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Let the fire starts ft. jaymee mckinley

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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 19 Mar 2011 - 3:46

Let the fire starts ft. jaymee mckinley 404801Sanstitre12copy
Nous nous jetâmes alors dans le taxi, ignorant le chauffeur jusqu'à ce qu'il nous demande notre destination. Je lui répondis que nous désirions qu'il nous conduise au premier hôtel sur sa route, sans même quitter le regard de ma douce. La voiture démarra au quart de tour et je croisais le regard du chauffeur qui, amusé, avait remarqué notre proximité et mes bras qui avaient entourés sa taille pour la serrer contre moi. Absorbé par son visage que je caressais d'une main légère, je me retenais de l'embrasser quelques instants pour murmurer à son oreille. « Toujours aussi difficile de se retenir ? » Demandais-je, un sourire taquin aux lèvres, l'œil pétillant. J'ajoutais en soufflant. « Parce que pour moi, c'est très dur, vois-tu. » Je m'enivrais de son odeur, profitant au maximum de notre proximité. Nous rimes en cœur durant le trajet, probablement ivres désormais et je profitais de nos instants de complicité pour l'embrasser dans le cou, dérapant sur la commissure de ses lèvres sans m'y attarder toutefois, ignorant une nouvelle fois le conducteur et ses possibles yeux baladeurs, et peut-être par prétention. Voulant qu'il puisse admirer ma douce, peut-être s'imaginer quelques images perverses afin qu'il se rende compte qu'il ne pouvait qu'imaginer et que moi seul ce soir pouvait toucher et profiter, encore et encore de son corps et de ses lèvres à l'infini, imaginant à mon tour ce que nous pourrions faire et ce qu'elle pouvait savoir faire, persuadé devant sa fougue et son désir soudain qu'elle était bien plus expérimentée que je l'imaginais, fantasmant sur ce qu'elle m'apprendrait sûrement ce soir, imaginant un corps à corps des plus bestial et embraser ses lèvres de par le baiser des miennes.... Malheureusement pour elle, elle n'avait pas suscité en moi le désir de douceur, ni de l'amour au sens propre du terme. Séductrice, elle avait usé de ses charmes pour me chercher, et elle m'avait trouvé. Je ne rêvais pour ce soir ni de la douceur des draps, ni de gestes tendres mais bel et bien de violence et de fougue. Si j'avais pu la prendre là, dans le taxi, cela aurait été fait, bien évidemment, mais la présence impersonnelle du chauffeur que j'avais ignoré jusqu'à là s'avéra être une gêne et je fus intimement soulagé lorsqu'il s'arrêta devant un hôtel qui ne paraissait de l'extérieur, ni luxueux, ni miteux, ce qui était un bon point, toutefois passant au second plan après mon désir fugace de la prendre. Je l'entrainais alors à l'accueil, après avoir presque jeté au chauffeur des billets et assez pour qu'il se contente de me sourire et de repartir aussitôt. « Une chambre s'il vous plait, n'importe laquelle, merci. » J'attirais l'étudiante à moi pour la serrer de plus en plus fort contre moi, ne pouvant plus ignorer l'excitation qu'elle avait suscité en moi ni le désir d'en découvrir plus à propos de son corps et de son être. La standardiste me fit payer une chambre que je réglais en carte bleue, ignorant le montant. « Amusez-vous bien ! » Nous dit-elle, amusé et habitué. L'hôtel se trouvait à la périphérie de la ville et il n'était donc pas rare que des couples y viennent simplement dans le but de coucher et de ne pas être reconnus ni vus. Nous étions comme eux sauf que mon désir -et j'espérais le sien- ne pouvait pas me permettre d'aller jusqu'à chez moi ou chez elle, elle était ma drogue et j'étais en manque...
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 19 Mar 2011 - 7:38

Les minutes à passer dans le taxi promettaient d'être interminables. J'avais tellement hâte de me retrouver seul à seule avec lui. Heureusement, nous savions faire passer le temps jusqu'à ce moment-là. Derechef, il m'embrassait avec ardeur. C'est ce que voulait : Profiter de ses baisés et de ses caresses toute la nuit durant. Je savais qu'il n'y en aurait qu'une. Nous décidions de ne pas rentrer chez nous, mais de prendre une chambre d'hôtel. Ce qui donnait à tout cela plus des allures de rêve que de réalité. Demain bam retour au quotidien ! Tout redeviendrais comme avant. Nous rentrerions chez nous et ferons semblant de n'être que des amis... parce que oui, il était évident que nos sentiments dépassaient cela. Je plongeais mes yeux dans le regard profond de Wyatt. Nous avions l'air de deux amants, deux amants qui se prenaient une chambre pour aller coucher. Coucher c'était bien sûr notre attention tous les deux. Cet homme éveillait en moi tant de désir, un désir ardent - « Toujours aussi difficile de se retenir ? Parce que pour moi, c'est très dur, vois-tu. » - dit t-il le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Il m'embrassait de nouveau dans le cou, puis dérapait sur la commissure de mes lèvres - « Je dois avouer que t'arranges très bien pour me rendre la tâche difficile. » - susurrais-je à son oreille. J'ignorais totalement le conducteur, me fichant bien de sa présence. Le seul objet de mon attention était Wyatt. Je me demandais comment est-ce qu'il s'y prenait pour susciter en moi ce désir et cette envie de lui sauter dessus là maintenant. Moi qui était plutôt du genre toute en douceur. L'alcool y était sûrement pour un peu, disons que ça enlève les inhibitions, mais Wyatt me faisait véritablement de l'effet. Et puis, il y avait mes sentiments. Je ne réalisais pas vraiment l'importance de la chose et de ce que j'allais faire. Peut-être ferais-je moins la maligne d'ici quelques minutes, lorsque nous serions dans la chambre. Nous arrivâmes enfin à destination. Il tendit quelques billets au chauffeur, puis je me laissais entraîner à l'extérieur du taxi. L'hôtel avait l'air plutôt modeste, mais je m'en fichais royalement de ça aussi. Du moment que je pouvais passer la nuit avec lui dans un endroit intime, c'était parfait. La standardiste nous donna une chambre, un sourire amusé aux lèvres en nous regardant. Etait t-il si évident de savoir ce que nous avions en tête ? Sans aucun doute. Il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que je le déshabillais littéralement du regard. J'entraînais Wyatt avec moi, nous entrions dans l'ascenseur et j'en profitais pour lui voler un baisé sur les lèvres. J'avançais dans le couloir, sa main dans la mienne riant de bon coeur. Oui, j'avais bien bu. Et puis, nous arrivions devant la porte de notre chambre. J'insérais la carte dans le lecteur afin d'ouvrir la porte et entrait la première, laissant Wyatt refermé derrière lui. J'appuyais sur l'interrupteur, jouant avec le variateur pour obtenir une luminosité faible et tamisée. Je lançais un bref coup d'oeil à la pièce avant de me retrouver vers le jeune homme. Je me débarrassais de mes chaussures à talons, perdant au passage quelques centimètres. Je m'avançais vers lui d'une démarche féline, heureusement que j'avais toujours été quelqu'un d'adroit, sachant maîtrisé ses gestes. A proximité de Wyatt, je murmurais : « Enfin seuls... » - Sans attendre davantage, je pressais mes lèvres contre les siennes. Je l'embrassais toute la fougue et tout le désir que j'éprouvais pour lui. Je descendais mes mains sur son torse encore vêtu d'une chemise avant de commencer à la lui déboutonner. J'ouvrais sa chemise, laissant apparaître son magnifique torse. Mes lèvres avaient quitté les siennes et j'en profitais pour parcourir son torse de mes mains avant de l'aider à se débarrasser définitivement de cette chemise. Je pouvais le toucher et sentir sa peau douce et chaude sous mes mains, qu'il était bon de pouvoir redécouvrir cette sensation, de pouvoir enfin toucher quelqu'un, Wyatt qui plus est. Je l'embrassais derechef dans le cou et l'entraînais jusqu'au lit...
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyDim 20 Mar 2011 - 8:03

Elle m'entraina alors dans l'ascenseur et m'offrît un baiser qui ne fit que confirmer le désir que j'avais pour elle. Main dans la main, nous rimes de nouveau en cœur, ivres et heureux de l'être. Insérant la carte dans le lecteur, je la laissais entrer la première, refermant la porte derrière moi. Jaymee joua avec le variateur, nous offrant un éclairage tamisé, propre aux relations sexuelles. Sa robe rouge dessinait à merveille les courbes de son corps tandis que son cou nu appelait aux baisers, il était de plus en plus difficile de se retenir et à vrai dire nous n'avions plus à le faire car nous avions notre moment d'intimité, notre lieu aussi impersonnel qu'est un hôtel. Perdant quelques centimètres, je la trouvais d'autant plus adorable. Elle-même parut soulagée de notre tête à tête et m'embrassa derechef avec toute la fougue dont elle semblait capable. J'avais ignoré jusqu'à ce soir la force de ses baisers et la passion dont elle savait faire preuve lors d'un baiser et n'en fut que plus entiché à lui trouver une nouvelle qualité qui me plaisait, bien entendu. Ses mains baladeuses descendaient le long de mon torse alors que les miennes se promenaient, elles aussi sur son corps, s'attardant sur ses hanches quelques instants. L'étudiante déboutonna ma chemise, faisant apparaître mon torse imberbe, sans aucun défaut apparent, quelques muscles rares mais dessinant mon buste dans toute sa grâce. Je n'avais jamais été un adepte du sport, au lycée j'étais du genre mou, fin et puis j'avais murit physiquement en perdant ma petite bedaine sans pour autant sculpter mon corps. Cela dit, je n'en avais pas honte, je préférais de loin mon corps fin à de gros muscles car dès lors que l'on ne s'en occupe plus, nos membres deviennent mous, flasques... ce qui était tout le contraire de la jeune femme dont j'imaginais les formes à travers sa magnifique robe rouge que je rêvais d'arracher.

Nous nous caressâmes alors mutuellement dans un désir commun que l'on ne tentait plus de cacher, ses lèvres sur mon cou furent comme un déclenchement alors qu'elle m'entrainait jusqu'au lit, continuant à m'exciter avec la même parfaite maitrise de ses mouvements qu'au manoir. A mon tour, je la déshabillais, caressant son dos et ses hanches, déportant mes mains en haut de son cou pour faire descendre doucement mais rapidement sa robe avec l'envie irrépressible de dénuder son corps et de le découvrir, me délectant de la texture douce et chaude de sa peau. J'attrapais son visage et l'embrassais avec passion, lui offrant tout ce que j'avais réfréné jusque là, alors qu'une bosse se formait dans mon entrejambe, plus que révélatrice du désir que j'éprouvais pour elle et de là ou je voulais aller en sa présence. A l'inverse de tout à l'heure, je ne tentais plus de calmer mes ardeurs, fier d'être devenu 'dur' pour elle et de lui montrer que je n'étais pas un incapable et qu'en me provoquant, elle n'obtiendrait pas moi une demi-mesure mais bien tout ce dont j'étais capable et tout ce que je voulais faire. J'allais lui faire l'amour comme jamais personne ne lui avait fait et elle avait pourtant l'air de s'y connaître... je ne pensais dès lors qu'à une chose, la faire jouir, hurler de plaisir, qu'elle crie mon nom en plein orgasme et d'autres choses encore... Je me jetais sur le lit et l'attirait à moi, collant nos corps et l'embrassant dans le cou, profitant de cette position et du moment pour lui murmurer, joues rouges et yeux humides. « Je vais te faire l'amour si bien et si fort que tu me demanderas d'arrêter et de continuer en même temps... » Dis-je, prétentieux en croisant son regard, caressant son corps et admirant son regard avec plus d'émerveillement que jamais.

J'espérais profondément qu'elle aille jusqu'au bout et qu'elle ne se désiste pas car le désir plus que ancré en moi n'arriverait pas à redescendre aussi vite... néanmoins, je ne rejetais pas cette possibilité, bien que très désireux de partager ce moment d'intimité avec elle, je savais que je n'étais pas un violeur et que même au moment de la pénétrer, s'il elle désirait arrêter, je m'exécuterai, jamais je la forcerai à aller là ou elle ne voulait pas aller bien que cette éventualité me paraissait cauchemardesque, voire grotesque car ridicule... Je caressais sa poitrine en l'embrassant avec passion, lui rendant la fougue qu'elle m'offrait depuis que nous avions franchi le seuil de cette chambre...
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyLun 21 Mar 2011 - 4:34

Une chaleur m'envahissait derechef, tandis-ce qu'il me caressait. J'avais tellement désiré qu'il me touche, sentir ses mains glisser sur mon corps. Si j'avais ressenti comme des papillons dans le ventre lorsque nous nous étions embrassé avec tendresse sur la piste de danse, je ne les sentais plus maintenant. Non, ses baisés fougueux et passionnées créaient plutôt comme une sensation d'électricité à l'intérieur de moi. Cela parcourait tout mon corps. Il avait alors fait glisser ma robe, me dénudant un peu avant d'attraper mon visage pou m'embrasser avec une fougue et une passion dont il n'avait jamais fait preuve jusque là. Je ne pouvais dès lors plus douter de son désir pour moi... surtout lorsque je senti une bosse se former au niveau de son entrejambe. Wyatt était bel et bien près à passer à l'étape supérieure, il en brûlait d'envie. Il se jetait sur le lit et m'attirait sur lui. Mon corps serrer contre le sien, il m'embrassait de nouveau dans le cou, des baisés qui avaient tendance à me rendre folle, à augmenter la chaleur de mon corps et ainsi, mon envie de lui. J'avais très envie qu'il me fasse découvrir ces nouvelles sensations et si je savais jusque là quoi faire, j'espérais qu'il me guide. Il était évident que Wyatt avait beaucoup plus d'expérience que moi dans ce domaine, qu'il aurait à m'apprendre. J'étais prête, prête à lui offrir mon corps et à le laisser aller jusqu'où aucun n'autre n'avait pu aller. Je lui faisais confiance et pour l'instant, je ne m'en faisais pas trop, bien trop occupée par tous ce qu'il me faisait ressentir. - « Je vais te faire l'amour si bien et si fort que tu me demanderas d'arrêter et de continuer en même temps... » - me murmurait t-il à l'oreille avant de croiser mon regard. Il avait l'air sûr de lui, limite prétentieux tandis-ce que je commençais à perdre la mienne de confiance. De toute évidence, avec mon numéro de ce soir, Wyatt ne savait pas à quelle femme il s'adressait. Ce n'était pas vraiment le genre de phrase à laquelle je m'attendais. Je sentis la crainte s'emparer de moi. Cette peur que les choses se passent mal, cette peur de ressentir plus de souffrance que de plaisir. La douceur ne semblait pas être de mise. Peut-être que je m'inquiétais trop ? C'était l'une de mes habitudes. Peut-être ne souffrirais-je pas autant que je me l'imaginais et qu'il réussirait à me procurer du plaisir. Je me demandais si il pouvait me faire sentir cette sensation de plénitude, celle dont on parle lors de l'orgasme. Je tremblais légèrement, mais essayait de repousser mes craintes, ses caresses me rappelant à mon désir. Je ne voulais pas m'arrêter. Non. Je trouvais de nouveau ses lèvres, puis m'en allait couvrir son torses de baisés. J'avais néanmoins moins d'assurance à moi que tout à l'heure. Ce dont Wyatt pourrait très certainement s'apercevoir, mais je ne cessais mes baisées et mes caresses sur son corps. Je me délectais de son odeur corporelle, de son parfum. Et puis, vinrent ses caresses et ses baisés sur ma poitrine qui me firent frémir, me procurant comme une nouvelle décharge électrique dans le corps. Il savait clairement y faire. Je sentais que nous allions très vite passer aux choses sérieuses, ce qui devait attendre avec impatience vue son état d'excitation - « Wyatt... » - murmurais-je dans un souffle, pleine de désir, mais aussi nerveuse. J'avais peur de briser cet instant, qu'il ne veuille plus de moi. J'avais envie de lui... oui mais qu'il s'y prenne en douceur et non comme un sauvage. J'approchais de son visage, plongeant mon regard dans le sien - « ... J'aimerais qu'on y aille en douceur... » - J'avais besoin qu'il me rassure, car sa précédente réplique m'avait effrayée. J'espérerais profondément qu'il me comprenne et non pas qu'il me rejette, que cette phrase refrène son désir fougueux - « ... J'ai très envie de toi, tu sais. » - ajoutais-je doucement entre deux baisés.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyJeu 24 Mar 2011 - 7:16

Je sentis de nouveau ses lèvres s'égarer sur les miennes puis couvrir mon torse de baisers doux et fougueux. Elle avait cependant moins d'assurance que tout à l'heure et je pensais immédiatement aux effets soporifiques de l'alcool. Peut-être allait-elle s'endormir alors que je fus prêt à passer à l'étape supérieure et cette idée m'agaça au plus haut point, je décidais donc de la repousser pour me mettre au dessus de son corps. J'embrassais son cou et lui offrais des baisers langoureux au niveau de sa poitrine lorsqu'elle souffla mon nom, désireuse et derechef mes baisers se firent plus fougueux. Elle attrapa mon visage pour me parler, semblant hésitante. « ... J'aimerais qu'on y aille en douceur... » Ou était la fougueuse qui m'avait attiré dans cette chambre, celle qui voulait de moi et ne pouvait pas se retenir plus longtemps à la fête ? Je fronçais les sourcils. La douceur ne me dérangeait pas, en soi, mais la douceur impliquait une autre dimension et une que je ne voulais pas franchir avec elle. Nous ne devions plus nous attacher l'un à l'autre d'avantage même si cette erreur ne ferait que nous rapprocher l'un de l'autre et je savais, au plus profond de moi quelle erreur était-ce... mais il existe des erreurs qui méritent d'être commises. « ... J'ai très envie de toi, tu sais. » Essayait-elle de me piéger ? Peut-être voulait-elle que je ne puisse plus me défaire de son corps et de ses baisers, persuadée d'obtenir par la suite de moi une quelconque relation... Mais les relations, ça n'était pas mon truc et encore moins les relations de ce type car malgré tout et je le reconnaissais, j'aimais cette fille. De l'amour, je n'en sais rien mais mes sentiments étaient forts, incontrôlables, ardents et dès lors, je n'avais plus qu'une envie; ne faire qu'un. Torse-nu, je me débarrassais rapidement de mon caleçon que je jetais par dessus le lit, ne retenant plus la partie de moi qui exprimait mieux que quiconque le désir éprouvé à ce moment précis. J'étais ivre, certes, désireux, fougueux et tout ce qui s'en suit, il n'empêchait pas moi de m'être déjà fait avoir une fois... ainsi, je me jetais sur le côté pour ouvrir le tiroir de la table de chevet ou se trouvait une boite de préservatif. J'esquissais un sourire, la dominant de par ma position, mon outil à l'air, prétentieux de par sa taille, voulant peut-être l'impressionner et enfilant la matière rapidement, ne pouvant plus me retenir de lui faire l'amour dans toute sa splendeur. Je me jetais sur son corps pour continuer mes baisers ardents, embrassant de nouveau ses seins nus et son cou parfait puis ses lèvres... « J'ai envie de toi aussi. » Susurrais-je entre deux baisers, fou de désir, déportant mes lèvres sur son ventre, descendant mes baisers jusqu'à son bas-ventre, retirant son dernier sous-vêtement d'un geste désinvolte, remontant mon visage jusqu'à ses lèvres que j'embrassais de nouveau. Avais-je imaginé un seul instant pouvoir faire l'amour à une aussi jolie femme quelques mois plus tôt ? Avais-je imaginé à quel point j'en aurais envie ? Avais-je eu la prétention de penser qu'un jour, une femme pourrait prendre la place d'Ely ? Comment avais-je put être aussi défaitiste... il sembla que je ne pensais déjà plus à Ely et que mieux encore, je n'avais plus pensé à elle depuis que Jaymee l'avait remplacée dans mon cœur... « Nous n'avons plus à nous retenir... » Dis-je, aussi amusé qu'excité à l'idée de ne faire plus qu'un, mon outil entre mes jambes frémissant lui aussi par anticipation, imaginant déjà un corps à corps avec celui de l'étudiante. J'écartais alors ses jambes pour me nicher entre elles, observant quelques instants l'étudiante que je trouvais nue, plus belle que jamais et son regard vert si tendre et désireux me donna plus qu'envie de lui offrir la nuit de sa vie, un souvenir dont elle se rappèlerait jusqu'à la fin de ses jours. Aussi prétentieux que je pouvais l'être, homme dans toute sa splendeur... Je me frottais à elle, prêt à nous unir dans un geste aussi symbolique que physique, plus que désireux, plus que je ne l'avais été, et plus fougueux que jamais. Je fus désolé de ne pas lui offrir la douceur qu'elle espérait mais ce fut plus fort que moi. Mon corps eu raison sur le reste et je me préparais à lui offrir tout ça...
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyJeu 24 Mar 2011 - 10:39

Je voulais de la douceur, ce qui semblait l'étonner. C'est vrai que jusque là, je n'avais pas démontré vouloir quelque chose de doux. Je l'avais provoqué une bonne partie de la soirée afin qu'il ne me résiste pas... aussi parce que j'avais trop bu. Il se débarrassa de son caleçon, dernier vêtement qu'il portait encore. Il se décalait sur le côté pour attraper un préservatif qu'il enfilait rapidement. Ce geste me rappelait la réalité. Nous allions vraiment le faire. J'allais vraiment le faire et lui donner ce que je n'avais alors encore jamais donné à personne. J'avais pensé avoir bien assez bu pour me passer de mes angoisses, mais je m'étais trompée. J'appréhendais l'instant où nous ne ferions qu'un, bien que j'en ai aussi envie. Je suppose que pour une première fois, il était tout à fait légitime d'être nerveuse. Il se jetais au-dessus de mon corps et me couvrait de nouveaux baisés avec fougue et ardeur, embrassant ma poitrine, mon cou, mes lèvres. Ce qui me procurait d'autres frissonnements. J'essayais de ne pas trop m'inquiéter. Ça allait... du moins pour l'instant. Il ne semblait pas s'être adoucit, mais j'espérais qu'il le ferait au moment de la pénétration - « J'ai envie de toi aussi. » - murmura t-il entre deux baisés. Je caressais son dos de mes ongles tandis-ce qu'il descendait ses baisés jusqu'au bas de mon ventre. Une nouvelle vague de chaleur s'emparait alors de moi et il retirait mon dernier sous-vêtement. Aucun homme ne m'avait vu aussi nue. Me trouvait t-il toujours aussi désirable sans mes vêtements ? Est-ce que mon corps lui plaisait ? Mes mains passaient dans ses cheveux et il retrouvait mes lèvres et nous nous embrassâmes derechef. J'aimais le goût de ses lèvres et ses baisés passionnés. Je regrettais que ce soir soit le seul où je pouvais me le permettre. Demain, je devrais me souvenir de ses lèvres sans ne plus pouvoir y goûter. Je repoussais cette pensée aussi, ne voulant pas gâchée cette soirée avec de tristes réflexions. Je m'étais dit que je garderais cela pour demain. J'aurais le temps de pleurer sur cette relation que je n'aurais jamais avec Wyatt. A quel moment est-ce que les choses avaient changés entre nous ? Il était mon ami. Je me souvenais avoir dit que Wyatt et moi ce n'était que de l'amitié et que c'est ce qui était bien avec lui. Il n'y avait pas d'arrière pensée. C'était une véritable amitié et que l'amitié entre les hommes et les femmes existait bien. Désormais, mon point de vue avait changé. Wyatt et moi, c'était bien plus que de l'amitié. Il s'était fait une place dans ce coeur que j'avais longtemps décidé de fermer - « Nous n'avons plus à nous retenir... » - dit t-il bien décidé à passer à l'étape supérieure. J'étais encore tiraillée par cette envie et cette peur de le faire. Il écartait mes jambes pour se faire une place entre elles. Il m'observait, observait mon corps, et moi, je le regardais lui. L'envie se lisait dans ses yeux. J'eus presque l'impression de me sentir importante. Peut-être qu'a cet instant je l'étais, j'étais l'objet de son désir. Il se frottait à moi, prêt, semblant attendre mon signal. Etais-je prête ? Dans le fond on ne l'est jamais véritablement. Dans cette position, Wyatt au-dessus de moi, mes mouvements étaient moins libres. Cependant, je l'embrassais dans le cou, dans le creux des épaules, sur les lèvres. Je repliais légèrement les genoux, puis m'arrêtais de l'embrasser, lui lançant un regard significatif. Un regard qui voulait dire que nous pouvions aller plus loin. J'avais peur de rompre l'instant en brisant ce silence et surtout, j'étais peut être trop nerveuse pour m'exprimer sans un léger tremblement dans la voix. Il entrait en moi, mais pas avec la douceur que j'avais espérée. Je grimaçais tant cette sensation m'était désagréable. Je m'étais pourtant imaginé la douleur, mais finalement, je ne m'étais pas attendu à souffrir autant. J'eus envie de tout arrêté immédiatement. Je m'agrippais à lui, mes mains dans son dos, j'enfonçais légèrement mes ongles dans sa peau, ne me préoccupant pas du fait que je pouvais lui faire mal. La douleur était saisissante, déchirante. J'émis un gémissement - qui n'avait rien avoir avec un cris de jouissance - alors qu'une larme m'échappait pour couler le long de ma joue. La douleur ne semblait pas se dissiper et je n'avais qu'une envie : arrêter tout. Je n'en pouvais plus - « Wyatt. » - essayais-je d'articuler.
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyVen 25 Mar 2011 - 9:51

Elle replia les genoux et me lança un regard significatif, visiblement aussi prête que moi à commencer cette nuit torride. Fougueux, je la pénétrais sans douceur, rentrant de manière quelque peu brutale mais, comme j'avais l'habitude. Ce qui ne déplaisait habituellement pas aux femmes. Première surprise, je trouvais l'acte en lui-même difficile, comme si je la pénétrais pour la première fois, ce qui m'intrigua, néanmoins je présumais qu'elle devait plutôt être nerveuse tandis que je ne comprenais pas d'où pouvait provenir sa nervosité. Je la vis grimacer, peut-être était-ce juste la pénétration que j'avais trouvé difficile et qu'elle avait trouvé quelque peu douloureuse. J'essayais donc un vas et vient d'un puissant coup de rein lorsque je sentis ses ongles s'enfoncer dans ma peau alors qu'elle gémissait de déplaisir. Il ne fallait pas être idiot pour voir que ce que je faisais lui déplaisais car sa grimace n'avait rien d'une grimace de plaisir et son cri m'avait alerté mais c'est lorsque je remarquais une larme couler le long de sa joue que je compris, je me détachais alors d'elle rapidement lorsque je me sentis soudainement fatigué, épuisé, très exténué comme si mon être entier se vidait de toutes ses forces. « Wyatt. », murmura t-elle alors que je m'effondrais sur le côté. Je vis alors un éclair blanc et entendis un rire, un rire très léger, presque éphémère, lointain dont je ne trouvais pas la provenance et ne l'associais même pas au sien, néanmoins nous étions seuls dans la chambre -je crois- et puis plus rien, je sombrais dans l'inconscience la plus totale.

Lorsque je me réveillais, mes membres semblaient engourdis et je me sentis comme réveillé d'un profond sommeil, la tête dans les nuages, clignant des yeux pour me ramener à la réalité. J'étais nu sur les draps à côté d'une femme nue et magnifique, aimante. Les souvenirs me revinrent alors à l'esprit. Nous avions fait l'amour, du moins une minute tout au plus et elle comme moi avait grimacé de déplaisir. Elle par ma pénétration et moi pour ses ongles, pour ainsi dire; un véritable fiasco, une chose dont je ne me vanterai pas auprès des copains ni auprès d'elle, regrettant d'avoir franchi cette stupide limite car désormais rien ne pouvait effacer ce fiasco et j'avais détruis certainement mon image auprès d'elle et c'est ce qui m'inquiétait le plus. Elle devait me qualifier de 'mauvais coup' et elle se moquerait probablement de moi auprès de ses copines stupides. Et puis je me rappelais son gémissement et m'inquiéta alors de la manière dont je m'étais pris. Aucune femme alors ne s'était jamais plainte de nos ébats, m'y étais-je pris autant comme un pied ? Et puis je me rappelais l'éclair blanc et le rire et fronçais immédiatement les sourcils. « Je ne vois pas ce qui a de drôle, ce n'était pas la peine de rire. » Dis-je sèchement alors que je me débarrassais du préservatif dans la poubelle d'à côté, faisant redescendre rapidement l'engin qui ne servirait plus et plus jamais pour cette femme. Mais après tout, nous étions deux dans ce fiasco ! Ce n'était pas entièrement de ma faute. Je suis un homme. Un homme fier, qui plus est et je n'accepte pas d'être un mauvais coup ! Bien que j'eus envie de ressayer pour sauver mon image, je n'en avais plus franchement envie, dégouté par son gémissement et ses ongles dans ma peau. Bien que je savais qu'en tant qu'homme, il en fallait peu pour me remettre en scelle. N'ayant pas pour habitude de me plaindre, je me touchais la peau et rétorquais tout de même. « Tes ongles, c'était nécessaire ? » Je haussais les sourcils et me rappelais m'être évanoui. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Ça va ? » Demandais-je, finalement inquiet, tendant la main dans sa direction pour effleurer sa peau. Quelque chose n'allait pas et je le sentais. Était-ce, moi, elle ? Je clignais des yeux pour me sentir plus en phase avec la luminosité et croisais son regard. « Jaymee ? » Ajoutais-je alors.
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyVen 25 Mar 2011 - 11:40

Je ne pouvais pas continuer tant la douleur était atroce. Je me demandais réellement si cet acte pouvait me procurer du plaisir tant la pénétration me faisait souffrir. Je décidais donc de lui demander d'arrêter immédiatement, ne soufflant que son prénom. Avec l'expression de mon visage, il devait bien se douter que quelque chose n'allait pas, il avait bien dû le ressentir. Je lançais un regard à Wyatt, tandis-ce que quelque chose d'autre se passait à l'intérieur de moi. Ça n'allait pas et je le voyais aux traits de Wyatt. Non c'était impossible. Il s'effondra sur le côté quelques secondes après que j'aie murmuré son nom. Il était inconscient. Je me penchais légèrement sur lui, n'osant pas établir de contact - « Wyatt ! Wyatt ! » - dis-je anxieuse, alors qu'une traître larme tombait de nouveau sur ma joue. Ce n'était pas possible. Mon pouvoir ne marchait pas sur Wyatt. Du moins, c'est ce que je pensais. Il était en quelque sorte immunisé contre cela. J'avais réussi à ne pas lui provoquer de malaise l'autre jour quand il était venu chez moi et puis ce soir, j'avais été longtemps en contact avec lui. Je ne comprenais pas. Pourquoi mon pouvoir n'avait pas fonctionné sur lui et qu'à l'instant il s'était activé ? Les battements de mon coeur s'étaient accélérés considérablement tant j'étais inquiète.

Il ré ouvrit les yeux un instant plus tard. Je me reculais. Je ne pouvais plus être aussi proche de lui. Cela avait été une erreur. Si je m'en étais tenu à ce que j'avais toujours fait, Wyatt n'aurait pas fait de malaise par ma faute. Je m'en voulais tellement et j'avais eu vraiment peur. Je le fixais avec de grands yeux tristes et inquiets. Cette soirée était un véritable fiasco. Je me souviendrais de cette nuit comme d'un drame. La douleur que j'avais ressentie lorsqu'il était entré en moi et puis maintenant ça. Cela ne pouvait pas être pire. Enfin si, j'aurais aussi pu mettre Wyatt dans le coma. Fort heureusement, ce n'était pas le cas. Je restais silencieuse, trop bouleversée pour dire quoi que ce soit. Tout était de ma faute, comme toujours - « Je ne vois pas ce qui a de drôle, ce n'était pas la peine de rire. » - déclarait t-il d'une voix sèche. Je ne comprenais pas. Mes yeux le fixaient toujours. Je ne pouvais m'empêcher de penser à ce qui aurait pu se passer. J'avais mis Wyatt en danger en pensant à tord que ma malédiction ne le toucherait pas. J'étais idiote. Depuis que j'avais cette chose, je faisais du mal à tout ceux que je touchais - « Tes ongles, c'était nécessaire ? » - Je ne répondais toujours pas. Est-ce que Wyatt avait conscience de ce qui s'était passé ? Apparemment pas - « Qu'est-ce qui s'est passé ? Ça va ? » - Je ne revenais à moi que lorsque qu'il tendait la main dans ma direction. Je me décalais de nouveau de façon à ce qu'il ne puisse me toucher - « Comment est-ce que tu vas ? » - ajoutais-je distante, mais véritablement inquiète - « Tu t'es évanoui... Tu... tu étais inconscient. Je... désolée. Tellement désolée... » - Je me souvenais alors de sa première phrase et dit alors : « Je n'ai pas ri. » - Il n'y avait vraiment pas de quoi dire. J'essuyais mes joues d'un revers de main, réalisant alors que d'autres larmes avaient coulés sur mes joues lorsque j'étais restée comme tétanisée sur place - « Je... Je suis inquiète pour toi. Tu... devrais te reposer. »
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 26 Mar 2011 - 2:52

Elle se décala alors que je lui tendais ma main, je soupirais. Elle me demanda comment j'allais, toujours aussi distante et donc par politesse. Elle déclara que je fus évanoui et qu'elle était désolé, tellement désolé. Pourquoi donc ? Pour m'avoir chauffé toute la soirée pour finalement me repousser sans aucune vergogne ? « Je suis un peu sonné, c'est tout. » Elle ajouta qu'elle était inquiète pour moi, que je devais me reposer et je me contentais de hausser les sourcils. « C'est bon, je gère. » Dis-je en passant une main dans mes cheveux, remettant mon esprit à sa place. Elle redevenait la jeune femme distante qu'elle avait été durant tout ce temps et je regrettais déjà l'allumeuse qui m'avait conduit dans cette chambre, mais de tout manière, j'étais trop vexé pour penser à quoi que ce soit. Vexé de ne pas avoir prolongé ma pénétration, d'avoir senti son vagin se rétracter, même si inquiet par son gémissement et sa larme. Elle semblait avoir douillé... comme un douille lors d'une première fois, je me redressais, enfilant mon boxer. Je n'étais pas particulièrement pudique mais la situation ne se prêtait pas à la nudité. Je me rappelais alors l'une de ses paroles. « Je t'ai entendu rire. Je te promets. C'est quoi ce bordel ? Tu te fiches de moi c'est ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » Dis-je, sur les nerfs, sans hausser le ton, cependant. « Je vais être franc, Jaymee. Tu me chauffes, tu montres clairement tes pulsions sexuelles, tu sembles aussi excitée que moi à l'idée de le faire, ici et après ... ça. » Ça : le fiasco. « Je t'ai jamais forcé la main, on est deux dans cette chambre ! Pourquoi tu pleures ?! » Demandais-je alors, incrédule. « J'avais raison, tout ça n'aurait jamais dû se produire ! J'espère que tu sais tout ça. Les choses ne pourront plus jamais redevenir comme avant. » C'était un principe. Pas un principe d'homme, le mien. Je n'avais jamais été adepte du concept 'sex friend' et considérais qu'une fois que deux amis l'avaient fait, ils ne pourraient plus faire marche arrière. Pas après que les deux se soient vus nus, qu'ils aient formés qu'une seule et même personne. Et puis je fus saisi par la peine. Ses larmes me persécutaient, me rappelant que peut-être je lui avais infligé cette douleur, ces douleurs qui l'avaient fait gémir, pleurer... « C'est moi qui te fais pleurer comme ça ? » Demandais-je à tout hasard, bouleversé par sa peine. « Attends, tu vas attraper froid. » J'attrapais le drap que je retirais du lit et de dessous sa silhouette pour l'entourer avec. Je suppose qu'elle préférait certainement pleurer vêtue que nue. En revanche, j'attrapais le duvet que je déposais sur nous deux. « J'ai une question à te poser, et je voudrais que tu sois sincère. » Après ses rebuffades, je décidais de ne pas tenter de la prendre dans mes bras. Une question me brûlait les lèvres et je me devais de la poser au risque de la mettre mal à l'aise. « Tu es... tu étais vierge, c'est ça ? Parce que, tout s'expliquerait. » Je n'étais pas une brute non plus et la douleur n'était pas telle avec les autres, la seule explication possible était que jamais nul homme n'avait partagé avec elle ce moment d'intimité. J'essayais de croiser son regard. « Je ne juge pas, je veux simplement une réponse honnête. » J'essayais alors de la prendre dans mes bras pour la rassurer...
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 26 Mar 2011 - 4:55

Il s'était évanoui et il ne semblait pas s'en inquiété plus que ça. Contrairement à moi. Au moins, il ne se doutait pas de ce que j'étais. Je suppose qu'il se serait empressé de s'éloigner de moi si il savait que j'étais la cause de son malaise. Wyatt était beaucoup plus préoccupé par le fiasco qui s'était produit lorsqu'il m'avait pénétré. Je l'avais presque repoussé immédiatement tant la douleur était insupportable - « Je t'ai entendu rire. Je te promets. C'est quoi ce bordel ? Tu te fiches de moi c'est ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » - dit t-il sur les nerfs, assez sec, pourtant il n'avait pas élevé le son de sa voix. Etait t-il en colère contre moi ? Vexé parce que je l'avais repoussé sans le laisser aller plus loin ? Il semblait en tout cas s'être suffisamment remis de son malaise pour penser à autre chose - « Je... Je ne me fiche pas de toi Wyatt. Je n'ai pas ri ! Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie de rire ? Tu t'es évanoui. » - J'affrontais une nouvelle fois son regard. A mon tour, j'avais employé un ton plus froid, mais j'étais réellement bouleversé par toute cette histoire. Comment est-ce que la soirée avait pu basculer à ce point, devenir un tel désastre si rapidement ? - « Je vais être franc, Jaymee. Tu me chauffes, tu montres clairement tes pulsions sexuelles, tu sembles aussi excitée que moi à l'idée de le faire, ici et après ... ça. Je t'ai jamais forcé la main, on est deux dans cette chambre ! Pourquoi tu pleures ?! » - dit t-il incrédule. Avec cette façon qu'il avait de s'adresser à moi, j'allais vraiment finir par fondre en larme. Je craignais qu'il me prenne pour une idiote ou qu'il se lasse de me voir pleurer. Il me trouvait peut-être pitoyable avec mes larmes. C'était déjà la deuxième fois de la soirée que je lui montrais ma fragilité. Je m'écoeurais moi-même d'être aussi faible, mais n'avait pu retenir mes quelques larmes. A ses yeux je passais pour la fille qui l'allumait pour me rétracter au dernier moment. J'avais le mauvais rôle. Ce n'était pas ça du tout. Wyatt n'avait rien compris. Je me sentais si débile à ce moment-là - « J'avais raison, tout ça n'aurait jamais dû se produire ! J'espère que tu sais tout ça. Les choses ne pourront plus jamais redevenir comme avant. » - Wyatt avait le don de remuer le couteau dans la plaie. Comme si je ne le savais pas ! Bien sûr que cela n'aurait jamais dû arriver et que rien ne serait jamais plus pareil. Dès l'instant où je lui avais avoué ne pas ressentir que de l'amitié, les choses avaient changé et encore davantage avec ce qui venait de se produire. Je lui lançais mon regard de chien battu avant de répliquer : « Oui... Je sais tout ça. » - J'évitais son regard, tachant de ne pas laisser échapper de nouvelles larmes. Il me demandait si c'était lui qui me faisait pleurer comme ça. Lui, la situation, cette maudite malédiction. Tout ça. Il me recouvrait avec le drap et je tachais de surveiller la trajectoire de ses mains, de peur que nos peaux se frôlent. Je m'enroulais dans le drap, me sentant bien plus à l'aise couverte que nue. Lui aussi s'était revêtu de son caleçon et avait placé un duvet au-dessus de nos deux corps - « J'ai une question à te poser, et je voudrais que tu sois sincère. Tu es... tu étais vierge, c'est ça ? Parce que, tout s'expliquerait. Je ne juge pas, je veux simplement une réponse honnête. » - Je m'étais attendu à ce qu'il le remarque. Ce n'est pas vraiment le genre de choses que l'ont peut cacher. Le fait qu'il ose me poser la question me mettait très mal à l'aise. Affronté son regard m'était alors devenu impossible. J'avais déjà peur de ce qu'il pouvait penser de ça, de moi. La plupart des femmes ont déjà perdue leur virginité à dix-sept ans et encore certaines plus jeunes. Je n'avais pas voulu me précipiter dans les bras du premier venu pour entrer dans les statistiques. J'aurais peut-être pu me donner à mon ex, mais j'avais préféré attendre et après, après il y avait eu mon pouvoir. Impossible d'imaginer avoir un rapport tant que je ne contrôlais pas ce que j'étais devenue. Je m'étais éloignée des hommes ce qui m'avait largement facilité la tâche. Mes sentiments pour Wyatt compliquaient l'affaire - « Je... Oui. » - me contentais-je de répondre avant de croiser son regard. Je me demandais quelle serait sa réaction. J'étais loin d'être celle qu'il voulait. Il avait apprécié la provocante, la fougueuse Jaymee. Ce n'était pas moi et il n'aimerait jamais celle que j'étais. D'un coté, tant mieux. Avec l'incident de ce soir, je ne pouvais pas envisager d'être avec lui, même si j'avais des sentiments pour cet homme - « Mais... J'en avais autant envie que toi. » - Jusqu'a ce que la douleur se fasse ressentir. Je marquais une courte pause, légèrement gênée parce que j'avouais. Cependant, je ne rougissais pas. C'était plus facile de dire ça lorsque les effets de l'alcool étaient présents. Tout ce que j'avais ressenti en ayant bu semblait s'être dissipé - « Ecoutes, je... je suis vraiment désolée pour tout ça. » - Le fiasco et le malaise. Peut-être que les choses se seraient mieux passées si j'avais dis que j'étais vierge dès le début. Je me souvenais avoir planté mes ongles dans sa peau, j'avais dû lui faire mal aussi - « C'est de ma faute. » - laissais-je échapper en faisant référence au drame - « J'ai ruiné toute cette soirée et... et maintenant... » - Et maintenant qu'est-ce qu'on va faire ? Pensais-je. Rien ne serait plus jamais comme avant...
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 26 Mar 2011 - 10:07

« Je... Je ne me fiche pas de toi Wyatt. Je n'ai pas ri ! Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie de rire ? Tu t'es évanoui. » Elle était froide, son ton était froid et elle semblait aussi agacée que moi par la situation, voire plus, semblant bouleversée. « Oui, bien sûr, je suis fou ! » Rétorquais-je, ironique. Puis je décidais de passer outre. « Laisse-tombé. Personne n'a ri, très bien. » Peu importait après tout, qu'elle ai rit ou non. Et puis, elle leva la tête et me lança un air de chien battu qui me fit soupirer. Elle avait un don pour retourner la situation, avec cet air, on ne pouvait que se sentir... coupable. Elle me répondit alors que oui, qu'elle été vierge et évita mon regard. J'écarquillais les yeux. J'avais bien entendu pensé à cette conclusion, n'empêche que l'entendre d'elle-même me faisait un choc ! Bon dieu, je l'avais dépucelée ! Il manquait plus que ça... pourquoi avait-il fallut que couche avec la première pucelle qui tombe sous mon chemin... « Mais... J'en avais autant envie que toi. » « Ah oui, je l'ai bien remarqué. » Répondis-je dans un rire exaspéré. « Tu m'as chauffé toute la soirée ! » Ajoutais-je en guise de constatation. « Ecoutes, je... je suis vraiment désolée pour tout ça. C'est de ma faute. J'ai ruiné toute cette soirée et... et maintenant... » « Et maintenant rien, il ne se passera plus rien à l'avenir. » Répondis-je alors, peu amène. Et puis, je passais une main sur mon visage, penaud, j'essayais de croiser son regard. « Désolé, je m'y prends mal... j'ai pas l'habitude, c'est tout. Je suis désolé que ça se passe comme ça, que ça soit passé comme ça. Je sais à quel point c'est important la première fois pour une fille. » Oui, j'étais désolé pour elle car sa première fois avait été un fiasco. Notre première fois avait été un fiasco et resterait un fiasco car il n'y aurait jamais de deuxième fois. Nous ne devions plus commettre cette erreur et risquer de reproduire cela. Elle avait souffert, j'avais souffert, nous avions souffert et c'était largement suffisant. Je pris alors une voix plus douce pour ajouter. « Alors tout ça... tout ça, c'était du pipeau ? L'allumeuse qui m'a conduit dans cet hôtel ce soir ? Ou bien est-ce une partie de toi que j'ignorais ? En tout cas, pipeau ou non, tu as une sacrée descente d'alcool ! » Dis-je dans un doux sourire. « Je suis étonné que tu ne te sois pas encore endormie... » J'avais tellement envie de la toucher, de caresser son visage, de l'embrasser soudainement... ces airs innocents et purs me plaisaient tant... et me déplaisaient tout autant. Je détestais ce qu'elle pouvait dégager, l'influence qu'elle pouvait exercer sur moi... A mon tour, je baissais le regard, honteux. Je regrettais amèrement cette nuit, l'avoir dépucelée... j'espérais réellement que ce que disaient les filles entre elles étaient faux. Qu'une femme se souvenait toujours de son premier, de sa première fois. Ce qui me gênait c'était surtout qu'elle puisse se souvenir de moi comme un mauvais coup... dire que je ne l'avais même pas fait jouir, qu'elle m'avait arrêté dès nos débuts... je grimaçais. « Je tiens beaucoup à toi tu sais. Je... j'aimerai que ce soit possible entre nous mais... je ne peux pas et je le regrette sincèrement. Je sais que tu es assez grande pour faire tes propres choix mais ça n'empêche pas que je ne suis pas quelqu'un pour toi. Et cette nuit... ça a été un vrai fiasco. » Dis-je, amèrement. « Tu ne pourras jamais vraiment oublier mais... je pense qu'il vaut mieux pour nous qu'on oublie cette nuit, c'était une erreur. » Dis-je, sincère. Je regrettais toutefois que ça ne puisse pas aller plus loin entre nous. Comme j'aurais aimé l'aimer ! Comme j'aurais aimé le lui susurrer au creux de l'oreille la nuit. J'avais terriblement envie de caresser son cou et de lui dire que je la voulais... malheureusement ce fiasco m'avait rappelé à la raison. Jaymee et moi ça ne devait plus être, ça ne devait pas être. Je n'étais pas fait pour elle, pas assez bien... de plus, j'étais déjà sorti avec sa sœur et je pensais immédiatement à elle et décidais d'appuyer mes arguments avec cet exemple. « Et puis, avec ce qui s'est passé avec Robin... » J'avais tant besoin d'une cigarette ! Nerveux, en manque, je commençais à trembler... je m'inquiétais tout de même pour Jaymee qui semblait être aussi distante au niveau gestuel qu'au niveau verbal... j'hésitais alors à la caresser, l'étreindre et avais envie de sécher ses yeux humides... Je lui demandais donc la permission. « Je peux te prendre dans mes bras ? » Je supposais que non étant donné qu'elle avait déjà refusé ma main. Lui demander me parut ridicule néanmoins je préférais être fixé. Auquel cas, j'irais fumer un bon coup à la fenêtre.
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 26 Mar 2011 - 12:54

Je ne comprenais pas pourquoi Wyatt ne me croyait pas. La situation ne me portait absolument pas à rire. Personne n'avait ri et je ne savais pas d'où il tenait cela. Lorsque j'avouais être vierge, il fit de gros yeux étonnés. Quoi ? C'est bien ce qu'il pensait non ? Cette révélation était t-elle si horrible à entendre ? Je baissais les yeux. Fallait t-il que j'ai honte de ne jamais avoir rien fait avant ? N'étais-je pas normale parce qu'à vingt-et-un ans personne ne m'était passé dessus ? Il répliquait alors qu'il avait bien remarqué que j'avais envie de lui et que je l'avais chauffé toute la soirée. Ce qui était vrai. Merci l'alcool ! Enfin pour ce que cela avait semé, j'aurais vraiment mieux fait de m'abstenir. J'avais vraiment fait n'importe quoi ce soir. Tout ça était loin de moi. En fait, vouloir passer cette nuit avec lui avait été une grossière erreur. Déjà cela s'était avéré être un fiasco et en plus, ce n'était pas une solution. Cela me servait juste à me torturé davantage, car il n'y aurait jamais de Wyatt et Jaymee. Ce n'était pas possible - « Et maintenant rien, il ne se passera plus rien à l'avenir. » - répondit t-il peu aimable. Je m'employais à toujours éviter son regard. Je savais qu'il ne se passerait plus rien et que nous ne serions peut-être même plus amis. Il allait se passer quoi une fois sortis de cette chambre ? Nous allions nous évités comme deux gamins ? Remarque, c'était quand même la solution la plus facile. Je n'aurais pas à le voir et souffrir de ne pas pouvoir le toucher, l'embrasser, me blottir dans ses bras. Je n'aurais pas à le regarder dans les yeux en souffrant à chaque instant de ne pouvoir être avec lui - « Désolé, je m'y prends mal... j'ai pas l'habitude, c'est tout. Je suis désolé que ça se passe comme ça, que ça soit passé comme ça. Je sais à quel point c'est important la première fois pour une fille. » - Je plantais mon regard sur le plafond blanc, me contentant de rester silencieuse. Qui avait t-il à répondre à cela ? C'est sûr que c'était une chose à laquelle j'attachais de l'importance, pourtant ce soir j'avais décidé de me donner comme ça. Parce que j'avais des sentiments pour Wyatt et que je savais que c'est tout ce que j'obtiendrais de lui. En fait, ni l'un ni l'autre n'avait obtenu quoi que ce soit, puisque nous en étions arrivés à un véritable fiasco - « Alors tout ça... tout ça, c'était du pipeau ? L'allumeuse qui m'a conduit dans cet hôtel ce soir ? Ou bien est-ce une partie de toi que j'ignorais ? En tout cas, pipeau ou non, tu as une sacrée descente d'alcool ! » - J'avais été si douée que ça pour qu'il ne remarque pas que ce n'était pas moi ? Où ne me connaissait t-il pas encore suffisamment ? Je tournais enfin la tête vers lui, ayant le droit à un de ses doux sourires. J'aurais dû resté focalisé sur le plafond. Les sourires de Wyatt me faisaient fondre. J'avais aussitôt envie de sentir ses lèvres contre les miennes, mais je me souvenais qu'il m'était désormais impossible de le toucher. Cela ne devait plus jamais arriver. Il ne me resterait que le souvenir de ses baisés et de ses caresses - « J'ai bu pour essayer de me sentir moins... nerveuse. C'est stupide, parce que je ne suis pas une allumeuse, ni une dévergondée, comme les filles que tu aimes... Je pensais que l'alcool m'aiderait à me détendre. En fait, ça n'a marché qu'un temps et maintenant je me sens si mal... si triste. » - Tout avait disparu, cette euphorie et cette excitation que j'avais ressentis durant la soirée me semblaient bien loin - « Je tiens beaucoup à toi tu sais. Je... j'aimerai que ce soit possible entre nous mais... je ne peux pas et je le regrette sincèrement. Je sais que tu es assez grande pour faire tes propres choix mais ça n'empêche pas que je ne suis pas quelqu'un pour toi. Et cette nuit... ça a été un vrai fiasco. » - La boule qui s'était formée dans ma gorge était de plus en plus douloureuse. Il me parlait d'oublier. Si il avait une technique qui me permettrait d'oublier la soirée entière, j'étais preneuse. Peut-être même me faire oublier mes sentiments pour lui. Pourquoi ne peut-on pas choisir les choses qui restent dans notre mémoire et effacer ce que l'on veut sur commande ? J'essayais tout de même de répondre : « Je sais... Je sais que tu as raison... que rien n'est possible entre nous. Tu n'es pas le seul à ne pas pouvoir. La raison me revient et je sais que c'est impossible. Et...crois-moi, je le regrette davantage... car dans le fond, je me dis qu'on aurait peut-être pu être bien ensemble... mais il faut que j'arrête d'y penser, cela ne sert qu'à me faire plus de mal. » - Je croisais son regard quelques instants avant dévier sur la fenêtre - « Si tu sais comment oublié, alors dis-le moi, parce que je crois que ça va être assez difficile. Je savais que j'aurais dû boire plus pour me souvenir de rien. » - Je reportais mon regard sur Wyatt lorsqu'il évoqua Robin. Oui, parce que en plus de tout ça, il était sorti avec ma soeur. J'avais envie de vomir rien qu'à penser qu'elle l'avait embrassé, qu'elle avait pu le toucher et aller jusqu'au bout, qu'elle pouvait faire toutes ces choses que moi je ne pouvais pas faire. J'étais jalouse de ça. En l'observant, Wyatt me semblait nerveux et remarquais qu'il tremblait légèrement - « ça ne va pas ? » - dis-je inquiète pour lui - « Je peux te prendre dans mes bras ? » - me demandait t-il. Je détestais ma malédiction, parce que à cause d'elle, je ne le pouvais pas. Pourtant, j'avais envie de me blottir dans ses bras, ce qui me ferait peut-être pleurer encore vue dans l'état où j'étais - « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. » - Il ignorait à quel point j'étais dangereuse pour lui - « Et en plus, je risquerais de me mettre à pleurer… encore… Je crois que côté larmes, j’ai dépassé la limite autorisée ce soir.»
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyDim 27 Mar 2011 - 2:15

« J'ai bu pour essayer de me sentir moins... nerveuse. C'est stupide, parce que je ne suis pas une allumeuse, ni une dévergondée, comme les filles que tu aimes... Je pensais que l'alcool m'aiderait à me détendre. En fait, ça n'a marché qu'un temps et maintenant je me sens si mal... si triste. » « Oh je vois. » Je me mis à rire doucement, croisant son regard. Ainsi donc elle avait fait cela pour me séduire, je trouvais cela stupide, bien qu'agréable, je me contentais alors de la regarder avec un regard emprunt de douceur. « C'est parce que j'ai dis que j'aimais les femmes délurées, c'est donc de ça qu'il s'agit ? » Lui demandais-je en sachant tout de même la réponse. Je ris. « C'est plus qu'idiot de ta part mais, je dois t'avouer que je suis flatté. En général, les femmes ne se démènent pas à ce point pour me plaire. » Je fis mine de réfléchir puis pouffais de nouveau, réellement flatté par l'attention qu'elle me portait. « Si tu sais comment oublié, alors dis-le moi, parce que je crois que ça va être assez difficile. Je savais que j'aurais dû boire plus pour me souvenir de rien. » Je ne lâchais plus son regard, bouleversé par ses mots. Ainsi donc elle qualifiait également notre nuit de fiasco. « Je suis désolé... ça n'aurait pas dû se passer comme ça... si j'avais su que tu étais vierge... tout d'abord, je n'aurais jamais accepté mais, j'y serais allé avec plus de douceur, tu aurais eu beaucoup moins mal. Mal, je ne le nie pas mais, moins mal, normalement. Je suis désolé que ça... ai foiré. » Dis-je, beaucoup moins assuré, plus penaud, à vrai dire. J'avais mal pour elle car sa première fois avait été non seulement une erreur mais en plus un désastre et la douleur ne ferait que la traumatiser... J'espérais qu'elle passerait outre et qu'elle se donne plus tard à un homme qui la mérite vraiment et que celui-ci lui fasse moins mal...

Elle repoussa alors mes bras. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Et en plus, je risquerais de me mettre à pleurer… encore… Je crois que côté larmes, j’ai dépassé la limite autorisée ce soir.» « Tu m'en veux... je suis vraiment désolé, j'ai merdé. Le pire dans tout ça, c'est que... » Je baissais la tête, me rapprochant de son corps dénudé, couvert par le drap. « J'ai de plus en plus de mal à rester loin de toi... » Dis-je, sincère, approchant mon visage du sien, risquant une fois de plus une rebuffade de sa part. Et puis, je tentais de croiser son regard, de la toucher, arrêtant ma main dans son élan. « Oh et puis zut ! Tu as gagné ! » Soufflais-je, le sourire aux lèvres. « Je veux être avec toi, moi aussi, je rends les armes. » Ajoutais-je, plus heureux que jamais à l'idée de partager un quotidien à ses côtés. Il fallait arrêter d'être sur la défensive, de me cacher, elle m'avait bien fait comprendre qu'elle le voulait, je cédais, elle gagnait. Cette femme de charme avait eu raison de moi. Je la caressais à travers les draps, plongeant mon regard dans le sien, attendant un sourire de sa part. « Je suis une véritable girouette, je te l'accorde. Mais je sais que tu le veux autant que je le veux et je cède... je veux moi aussi risquer d'être avec toi. Au diable le couplet du : je ne suis pas assez bien pour toi ! Tu me donnes envie d'être un homme bon, de m'améliorer, d'aller de l'avant... et tu es... la seule femme avec qui il m'est aisé, du moins plus aisé qu'avec les autres, de parler, de me confier sur mes sentiments bien que ce ne soit pas encore naturel. » Je laissais échapper un silence avant d'ajouter, heureux. « Tu réveilles une part d'humanité en moi que je croyais avoir perdu depuis longtemps... tu me rends heureux et je veux te faire partager ça. Tu n'as plus à rester distante, à éviter mes contacts comme tu le faisais avant, comme tu le fais depuis tout à l'heure car je le veux aussi, permets-moi... » Je m'approchais encore, plus charmé que jamais, de ses lèvres et écrasais alors les miennes sur les siennes dans un élan fougueux, voulant peut-être dans cette fougue et cette pointe de brutalité -je suis un homme et je ne peux pas le contrôler- qu'elle ne me repousse pas. Je me mis rapidement sur elle, persuadé qu'elle voulait de moi et peut-être réitérer une tentative de sexe entre nous deux. Elle me voulait, je la voulais, quoi de plus ?
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyDim 27 Mar 2011 - 6:01

Il se mit à rire suite à ma révélation, à rire de ma stupidité. Franchement, qu'est-ce qui m'avait pris de faire tout ça rien que pour lui plaire ? En plus, cela ne m'avait finalement rien apporté de bon. J'étais consciente de ma stupidité, mais son rire ne faisait que de me mettre plus mal à l'aise. Il était nécessaire qu'il se mette à pouffer ainsi ? Il me faisait me sentir plus honteuse. Heureusement que la honte n'a jamais tué personne, sinon, je serais déjà morte - « Je sais que c'était idiot. » - dis légèrement vexée par son attitude et ses rires - « Je suis désolé... ça n'aurait pas dû se passer comme ça... si j'avais su que tu étais vierge... tout d'abord, je n'aurais jamais accepté mais, j'y serais allé avec plus de douceur, tu aurais eu beaucoup moins mal. Mal, je ne le nie pas mais, moins mal, normalement. Je suis désolé que ça... ai foiré. » - Je tentais de soutenir son regard, mes yeux avaient arrêté de pleurer, bien que les marques de larmes fraîches étaient visibles. Je devais véritablement avoir une sale tête, peut-être que mon mascara avait coulé, mais je n'y pensais pas. J'avais vraiment autre chose en tête - « C'est pour ça que je ne t'ai rien dit, même si c'était complètement débile de ne rien dire, mais... mais je savais que tu n'aurais pas voulu de moi si j'avais dit que j'étais vierge. » - Et je voulais qu'il veuille de moi, au moins pour cette nuit à défaut d'avoir mieux. Mes sentiments pour Wyatt me rendaient vraiment débile quand j'y pense. On dit que l'amour peut rendre con, bien je crois que c'est vrai - « T'inquiètes pas pour ça, on est deux et c'est de ma faute aussi. » - C'était surtout de ma faute. Je l'avais déjà fait, mais c'était à moi de m'excuser pour tout ce désastre. Je me sentais fautive et en plus je ne pouvais oublier qu'il avait fait un malaise par ma faute. Heureusement, il y avait eu plus de peur qu'autre chose, puisqu'il s'en était remis assez vite. Il n'était resté qu'un instant inconscient, mais cela m'avait parut interminable. Je craignais tellement de blesser quelqu'un gravement un jour. Je crois que je ne parviendrais pas à m'en remettre si cela arrivait et davantage si c'était Wyatt la victime.

J'avais repoussé ses bras, ce qu'il y avait de mieux à faire. Je redevenais la fille distante que j'avais été auparavant. Celle qui ne pouvait pas le toucher - « Tu m'en veux... je suis vraiment désolé, j'ai merdé. Le pire dans tout ça, c'est que... J'ai de plus en plus de mal à rester loin de toi... » - Il se rapprochait de mon corps, alors recouvert par le drap. Je ne bougeais pas, craignant à la fois un contact avec sa peau, mais le désirant, exaspérée de devoir le craindre. Il approchait son visage du mien et je croisais ses yeux clairs. Je soutenais son regard tandis-ce qu'il approchait sa main pour me toucher, s'arrêta dans son élan - « Oh et puis zut ! Tu as gagné ! Je veux être avec toi, moi aussi, je rends les armes. » - soufflait t-il, le sourire semblait lui être revenu. Je lisais même sur son visage son enthousiasme à cette idée. Cela semblait le rendre heureux. Je soutenais son regard, ne sachant quoi dire et ayant du mal à y croire. Je m'attendais surtout à ce qu'il se rétracte deux minutes après. Wyatt avait beaucoup joué la girouette ce soir. Je sentais ses caresses à travers le drap. Pourquoi fallait t-il qu'il me dise ça maintenant, alors que moi, je ne pouvais pas. Parce qu'il est évident que je devais le fuir maintenant qu'il était en danger face à mon pouvoir. N'est-ce pas ? Pourtant le repousser m'était impossible. Il savait très bien que je voulais aussi être avec lui et je le savais aussi. Il me compliquait la tâche pour le repousser - « Je suis une véritable girouette, je te l'accorde. Mais je sais que tu le veux autant que je le veux et je cède... je veux moi aussi risquer d'être avec toi. Au diable le couplet du : je ne suis pas assez bien pour toi ! Tu me donnes envie d'être un homme bon, de m'améliorer, d'aller de l'avant... et tu es... la seule femme avec qui il m'est aisé, du moins plus aisé qu'avec les autres, de parler, de me confier sur mes sentiments bien que ce ne soit pas encore naturel. Tu réveilles une part d'humanité en moi que je croyais avoir perdu depuis longtemps... tu me rends heureux et je veux te faire partager ça. Tu n'as plus à rester distante, à éviter mes contacts comme tu le faisais avant, comme tu le fais depuis tout à l'heure car je le veux aussi, permets-moi... » - Je le regardais étonnée par toutes ses révélations. J'aimais voir cet air heureux sur son visage. Wyatt méritait de l'être et je m'étais dit que je voulais le rendre heureux, réussir à apaiser ses souffrances. J'avais tellement souhaité entendre ses mots un jour, qu'il m'avoue qu'il voulait être avec moi. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire, bien qu'à l'intérieur, je savais que je devais le repousser - « Wyatt... » - soufflais-je. Comment lui dire que je ne pouvais pas ? C'était trop dur de le repousser. C'est alors qu'il approcha davantage et pressait ses lèvres contre les miennes dans un fougueux élan. Contact, que je ne pouvais m'efforcer de refuser. Je mêlais ma langue à la sienne et répondait à son baisé avec passion. Je ne devais pas, mais lorsqu'il m'embrassait, j'oubliais aussitôt cette idée et le reste, portée par cet instant. Il se plaça au-dessus de mon corps, toujours recouvert d'un drap. Je passais mes mains dans ses cheveux. Lorsque nos lèvres se séparaient, je le fixais de mes prunelles vertes. Je voulais voir son visage, m'assurer qu'il allait bien. Et puis, je soufflais : « On ne devrait pas... J'essaie de chercher une façon de te dire qu'on ne peut pas être ensemble... de te repousser, parce que, on sait tous les deux que c'est pas possible. Mais... la vérité c'est que j'y arrive pas. Il le faudrait, seulement je n'arrive pas à résister à cette envie d'être avec toi. Et c'est vrai que c'est de plus en plus difficile de rester loin de toi...tout comme ça l'est de résister à ça... » - J'approchais prudemment mes lèvres des siennes avant de l'embrasser.
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyMar 29 Mar 2011 - 3:57

« C'est pour ça que je ne t'ai rien dit, même si c'était complètement débile de ne rien dire, mais... mais je savais que tu n'aurais pas voulu de moi si j'avais dit que j'étais vierge. » « Ça n'aurait rien changé... Juste la manière dont se seraient déroulées tout ça... » Soufflais-je, sincère. Et puis elle souffla mon nom d'une manière promptement irrésistible à laquelle je ne pouvais rien refuser. Jaymee ne repoussa pas mon baiser, bien au contraire, elle répondit avec passion, mêlant sa langue à la mienne d'une façon qui me certifiait qu'elle aussi me désirait tout autant que je la désirais et bien plus que d'une manière physique. Ses mains caressèrent alors mes cheveux et me provoquèrent un frisson. Elle me fixa alors de ses magnifiques yeux verts et tenta de me repousser à son tour. « On ne devrait pas... J'essaie de chercher une façon de te dire qu'on ne peut pas être ensemble... de te repousser, parce que, on sait tous les deux que c'est pas possible. Mais... la vérité c'est que j'y arrive pas. Il le faudrait, seulement je n'arrive pas à résister à cette envie d'être avec toi. Et c'est vrai que c'est de plus en plus difficile de rester loin de toi...tout comme ça l'est de résister à ça... » Son corps, sous le mien, je ris dans un souffle porté à son cou, amusé avant de sentir ses lèvres embrasser les miennes. « Nous ne faisons que de nous repousser depuis que tout a commencé... ça devient ridicule... nous le voulons autant tous les deux, tu le sais... » Je stoppais notre baiser pour embrasser son cou, sentant une vague de désir me chatouiller le bas du corps, provoquant ma libido une nouvelle fois. Je ne la prenais pas en compte car je savais pertinemment qu'elle me voulait autant que je la désirais et nous repousser encore et encore dans ce schéma perpétuel était plus que vicieux. Cette histoire ne présageait rien de bon, un cœur serait brisé, le mien, le sien... ou nos deux. Toutefois, je suis et je restais un homme. Dans le fond, nous sommes contrôlés par nos pulsions, nos impulsions et j'étais loin d'être insensible aux charmes de la jeune femme, au souvenir de son corps dénudé et des sensations procurées bien que douloureuses pour elle et loin d'être très agréables pour moi lors de ma pénétration. « Me repousser n'est pas bon pour toi, tu le sais... je pense que nous nous y sommes mal pris tout à l'heure... je m'en voudrais de te laisser avec un si mauvais souvenir de ça. » Dis-je entre deux baisers fous dans son cou, guidé une nouvelle fois par mes pulsions. Et puis nous ne faisions rien de mal après tout... Je voulais être avec elle, je la voulais ce soir, demain et tous les soirs qui s'en suivent... je la voulais pour moi et moi seul. Mais surtout, je la voulais maintenant... « Regardes-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne veux pas être avec moi, cesses de vouloir me repousser... » Pourquoi étais-je si incapable de calmer mes ardeurs ? Frustrer un homme quelques temps et il part au quart de tour... j'espère qu'elle était compréhensive car nul ne pouvait ignorer la boule qui s'était formée de nouveau dans mon boxer. Boule que je n'avais pas voulu voir réapparaitre après le fiasco de tout à l'heure, après son ou peu importe, rire. Je passais d'ailleurs mes mains sous les draps pour la caresser, comme pour la stimuler même si je doutais que la tâche n'allait pas être facile puisque le fiasco avait été sa première fois, elle ne savait donc pas à quel point on pouvait prendre son pied... Et dieu seul sait à quel point j'aime prendre mon pied... « J'irais en douceur... » Murmurais-je alors, ne cessant pas mes caresses, embrassant alors ses lèvres avec tendresse, douceur, attention...
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyMer 30 Mar 2011 - 3:19

Wyatt se contredisait une nouvelle fois en avouant que si je lui avais dit la vérité, ça aurait rien changé. Ne m'avait t-il pas dit juste avant qu'il n'aurait jamais accepté si il avait su que j'étais vierge ? Il rit alors que j'essayais de le repousser - sans succès - et je sentis son doux souffle dans mon cou - « Nous ne faisons que de nous repousser depuis que tout a commencé... ça devient ridicule... nous le voulons autant tous les deux, tu le sais... » - Oui, nous le savions tous les deux et ne pouvions alors plus l'ignorer. Je voulais être avec lui et par chance, il voulait aussi de moi, chose que j'avais toujours du mal à réaliser. Attendez, j'espère que je n'étais pas en train de rêver ? Impossible, dans un rêve notre première tentative de sexe n'aurait pas été un fiasco et puis Wyatt n'aurait jamais fait de malaise. En effet, cette première fois était loin d'être un rêve... en fait cela avait rapidement virée au cauchemar. Il quittait mes lèvres pour embrasser mon cou et je frissonnais sous ses baisés. Ce que j'aimais cela. Le jeune homme savait parfaitement ce qu'il fallait faire pour me faire craquer - « Me repousser n'est pas bon pour toi, tu le sais... je pense que nous nous y sommes mal pris tout à l'heure... je m'en voudrais de te laisser avec un si mauvais souvenir de ça. » - dit t-il entre deux baisés dans mon cou. Ceux-ci étaient devenus davantage ardents. Je baladais mes mains de ses cheveux pour redescendre sur sa nuque et enfin sur son dos. Il voulait que l'on réessaye. Etais-je prête pour cela ? Je me souvenais encore de la douleur que j'avais ressentie lorsqu'il était entré à l'intérieur de moi. Je craignais de la ressentir à nouveau et surtout, qu'il ne s'évanouisse encore. Seulement, autre chose s'éveillait en moi, à croire qu'il s'assurait que j'ai moi aussi envie de lui en m'offrant ses caresses et ses baisés. Pourquoi me faisait t-il le désirer à ce point ? Comme s'y prenait t-il ? Aucun homme n'avait encore jamais eu une telle attraction sur moi - « Regardes-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne veux pas être avec moi, cesses de vouloir me repousser... » - Je croisais alors son regard. Bon dieu ! Etait t-il au courant qu'il me faisait fondre lorsqu'il me regardait comme ça. Je passais ma main sur sa joue avant de répliquer : « Impossible de défier ce regard et de dire un tel mensonge. A quoi bon ? Tu sais déjà que tu as gagné et que je veux être avec toi... et que je ne peux pas te repousser... » - Surtout pas quand tes mains caressent mon corps de cette façon. A la différence de tout à l'heure, il était plus doux et tendre, ce que j'aimais particulièrement, bien que nos baisés reste fougueux. Il était davantage attentionné et cela ne me faisait que le désirer davantage. Il me promettait d'y aller en douceur dans un murmure et retrouvais mes lèvres. Nous nous embrassions langoureusement et je ne quittais ses lèvres que pour souffler : « Je te fais confiance. » - Encore une fois, il avait gagné ! Je voulais que l'on le fasse à nouveau. Je mettais mes craintes de côté, rassurée par sa promesse, par le fait qu'il sache désormais que j'étais vierge. Et puis, très franchement, comment ne pas frémir au passage de ses caresses ou de ses baisés ? J'en oubliais tout le reste et ce qui avait pu se passer avant. J'avais l'envie qu'il m'emporte avec lui et connaître le plaisir intense que pouvais me procurer cet acte. - « Faisons comme si il ne s'était rien passé avant... » - murmurais-je en frôlant ses lèvres. Je portais mes baisés dans son cou. Wyatt n'avait certainement pas besoin d'un stimulant - la boule à son entrejambe me le signalait - mais j'aimais l'embrasser, embrasser son corps, le toucher. Je fourrageais ses cheveux puis m'attaquait au lobe de son oreille, embrassant, mordillant légèrement. J'avais peur de ne pas être assez douée, qu'il n'aime pas ce rapport avec moi. Je n'étais pas la plus expérimentée des femmes, c'est certain. Je me stoppais pour lui faire face, pour le regarder un instant avec tendresse, le bout mes doigts caressaient sa nuque. Oui, j'avais vraiment envie de partager ce moment avec lui et cet instant nous appartiendrait. Je voulais croire que cette fois-ci les choses se passeraient mieux. Il avait raison, on s'y était mal pris, mais là ce serait différent... du moins c'était mieux pour moi. Je lui faisais confiance, comme je lui avais dit quelques instants plus tôt. Je savais qu'il serait plus doux.
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyMer 30 Mar 2011 - 6:56

Ses mains s'égarèrent dans mes cheveux puis le long de mon dos et ses caresses au niveau de ma colonne vertébrale me firent frissonner. « Impossible de défier ce regard et de dire un tel mensonge. A quoi bon ? Tu sais déjà que tu as gagné et que je veux être avec toi... et que je ne peux pas te repousser... » Je fondis littéralement, donnant suite à ses propos en fourrageant dans ses cheveux, descendant le long de son cou. Nul ne pouvait ignorer l'alchimie entre nos deux êtres et bientôt nos deux corps qui donneraient réponse à cette attirance. Sachant désormais que cette nuit était sa première fois, je savais alors comment m'y prendre pour qu'elle ai le moins mal possible tout en réfrénant quelques ardeurs qui auraient put me pousser à la prendre là, contre le mur, jambes écartées, portant son buste d'une main comme je savais le faire, aussi fougueux que je ne l'avais jamais été... peut-être un jour s'abandonnerait-elle dans ce genre de combat charnel, qui sait. Elle me souffla qu'elle me faisait confiance et ses mots me donnèrent alors plus d'assurance que jamais. « Faisons comme si il ne s'était rien passé avant... » – Me murmura t-elle de ses douces intonations, sentant de nouveau ses tendres baisers sur mon cou. Et puis je sentis ses dents mordiller mon oreille, ce qui ne fit qu'accentuer la boule que formait mon entrejambe, laissant paraître mes désirs les plus profonds. Avais-je néanmoins assez de force pour saisir un nouveau préservatif ou cèderai-je à l'appel de nos deux corps, de nos peaux brûlantes et de ses caresses charnelles... je me débarrassais alors entièrement du drap qui la recouvrait pour déposer mon corps sur le sien, caressant sa poitrine de mes longs doigts avant de prendre la direction de son entrejambe que je caressais alors, voulant à tout prix la mettre dans les meilleures conditions possibles pour lui procurer un plaisir certain. Frôlant son intimité, caressant l'intérieur de ses cuisses, je m'assurais que tout allait bien pour elle et essayais de calmer mon désir fou et embrassais son cou de nouveau, m'attardant d'avantage sur ses lèvres, lèvres sur lesquelles j'écrasais les miennes avec passion et désir. Et puis, je me détachais d'elle quelques secondes pour me jeter sur la table de nuit dans laquelle je soutirais une seconde protection que je mis en quelques secondes, prenant le temps de l'admirer toute entière, profitant du contact de nos deux peaux pour me rappeler que nous formions désormais un couple à part entière et qu'en conséquent, son corps était mien pour ce soir, demain et les autres jours... cette pensée m'arracha un sourire que je lui offrais avec tendresse, avant de fourrager une nouvelle fois au niveau de ses cheveux, descendant mes lèvres sur sa poitrine que j'embrassais, elle aussi avec autant de bons sentiments que ses lèvres, me satisfaisant parfaitement de la magnifique jeune femme dénudée que j'avais désormais pour moi et moi seul... Lui lançant un regard significatif, je pris une seconde fois le chemin de son intimité avec la mienne et entrais en elle avec la douceur que méritait une première fois, lentement, mais sûrement, lui montrant que je la désirais et que je n'étais surtout pas pressé d'arriver à cette conclusion, que son plaisir m'importait tout aussi bien que le mien... je savais par expérience que la première fois d'une femme mérite d'être guidée pour être aussi agréable qu'elle l'est pour l'homme... et qu'une fois ce cap passé, celle-ci sait pertinemment ce qui lui fait plaisir, ce qui la fait frémir... Mais quelque chose me disait que l'étudiante ne prendrait pas les commandes de si tôt ! Qu'importe, je voulais son plaisir aussi et j'attendrais, patiemment qu'elle apprenne à écouter son corps... après une première pénétration moins douloureuse -je l'espérais-, j'embrassais ses lèvres avec douceur, lui montrant que je faisais des efforts mais mieux encore, que je voulais en faire... je guettais al moindre de ses mimiques, sa gestuelle, ses regards, une quelconque larme, attentionné en tant qu'amant parfait et entrepris alors de lui donner quelques coups de reins. Commençant par quelques vas et viens très doux, je levais la tête, sentant les prémices du plaisir à l'état pur, tenant à deux mains son buste, ajoutant de temps à autre quelques baisers sur son cou et devenant de plus en violent dans mes coups de hanches, toutefois en observant une progression, de sorte d'habituer son intimité aux vas et viens que procurait un engin comme le mien, fier au possible de mes atouts d'homme. Je tentais de croiser son doux regard pour l'interroger, continuant doucement, mais plus rapidement mes coups de hanches, cherchant à savoir si elle souffrait tout autant que la première fois... à priori non, ou alors, elle prenait sur elle... quoi qu'il en soit, menteuse ou non, je me laissais berné et me laissais croire que ça lui plaisait tout autant que moi. A mesure que je tentais d'accélérer, le plaisir grandissait en moi, affolant mes sens et mon désir pour la jeune femme pour laquelle j'avais des sentiments... notre corps à corps devenant plus bestial, je ralentissais alors prudemment la cadence pour soutenir son regard et caresser son visage, attendant son approbation pour passer à l'étape supérieure et y aller plus franchement, plus asticoté que jamais dans ce plaisir divin... bien que je ne comptais pas la violer, j'espérais au plus profond de mon être qu'elle ne fit aucun effort pour me faire plaisir et qu'elle y prenait réellement de plaisir et surtout, qu'elle ne compte pas arrêter, effrayer par ce que pouvait procurer un orgasme. Certaines femmes s'arrêtent durant un rapport, déroutées par les sensations... et je priais pour que ce ne soit pas son cas car cela faisait longtemps que je n'avais pas autant pris mon pied et qu'est-ce que je le prenais ! Bon dieu, j'avais oublié à quel point le sexe pouvait être bien et j'y pensais pourtant chaque jour ! La bonne raison pour laquelle ces sensations m'extasiaient autant était pourtant simple. Je n'avais jamais fais l'amour. Je n'avais jamais couché avec une femme pour laquelle j'ai des sentiments. J'avais, comme tout homme baisé, dans le sens le plus grossier du terme, dans des lieux insolites, avec des femmes de tout âge, de tout type... mais là, ce fut comme une renaissance, comme une première fois et je me sentis de nouveau vivre, respirant l'air, caressant la belle étudiante, profitant de ses lèvres... jamais je n'avais pris un tel pied...
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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyMer 30 Mar 2011 - 10:47

Il me débarrassait alors du drap qui me recouvrait et je sentis de nouveau la chaleur de son corps contre le mien. De ses doigts, il caressait ma poitrine descendant lentement, mais sûrement en direction de mon entrejambe. Ce fut encore comme une décharge électrique qui me traversait tout le corps lorsqu'il frôlait mon intimité et caressait l'intérieur de mes cuisses. Si il voulait me rendre folle, il était en bonne voie, car cela allait très certainement arrivée et plus vite que je ne me l'imaginais. Il savait comment faire en sorte que mon désir et mon envie de lui s'amplifient. Tout allait bien et j'en oubliais presque la douleur que j'avais ressentie tout à l'heure, lorsqu'il m'avait pénétré. Ce qui me faisait là était loin d'être désagréable. Il avait cette façon de me toucher, de me caresser, cela finirait par me mettre dans une sorte d'état second. Ses lèvres embrassaient mon cou avant de retrouver mes lèvres. Je lui rendais son baiser avec l'ardeur et la passion qu'il savait lui si bien m'offrir. Lorsque notre baisé se termina, je mordillais doucement sa lèvre inférieure. Le jeune homme se détacha de moi un instant d'enfiler un préservatif, ce qui ne lui pris que quelques secondes. Je croisais son regard fou de désir pour moi. J'en étais certaine, personne ne m'avait jamais admirée ainsi. Je profitais de chaque instant, du contact de sa peau contre la mienne. Chose à laquelle je ne devrais pas avoir le droit. Je savais que je prenais des risques et ils n'étaient pas moindres. Seulement, le désir qu'il avait éveillé en moi me poussait à être déraisonnable, à prendre des risques. Ce n'était pas bien, mais c'était tellement bon. La chaleur de son corps, la texture de sa peau sous mes doigts, ses caresses et ses baisés passionnés. Comment pouvais-je ne pas succomber ? J'aurais été folle d'y renoncer. Il me sourit tendrement et j'esquissais à mon tour un sourire. J'allais bien. Je ne me sentais pas trop nerveuse pour le moment. Il était tellement attentionné que je ne pouvais que me sentir rassurée. Il fourrageait mes cheveux avant d'embrasser ma poitrine. Si mon point le plus sensible était apparemment les caresses à l'intérieur des cuisses - sans parler de lorsqu'il avait frôler mon intimité - ses baisés sur ma poitrine savaient eux aussi me rendre dingue. Il me lançait un regard significatif, me demandant ainsi la permission pour aller plus loin. J'y étais. Les jambes pliées, Wyatt avait retrouvé sa place entre celles-ci. Derechef, il entrait en moi avec cependant beaucoup plus de douceur qu'avant. Il y allait lentement afin de me faire le moins de mal possible. La douleur que j'avais ressenti la première fois était toujours là, mais beaucoup moins intense. Il n'y avait rien de comparable avec ce que j'avais senti tout à l'heure, rien qui ne vaille un cri, des larmes et des griffures dans le dos. C'était supportable. Nous nous embrassions tandis-ce qu'il me donnait quelques coups de reins. Et puis au fur et à mesure de ses doux vas et viens, la douleur semblait se dissiper pour laisser place à autre chose : Le plaisir. L'union de nos corps était une toute nouvelle sensation pour moi, tout comme le plaisir que cela pouvait me procurer. Je m'agrippais à lui, fourrageant encore ses cheveux, embrassant ses lèvres, son coup, ses épaules, me délectant de son odeur corporelle. La vague de chaleur à l'intérieur de moi grandissait, ainsi que le plaisir que me procurait ses vas et viens. Doucement, cette douceur se transformait en quelque chose de plus intensif, de plus ardent, mais progressif. Mon intimité s'habituait peu à peu à ses allées et venues et la douleur devenait inexistante. Aucun de nous ne pouvais nier l'alchimie que formaient nos deux corps réunis. L'homme pour lequel j'avais des sentiments me faisait l'amour, à quoi pouvais-je rêver de mieux ? Les choses se passaient finalement si bien que j'en étais étonnée. Nous devenions de plus en plus fougueux ce qui me procurait plus de bien. Peut-être n'étais-je pas loin de ce qu'on peut qualifier de paradis ? J'avais beaucoup entendu parler de sexe, de ce qu'on pouvait ressentir et une expression me revenait : Prendre son pied. Et bien je crois que c'était ce qui était en train de m'arriver. Je croisais mes chevilles autour de ses reins et penchait la tête en arrière, ma respiration était devenue courte. Je fis face à Wyatt et plongeais mon regard dans le sien avait t-il conscience de toutes les sensations merveilleuses qu'il me faisait ressentir ? En l'observant, je ne pouvais que remarqué que lui aussi prenait du plaisir. Je pressais mes lèvres contre les siennes avec fougue, heureuse qu'il soit le premier, de partager ce moment-là avec lui et personne d'autre. Mais une nouvelle sensation arriva et vint m'envahir. C'était tellement ... que s'en était déroutant (...)
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptySam 2 Avr 2011 - 10:53

La communion de nos deux êtres s'exprimait dans la manière que nous avions de nous coller l'un à l'autre sans aucune gêne. Ses bras agrippaient mon dos comme pour ne manquer aucun moment de notre union, pour être sur d'être transportée avec moi, pour me faciliter l'acte et mes nombreux vas et viens de plus en plus brutaux, fougueux et rapides. Ses baisers sur mes épaules me confirmaient notre désir mutuel ainsi que l'alchimie de nos deux corps que moi non plus, je ne pouvais ignorer. Croisant alors ses chevilles autour de mes reins, je pris ce geste comme une réponse à ma demande discrète de passer à l'étape supérieure. J'accélérais donc mes mouvements, transpirant mais, transporté par nos deux corps qui se répondaient par des râles mutuels et un jeu de respiration : à qui la respiration la plus courte. Tantôt la sienne, tantôt la mienne. Elle m'embrassa alors avec fougue, une fougue que je lui rendis avant de cesser notre baiser, ne pouvant combiner le sexe et le baiser tant notre échange était violent, passionné... Elle leva alors à la tête et je compris immédiatement. L'orgasme n'allait pas tarder à arriver, ainsi, je me collais d'avantage à sa poitrine pour la regarder en biais, de sorte de pouvoir jouir en même temps qu'elle, ce qui pour moi était considéré comme le point culminant d'une partie de jambe en l'air, à l'exception près : elle était ma partie de jambe en l'air et jamais elle ne cesserait. J'avais la belle brune pour moi ce soir, demain et les autres soirs à venir et jamais l'avenir ne m'avait semblé plus certain que ce soir, plus beau, plus rayonnant. Plus confiant que jamais, j'accélérais une dernière fois selon mes possibilités et ressentis moi aussi un nouveau plaisir, une nouvelle sensation, une chaleur soudaine qui dévora des entrailles au bout des orteils, brûlant mon intimité au plus haut point... m'apprêtant à aller là ou nous devions aller ensemble, je vis...

Un éclair blanc, semblable au premier, si blanc qu'il me brûla les yeux et je fus alors détaché de mon propre corps, ne ressentant plus rien. De l'orteil jusqu'à l'oreille. Ce flash me rappela alors les sensations que j'éprouvais lors de mes voyages temporels, lors de mes visites temporelles et instinctivement, je me mis à crier, hurler de déplaisir, de colère ! Mais rien ne sortir de ma bouche, de mes lèvres et je restais une nouvelle fois spectateur... qu'avais-je donc fait pour en arriver là, pour réussir à remonter le temps malgré moi... pouvais-je utiliser mon pouvoir sans mes écrits ? Avais-je découvert une nouvelle faculté ? Le temps n'avait plus aucune importance et je me sentis quelques instants flotter avant de voir quelques couleurs se détacher. Des formes floues, bigarrées, asymétriques et puis des sons, lointains, et puis des rires, des pleurs et une voix, une voix mélodieuse, enchanteresse qui chantait, fredonnait le nom d'une certaine Lexie et puis pleurant son nom, hurlant son nom dans les ténèbres... c'est alors que je me réveillais, bouche sèche, paupières semi-closes, perdu et engourdi des membres. Je mis quelques secondes avant de me reconnecter à la réalité et à la jeune femme qui se tenait à mes côtés.

« Dis-moi ce qui se passe. » Je n'étais pas dupe. Il se passait quelque chose, deux évanouissements... moi qui n'avait pas tendance à relier des faits entre eux, j'étais perdu, paumé, littéralement. Était-ce de ma faute, de la sienne ? J'avais tendance à croire la première et j'en fus effrayé, je tenais plus la route, mon corps n'était pas capable de s'exprimer, de vivre, preuve que je fus une erreur, que cette réalité était une grave erreur et que nous nous étions trompés... « Je sais très bien ce qui se passe, c'est de ma faute, tout est de ma faute. » Dis-je, retirant machinalement et avec dégout le deuxième préservatif de la soirée, le jetant négligemment dans la poubelle sans faire de nœud. Enfilant mon boxer une nouvelle fois également, j'essayais de m'assoir pour enfiler mon pantalon mais, retombais en masse sur l'oreiller, fronçant les sourcils, me sentant faible, très faible. « Qu'est-ce que... » Je me sentais profondément épuisé, vidé et pourtant... pourtant la réaction naturelle de l'homme après l'acte est de s'endormir comme un bébé, pas de se sentir assez fatigué pour ne plus bouger mais, assez éveillé pour le remarquer... j'avais donc un problème et honte de lui montrer ma faiblesse. Je restais alors sur l'oreiller, fermant les yeux, me sentant ridicule, trouvant la situation ridicule, pensant malgré tout qu'elle méritait mieux, une énième fois et voulant à tout prix comprendre. « Je ne sais pas ce qui se passe avec moi, à vrai dire. Je ne dois pas être en forme, je... je me sens ridicule. » Avouais-je à demi-mots. « Pourtant, je suis en forme, il y a juste mes poumons qui déraillent... qui déraillaient, je veux dire. » Aoutais-je pour me rattraper, pour m'assurer qu'elle ne s'inquiéterait pas, étant donné qu'elle était de nature inquiète et si généreuse... je me relevais tout de même, quelques secondes après, sentant cette fatigue s'estomper peu à peu dans l'incompréhension la plus totale. « Heu... je suis resté inconscient... longtemps ? » Demandais-je, ayant bien conscience d'être tombé dans les vapes, me souvenant parfaitement de mon réveil brutal, décidant volontairement de lui épargner les détails sur une berceuse, le nom de Lexie et le reste. J'avais déjà probablement inventé le rire de tout à l'heure, je n'allais pas non plus lui faire croire que je fus atteint d'un quelconque problème mental.
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyDim 3 Avr 2011 - 5:15

Le plaisir me foudroya tout entière. Je sentis mon corps s'embraser comme jamais. Le feu et la foudre s'étaient emparés de moi. Ma respiration s'était nettement accélérée, elle était courte tout comme celle de mon partenaire. Les palpitations de mon coeur s'étaient elles aussi emballées. En fait, je m'enflammais de toute part. Je laissais échapper un gémissement de plaisir. Jamais, non, jamais je n'avais ressenti ça. Mon corps se mit à trembler légèrement sous le coup de cette sensation, déroutante, mais finalement tellement... jouissive. Wyatt m'emmenait t-il avec lui vers une sorte de paradis ou un septième ciel ? J'avais peur que ce moment m'échappe, ce plaisir intense. Je savais pertinemment que cela ne pourrait durer toute la nuit, pourtant, des sensations comme celle-là, j'en redemandais encore et encore. Oui, je ne voulais pour rien au monde que cela s'arrête. Tout était parfait. Magique était le mot exact pour décrire ce moment d'intimité partagée avec Wyatt, ainsi que ce qu'il me faisait ressentir. Il n'y avait rien de plus naturel que l'union de nos deux corps. Cela me paraissait comme naturel entre nous, naturel et si bien. C'était donc vraiment ça faire l'amour ? La démonstration physique d'une attirance entre deux personnes. Ce soir, j'avais perdu ma virginité, bien que je ne réalisais pas entre très bien tout ce qui m'arrivait, je ne regrettais pas de l'avoir fait. Si il me faisait l'amour comme ça à chaque fois, je voulais bien être sienne, demain et les autres jours, lui offrir ce corps que seul lui aurait le droit de toucher.

Nous atteignons des sommets ensemble et je croyais que plus rien ne pourrait nous en empêcher. Cet instant ne pourrait être gâché. Encore une fois, je me trompais...
Est-ce qu'il y aura toujours quelque chose pour venir gâcher nos vies ? Nos instants de bonheurs intenses ? Est-ce que lorsqu'on arrive enfin à se sentir bien, le ciel fini toujours pas nous tomber sur la tête ? Ce qu'il faut savoir, c'est que la fin d'un merveilleux rêve est toujours brutale. Dommage que l'on soit toujours forcés de se réveiller. Ce ne serait pas pour aujourd'hui que le drame disparaîtrait de ma vie. Le corps de Wyatt se retrouvait sans vie. Une nouvelle fois, il était tombé inconscient. Allongé sur le dos à mes côtés, je me penchais et criais son nom, angoissée, inquiété. Je savais que tout était de ma faute... encore une fois. Je n'osais pas le toucher, même pour lui tapoter les joues afin de le sortir de son malaise. Et comme s'était si souvent arrivé ce soir : une larme coulait sur ma joue. Pourquoi étais-je idiote à ce point ? Il avait déjà fait un malaise une fois. Je n'aurais pas dû céder même si la tentation était trop forte pour résister. Je l'avais encore affaiblit. J'avais pris trop de risques ce soir et cela devait cesser. Il finit par reprendre conscience, ré ouvrant les yeux en me demandant ce qui s'était passé. Je me reculais afin de ne pas établir trop de proximité entre nos deux corps. Je m'enroulais dans le drap et m'asseyait à ses côtés. Je voulais lui demander comment il allait, mais il reprit la parole, s'excusant. C'était stupide. Cela n'avait aucun sens. Ce n'était pas de sa faute à lui. Ce n'était pas lui qui avait un problème, mais moi. Il méritait d'avoir une petite amie qui ne risquait pas de le tuer lors de leurs ébats. Je me sentais tellement mal, comment un plaisir si intense pouvait prendre fin si brusquement ? Je m'en voulait tant que la culpabilité ne cesserait de me ronger. Je m'étais déjà senti très mal, mais là c'était pire que tout. J'eus même envie de disparaître. Je ne le quittais pas des yeux, guettant ses moindres faiblesses. Je craignais de l'avoir trop affaiblit et qu'il ne tombe à nouveau. Il essayait de me rassurer, affirmant qu'il était en forme. Comment si j'allais le croire. Il voulait savoir ce qui s'était passé, mais que pouvais-je dire ? « C'est moi. Le problème c'est moi et pas toi, parce que aussi fou que sa puisse paraître, lorsque je me retrouve en contact avec quelqu'un, il m'arrive bien souvent de lui prendre son énergie vitale. C'est pour ça que tu as fait un malaise ». Il était impossible que je le lui dise. J'avais peur de sa réaction et je n'étais pas encore prête à lui avouer ce que j'étais. Luthessa et Jack m'avait assuré que je n'étais pas un monstre, pourtant, les accidents comme ce soir me rappelait à quel point j'étais une horrible personne - « Assez longtemps pour que je m'inquiète et comme à pleurer... encore. » - répondis-je à sa dernière question en séchant ma joue. Je ne pouvais pas dire la vérité à Wyatt, mais je ne pouvais pas ne rien lui dire non plus. De toute évidence, il n'avait pas conscience que j'étais la cause de ses malaises. Il ne fallait plus qu'on se touche. J'étais trop dangereuse. Je pouvais essayer de le repousser, mais je doutais que cela marche. Cela n'avait absolument pas fonctionné tout à l'heure - « Ce n'est pas de ta faute Wyatt et tu n'es pas ridicule, seulement, j'ai peur pour toi... » - avouais-je. Un silence s'installa entre nous. Moment pendant lequel j'essayais de réfléchir à ce que j'allais dire. J'essayais de croiser son regard sans me détourner de lui. C'était assez difficile - « On ne doit plus se toucher, Wyatt. » - dis-je l'air grave, le plus sérieusement du monde - « Et pourtant, c'est pas l'envie qui m'en manque. Crois-moi. J'aimerais vraiment que... que tout soit plus simple et je veux être avec toi, mais on ne peut pas et on ne peut pas non plus se toucher. » - Je maudissais la larme qui arrivait et que je tentais de retenir. Une boule se forma alors dans ma gorge. Je reprenais mon souffle avant de continuer : « Je sais que tu ne comprends pas, que ça parait complètement insensé ce que je te dis, mais c'est important qu'on ne se touche plus. Il y'a quelque chose que je ne peux pas te dire et j'aimerais que tu ne me demandes pas ce que c'est, parce que je ne suis pas prête à en parler... » - Je plongeais mes grands yeux tristes dans son regard.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyLun 4 Avr 2011 - 9:03

« Assez longtemps pour que je m'inquiète et comme à pleurer... encore. » Me répondit-elle, séchant ses larmes avec peine. Elle semblât alors prise au piège dans un monologue intérieur auquel je n'assistais pas, impuissant. Et puis elle tenta de me rassurer, déclarant que ses évènements n'étaient pas de ma faute, qu'elle avait peur moi, ce qui me valut un froncement de sourcils habituel. « On ne doit plus se toucher, Wyatt. » « Ne dis pas ça... » Répondis-je, fermant les yeux, tenté par l'envie de lui caresser le visage, de lui promettre que tout irait bien et que j'étais le seul fautif. Mais l'étudiante était sérieuse, aussi sérieuse que jamais et son regard pouvait en témoigner, autant qu'il me faisait prendre conscience de la réalité des choses : il se passait une chose que j'ignorais. « Et pourtant, c'est pas l'envie qui m'en manque. Crois-moi. J'aimerais vraiment que... que tout soit plus simple et je veux être avec toi, mais on ne peut pas et on ne peut pas non plus se toucher. » Sa voix flancha, la trahissant, témoignant d'une boule qui se formait dans sa gorge, ses yeux brillants confirmant malheureusement qu'elle ne mentait pas. De plus, elle était assez lucide pour ne pas dire de telles idioties, ce qui m'inquiéta... « Je sais que tu ne comprends pas, que ça parait complètement insensé ce que je te dis, mais c'est important qu'on ne se touche plus. Il y'a quelque chose que je ne peux pas te dire et j'aimerais que tu ne me demandes pas ce que c'est, parce que je ne suis pas prête à en parler... » Son regard plongea dans le mien et me fendit le cœur, m'arrachant un spasme dans la poitrine, sentant mon cœur faiblir sous ses aveux. Et puis, je pris la peine de me taire quelques minutes pour prendre un minimum de recul, pour réfléchir et comprendre ce qui pouvait se passer, essayant vainement de mettre des mots, une explication sur tout cela... « Je ne suis pas idiot, je sais qu'il se passe quelque chose mais, je n'avais pas le courage de l'admettre... et je comprends dès aujourd'hui tous tes mouvements de reculs dès que nous nous frôlions... » Je relevais la tête, lui montrant que je savais aussi recoller les morceaux, comprendre de moi-même, et que malgré tout, je ne la jugeais pas alors qu'il aurait été bien plus simple de prendre mes jambes à mon cou et de prétexter avoir peur. Toutefois, victime de faits surnaturels, je ne me posais pas plus de questions car j'y croyais désormais... « J'aimerai comprendre pourquoi ce soir... pourquoi pendant quelques heures, nous avons réussi à nous toucher sans risquer tout ça... » Je pensais à ma malédiction et me rappelais que moi non plus, je n'étais pas prêt à en parler. Considérant que chacun avait sa part de secrets, je décidais de faire l'impasse sur ma curiosité morbide. N'étant pas suspicieux de nature, je constatais l'attrait pour ce genre d'explications, ayant toujours été attiré parce que je ne pouvais comprendre de premier abord, ayant d'abord rebuté tout ce qui pouvait toucher à la déraison. « Nous avons tous des choses au fond de nous, des choses dont nous ne sommes pas prêts à parler et je pense qu'il ne sera pas utile de le faire un jour... je n'attendrai jamais de toi une quelconque explication puisque j'ai cette folle confiance en toi, en tout ce que tu me diras... mais... je t'en prie... » Les yeux meurtris à mon tour, je tentais de ne pas flancher, d'essayer d'être sincère, honnête... mais, l'acte semblait plus difficile que prévu, n'ayant jamais été habitué à mettre mon cœur à nu depuis Ely, depuis cette femme que j'avais quitté pour la sauver... elle ne méritait pas ça. Jaymee ne méritait pas un homme comme moi, j'en étais persuadé. Fort de mes convictions, je fus toutefois trop faible pour m'en tenir à ce que je pensais être la marche à suivre. « Je veux être avec toi. Quoi qu'il m'en coute. Et même si... si je ne peux pas te toucher... caresser ton doux visage, ton tendre sourire.. redresser une mèche derrière ton oreille... toutes ses choses anodines qui font que. Je me fiche éperdument de tout ça si je t'ai toi. » Bien que frustré de ne pas être allé jusqu'au bout de l'acte, je ne pouvais réfuter que notre deuxième tentative avait été agréable, plaisante, jouissive... intense... « Tu as eu confiance en moi, assez pour t'offrir à moi... je garderai le souvenir de cette nuit gravée en ma mémoire et je promets qu'être à tes côtés sera tout ce que j'ai besoin... » Assise à mes côtés, mon regard toujours perdu dans le sien, j'exprimais pour la première fois depuis longtemps -et peut être la première fois tout court- le fond de ma pensée et avais mis un mot sur ce que ressentait mon cœur. « Je pense tout de même que je ne suis pas quelqu'un pour toi... j'ai une part de ténèbres en moi, une part d'obscurité que jamais je ne voudrais partager... pas même avec toi, je sais que je ne reviendrais jamais là-dessus... J'aimerai au fond de toi que tu ne veuilles pas de moi, qu'on aille de l'avant... Mais saches que si tu me veux à tes côtés... dès que tu sentiras que j'exerce sur toi cette part de ténèbres... tu pourras me quitter... je m'en irais. »
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyMar 5 Avr 2011 - 3:56

« Je ne suis pas idiot, je sais qu'il se passe quelque chose mais, je n'avais pas le courage de l'admettre... et je comprends dès aujourd'hui tous tes mouvements de reculs dès que nous nous frôlions... » - Il n'aurait pu faire autrement que de le remarquer. J'avais toujours évité son contact jusqu'à récemment. Je me demandais ce que son esprit pouvait bien imaginer concernant cette histoire. Quoi qu'il en soit, il était certainement très loin de la réalité. Qui s'imaginerait que j'étais capable d'ôter son énergie à une personne rien que par un contact ? C'était bien trop horrible pour y penser - « J'aimerai comprendre pourquoi ce soir... pourquoi pendant quelques heures, nous avons réussi à nous toucher sans risquer tout ça... » - C'est une question que je me posais aussi. Nous avions pu nous toucher sans qu'il ne fasse immédiatement un malaise. Je ne savais pas comment c'était possible. En général il ne suffisait que de quelques minutes voir secondes pour que la personne s'évanouisse. Cela avait été différent avec Wyatt. Nous avions pu nous embrasser, nous caresser, faire l'amour sans que rien ne se passe... jusqu'à ce que ma malédiction réapparaisse et nous coupe dans nos élans. Je ne comprenais pas. Avais-je inconsciemment réussit à bloquer mon pouvoir l'espace d'un moment ? Comment avais-je fait pour le maîtriser ? Je l'ignorais et c'était bien le problème. Une chose était certaine : Wyatt était comme tous exposé au danger que représentait mon pouvoir. Si mon pouvoir n'avait pas immédiatement fonctionné sur lui, la réponse venait de moi. Je devais avoir fait quelque chose. Si seulement je pouvais savoir ce que j'avais fait, j'aurais un espoir de comprendre et maîtriser ce pouvoir. Pourrais-je un jour le contrôler totalement ? N'y aurait t-il pas toujours ce moment où ma malédiction jouerait les traîtresses ? - « Je ne sais pas, mais je suis heureuse que ce soit arrivé. Je crois que je garderais un souvenir très présent dans mon esprit. J'aimerais vraiment ne pas avoir à m'empêcher de te toucher. » - répondis-je sincèrement avant de l'écouter reprendre la parole : « Nous avons tous des choses au fond de nous, des choses dont nous ne sommes pas prêts à parler et je pense qu'il ne sera pas utile de le faire un jour... je n'attendrai jamais de toi une quelconque explication puisque j'ai cette folle confiance en toi, en tout ce que tu me diras... mais... je t'en prie... » - Wyatt ne me jugeais pas. Il ne cherchait pas à connaître la vérité et même il me comprenait. Il me disait tout ce que j'avais espéré entendre sans vraiment y croire. Dès lors, il me poussait vers lui, à m'attacher davantage à sa personne. Il me lança un regard meurtri à me fendre le coeur et auquel, je savais que je succomberais - « Je veux être avec toi. Quoi qu'il m'en coute. Et même si... si je ne peux pas te toucher... caresser ton doux visage, ton tendre sourire.. redresser une mèche derrière ton oreille... toutes ses choses anodines qui font que. Je me fiche éperdument de tout ça si je t'ai toi. » - Je le fixais de mes prunelles vertes. J'avais encore une fois du mal à croire à ce qu'il me disait. Le fait qu'on ne puisse pas se toucher rimait pour moi à l'impossibilité de notre relation. Je n'avais jamais imaginé qu'il me dirait cela. Je réalisais alors maintenant plus que jamais qu'il tenait vraiment à moi. Wyatt voulait être avec moi et j'avais du mal à retrouver mes esprits. Pourquoi moi ? Je n'avais rien de plus qu'une autre... enfin si, des problèmes en plus. Mais non, malgré tout, malgré le fait qu'il ne pourrait pas me toucher, il voulait être avec moi. Ça me rendait malade de ne pas pouvoir le toucher. J'avais tant envie de retrouver ses lèvres et nos baisés fougueux, ainsi que ses douces et chaudes mains sur ma peau. Avoir un contact avec lui était important et par-dessus tout, je le désirais. Est-ce que nous pouvions réellement être ensemble sans se toucher ? Il est clair que nous ne ressemblerions pas aux autres couples - « Tu as eu confiance en moi, assez pour t'offrir à moi... je garderai le souvenir de cette nuit gravée en ma mémoire et je promets qu'être à tes côtés sera tout ce que j'ai besoin... » - Comment pouvais-je résister à cet homme ? A ces révélations sincère et au regard qu'il me lançait. Il voulait être avec moi autant que j'avais envie d'être avec lui. J'essayais de me rappeler que je devais m'éloigner de lui. Nous ne devions pas nous toucher et il serait difficile d'être proche de lui tout en ne pouvant pas établir de contact physique. Cependant, je ne pouvais plus ne pas être avec lui. Il y avait une chose que je voulais plus que tout : Etre à ses côtés. La présence de Wyatt m'avait toujours rendue plus heureuse - « Mais... Wyatt, enfin. Tu réalises ce que tu dis ? Je veux que tu sois heureux... » - N'était t-il pas égoïste de me mettre avec lui et de lui imposer mes règles ? Il méritait d'avoir une petite amie normale - « Je te veux, seulement, je ne dois pas penser qu'à moi. J'ai ce... cette terrible chose enfouie au fond de moi et toi, tu mérites d'avoir quelqu'un de bien à tes côtés, pas une fille à problème. » - Mes yeux ne le quittaient pas. Devoir résister à la fois à ne pas le toucher et à l'envie d'être avec lui était une torture. J'ajoutais : « Tu me comprends si bien et ne rien me demander à propos de ça. J'ai trop de chance. J'ai du mal à réaliser. » - « Je pense tout de même que je ne suis pas quelqu'un pour toi... j'ai une part de ténèbres en moi, une part d'obscurité que jamais je ne voudrais partager... pas même avec toi, je sais que je ne reviendrais jamais là-dessus... J'aimerai au fond de toi que tu ne veuilles pas de moi, qu'on aille de l'avant... Mais saches que si tu me veux à tes côtés... dès que tu sentiras que j'exerce sur toi cette part de ténèbres... tu pourras me quitter... je m'en irais. » - Je savais qu'il avait sa part de ténèbres et ces secrets. Cependant, cela ne m'avait jamais dérangé. J'en étais consciente et je voulais quand même de lui. J'étais peut-être folle qui sait. Wyatt m'attirait tellement qu'il aurait été mauvais pour moi de le repousser encore. J'aurais voulu lui effleurer la joue de ma main, mais je ne pouvais pas. Je me contentais de lui accorder un long regard - « Tu t'adresses à une femme qui à elle aussi ses secrets. On a tous nos démons intérieur. Je te demanderais jamais de me dévoiler cette part de toi et je ne m'attends pas à ce que tu le fasses. Je te fais confiance aussi, Wyatt et c'est vrai que ce serait sûrement plus simple si je ne voulais pas de toi, mais je veux vraiment être avec toi. Je crois que tu ne pourras pas changer ça. » - Peut-être aurais-je dû avoir peur et m'en aller, c'était plus facile à faire. Cette part d'obscurité était telle reliée à Isabel ? Je savais qu'il n'était pas l'homme que Sara décrivait. Je ne croyais pas en la culpabilité de Wyatt. Avoir une part d'obscurité ne voulait pas dire être un meurtrier. Mon jugement était peut-être brouillé par mes sentiments. Bizarrement, ses propos ne m'avaient pas effrayé du tout. J'avais toujours autant envie d'être à ses côtés - « Je sais qu'il n'y à pas que cette part de ténèbres en toi et que tu es aussi quelqu'un de bien. Tu le prouves déjà là en me racontant tout ça, en étant sincère avec moi. Je suis vraiment touchée que tu t'ouvres à ce point avec moi, parce que je sais que c'est loin d'être facile. » - Je me rallongeais à ses côtés, me tournant vers lui, m'approchant un peu plus de lui sans établir de contact. Mon regard se perdait sur ses lèvres - Si seulement je pouvais l'embrasser - avant de se perdre dans ses yeux.
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Wyatt J. Matthews

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyVen 8 Avr 2011 - 9:06

« Mais... Wyatt, enfin. Tu réalises ce que tu dis ? Je veux que tu sois heureux... Je te veux, seulement, je ne dois pas penser qu'à moi. J'ai ce... cette terrible chose enfouie au fond de moi et toi, tu mérites d'avoir quelqu'un de bien à tes côtés, pas une fille à problème. » « Tu es quelqu'un de bien Jaymee, quoi que tu penses, quoi que tu dises et quoi qui semble te ronger au plus profond de toi... » Dis-je, plus compréhensif du monde, assis à ses côtés sans toutefois que nos corps se touchent. Je m'approchais d'elle, lentement, prudemment, lui signifiant que je ne tenterai rien, n'étant pas assez fou pour perdre quelques précieuses secondes en sa compagnie. Je fermais les yeux quelques instants, imaginant sa main se poser sur mon torse, toucher ma peau pour rejoindre mon cœur. « Je ne te jugerai jamais et si l'envie te prends de me dire cette chose horrible... saches que ça ne changera rien à ce qu'éprouve pour toi. » Terminais-je, plus honnête que jamais, dévoilant mon cœur à nu comme je ne l'avais jamais fait. « Ce n'est ni notre passé ni ce que nous apportons avec nous qui défini l'être que nous sommes mais bel et bien nos actes quotidiens et le courage dont nous faisons preuve pour aller de l'avant qui nous définit. Il y a tellement de choses que j'aimerai te dire mais, je suis lâche et je préfère taire toutes ses choses qui n'ont de cesse de me détruire depuis que tout a commencé... » Je sentis mes yeux, pour la première fois, faiblir en la présence de la jeune femme, dans cette réalité tout court. Je ne parlais jamais de moi, du moins pas aussi sincèrement et me rendis compte des bienfaits de la parole, de la confidence en un être en qui j'avais confiance. Mon meilleur ami aurait put être ce confident mais, je supposais que le pouvoir de l'amour était hélas plus fort que celui de l'amitié. « Saches que... » Nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. « Je jure... je jure de ne jamais te faire de mal... de n'agir que pour ton bien. Il y a mille raisons qui me poussent à rester loin de toi mais, il m'est impossible de continuer à faire semblant. Tu es tellement importante pour moi, Jaymee. » Jamais une femme ne m'a autant ravagé le cœur... c'est ce qu'on appelle la force du destin... je baissais la tête, sentant mes yeux me picoter dans une sensation étrange et désagréable que je n'avais pas sentis depuis longtemps. « Si jamais, et j'espère que cela arrivera, tu te rends compte que je ne suis pas celui qu'il te faut... fais ce qu'il y à faire... » « Tu me comprends si bien et ne rien me demander à propos de ça. J'ai trop de chance. J'ai du mal à réaliser. Tu t'adresses à une femme qui à elle aussi ses secrets. On a tous nos démons intérieur. Je te demanderais jamais de me dévoiler cette part de toi et je ne m'attends pas à ce que tu le fasses. Je te fais confiance aussi, Wyatt et c'est vrai que ce serait sûrement plus simple si je ne voulais pas de toi, mais je veux vraiment être avec toi. Je crois que tu ne pourras pas changer ça. » Je rendis les armes, lui adressant un sourire vaincu, franc. Elle voulait être avec moi, d'accord ! Je serai son fidèle, son homme, son ami et tout ce qu'elle voudrait ! Son regard se perdait sur mes lèvres et l'envie de l'embrasser me démangeait tout autant qu'elle s'attardait sur celles-ci... les yeux néanmoins brillants, je décidais de trouver une alternative et à la souffrance qu'avaient évoqués ses paroles en pensant à la malédiction qu'était mon pouvoir et à l'envie irrésistible d'embrasser ses lèvres. « N'en parlons plus. Tu as tes secrets, j'ai les miens, voilà notre premier compromis ! Nous sommes désormais un véritable couple du vingt et unième siècle ! » Dis-je, soudainement plus léger. « Reposes-toi. Cette soirée a été longue. » Dis-je avant de lui montrer la marche à suivre, me mettant sous le duvet, tête posée sur l'oreiller, attendant que sa tête se pose non loin de la mienne dans l'espoir soudain de croiser de nouveau son tendre regard. Je me demandais alors : pouvions-nous, nous toucher à travers les tissus ? La question me parut idiote quelques secondes, puis, en attendant sa venue, je me décidais à la poser, murmurant presque, nous mettant en condition pour nous reposer : « Pouvons-nous... nous toucher à travers les tissus ? Pardon, je cesse mes questions idiotes... fermes les yeux, amour. Demain sera un autre jour et je me réveillerai, chanceux de découvrir qu'à mes cotés se trouve la femme la plus adorable de tout Wellington. »
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Jaymee McKinley

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MessageSujet: Re: Let the fire starts ft. jaymee mckinley Let the fire starts ft. jaymee mckinley EmptyVen 8 Avr 2011 - 11:19

« Tu es quelqu'un de bien Jaymee, quoi que tu penses, quoi que tu dises et quoi qui semble te ronger au plus profond de toi... Je ne te jugerai jamais et si l'envie te prends de me dire cette chose horrible... saches que ça ne changera rien à ce qu'éprouve pour toi. Ce n'est ni notre passé ni ce que nous apportons avec nous qui défini l'être que nous sommes mais bel et bien nos actes quotidiens et le courage dont nous faisons preuve pour aller de l'avant qui nous définit. Il y a tellement de choses que j'aimerai te dire mais, je suis lâche et je préfère taire toutes ses choses qui n'ont de cesse de me détruire depuis que tout a commencé... » - Un jour, je lui dirait très certainement. Je n'étais pas encore prête à lui parler de cela, mais quand je le serais, je le ferais. J'espérais que rien ne changerait entre nous après ma révélation. Je lui faisais assez confiance pour envisager le lui dire et croire qu'il ne me jugerait pas. Ce n'est pas notre passé qui défini ce que nous sommes, mais bel et bien la personne que nous sommes maintenant. J'étais d'accord avec lui. Ce qui m'intéressait c'était celui qu'il était maintenant. Cet homme qui avait su réanimer mon coeur anesthésié, parce que je ne croyais pas avoir le droit à ces choses-là. Je pouvais lire l'émotion dans les yeux de Wyatt, une émotion qui me touchait. Il se dévoilait à moi preuve de la confiance qu'il avait en moi. Pourquoi m'était t-il interdit de passer ma main sur son visage ou de le serrer dans mes bras ? J'aurais aimé le faire à cet instant - « C'est difficile de laisser sortir certaines des choses que l'on a au fond de soi. Tu n'es pas lâche Wyatt, c'est normal. Mais je serais là si tu as désires me dire ces choses-là... N'aies pas peur de ce que je pourrais penser de toi, rien ne pourra changer mon regard sur toi. » - Je marquais une courte pause. Mon visage se trouvait alors à quelques centimètres du sien - « J'aimerais tellement être capable d'apaiser tes souffrances... » - Serais-je en mesure de réparer son être détruit par les aléas de la vie ? Je me promettais d'essayer de le rendre heureux, du moins de faire de mon mieux pour qu'il le soit. D'être à ses côtés tant qu'il aurait besoin de moi et de rendre à son univers ces couleurs - « Je jure... je jure de ne jamais te faire de mal... de n'agir que pour ton bien. Il y a mille raisons qui me poussent à rester loin de toi mais, il m'est impossible de continuer à faire semblant. Tu es tellement importante pour moi, Jaymee. » - Wyatt était tellement adorable avec moi. Il allait finir par me rendre folle amoureuse. Je n'avais jamais vécu quelque chose de fort, bien que je sois déjà tombée amoureuse. Je ne sais pour quelle raison, mais il tenait sincèrement à moi. Qu'avais-je fais pour mériter cela ? J'avais peur que le destin se rende compte de ce qu'il m'avait donné et décide de me le reprendre. Il était hors de question qu'on me reprenne ce que j'avais. Wyatt était l'unique personne en capacité de rendre mes jours plus beaux. J'avais envie de me battre contre mes démons pour lui. Les dernières semaines avaient été particulièrement difficiles pour moi, je m'étais noyé dans le désespoir, le désespoir d'avoir un jour le droit à la normalité et au bonheur simple. J'avais très certainement été trop faible et trop pathétique - « De toute façon, tu sais bien que rester loin de moi n'est pas bon pour toi. Et tu comptes trop pour moi, je t'aurais pas laisser faire. » - J'esquissais un léger sourire avant de reprendre : « J'adore cette façon que tu as d'être avec moi. Tu es trop... » - Trop bon, trop adorable, bien plus que ce que j'avais osé imaginer. Personne n'avait jamais été aussi tendre avec moi - « Si jamais, et j'espère que cela arrivera, tu te rends compte que je ne suis pas celui qu'il te faut... fais ce qu'il y à faire... » - dit t-il avant de baisser la tête, essayait t-il de me cacher l'émotion que j'avais déjà perçu ? Les hommes n'aiment pas monter ce genre de choses, ça les faits se sentir trop vulnérable. Mais jamais je ne le considérerais comme tel. Wyatt était simplement un être humain. Et puis, il me faisait davantage chaviré. Il allait falloir qu'il arrête de faire battre mon coeur à ce point. Quoi que non. Cette sensation me plaisait. Tout ce que je ressentais à l'intérieur de moi quand j'étais avec lui était agréable. Je n'étais jamais aussi bien que lorsqu'il était là - « Chut. Ne dis plus rien. » - Murmurais-je doucement, approchant mon doigt de ses lèvres, mais me stoppant net avant de les toucher.

« N'en parlons plus. Tu as tes secrets, j'ai les miens, voilà notre premier compromis ! Nous sommes désormais un véritable couple du vingt et unième siècle ! » - « N'en parlons plus... Un véritable couple du vingt et unième siècle... cette idée me plait. » - répétais-je, plus légère moi aussi. Wyatt et moi étions formions maintenant un couple et cela me donnait envie de sourire. Rien n'avait plus d'importance, car j'avais ce que je désirais le plus au fond de moi : Wyatt. Je ne pouvais rien demander de plus, mise à part pouvoir le toucher sans crainte. Il s'installa sous le duvet, posant sa tête sur l'oreiller. Je ne tardais pas à suivre son exemple, posant ma tête à quelques centimètres de la sienne. Je me tournais pour croiser son regard, ce regard qui m'envoûtait à chaque fois que je le rencontrais - « Pouvons-nous... nous toucher à travers les tissus ? Pardon, je cesse mes questions idiotes... fermes les yeux, amour. Demain sera un autre jour et je me réveillerai, chanceux de découvrir qu'à mes cotés se trouve la femme la plus adorable de tout Wellington. » - J'esquissais un léger sourire avant de lui répondre : « Oui on peut... » - tant que je faisais attention, je ne voyais pas pourquoi me priver de cela. Je passais alors ma main sur lui à travers le duvet - « Je pourrais espérer mieux que me réveiller à tes côtés demain matin, que tu sois la première personne que je verrais en ouvrant les yeux. » - Et puis, je laissais le silence s'établir entre nous, observant son si beau visage avant de sentir mes paupières s'alourdir. Cette nuit-là lorsque je fermais les yeux, je tombais dans un sommeil paisible. Le plus paisible depuis bien longtemps.
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