mais bien vite d'autres pensées moins agréables me vinrent à l'esprit. J'eus l'impression de m'être trompée dans les mots que j'avais prononcés, pourtant j'étais persuadée d'avoir dit « embrasse-moi » et non autre chose... Wyatt n'avait pas embrassé mes lèvres une seule fois, préférant passer directement à l'étape suivante. Je ne comprenais pas. Mon corps collé au sien, je sentis une boule se former au niveau de son entrejambes ce qui me signalait que lui me voulait, ici, maintenant, tout de suite, là sur cette table comme on baise une vulgaire "chienne". Désolée de la vulgarité, seulement, je n'avais pas l'impression de représenter plus qu'un moyen de se soulager pour lui. Il ne me semblait pas avoir provoquer cette chose. Je veux dire pour agiter son entrejambe. Je ne l'avais même pas stimulé un peu. Enfin visiblement, je lui faisais de l'effet. Wyatt ne semblait pas s'intéresser à moi suffissent pour embrasser mes lèvres. Peut-être étais-ce un contact qu'il réservait à la femme qu'il aimait ? Dans un murmure, il avouait avoir envie de moi. Une chose que j'avais deviné avant même qu'il ne le dise. Il déposait enfin un baisé sur mes lèvres, un baisé bref, court, furtif qui n'avait rien de tendre, ni d'amoureux. C'était juste un baisé pour me convaincre de monter là-haut pour continuer ce qu'il était en train de faire - « Non. Stop ! » - m'exclamais-je avant d'échapper à son emprise, de m'éloigner de plusieurs centimètres - « Je... ne peux pas, je ne... veux pas. » - ajoutais-je. Un immense sentiment de déception vint me submerger. J'avais des sentiments pour un homme qui ne voyait en moi qu'un moyen de prendre son pied au lit. Je le fixais et cette déception se lisait dans mon regard, tout comme mon air offensé, blessé. Je ne pensais plus à mon pouvoir qui pouvait être un problème lors d'une relation sexuelle, je pensais simplement que ça ne se devait pas se passer comme ça. Je ne voulais pas me donner pour la première fois à un homme qui ne m'estimait pas plus que ça. Vous pensez sûrement que je suis idiote de rêver à ces choses-là dans un monde où il n'y à plus que le sexe sans amour, mais moi, je voulais qu'on m'aime. Du moins qu'on me voit autrement que comme un moyen de se « vider ». Je refusais le rôle de la femme qu'on prend pour une nuit, pour une fois et après plus rien. Ça ne devait pas être comme ça. Je m'étais toujours imaginé le faire avec quelqu'un qui me plaisait vraiment et à qui je plairais aussi, partager un moment à deux. L'image de mon ex revint me frapper en pleine figure. Pourquoi l'avais-je laissé partir ? Pourquoi l'avais-je fait partir ? Lui au moins avait de la considération pour moi. Jamais il ne m'avait traité comme l'objet de ses besoins. Peut-être aurais-je dû me battre contre mes démons au lieu de choisir la facilité et de l'éloigner. Wyatt n'avait rien compris et finalement, il n'était qu'un homme comme tant d'autres, un homme comme tous les types de l'université tiens. Valait t-il vraiment mieux que ces gars qui font des paris pour mettre telle ou telle fille dans leur lit ? J'étais tellement déçue que je ne voulais plus le regarder. Il voulait juste de moi coucher avec moi, rien de plus - « Sérieusement, tu croyais quoi ? Qu'on allait monter et que j'allais te laisser me... » - j'hésitais un instant à finir ma phrase. Le mot qui suivait me dégoûtait et ce n'était pas dans mes habitudes de parler comme ça. Je choisissais finalement un autre mot - « ... me prendre, comme ça, comme tu coucherais avec la voisine ou la première venue ? » - dis-je sur un ton froid. Qu'est-ce que je pouvais être bête ! Pensez que Wyatt pourrait s'intéresser à moi, à ce que j'étais et pas uniquement à mon corps. C'était bien qu'il me désire physiquement, j'étais donc désirable, mais cette seule chose ne me suffisait pas. Ce n'était pas assez pour que je couche avec - « Je pensais que... laisse tomber aucune importance. Ne te fatigues pas à essayer de comprendre. » - Bien sûr que je voulais qu'il cherche à savoir, mais il ne le ferait pas de toute façon. Je ne l'affrontais plus du regard. Ma tête s'était baissée et je m'étais lancée dans une contemplation du sol, ne pouvant m'empêcher de penser à toute cette histoire, à ma déception. Wyatt ne faisait que ça en ce moment : me décevoir. D'abord avec la façon dont il avait traité ma soeur, celle dont il avait peut-être traité Isabel et maintenant ça. C'était trop - « Juste pars, s'il te plait. »
It's Wyatt J. Matthews
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley Mer 16 Fév 2011 - 3:47
Elle me stoppa alors, net, me repoussant de toutes ses forces, semblant blessée, gênée, troublée et m'assignât d'un tas de regards qui me génèrent à mon tour. Qu'avais-je put faire d'aussi blessant, d'aussi vexant ? « Sérieusement, tu croyais quoi ? Qu'on allait monter et que j'allais te laisser me... » Mon sang ne fit qu'un tour, je compris immédiatement le malaise et ses repousses. Je me dépêchais de répondre. « Ce n'est pas ce que tu crois Jaymee ! » J'essayais de calmer mes ardeurs et de rendre mes désirs moins visibles en pensant à quelque chose de révulsant, de dégoûtant ou d'étrange, me focalisant donc sur Jeremiah et Dirk et curieusement la situation me fit plus rire qu'autre chose. J'échappais un gloussement et me rattrapais immédiatement. « Désolé je... je pensais à autre chose mais... et non, je n'ai jamais pensé de choses pareilles, je partirai, promis mais laisse moi m'expliquer avant. » Je me rapprochais d'elle pour l'empêcher de partir de la pièce et pour lui signifier que je désirais tout autant m'expliquer qu'elle me voir partir. Ainsi je la forçais à croiser mon regard, n'hésitant pas à baisser la tête pour capter son attention et lui voler son regard, la fixant avec regret. « Je suis désolé, j'ai mal interprété les choses. Je croyais que... bref, dans tous les cas, tu n'es pas qu'une amie, qu'une potentielle copine de lit. Je n'ai jamais été doué dans ce genre de discours mais je sais une chose; ça fait un moment que je te vois plus que comme une amie. Ça fait un moment que je me demande si toi aussi, tu ressentirai peut-être ce que je ressens en ce qui nous concerne, en ce qui te concerne. » Inutile de m'intimider moi-même pour rien. Je n'avais jamais eu de problème avec les femmes en général et je ne devais pas me mettre la pression, j'étais moi-même et j'avais appris une chose; si quelqu'un venait à vous aimer, il ne devrait pas aimer l'image que vous projetez au monde, il devrait vous aimer tel que vous êtes, avec tous vos défauts. Et si cette personne vous aime vraiment tel que vous êtes, c'est à ce moment précis que vous pourriez songer à changer pour devenir meilleur, pour satisfaire l'être aimé puisque vous avez constaté que cet être vous aime, quoi qu'il arrive, pour le pire... alors offrez-lui le meilleur. « Voilà, je tenais à te le dire, tu me plais. Je repense à nos journées en été, passées à lire, côte à côte sans rien se dire mais en appréhendant le moment ou nous devrions nous séparer... j'aime cette façon que tu as de rougir pour un tas de choses ! Ton sourire quand tu me vois dans la rue ou ton rire lorsque je t'avoue avoir lu des livres de filles pour tâcher de comprendre ce que tu aimes chez certains auteurs... tes regards en coin quand tu crois que je ne te vois pas... » Je ne baissais pas du regard, voilant à tout prix lui prouver qu'elle n'était pas un objet sexuel, que je l'appréciais pour tout ce qu'elle représentait déjà au delà du désir physique, au delà de sa beauté plus qu'évidente. Je l'appréciais pour son amitié et ce que nous nous étions mutuellement apportés durant notre relation. « Mais je réalise que nous sommes trop différents. Je veux dire, je t'aime beaucoup Jaymee mais... mais je me suis un peu emballé... Nous deux... ça relève du fantasme, je sais que tu n'es pas intéressée et ce que je te dis n'est pas la technique du 'je te repousse pour voir si tu veux m'attraper' non, ce n'est pas ça du tout. Mais même si tu le voulais -et je le précise encore une fois, je sais qu'on est seulement amis, ça ne me pose pas de problème, tout va bien-, je... en tant qu'amie tu es formidable, bien plus que tu ne le crois mais... au delà de ça... tu n'es peut-être pas aussi délurée, aussi extravertie que j'aime les femmes... Mais je ne veux pas que tu leur ressemble, tu es bien trop unique et bien trop géniale pour que je te l'impose car je t'aime comme tu es. Mais finalement... je n'attends de toi qu'une amitié. » Elle pouvait voir la tristesse dans mes yeux, le regret bercer mon regard et m'amener à une profonde résolution. C'était la meilleure décision qui soit. Je ne voulais pas lui faire de mal, je voulais qu'elle soit heureuse, qu'elle soit heureuse sans moi. Ainsi je décidais de partir à ce moment précis. « Tu es toujours invitée à la fête... je t'enverrais un texto' avec l'adresse, je suppose que si tu me pardonnes, je te verrais... je suis sincèrement désolé pour ce malentendu, crois-le. Et j'espère que lorsque nous nous reverrons, il n'y aura plus d'ambiguïté. » Dis-je à contrecœur, m'approchant de son visage, comme irrésistiblement attiré par l'appel de ses douces et merveilleuses lèvres. « Mais permets-moi... » Je déposais un tendre baiser sur ses lèvres avant de partir, prendre mon temps et de m'engouffrer dans la neige adjacente, marchant dehors pour oublier... et tirer un trait.
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Sujet: Re: Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley
Thought you saw me wink, no ■ Jaymee McKinley
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